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PERTE DE POIDS : DES PRÉPARATIONS À BASE DE PLANTES DÉSORMAIS INTERDITES

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a décidé d'interdire l'utilisation de trois plantes et de 26 substances actives dans les préparations réalisées en pharmacie dans le cadre de la perte de poids.

Cette mesure intervient en raison du manque d'efficacité des préparations concernées, et surtout des risques associés pour le patient lorsque les substances sont détournées de leur autorisation de mise sur le marché (AMM).
" La démarche de perte de poids n'est ni anodine ni sans conséquence pour la santé, explique l'ANSM. Elle doit s'inscrire sur le long terme, dans le cadre d'une prise en charge globale, individuelle et interdisciplinaire. "
L'autorité sanitaire française indique que les plantes "Garcinia cambodgia", le fruit vert de "Citrus aurantium L. ssp aurantium", et les préparations à base de la plante "Hoodia gordonii" seront prochainement interdites, tout comme les substances actives "clenbutérol" (anabolisant à usage vétérinaire), "clonazépam" (benzodiazépine), "exénatide" (antidiabétique), "liraglutide" (antidiabétique), "méprobamate" (anxiolytique), "synéphrine" (issu du fruit vert de Citrus aurantium) et "orlistat".
Toutefois, certaines substances actives pourront toujours être indiquées chez certains patients, à condition que ce ne soit pas dans un but d'amaigrissement.
L'ANSM affirme que les enfants âgés de moins de 12 ans, les adultes dénutris et les adutes souffrant de troubles de la déglutition pourront utilisés les susbtances suivantes : "clorazépate dipotassique" (benzodiazépine), "diazépam" (benzodiazépine), "fluoxétine" (antidépresseur), "furosémide" (diurétique), "hydrochlorothiazide" (diurétique), "imipramine" (antidépresseur), "metformine" (antidiabétique), "méthylphénidate" (psychoanaleptique), "paroxétine" (antidépresseur), "spironolactone" (diurétique) ou "topiramate" (antiépileptique).
Les adultes victimes de dénutrition et de troubles de la déglutition pourront également utiliser des préparations à contenant les substances "almitrine" (stimulant respiratoire), "bupropion" (antidépresseur), "chlordiazépoxide" (benzodiazépine), "duloxétine" (antidépresseur), "naltrexone" (antagoniste des opiacés), "pirfénidone" (immunosuppresseur), "roflumilast" (anti-inflammatoire des voies respiratoires) ou "venlafaxine" (antidépresseur).
L'Agence nationale précise que ces nouvelles indications visent à éviter le détournement de ces substances actives à des fins d'amaigrissement.
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Obésité: plus fort que le Médiator, voilà Qvisa

Une amphétamine associée à un antiépileptique va bientôt officiellement arriver sur le marché mondial de la lutte contre l’obésité. «Inacceptable», accuse le mensuel Prescrire. Echaudée par le scandale Servier, la France va-t-elle donner son feu vert?


n clone du Médiator est annoncé, version pire. Son nom de marque sera Qnexa aux Etats-Unis, Qvisa en Europe. L’amaigrissant ne sort pas masqué des maudites cornues tricolores des Laboratoires Servier. Il s’affiche comme anorexigène et il est issu du pipe-line de Vivus Inc, une société américaine de biotechnologies spécialisée dans l’obésité, le diabète, l’apnée du sommeil et la santé sexuelle.

Outre-Atlantique, la puissante Food and Drug Administration (FDA) américaine a donné un pré-accord de commercialisation. Des demandes ont d’ores et déjà été déposées auprès de l’Agence européenne du médicament (EMEA). Si, comme on peut le supposer, un feu vert est donné sur le Vieux Continent que feront les autorités sanitaires françaises de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé)?

Des autorités encore traumatisés par l’affaire-scandale du Médiator aujourd’hui dans une phase judiciaire? Des autorités qui viennent toutes affaires cessantes d’interdire les potions amaigrissantes à base de plantes préparées dans les pharmacies d’officine.

D’ores et déjà, le mensuel indépendant spécialisé Prescrire a pris date. Dans son numéro de mai, des responsables éditoriaux qualifient d’inacceptable la réapparition sur le marché français d’une amphétamine ouvertement destinée à faire maigrir. De fait, la France (comme de nombreux pays développés) a depuis plus d’une décennie progressivement banni de sa pharmacopée les spécialités pharmaceutiques anorexigènes à base de dérivés d’amphétamines.

Une drogue illicite majeure
Ces substances psychostimulantes (et donc à très fort pouvoir addictif) ont longtemps été prescrites par des médecins pour obtenir une perte (le plus souvent temporaire) de poids. Et il a fallu de longues années avant que les autorités sanitaires, longtemps très ouvertes aux arguments des firmes, acceptent de prendre les mesures d’interdiction qui s’imposaient au vu des effets secondaires délétères. Le dernier épisode en date est précisément celui amplement médiatisé du Médiator.

L’histoire pharmaceutique s’apprête pourtant bien à resservir les plats avec Qnexa/Qvisa. Cette spécialité annoncée est constituée de l’association de la phentermine et du topiramate. La seconde molécule est un antiépileptique également proposé (avec de nombreux effets secondaires) comme antimigraineux.

La phentermine est quant à elle une drogue illicite majeure. Son cas vient d’être résumé de manière édifiante en France par la Commission nationale des stupéfiants et des psychotropes qui évaluait récemment son «potentiel d’abus et de dépendance».

Cette molécule est, depuis le début des années 2000, l'anorexigène le plus produit et le plus consommé dans le monde. Elle est officiellement ici ou là utilisée en traitement de courte durée (un maximum de trois semaines) dans les cas d'obésité «modérée à sévère». Elle est disponible dans cette indication dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Canada, l’Australie ou l’Afrique du Sud.

Une association de malfaiteurs
En France, c’est niet: la phentermine est inscrite depuis février 2012 sur la liste des stupéfiants; sous toutes ses formes et quelle que soit la voie d’administration. Chez l’homme, le tableau des effets secondaires est dominé par des manifestations neuropsychiatriques (insomnie, nervosité, irritabilité, euphorie et épisodes psychotiques dans les cas sévères) et cardiovasculaires (tachycardie et élévation de la tension artérielle). La littérature médicale fait aussi état, sans apporter de grandes précisions, d’atteintes valvulaires cardiaques et de cas de décès.

Différents éléments (recueillis aux Etats-Unis et en Corée du Sud) laissent d’autre part penser que la phentermine est, bien loin de l’obésité, utilisée comme stimulant amphétaminique et/ou pour maintenir l’éveil (par les conducteurs routiers en Australie et aux Etats-Unis).

Pourquoi l’associer à l’antiépileptique topiramate ou (Epitomax®)? Uniquement pour bénéficier des effets digestifs indésirables de ce dernier, l’objectif premier étant de perdre du poids coûte que coûte. Or le topiramate expose pour sa part à des troubles oculaires et —surtout— neuropsychiques importants.

Peu enclin à l’exagération, Prescrire estime que cette association médicamenteuse n’est rien d’autre qu’une association de malfaiteurs et que ceux qui la proposent sont des apprentis sorciers. Ceci n’a pas empêché en février dernier les experts d’un sous-comité de la FDA de voter (par 22 voix contre 2) en faveur de l’approbation du médicament. La FDA statuera de manière définitive le 17 juillet prochain. L’EMEA se prononcera au milieu de l’été.

Les promoteurs du Qnexa/Qvisa font en substance valoir que les risques pharmacologiques, difficilement contestables, sont mineurs par rapport aux conséquences médicales, majeures, des obésités graves et morbides. Et de fait, ces obésités constituent un problème majeur et croissant de santé publique outre-Atlantique. Selon une étude publiée le 7 mai à Washington (pour la deuxième édition en trois ans de la conférence «Poids d’une Nation») plus de 42% des Américains pourraient être obèses d'ici 2030, soit 32 millions d'obèses de plus qu’aujourd'hui.

Cette épidémie progresse depuis les années 1990 notamment dans les populations noires et hispaniques. Dans ce contexte, le Qnexa pourrait apparaître comme un moindre mal. Les médicaments à risque ne sont toutefois pas la seule solution. Il faut compter avec les actions préventives ou curatives sur le comportement physique et alimentaire comme la campagne «Let's Move» animée notamment par Michelle Obama.

Et en Europe? La question du Qvisa a été opportunément abordée vendredi 11 mai à Lyon où se tenait le 19e congrès annuel de la société européenne pour l’étude de l’obésité. Une nouvelle étude a priori positive y a été présentée par Stephan Rössner (Karolinska Institute, Stockholm) et Arya Sharma University of Alberta, Edmonton, Canada).

La logique du moindre mal
Menée contre placebo durant un an auprès de 2.500 personnes cette étude aurait démontré une perte statistiquement significative chez les personnes prenant l’association médicamenteuse ; perte objectivement bénéfique pour l’état de santé. Plus les soses sont fortes et plus la perte de poids est importante (allant jusqu’à 10%). Les seuls effets secondaires les plus fréquents seraient des sensations de bouche sèche, des constipations et des troubles sensitifs (paresthésies).

Pour le Pr Martine Laville (CHU de Lyon), organisatrice du congrès de la société européenne, la situation actuelle est délicate. «Inquiètes de l’image négative qui peut y être associée la plupart des grandes multinationales pharmaceutiques se sont désinvesties des recherches médicamenteuses sur l’obésité, explique-t-elle à Slate.fr. Compte-tenu des affaires récentes on n’imagine pas qu’une firme comme Vivus puisse prendre délibérément des risques sanitaires importants. Ce serait une attitude véritablement suicidaire.»

Pour ne pas être nouvelle, la question aujourd’hui s’impose: la fin peut-elle justifier les moyens?

Jean-Yves Nau
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Bientôt une pilule contre l'ivresse?

Un produit, à l'origine utilisé en imagerie médicale, inhiberait les effets de l'alcool. Il sera prochainement testé afin de mettre au point un médicament contre l'ébriété. "Boire ou conduire", nous n'aurons peut-être plus à choisir! Des scientifiques américains étudient un médicament qui pourrait déjouer les effets de l'ivresse, selon le quotidien britannique The Independent.
Le Iomazenil, voué au diagnostic d'imagerie cérébrale, sera prochainement testé sur plusieurs dizaines de volontaires, âgés de 21 à 35 ans, pour en déterminer les véritables effets sur l'ivresse.
Le concept? Les "cobayes" ingurgiteront le produit "miracle" avant de trinquer puis ils prendront le volant d'un simulateur de conduite. Leur comportement sera examiné à la loupe par les scientifiques qui pilotent le projet.
S'il s'avère que le Iomazenil paralyse ou ralentit l'effet de l'alcool, il pourrait ouvrir la voie à une pilule destinée à soigner les alcooliques et buveurs excessifs.
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Quand les sexagénaires se lancent dans la colocation

Pour pallier à la solitude, de plus en plus de sexagénaires font le choix de la colocation.


«L'auberge espagnole» à 65 ans, c'est possible! Yves, médecin généraliste à la retraite, n'a rien d'un étudiant en quête d'un logement à prix dérisoire et d'amis pour faire la fête. Ce sexagénaire divorcé puis séparé a pourtant fait le choix de la colocation pour fuir le silence ou l'ennui d'un appartement vide. Comme la grande majorité des baby-boomers, l'isolement est une de ses pires craintes.

Dans sa maison de Nanterre, achetée il y a quatre ans, Yves vit donc en compagnie de quatre autres «seniors» âgées de 62 à 75 ans - toutes des femmes même s'il aurait préféré éviter ce côté «harem». Un étudiant étranger de passage, logé dans la plus petite chambre, est venu se greffer à cette communauté de retraités.

«J'ai toujours aimé vivre entouré, explique Yves. L'absence de relations sociales est néfaste. Je suis persuadé que cela a même une influence sur la santé. Quand on vit sans les autres, on se sent déconsidéré».

«On se sent utile dans l'échange»

L'idée de promouvoir l'habitat partagé entre seniors a germé après la canicule meurtrière de 2003 dans la tête d'une psychosociologue à la retraite, Christiane Baumelle (*). À la tête de l'association La Trame, dédiée à «la prévention des risques individuels liés à la solitude», elle a mis sur pied en 2007 Cocon3S, un réseau pour mettre en lien des retraités ou personnes âgées vivant à proximité et désireux de se lancer dans l'aventure de la colocation. Grâce à cet intermédiaire, Yves a pu rencontrer ses colocataires atypiques.

Chacun garde son indépendance mais Yves aime échanger des idées et partager ses opinions avec eux. «On se sent utile dans l'échange», souligne l'ancien médecin qui compare la sociabilité à un muscle qu'il convient d'entretenir au quotidien.

Les petits tracas de la vie en commun ne lui font pas peur. «Je savais que je rencontrerai des difficultés, qu'il faudrait se heurter aux défauts de chacunmais peu importe, la vie en groupe permet de continuer à améliorer son caractère, sa personnalité», souligne cet optimiste. Aiguillon indispensable pour contrer toute forme de laisser-aller, la colocation c'est tout simplement «une façon de continuer à vivre», conclut-il.

(*) Manuel de survie, Des seniors en colocation, janvier 2012, Éditions Tournez la page.
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Dépister soi-même cancer, cholestérol, glycémie…

Par Anne Prigent - le 11/05/2012
Aujourd'hui, il est possible de réaliser de nombreux tests de diagnostic chez soi. La fiabilité et l'intérêt de ces outils sont toutefois contestés par certains spécialistes.

Ce matin, dans la famille Martin, le père diabétique s'est piqué le doigt pour vérifier sa glycémie. Un peu plus tard, il contrôlera son cholestérol et son taux de l'antigène spécifique prostatique (PSA, un marqueur des maladies de la prostate). La fille, âgée de 20 ans, a discrètement réalisé un test de grossesse, et la mère un autre, pour vérifier si elle était ménopausée. Quant au fils, il ne le sait pas, mais ses parents ont analysé ses urines pour contrôler s'il avait consommé de la drogue. Lui-même hier soir, prudent, avait soufflé dans l'éthylotest avant de reprendre sa voiture après une soirée arrosée. Pure science-fiction? Pas du tout. Aujourd'hui, il est possible de réaliser toute une batterie de tests chez soi et de s'autodiagnostiquer en quelques minutes.

Au côté du test de grossesse, qui fait figure d'ancêtre dans cet univers, les lecteurs de glycémie sont les principaux autotests vendus. Ils sont destinés aux diabétiques, qui doivent adapter leur traitement à leur glycémie, c'est-à-dire à leur taux de sucre dans le sang. Les lecteurs de glycémie représentent, à eux seuls, 20 % du marché du diagnostic in vitro. C'est-à-dire les tests permettant d'obtenir une information médicale à partir d'échantillons prélevés sur le malade (sang, urine, peau…). Les 80 % des diagnostics in vitro restants se trouvent dans les laboratoires d'analyses biologiques.

Rarement remboursés

En France, hormis les lecteurs de glycémie, les autotests se vendent de manière assez confidentielle. Pour une simple raison: ils ne sont pas remboursés, alors que les mêmes analyses réalisées en laboratoire le sont la plupart du temps. C'est le cas notamment de la mesure de la coagulation du sang. La prise au long cours d'un traitement anticoagulant de type antivitamines K nécessite cette mesure régulière afin d'éviter de graves accidents hémorragiques par surdosage ou thrombotiques par sous-dosage. Il existe des appareils permettant de réaliser ce dosage à domicile, mais ils coûtent autour de 800 euros et sont remboursés uniquement lorsqu'ils sont prescrits pour les enfants.

Est-ce que ces tests réalisés hors laboratoires d'analyses médicales sont fiables? «Ils sont généralement de bonne qualité, surtout si l'achat se fait dans le circuit pharmaceutique. Se fournir sur Internet demeure risqué», remarque le Dr Richard Fabre, vice-président du Syndicat des biologistes.

«Ces tests ont un marquage CE et subissent les mêmes contrôles que tous les diagnostics in vitro. C'est-à-dire qu'ils sont fiables au niveau des performances analytiques. De plus, l'organisme de certification vérifie que le test peut être pratiqué par un non-professionnel», indique Jean-Claude Ghislain, responsable de l'évaluation des dispositifs médicaux de l'Agence nationale de sécurité des médicaments et produits de santé (l'ANSM, ex-Afssaps).

Limites pour l'utilisateur

Selon Richard Fabre, les limites de ces autotests sont plus liées à l'utilisateur. Il faut un respect scrupuleux du mode d'emploi: qualité du prélèvement, respect des temps d'incubation à la minute près, qualité de la conservation, lecture correcte du résultat… «N'oublions pas que l'analyse reste un métier, ces tests ne peuvent donner que des indications, pas un diagnostic. C'est de l'autoévaluation, même pas de l'automesure», précise-t-il. «Et soyons clair, pour tout ce qui est en dehors d'un suivi médical, ils ne présentent qu'un intérêt de confort», insiste Richard Fabre, pour qui la biologie médicale n'est pas qu'une simple mesure ou un simple chiffre qui n'a aucune valeur en lui-même mais doit être interprété dans un contexte clinique. «Par exemple, des tests existent pour détecter la “ménopause”. Or la sécrétion d'œstradiol va fluctuer du normal au faible pendant des mois avant de s'éteindre. Vous pouvez donc être en préménopause avec un résultat normal aujourd'hui, bas huit jours plus tard et renormal à trois semaines… Et faire donc une erreur d'interprétation.»

Certains tests vendus sur Internet posent également des questions plus complexes en termes de santé publique. C'est le cas, par exemple, des tests à domicile pour doser le taux d'Antigène Prostatique Spécifique (PSA). «Alors que nous martelons que le dosage systématique du taux de PSA ne sert qu'à affoler les gens et à induire des biopsies et des traitements inutiles pour des cancers de la pros­tate qui n'évolueront pas, ce n'est pas cohérent de voir commercialiser des autotests», insiste le professeur Vincent Renard, président du collège des généralistes enseignants. Selon Jean-Claude Ghislain, une réflexion est en cours sur ce sujet à l'ANSM. Elle pourrait aboutir au retrait de ces tests.

On le voit, les autotests recouvrent des fonctions différentes et ne sont pas perçus de manière homogène. «Les autotests doivent avant tout être au service d'une meilleure prise en charge des patients», conclut Vincent Renard.
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Les malades aussi ont leurs réseaux sociaux

Par Pauline Fréour - le 10/05/2012
Les malades chroniques se tournent de plus en plus vers les forums pour trouver informations spécifiques et réconfort. De nouveaux formats se sont développés.

«Ma consultation chez le médecin s'est bien passée, on conserve le traitement, je suis bien contente!». Ce message enthousiaste, «Titi» l'adresse à ses «amis» virtuels sur son «mur». Sommes-nous sur Facebook? Non, mais ça y ressemble. Sur Carenity, le «premier réseau social santé de France» selon son fondateur Michael Chekroun, les internautes ont un profil, un réseau, des actus. La différence, c'est qu'ils se répartissent selon des «communautés» correspondant aux principales maladies chroniques: asthme, diabète, dépression, épilepsie… Une trentaine au totale.

Créé en avril 2011, ce site compte aujourd'hui 6000 membres, des malades à 85 %, leurs proches à 15 %. Il reflète le besoin d'une partie des malades chroniques de trouver auprès de leurs pairs une certaine forme d'échanges que ne peut leur offrir le milieu médical. «Le vécu de la maladie ne sera pas présenté avec les mêmes mots par quelqu'un qui ne l'a pas vécue de l'intérieur, rappelle Denise Silber, experte en e-santé et organisatrice du congrès Doctors 2.0 and you*. Ils vivent leur maladie au quotidien, alors que le système de santé est construit autour de l'aigu: un problème = un rendez-vous ponctuel». «Parfois les malades hésitent à parler de leur pathologie à leur entourage car ils ont l'impression d'être un fardeau. Echanger avec des gens qui vivent la même chose qu'eux est un soulagement», confirme Michael Chekroun.

Des témoignages tirés du quotidien

Carenity n'est pas le seul espace où les malades peuvent échanger sur leur condition, leurs angoisses, leurs traitements et les contraintes afférentes. «Les premiers forums dédiés à la santé sont nés dès la création d'Internet dans les années 1990, rappelle Denise Silber. On compte aujourd'hui en France une dizaine de portails grand public comme Auféminin.com ou Allodocteur.com qui hébergent des forums très actifs. Et même s'ils ne fonctionnent pas avec un «profil» et des «amis», au final, les utilisateurs réguliers finissent par se connaître entre eux.» D'autres modèles hybrides, comme Renaloo ou Vivre sans thyroïde, se concentrent sur une pathologie particulière.

L'originalité de Carenity repose en grande partie sur une activité associée au réseau social: la vente d'informations tirées des membres et de leur expérience personnelle de la maladie. Le modèle a été inspiré à Michael Chekroun par un grand frère américain, le site anglophone «patientslikeme.com», qui compte aujourd'hui 150.000 membres après 8 ans d'existence. Les membres, dont l'inscription au réseau est gratuite et qui sont fortement poussés à utiliser un pseudo, sont invités à répondre à des enquêtes sur leur traitement, ses effets secondaires, leurs difficultés au quotidien. Ces informations sont ensuite revendues sous forme agrégée, donc anonyme, à des laboratoires pharmaceutiques, des sociétés de marketing ou des institutions publiques.

«Un patient informé a beaucoup de choses à dire sur sa pathologie, sa qualité de vie, explique Michael Chekroun. Sur un site, il ne va pas s'exprimer de la même manière que devant son médecin. Les informations recueillies sont précieuses car elles reflètent la vraie vie des malades. Auparavant, les laboratoires s'appuyaient sur ce que leur remontaient les médecins lorsqu'ils cherchaient à améliorer les médicaments».

«Cela permet de faire des études d'une ampleur jamais atteinte auparavant, confirme Denise Silber. Une étude récemment parue dans la revue Epilepsy and Behaviour a ainsi pu s'appuyer sur une cohorte de 7000 épileptiques contactés via patientslikeme.com. D'ordinaire, ce type de recherches s'appuient sur quelques centaines de malades».

* Les 23 et 24 mai, renseignements sur www.doctors20.fr
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Les cabines UV et leurs dangers : Une réglementation pour mieux informer

Les utilisateurs de cabines UV devraient prochainement être mieux informés des risques qu'ils encourent, grâce à une nouvelle réglementation.

Les cabines UV sur le gril. D'après des informations du Parisien, un décret déposé par le gouvernement de François Fillon prévoit de modifier la réglementation en vigueur quant aux cabines UV. L'objectif de ce document est de mieux informer les utilisateurs de ces appareils mais aussi de fixer une puissance limite pour ces machines à bronzer. Les offres promotionnelles du type « trois séances pour le prix d'une » devraient également être interdites. Concrètement, les centres de bronzage artificiel auront désormais la possibilité de devenir acteurs de la prévention solaire. Ils pourront ainsi afficher un label « Centre agréé » et proposer à leurs clients un « diagnostic solaire ».




Danger pour la santé

Forte de ce décret qui devrait prochainement être publié, le docteur Blandine Blancher-Bardon, vice-présidente du Syndicat national des dermatologues a souligné au cours d'un entretien accordé au quotidien qu'il « ne faut pas tolérer ces autorisations de forfaits illimités car ils mettent la santé en danger. Pour certaines personnes, les roux, les gens à la peau claire, les UV sont à proscrire ». Et d'ajouter: « Le soleil en boîte n'a aucune vertu et il n'y a pas de bronzage artificiel qui soit plus responsable qu'un autre ». Le vice-président du Syndicat national des professionnels du bronzage en cabines (SNPBC), Hervé Coraly a, quant à lui, expliqué au Parisien: « On va améliorer l'information donnée aux utilisateurs et définir le standard de conseils qui sera la différence dans les centre sérieux. Cela évitera les pratiques douteuses que l'on voyait fleurir ».

Le Parisien indique par ailleurs que plus de 15.000 cabines UV ont été recensées en France, dont quelques 5.500 dans les instituts de beauté et 3.000 chez les dermatologues.
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Sida : Bientôt un test de dépistage en vente libre ?

Des experts américains se sont récemment prononcés en faveur de la vente libre d'un test de dépistage du sida aux Etats-Unis.

Une première. Un comité d'experts indépendants a recommandé mardi à l'agence américaine des médicaments (FDA) d'autoriser la vente libre d'un test de dépistage du sida sans aucune supervision médicale. Les 17 experts ont en effet estimé à l'unanimité que « les bienfaits de ce test, OraQuick In-Home HIV, surpassait le risque de voir apparaître des faux positifs ou des faux négatifs ». Ils ont également été unanimes pour juger ce tampon buccal qui, au contact de la salive, produit des résultats en 20 minutes est « sûr et efficace ». A noter, la FDA (Food and Drug Administration) n'est pas tenue de suivre les recommandations de ce comité, mais elle les suit toutefois le plus souvent.




La fiabilité du test

Pour prendre cette décision, les experts se sont notamment intéressés à un essai clinique mené par le fabricant, le laboratoire américain OraSure Technologies. Celui-ci a montré que le test permettait de détecter avec succès une contamination par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans près 93% des cas, soit légèrement au-dessous du seuil de 95% recommandé par la FDA. Au vu de ces résultats, les experts de l'Agence considèrent ainsi que ce test devrait manquer quelques 3.800 cas de sujets séropositifs par an.

Mais alors que celui-ci s'est cependant avéré exact à 99% pour indiquer qu'une personne n'était pas contaminée, les membres du comité estiment, eux, que ce test devrait jouer un rôle important dans le ralentissement de la progression du VIH. Selon des documents publiés sur le site internet de la FDA avant la réunion du comité, des experts de l'agence avaient pourtant exprimé des inquiétudes quant à la fiabilité du test.



D'après les autorités sanitaires américaines, 240.000 sur les 1,2 millions qui sont contaminées par le VIH aux Etats-Unis, ignorent qu'elles sont séropositives. Le sida est responsable de près de 50.000 décès par an et ce, depuis vingt ans.
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La marche, pour muscler votre cœur


La marche constitue une excellente discipline pour renouer avec le sport. Les beaux jours étant de retour, enfilez des chaussures adaptées et partez à la découvertes des sentiers. En plus, en association avec d’autres sports, elle peut vraiment vous aider à parvenir aux 30 minutes d’activité physique recommandées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Pour profiter des bienfaits procurés par une marche quotidienne, suivez ces quelques conseils.
Les gestes adéquats
Marcher peut paraître simple. Pourtant, pour le faire correctement, gardez à l’esprit les bons gestes. Prenez soin de vous tenir bien droit. Votre dos ne doit être ni cambré, ni arrondi. Vos épaules doivent être détendues et légèrement vers l’arrière. Pliez un peu vos bras et gardez-les le long du corps. Pendant la marche, balancez-les en souplesse en levant vos mains alternativement vers la poitrine. Ne fermez pas vos poings, vous risqueriez d’être tendu. Et contractez vos genoux et gardez-les dans l’axe de la marche.
Rentrez votre ventre comme vous le feriez pour fermer un pantalon trop serré, et contractez ainsi vos abdominaux pendant la promenade. Plantez d’abord le talon puis déroulez le pied, pour enfin, pousser sur les orteils. Portez aussi souvent que possible de bonnes chaussures de marche. Vous protégerez ainsi vos articulations et vos pieds.
Chaque pas compte
Que vous pratiquiez la marche comme un sport ou pas, cette activité peut être développée par tous grâce à de petits trucs. Par exemple, pour vous motiver à faire des balades régulières, trouvez un partenaire. Comme pour n’importe quel sport, cela vous donnera envie de vous bouger.
Autre astuce : vous pouvez marcher et… méditer. En effet, l’effort fourni réduit la production des hormones du stress, et les mouvements répétitifs facilitent la concentration. Prenez un chemin que vous connaissez pour ne pas risquer d’être distrait par votre environnement. A l’inverse, vous pouvez choisir de vous promener dans un lieu inconnu, dans la nature ou en ville, dans le but de découvrir de nouveaux endroits.
Enfin, n’oubliez pas que tous les pas que vous ferez pendant votre journée comptent. En faisant vos courses, pour aller au travail ou encore pour passer d’une pièce à l’autre, ce sont autant de gestes importants pour préserver votre cœur et votre santé en général. A vos marques ? Marchez !
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE :)
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place

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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Assurance maladie : Un avenir sombre pour le système en crise

La situation de l'assurance maladie est grave, conclut un rapport. Le déficit financier se creuse. Et le fonctionnement vieillissant a besoin d'être révisé.

Si la « situation est grave », l'avenir de l'assurance maladie n'est pas seulement un problème de déficit financier mais aussi d'une bonne organisation du système de santé, a estimé mercredi le président du Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (Hcaam).

« Il faut bien voir qu'il y a deux urgences, une urgence financière et une urgence soignante », a déclaré Denis Piveteau, conseiller d'Etat et président du Hcaam, qui regroupe la plupart des représentants des principaux acteurs de l'assurance maladie et de la santé.




L'analyse des membres du Hcaam, figurant dans des rapports réguliers, dont le dernier a été publié fin mars, est « que la situation est grave mais qu'il ne faut pas se tromper d'urgence », a expliqué Denis Piveteau, lors d'une réunion publique organisée par le site de Décision Santé.

Une hausse des maladies chroniques

Au sujet de l'urgence financière, il a distingué le « déficit à un moment donné » de l'assurance maladie, qui doit s'établir à 6 milliards d'euros fin 2012 (3% des dépenses), en nette baisse depuis deux ans, mais qui peut repartir à la hausse, et « la dynamique interne, la façon dont le moteur profond du système de santé est aujourd'hui créateur d'une dépense que la richesse nationale n'arrive plus à suivre ».

Selon le Hcaam, le défi est aussi du côté de l'évolution du système de santé sur lequel pèsent de plus en plus les malades chroniques. « Vous avez trois maladies chroniques en moyenne à 60 ans et six à 80 ans », a-t-il souligné.

Et d'ajouter : « Derrière les enjeux de déséquilibres purement financiers, il y a l'enjeu de prise en charge de bonne qualité de la montée des malades chroniques et poly-pathologiques qui sont à l'origine de la croissance » des dépenses de santé et donc d'assurance maladie.

Dans son rapport, le Hcaam demande de « passer d'une médecine pensée comme une succession d'actes ponctuels et indépendants à une médecine qu'on peut appeler de 'parcours' », qui requiert un travail plus collectif, entre médecins, personnels para-médicaux et sociaux. En résumé, l'ensemble de la chaine devra être mieux huilée.
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par juju02250 »

Excuse moi mais que veux tu dire par MI ?

Je passe mon oral demain je me sens vraiment pas au point :peur:
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Dolce62 »

MI pour Maladie Infectieuse non?
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par kouk14 »

Salut Mardi je suis tombé sur La cour de récréation est le théâtre d'enjeux éducatifs et de développement de l'enfant, mais aussi un miroir de la société et de ses tensions. Qu'en pensez-vous ? Argumentez votre réponse.

Moi j'ai fait donc une première partie sur la cour de récré lieux d'enjeux éducatifs et de dvp pour l'enfant puis une autre sur le fait que la récré soir aussi le miroir de la société et ses problèmes puis les solutions qu'on peut apporter.
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Memo »

Dolce62 a écrit :MI pour Maladie Infectieuse non?
Oui c'est ça!!
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Jen18 »

Bien ton plan Mémo :D

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