Culture Générale
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Re: Actualités 2012
Trop de vitamine D pourrait nuire à la santé
Par Marielle Court - le 01/06/2012
Si l'on connait les effets néfastes d'un manque de vitamine D, une étude danoise révèle également des effets négatifs pour les personnes qui en ont trop.
La vitamine D est prescrite pour palier au manque de soleil et -notamment- éviter la perte de densité osseuse chez les personnes d'un certain âge. Un traitement qui est aujourd'hui très répandu. Combler ce déficit est d'autant plus facile qu'il est aussi peu onéreux que peu contraignant. Mais attention, soulignent des chercheurs de l'université de Copenhague: il faut éviter de tomber dans l'extrême inverse et dépasser les doses. Le bienfait deviendrait alors un problème.
«Nous avons eu accès à des tests sanguins de près de 250 000 habitants de Copenhague» explique Darshana Durup, une des jeunes scientifiques ayant travaillé sur l'étude «et si nous avons trouvé un taux plus élevé de mortalité chez les personnes ayant un faible niveau de vitamine D nous avons aussi - à notre grande surprise - observé un taux plus élevé de mortalité chez celles ayant un haut niveau de vitamine D». Même si les effets sont pires en cas de carence qu'en cas de trop plein, l'augmentation de la mortalité n'en est pas moins réelle.
75% de Français en dessous du seuil
Pour les scientifiques dont l'étude a été publiée dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism , ces résultats remettent en cause une idée reçue, il ne sera plus possible de dire: «on ne prend jamais trop de vitamine D». En revanche tout un champ d'investigation s'ouvre désormais pour savoir à partir de quelle quantité l'avantage qu'est la vitamine D se transforme en inconvénient. «il est très important de poursuivre les recherches» explique la chercheuse et notamment de croiser ces informations avec d'autres telles que les cas de cancer.
La carence en vitamine D reste néanmoins la situation la plus courante. «Après une révision des normes qui sont devenues plus trictes, on considère qu'environ 75% des Français sont en-dessous du seuil recommandé» commente Laurent Chevalier, médecin nutritionniste (CHU Montpellier). «Cela s'explique notamment par le fait que les générations précédentes vivaient beaucoup dehors», poursuit le médecin. Ils étaient ainsi exposés de façon plus ou moins quotidienne au soleil qui permet la fabrication de la vitamine D dans le corps.
Une chose est sûre, il n'est pas possible de combler des carences par le biais de l'alimentation comme pour les omega 3 ou la vitamine C. Il faut en prendre spécifiquement. «Mais attention à la supplémentation sauvage» prévient à son tour le médecin.
Le figaro
Par Marielle Court - le 01/06/2012
Si l'on connait les effets néfastes d'un manque de vitamine D, une étude danoise révèle également des effets négatifs pour les personnes qui en ont trop.
La vitamine D est prescrite pour palier au manque de soleil et -notamment- éviter la perte de densité osseuse chez les personnes d'un certain âge. Un traitement qui est aujourd'hui très répandu. Combler ce déficit est d'autant plus facile qu'il est aussi peu onéreux que peu contraignant. Mais attention, soulignent des chercheurs de l'université de Copenhague: il faut éviter de tomber dans l'extrême inverse et dépasser les doses. Le bienfait deviendrait alors un problème.
«Nous avons eu accès à des tests sanguins de près de 250 000 habitants de Copenhague» explique Darshana Durup, une des jeunes scientifiques ayant travaillé sur l'étude «et si nous avons trouvé un taux plus élevé de mortalité chez les personnes ayant un faible niveau de vitamine D nous avons aussi - à notre grande surprise - observé un taux plus élevé de mortalité chez celles ayant un haut niveau de vitamine D». Même si les effets sont pires en cas de carence qu'en cas de trop plein, l'augmentation de la mortalité n'en est pas moins réelle.
75% de Français en dessous du seuil
Pour les scientifiques dont l'étude a été publiée dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism , ces résultats remettent en cause une idée reçue, il ne sera plus possible de dire: «on ne prend jamais trop de vitamine D». En revanche tout un champ d'investigation s'ouvre désormais pour savoir à partir de quelle quantité l'avantage qu'est la vitamine D se transforme en inconvénient. «il est très important de poursuivre les recherches» explique la chercheuse et notamment de croiser ces informations avec d'autres telles que les cas de cancer.
La carence en vitamine D reste néanmoins la situation la plus courante. «Après une révision des normes qui sont devenues plus trictes, on considère qu'environ 75% des Français sont en-dessous du seuil recommandé» commente Laurent Chevalier, médecin nutritionniste (CHU Montpellier). «Cela s'explique notamment par le fait que les générations précédentes vivaient beaucoup dehors», poursuit le médecin. Ils étaient ainsi exposés de façon plus ou moins quotidienne au soleil qui permet la fabrication de la vitamine D dans le corps.
Une chose est sûre, il n'est pas possible de combler des carences par le biais de l'alimentation comme pour les omega 3 ou la vitamine C. Il faut en prendre spécifiquement. «Mais attention à la supplémentation sauvage» prévient à son tour le médecin.
Le figaro
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ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités 2012
Appel aux dons de lait maternel en Île-de-France
Par le figaro.fr - le 01/06/2012
L'Assistance publique-hôpitaux de Paris a besoin de 6000 litres de lait maternel par an pour nourrir des bébés prématurés.
Confronté à une pénurie de lait maternel, l'Assistance publique-hôpitaux de Paris lance un appel aux donneuses potentielles: «Jeunes mamans, donnez votre lait!»
Ce produit rare, collecté par les lactariums, permet de nourrir des bébés prématurés dans les premiers jours de vie, souligne l'AP-HP vendredi dans un communiqué. En France, chaque année, 10.000 nouveau-nés naissent avant 32 semaines et/ou pèsent moins de 1500 g.
Ces nouveau-nés immatures ont besoin de lait de femme en raison de ses propriétés nutritionnelles et biologiques spécifiques: il facilite la tolérance de l'alimentation par sonde, diminue le risque et la gravité des infections, permet un meilleur développement cognitif et visuel, et, ajoute l'AP-HP, il a un impact positif sur la croissance et le devenir psychomoteur.
Tout le matériel est fourni
Le lait utilisé peut être le lait de sa mère, administré cru ou pasteurisé, ou du lait de lactarium en attendant que la maman ait sa propre montée de lait, ou si elle ne peut pas ou ne souhaite pas allaiter. Dans ce cas, le médecin prescrit du lait maternel.
L'Ile-de-France a besoin de 6.000 litres de lait maternel par an. «Pour récolter ce lait, nous faisons appel au don. Chaque mère est une donneuse potentielle», explique le Dr Virginie Rigourd, médecin responsable du lactarium de l'hôpital Necker-enfants malades (AP-HP).
Lorsqu'une jeune maman accepte de faire don de son lait, l'équipe du lactarium lui fournit tout le matériel nécessaire: tire-lait, récipients. La maman remplit l'équivalent d'un petit biberon par jour, le congèle et le remet aux équipes du lactarium qui passent les récupérer tous les quinze jours.
Pour celles qui souhaiteraient donner un peu de lait, l'équipe du lactarium répond aux questions et dispense des conseils téléphoniques - du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 - tél: 01 40 44 39 14 ou 01 40 44 39 16
email: ipp-lactarium@wanadoo.fr
(Avec AFP)
Le figaro
Par le figaro.fr - le 01/06/2012
L'Assistance publique-hôpitaux de Paris a besoin de 6000 litres de lait maternel par an pour nourrir des bébés prématurés.
Confronté à une pénurie de lait maternel, l'Assistance publique-hôpitaux de Paris lance un appel aux donneuses potentielles: «Jeunes mamans, donnez votre lait!»
Ce produit rare, collecté par les lactariums, permet de nourrir des bébés prématurés dans les premiers jours de vie, souligne l'AP-HP vendredi dans un communiqué. En France, chaque année, 10.000 nouveau-nés naissent avant 32 semaines et/ou pèsent moins de 1500 g.
Ces nouveau-nés immatures ont besoin de lait de femme en raison de ses propriétés nutritionnelles et biologiques spécifiques: il facilite la tolérance de l'alimentation par sonde, diminue le risque et la gravité des infections, permet un meilleur développement cognitif et visuel, et, ajoute l'AP-HP, il a un impact positif sur la croissance et le devenir psychomoteur.
Tout le matériel est fourni
Le lait utilisé peut être le lait de sa mère, administré cru ou pasteurisé, ou du lait de lactarium en attendant que la maman ait sa propre montée de lait, ou si elle ne peut pas ou ne souhaite pas allaiter. Dans ce cas, le médecin prescrit du lait maternel.
L'Ile-de-France a besoin de 6.000 litres de lait maternel par an. «Pour récolter ce lait, nous faisons appel au don. Chaque mère est une donneuse potentielle», explique le Dr Virginie Rigourd, médecin responsable du lactarium de l'hôpital Necker-enfants malades (AP-HP).
Lorsqu'une jeune maman accepte de faire don de son lait, l'équipe du lactarium lui fournit tout le matériel nécessaire: tire-lait, récipients. La maman remplit l'équivalent d'un petit biberon par jour, le congèle et le remet aux équipes du lactarium qui passent les récupérer tous les quinze jours.
Pour celles qui souhaiteraient donner un peu de lait, l'équipe du lactarium répond aux questions et dispense des conseils téléphoniques - du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 - tél: 01 40 44 39 14 ou 01 40 44 39 16
email: ipp-lactarium@wanadoo.fr
(Avec AFP)
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Re: Actualités 2012
Accès aux IRM : les inégalités régionales persistent
Par damien Mascret, Service Infographie - le 31/05/2012
INFOGRAPHIE - Une enquête annuelle montre un délai d'attente moyen de 29 jours et un retard français persistant en équipements.
Le malade a mal au dos. Comme il a été opéré d'un cancer du côlon quelques mois plus tôt, son médecin sollicite un rendez-vous pour faire pratiquer en urgence une IRM (imagerie par résonance magnétique nucléaire) par crainte de métastases. Il n'en obtiendra pas avant un délai moyen de 29,1 jours. Si le patient est fictif, les réponses sont malheureusement bien réelles. Elles ont été recueillies et analysées dans le cadre de l'enquête annuelle réalisée par téléphone auprès de 551 sites médicaux, par une société de conseil en économie médicale, Cemka-Eval, depuis neuf ans.
Elles montrent surtout des inégalités flagrantes par régions. Dans six d'entre elles (Corse, Bretagne, Pays de Loire, Auvergne, Basse-Normandie, Limousin), le délai moyen est supérieur à cinquante jours. Une situation qui n'a rien d'étonnant: ces six régions figurent parmi les sept qui ont le moins d'IRM par rapport au nombre d'habitants. À l'autre extrême, si l'on considère les trois régions où les délais d'attente sont les plus courts (Midi-Pyrénées, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais), les Franciliens et les Chtis sont beaucoup mieux dotés en IRM.
Le Pr Frank Boudghene (hôpital Tenon, Paris), responsable de la Fédération d'imagerie du cancer à la Société française de radiologie (SFR), est inquiet: «Pour rejoindre la moyenne européenne il faudrait qu'il y ait 1260 IRM en France. Il n'y en a que 618! C'est pourtant une arme efficace contre le cancer, où il ne faut pas retarder la prise en charge thérapeutique.» Mais il n'y a pas que le cancer. L'IRM «explose» aussi dans d'autres secteurs. En cardiologie, par exemple: + 23 % de procédures d'IRM entre 2009 et 2011 si l'on ne retient que la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Espagne et l'Italie. Mais la moitié des IRM sont réalisées en neurologie: «Et encore, déplore le Pr Boudghene, on ne peut pas faire d'IRM cérébrale à tous les patients qui en auraient besoin.»
Manque de places
Un manque de places que le Dr Martine Valière, radiologue à Paris et docteur en économie, attribue à une pénurie largement entretenue par le système lui-même: «On continue en France à restreindre l'offre par un système archaïque d'autorisation administrative. Une régulation plus quantitative que qualitative. C'est d'autant plus ridicule que le marché se régule lui-même pour d'autres appareils comme, par exemple, les échographes ou les tables de radiologie conventionnelle.»
Du coup, compte tenu de cette pénurie, les autorisations sont accordées pour des équipements à haut champ magnétique, multifonctions et coûteux, plutôt que pour des appareils corps entier à faible champ magnétique, voire dédiés à une partie du corps. Pour le Dr Valière, «c'est un peu comme si on décidait de limiter le nombre de voitures autorisées uniquement aux grosses cylindrées, plus polluantes, plus polyvalentes et plus rapides, mais pas forcément les moins chères».
Bilan, la France est toujours à la traîne en matière d'équipement IRM. Alors que la moyenne des pays d'Europe de l'Ouest est de vingt machines par million d'habitants, le taux n'est que de dix par million en France. Notre pays est, de fait, plus proche de la République tchèque que du Danemark. Pour bien faire, selon les estimations du plan cancer 2 (2009-2013), il faudrait que toutes les régions se situent au-dessus du seuil de dix appareils d'IRM par million d'habitants. Pire encore, il y a dix régions en France dans lesquelles la mortalité par cancer est particulièrement élevée et pour lesquelles un effort particulier devrait être fait afin de franchir le seuil de douze appareils par million d'habitants. Or, seulement deux y sont parvenues: le Nord-Pas-de-Calais et l'Ile-de-France.
Le Figaro
Par damien Mascret, Service Infographie - le 31/05/2012
INFOGRAPHIE - Une enquête annuelle montre un délai d'attente moyen de 29 jours et un retard français persistant en équipements.
Le malade a mal au dos. Comme il a été opéré d'un cancer du côlon quelques mois plus tôt, son médecin sollicite un rendez-vous pour faire pratiquer en urgence une IRM (imagerie par résonance magnétique nucléaire) par crainte de métastases. Il n'en obtiendra pas avant un délai moyen de 29,1 jours. Si le patient est fictif, les réponses sont malheureusement bien réelles. Elles ont été recueillies et analysées dans le cadre de l'enquête annuelle réalisée par téléphone auprès de 551 sites médicaux, par une société de conseil en économie médicale, Cemka-Eval, depuis neuf ans.
Elles montrent surtout des inégalités flagrantes par régions. Dans six d'entre elles (Corse, Bretagne, Pays de Loire, Auvergne, Basse-Normandie, Limousin), le délai moyen est supérieur à cinquante jours. Une situation qui n'a rien d'étonnant: ces six régions figurent parmi les sept qui ont le moins d'IRM par rapport au nombre d'habitants. À l'autre extrême, si l'on considère les trois régions où les délais d'attente sont les plus courts (Midi-Pyrénées, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais), les Franciliens et les Chtis sont beaucoup mieux dotés en IRM.
Le Pr Frank Boudghene (hôpital Tenon, Paris), responsable de la Fédération d'imagerie du cancer à la Société française de radiologie (SFR), est inquiet: «Pour rejoindre la moyenne européenne il faudrait qu'il y ait 1260 IRM en France. Il n'y en a que 618! C'est pourtant une arme efficace contre le cancer, où il ne faut pas retarder la prise en charge thérapeutique.» Mais il n'y a pas que le cancer. L'IRM «explose» aussi dans d'autres secteurs. En cardiologie, par exemple: + 23 % de procédures d'IRM entre 2009 et 2011 si l'on ne retient que la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Espagne et l'Italie. Mais la moitié des IRM sont réalisées en neurologie: «Et encore, déplore le Pr Boudghene, on ne peut pas faire d'IRM cérébrale à tous les patients qui en auraient besoin.»
Manque de places
Un manque de places que le Dr Martine Valière, radiologue à Paris et docteur en économie, attribue à une pénurie largement entretenue par le système lui-même: «On continue en France à restreindre l'offre par un système archaïque d'autorisation administrative. Une régulation plus quantitative que qualitative. C'est d'autant plus ridicule que le marché se régule lui-même pour d'autres appareils comme, par exemple, les échographes ou les tables de radiologie conventionnelle.»
Du coup, compte tenu de cette pénurie, les autorisations sont accordées pour des équipements à haut champ magnétique, multifonctions et coûteux, plutôt que pour des appareils corps entier à faible champ magnétique, voire dédiés à une partie du corps. Pour le Dr Valière, «c'est un peu comme si on décidait de limiter le nombre de voitures autorisées uniquement aux grosses cylindrées, plus polluantes, plus polyvalentes et plus rapides, mais pas forcément les moins chères».
Bilan, la France est toujours à la traîne en matière d'équipement IRM. Alors que la moyenne des pays d'Europe de l'Ouest est de vingt machines par million d'habitants, le taux n'est que de dix par million en France. Notre pays est, de fait, plus proche de la République tchèque que du Danemark. Pour bien faire, selon les estimations du plan cancer 2 (2009-2013), il faudrait que toutes les régions se situent au-dessus du seuil de dix appareils d'IRM par million d'habitants. Pire encore, il y a dix régions en France dans lesquelles la mortalité par cancer est particulièrement élevée et pour lesquelles un effort particulier devrait être fait afin de franchir le seuil de douze appareils par million d'habitants. Or, seulement deux y sont parvenues: le Nord-Pas-de-Calais et l'Ile-de-France.
Le Figaro
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Re: Actualités 2012
Quand le cinéma fait la promotion du tabac
Par Delphine Chayet - le 30/05/2012
La cigarette apparaît dans 80% des films. Cela contribue à normaliser le fait de fumer, notamment auprès des jeunes.
Malgré l'interdiction de vente du tabac aux moins de 18 ans, la hausse du prix des cigarettes, les campagnes de prévention et l'interdiction dans les collèges et lycées, la part de jeunes Français qui fument ne diminue plus. Pourquoi? À l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, la Ligue contre le cancer donne un élément d'explication en publiant une étude sur la présence du tabac au cinéma, que Le Figaro dévoile. L'association a regardé les 180 films français ayant comptabilisé le plus grand nombre d'entrées entre 2005 et 2010. Elle dénonce «la trop forte présence du tabac sur les écrans» et demande une prise de conscience du monde du 7e art.
Sur la période étudiée par l'Institut Ipsos, 80% des films contiennent au moins une scène de tabagisme et 30% plus de dix. En moyenne, le tabac s'impose pendant 2,4 minutes par long-métrage, ce qui équivaut à la durée de cinq publicités. Jugé atypique, Gainsbourg, vie héroïque , qui cumule 43 minutes de tabagisme, a été exclu du calcul. C'est de loin le film où l'on fume le plus depuis 2005. Viennent ensuite Un prophète , Coco avant Chanel et Les Petits Mouchoirs . Les marques sont moins visibles que par le passé, mais elles figurent dans certains films, comme Incontrôlable de Raffy Shart où Philip Morris apparaît à neuf reprises. Marlboro reste la plus représentée.
«Des fumeurs de plus en plus respectables»
Ce sont les personnages principaux eux-mêmes qui fument dans près la moitié des scènes. Outre les acteurs des longs-métrages déjà cités, Pierre, interprété par Daniel Auteuil dans Je l'aimais, ou encore José Garcia dans Le Mac se distinguent. Au cinéma comme dans la vie, les femmes fument un peu moins que les hommes, sauf en 2010. Enfin, on voit qu'à l'écran l'interdiction de fumer dans les lieux publics n'est pas appliquée.
«Le profil du fumeur tend à devenir de plus en plus respectable», remarque par ailleurs la Ligue. L'étude pointe une tendance du 7e art à «banaliser l'acte de fumer», en mettant la cigarette en scène dans des situations normales, alors qu'elle a longtemps été associée à des moments d'angoisse ou au contraire de bien-être. «Cette normalisation est inquiétante», déplore l'association.
On sait que le jeune public est particulièrement influençable. Les adolescents qui regardent des films dans lesquels les acteurs fument sont plus nombreux à expérimenter ce produit. Ce lien a été montré par une étude européenne publiée en 2011, portant sur 16.000 adolescents. Les chercheurs ont trouvé dans le groupe des jeunes les plus exposés au tabagisme à l'écran deux fois plus de fumeurs que dans celui des moins exposés.
Sans avoir de preuve formelle, les associations de lutte contre le tabagisme sont persuadées que les fabricants de tabac se cachent derrière ces images de volutes de fumées à l'écran. «Aux États-Unis, l'utilisation du cinéma est une pratique ancienne et très fréquente des cigarettiers», souligne Karine Gallopel-Morvan, chercheur à Rennes.
La lecture des documents internes rendus publics sous contrainte judiciaire en 1998 aux États-Unis révèle que les industriels voient dans le cinéma un support stratégique. «Nous pensons que la plupart des images fortes autour des cigarettes et de la tabagie sont créées par le cinéma et la télévision», peut-on lire dans une archive de Philip Morris datée de 1989.
Ou encore: «Les films et les personnalités ont plus d'influence sur les consommateurs qu'une affiche statique d'un paquet de cigarettes.» Dans ces documents, les chercheurs ont retrouvé le contrat de Sylvester Stallone, qui a touché 500.000 dollars dans les années 1980 pour se montrer, dans ses films, avec des cigarettes de la marque Brown-Williamson.
Un artifice de mise en scène
En France, le placement de tabac est interdit par la loi Évin. La seule action en justice engagée à ce jour concerne le film Cliente, réalisé par Josiane Balasko, où la marque Malboro Light apparaît dans neuf séquences, mais aussi dans le générique.
De leur côté, les producteurs de films, comme les agences spécialisées dans le placement de produits, démentent formellement tout lien avec l'industrie. Ils mettent en avant la liberté artistique pour expliquer la présence de tabac dans un film. «Quand Guillaume Canet filme une bande de trentenaires, il en fait des fumeurs, car cette génération fume beaucoup!», commente sa maison de production.
Parfois, la cigarette donne plus de force à un personnage ou à une séquence; parfois, c'est un artifice de mise en scène qui permet de «remplir un vide». La Ligue contre le cancer espère que le Centre national de cinéma (CNC) va se saisir de cette question. Selon le Pr Albert Hirsch, «tout en respectant la liberté de création, on pourrait envisager des messages d'avertissement, voire une interdiction aux moins de 18 ans des films où le tabac est omniprésent».
Le figaro
Par Delphine Chayet - le 30/05/2012
La cigarette apparaît dans 80% des films. Cela contribue à normaliser le fait de fumer, notamment auprès des jeunes.
Malgré l'interdiction de vente du tabac aux moins de 18 ans, la hausse du prix des cigarettes, les campagnes de prévention et l'interdiction dans les collèges et lycées, la part de jeunes Français qui fument ne diminue plus. Pourquoi? À l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, la Ligue contre le cancer donne un élément d'explication en publiant une étude sur la présence du tabac au cinéma, que Le Figaro dévoile. L'association a regardé les 180 films français ayant comptabilisé le plus grand nombre d'entrées entre 2005 et 2010. Elle dénonce «la trop forte présence du tabac sur les écrans» et demande une prise de conscience du monde du 7e art.
Sur la période étudiée par l'Institut Ipsos, 80% des films contiennent au moins une scène de tabagisme et 30% plus de dix. En moyenne, le tabac s'impose pendant 2,4 minutes par long-métrage, ce qui équivaut à la durée de cinq publicités. Jugé atypique, Gainsbourg, vie héroïque , qui cumule 43 minutes de tabagisme, a été exclu du calcul. C'est de loin le film où l'on fume le plus depuis 2005. Viennent ensuite Un prophète , Coco avant Chanel et Les Petits Mouchoirs . Les marques sont moins visibles que par le passé, mais elles figurent dans certains films, comme Incontrôlable de Raffy Shart où Philip Morris apparaît à neuf reprises. Marlboro reste la plus représentée.
«Des fumeurs de plus en plus respectables»
Ce sont les personnages principaux eux-mêmes qui fument dans près la moitié des scènes. Outre les acteurs des longs-métrages déjà cités, Pierre, interprété par Daniel Auteuil dans Je l'aimais, ou encore José Garcia dans Le Mac se distinguent. Au cinéma comme dans la vie, les femmes fument un peu moins que les hommes, sauf en 2010. Enfin, on voit qu'à l'écran l'interdiction de fumer dans les lieux publics n'est pas appliquée.
«Le profil du fumeur tend à devenir de plus en plus respectable», remarque par ailleurs la Ligue. L'étude pointe une tendance du 7e art à «banaliser l'acte de fumer», en mettant la cigarette en scène dans des situations normales, alors qu'elle a longtemps été associée à des moments d'angoisse ou au contraire de bien-être. «Cette normalisation est inquiétante», déplore l'association.
On sait que le jeune public est particulièrement influençable. Les adolescents qui regardent des films dans lesquels les acteurs fument sont plus nombreux à expérimenter ce produit. Ce lien a été montré par une étude européenne publiée en 2011, portant sur 16.000 adolescents. Les chercheurs ont trouvé dans le groupe des jeunes les plus exposés au tabagisme à l'écran deux fois plus de fumeurs que dans celui des moins exposés.
Sans avoir de preuve formelle, les associations de lutte contre le tabagisme sont persuadées que les fabricants de tabac se cachent derrière ces images de volutes de fumées à l'écran. «Aux États-Unis, l'utilisation du cinéma est une pratique ancienne et très fréquente des cigarettiers», souligne Karine Gallopel-Morvan, chercheur à Rennes.
La lecture des documents internes rendus publics sous contrainte judiciaire en 1998 aux États-Unis révèle que les industriels voient dans le cinéma un support stratégique. «Nous pensons que la plupart des images fortes autour des cigarettes et de la tabagie sont créées par le cinéma et la télévision», peut-on lire dans une archive de Philip Morris datée de 1989.
Ou encore: «Les films et les personnalités ont plus d'influence sur les consommateurs qu'une affiche statique d'un paquet de cigarettes.» Dans ces documents, les chercheurs ont retrouvé le contrat de Sylvester Stallone, qui a touché 500.000 dollars dans les années 1980 pour se montrer, dans ses films, avec des cigarettes de la marque Brown-Williamson.
Un artifice de mise en scène
En France, le placement de tabac est interdit par la loi Évin. La seule action en justice engagée à ce jour concerne le film Cliente, réalisé par Josiane Balasko, où la marque Malboro Light apparaît dans neuf séquences, mais aussi dans le générique.
De leur côté, les producteurs de films, comme les agences spécialisées dans le placement de produits, démentent formellement tout lien avec l'industrie. Ils mettent en avant la liberté artistique pour expliquer la présence de tabac dans un film. «Quand Guillaume Canet filme une bande de trentenaires, il en fait des fumeurs, car cette génération fume beaucoup!», commente sa maison de production.
Parfois, la cigarette donne plus de force à un personnage ou à une séquence; parfois, c'est un artifice de mise en scène qui permet de «remplir un vide». La Ligue contre le cancer espère que le Centre national de cinéma (CNC) va se saisir de cette question. Selon le Pr Albert Hirsch, «tout en respectant la liberté de création, on pourrait envisager des messages d'avertissement, voire une interdiction aux moins de 18 ans des films où le tabac est omniprésent».
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Re: Actualités 2012
Obésité : New York s'attaque à la consommation des sodas
Par Caroline Piquet - le 31/05/2012
La ville de New York prévoit d'interdire la vente de boissons sucrées de plus de 470 ml pour lutter contre l'obésité.
Après l'interdiction de la cigarette dans les restaurants et les parcs publics, le maire de New York s'attaque maintenant aux sodas et aux boissons sucrées pour limiter le problème de surpoids qui touche plus de la moitié des New-Yorkais. Pour la première fois aux États-Unis, la distribution de boissons sucrées contenues dans des gobelets de plus de 470 ml (16 onces) pourrait être interdite à partir de mars 2013. Cette mesure concernerait avant tout les fast-foods, les supérettes et les vendeurs ambulants dans la rue. En revanche, elle ne s'appliquerait pas aux boissons gazeuses «light» pauvres en calories, aux jus de fruit, à l'alcool et aux boissons lactées comme les milk-shakes.
«L'obésité est un vrai problème national et partout aux États-Unis, les autorités de santé le savent mais se contentent uniquement de dire “Oh, c'est vraiment terrible”», a déclaré Michael Bloomberg, le maire de la ville, lors d'une conférence de presse. «Mais New York a décidé de prendre le problème à bras-le-corps et c'est exactement ce que les citoyens attendaient de nous», a-t-il ajouté. Pour le Dr Thomas Farley, commissaire à la santé de la ville, il est urgent d'agir car les boissons sucrées seraient responsables de plus de la moitié des cas d'obésité de la ville. Rien d'étonnant quand on sait qu'un tiers des New-Yorkais boit un à plusieurs sodas par jour, d'après les données de la mairie.
Les tailles des boissons servies dans les fast-foods américains n'ont rien à voir avec ce que l'on connaît en Europe. Chez McDonald's, le petit gobelet (small) fait 470 ml, l'intermédiaire (médium) 620 ml alors que le plus grand fait 950 ml. En France, le menu Maxi Best of est accompagné d'une boisson de 500 ml.
New York, le modèle à suivre
Dans un pays où certains gobelets font largement plus d'un litre, cette mesure risque de contrarier les plus accros comme ceux qui y voient une atteinte à leur liberté individuelle. C'est le cas de Zara Atal, une étudiante de 20 ans, interrogée par le New York Times: «Si les gens ont envie de boire un litre de soda, c'est leur choix.» En effet, si les contenants seront limités à 470 ml, rien n'empêchera le consommateur d'aller se resservir aux fontaines en libre accès présentes dans certains fast-foods. Pour Sara Gochenauer, une New-Yorkaise de 21 ans, cette initiative «est une bonne idée car les sodas pourrissent les dents».
Interdiction des acides gras insaturés, campagne d'affichage pour lutter contre le tabagisme, obligation d'afficher le nombre de calories sur les menus dans les chaînes de restaurant… Depuis 2002, Michael Bloomberg a multiplié les réformes. Avant-gardiste, sa politique de santé a fait ses preuves au point qu'elle commence à être prise en modèle par d'autres régions des États-Unis. Ces dernières années, certaines villes américaines ont interdit la vente de sodas dans les écoles et dans certains établissements publics.
Le figaro
Par Caroline Piquet - le 31/05/2012
La ville de New York prévoit d'interdire la vente de boissons sucrées de plus de 470 ml pour lutter contre l'obésité.
Après l'interdiction de la cigarette dans les restaurants et les parcs publics, le maire de New York s'attaque maintenant aux sodas et aux boissons sucrées pour limiter le problème de surpoids qui touche plus de la moitié des New-Yorkais. Pour la première fois aux États-Unis, la distribution de boissons sucrées contenues dans des gobelets de plus de 470 ml (16 onces) pourrait être interdite à partir de mars 2013. Cette mesure concernerait avant tout les fast-foods, les supérettes et les vendeurs ambulants dans la rue. En revanche, elle ne s'appliquerait pas aux boissons gazeuses «light» pauvres en calories, aux jus de fruit, à l'alcool et aux boissons lactées comme les milk-shakes.
«L'obésité est un vrai problème national et partout aux États-Unis, les autorités de santé le savent mais se contentent uniquement de dire “Oh, c'est vraiment terrible”», a déclaré Michael Bloomberg, le maire de la ville, lors d'une conférence de presse. «Mais New York a décidé de prendre le problème à bras-le-corps et c'est exactement ce que les citoyens attendaient de nous», a-t-il ajouté. Pour le Dr Thomas Farley, commissaire à la santé de la ville, il est urgent d'agir car les boissons sucrées seraient responsables de plus de la moitié des cas d'obésité de la ville. Rien d'étonnant quand on sait qu'un tiers des New-Yorkais boit un à plusieurs sodas par jour, d'après les données de la mairie.
Les tailles des boissons servies dans les fast-foods américains n'ont rien à voir avec ce que l'on connaît en Europe. Chez McDonald's, le petit gobelet (small) fait 470 ml, l'intermédiaire (médium) 620 ml alors que le plus grand fait 950 ml. En France, le menu Maxi Best of est accompagné d'une boisson de 500 ml.
New York, le modèle à suivre
Dans un pays où certains gobelets font largement plus d'un litre, cette mesure risque de contrarier les plus accros comme ceux qui y voient une atteinte à leur liberté individuelle. C'est le cas de Zara Atal, une étudiante de 20 ans, interrogée par le New York Times: «Si les gens ont envie de boire un litre de soda, c'est leur choix.» En effet, si les contenants seront limités à 470 ml, rien n'empêchera le consommateur d'aller se resservir aux fontaines en libre accès présentes dans certains fast-foods. Pour Sara Gochenauer, une New-Yorkaise de 21 ans, cette initiative «est une bonne idée car les sodas pourrissent les dents».
Interdiction des acides gras insaturés, campagne d'affichage pour lutter contre le tabagisme, obligation d'afficher le nombre de calories sur les menus dans les chaînes de restaurant… Depuis 2002, Michael Bloomberg a multiplié les réformes. Avant-gardiste, sa politique de santé a fait ses preuves au point qu'elle commence à être prise en modèle par d'autres régions des États-Unis. Ces dernières années, certaines villes américaines ont interdit la vente de sodas dans les écoles et dans certains établissements publics.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Des drogues peuvent-elles mener au cannibalisme ?
Par Caroline Piquet - le 30/05/2012
INTERVIEW - Après le fait divers de Miami où un drogué à été découvert en train de dévorer le visage d'un SDF, le Pr Michel Lejoyeux, spécialiste de psychiatrie et d'addictologie à l'université Paris 7, explique comment les drogues peuvent conduire à des «comportements désorganisés» tels que le cannibalisme.
Rudy Eugene a été abattu par la police de Miami samedi dernier alors qu'il était en train de déchiqueter le visage d'un sans abri. D'après les forces de police, ce cannibale était sous l'emprise d'une drogue synthétique, proche du LSD et de l'ecstasy, de puissants hallucinogènes.
LE FIGARO.- La police de Miami a évoqué la piste d'un «bad trip» sous acide en attendant le rapport de l'autopsie. Est-ce qu'une drogue peut véritablement conduire à un acte de cannibalisme?
Pr Michel Lejoyeux. - Il n'y a pas de drogue du cannibalisme et il n'y a pas de lien spécifique entre drogue et cannibalisme. En réalité, les toxiques ont un fort potentiel de psychose sur ceux qui les consomment. Le premier effet que ces substances peuvent avoir, c'est de déclencher un «délire de persécution». On peut alors croiser un passant dans la rue et être persuadé qu'il nous veut du mal. Par conséquent, on va développer un comportement très agressif, comme ça a pu être le cas pour Rudy Eugene et ce sans abri.
Le second effet, ce sont les hallucinations, c'est-à-dire des fausses perceptions, une fausse vision induite par la drogue. Est-ce que Rudy Eugene a réellement vu un homme quand il s'en est pris à sa victime? Le troisième effet, la désinhibition. On a un comportement impulsif et non réfléchi. Le temps écoulé entre la réflexion et la mise en action est considérablement réduit. Enfin, ces produits mettent dans des états d'excitation et d'hyperactivité.
L'aggresseur grognait comme une bête sauvage et a continué de manger le visage de l'homme malgré l'intervention de la police. Pensez-vous qu'il s'agit uniquement d'un comportement dû à la consommation de drogue ?
On est moins dans du cannibalisme que dans du comportement désorganisé. Ces substances hallucinogènes ont aliéné Rudy Eugene, qui est devenu totalement étranger à lui-même. Elles ont aboli son discernement et l'ont complètement coupé de la réalité. En somme, l'agresseur s'est retrouvé dans un état de furie, de fureur toxique. Il ne s'agit donc pas de cannibalisme à proprement parler car il aurait tout aussi bien pu se jeter sur l'autre, l'étrangler, etc.
Son ex-femme l'a qualifié de «violent» dans un témoignage publié dans le Miami Herald. Faut-il d'autres facteurs combinés à la drogue pour qu'un tel comportement se manifeste?
On ne peut pas savoir. Mais une chose est sûre. Plus on est sujet à des troubles du comportement, plus la drogue va les révéler. Il faut aussi avoir une personnalité particulière pour consommer ce genre de produits car le but recherché est de se retrouver déconnecté du réel. Tout le monde n'aurait pas plaisir à être dans cet état là.
La drogue ingurgitée par Rudy Eugene serait considérée comme un nouveau type de LSD. Un porte-parole des forces de l'ordre de Floride a parlé d'une drogue baptisée «sels de bain» qui serait la synthèse de plusieurs narcotiques proche du LSD et de l'ecstasy. Connaît-on cette nouvelle substance?
Personnellement, je ne la connais pas mais ces drogues de synthèse sont de plus en plus fréquentes. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. Elles sont d'abord produites localement et ne font pas l'objet de trafics internationaux donc elles sont plus difficiles à intercepter. Ensuite, elles sont plus faciles et moins chères à produire car, contrairement au cannabis, elles ne nécessitent pas de culture. Il suffit d'avoir des connaissances en chimie et un atelier clandestin.
Le figaro
Par Caroline Piquet - le 30/05/2012
INTERVIEW - Après le fait divers de Miami où un drogué à été découvert en train de dévorer le visage d'un SDF, le Pr Michel Lejoyeux, spécialiste de psychiatrie et d'addictologie à l'université Paris 7, explique comment les drogues peuvent conduire à des «comportements désorganisés» tels que le cannibalisme.
Rudy Eugene a été abattu par la police de Miami samedi dernier alors qu'il était en train de déchiqueter le visage d'un sans abri. D'après les forces de police, ce cannibale était sous l'emprise d'une drogue synthétique, proche du LSD et de l'ecstasy, de puissants hallucinogènes.
LE FIGARO.- La police de Miami a évoqué la piste d'un «bad trip» sous acide en attendant le rapport de l'autopsie. Est-ce qu'une drogue peut véritablement conduire à un acte de cannibalisme?
Pr Michel Lejoyeux. - Il n'y a pas de drogue du cannibalisme et il n'y a pas de lien spécifique entre drogue et cannibalisme. En réalité, les toxiques ont un fort potentiel de psychose sur ceux qui les consomment. Le premier effet que ces substances peuvent avoir, c'est de déclencher un «délire de persécution». On peut alors croiser un passant dans la rue et être persuadé qu'il nous veut du mal. Par conséquent, on va développer un comportement très agressif, comme ça a pu être le cas pour Rudy Eugene et ce sans abri.
Le second effet, ce sont les hallucinations, c'est-à-dire des fausses perceptions, une fausse vision induite par la drogue. Est-ce que Rudy Eugene a réellement vu un homme quand il s'en est pris à sa victime? Le troisième effet, la désinhibition. On a un comportement impulsif et non réfléchi. Le temps écoulé entre la réflexion et la mise en action est considérablement réduit. Enfin, ces produits mettent dans des états d'excitation et d'hyperactivité.
L'aggresseur grognait comme une bête sauvage et a continué de manger le visage de l'homme malgré l'intervention de la police. Pensez-vous qu'il s'agit uniquement d'un comportement dû à la consommation de drogue ?
On est moins dans du cannibalisme que dans du comportement désorganisé. Ces substances hallucinogènes ont aliéné Rudy Eugene, qui est devenu totalement étranger à lui-même. Elles ont aboli son discernement et l'ont complètement coupé de la réalité. En somme, l'agresseur s'est retrouvé dans un état de furie, de fureur toxique. Il ne s'agit donc pas de cannibalisme à proprement parler car il aurait tout aussi bien pu se jeter sur l'autre, l'étrangler, etc.
Son ex-femme l'a qualifié de «violent» dans un témoignage publié dans le Miami Herald. Faut-il d'autres facteurs combinés à la drogue pour qu'un tel comportement se manifeste?
On ne peut pas savoir. Mais une chose est sûre. Plus on est sujet à des troubles du comportement, plus la drogue va les révéler. Il faut aussi avoir une personnalité particulière pour consommer ce genre de produits car le but recherché est de se retrouver déconnecté du réel. Tout le monde n'aurait pas plaisir à être dans cet état là.
La drogue ingurgitée par Rudy Eugene serait considérée comme un nouveau type de LSD. Un porte-parole des forces de l'ordre de Floride a parlé d'une drogue baptisée «sels de bain» qui serait la synthèse de plusieurs narcotiques proche du LSD et de l'ecstasy. Connaît-on cette nouvelle substance?
Personnellement, je ne la connais pas mais ces drogues de synthèse sont de plus en plus fréquentes. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. Elles sont d'abord produites localement et ne font pas l'objet de trafics internationaux donc elles sont plus difficiles à intercepter. Ensuite, elles sont plus faciles et moins chères à produire car, contrairement au cannabis, elles ne nécessitent pas de culture. Il suffit d'avoir des connaissances en chimie et un atelier clandestin.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Espacer les repas pour éviter la prise de poids
Par Caroline Piquet - le 29/05/2012
Limiter le nombre de collations et de repas dans la journée serait aussi efficace que de faire la course aux calories, suggère une étude américaine.
Faire du sport, éliminer les graisses, manger équilibré… et regarder sa montre pour perdre du poids, c'est ce que conseille une étude américaine publiée dans la revue scientifique Cell Metabolism le 17 mai. «L'heure où l'on mange pourrait être aussi importante que ce qu'on mange», résume le Dr Satchin Panda, un des auteurs de ces travaux. En effet, la prise de poids ne serait pas uniquement due aux quantités de calories ingurgitées. Le fait de manger de manière continue, de jour comme de nuit, pourrait perturber notre fonctionnement métabolique et favoriser l'obésité.
Au départ, les chercheurs en biologie du Salk Institute en Californie se sont demandé si l'obésité et les maladies métaboliques résultaient d'une alimentation riche en matières grasses ou venaient aussi d'une perturbation des cycles métaboliques. Pour répondre à cette question, deux groupes de souris du même âge et du même sexe ont été soumis pendant 100 jours à un régime hypercalorique comprenant 60 % de lipides (l'équivalent de chips et de glace à chaque repas pour un régime humain). Le premier groupe était autorisé à manger quand il le souhaitait tandis que le second n'avait accès à la nourriture que pendant huit heures la nuit, car les souris ont une plus grande activité nocturne.
Résultats: les rongeurs limités dans le temps étaient 28 % plus minces que les autres, montraient un niveau de cholestérol stable et n'avaient aucun signe d'inflammation du foie. En revanche, les autres souris sont devenus obèses, ont développé un fort taux de cholestérol et ont vu la taille de leur foie augmenter de manière inquiétante.
Jeûner pour éliminer les graisses
«C'était un résultat surprenant, explique le Dr Megumi Hatori, chercheur au Salk Institute et principal auteur de l'étude. Durant ces cinquante dernières années, on nous a conseillé de réduire notre apport en calories, de limiter les produits gras et de privilégier les petits repas pris tout au long de la journée. Or nous avons découvert que de manger à heure régulière et de faire des jeûnes de plusieurs heures par jour pourraient être bénéfiques pour notre santé», ajoute le chercheur dans un communiqué.
En effet, «le corps emmagasine les graisses au moment de manger et commence uniquement à les brûler après quelques heures de jeûne», expliquent les chercheurs. Par conséquent, «lorsque vous mangez souvent, le corps continue à stocker des graisses, ce qui fait gonfler le foie et fait augmenter le taux de sucre dans le sang», poursuivent les scientifiques. En restant plusieurs heures sans manger, le corps éliminerait plus facilement les graisses. «Mais il ne faut pas croire qu'en jeûnant, on peut se permettre de manger constamment gras, l'organisme a ses limites», prévient le Dr Hatori.
Si ces premiers résultats soutiennent les recommandations des nutritionnistes qui conseillent de ne pas grignoter entre les repas, d'autres recherches devront être réalisées sur l'homme pour confirmer le lien qui pourrait exister entre surpoids et métabolisme. En attendant, l'obésité continue de progresser en France. Aujourd'hui, les personnes obèses représentent 14,5 % de la population adulte contre 8,5 % en 1997, d'après les résultats de l'enquête nationale sur la prévalence de l'obésité et du surpoids en France, Obépi 2009, réalisée tous les trois ans.
Le Figaro
Par Caroline Piquet - le 29/05/2012
Limiter le nombre de collations et de repas dans la journée serait aussi efficace que de faire la course aux calories, suggère une étude américaine.
Faire du sport, éliminer les graisses, manger équilibré… et regarder sa montre pour perdre du poids, c'est ce que conseille une étude américaine publiée dans la revue scientifique Cell Metabolism le 17 mai. «L'heure où l'on mange pourrait être aussi importante que ce qu'on mange», résume le Dr Satchin Panda, un des auteurs de ces travaux. En effet, la prise de poids ne serait pas uniquement due aux quantités de calories ingurgitées. Le fait de manger de manière continue, de jour comme de nuit, pourrait perturber notre fonctionnement métabolique et favoriser l'obésité.
Au départ, les chercheurs en biologie du Salk Institute en Californie se sont demandé si l'obésité et les maladies métaboliques résultaient d'une alimentation riche en matières grasses ou venaient aussi d'une perturbation des cycles métaboliques. Pour répondre à cette question, deux groupes de souris du même âge et du même sexe ont été soumis pendant 100 jours à un régime hypercalorique comprenant 60 % de lipides (l'équivalent de chips et de glace à chaque repas pour un régime humain). Le premier groupe était autorisé à manger quand il le souhaitait tandis que le second n'avait accès à la nourriture que pendant huit heures la nuit, car les souris ont une plus grande activité nocturne.
Résultats: les rongeurs limités dans le temps étaient 28 % plus minces que les autres, montraient un niveau de cholestérol stable et n'avaient aucun signe d'inflammation du foie. En revanche, les autres souris sont devenus obèses, ont développé un fort taux de cholestérol et ont vu la taille de leur foie augmenter de manière inquiétante.
Jeûner pour éliminer les graisses
«C'était un résultat surprenant, explique le Dr Megumi Hatori, chercheur au Salk Institute et principal auteur de l'étude. Durant ces cinquante dernières années, on nous a conseillé de réduire notre apport en calories, de limiter les produits gras et de privilégier les petits repas pris tout au long de la journée. Or nous avons découvert que de manger à heure régulière et de faire des jeûnes de plusieurs heures par jour pourraient être bénéfiques pour notre santé», ajoute le chercheur dans un communiqué.
En effet, «le corps emmagasine les graisses au moment de manger et commence uniquement à les brûler après quelques heures de jeûne», expliquent les chercheurs. Par conséquent, «lorsque vous mangez souvent, le corps continue à stocker des graisses, ce qui fait gonfler le foie et fait augmenter le taux de sucre dans le sang», poursuivent les scientifiques. En restant plusieurs heures sans manger, le corps éliminerait plus facilement les graisses. «Mais il ne faut pas croire qu'en jeûnant, on peut se permettre de manger constamment gras, l'organisme a ses limites», prévient le Dr Hatori.
Si ces premiers résultats soutiennent les recommandations des nutritionnistes qui conseillent de ne pas grignoter entre les repas, d'autres recherches devront être réalisées sur l'homme pour confirmer le lien qui pourrait exister entre surpoids et métabolisme. En attendant, l'obésité continue de progresser en France. Aujourd'hui, les personnes obèses représentent 14,5 % de la population adulte contre 8,5 % en 1997, d'après les résultats de l'enquête nationale sur la prévalence de l'obésité et du surpoids en France, Obépi 2009, réalisée tous les trois ans.
Le Figaro
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Re: Actualités 2012
Ces jeunes qui prennent du Viagra pour se rassurer
Par damien Mascret - le 29/05/2012
Les jeunes Américains seraient environ 8% à prendre des médicaments facilitateurs de l'érection selon une étude américaine. Les experts s'inquiètent du risque de dépendance psychologique.
C'est presque un sujet tabou: des hommes d'une vingtaine d'années qui prennent des facilitateurs d'érection type Viagra, Levitra, Cialis. Pourtant, selon une étude menée auprès d'un échantillon représentatif de 1207 jeunes Américains sexuellement actifs, ils sont 2% à en prendre sur prescription médicale et… 6% à le faire de leur propre chef. Les sexologues parlent d'utilisation «récréative», un terme faussement rassurant, comme on va le voir. Deux psychologues de l'université du Texas, les Prs Christopher Harte et Cindy Meston, se sont en effet penchés sur les motivations de ces utilisateurs, âgés en moyenne de 22 ans. Leur publication est parue en ligne dans la revue Journal of Sexual Medicine .
Première surprise, les utilisateurs «récréatifs», même quand ils ne prennent pas de médicament, ont un profil érectile similaire aux autres. Donc une qualité de l'érection «normale». Ils n'ont pas non plus de différence concernant les paramètres d'orgasme, de désir sexuel ou de satisfaction liée à la pénétration. Autrement dit, s'ils décident d'avaler un petit comprimé, ça n'a rien à voir avec des raisons tangibles. Mais alors pourquoi?
Des attentes irréalistes
Avant tout, un problème de confiance. En dépit d'une érection identique à celle des hommes du même âge, les jeunes utilisateurs présentent effectivement une confiance en leur érection «étrangement basse» selon les psychologues. Aussi basse, en fait, que celle des 2% pour qui un médecin a jugé nécessaire de donner un facilitateur de l'érection.
Selon Harte et Meston, le risque est que ces jeunes utilisateurs développent des attentes irréalistes par rapport à leur érection: «les conduisant à expérimenter comme érection “idéal” une érection qui est sensiblement plus ferme et plus prolongée grâce au médicament». La conséquence: «Cela peut générer des idées et des attentes déraisonnables vis-à-vis des performances érectiles, ce qui, en retour, peut conduire à déformer la perception des érections sans médicaments comme sous-optimales, eu égard au nouveau standard qu'ils ont intégré.» Des érections «chimiquement assistées» qui deviennent la norme, il y a là de quoi s'inquiéter.
Une vision génératrice de troubles de l'érection
Un risque anxiogène qui guette d'ailleurs les consommateurs de pornographie à qui l'on impose déjà, non seulement des formats virils impressionnants, mais aussi des érections fermes et prolongées qui doivent plus au montage qu'à la réalité des fluctuations normales de l'érection. Pourquoi continuer à faire croire aux jeunes hommes que la nature de l'érection est d'être facile, spontanée, durable, comme à l'adolescence ou dans le X, au lieu de leur expliquer qu'elle peut être capricieuse, parfois absente en dépit d'un désir réel et d'une excitation adaptée? Qu'elle peut aussi revenir après une éclipse et, surtout, qu'elle n'est pas indispensable à un échange intime agréable, excitant et satisfaisant dès lors que l'on ne reste pas focalisé sur la seule pénétration?
L'étude de Harte et Meston met en évidence la prédominance du modèle lié à la «performance» de l'acte sexuel dans l'esprit de certains jeunes hommes. Le résultat pourrait être de les enfermer dans un schéma d'exigences intenables et finalement lui-même générateur de troubles de l'érection. Un risque d'autant plus grand, selon les auteurs de l'étude, que les utilisateurs récréatifs de facilitateurs d'érection sont peut-être déjà à la base ceux qui ont un profil inquiet prédisposés à devenir «accros» à leur pilule.
D'ailleurs, au-delà des utilisateurs récréatifs, personne ne s'est non plus demandé s'il était légitime de prescrire ces médicaments à des hommes jeunes sans pathologie érectile avérée autre qu'une anxiété importante. Depuis l'arrivée du Viagra en 1998, la question de la place de l'érection dans le rapport intime n'a jamais été évoquée que pour en glorifier la version rigide, quasi surhumaine. Il est peut-être temps d'accepter un peu plus de souplesse. Une érection plus humaine en somme.
Le figaro
Par damien Mascret - le 29/05/2012
Les jeunes Américains seraient environ 8% à prendre des médicaments facilitateurs de l'érection selon une étude américaine. Les experts s'inquiètent du risque de dépendance psychologique.
C'est presque un sujet tabou: des hommes d'une vingtaine d'années qui prennent des facilitateurs d'érection type Viagra, Levitra, Cialis. Pourtant, selon une étude menée auprès d'un échantillon représentatif de 1207 jeunes Américains sexuellement actifs, ils sont 2% à en prendre sur prescription médicale et… 6% à le faire de leur propre chef. Les sexologues parlent d'utilisation «récréative», un terme faussement rassurant, comme on va le voir. Deux psychologues de l'université du Texas, les Prs Christopher Harte et Cindy Meston, se sont en effet penchés sur les motivations de ces utilisateurs, âgés en moyenne de 22 ans. Leur publication est parue en ligne dans la revue Journal of Sexual Medicine .
Première surprise, les utilisateurs «récréatifs», même quand ils ne prennent pas de médicament, ont un profil érectile similaire aux autres. Donc une qualité de l'érection «normale». Ils n'ont pas non plus de différence concernant les paramètres d'orgasme, de désir sexuel ou de satisfaction liée à la pénétration. Autrement dit, s'ils décident d'avaler un petit comprimé, ça n'a rien à voir avec des raisons tangibles. Mais alors pourquoi?
Des attentes irréalistes
Avant tout, un problème de confiance. En dépit d'une érection identique à celle des hommes du même âge, les jeunes utilisateurs présentent effectivement une confiance en leur érection «étrangement basse» selon les psychologues. Aussi basse, en fait, que celle des 2% pour qui un médecin a jugé nécessaire de donner un facilitateur de l'érection.
Selon Harte et Meston, le risque est que ces jeunes utilisateurs développent des attentes irréalistes par rapport à leur érection: «les conduisant à expérimenter comme érection “idéal” une érection qui est sensiblement plus ferme et plus prolongée grâce au médicament». La conséquence: «Cela peut générer des idées et des attentes déraisonnables vis-à-vis des performances érectiles, ce qui, en retour, peut conduire à déformer la perception des érections sans médicaments comme sous-optimales, eu égard au nouveau standard qu'ils ont intégré.» Des érections «chimiquement assistées» qui deviennent la norme, il y a là de quoi s'inquiéter.
Une vision génératrice de troubles de l'érection
Un risque anxiogène qui guette d'ailleurs les consommateurs de pornographie à qui l'on impose déjà, non seulement des formats virils impressionnants, mais aussi des érections fermes et prolongées qui doivent plus au montage qu'à la réalité des fluctuations normales de l'érection. Pourquoi continuer à faire croire aux jeunes hommes que la nature de l'érection est d'être facile, spontanée, durable, comme à l'adolescence ou dans le X, au lieu de leur expliquer qu'elle peut être capricieuse, parfois absente en dépit d'un désir réel et d'une excitation adaptée? Qu'elle peut aussi revenir après une éclipse et, surtout, qu'elle n'est pas indispensable à un échange intime agréable, excitant et satisfaisant dès lors que l'on ne reste pas focalisé sur la seule pénétration?
L'étude de Harte et Meston met en évidence la prédominance du modèle lié à la «performance» de l'acte sexuel dans l'esprit de certains jeunes hommes. Le résultat pourrait être de les enfermer dans un schéma d'exigences intenables et finalement lui-même générateur de troubles de l'érection. Un risque d'autant plus grand, selon les auteurs de l'étude, que les utilisateurs récréatifs de facilitateurs d'érection sont peut-être déjà à la base ceux qui ont un profil inquiet prédisposés à devenir «accros» à leur pilule.
D'ailleurs, au-delà des utilisateurs récréatifs, personne ne s'est non plus demandé s'il était légitime de prescrire ces médicaments à des hommes jeunes sans pathologie érectile avérée autre qu'une anxiété importante. Depuis l'arrivée du Viagra en 1998, la question de la place de l'érection dans le rapport intime n'a jamais été évoquée que pour en glorifier la version rigide, quasi surhumaine. Il est peut-être temps d'accepter un peu plus de souplesse. Une érection plus humaine en somme.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
Voyageurs, attention au paludisme
Par Martine Perez, Service Infographie - le 28/05/2012
INFOGRAPHIE - L'an dernier, 3 560 cas de paludisme d'importation ont été recensés en France.
Avant un départ vers un pays dont les infrastructures sanitaires sont pauvres, voire inexistantes, il est indispensable de s'informer sur les risques sanitaires encourus. Aujourd'hui, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), disponible sur le site Internet de l'Institut de veille sanitaire (InVS), publie les recommandations 2012 pour les voyageurs et apporte de nombreuses réponses à des questions qui se posent avant le départ.
Aujourd'hui, le paludisme dit «d'importation» (car il apparaît sur le territoire français chez un voyageur de retour d'un pays où la maladie sévit) est un véritable problème de santé publique, avec près de 3560 cas recensés en France en 2011, dont 135 formes graves et quatre décès. Les pays de contamination sont majoritairement situés en Afrique subsaharienne (93 %). Certains cas de paludisme peuvent aussi apparaître après des séjours en Asie du Sud-Est ou en Amérique centrale et du Sud. À noter cependant une diminution par rapport à 2010, qui pourrait s'expliquer par une baisse des voyages dans des pays en crise comme la Côte d'Ivoire et le Mali. «Toute fièvre au retour des tropiques, quels que soient les symptômes associés, doit être considérée a priori comme pouvant être d'origine palustre et nécessite une consultation en urgence, affirment les auteurs. Environ 3 % des paludismes liés au Plasmodium falciparumsont encore observés au-delà des habituels deux mois suivant le retour.» Le paludisme, qui se traduit par des accès de fièvre, est dû à un parasite, le Plasmodium, transmis par la piqûre d'un moustique, l'anophèle.
En avril 2012, les experts de l'École de médecine tropicale et d'hygiène de Londres ont publié dans le British Medical Journal des résultats très intéressants concernant vingt ans de mortalité liée au paludisme d'importation en Grande-Bretagne. Ils ont montré en particulier que si les cas observés en Grande-Bretagne concernaient largement des migrants partis rendre visite à leur famille restée sur place, le taux de mortalité en revanche était bien plus élevé chez les touristes ayant présenté une crise de paludisme (3 % de décès contre 0,32 % pour les migrants).
Une résistance accrue
Il est donc impératif de se protéger. «Aucun moyen préventif n'assure à lui seul une protection totale, explique le BEH. Il convient d'insister sur la nécessité de l'observance simultanée d'une protection contre les moustiques (lire ci-dessous, NDLR) associée à une chimioprophylaxie.» Plusieurs médicaments peuvent être utilisés préventivement. Le problème, c'est que des parasites dans certaines régions sont devenus résistants à certaines molécules.
Les pays concernés sont divisés en trois, un, deux ou trois, selon les médicaments préventifs qui y sont efficaces. Ces produits ne sont délivrés que sur ordonnance. Selon une enquête publiée la semaine dernière dans The Lancet Infectious Disease, plus d'un tiers des médicaments utilisés contre le paludisme en Asie et en Afrique subsaharienne seraient des faux ou de mauvaise qualité. Il est impératif de partir avec ses propres médicaments achetés en Europe.
Le figaro
Par Martine Perez, Service Infographie - le 28/05/2012
INFOGRAPHIE - L'an dernier, 3 560 cas de paludisme d'importation ont été recensés en France.
Avant un départ vers un pays dont les infrastructures sanitaires sont pauvres, voire inexistantes, il est indispensable de s'informer sur les risques sanitaires encourus. Aujourd'hui, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), disponible sur le site Internet de l'Institut de veille sanitaire (InVS), publie les recommandations 2012 pour les voyageurs et apporte de nombreuses réponses à des questions qui se posent avant le départ.
Aujourd'hui, le paludisme dit «d'importation» (car il apparaît sur le territoire français chez un voyageur de retour d'un pays où la maladie sévit) est un véritable problème de santé publique, avec près de 3560 cas recensés en France en 2011, dont 135 formes graves et quatre décès. Les pays de contamination sont majoritairement situés en Afrique subsaharienne (93 %). Certains cas de paludisme peuvent aussi apparaître après des séjours en Asie du Sud-Est ou en Amérique centrale et du Sud. À noter cependant une diminution par rapport à 2010, qui pourrait s'expliquer par une baisse des voyages dans des pays en crise comme la Côte d'Ivoire et le Mali. «Toute fièvre au retour des tropiques, quels que soient les symptômes associés, doit être considérée a priori comme pouvant être d'origine palustre et nécessite une consultation en urgence, affirment les auteurs. Environ 3 % des paludismes liés au Plasmodium falciparumsont encore observés au-delà des habituels deux mois suivant le retour.» Le paludisme, qui se traduit par des accès de fièvre, est dû à un parasite, le Plasmodium, transmis par la piqûre d'un moustique, l'anophèle.
En avril 2012, les experts de l'École de médecine tropicale et d'hygiène de Londres ont publié dans le British Medical Journal des résultats très intéressants concernant vingt ans de mortalité liée au paludisme d'importation en Grande-Bretagne. Ils ont montré en particulier que si les cas observés en Grande-Bretagne concernaient largement des migrants partis rendre visite à leur famille restée sur place, le taux de mortalité en revanche était bien plus élevé chez les touristes ayant présenté une crise de paludisme (3 % de décès contre 0,32 % pour les migrants).
Une résistance accrue
Il est donc impératif de se protéger. «Aucun moyen préventif n'assure à lui seul une protection totale, explique le BEH. Il convient d'insister sur la nécessité de l'observance simultanée d'une protection contre les moustiques (lire ci-dessous, NDLR) associée à une chimioprophylaxie.» Plusieurs médicaments peuvent être utilisés préventivement. Le problème, c'est que des parasites dans certaines régions sont devenus résistants à certaines molécules.
Les pays concernés sont divisés en trois, un, deux ou trois, selon les médicaments préventifs qui y sont efficaces. Ces produits ne sont délivrés que sur ordonnance. Selon une enquête publiée la semaine dernière dans The Lancet Infectious Disease, plus d'un tiers des médicaments utilisés contre le paludisme en Asie et en Afrique subsaharienne seraient des faux ou de mauvaise qualité. Il est impératif de partir avec ses propres médicaments achetés en Europe.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Diabète : Une semaine de prévention pour se faire dépister
La semaine nationale de prévention du diabète a démarré ce lundi. Plusieurs activités ont été programmées à cette occasion.
C'est parti ! Le coup d'envoi de la première semaine nationale de prévention du diabète a été donné ce lundi. Du 4 au 10 juin, des animations de prévention et de sensibilisation à cette maladie vont ainsi être organisées à travers toute la France et ce, grâce à un réseau de plus de cent associations fédérées de l'Association Française des Diabétiques (AFD). Le site de l'association précise également qu'une vaste campagne de communication a été lancée sur différents supports médias et que des dépistages gratuits seront proposés dans toutes les pharmacies de l'Hexagone et dans certains laboratoires d'analyses médicales participants à cet événement. Un site (www.contrele diabete.fr) a par ailleurs été créé pour permettre aux Français de faire un test sur les risques qu'ils ont de développer un diabète.
Des facteurs de risque
Le lancement de ce site s'inscrit dans le cadre d'un constat alarmant : les deux principaux facteurs de risque de diabète sont le surpoids et l'hérédité. Et alors que ces deux éléments sont relativement faciles à détecter, l'Association Française des Diabétiques espère que ce site permettra aux Français de « mieux connaître ce facteur de risque (…) afin de mieux prendre en compte leur propre risque personnel de diabète ». Et de souligner qu' « avec un parent diabétique, le risque de développer un diabète est de 40%; avec deux , ce chiffre grimpe à 70% ». L'AFD insiste également sur le fait que cette maladie n'est pas une fatalité et que des gestes simples du quotidien peuvent aider à s'en prémunir. Parmi eux, figurent notamment un alimentation équilibrée mais aussi la pratique régulière d'une activité sportive.
Le diabète en quelques chiffres (d'après ceux communiqués par l'AFD):
_3,5 millions de Français souffrent de diabète
_700.000 personnes ignorent qu'elles sont malades
_Un Français sur dix devraient être atteint de diabète dans quinze ans
France soir
La semaine nationale de prévention du diabète a démarré ce lundi. Plusieurs activités ont été programmées à cette occasion.
C'est parti ! Le coup d'envoi de la première semaine nationale de prévention du diabète a été donné ce lundi. Du 4 au 10 juin, des animations de prévention et de sensibilisation à cette maladie vont ainsi être organisées à travers toute la France et ce, grâce à un réseau de plus de cent associations fédérées de l'Association Française des Diabétiques (AFD). Le site de l'association précise également qu'une vaste campagne de communication a été lancée sur différents supports médias et que des dépistages gratuits seront proposés dans toutes les pharmacies de l'Hexagone et dans certains laboratoires d'analyses médicales participants à cet événement. Un site (www.contrele diabete.fr) a par ailleurs été créé pour permettre aux Français de faire un test sur les risques qu'ils ont de développer un diabète.
Des facteurs de risque
Le lancement de ce site s'inscrit dans le cadre d'un constat alarmant : les deux principaux facteurs de risque de diabète sont le surpoids et l'hérédité. Et alors que ces deux éléments sont relativement faciles à détecter, l'Association Française des Diabétiques espère que ce site permettra aux Français de « mieux connaître ce facteur de risque (…) afin de mieux prendre en compte leur propre risque personnel de diabète ». Et de souligner qu' « avec un parent diabétique, le risque de développer un diabète est de 40%; avec deux , ce chiffre grimpe à 70% ». L'AFD insiste également sur le fait que cette maladie n'est pas une fatalité et que des gestes simples du quotidien peuvent aider à s'en prémunir. Parmi eux, figurent notamment un alimentation équilibrée mais aussi la pratique régulière d'une activité sportive.
Le diabète en quelques chiffres (d'après ceux communiqués par l'AFD):
_3,5 millions de Français souffrent de diabète
_700.000 personnes ignorent qu'elles sont malades
_Un Français sur dix devraient être atteint de diabète dans quinze ans
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Re: Actualités 2012
Santé : Du cannabis sans effets euphorisants ni addiction
Des scientifiques israéliens ont mis au point une culture de cannabis thérapeutique sans le moindre effet euphorisant.
Fumer de la marijuana sans avoir les effets euphorisant de cette drogue : voilà le défi que viennent de relever des scientifiques israéliens, comme le rapporte le quotidien Maariv. En Israël, près de 6 000 personnes sont autorisées à consommer du cannabis pour des raisons thérapeutiques.
Pas d'accoutumance ni de sensation de faim
« Ce cannabis a la même odeur, ainsi que la forme et le goût du cannabis original. Mais les sensations associées à sa consommation ont disparu », a précisé Tzahi Klein, le responsable de la société qui a créé cette variété, interrogé par le journal. Beaucoup de nos patients ont essayé la nouvelle plante et sont ensuite venus me voir en se plaignant d'avoir été floués. »
Ces scientifiques sont parvenus ainsi à neutraliser les effets de la substance active du cannabis, le THC (Tétrahydrocannabinol). Ils ont augmenté en revanche les taux de CBD (Cannabidiol) qui s'est avéré efficace dans le traitement du diabète et de certains troubles psychiatriques. Autre avantage, et non des moindres, ce nouveau cannabis inhibe tout effet d'accoutumance et de sensation de faim!
France soir
Des scientifiques israéliens ont mis au point une culture de cannabis thérapeutique sans le moindre effet euphorisant.
Fumer de la marijuana sans avoir les effets euphorisant de cette drogue : voilà le défi que viennent de relever des scientifiques israéliens, comme le rapporte le quotidien Maariv. En Israël, près de 6 000 personnes sont autorisées à consommer du cannabis pour des raisons thérapeutiques.
Pas d'accoutumance ni de sensation de faim
« Ce cannabis a la même odeur, ainsi que la forme et le goût du cannabis original. Mais les sensations associées à sa consommation ont disparu », a précisé Tzahi Klein, le responsable de la société qui a créé cette variété, interrogé par le journal. Beaucoup de nos patients ont essayé la nouvelle plante et sont ensuite venus me voir en se plaignant d'avoir été floués. »
Ces scientifiques sont parvenus ainsi à neutraliser les effets de la substance active du cannabis, le THC (Tétrahydrocannabinol). Ils ont augmenté en revanche les taux de CBD (Cannabidiol) qui s'est avéré efficace dans le traitement du diabète et de certains troubles psychiatriques. Autre avantage, et non des moindres, ce nouveau cannabis inhibe tout effet d'accoutumance et de sensation de faim!
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Re: Actualités 2012
Pesticides : Ils attaquent le cerveau des agriculteurs
Une étude assure que les pesticides nuisent aux performances cérébrales des agriculteurs qui y sont fréquemment exposés.
D'après une récente étude française présentée mercredi lors d'un colloque de l'agence de sécurité sanitaire Anses, les performances cérébrales des agriculteurs du Sud-Ouest ayant été exposés durant leur vie professionnelle aux pesticides, auraient diminué. Le Dr Isabelle Bladi, spécialiste de santé au travail à l'Université Bordeaux Segalen a ainsi expliqué que cette enquête révèle en effet « des altérations des performances aux tests neurocomportementaux chez les sujets professionnellement exposés aux pesticides par rapport aux sujets non exposés ».
Diminution des capacités cognitives
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont notamment intéressés à des agriculteurs de Gironde – pour l'essentiel viticulteurs, exposés aux pesticides (avant tout des fongicides) ainsi qu'à des personnes du monde agricole mais non exposées à ces produits. Ceux-ci ont ensuite été suivis et leur capacités cognitives ont été testées à trois reprises sur une douzaine d'années. « Le suivi a confirmé qu'il y avait une détérioration cognitive chez les personnes exposées aux pesticides », a commenté le Dr Baldi qui a dirigé la cohorte Phytoner portant sur plusieurs centaines de personnes. La spécialiste a par ailleurs précisé que « dans les tests de rapidité et pour certains scores, les résultats obtenus sont naturellement détériorés avec l'âge mais de façon encore plus important chez les personnes exposées » aux pesticides.
Maladie professionnelle
Et alors qu'une troisième série de tests est en cours de réalisation, celle-ci permettra de suivre l'évolution de la dégradation cognitive chez les personnes exposées et les éventuelles apparitions de maladies neuro-dégénératives, comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson. Un lien entre maladie de Parkinson et utilisation de pesticides par les agriculteurs a par ailleurs été reconnu pour la première fois en France par l'intermédiaire d'un décret publié en mai. Ce dernier a ensuite classé, sous certaines conditions, cette pathologie neuro-dégénérative comme maladie professionnelle pour les salariés agricoles et les exploitants agricoles.
France soir
Une étude assure que les pesticides nuisent aux performances cérébrales des agriculteurs qui y sont fréquemment exposés.
D'après une récente étude française présentée mercredi lors d'un colloque de l'agence de sécurité sanitaire Anses, les performances cérébrales des agriculteurs du Sud-Ouest ayant été exposés durant leur vie professionnelle aux pesticides, auraient diminué. Le Dr Isabelle Bladi, spécialiste de santé au travail à l'Université Bordeaux Segalen a ainsi expliqué que cette enquête révèle en effet « des altérations des performances aux tests neurocomportementaux chez les sujets professionnellement exposés aux pesticides par rapport aux sujets non exposés ».
Diminution des capacités cognitives
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont notamment intéressés à des agriculteurs de Gironde – pour l'essentiel viticulteurs, exposés aux pesticides (avant tout des fongicides) ainsi qu'à des personnes du monde agricole mais non exposées à ces produits. Ceux-ci ont ensuite été suivis et leur capacités cognitives ont été testées à trois reprises sur une douzaine d'années. « Le suivi a confirmé qu'il y avait une détérioration cognitive chez les personnes exposées aux pesticides », a commenté le Dr Baldi qui a dirigé la cohorte Phytoner portant sur plusieurs centaines de personnes. La spécialiste a par ailleurs précisé que « dans les tests de rapidité et pour certains scores, les résultats obtenus sont naturellement détériorés avec l'âge mais de façon encore plus important chez les personnes exposées » aux pesticides.
Maladie professionnelle
Et alors qu'une troisième série de tests est en cours de réalisation, celle-ci permettra de suivre l'évolution de la dégradation cognitive chez les personnes exposées et les éventuelles apparitions de maladies neuro-dégénératives, comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson. Un lien entre maladie de Parkinson et utilisation de pesticides par les agriculteurs a par ailleurs été reconnu pour la première fois en France par l'intermédiaire d'un décret publié en mai. Ce dernier a ensuite classé, sous certaines conditions, cette pathologie neuro-dégénérative comme maladie professionnelle pour les salariés agricoles et les exploitants agricoles.
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Re: Actualités 2012
Dépassements d'honoraires : Marisol Touraine valide les propositions
L'Ordre des médecins a présenté ce mardi ses nouvelles recommandations pour lutter contre les déserts médicaux et limiter les dépassements d'honoraires excessifs. Des mesures qui ont reçu l'approbation de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, ce jeudi.
Faciliter l'accès aux soins et limiter les dépassements excessifs d'honoraires. Telles sont les réformes prioritaires souhaitées ce mardi par le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM). Des mesures qui ont reçu ce jeudi l'aval de la ministre de la Santé, Marisol Touraine. En effet, celle-ci s'est ravie de ces propostions. Cependant, elle a aussi appelé à « sanctionner » les excès constatés. « Je me réjouis de voir que (...) ce que j'ai annoncé, à savoir que les dépassements d'honoraires devaient faire l'objet d'encadrement et de plafonnement rapidement », soit « aujourd'hui soutenu par l'Ordre des Médecins, c'est une nouveauté, donc il faut le saluer », a déclaré la ministre sur Canal +.
« Quant au contenu précis de leur proposition, il faudra l'examiner », ce qui fera l'objet d'une négociation, a ajouté la ministre. Mardi, le président du CNOM, le Dr Michel Legmann a recommandé que les honoraires demandés à un patient ne dépassent pas trois à quatre fois le montant remboursé par l'assurance maladie. Le Conseil recommande aussi désormais aux médecins en secteur 2 (honoraires libres) de réserver « au moins 30% » de leur activité au secteur 1 (tarif Sécu), y compris pour l'activité libérale des praticiens hospitaliers du public.
"Encadrer et sanctionner"
« Nous avons reçu l'ensemble des syndicats médicaux, la négociation va s'ouvrir, je pense qu'il y a des pistes à explorer, je ne suis pas sûre que nous arriverons nécessairement à ce que propose l'Ordre des médecins qui, par ailleurs, a toute latitude pour sanctionner les médecins qui aujourd'hui pratiquent des dépassements excessifs », a assuré Marisol Touraine. « Je crois qu'il faut à la fois encadrer et sanctionner », a conclu la ministre.
Les négociations sur les dépassements d'honoraires doivent avoir lieu dans un cadre conventionnel, selon des sources syndicales, et mettre en présence l'assurance maladie, les complémentaires santé (mutuelles, assureurs) et les syndicats de médecins libéraux. Si elles n'aboutissaient pas avant la rentrée de septembre, le gouvernement prendrait des mesures législatives d'encadrement, a prévenu récemment la ministre.
France soir
L'Ordre des médecins a présenté ce mardi ses nouvelles recommandations pour lutter contre les déserts médicaux et limiter les dépassements d'honoraires excessifs. Des mesures qui ont reçu l'approbation de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, ce jeudi.
Faciliter l'accès aux soins et limiter les dépassements excessifs d'honoraires. Telles sont les réformes prioritaires souhaitées ce mardi par le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM). Des mesures qui ont reçu ce jeudi l'aval de la ministre de la Santé, Marisol Touraine. En effet, celle-ci s'est ravie de ces propostions. Cependant, elle a aussi appelé à « sanctionner » les excès constatés. « Je me réjouis de voir que (...) ce que j'ai annoncé, à savoir que les dépassements d'honoraires devaient faire l'objet d'encadrement et de plafonnement rapidement », soit « aujourd'hui soutenu par l'Ordre des Médecins, c'est une nouveauté, donc il faut le saluer », a déclaré la ministre sur Canal +.
« Quant au contenu précis de leur proposition, il faudra l'examiner », ce qui fera l'objet d'une négociation, a ajouté la ministre. Mardi, le président du CNOM, le Dr Michel Legmann a recommandé que les honoraires demandés à un patient ne dépassent pas trois à quatre fois le montant remboursé par l'assurance maladie. Le Conseil recommande aussi désormais aux médecins en secteur 2 (honoraires libres) de réserver « au moins 30% » de leur activité au secteur 1 (tarif Sécu), y compris pour l'activité libérale des praticiens hospitaliers du public.
"Encadrer et sanctionner"
« Nous avons reçu l'ensemble des syndicats médicaux, la négociation va s'ouvrir, je pense qu'il y a des pistes à explorer, je ne suis pas sûre que nous arriverons nécessairement à ce que propose l'Ordre des médecins qui, par ailleurs, a toute latitude pour sanctionner les médecins qui aujourd'hui pratiquent des dépassements excessifs », a assuré Marisol Touraine. « Je crois qu'il faut à la fois encadrer et sanctionner », a conclu la ministre.
Les négociations sur les dépassements d'honoraires doivent avoir lieu dans un cadre conventionnel, selon des sources syndicales, et mettre en présence l'assurance maladie, les complémentaires santé (mutuelles, assureurs) et les syndicats de médecins libéraux. Si elles n'aboutissaient pas avant la rentrée de septembre, le gouvernement prendrait des mesures législatives d'encadrement, a prévenu récemment la ministre.
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Re: Actualités 2012
Sclérose en plaques : Une journée mondiale pour en parler
A l'occasion de la journée mondiale contre la sclérose en plaques qui a lieu ce mercredi 30 juin, plusieurs rencontres et débats ont été organisés en France et à travers le monde.
La journée mondiale contre la sclérose en plaques (SEP) a lieu ce mercredi 30 juin. Alors que plusieurs préjugés sur cette maladie ont encore la dent dure chez de nombreux Français, la Maison de la SEP a organisé des rencontres, des ateliers et des débats pour permettre aux malades et à leurs familles d'échanger sur les expériences mais aussi, pour informer la population sur cette maladie encore trop souvent méconnue. Les personnes atteintes de SEP sont par ailleurs invitées cette année à créer une carte postale sur laquelle ils inscriront leur ressenti, et à la déposer ensuite sur le site international de la Slérose en plaques.
Une maladie incurable
Parmi les fausses idées qui circulent le plus souvent quant à la SEP, celle concernant son traitement est particulièrement résistante. Une étude réalisée pour la Fondation Arsep par Kanter Health auprès de 1.005 personnes de 15 ans et plus, révèle en effet que 38% des sondés croient encore que l'on peut guérir de cette maladie. La majorité d'entre eux estime toutefois que cela est certes, possible mais très difficile.
Et alors que cette maladie inflammatoire du système nerveux central cause notamment des troubles de la vision et des sensations, la Maison de la SEP insiste sur le fait que près de 2/3 des malades sont de sexe féminin. Santé News assure, quant à lui, que la fondation Arsep devrait prochainement dévoiler des chiffres selon lesquels cette proportion serait plus proche des ¾.
Zoom sur la SEP
La Sclérose en plaques est la principale cause de handicap non traumatique chez les jeunes adultes. C'est une maladie neurologique caractérisée par les destruction progressive de l'enveloppe protectrice des nerfs du cerveau et de la moelle épinière. Cette maladie chronique qui évolue au fil du temps, touche par ailleurs entre 70.000 et 90.000 personnes en France.
France soir
A l'occasion de la journée mondiale contre la sclérose en plaques qui a lieu ce mercredi 30 juin, plusieurs rencontres et débats ont été organisés en France et à travers le monde.
La journée mondiale contre la sclérose en plaques (SEP) a lieu ce mercredi 30 juin. Alors que plusieurs préjugés sur cette maladie ont encore la dent dure chez de nombreux Français, la Maison de la SEP a organisé des rencontres, des ateliers et des débats pour permettre aux malades et à leurs familles d'échanger sur les expériences mais aussi, pour informer la population sur cette maladie encore trop souvent méconnue. Les personnes atteintes de SEP sont par ailleurs invitées cette année à créer une carte postale sur laquelle ils inscriront leur ressenti, et à la déposer ensuite sur le site international de la Slérose en plaques.
Une maladie incurable
Parmi les fausses idées qui circulent le plus souvent quant à la SEP, celle concernant son traitement est particulièrement résistante. Une étude réalisée pour la Fondation Arsep par Kanter Health auprès de 1.005 personnes de 15 ans et plus, révèle en effet que 38% des sondés croient encore que l'on peut guérir de cette maladie. La majorité d'entre eux estime toutefois que cela est certes, possible mais très difficile.
Et alors que cette maladie inflammatoire du système nerveux central cause notamment des troubles de la vision et des sensations, la Maison de la SEP insiste sur le fait que près de 2/3 des malades sont de sexe féminin. Santé News assure, quant à lui, que la fondation Arsep devrait prochainement dévoiler des chiffres selon lesquels cette proportion serait plus proche des ¾.
Zoom sur la SEP
La Sclérose en plaques est la principale cause de handicap non traumatique chez les jeunes adultes. C'est une maladie neurologique caractérisée par les destruction progressive de l'enveloppe protectrice des nerfs du cerveau et de la moelle épinière. Cette maladie chronique qui évolue au fil du temps, touche par ailleurs entre 70.000 et 90.000 personnes en France.
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Re: Actualités 2012
Trafic d'organes humains : Un marché qui explose
Le commerce illégal d'organes humains est en plein essor dans le monde. L'Organisation mondiale de la santé estime en effet que près de 10.000 opérations clandestines sont réalisées chaque années dans le monde.
Un marché qui ne connaît pas la crise. Le Guardian a récemment révélé que le trafic d'organes humains connaît un véritable boom depuis ces dernière années. En effet, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'inquiète du nombre croissant de personnes en attente d'une greffe à travers le monde, le quotidien britannique indique qu'un important réseau de trafic d'organes s'est développé dans les pays d'Asie. De plus en plus de personnes vulnérables y vendraient leur organes aux trafiquants, lesquels les revendraient ensuite à prix d'or à de riches patients en attente d'une greffe.
Une réponse à la pénurie
L'essor de ce marché parallèle est notamment dû à la pénurie d'organes entraînée, entre autres, par l'augmentation des maladies chroniques comme le diabète. Un constat alarmant qui concerne de nombreux pays. Le Guardian a ainsi illustré ses informations par les chiffres de l'OMS. Près de 100.000 personnes seraient en attente d'une greffe aux Etats-Unis, tandis qu'ils seraient plus 10.000 au Royaume-Uni. En France, seul un greffon rénal serait par ailleurs disponible pour quatre personnes en attente. Moins de 3.000 greffes de reins seraient ainsi réalisées chaque année, pour plus de 10.000 personnes nécessitant de recevoir un nouvel organe.
Une greffe sur dix
Le quotidien britannique a également souligné que plus de 106.000 transplantations ont été réalisées en 2010 dans les quelques 95 Etats membres de l'OMS, soit seulement 10% des besoins mondiaux. Le Guardian a par ailleurs révélé qu'une greffe sur dix aurait été pratiquée illégalement et que les reins seraient parmi les organes les plus prisés de ce marché parallèle.
De son côté, l'OMS a rappelé les principes qui régissent le don d'organes. Dans la Déclaration d'Istanbul, il est ainsi précisé que cet acte doit répondre à des critères cliniques et éthiques, et qu'en aucun cas il ne doit donner lieu à une quelconque rémunération du donneur.
France soir
Le commerce illégal d'organes humains est en plein essor dans le monde. L'Organisation mondiale de la santé estime en effet que près de 10.000 opérations clandestines sont réalisées chaque années dans le monde.
Un marché qui ne connaît pas la crise. Le Guardian a récemment révélé que le trafic d'organes humains connaît un véritable boom depuis ces dernière années. En effet, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'inquiète du nombre croissant de personnes en attente d'une greffe à travers le monde, le quotidien britannique indique qu'un important réseau de trafic d'organes s'est développé dans les pays d'Asie. De plus en plus de personnes vulnérables y vendraient leur organes aux trafiquants, lesquels les revendraient ensuite à prix d'or à de riches patients en attente d'une greffe.
Une réponse à la pénurie
L'essor de ce marché parallèle est notamment dû à la pénurie d'organes entraînée, entre autres, par l'augmentation des maladies chroniques comme le diabète. Un constat alarmant qui concerne de nombreux pays. Le Guardian a ainsi illustré ses informations par les chiffres de l'OMS. Près de 100.000 personnes seraient en attente d'une greffe aux Etats-Unis, tandis qu'ils seraient plus 10.000 au Royaume-Uni. En France, seul un greffon rénal serait par ailleurs disponible pour quatre personnes en attente. Moins de 3.000 greffes de reins seraient ainsi réalisées chaque année, pour plus de 10.000 personnes nécessitant de recevoir un nouvel organe.
Une greffe sur dix
Le quotidien britannique a également souligné que plus de 106.000 transplantations ont été réalisées en 2010 dans les quelques 95 Etats membres de l'OMS, soit seulement 10% des besoins mondiaux. Le Guardian a par ailleurs révélé qu'une greffe sur dix aurait été pratiquée illégalement et que les reins seraient parmi les organes les plus prisés de ce marché parallèle.
De son côté, l'OMS a rappelé les principes qui régissent le don d'organes. Dans la Déclaration d'Istanbul, il est ainsi précisé que cet acte doit répondre à des critères cliniques et éthiques, et qu'en aucun cas il ne doit donner lieu à une quelconque rémunération du donneur.
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