ECHEC au concours et après?
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- Guyanaise31
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Re: ne sais plus quoi faire
Vielle à 22 ans
Si infirmière est vraiment ce que tu veux faire faut persévérer.
Pour savoir pourquoi tu as échoué fais la demander à un ifsi ou tu as été recale à l'oral comme cela il t'expliquerons ce qui n'allais pas et tu pourra ainsi t'améliorer pour l'année prochaine.
Puis faut pas te décourager mais s'accrocher pour réussir.



Si infirmière est vraiment ce que tu veux faire faut persévérer.
Pour savoir pourquoi tu as échoué fais la demander à un ifsi ou tu as été recale à l'oral comme cela il t'expliquerons ce qui n'allais pas et tu pourra ainsi t'améliorer pour l'année prochaine.
Puis faut pas te décourager mais s'accrocher pour réussir.
♥♥♥♥ ESI 2013/2016 ♥♥♥♥
IDE le 27 juillet puis en route pour la réanimation :
IDE le 27 juillet puis en route pour la réanimation :

Re: ne sais plus quoi faire
coquelicot04 a écrit :coucou tous le monde,
voila j'ai 22ans, j'ai passé les concours infirmiers cette année (7) et j'ai raté tous les oraux (timide, manque de confiance). dois je retenter l'année prochaine ou oublier (trop vieille et sans diplome a part le bac), je suis perdu. quand pensez vous?
Si tu veux vraiment emprunter cette voie, tu dois continuer.
Et si tu dois continuer, donc réussir les concours, il faut peut-être remettre en question ton approche , et pour cela commencer à identifier ce qui a pu pêcher, tu dois en avoir une idée ..?
quant à ton âge..., 22 ans te semblent vieux ?

Esi 2009-2012.
Re: ne sais plus quoi faire
je connais ton problème je perds mes moyens lors de l'oral , l'année dernière j'ai eu un 9 et cette année un 12 c'est pas forcement super mais ça m'a permis d'être sur liste d'attente comme quoi faut persévérer . Maintenant que tu connais ton point faible il faut pas hésiter a faire tout un tas de simulation d’entretiens , d'ici mars t'as le temps d'en faire . Et au passage j'ai 23ans et je pense pas être trop vieille 

"Le risque, c'est la vie même. On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas " A.N
" Pour être irremplaçable, il faut être différente. " Coco Chanel
" Pour être irremplaçable, il faut être différente. " Coco Chanel
Re: ne sais plus quoi faire
Tu as 22 ans. Le même âge que moi.
Tu insinues que je suis vieux alors?!
Tu cherches ta voie et tu es jeune. Il m'a fallu 3 ans pour réussir mes concours, il ne faut jamais desespérer.
Quelles sont tes notes? Interroge toi sur pourquoi tu as eu ces résultats, pourquoi tu as échoué? Manque de connaissances? Manque d'expérience? Tu penses que le jury n'a pas cru en ta motivation?
Garde en tête que BEAUCOUP de monde veut aller en IFSI, qu'il faut éliminer des candidats et que l'entretien est court. Il faut donc bien se préparer. Pallier à ses faiblesses. Si tu as du mal à t'exprimer à l'oral, travaille dessus. Si tu penses que tu n'as pas prouvé ta motivation, tu peux trouver des stages en cherchant aux bons endroits (EHPAD notamment). Si c'est un manque de culture ou de connaissance, tu peux facilement combler ce manque.
Si tu veux vraiment être infirmière, tu y arriveras. Il faut rester humble et honnête dans sa tête. Interroge toi sincèrement sur ce qui t'a manqué et tu auras les réponses que tu cherches.
Courage.
Tu insinues que je suis vieux alors?!
Tu cherches ta voie et tu es jeune. Il m'a fallu 3 ans pour réussir mes concours, il ne faut jamais desespérer.
Quelles sont tes notes? Interroge toi sur pourquoi tu as eu ces résultats, pourquoi tu as échoué? Manque de connaissances? Manque d'expérience? Tu penses que le jury n'a pas cru en ta motivation?
Garde en tête que BEAUCOUP de monde veut aller en IFSI, qu'il faut éliminer des candidats et que l'entretien est court. Il faut donc bien se préparer. Pallier à ses faiblesses. Si tu as du mal à t'exprimer à l'oral, travaille dessus. Si tu penses que tu n'as pas prouvé ta motivation, tu peux trouver des stages en cherchant aux bons endroits (EHPAD notamment). Si c'est un manque de culture ou de connaissance, tu peux facilement combler ce manque.
Si tu veux vraiment être infirmière, tu y arriveras. Il faut rester humble et honnête dans sa tête. Interroge toi sincèrement sur ce qui t'a manqué et tu auras les réponses que tu cherches.
Courage.
IDE en psychiatrie
Re: ne sais plus quoi faire
Maintenant que tu connais ton point faible il faut pas hésiter a faire tout un tas de simulation d’entretiens , d'ici mars t'as le temps d'en faire .


Re: ne sais plus quoi faire
La moyenne d'âge dans ma promo c'était 26 ans et la majorité avait dépassé la trentaine, certains avaient largement dépassé la quarantaine (il y en avait qu'un seul qui sortait du bac et à la base il était assez bas sur la liste complémentaire)
J'ai 37 ans, si je réussi mon concours (en tant qu'AS cette fois, sans oral) j'y entrerai à 38 ans et je suis sûre que je serai pas la plus vieille
Bref, trêve de plaisanterie
la timidité c'est clair que c'est un frein et il faut travailler là-dessus (c'est mon problème aussi, même à mon grand âge!), ça ne m'a pas trop posé de problème à l'oral même si j'ai eu une note assez basse (11) mais j'ai quand même été admise sur liste principale grâce à mes bonnes notes à l'écrit.
Les jurys ont des critères, certains aiment bien les jeunes, d'autre pas et le fait d'avoir 22 ans peut être aussi trop jeune pour eux, mais ça sera jamais trop vieux ça c'est sûr
Par contre la timidité pose aussi des problèmes tout au long des études et il faut vraiment faire des efforts là-dessus.
Après le questionnement c'est par rapport à toi, si tu veux vraiment faire ce métier ou pas. Si tu le veux vraiment il faudra t'accrocher, déjà pour avoir ton concours et ensuite à l'école. Si tu es sûre de ton choix il n'y a pas de souci, tu auras ton concours une prochaine fois, la persévérence est toujours bien vue à l'oral

J'ai 37 ans, si je réussi mon concours (en tant qu'AS cette fois, sans oral) j'y entrerai à 38 ans et je suis sûre que je serai pas la plus vieille

Bref, trêve de plaisanterie

Les jurys ont des critères, certains aiment bien les jeunes, d'autre pas et le fait d'avoir 22 ans peut être aussi trop jeune pour eux, mais ça sera jamais trop vieux ça c'est sûr

Par contre la timidité pose aussi des problèmes tout au long des études et il faut vraiment faire des efforts là-dessus.
Après le questionnement c'est par rapport à toi, si tu veux vraiment faire ce métier ou pas. Si tu le veux vraiment il faudra t'accrocher, déjà pour avoir ton concours et ensuite à l'école. Si tu es sûre de ton choix il n'y a pas de souci, tu auras ton concours une prochaine fois, la persévérence est toujours bien vue à l'oral

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: ne sais plus quoi faire
Hello,
Le concours d'entrée en IFSI n'a pas de limite supérieure d'admission. C'est loin d'être le cas de tous les corps de métiers accessibles sur concours. Et pour cause l'âge n'est pas un frein à l'exercice d'IDE. Il est même souvent perçu comme un atout puisqu'avec l'âge tu acquierres de l'expérience, de la maturité et un recul certain sur la vie et les choses qui composent l'exercice professionnel d'IDE (je généralise c'est pas le cas de tout le monde
).
Donc première chose, l'idée d'un vieillissement prématuré dés 22 ans, tu oublies
Un concours d'entrée c'est une sélection. Une sélection qui se base sur des critères. Critères qui se basent eux même sur des qualités, un profil, des prédispositions, que l'équipe pédagogique estime nécessaires pour suivre les enseignements qu'ils délivrent et aboutir avec succès au diplôme au bout de 3 ans. Tu peux ne pas correspondre à ce profil. Tu peux aussi correspondre au profil arrêté par une école et ne pas séduire une autre.
L'oral c'est quelques minutes devant 3 personnes. Avec des centaines de paramètres qui peuvent faire que tu réussis ou que tu échoues. Des paramètres qui t'incombent, d'autres qui dépendent des personnes qui te font face, d'autres qui échappent à tous les protagonistes etc ... Durant cet instant, il faut savoir se "vendre". C'est tellement bref que tu n'auras pas des dizaines d'occasions d'exprimer ton envie, ta motivation, ton sérieux, ton assiduité. Le jury doit avoir des certitudes (si possible positives !) en t'écoutant. La manière dont tu t'exprimes est primordiale, autant que le contenu de ce que tu dis. Tout compte dans ce type d'exercice et la décision qui fait pencher la balance du bon côté peut tenir à quelques hésitations dues au stress.
Si je dis tout ça ce n'est pas pour accentuer la pression mais simplement pour souligner le fait que, si après tant d'oraux et malgré un succès général aux écrits, tu n'es pas parvenue à concrétiser, ce n'est certainement pas par manque de motivation mais assurément par manque de force de conviction.
Tu fais toi même allusion à ta timidité. On l'a tous toujours plus ou moins été. Comme pour tout il faut trouver un juste milieu entre la prétention sans bornes et le repli sur soi. Tu sais ce que tu veux, tu sais de quoi tu es capable, tu as assez travaillé pour maîtriser pas mal d'informations sur la CG, le reste c'est du "paraître". De la communication. C'est lié à l'impression que tu laisses, à la confiance que tu suscites auprès du jury. Il faut que tu leur fasses passer ton envie, qu'ils aient pleinement conscience que tu "en veux" et que tu as les épaules assez larges pour assumer la formation et la carrière professionnelle à laquelle elle te conduit.
Tu comprends bien qu'un jury se projette forcément sur les 3 années à venir et qu'il voit au-delà de cette période. Le métier d'IDE est tel qu'il laisse peu de place à la réserve quand elle est exacerbée et qu'elle peut même être handicapante.
Rien n'est inéluctable en communication. S'exprimer devant plusieurs personnes, argumenter son point de vue, faire passer des idées, se présenter devant des inconnus. Tout ça n'a rien de naturel parfois et ça se travaille. Il existe une multitude de petits exercices pratiques de mise en situation qui te permettent de te faire violence et d'acquérir petit à petit cette confiance qui te fais défaut.
Si d'aventure tu parviens à obtenir quelques informations de la part des IFSI devant lesquels tu as passé tes oraux, tu auras une base de travail sur les points que tu dois améliorer. On est rarement bon juge de soi-même et il se pourrait bien que tu ne cernes pas réellement ce qui "cloche". C'est d'autant plus important si tu envisages de présenter de nouveaux oraux l'an prochain.
Dernier petit point (et je finis mon interminable roman
), depuis tout petit et jusqu'aux années lycée j'ai longtemps été réservé. Pas au point d'être un timide pathologique mais assez pour être mal à l'aise à l'oral, pour ne pas assumer mon image, pour ne pas savoir exprimer mes envies, mes idées, pour ne pas savoir m'imposer jusqu'à même préférer m'effacer que de me frotter à ceux qui parlaient plus fort. C'est un trait de caractère que l'on peut avoir de manière innée mais qui n'est pas irrémédiable. Les études post-bac m'ont énormément aidé. Je suis allé jusqu'en licence et dés ma première année il y avait des cours pour lesquels il fallait se lancer dans le grand bain, s'exprimer face à un public parfois très large et inconnu. Les angoisses sont là mais la pratique estompe les craintes. On peut apprendre à se surpasser voir même se découvrir des talents cachés d'orateur.
Dans ta situation, le post-bac passe par un oral qui lui même présente un niveau d'exigence qui te semble difficilement surmontable. Tâche de travailler sur ces points d'amélioration et si malheureusement tu ne parviens pas à trouver la clé seule, fais toi aider
Ca reste un point de vue lointain d'un "vieu" de 28 ans
Bon courage à toi !
Le concours d'entrée en IFSI n'a pas de limite supérieure d'admission. C'est loin d'être le cas de tous les corps de métiers accessibles sur concours. Et pour cause l'âge n'est pas un frein à l'exercice d'IDE. Il est même souvent perçu comme un atout puisqu'avec l'âge tu acquierres de l'expérience, de la maturité et un recul certain sur la vie et les choses qui composent l'exercice professionnel d'IDE (je généralise c'est pas le cas de tout le monde

Donc première chose, l'idée d'un vieillissement prématuré dés 22 ans, tu oublies

Un concours d'entrée c'est une sélection. Une sélection qui se base sur des critères. Critères qui se basent eux même sur des qualités, un profil, des prédispositions, que l'équipe pédagogique estime nécessaires pour suivre les enseignements qu'ils délivrent et aboutir avec succès au diplôme au bout de 3 ans. Tu peux ne pas correspondre à ce profil. Tu peux aussi correspondre au profil arrêté par une école et ne pas séduire une autre.
L'oral c'est quelques minutes devant 3 personnes. Avec des centaines de paramètres qui peuvent faire que tu réussis ou que tu échoues. Des paramètres qui t'incombent, d'autres qui dépendent des personnes qui te font face, d'autres qui échappent à tous les protagonistes etc ... Durant cet instant, il faut savoir se "vendre". C'est tellement bref que tu n'auras pas des dizaines d'occasions d'exprimer ton envie, ta motivation, ton sérieux, ton assiduité. Le jury doit avoir des certitudes (si possible positives !) en t'écoutant. La manière dont tu t'exprimes est primordiale, autant que le contenu de ce que tu dis. Tout compte dans ce type d'exercice et la décision qui fait pencher la balance du bon côté peut tenir à quelques hésitations dues au stress.
Si je dis tout ça ce n'est pas pour accentuer la pression mais simplement pour souligner le fait que, si après tant d'oraux et malgré un succès général aux écrits, tu n'es pas parvenue à concrétiser, ce n'est certainement pas par manque de motivation mais assurément par manque de force de conviction.
Tu fais toi même allusion à ta timidité. On l'a tous toujours plus ou moins été. Comme pour tout il faut trouver un juste milieu entre la prétention sans bornes et le repli sur soi. Tu sais ce que tu veux, tu sais de quoi tu es capable, tu as assez travaillé pour maîtriser pas mal d'informations sur la CG, le reste c'est du "paraître". De la communication. C'est lié à l'impression que tu laisses, à la confiance que tu suscites auprès du jury. Il faut que tu leur fasses passer ton envie, qu'ils aient pleinement conscience que tu "en veux" et que tu as les épaules assez larges pour assumer la formation et la carrière professionnelle à laquelle elle te conduit.
Tu comprends bien qu'un jury se projette forcément sur les 3 années à venir et qu'il voit au-delà de cette période. Le métier d'IDE est tel qu'il laisse peu de place à la réserve quand elle est exacerbée et qu'elle peut même être handicapante.
Rien n'est inéluctable en communication. S'exprimer devant plusieurs personnes, argumenter son point de vue, faire passer des idées, se présenter devant des inconnus. Tout ça n'a rien de naturel parfois et ça se travaille. Il existe une multitude de petits exercices pratiques de mise en situation qui te permettent de te faire violence et d'acquérir petit à petit cette confiance qui te fais défaut.
Si d'aventure tu parviens à obtenir quelques informations de la part des IFSI devant lesquels tu as passé tes oraux, tu auras une base de travail sur les points que tu dois améliorer. On est rarement bon juge de soi-même et il se pourrait bien que tu ne cernes pas réellement ce qui "cloche". C'est d'autant plus important si tu envisages de présenter de nouveaux oraux l'an prochain.
Dernier petit point (et je finis mon interminable roman

Dans ta situation, le post-bac passe par un oral qui lui même présente un niveau d'exigence qui te semble difficilement surmontable. Tâche de travailler sur ces points d'amélioration et si malheureusement tu ne parviens pas à trouver la clé seule, fais toi aider

Ca reste un point de vue lointain d'un "vieu" de 28 ans

Bon courage à toi !
єѕι 2o12/2o15
"gυéяιя ραяƒσιѕ, ѕσυℓαgєя ѕσυνєηт, é¢συтєя тσυנσυяѕ." ℓ.ρ.
"gυéяιя ραяƒσιѕ, ѕσυℓαgєя ѕσυνєηт, é¢συтєя тσυנσυяѕ." ℓ.ρ.
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Médecin raté?
Bonjour à toutes et à tous. Je suis nouvelle sur le forum. Je vous écris car je suis vraiment perdue. Mon histoire vous paraîtra un peu banale mais j'ai vraiment besoin d'en parler et d'avoir vos avis. Un grand merci d'avance à tout ceux qui prendront le temps de lire ce long message et de me répondre.
J'ai toujours voulu être médecin, depuis toute petite (oui, oui on sait, on a tous rêvé d'être médecin un jour...). Déjà en classe de 6e, je parlais d'orientation pos-bac, je savais que pour être médecin, il fallait passer par la Fac, qui peut aller jusqu'à 12 ans d'études. Et ça ne me faisait pas peur. Personne de ma famille n'a fait des études supérieures à l'Université, je suis la première à en faire. Mon cas n'est donc pas celui de la fille d'un médecin ou d'un chirurgien dentiste qui admire ses parents et entame la Médecine pour cette raison.
Suite à un BAC S, je suis entrée à la Fac de Médecine. J'ai tenté 2 fois la PACES (P1 médecine) mais j'ai échoué. Ca a été très dur (comme pour la plupart des ex P1), j'ai mis du temps à m'en remettre. J'ai donc dû emprunter le chemin de la réorientation. Je me suis dit que maintenant il faut que j'aille de l'avant, le médecine c'est fini.
Passionnée depuis toujours par la Santé, j'ai décidé de passer le concours d'entrée en IFSI. Ne me tapez pas dessus tout de suite en disant que je fais ça par dépit... D'un côté oui, c'est vrai. Mais je n'ai jamais dénigré le métier d'Infirmière, au contraire, je trouve que c'est métier magnifique. Je sais que je serai une superbe infirmière compétente dans sa profession, si j'obtiens le concours et finis mes 3 ans d'études.
J'ai fait un stage en hôpital dernièrement, j'étais très motivée j'ai appris plein de choses, j'ai fait la toilette au lit à une patiente, j'ai fait une piqure, des dextros, je préparais les chariots, je faisais les départs et admissions avec les AS. C'était génial, j'étais impliquée, le métier d'infirmière c'est un métier que j'ai beaucoup aimé et que je suis prête à exercer magré les conditions parfois déplorables dans lesquelles les infirmières travaillent.
De plus que j'ai beaucoup de compétences dans le domaine relationnel, remarque qu'on m'a toujours faite au lycée, et qui a été confirmée lors du stage, par les infirmières, la cadre de santé et les patients! Mais je dois aussi ajouter que je faisais tout pour pouvoir suivre les internes lors des tournées pour avoir plus d'infos sur la pathologie des patients. Parce que le patient dans sa globalité c'est très bien, mais les pathologies c'est aussi un truc que j'adore...
Voilà, j'ai raté le rêve de ma vie. Vraiment, le but que je voulais à tout prix atteindre, je l'ai perdu. Je sais pas comment vous l'expliquer, les études de médecine ça passait avant tout pour moi, même avant une vie de famille. J'ai donc peur d'être frustée plus tard, j'ai peur de regretter mon passé à chaque fois que je vois des médecins (j'en verrai pas mal hein). Mais d'un côté je me dis que c'est pas plus mal que je ne sois pas en médecine, après tout 12 ans c'est long, et puis je pourrai profiter de la vie etc etc... Double tranchant quoi...
Je sais qu'il y a beaucoup d'infirmières qui ont le même parcours que moi.
Justement, est-ce-que cette frustration s'envolera avec le temps ? S'il y a des IDE ou des ESI qui étaient dans la même situation que moi, comment l'avez vous vécu, où en êtes vous actuellement ? Il paraît que les cours en IFSI sont de la médecine à petite dose, est-ce-vrai ?
Merci à tout ceux qui porteront de l'attention à mon message.
J'ai toujours voulu être médecin, depuis toute petite (oui, oui on sait, on a tous rêvé d'être médecin un jour...). Déjà en classe de 6e, je parlais d'orientation pos-bac, je savais que pour être médecin, il fallait passer par la Fac, qui peut aller jusqu'à 12 ans d'études. Et ça ne me faisait pas peur. Personne de ma famille n'a fait des études supérieures à l'Université, je suis la première à en faire. Mon cas n'est donc pas celui de la fille d'un médecin ou d'un chirurgien dentiste qui admire ses parents et entame la Médecine pour cette raison.
Suite à un BAC S, je suis entrée à la Fac de Médecine. J'ai tenté 2 fois la PACES (P1 médecine) mais j'ai échoué. Ca a été très dur (comme pour la plupart des ex P1), j'ai mis du temps à m'en remettre. J'ai donc dû emprunter le chemin de la réorientation. Je me suis dit que maintenant il faut que j'aille de l'avant, le médecine c'est fini.
Passionnée depuis toujours par la Santé, j'ai décidé de passer le concours d'entrée en IFSI. Ne me tapez pas dessus tout de suite en disant que je fais ça par dépit... D'un côté oui, c'est vrai. Mais je n'ai jamais dénigré le métier d'Infirmière, au contraire, je trouve que c'est métier magnifique. Je sais que je serai une superbe infirmière compétente dans sa profession, si j'obtiens le concours et finis mes 3 ans d'études.
J'ai fait un stage en hôpital dernièrement, j'étais très motivée j'ai appris plein de choses, j'ai fait la toilette au lit à une patiente, j'ai fait une piqure, des dextros, je préparais les chariots, je faisais les départs et admissions avec les AS. C'était génial, j'étais impliquée, le métier d'infirmière c'est un métier que j'ai beaucoup aimé et que je suis prête à exercer magré les conditions parfois déplorables dans lesquelles les infirmières travaillent.
De plus que j'ai beaucoup de compétences dans le domaine relationnel, remarque qu'on m'a toujours faite au lycée, et qui a été confirmée lors du stage, par les infirmières, la cadre de santé et les patients! Mais je dois aussi ajouter que je faisais tout pour pouvoir suivre les internes lors des tournées pour avoir plus d'infos sur la pathologie des patients. Parce que le patient dans sa globalité c'est très bien, mais les pathologies c'est aussi un truc que j'adore...
Voilà, j'ai raté le rêve de ma vie. Vraiment, le but que je voulais à tout prix atteindre, je l'ai perdu. Je sais pas comment vous l'expliquer, les études de médecine ça passait avant tout pour moi, même avant une vie de famille. J'ai donc peur d'être frustée plus tard, j'ai peur de regretter mon passé à chaque fois que je vois des médecins (j'en verrai pas mal hein). Mais d'un côté je me dis que c'est pas plus mal que je ne sois pas en médecine, après tout 12 ans c'est long, et puis je pourrai profiter de la vie etc etc... Double tranchant quoi...
Je sais qu'il y a beaucoup d'infirmières qui ont le même parcours que moi.
Justement, est-ce-que cette frustration s'envolera avec le temps ? S'il y a des IDE ou des ESI qui étaient dans la même situation que moi, comment l'avez vous vécu, où en êtes vous actuellement ? Il paraît que les cours en IFSI sont de la médecine à petite dose, est-ce-vrai ?
Merci à tout ceux qui porteront de l'attention à mon message.
Dernière modification par Parisienne01 le 27 nov. 2012 19:59, modifié 1 fois.
- Maripasoula
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Re: Médecin raté?
J'ai eu le même parcours que toi... il y a 22 ans.
Un peu "sonnée" par l"échec en PCEM1, j'avais accompli ma 1ère année IFSI "les doigts dans le nez" sans trop réfléchir.
Durant les stages, toutes mes évaluations me disaient "curieuse intellectuellement " (et pour cause !), mais aussi attentive aux autres. Et en effet, même si je bouquinais beaucoup (car en effet les cours IDE étaient à l'époque "édulcorés" et bien moins précis qu'un cours de médecine... je crois que les choses ont changé) et posais beaucoup de questions aux médecins, j'ai toujours adoré être avec les gens autrement que pour une auscultation, une "visite" ou un diagnostic !
Je suis donc IDE, depuis longtemps maintenant. J'ai pas mal côtoyé les médecins et bossé avec eux et je continue à adorer cette vraie collaboration, cet échange entre leur savoir et notre connaissance plus pragmatique des malades.
Et j'ai réalisé très tardivement (après quelques années de DE) que j'aurais fait un très mauvais médecin, simplement parce que je ne suis pas assez sûre de moi pour poser des diagnostics... et des mauvais, j'en ai vu les dégâts !
Alors, même s'il est normal que tu te poses des questions, ne t'en inquiètes pas trop, et avance
!
Un peu "sonnée" par l"échec en PCEM1, j'avais accompli ma 1ère année IFSI "les doigts dans le nez" sans trop réfléchir.
Durant les stages, toutes mes évaluations me disaient "curieuse intellectuellement " (et pour cause !), mais aussi attentive aux autres. Et en effet, même si je bouquinais beaucoup (car en effet les cours IDE étaient à l'époque "édulcorés" et bien moins précis qu'un cours de médecine... je crois que les choses ont changé) et posais beaucoup de questions aux médecins, j'ai toujours adoré être avec les gens autrement que pour une auscultation, une "visite" ou un diagnostic !
Je suis donc IDE, depuis longtemps maintenant. J'ai pas mal côtoyé les médecins et bossé avec eux et je continue à adorer cette vraie collaboration, cet échange entre leur savoir et notre connaissance plus pragmatique des malades.
Et j'ai réalisé très tardivement (après quelques années de DE) que j'aurais fait un très mauvais médecin, simplement parce que je ne suis pas assez sûre de moi pour poser des diagnostics... et des mauvais, j'en ai vu les dégâts !
Alors, même s'il est normal que tu te poses des questions, ne t'en inquiètes pas trop, et avance

Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien, que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
(devise shadok)
IDE FPH depuis 1994.
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Re: Médecin raté?
Merci pour votre réponse Maripasoula. Si je peux me permettre, dans quels services avez-vous exercé ? Cherchiez-vous à vous rapprocher au plus du métier de médecin ? Comment dissimuliez-vous votre frustration les premiers temps ? Voir des internes en médecine et des médecins à l'hôpital vous fesait-t-il mal aussi ?
Si d'autres personnes voudraient aussi témoigner de leur cas, je suis prenante...

Si d'autres personnes voudraient aussi témoigner de leur cas, je suis prenante...
- Maripasoula
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- Inscription : 07 sept. 2012 21:18
Re: Médecin raté?
J'ai commencé en réa post-op cardiologique, puis chirurgie, onco-hémato, urgences...
En fait, je n'ai jamais été "frustrée" ; mais pendant mes études, j'avais parfois des connaissances théoriques plus poussées que mes encadrantes... on ne m'a jamais dit que j'étalais ma science
parce que ça me permettait de me concentrer sur les apprentissages pratiques.
Enfin, je ne trouve pas que la place des médecins (les internes surtout) à l'hôpital soit très enviable ! Une IDE est plus proche des malades (malgré le manque de temps), assez rapidement plus payée qu'un interne, avec des horaires plus light...
A noter quand même que j'ai repris mes études pour voir mon métier avec plus de distance et continuer à apprendre, parce que c'est ça que j'aime
A mon avis, si tu te concentres sur l'apprentissage de ton métier (et l'échange avec les médecins en fait partie) la frustration devrait disparaitre... parce qu'il y a des tas de choses que nous savons (faire, surtout) et pas les médecins !
Et puis, au pire, garde en tête la possibilité de bifurquer vers l'examen interne d'accès au PCEM2 quand tu auras quelques années d'expérience IDE (mais je suis certaine que tu auras changé d'avis avant
En fait, je n'ai jamais été "frustrée" ; mais pendant mes études, j'avais parfois des connaissances théoriques plus poussées que mes encadrantes... on ne m'a jamais dit que j'étalais ma science

Enfin, je ne trouve pas que la place des médecins (les internes surtout) à l'hôpital soit très enviable ! Une IDE est plus proche des malades (malgré le manque de temps), assez rapidement plus payée qu'un interne, avec des horaires plus light...
A noter quand même que j'ai repris mes études pour voir mon métier avec plus de distance et continuer à apprendre, parce que c'est ça que j'aime

A mon avis, si tu te concentres sur l'apprentissage de ton métier (et l'échange avec les médecins en fait partie) la frustration devrait disparaitre... parce qu'il y a des tas de choses que nous savons (faire, surtout) et pas les médecins !
Et puis, au pire, garde en tête la possibilité de bifurquer vers l'examen interne d'accès au PCEM2 quand tu auras quelques années d'expérience IDE (mais je suis certaine que tu auras changé d'avis avant

Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien, que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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Re: Médecin raté?
Merci beaucoup. J'avoue que ça me change un peu les idées et ma façon de voir les choses ce que vous me dites
Et puis comme dit, le métier d'Infirmière est plutôt attirant, j'ai le profil pour, donc c'est plutôt bon signe pour l'avenir...
Merci encore

Merci encore

- MissHarmonie
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Re: Médecin raté?
Salut !
J'ai lu tout ton message et c'est vrai qu'on lit une vraie deception :/
Peut être que tu pourrai te renseigner pour faire tes études dans un autre pays ?
Je crois que certains étudiant vont dans les pays de l'est car la fac médecine est moins dure et reviennent avec une équivalence du diplome en France
Je sais aussi que y'a pas mal d'étudiant qui vont en Belgique pour faire kiné, médecin je ne sais pas
Mais voila au cas ou tu ne te serai pas renseignée dessus, je propose ^^
J'ai lu tout ton message et c'est vrai qu'on lit une vraie deception :/
Peut être que tu pourrai te renseigner pour faire tes études dans un autre pays ?
Je crois que certains étudiant vont dans les pays de l'est car la fac médecine est moins dure et reviennent avec une équivalence du diplome en France
Je sais aussi que y'a pas mal d'étudiant qui vont en Belgique pour faire kiné, médecin je ne sais pas
Mais voila au cas ou tu ne te serai pas renseignée dessus, je propose ^^
IDE Réanimation / Soins intensifs
IADE
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Re: Médecin raté?
Merci de ta réponse MissHarmonie. Oui, j'ai déjà pensé à partir en Allemagne mais je crois que je ne veux pas trop quitter la France... de plus, j'ai travaillé comme une malade pendant mes deux années en P1, l'idée d'un nouvelle échec probale me fait tres peur. Même si je m'en suis toujours pas remise et que le rêve d'être en P2 médecine me hante encore, j'avoue que ces deux années de travail acharné m'ont fatiguées et déçues au point de ne plus avoir le courage de recommencer.. en tout cas pour maintenant, peut être que dans quelques mois ou l'année prochaine... je ne sais pas
merci encore pour ton message 


Re: Médecin raté?
Salut à toi !
Quand j'ai lu ton message, je me suis vu 12 ans en arrière...
J'ai le même début de parcours que toi, j'ai tenté 2 fois le concours de médecine PCEM 1 à l'époque et j'ai échoué, à 13 places du bonheur pour être précis, j'ai longtemps eu les "boules", surtout qu'il y avais eu des fuites de sujets et même une action en justice avec annulation des épreuves de physique et d'anatomie que nous avion eu à repasser, bref un véritable cauchemar !...
Je suis parti, par dépit, en deuxième année de fac de Bio. par équivalence.
Cette année là a été une année horrible pour moi, perte de repères, auto dévalorisation, limite déprime, épreuves de médecine à repasser en même temps que les partiels de bio, la cata...
Cette année m'a surtout servi à me recentrer, j'ai découvert les métiers paramédicaux et j'ai décidé de me réorienter vers eux.
J'ai donc travaillé dur pour valider mon Deug, histoire que ça serve à quelque chose quand même, puis j'ai préparé les concours de podologue.
Résultat, j'ai tout explosé en un rien de temps : 14 de moyenne en Deug pour seulement 2 mois de travail sur l'année et 12 ème au concours de podo...
Aujourd'hui, après 8 ans de travail comme podologue, j'ai décidé de me réorienter vers le métier d'infirmier, et pour ça, de passer le concours, a 33 ans, avec une compagne et 2 gosses ...
Tout ça pour dire que la vie est faite d'opportunités et de rebondissements, à toi de savoir t'adapter et rebondir, c'est la clef de beaucoup de choses...
Si tu n'as pas réussi médecine c'est que quelque part, d'une façon ou d'une autre, tu n'y étais pas prête.
Alors ouvre toi, regarde autour de toi, intéresse toi aux autres métiers de la santé puisque c'est ce qui t'attire et surtout ne considère pas que ce sont des métiers "inférieurs" à celui de médecin, ce sont d'autres métiers totalement différents et tout aussi intéressants.
D’ailleurs, je peux t'assurer que les médecins sont incompétents dans ces domaines, c'est d’ailleurs pour ça que ces métiers existent, et si tu es sérieuse et très compétente dans ton domaine, ils auront beaucoup de respect pour toi !
Fais une prépa, fais des stages, travaille dur, pose toi des question sur toi même, trouve toi même les réponses, adapte toi à ce qui te seras demandé, et avec tes méthodes de travail, ton entraînement, tu vas pulvériser les autres au concours, c'est garanti.
Bon courage, et que la force soit avec toi jeune padawan...
PS : la frustration et la déception sont des blessures qui s'estomperont avec le temps, d'autant plus si tu deviens une référence dans ton futur métier ...
Sers t'en pour avancer...
Tiens lis ça :
"Si vous ne rencontrez pas l'échec dans votre vie, c'est que vous ne faites pas assez d'efforts pour avancer"
" Le succès n'est jamais total, l'échec n'est jamais complet. Il n'y a que le courage qui compte." Ben Tilton
"L'échec est la mère du succès." Proverbe chinois
"Une période d'échec est un moment rêvé pour semer les graines du succès." Paramahansa Yogananda
"L'échec est le début de la réussite à condition de plaider coupable et de le prendre à son compte." Claude Lelouch
"L'histoire d'une vie, quelle qu'elle soit, est l'histoire d'un échec. Le coefficient d'adversité des choses est tel qu'il faut des années de patience pour obtenir le plus infime résultat." Jean-Paul Sartre
"Les opportunités apparaissent le plus souvent sous la forme de malchance ou d'échec temporaire." Napoleon Hill
"Oublie les conséquences de l'échec. L'échec est un passage transitoire qui te prépare pour ton prochain succès."
"En avant ! Même si c'est l'échec qui t'attend ! Si tu tombe, tombe debout !" Stoyan Mikhailovski
Voilà, normalement ça doit suffire ...
Banzaï !
Quand j'ai lu ton message, je me suis vu 12 ans en arrière...
J'ai le même début de parcours que toi, j'ai tenté 2 fois le concours de médecine PCEM 1 à l'époque et j'ai échoué, à 13 places du bonheur pour être précis, j'ai longtemps eu les "boules", surtout qu'il y avais eu des fuites de sujets et même une action en justice avec annulation des épreuves de physique et d'anatomie que nous avion eu à repasser, bref un véritable cauchemar !...
Je suis parti, par dépit, en deuxième année de fac de Bio. par équivalence.
Cette année là a été une année horrible pour moi, perte de repères, auto dévalorisation, limite déprime, épreuves de médecine à repasser en même temps que les partiels de bio, la cata...
Cette année m'a surtout servi à me recentrer, j'ai découvert les métiers paramédicaux et j'ai décidé de me réorienter vers eux.
J'ai donc travaillé dur pour valider mon Deug, histoire que ça serve à quelque chose quand même, puis j'ai préparé les concours de podologue.
Résultat, j'ai tout explosé en un rien de temps : 14 de moyenne en Deug pour seulement 2 mois de travail sur l'année et 12 ème au concours de podo...
Aujourd'hui, après 8 ans de travail comme podologue, j'ai décidé de me réorienter vers le métier d'infirmier, et pour ça, de passer le concours, a 33 ans, avec une compagne et 2 gosses ...
Tout ça pour dire que la vie est faite d'opportunités et de rebondissements, à toi de savoir t'adapter et rebondir, c'est la clef de beaucoup de choses...
Si tu n'as pas réussi médecine c'est que quelque part, d'une façon ou d'une autre, tu n'y étais pas prête.
Alors ouvre toi, regarde autour de toi, intéresse toi aux autres métiers de la santé puisque c'est ce qui t'attire et surtout ne considère pas que ce sont des métiers "inférieurs" à celui de médecin, ce sont d'autres métiers totalement différents et tout aussi intéressants.
D’ailleurs, je peux t'assurer que les médecins sont incompétents dans ces domaines, c'est d’ailleurs pour ça que ces métiers existent, et si tu es sérieuse et très compétente dans ton domaine, ils auront beaucoup de respect pour toi !
Fais une prépa, fais des stages, travaille dur, pose toi des question sur toi même, trouve toi même les réponses, adapte toi à ce qui te seras demandé, et avec tes méthodes de travail, ton entraînement, tu vas pulvériser les autres au concours, c'est garanti.
Bon courage, et que la force soit avec toi jeune padawan...

PS : la frustration et la déception sont des blessures qui s'estomperont avec le temps, d'autant plus si tu deviens une référence dans ton futur métier ...
Sers t'en pour avancer...

Tiens lis ça :
"Si vous ne rencontrez pas l'échec dans votre vie, c'est que vous ne faites pas assez d'efforts pour avancer"
" Le succès n'est jamais total, l'échec n'est jamais complet. Il n'y a que le courage qui compte." Ben Tilton
"L'échec est la mère du succès." Proverbe chinois
"Une période d'échec est un moment rêvé pour semer les graines du succès." Paramahansa Yogananda
"L'échec est le début de la réussite à condition de plaider coupable et de le prendre à son compte." Claude Lelouch
"L'histoire d'une vie, quelle qu'elle soit, est l'histoire d'un échec. Le coefficient d'adversité des choses est tel qu'il faut des années de patience pour obtenir le plus infime résultat." Jean-Paul Sartre
"Les opportunités apparaissent le plus souvent sous la forme de malchance ou d'échec temporaire." Napoleon Hill
"Oublie les conséquences de l'échec. L'échec est un passage transitoire qui te prépare pour ton prochain succès."
"En avant ! Même si c'est l'échec qui t'attend ! Si tu tombe, tombe debout !" Stoyan Mikhailovski
Voilà, normalement ça doit suffire ...
Banzaï !

"le hasard ne favorise que les esprits préparés", Pasteur.