Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Président
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Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
Un syndicat c'est surtout un outil à disposition des salariés, et il n'a de valeur autre que celle de ses adhérents.nicodeparis a écrit : Alors certes, c'est aussi à chacun de se bouger pour aller les consulter, mais en même temps, le fait de ne pas les voir autrement que pour les élections ne donnent pas vraiment une bonne image des syndicats...
C'est aussi à nous de rappeler aux syndicats que nous pouvons les sanctionner pour leurs choix, et c'est à nous de leur dicter leur politique.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
Non, c'est aussi a ceux qui veulent faire bouger les choses de se les sortir et d'aller communiquer avec les collègues sur le terrain. J'ai bien dit communiquer, pas faire de la propagande. C'est pas non plus avec ce genre de discours que tu vas réveiller les consciences.Pour ce qui est des infos sur l'assignation et la réquisition, il y a des textes de loi, accessibles à tous, et si chacun se sort le doigt du ... au lieu d'attendre la lune,
Manifestement l'infirmière est très peu mobilisable et très peu informée, a vous, a nous ( je parle des gens là, pas des collectifs ) d'essayer de les bouger. Aux collectifs et aux syndicats de faire descendre les infos utiles qui peuvent les toucher et aller dans leur sens.
En même temps, vu qu'entre syndicats c'est aussi la gueguerre ben il ne nous reste rien.Et c'est à mon sens pour ça, que des collectifs (qu'on soit derrière ou non) tels que ceux dont on parle émergent, parce qu'un syndicat c'est le diable, c'est Arlette Laguiller le poing en l'air qui chante l'internationale.
Si déjà la moitié était syndiqué, au courant de ses droits, peut-être que de tels groupements n'auraient probablement pas lieu d'être...
Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
On veut de la reconnaissance pour un vrai travail ou on peut s'épanouir.
Pas d'heures sup non payées ni récupérées, pas d'effectif réduit et un salaire beaucoup plus en fase avec le niveau d'études!
Sachant que tous le monde ne pourra pas faire grève le 20 mars, Paris ou ailleurs, les problèmes sont les mêmes.
Des actions internes sont , je pense, bien venues , pour être entendus.
L'union fait la force même si on est pas tous au même endroit...
L'idées de ne pas répondre au tél., ou d'autre choses comme ne faire aucun exam pendant une heure ou deux.
Je ne sais pas, toutes suggestion est à étudier , nous sommes dans une situation critique et mettre un autocolant sur une blouse ne suffit pas!!!
Pour une grève généralisée à la France , public ou privé même galère ,mêmes attentes,On veut faire bouger les choses et être respectés dans notre profession !
Pas d'heures sup non payées ni récupérées, pas d'effectif réduit et un salaire beaucoup plus en fase avec le niveau d'études!
Sachant que tous le monde ne pourra pas faire grève le 20 mars, Paris ou ailleurs, les problèmes sont les mêmes.
Des actions internes sont , je pense, bien venues , pour être entendus.
L'union fait la force même si on est pas tous au même endroit...
L'idées de ne pas répondre au tél., ou d'autre choses comme ne faire aucun exam pendant une heure ou deux.
Je ne sais pas, toutes suggestion est à étudier , nous sommes dans une situation critique et mettre un autocolant sur une blouse ne suffit pas!!!
Pour une grève généralisée à la France , public ou privé même galère ,mêmes attentes,On veut faire bouger les choses et être respectés dans notre profession !
Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
Oui tous les syndicats se font la guerre, pis tous les chinois font du karaté =)eddie a écrit : En même temps, vu qu'entre syndicats c'est aussi la gueguerre ben il ne nous reste rien.
Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
c'est ça, et tous les sumos sont gros (quoique ça, c'est vrai) et tous les anglais sont roux et il n'existe aucune intersyndicale nulle partIndis a écrit :Oui tous les syndicats se font la guerre, pis tous les chinois font du karaté =)eddie a écrit : En même temps, vu qu'entre syndicats c'est aussi la gueguerre ben il ne nous reste rien.

je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
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Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
Et pis demain si il fait pas beau, il pleuvra.eddie a écrit :Non, c'est aussi a ceux qui veulent faire bouger les choses de se les sortir et d'aller communiquer avec les collègues sur le terrain. J'ai bien dit communiquer, pas faire de la propagande. C'est pas non plus avec ce genre de discours que tu vas réveiller les consciences.Pour ce qui est des infos sur l'assignation et la réquisition, il y a des textes de loi, accessibles à tous, et si chacun se sort le doigt du ... au lieu d'attendre la lune,
Manifestement l'infirmière est très peu mobilisable et très peu informée, a vous, a nous ( je parle des gens là, pas des collectifs ) d'essayer de les bouger. Aux collectifs et aux syndicats de faire descendre les infos utiles qui peuvent les toucher et aller dans leur sens.
En même temps, vu qu'entre syndicats c'est aussi la gueguerre ben il ne nous reste rien.Et c'est à mon sens pour ça, que des collectifs (qu'on soit derrière ou non) tels que ceux dont on parle émergent, parce qu'un syndicat c'est le diable, c'est Arlette Laguiller le poing en l'air qui chante l'internationale.
Si déjà la moitié était syndiqué, au courant de ses droits, peut-être que de tels groupements n'auraient probablement pas lieu d'être...
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Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
loulic a écrit :Un syndicat c'est surtout un outil à disposition des salariés, et il n'a de valeur autre que celle de ses adhérents.nicodeparis a écrit : Alors certes, c'est aussi à chacun de se bouger pour aller les consulter, mais en même temps, le fait de ne pas les voir autrement que pour les élections ne donnent pas vraiment une bonne image des syndicats...
C'est aussi à nous de rappeler aux syndicats que nous pouvons les sanctionner pour leurs choix, et c'est à nous de leur dicter leur politique.
Exactement, comme pour tout élu, qu'il soit syndical, politique ou autre.
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Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
chachad a écrit :On veut de la reconnaissance pour un vrai travail ou on peut s'épanouir.
Pas d'heures sup non payées ni récupérées, pas d'effectif réduit et un salaire beaucoup plus en fase avec le niveau d'études!
Sachant que tous le monde ne pourra pas faire grève le 20 mars, Paris ou ailleurs, les problèmes sont les mêmes.
Des actions internes sont , je pense, bien venues , pour être entendus.
L'union fait la force même si on est pas tous au même endroit...
L'idées de ne pas répondre au tél., ou d'autre choses comme ne faire aucun exam pendant une heure ou deux.
En interne çà changera rien et çà retardera juste la somme de travail à accomplir. Ce qu'il faut c'est ne pas répondre au téléphone quand on est chez soi pour éviter de revenir sur ses repos.
Je ne sais pas, toutes suggestion est à étudier , nous sommes dans une situation critique et mettre un autocolant sur une blouse ne suffit pas!!!
Surtout que même çà (mettre un autocollant, la majorité ne le fait pas.
Pour une grève généralisée à la France , public ou privé même galère ,mêmes attentes,On veut faire bouger les choses et être respectés dans notre profession !
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Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
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Dernière modification par la fée calôme le 20 févr. 2013 16:03, modifié 1 fois.
Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
Non, le karaté c'est japonaisOui tous les syndicats se font la guerre, pis tous les chinois font du karaté =)

Non c'est vrai, il n'y a aucun souci entre syndicats, jamais, chui conc'est ça, et tous les sumos sont gros (quoique ça, c'est vrai) et tous les anglais sont roux et il n'existe aucune intersyndicale nulle part

Ben non, pas forcément. Apparemment t'es une quiche en météoEt pis demain si il fait pas beau, il pleuvra.

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Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
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Dernière modification par la fée calôme le 19 févr. 2013 17:39, modifié 1 fois.
Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
atta je t'aide si tu veuxla fée calôme a écrit :la fée calôme a écrit :Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Président !
Lettre à envoyer au président de la République,
soit par @ : http://www.elysee.fr/ecrire-au-presiden ... epublique/
soit par courrier (affranchissement gratuit) à l'adresse suivante : Monsieur le Président de la République - Pa...
Lire la suite...
http://www.facebook.com/lesinfirmieres.encolere
extrait : Lesinfirmières Encolère, monsieur le Président, lancent aujourd'hui un large appel à une manifestation printanière de toutes les blouses blanches le 20 mars prochain, dans les rues de la capitale, siège de votre bureau présidentiel. Nous espérons bien qu'à cette occasion, vous saurez prendre le temps de nous recevoir pour nous écouter, comme vous le faîtes régulièrement pour d'autres salariés.

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Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
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Dernière modification par la fée calôme le 20 févr. 2013 06:45, modifié 1 fois.
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Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
Pour info :
Situation des hôpitaux
Question n° 0099G adressée à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé
Publiée le : 08/02/2013
Texte de la question : Mme Annie David. Ma question s'adresse à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé. Respect des tarifs opposables, non-discrimination pour les soins, qualité des personnels médicaux et paramédicaux : nos hôpitaux sont les fleurons de notre système de santé. Pourtant, madame la ministre, mis à mal par la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, dite « loi HPST », imposée par Nicolas Sarkozy, que nous avions combattue ensemble, fragilisés par la convergence tarifaire et victimes d'un mode de financement similaire à celui qui est pratiqué dans les cliniques commerciales, nos hôpitaux subissent aujourd'hui une situation économique et financière insupportable. L'insuffisance de l'évolution de leurs crédits et la baisse des tarifs prévue cette année leur imposeront une contrainte financière telle que, selon la Fédération hospitalière de France, cela aboutira à la suppression de 35 000 emplois ! Ce sont autant de femmes et d'hommes en moins, pourtant indispensables pour accueillir, orienter, soigner les patients ou leur apporter toute la sécurité dont ils ont besoin. Ce seront également autant de fermetures d'établissements, d'hôpitaux, de maternités de proximité, telles celles de Marie-Galante ou de Vire, accroissant de fait les inégalités territoriales en matière de santé. Madame la ministre, à l'occasion de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, nous vous avions fait part de nos craintes, considérant que les moyens mobilisés pour les hôpitaux publics étaient insuffisants. Aujourd'hui, les élus locaux, qui rejettent en nombre les schémas régionaux d'organisation des soins ou émettent pour le moins d'importantes réserves, mais aussi les personnels, les représentants des hôpitaux publics et les collectifs qui défendent les hôpitaux de proximité partagent notre analyse. Dans l'intérêt du service public de la santé, dans l'intérêt de nos concitoyennes et concitoyens, il est temps de rompre avec les logiques libérales imposées par le précédent gouvernement. Pourquoi ne pas instaurer, par exemple, un moratoire sur la fermeture des hôpitaux et cliniques de proximité et sur les restructurations qui découlent de la loi HPST ? Pourquoi ne pas stopper la tarification à l'activité ? Madame la ministre, vous nous avez annoncé un pacte de confiance pour l'hôpital. Aujourd'hui, les actrices et acteurs du secteur attendent des actes. Quelles mesures urgentes et pérennes entendez-vous prendre pour assurer un financement de l'hôpital public à la hauteur des besoins ? (Applaudissements sur les travées du groupe CRC.)
Réponse de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé
À publier le : 08/02/2013, page 997
Texte de la réponse : Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé. Madame David, vous qui êtes présidente de la commission des affaires sociales, vous savez combien la France peut être fière de ses hôpitaux publics. Oui, les Français peuvent s'honorer de l'engagement de celles et ceux qui, au quotidien, se dévouent pour permettre à la santé d'atteindre ce très haut niveau de qualité que nous envient nos voisins.
D'ailleurs, les Français ne s'y trompent pas, puisqu'une étude récente montre qu'ils sont plus de 75 % à accorder leur confiance à l'hôpital public quand il s'agit de les accueillir, les soigner, les soutenir.
De ce point de vue, il est absolument nécessaire de rompre avec la logique qui a prévalu au cours des années précédentes, assimilant l'hôpital public aux établissements privés dans son fonctionnement, ses modes de construction et de financement.
Madame la sénatrice, nous n'avons pas attendu. Ainsi, lors de l'examen de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, des mesures importantes ont été prises. L'importance du service public hospitalier a d'ores et déjà été réaffirmée.
Mme Annie David. C'est vrai !
Mme Marisol Touraine, ministre. Il a été mis fin à la convergence tarifaire entre le service public et les établissements privés.
Nous avons pris des engagements, votés par ceux qui ont apporté leurs suffrages à la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, pour que 1,6 milliard d'euros supplémentaires soient accordés en 2013 à l'hôpital public. Il s'agit d'un effort important dans un contexte de restrictions et de nécessaire responsabilité au regard des finances publiques.
Mais vous avez raison, nous devons aller au-delà.
M. Dominique Watrin. Oui !
Mme Marisol Touraine, ministre. Comme je l'ai annoncé, un pacte de confiance doit pouvoir rendre à l'hôpital public de l'élan et du dynamisme, mais aussi des perspectives.
C'est pourquoi j'ai d'ores et déjà installé un comité de financement qui a pour mission de revoir les règles de financement et d'adaptation de la tarification à l'activité, car la T2A ne peut plus continuer à s'appliquer de manière homogène à l'ensemble des services hospitaliers.
Parallèlement, nous avons la volonté de répondre aux besoins de santé de nos concitoyens sur tous les territoires, dans tous les bassins de vie, tout en leur garantissant la sécurité. C'est à l'aune de cette exigence que nous devons envisager le maintien et le renforcement des coopérations entre les établissements, afin que nos concitoyens puissent compter sur un service public hospitalier de qualité.
Vous le voyez, madame la sénatrice, le Gouvernement a la volonté de renforcer le rôle de l'hôpital public, de le conforter dans ses missions. Le service public hospitalier est l'une des fiertés de la France. C'est pourquoi il nous faut collectivement faire en sorte qu'il ait un grand avenir. (Applaudissements sur les travées du groupe socialiste et du groupe écologiste.)
Situation des hôpitaux
Question n° 0099G adressée à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé
Publiée le : 08/02/2013
Texte de la question : Mme Annie David. Ma question s'adresse à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé. Respect des tarifs opposables, non-discrimination pour les soins, qualité des personnels médicaux et paramédicaux : nos hôpitaux sont les fleurons de notre système de santé. Pourtant, madame la ministre, mis à mal par la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, dite « loi HPST », imposée par Nicolas Sarkozy, que nous avions combattue ensemble, fragilisés par la convergence tarifaire et victimes d'un mode de financement similaire à celui qui est pratiqué dans les cliniques commerciales, nos hôpitaux subissent aujourd'hui une situation économique et financière insupportable. L'insuffisance de l'évolution de leurs crédits et la baisse des tarifs prévue cette année leur imposeront une contrainte financière telle que, selon la Fédération hospitalière de France, cela aboutira à la suppression de 35 000 emplois ! Ce sont autant de femmes et d'hommes en moins, pourtant indispensables pour accueillir, orienter, soigner les patients ou leur apporter toute la sécurité dont ils ont besoin. Ce seront également autant de fermetures d'établissements, d'hôpitaux, de maternités de proximité, telles celles de Marie-Galante ou de Vire, accroissant de fait les inégalités territoriales en matière de santé. Madame la ministre, à l'occasion de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, nous vous avions fait part de nos craintes, considérant que les moyens mobilisés pour les hôpitaux publics étaient insuffisants. Aujourd'hui, les élus locaux, qui rejettent en nombre les schémas régionaux d'organisation des soins ou émettent pour le moins d'importantes réserves, mais aussi les personnels, les représentants des hôpitaux publics et les collectifs qui défendent les hôpitaux de proximité partagent notre analyse. Dans l'intérêt du service public de la santé, dans l'intérêt de nos concitoyennes et concitoyens, il est temps de rompre avec les logiques libérales imposées par le précédent gouvernement. Pourquoi ne pas instaurer, par exemple, un moratoire sur la fermeture des hôpitaux et cliniques de proximité et sur les restructurations qui découlent de la loi HPST ? Pourquoi ne pas stopper la tarification à l'activité ? Madame la ministre, vous nous avez annoncé un pacte de confiance pour l'hôpital. Aujourd'hui, les actrices et acteurs du secteur attendent des actes. Quelles mesures urgentes et pérennes entendez-vous prendre pour assurer un financement de l'hôpital public à la hauteur des besoins ? (Applaudissements sur les travées du groupe CRC.)
Réponse de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé
À publier le : 08/02/2013, page 997
Texte de la réponse : Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé. Madame David, vous qui êtes présidente de la commission des affaires sociales, vous savez combien la France peut être fière de ses hôpitaux publics. Oui, les Français peuvent s'honorer de l'engagement de celles et ceux qui, au quotidien, se dévouent pour permettre à la santé d'atteindre ce très haut niveau de qualité que nous envient nos voisins.
D'ailleurs, les Français ne s'y trompent pas, puisqu'une étude récente montre qu'ils sont plus de 75 % à accorder leur confiance à l'hôpital public quand il s'agit de les accueillir, les soigner, les soutenir.
De ce point de vue, il est absolument nécessaire de rompre avec la logique qui a prévalu au cours des années précédentes, assimilant l'hôpital public aux établissements privés dans son fonctionnement, ses modes de construction et de financement.
Madame la sénatrice, nous n'avons pas attendu. Ainsi, lors de l'examen de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, des mesures importantes ont été prises. L'importance du service public hospitalier a d'ores et déjà été réaffirmée.
Mme Annie David. C'est vrai !
Mme Marisol Touraine, ministre. Il a été mis fin à la convergence tarifaire entre le service public et les établissements privés.
Nous avons pris des engagements, votés par ceux qui ont apporté leurs suffrages à la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, pour que 1,6 milliard d'euros supplémentaires soient accordés en 2013 à l'hôpital public. Il s'agit d'un effort important dans un contexte de restrictions et de nécessaire responsabilité au regard des finances publiques.
Mais vous avez raison, nous devons aller au-delà.
M. Dominique Watrin. Oui !
Mme Marisol Touraine, ministre. Comme je l'ai annoncé, un pacte de confiance doit pouvoir rendre à l'hôpital public de l'élan et du dynamisme, mais aussi des perspectives.
C'est pourquoi j'ai d'ores et déjà installé un comité de financement qui a pour mission de revoir les règles de financement et d'adaptation de la tarification à l'activité, car la T2A ne peut plus continuer à s'appliquer de manière homogène à l'ensemble des services hospitaliers.
Parallèlement, nous avons la volonté de répondre aux besoins de santé de nos concitoyens sur tous les territoires, dans tous les bassins de vie, tout en leur garantissant la sécurité. C'est à l'aune de cette exigence que nous devons envisager le maintien et le renforcement des coopérations entre les établissements, afin que nos concitoyens puissent compter sur un service public hospitalier de qualité.
Vous le voyez, madame la sénatrice, le Gouvernement a la volonté de renforcer le rôle de l'hôpital public, de le conforter dans ses missions. Le service public hospitalier est l'une des fiertés de la France. C'est pourquoi il nous faut collectivement faire en sorte qu'il ait un grand avenir. (Applaudissements sur les travées du groupe socialiste et du groupe écologiste.)
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Re: Lesinfirmières - sont très - Encolère monsieur le Présid
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soit par @ : http://www.elysee.fr/ecrire-au-presiden ... epublique/
soit par courrier (affranchissement gratuit) à l'adresse suivante : Monsieur le Président de la République - Pa...
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extrait : Lesinfirmières Encolère, monsieur le Président, lancent aujourd'hui un large appel à une manifestation printanière de toutes les blouses blanches le 20 mars prochain, dans les rues de la capitale, siège de votre bureau présidentiel. Nous espérons bien qu'à cette occasion, vous saurez prendre le temps de nous recevoir pour nous écouter, comme vous le faîtes régulièrement pour d'autres salariés.
Lettre à envoyer au président de la République,
soit par @ : http://www.elysee.fr/ecrire-au-presiden ... epublique/
soit par courrier (affranchissement gratuit) à l'adresse suivante : Monsieur le Président de la République - Pa...
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extrait : Lesinfirmières Encolère, monsieur le Président, lancent aujourd'hui un large appel à une manifestation printanière de toutes les blouses blanches le 20 mars prochain, dans les rues de la capitale, siège de votre bureau présidentiel. Nous espérons bien qu'à cette occasion, vous saurez prendre le temps de nous recevoir pour nous écouter, comme vous le faîtes régulièrement pour d'autres salariés.