Entraînement aux cas concrets (concours pour AS)

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Mellys
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par Mellys »

Lenalan a écrit :
Je travaille en maternité et prend en charge Mme L, 30 ans, qui a accouché hier d'une petite Clémentine née à terme après une grossesse sans problème particulier (premier enfant). Le bébé pèse 2kg900 (poids dans la norme, le nouveau-né à terme pèse en moyenne 3kg250 à plus ou moins 500g). Mme L est secrétaire dans une usine de métallurgie et va prendre un congé parental pour s'occuper de son bébé, son mari commercial dans la même usine.
Je me présente dans la chambre accompagnée d'une élève aide-soignante, Mme L déclare ne pas vouloir qu'une "apprentie" s'occupe de son enfant.
En m'appuyant sur les 14 besoins fondamentaux de Virginia Henderson, j'ai pu identifier que certains besoins sont perturbés chez Mme L. Notament les besoins "apprendre" et "éviter les dangers", en relation avec l'angoisse qu'elle exprime face à son inexpérience concernant les soins à apporter à son bébé.

Dans un premier temps, je suis avenante et souriante de manière à instaurer un climat serein et de confiance. Je prends en compte le refus de Mme L et lui explique que l'élève aide-soignante peut être considérée comme une future professionnelle en qui elle peut avoir confiance, car de toute façon elle n'agira pas seule, mais en ma présence (et la sienne, car la présence la plus importante est celle de la maman!) et aucun risque ne sera pris pour son bébé. Je lui dis aussi qu'elle est libre de refuser que l'élève procède à la toilette, que c'est son droit et que c'est elle qui décide pour son enfant. Si elle persiste dans son refus, je lui dis que c'est donc moi qui vais procéder à la toilette de l'enfant et que je vais lui en montrer les étapes (par la même occasion je vais montrer la toilette du bébé à l'élève aide-soignante), ce qui correspond au besoin d'"apprendre".
Je la rassure, en lui disant que peu de mamans d'un premier enfant savent d'avance s'occuper d'un bébé et qu'on est justement pour la guider, et qu'elle sera surprise de constater qu'elle s'en sortira très bien et de mieux en mieux au fil des jours. Elle n'a accouché que la veille et c'est encore un peu tôt pour tout savoir. Je la félicite de s'être renseignée par la lecture des magazines, elle a sait donc déjà beaucoup de choses, je suis là pour lui apprendre la pratique!
Avant de procéder à la toilette du bébé je me lave les mains (ou friction à la SHA), je prépare le nécessaire pour le bain (2 serviettes de toilette, un gant, body, brassière en laine, chaussettes ou chaussons, grenouillère, gel lavant corps et cheveux, brosse douce pour les cheveux, une couche), pour le soin du cordon ombilical (compresses stériles, antiseptique de type Biseptine, éosine), pour le soin du visage (compresses stériles, sérum physiologique) et pour la prise des paramètres du bébé (pesée, thermomètre).
J'explique tous mes gestes au fur et à mesure à la maman et à l'élève.
Je m'assure que la température de la pièce est adaptée (environ 25°), je désinfecte le matelas à langer et la baignoire avant d'y installer tout le matériel nécessaire et de remplir le bain, dont je vérifierai la température avec un thermomètre de bain ou le coude (entre 34 et 37°). Toutes ses précautions répondent au besoin "éviter les dangers".
Après m'être à nouveau lavé les mains je prends le bébé et je le pose sur le matelas à langer au préalable recouvert d'une serviette de toilette propre (la seconde étant roulée sur le côté pour la sortie du bain) et je le découvre partiellement pour prendre sa température rectale. Si je trouve du méconium dans la couche j'explique à la maman ce qu'est le méconium (premières selles, très épaisses et noirâtres) et que les selles vont se modifier les premiers jours. J'élimine l'éventuel méconium avec le rebord de la couche, je surveille la présence éventuelle de rougeurs (érythème fessier) et je prends la température, qui doit se situer entre 36,1° et 37,7° (température qui varie selon les conditions extérieures). Je déshabille entièrement l'enfant, je le pèse (rapidement pour éviter le refroidissement) puis je le savonne en allant du plus propre au plus sale, en commençant par les cheveux (sans savonner le visage) en terminant par la vulve et le siège. Je montre à la maman la façon de soutenir le bébé: la main gauche derrière son dos en attrapant son bras gauche, la main droite sous les fesses. je vais le plus rapidement possible pour éviter le refroidissement. je mets le bébé dans le bain en commençant par tremper les pieds puis le reste du corps. je fais constater à la maman que le bébé se détend et apprécie de se retrouver dans un milieu aquatique qui lui rappelle les 9 mois qu'il vient de passer dans son ventre. Je rince bien le savon puis je mets en place avec ma main libre la seconde serviette propre sur le matelas à langer. je sors le bébé de l'eau et le sèche dans la serviette, en tamponnant sans frotter. Je l'habille assez rapidement pour éviter le refroidissement.
Lorsque j'ai mis le body, les chaussettes, la brassière, et avant de mettre la grenouillère je procède au soin du cordon ombilical selon le protocole du service (j'explique à la maman que c'est un soin qui fait peur mais non douloureux pour l'enfant, et lui indique que le cordon va tomber de lui-même dans les jours qui viennent). Je prends une compresse stérile que j'imbibe d'antiseptique, je nettoie le nombril et le cordon en partant de la peau vers la pince, j'explique à la maman les signes à surveiller (rougeur, écoulement, odeur dans le cadre du besoin "éviter les dangers" et "apprendre"). J'applique de l'éosine pour sécher, le cordon est laissé à l'air libre, la pince sera retirée vers le 3ème jour avant le retour à la maison. Je termine l'habillage du bébé et finalise la toilette par le visage (lavage de nez au sérum physiologique, soin des yeux avec une compresse et du sérum physiologique en partant de l'intérieur vers l'exterieur). Je coiffe le bébé puis je le réinstalle au berceau (après réfection) ou dans les bras de sa maman.
Je note sur le dossier de l'enfant son poids et sa température du jour, la présence de selles et leur aspect (méconium) ainsi que la présence d'urines dans la couche, des problèmes éventuellement constatés et l'état du cordon.
Je demande à la maman si elle a des questions et je réexplique autant de fois que nécessaire, je lui indique que dès demain elle pourra donner le bain elle-même si elle le souhaite (en notre présence pour la rassurer), ainsi que le papa s'il le souhaite, au choix.
Je réponds aussi aux éventuelles questions de l'élèbe aide-soignante. Avant de quitter la chambre je range le matériel et le linge sale, je désinfecte la baignoire et le matelas à ranger, je me lave les mains.
Toutes les actions entreprises et les soins effectués seront transmis oralement aux autres membres de l'équipe, ainsi que les propos de Mme L (angoissée, refus que l'élève s'occupe de son bébé), et notés sur le dossier de soins.
Faut il vraiment décrire tout le nursing du bébé dans son détail quand la question est d'identifier les besoins perturbés (sans consigne de donner des actions) et de dire la réponse qu'on donnera au refus de la patiente. :roll:
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par Lenalan »

Mellys a écrit :
Lenalan a écrit :
Je travaille en maternité et prend en charge Mme L, 30 ans, qui a accouché hier d'une petite Clémentine née à terme après une grossesse sans problème particulier (premier enfant). Le bébé pèse 2kg900 (poids dans la norme, le nouveau-né à terme pèse en moyenne 3kg250 à plus ou moins 500g). Mme L est secrétaire dans une usine de métallurgie et va prendre un congé parental pour s'occuper de son bébé, son mari commercial dans la même usine.
Je me présente dans la chambre accompagnée d'une élève aide-soignante, Mme L déclare ne pas vouloir qu'une "apprentie" s'occupe de son enfant.
En m'appuyant sur les 14 besoins fondamentaux de Virginia Henderson, j'ai pu identifier que certains besoins sont perturbés chez Mme L. Notament les besoins "apprendre" et "éviter les dangers", en relation avec l'angoisse qu'elle exprime face à son inexpérience concernant les soins à apporter à son bébé.

Dans un premier temps, je suis avenante et souriante de manière à instaurer un climat serein et de confiance. Je prends en compte le refus de Mme L et lui explique que l'élève aide-soignante peut être considérée comme une future professionnelle en qui elle peut avoir confiance, car de toute façon elle n'agira pas seule, mais en ma présence (et la sienne, car la présence la plus importante est celle de la maman!) et aucun risque ne sera pris pour son bébé. Je lui dis aussi qu'elle est libre de refuser que l'élève procède à la toilette, que c'est son droit et que c'est elle qui décide pour son enfant. Si elle persiste dans son refus, je lui dis que c'est donc moi qui vais procéder à la toilette de l'enfant et que je vais lui en montrer les étapes (par la même occasion je vais montrer la toilette du bébé à l'élève aide-soignante), ce qui correspond au besoin d'"apprendre".
Je la rassure, en lui disant que peu de mamans d'un premier enfant savent d'avance s'occuper d'un bébé et qu'on est justement pour la guider, et qu'elle sera surprise de constater qu'elle s'en sortira très bien et de mieux en mieux au fil des jours. Elle n'a accouché que la veille et c'est encore un peu tôt pour tout savoir. Je la félicite de s'être renseignée par la lecture des magazines, elle a sait donc déjà beaucoup de choses, je suis là pour lui apprendre la pratique!
Avant de procéder à la toilette du bébé je me lave les mains (ou friction à la SHA), je prépare le nécessaire pour le bain (2 serviettes de toilette, un gant, body, brassière en laine, chaussettes ou chaussons, grenouillère, gel lavant corps et cheveux, brosse douce pour les cheveux, une couche), pour le soin du cordon ombilical (compresses stériles, antiseptique de type Biseptine, éosine), pour le soin du visage (compresses stériles, sérum physiologique) et pour la prise des paramètres du bébé (pesée, thermomètre).
J'explique tous mes gestes au fur et à mesure à la maman et à l'élève.
Je m'assure que la température de la pièce est adaptée (environ 25°), je désinfecte le matelas à langer et la baignoire avant d'y installer tout le matériel nécessaire et de remplir le bain, dont je vérifierai la température avec un thermomètre de bain ou le coude (entre 34 et 37°). Toutes ses précautions répondent au besoin "éviter les dangers".
Après m'être à nouveau lavé les mains je prends le bébé et je le pose sur le matelas à langer au préalable recouvert d'une serviette de toilette propre (la seconde étant roulée sur le côté pour la sortie du bain) et je le découvre partiellement pour prendre sa température rectale. Si je trouve du méconium dans la couche j'explique à la maman ce qu'est le méconium (premières selles, très épaisses et noirâtres) et que les selles vont se modifier les premiers jours. J'élimine l'éventuel méconium avec le rebord de la couche, je surveille la présence éventuelle de rougeurs (érythème fessier) et je prends la température, qui doit se situer entre 36,1° et 37,7° (température qui varie selon les conditions extérieures). Je déshabille entièrement l'enfant, je le pèse (rapidement pour éviter le refroidissement) puis je le savonne en allant du plus propre au plus sale, en commençant par les cheveux (sans savonner le visage) en terminant par la vulve et le siège. Je montre à la maman la façon de soutenir le bébé: la main gauche derrière son dos en attrapant son bras gauche, la main droite sous les fesses. je vais le plus rapidement possible pour éviter le refroidissement. je mets le bébé dans le bain en commençant par tremper les pieds puis le reste du corps. je fais constater à la maman que le bébé se détend et apprécie de se retrouver dans un milieu aquatique qui lui rappelle les 9 mois qu'il vient de passer dans son ventre. Je rince bien le savon puis je mets en place avec ma main libre la seconde serviette propre sur le matelas à langer. je sors le bébé de l'eau et le sèche dans la serviette, en tamponnant sans frotter. Je l'habille assez rapidement pour éviter le refroidissement.
Lorsque j'ai mis le body, les chaussettes, la brassière, et avant de mettre la grenouillère je procède au soin du cordon ombilical selon le protocole du service (j'explique à la maman que c'est un soin qui fait peur mais non douloureux pour l'enfant, et lui indique que le cordon va tomber de lui-même dans les jours qui viennent). Je prends une compresse stérile que j'imbibe d'antiseptique, je nettoie le nombril et le cordon en partant de la peau vers la pince, j'explique à la maman les signes à surveiller (rougeur, écoulement, odeur dans le cadre du besoin "éviter les dangers" et "apprendre"). J'applique de l'éosine pour sécher, le cordon est laissé à l'air libre, la pince sera retirée vers le 3ème jour avant le retour à la maison. Je termine l'habillage du bébé et finalise la toilette par le visage (lavage de nez au sérum physiologique, soin des yeux avec une compresse et du sérum physiologique en partant de l'intérieur vers l'exterieur). Je coiffe le bébé puis je le réinstalle au berceau (après réfection) ou dans les bras de sa maman.
Je note sur le dossier de l'enfant son poids et sa température du jour, la présence de selles et leur aspect (méconium) ainsi que la présence d'urines dans la couche, des problèmes éventuellement constatés et l'état du cordon.
Je demande à la maman si elle a des questions et je réexplique autant de fois que nécessaire, je lui indique que dès demain elle pourra donner le bain elle-même si elle le souhaite (en notre présence pour la rassurer), ainsi que le papa s'il le souhaite, au choix.
Je réponds aussi aux éventuelles questions de l'élèbe aide-soignante. Avant de quitter la chambre je range le matériel et le linge sale, je désinfecte la baignoire et le matelas à ranger, je me lave les mains.
Toutes les actions entreprises et les soins effectués seront transmis oralement aux autres membres de l'équipe, ainsi que les propos de Mme L (angoissée, refus que l'élève s'occupe de son bébé), et notés sur le dossier de soins.
Faut il vraiment décrire tout le nursing du bébé dans son détail quand la question est d'identifier les besoins perturbés (sans consigne de donner des actions) et de dire la réponse qu'on donnera au refus de la patiente. :roll:

Oui c'est possible! c'est un cas qui nous a posé problème avec Val.... donc on nomme juste les besoins perturbés (qui sont pas légion sur ce cas je trouve) et pourquoi on trouve qu'ils sont perturbés et après juste notre réponse à son refus et c'est tout? Ce qui me chiffonne c'est que ça fait une réponse très brève :choque:
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par Lenalan »

Tu l'as rédigé le sujet Mellys?
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par Mellys »

val12 a écrit :
2ème situation :
Vous travaillez dans un service de maternité. Ce matin vous encadrez une élève aide-soignante. Vous prenez en charge Me L, 30 ans, qui a accouché hier d'une petite fille, clémentine, de 2kg900. la grossesse a été menée à terme sans problème particulier. me L va prendre un congé parental pour élever sa fille. Elle est secrétaire dans une usine métallurgique. Son mari est commercial dans la même entreprise. Accompagnée de l'élève AS vous allez réaliser la toilette de clémentine. Me L vous fait part de son inquiétude : "je suis inquiéte, j'ai peur de lui faire du mal, j'ai lu des magazines mais je ne me suis jamais occupée d'enfant" vous lui répondez "ne vous inquiétez pas Me, avec l'élève nous allons vous montrer". Me L : "je suis désolée, mais je ne souhaite pas qu'une apprentie s'occupe de mon enfant"

QUESTION : aprés avoir identifié et argumenté les besoins perturbés de Me l, que répondez-vous à son refus (10 points)
Non je ne l'avais pas fais ... :roll: Donc je le tente :lol: Mais peut être serais-je dans le faux hein ! C'est vrai que c'est compliqué de ne pas parler des actions mais ce n'est pas la consigne .

-------------------------------------------------------------------------

Je suis aide soignante dans un service de maternité. Ce matin je m'occupe d'une patiente appelée Mme L âgée de 30 ans qui vient d'accoucher d'une petite fille. La grossesse s'est déroulée normalement. Je suis accompagnée d'une élève aide soignante. Par rapport au profil et aux dires de Mme L je peux souligner deux besoins perturbés.

Tout d'abord le besoin "Apprendre": il s'agit de la première grossesse de Mme L. Elle s'inquiète sur ses capacités à pouvoir s'occuper de son enfant. Bien qu'elle est lu des magazines, la réalité et la projection dans son nouveau rôle est tout autre. De plus Clémentine est un bébé de petit poids (bien que dans la norme), ce qui peut impressionner la maman. Elle va devoir gérer de nouvelles émotions. Les premiers temps pour une maman peuvent s'avérer compliqués, tout est à apprendre. Par ailleurs Mme L a pris un congés pour s'occuper de sa fille, ce qui peu l'angoisser dans le fait de se retrouver seule, sans personnel médical, sans son mari qui sera au travail. Elle appréhende surement déjà sa sortie d'hospitalisation, elle l'exprime indirectement en disant qu'elle a peur, je comprends qu'elle a besoin que je lui montre les gestes a effectuer concernant la prise en charge de son bébé.

Ensuite le besoin "éviter les dangers": Mme L passe tout à coup d'une vie active, ou elle est secrétaire, monde professionnel ou elle doit côtoyer du monde, à une vie de maman en congés parental.Ce changement est brutal et si elle garde ses angoisses et ses peurs, le risque est de voir la patiente faire un baby blues, et de ne pas réussir à trouver un nouvel équilibre et une symbiose avec son enfant qui a chamboulé sa vie. Le papa jouera un rôle primordial.

Pour répondre au refus de la patiente pour que l’élève s'occupe de son bébé, tout d'abord je la présenterai ,je donnerai son prénom, je préciserai également à quel stade elle en est dans sa formation. Je lui expliquerai que Clémentine ne risque rien, que je reste présente et que si je laisse l’élève m’assister c'est qu'elle est tout à fait capable de la faire.
Si cela échoue, je n'insisterai pas pour ne pas amplifier les inquiétude de Mme L, je procéderai aux soins et expliquerai au fur et à mesure à l’élève. Durant la journée et les jours suivants je reviendrai régulièrement avec la stagiaire, pour que Mme L s'habitude à sa présence, et puisse petit à petit accorder sa confiance.
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par zmzrlina99 »

Lenalan a écrit :
zmzrlina99 a écrit :Lenalan<non t'as pas oublié mais il me semble que tu avais dit que ce n'était pas la peine de faire mettre la blouse aux visiteurs, peut-être me suis-je trompé de personne...
Franchement je me souviens pas, ça date, mais c'est possible, je croyais que tu me parlais du cas de M.X avec la BMR aux jambes (isolement de contact), je me souviens pas vraiment du cas que tu soulèves (c'était une bmr dans les urines?) :clin:
je crois bien que c'était un BMR dans les urines oui.
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par Lenalan »

Les mesures d'isolement sont différents pour les visiteurs selon si c'es un isolement "gouttelette" ou "air" ou "contact" et dans les urines c'est encore différent puisqu'en principe les visiteurs ne touchent pas aux urines. Pour les soignants c'est toujours un peu pareil mais pour les visiteurs ça varie énormément d'un endroit à l'autre. J'ai lu quelques fiches hier des différents CLIN, certains font mettre des blouses aux visiteurs, d'autres non.... Et j'ai même lu que la dernière tendance est à la suppression des isolements dans certains cas au profit des mesures d'hygiène strictes "standard" (isolement difficile pour les patients). Et bah on est pas rendus! Je pense que nous le jour du concours il faut qu'on applique un isolement "complet". Mais la question que je me pose c'est par exemple s'il faut faire mettre des masques aux visiteurs même si la BMR est sur les jambes et qu'il n'y a pas de risque de contamination respiratoire....


Melly je pense que tu as bon! En fait mon cas est bon mais je dois supprimer la toilette du bébé puisque ce n'est pas demandé.

Hier j'ai tilté (mieux vaut tard que jamais :lol: ), j'ai tendance à traiter tous les sujets de la même façon, alors qu'il faut bien distinguer sujet d'analyse et sujet de synthèse, et j'avais du mal à les distinguer donc j'avais tendance à traiter les sujets de synthèse comme des sujets d'analyse de peur d'oublier des choses (mais c'est pas trop grave, c'est surtout l'inverse qu'il ne faut pas faire, traiter un sujet d'analyse comme un sujet de synthèse), maintenant je pense que j'y vois plus clair!
Le cas de Mme L en maternité est un cas de synthèse, comme le cas l'autre jour sur le soin de sonde qu'on a décrit alors qu'il fallait pas. C'est à dire donner les besoins perturbés si c'est demandé (ou les problèmes), justifier pourquoi mais s'il n'y a pas d'actions demandées on dit rien, c'est la question qui nous dit quoi faire et s'y tenir (j'ai lu sur un livre que le but d'un sujet de synthèse c'est de voir si on fait le lien, comme par exemple penser à un escarre si on voit une rougeur sur une personne alitée. Une AS qui fait pas le lien c'est grave donc ça me semble une évidence, mais apparemment il faut se méfier des évidence et des fois ne pas trop se poser de complications, on nous demande des choses simples!).
Le cas de M.X avec ses jambes infectées c'est un cas d'analyse où là oui ils demandent de développer beaucoup plus avec des actions, on peut pas juste dire ce qu'on répond face à ses angoisses de repas et de famille.....

Sur le temps ça joue aussi, jusqu'à présente je me mets 40 minutes par cas (je me suis entrainée à faire hyper vite, en mettant vraiment le strict minimum au brouillon, ou pas de brouillon du tout), mais on a pas besoin de tout ce temps pour un cas de synthèse, alors qu'un cas d'analyse est beaucoup plus long; Alors les maths si on tombe sur un truc comme l'autre jour avec la dilution du surfanios dans 6 litres, ça se fait en largement moins de 10 minutes donc ça dégage du temps....

Bref, on a intérêt à être vigilante le jour J, et ne pas se faire envahir par le stress pour avoir les yeux en fasse des trous.....
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par Mellys »

Oui voilà il ne faut pas se compliquer la vie ! Et respecter les consignes mots pour mots. Cela ne peut que nous être favorable !!
Je pense qui si on nous demande juste de relever des besoins ou de faire une synthése et que le correcteur se retrouve face à un pavé décrivant toute notre science ça risque de le soûler :lol: :lol: surtout si 100 candidats on fait la même ! :D

Et il faut accepter des fois que les réponses soient brèves ! :P
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par zmzrlina99 »

Mellys a écrit :Oui voilà il ne faut pas se compliquer la vie ! Et respecter les consignes mots pour mots. Cela ne peut que nous être favorable !!
Je pense qui si on nous demande juste de relever des besoins ou de faire une synthése et que le correcteur se retrouve face à un pavé décrivant toute notre science ça risque de le soûler :lol: :lol: surtout si 100 candidats on fait la même ! :D

Et il faut accepter des fois que les réponses soient brèves ! :P
Je crois que tu n'as pas tort, merci
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par Lenalan »

Voilà, je pense que c'est le noeud du problème, j'ai toujours peur qu'une réponse brève ne convienne pas parce qu'il manque des choses, alors que c'est précisément ce qui est demandé dans certains cas. En fait on a notre diplôme, c'est que les techniques on les connait, on a déjà été avaluées en MSP etc... et on pratique tous les jours... je pense que c'est encore autre chose qu'ils évaluent, les connaissances de base évidemment mais aussi et surtout notre capacité à analyser une situation et à la synthétiser (voir l'essentiel et faire les liens). Je pense que beaucoup se plantent là-dessus parce que déjà faut comprendre ce qu'on nous demande et pas tout ressortir tel quel! A la prépa du cned ils me le disaient déjà, je prenais 5 ou 6 sur 10 sur certains cas au lieu de 8 ou 9 juste parce que je me compliquais trop la vie et j'essayais de tout marquer alors qu'on me demandait juste un besoin perturbé et ce qui me faisait dire qu'il l'était (ce qu'on fait automatiquement en lisant le cas)....
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par papillon54 »

Lenalan a écrit :Voilà, je pense que c'est le noeud du problème, j'ai toujours peur qu'une réponse brève ne convienne pas parce qu'il manque des choses, alors que c'est précisément ce qui est demandé dans certains cas. En fait on a notre diplôme, c'est que les techniques on les connait, on a déjà été avaluées en MSP etc... et on pratique tous les jours... je pense que c'est encore autre chose qu'ils évaluent, les connaissances de base évidemment mais aussi et surtout notre capacité à analyser une situation et à la synthétiser (voir l'essentiel et faire les liens). Je pense que beaucoup se plantent là-dessus parce que déjà faut comprendre ce qu'on nous demande et pas tout ressortir tel quel! A la prépa du cned ils me le disaient déjà, je prenais 5 ou 6 sur 10 sur certains cas au lieu de 8 ou 9 juste parce que je me compliquais trop la vie et j'essayais de tout marquer alors qu'on me demandait juste un besoin perturbé et ce qui me faisait dire qu'il l'était (ce qu'on fait automatiquement en lisant le cas)....
Tu as bien résumé lenalan, il suffit de répondre simplement.
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Re: epreuve d'admission du 27 fevrier 2013 à la Réunion

Message par Lenalan »

del974 a écrit :épreuve notée sur 30 points
chaque situation :8 points
pour l'esemble de la copie, 6 points répartis comme suit:
-orthographe (2.5 pts)
-syntaxe(2.5 pts)
-respect des consignes(1pts)




SITUATION N°3



Vous êtes aide-soignant dans un service de gériatrie. Vous travaillez dans un secteur de dix personnes résidentes.
Vous avez observé que, malgré vos efforts pour varier les menus et pour stimuler son appétit, Mme G. refuse de s'alimenter depuis une quinzaines de jours. Elle n'accepte que les liquides et en très petite quantités. Elle vous répond à chaque invitation à manger que "le coeur ne lui en dit pas"
Mme G a 89 ans, elle pesait a son entrée 45 kg pour une taille de 1.55m.
Mme G vivait isolée depuis 5 ans avant son admission le mois dernier dans le service.
En outre, elle vous a confié qu'elle ne voulait pas qu'on "lui mette comme sa voisine, un tuyau pour manger".
Confronté(e) à cette situation depuis plusieurs jours, vous devez en présenter une analyse à l'équipe lors des transmissions.

*en vous appuyant sur les éléments énoncés dans cette situation et sur vos connaissances professionnelles, citez les données de la situation que vous présenterez afin d'éclairci cette question éthique et d'envisager les éléments d'une décision.


voilà, désolé de la additivité, mais j'ai due faire un remplacement hier et travaillant ce jour, ce n'était pas évident au taf d'écrire que que ce soit, a vos clavier, j'aimerais bien voir ce que vous auriez mit afin de voir si ca concorde un peu au mien. au plaisir de vous relire très vite!!!!! bise sucrée de la Réunion
Je sais pas si c'est moi, mais les sujets de la Réunion je les trouve vraiment pas faciles!


je tente celui-ci mais alors pas convaincue du tout (et je suis AS en gériatrie, comme quoi...)....

Aide-soignante en gériatrie je m'occupe de Mme G, 84 ans, entrée il y a 1 mois dans l'établissement. Elle vivait auparavant isolée depuis 5 ans. Depuis une quinzaine de jours Mme G refuse de s'alimenter et n'accepte que de très petites quantités de liquide.
Lors des transmissions je présente cette situation aux autres membres de l'équipe afin d'envisager les éléments d'une décision.

Mme G est une personne déjà menue, elle est entrée avec un poids de 45 kg pour 1,55 m, j'ai calculé son IMC qui est de 18,7, ce qui est vraiment à la limite de la norme (poids normal 18,5 à 25). Avec son refus alimentaire elle risque de perdre du poids rapidement, et de se déshydrater (boissons en petites quantité). Des mesures ont déjà été prises sur la variété des repas afin de tenir compte de ses goûts, sans amélioration.
Elle verbalise très bien une perte d'engouement "le coeur ne m'en dit pas" pour expliquer son manque d'appétit, ainsi que la crainte qu'on lui pose une sonde comme sa voisine pour l'alimenter. Ce qui montre qu'elle observe les autres résidents, se compare à eux, a peur de voir son état se dégrader. C'est une dame qui vivait de manière isolée depuis 5 ans et qui se retrouve brutalement en institution, ce qui est très anxyogène, d'autant que l'entrée est récente et qu'il faut toujours un temps d'adaptation plus ou moins long suivant les personnes.
Devant ce qui est pour moi le premier signe d'un syndrome de glissement lié au placement en instution, j'alerte l'équipe car il est urgent qu'une stratégie adaptée soit rapidement mise en place pour cette résidente.
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Jen NY
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap

Message par Jen NY »

Il est vrai, qu'il faut répondre à la ou les consigne(s), ne pas rédiger plus de ce qui est demandé.
Parfois les consignes peuvent être trompeuses et induire le candidat à répondre de façon trop simpliste. :choque:
C'est un peu ambivalent :| , si au concours, les consignes nous portent à confusion, on est pas sortie de l'auberge :pleure:
allez courage, on est des battantes !!!
y'a plus qu'à !!!
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Mellys
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Re: epreuve d'admission du 27 fevrier 2013 à la Réunion

Message par Mellys »

Lenalan a écrit :épreuve notée sur 30 points
chaque situation :8 points
pour l'esemble de la copie, 6 points répartis comme suit:
-orthographe (2.5 pts)
-syntaxe(2.5 pts)
-respect des consignes(1pts)




SITUATION N°3



Vous êtes aide-soignant dans un service de gériatrie. Vous travaillez dans un secteur de dix personnes résidentes.
Vous avez observé que, malgré vos efforts pour varier les menus et pour stimuler son appétit, Mme G. refuse de s'alimenter depuis une quinzaines de jours. Elle n'accepte que les liquides et en très petite quantités. Elle vous répond à chaque invitation à manger que "le coeur ne lui en dit pas"
Mme G a 89 ans, elle pesait a son entrée 45 kg pour une taille de 1.55m.
Mme G vivait isolée depuis 5 ans avant son admission le mois dernier dans le service.
En outre, elle vous a confié qu'elle ne voulait pas qu'on "lui mette comme sa voisine, un tuyau pour manger".
Confronté(e) à cette situation depuis plusieurs jours, vous devez en présenter une analyse à l'équipe lors des transmissions.

*en vous appuyant sur les éléments énoncés dans cette situation et sur vos connaissances professionnelles, citez les données de la situation que vous présenterez afin d'éclairci cette question éthique et d'envisager les éléments d'une décision.


Présentation de mon analyse concernant Mme G à ce jour à l'équipe:

"Il n'y a aucune amélioration concernant Mme G, elle refuse toujours de prendre ses repas, ou alors liquides et en petites quantités. A son entrée elle pesait déjà à peine 45 kgs, nous savons qu'elle a vécu isolée durant 5 ans avant son admission. Sa restriction alimentaire a du commencer bien avant son entrée en institution.
Nous savons que la personne âgée est isolée socialement et psychologiquement, de part ce fait bien souvent elle n'a plus l'envie de manger correctement, d'ailleurs le vieillissement fait perdre le gout des aliments et la sensation de faim. Le métabolisme étant ralenti.

Aujourd'hui lorsque je lui ai présenté son repas Mme G m'a dit que le coeur ne lui en disait pas. Cela montre bien qu'elle n'a plus le désir et la satisfaction de manger. Il faudra rester vigilant que cela ne cache pas un désir d'en finir avec la vie, un renoncement tout simplement. Elle m'a également confié qu'elle ne voulait pas qu'on lui mette une sonde gastrique, acte qui pourrait la confronté un peu plus à un état de dépendance .

Je pense qu'il serait bien déjà de mettre en place une fiche de surveillance alimentaire pour bien quantifier les prises de repas. Il est important qu'elle s'alimente afin que son état ne s’empire pas. Etant donné qu'elle ne prend que du liquide le médecin pourra éventuellement lui prescrire des boissons hyperprotéinées avec des saveurs différentes. Par ailleurs il faudrait prévoir une pesée régulière, avec mise en place fiche surveillance.

Concernant son état psychologique, nous pourrions avertir la psychologue afin que Mme G puisse la consulter pour parler. Je pense qu'il faut éviter la pose d'une sonde gastrique surtout que cela va à l'encontre de l'avis de Mme G. Il faut stimuler Mme G, lui faire faire des activités, lui demander ses centres d’intérêts. Pourquoi pas lui proposer des ateliers cuisines. Nous pourrions lui proposer plusieurs fois dans la journée des collations, et rehausser le gout de ses plats avec des épices (sel, poivre , citron etc ...) si aucune contre indication. Il serait bien également que Mme G prenne ses repas avec les résidents les plus valides, afin qu'elle retrouve un instant convivial durant ce moment là, qu'elle puisse échanger et sortir de son isolement.
Lui proposer également de sortir se promener dans le parc l'après midi en l'accompagnant, la faire marcher un petit moment. Il est important de ne pas laisser Mme G s'enfoncer dans sa solitude.
Voilà pour ma part qu'en pensez vous ?"


----------------------------------
Bon voilà j'ai tenté mais pas évident en effet ... :roll: :lol:
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Lenalan
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Re: epreuve d'admission du 27 fevrier 2013 à la Réunion

Message par Lenalan »

val12 a écrit :
del974 a écrit :épreuve notée sur 30 points
chaque situation :8 points
pour l'esemble de la copie, 6 points répartis comme suit:
-orthographe (2.5 pts)
-syntaxe(2.5 pts)
-respect des consignes(1pts)






SITUATION N°2


Mr H. est hospitalisé dans le service de neurologie de centre hospitalier depuis 2 semaines suite à un accident vasculaire cérébrale (AVC). Ce patient est âgée de 60 ans et vient de prendre sa retraite. Il était cultivateur et continuait à faire son jardin jusqu'à son accident.
Dans les suites de sa maladies, il garde des séquelle de son AVC à type d''hémiplégie droite (Mr. H est droitier), il présente également une incontinence urinaire et fécale et une aphasie. les troubles de la parole rendent le langage difficilement compréhensible. il s'énerve quand on ne le comprend pas.
La rééducation qui a débuté depuis le début du séjour a permis la récupération partielle de la marche qui est très hésitante et ne peut se faire qu'avec un déambulateur. L'usage du membre supérieur droit reste limité, il porte une écharpe de contention et il a besoin d'aide pour l'installation et pour la prise du repas.Mr H. a du mal à manger avec la main gauche, il n'aime pas l'alimentation mixée qui lui est proposée.
Cet après-midi, vous êtes aide-soignant(e) dans le service et vous devez prendre en charge Mr H., son épouse est présente et semble vouloir s'investir dans la prise en charge de son époux.

*Après avoir analysé les besoins perturbés de Mr H., vous identifierez les problème de santé (réels et potentiels) qui en découlent ainsi que les actions relevant de votre compétence à mettre en places pour l'après-midi.
la réponse est attendue sous forme de tableau.

Je peux pas faire de tableau, les colonnes sont: Besoin perturbé, problème de santé réel ou potentiel, actions

Avant le tableau j'introduis:

Aide-soignante en service de neurologie je prends en charge M.H, hospitalisé depuis 2 semaines pour un AVC (accident vasculaire cérébral: obstruction ou rupture d'un vaisseau du cerveau provoquant un manque d'oxygènation mettant en danger le fonctionnement d'une ou plusieurs zones du cerveau). Ce patient est un jeune retraité de 60 ans, il présente une hémiplégie droite (droitier) ainsi qu'une aphasie. En m'inspirant des 14 besoins fondamentaux de Virginia Henderson je vais identifier les problèmes de santé réels ou potentiels de ce patient en en déduire les actions à entreprendre durant mon service d'aujourd'hui (après-midi).

Tableau:

* Se mouvoir et maintenir une bonne posture:
- Problème: hémiplégie droite, marche hésitante (en rééducation), se déplace en déambulateur.
- Actions: * Objets personnels et sonnette installés à portée de main côté gauche du lit.
* Mettre son déambulateur à portée de main pour ses déplacements en chambre, lui demander de sonner s'il a besoin.
* lors des déplacements le sécuriser en restant à côté de lui, marcher à son rythme (pas hésitants), le féliciter de ses progrès.

* Eviter les dangers:

- Problème: AVC il y a 2 semaines, surveillance du risque de récidive (facteur de prédisposition).
- Actions: *Prise des paramètres selon protocoles du services et prescription: TA (HTA = facteur de risque), FC (troubles du rythme cardiaque: facteur de risque), noter les résultats et transmettre oralement les anomalies.
* Surveillance de la modification du comportement et de l'agravation des troubles déjà existants (incohérence, perte de connaissance, faciès).

- Problème: bras droit en écharpe, la mobilisation doit rester limitée.
- actions: ne pas retirer l'écharpe, expliquer au patient et à son épouse de ne pas la retirer.

* Communiquer:
- problème: aphasie (perte partielle ou totale de la capacité à parler, ici consécutive à un AVC), grandes difficultés à s'exprimer, s'énerve lorsqu'il n'est pas compris.
- Actions: - je me renseigne sur le dossier de soin pour savoir si une rééducation orthophonique est prévue.
- je fais preuve de patience et essaie de comprendre ce que veux dire le patient pour ne pas qu'il s'énerve.
- importance de la communication non verbale,
- utilisation de pictogrammes s'il y en a dans le service, pour les actes de la vie courante. Sinon en parler avec l'infirmière et l'orthophoniste.
- je l'encourage dans ses progrès.

* Boire et manger:
problème: bras droit en écharpe (droitier), a des diffultés à manger avec la main gauche, n'aime pas les repas mixés qui lui sont proposés (risque de fausse-route liée à l'hémiplégie, paralysie unilatérale des muscles de la déglutition)
Action: aide au goûter et au repas du soir: lui ouvrir les opercules, placer les aliments et les couverts côté gauche, l'aider à manger, en maintenant son autonomie.
Je surveille le risque de fausses routes durant le repas, je ne presse pas, je lui propose des petites gorgées et de boire (eau gélifiée si problèmes avec le liquide) entre les bouchées.
je me renseigne pour savoir s'il a vu l'ergothérapeute pour adapter ses couverts.
je prends en compte les goûts du patient et lui demande ses préférences alimentaires, en lui expliquant pourquoi il doit manger mixé.

* Eliminer/Etre propre et protéger ses téguments:
-Problème: incontinence urinaire et fécale.
- Actions: changes réguliers dans l'après-midi et avant le coucher (toilette génito-anale à chaque change), je surveille l'état cutané (risque d'escarre et d'altération cutanée liée à la massération). Je surveille la quantité d'urine, son aspect, ainsi que la présence de selles.

* S'habiller, se déshabiller:
- problème: hémiplégie avec membre supérieur droit en écharpe.
- L'aider à se déshabiller au moment du coucher (retirer le vêtement côté valide en premier).
Remettre correctement en place l'écharpe pour la nuit.

* Apprendre:
- problème: hémiplégie et dépendance récente, son épouse est présente et souhaite s'investir dans la prise en charge.
- action: se montrer disponible et répondre à ses questions, la faire participer et lui expliquer nos actions (lors du repas par exemple si elle est là).

* Se récréer/ s'occuper dans le but de se réaliser:
- problème: cultivateur jeune retraité qui faisait son jardin jusqu'à son AVC.
- Action: je sèche :lol:


Après le tableau, conclusion: Tous les soins effectués dans l'après-midi son effectués en collaboration et sous la responsabilité de l'infirmière. Ils font l'objet de transmissions écrites datées et signées sur le dossier de soins du patient, et le diagramme de soins (paramètres vitaux, élimination). les événements marquants de l'après-midi font l'objet de transmissions orales avec le reste de l'équipe d'après-midi et avec l'équipe de nuit à son arrivée.
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Re: epreuve d'admission du 27 fevrier 2013 à la Réunion

Message par Lenalan »

Mellys a écrit :
Lenalan a écrit :épreuve notée sur 30 points
chaque situation :8 points
pour l'esemble de la copie, 6 points répartis comme suit:
-orthographe (2.5 pts)
-syntaxe(2.5 pts)
-respect des consignes(1pts)




SITUATION N°3



Vous êtes aide-soignant dans un service de gériatrie. Vous travaillez dans un secteur de dix personnes résidentes.
Vous avez observé que, malgré vos efforts pour varier les menus et pour stimuler son appétit, Mme G. refuse de s'alimenter depuis une quinzaines de jours. Elle n'accepte que les liquides et en très petite quantités. Elle vous répond à chaque invitation à manger que "le coeur ne lui en dit pas"
Mme G a 89 ans, elle pesait a son entrée 45 kg pour une taille de 1.55m.
Mme G vivait isolée depuis 5 ans avant son admission le mois dernier dans le service.
En outre, elle vous a confié qu'elle ne voulait pas qu'on "lui mette comme sa voisine, un tuyau pour manger".
Confronté(e) à cette situation depuis plusieurs jours, vous devez en présenter une analyse à l'équipe lors des transmissions.

*en vous appuyant sur les éléments énoncés dans cette situation et sur vos connaissances professionnelles, citez les données de la situation que vous présenterez afin d'éclairci cette question éthique et d'envisager les éléments d'une décision.


Présentation de mon analyse concernant Mme G à ce jour à l'équipe:

"Il n'y a aucune amélioration concernant Mme G, elle refuse toujours de prendre ses repas, ou alors liquides et en petites quantités. A son entrée elle pesait déjà à peine 45 kgs, nous savons qu'elle a vécu isolée durant 5 ans avant son admission. Sa restriction alimentaire a du commencer bien avant son entrée en institution.
Nous savons que la personne âgée est isolée socialement et psychologiquement, de part ce fait bien souvent elle n'a plus l'envie de manger correctement, d'ailleurs le vieillissement fait perdre le gout des aliments et la sensation de faim. Le métabolisme étant ralenti.

Aujourd'hui lorsque je lui ai présenté son repas Mme G m'a dit que le coeur ne lui en disait pas. Cela montre bien qu'elle n'a plus le désir et la satisfaction de manger. Il faudra rester vigilant que cela ne cache pas un désir d'en finir avec la vie, un renoncement tout simplement. Elle m'a également confié qu'elle ne voulait pas qu'on lui mette une sonde gastrique, acte qui pourrait la confronté un peu plus à un état de dépendance .

Je pense qu'il serait bien déjà de mettre en place une fiche de surveillance alimentaire pour bien quantifier les prises de repas. Il est important qu'elle s'alimente afin que son état ne s’empire pas. Etant donné qu'elle ne prend que du liquide le médecin pourra éventuellement lui prescrire des boissons hyperprotéinées avec des saveurs différentes. Par ailleurs il faudrait prévoir une pesée régulière, avec mise en place fiche surveillance.

Concernant son état psychologique, nous pourrions avertir la psychologue afin que Mme G puisse la consulter pour parler. Je pense qu'il faut éviter la pose d'une sonde gastrique surtout que cela va à l'encontre de l'avis de Mme G. Il faut stimuler Mme G, lui faire faire des activités, lui demander ses centres d’intérêts. Pourquoi pas lui proposer des ateliers cuisines. Nous pourrions lui proposer plusieurs fois dans la journée des collations, et rehausser le gout de ses plats avec des épices (sel, poivre , citron etc ...) si aucune contre indication. Il serait bien également que Mme G prenne ses repas avec les résidents les plus valides, afin qu'elle retrouve un instant convivial durant ce moment là, qu'elle puisse échanger et sortir de son isolement.
Lui proposer également de sortir se promener dans le parc l'après midi en l'accompagnant, la faire marcher un petit moment. Il est important de ne pas laisser Mme G s'enfoncer dans sa solitude.
Voilà pour ma part qu'en pensez vous ?"


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Bon voilà j'ai tenté mais pas évident en effet ... :roll: :lol:



je pense comme toi, mais je me suis forcée à ne pas mettre d'action, puisqu'on me demande juste d'exposer la situation lors des transmissions (exposé de la situation: refus alimentaire, propos de la dame, analyse: risque de perte de poids, risque de syndrome de glissement). Les actions seront trouvées en équipe (mise en place de la fiche d'ingestat, crèmes HP, installation à table, surveillance du poids etc......).

Aucune idée de ce qui est attendu :choque:
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