Chômage infirmier

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uij_54936
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Re: Chômage infirmier

Message par uij_54936 »

Anonyme45123

Re: Chômage infirmier

Message par Anonyme45123 »

Dans l'hôpital public où je travaillais avant (psychiatrie), les 2 mois d'été, on tournait régulièrement avec soit des anciennes infirmières parties en retraite ou carrément des anciens cadres partis en retraite aussi.
Il arrivait aussi qu'elles (ils) soient appelé(e)s pour remplacer des arrêts de maladie...

Parallèlement à ça, les candidatures ne cessent d'affluer...
WUCAN
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Re: Chômage infirmier

Message par WUCAN »

Bonjour,
le chômage chez les infirmiers existe il est vrai depuis peu, mais pas dans toutes les régions... Curieusement les déserts médicaux et les grandes villes où les logements sont hors de prix, par exemple Paris, ne le connaissent pas vraiment...

Si les Directions de soins sont conscientes de la dégradation (pour qui la dégradation ?) du marché du travail des infirmiers ? Et bien oui, elles en sont conscientes et en sont aussi bien contentes, puisqu'elles n'ont plus de postes vacants et font ainsi des économies de remplacements, d'intérim etc...

Comment les cadres de cadres de santé perçoivent le fait que nombre de nouveaux diplômés ne trouvent pas à s'employer ? Ils s'en moquent aussi un peu, eux aussi sont bien contents d'avoir du personnel fixe ! Par contre, ils flippent de voir partir les anciens, compétents, pour les voir remplacés par des nouveaux, qui coûtent moins cher et qui ne sont pas encore compétent et parfois même dangereux (de plus en plus avec le nouveau référentiel de formation...).

Il est à savoir que cet état de fait est la volonté d'une politique de lutte contre la pénurie des infirmières et l'anticipation, plus préoccupante encore, d'une pénurie de certaines disciplines médicales. Parallèlement donc, sont développés de projets de transferts de compétences des médecins vers les IDE, sans formation diplômante et sans reconnaissance financière ! Ces IDE que l'on ne sait pas où mettre pourront alors plus facilement accepter de faire, parce qu'elles ne trouvent pas de boulot, ce que les anciennes refusent.
Et c'est valable aussi pour les conditions de travail dégradées....

Le résultat de cette politique est l'inversion du rapport de force entre employeurs et employés, entre professionnels et décideurs politiques... Alors qu'avant nous pouvions négocier un salaire et des conditions de travail au cas par cas, aujourd'hui nous sommes forcées d'accepter l'inacceptable. Les nouveaux prennent le boulot parce qu'il faut qu'ils en aient un, les anciens choisissent de rester en se résignant, parce qu'on leur fait bien comprendre que la porte est ouverte et que s'ils ne sont pas contents, il y en a 10 dehors qui sont prêts à prendre leur place.

Si ce phénomène va se pérenniser ? Bien sur ! Pourquoi croyez-vous que les décisions politiques iraient vers la réduction des quotas autorisés dans les instituts de formation, sachant que ce faisant, ils se priveraient de continuer à jouir d'une précarité grandissante qui n'a pour conséquence que la malléabilité encore plus certaine des populations concernées ?

Entre parenthèse, cette ouverture des quotas à l'entrée, obligeant à recruter avec des niveaux de plus en plus bas (quelqu'un qui réussit le concours aujourd'hui l'aurait raté il y a 10 ans) avec en parallèle l'augmentation du niveau d'exigence à la sortie, place les IFSI et les formateurs dans une position très difficile à tenir. Leurs budgets sont reconduits d'une année sur l'autre en fonction des réussites au diplôme, leur intérêt est que tout le monde réussisse, mais malheureusement ils ont recruté une bonne part de personnes, certes gentilles et dévouées, mais ayant de très grandes difficultés à produire les travaux écrits exigés tout au long de la formation depuis le nouveau référentiel de 2009. Et puis qui, des plus instruits, de ceux qui ont les plus grandes capacités intellectuelles aujourd'hui a envie de se taper 3 ans d'études où l'on vous rabaisse et vous déconsidère, pour faire un boulot de fou, dans des conditions dramatiques, où l'on ne vous considère finalement pas beaucoup plus et où on vous paye à peine plus qu'une femme de ménage ? (13,51 euros brut de l'heure avec 17 ans d'ancienneté c'est génial, non ?) En plus aujourd'hui il y a le chômage, donc les attraits de la profession, il n'en reste plus beaucoup... S'y orientent tous les Bac Pro Carrières Sanitaires et Sociales, les AS en désir d'évolution professionnelle qui généralement n'ont pas le Bac, les refoulés de médecine (quoi que... pas tous...). Ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas besoin d'être un cerveau pour devenir infirmière et heureusement ! Il faut être humaine et préoccupée par le bien-être d'autrui et pour ça, nul besoin de savoir écrire et réfléchir comme le demande aujourd'hui le nouveau référentiel de formation. Paradoxalement, lorsqu'on prend un poste, il faut s'arrêter de penser, exécuter et se taire, éventuellement on pourra dire quelque chose au moment où il faudra pondre les EPP pour la certif !

C'est la crise, vous l'entendez partout et lorsqu'il y a la crise, ceux qui ont la chance d'avoir un boulot se taisent et subissent sans revendication !
Pourquoi voudriez-vous que les décideurs fassent quelque chose pour que ça s'arrête ???

Je pense que l'objectif caché est la dégradation de la profession, au rang de bouche trou, de main d’œuvre malléable et corvéable à merci pour un salaire de misère, de femme de ménage améliorée, quoi. Tandis que l'objectif affiché est au contraire la revalorisation de la profession, par l'universitarisation de la formation et la mastérisation des spécialisations (on n'en est pas encore là, mais bon...). Au bout du compte vont être créées différentes catégories d'infirmiers, différents diplômes, avec des valeurs marchandes différentes, forcément... Au final, c'est diviser pour mieux régner, vous connaissez le principe. Et en bout de course, pourquoi payer plus une infirmière dont les compétences sont reconnues par un diplôme spécialisé alors qu'une infirmière de base peut faire la même chose (??? la même chose ???) pour moins cher ?

Finalement en allant encore plus loin, vous comprendrez que ce que cherchent nos chers décideurs, politiques et autres, ce n'est pas la qualité des soins, non certainement pas, c'est produire des soins au meilleur coût, car les salaires des professionnels, si vous ne le savez pas, représentent 70% des charges d'un établissement.

Et comme, en tant qu'infirmière nous n'avons pas encore réussi à nous sortir de la domination médicale (c'est même le contraire puisque les formations sont reparties vers les facultés de médecine, alors que la politique de santé s'oriente depuis près de 20 ans vers la prévention et l'éducation à la santé, il aurait été bien plus logique de confier la formation des infirmières aux universités de sciences de l'éducation ou de psychologie, en gardant bien sûr un enseignement médical mais finalement pas dominant. Ce faisant cela nous empêche de faire reconnaître un savoir propre à notre profession, une science qui mérite d'être enseignée jusqu'au doctorat au même titre que les autres sciences. Vous voyez là encore le double discours, on universitarise la formation, mais on fait tout pour que concrètement elle ne puisse pas se développer...)

Donc, comme nous ne réussissons pas, on ne nous laisse pas la possibilité de nous sortir de la domination médicale, nous sommes extrêmement peu représentées dans les instances politiques (vous avez vu beaucoup d'infirmières députés vous ? Par contre les médecins, il y en a plein, qui votent les lois dans le sens qui maintient leurs avantages acquis plutôt que dans le sens de l'intérêt général..., parce que les salaires des médecins, ils pèsent aussi fortement dans la balance... Quand on voit que le gouvernement veut limiter les salaires des grands patrons, ça ne le dérange pas de voir que certains médecins déclarent annuellement des revenus dépassant les 500000 euros ! Et c'est la sécu qui paye, c'est à dire nous, pauvres couillons, le peuple qui est ponctionné par les cotisations sociales et les impôts ! Et en plus maintenant il va falloir travailler jusqu'à 65 ans et même peut-être plus, dans des conditions qui se dégradent et ne cesseront de se dégrader...

La création de l'ONI est une avancée merveilleuse, un grand pas dans la reconnaissance sociale et politique de notre profession. Malheureusement celui-ci est muselé et ne se préoccupe pas de ce qui préoccupe toutes les infirmières, à savoir leur salaire et leurs conditions de travail, leur reconnaissance sociale, leur place dans la société et la cité. C'est d'ailleurs pour ça que personne ne veut cotiser... Le Conseil National de l'Ordre des médecin est un acteur de poids assis à la table des négociations quand il s'agit de défendre les revenus de ses adhérents (paiement à l'acte) et leurs conditions de travail (liberté de prescription, liberté de choix d'installation... alors que les infirmières ne l'ont plus depuis 2011). Où est l'ONI quand il s'agit de porter haut et fort la voix des infirmières ????

Bref, vous comprendrez au final qu'une profession qui connait le chômage est une profession qui finit par se laisser faire et avaler toutes les couleuvres qui lui sont présentées... Voilà, le chômage voulu c'est pour encore plus nous soumettre et nous dominer, nous les petites mains, le petit peuple... pour ne pas dire la populasse...

Ouvrez les yeux, intéressez vous à la politique, découvrez le monde réel pourri dans lequel vous avez choisi d'avancer avec la volonté de donner de vous même, de faire le bien autour de vous, de vous sentir utile et de soulager les plus fragiles. Vous allez être exploitée, bafouée dans vos convictions les plus profondes, soumise à la dictature de l'organisation à flux tendu, de la productivité et de la rentabilité, au management autiste et dépassé, soumis d'ailleurs lui aussi à des injonctions paradoxales perpétuelles...

Quand vous voyez que les pharmaciens, qui n'arrivent plus à continuer à se "gaver" avec leur officine sont en train d'essayer de faire reconnaître par la sécu, un acte facturé 30 euros qui consiste en une explication au patient de son traitement et de la surveillance de ses effets et des effets secondaires, il y a quand même de quoi s'insurger ! Nous les infirmières, notre décret de compétences c'est quoi ? Nous informons et éduquons les patients sur leur traitement depuis toujours et on ne nous paye pas 30 euros de plus chaque fois ! A moins que, à moins que, finalement ce qu'ils cherchent à obtenir à long terme, ce sont des infirmières qui exécutent, qui font les soins, qui ne réfléchissent pas et qui du coup, effectivement pourraient être payées beaucoup moins cher... Mais c'est en contradiction avec l'évolution de la formation, non ?

Voilà, je pense que la profession d'infirmière est arrivée à un tournant crucial de son évolution et il ne faudrait pas le rater en acceptant tout sans rien dire, en se tapant les unes sur les autres pour maintenir nos avantages individuels (libéral, salarié, public, privé, de base ou spécialisée), en ne cherchant pas à se former au-delà du nécessaire pour être en capacité de dérouler un argumentaire structuré, qui tient la route et qui utilise les concepts qu'on essaie de nous faire avaler pour démontrer que ce que l'on nous impose est non seulement inacceptable mais en totale contradiction avec le discours public bien pensant de nos dirigeants. Il faut savoir se défendre avec les armes de l'adversaire.

Bienvenue dans la profession ! Le chômage est un moindre mal vous savez ?
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Re: Chômage infirmier

Message par uij_54936 »

Pour l'intérim, c'est toujours bouché en ce moment.

Les boites d'intérim disent que les postes se débloqueront peut-être courant semestre 2014 mais que rien n'est sûr...

Que de plus en plus d'IDE font fonction d'AS afin de bosser. Le secteur AS se bouchent également!
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Re: Chômage infirmier

Message par uij_54936 »

Certains hôpitaux font des entretiens d'embauche IDE pour se créer un vivier. Et pour autant, ces hôpitaux embauchent très peu!!

D'après une CDSS , nous ne sommes plus seuls sur les rangs....
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Norma Colle
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Re: Chômage infirmier

Message par Norma Colle »

WUCAN a écrit :



La création de l'ONI est une avancée merveilleuse, un grand pas dans la reconnaissance sociale et politique de notre profession. Malheureusement celui-ci est muselé et ne se préoccupe pas de ce qui préoccupe toutes les infirmières, à savoir leur salaire et leurs conditions de travail, leur reconnaissance sociale, leur place dans la société et la cité. C'est d'ailleurs pour ça que personne ne veut cotiser... Le Conseil National de l'Ordre des médecin est un acteur de poids assis à la table des négociations quand il s'agit de défendre les revenus de ses adhérents (paiement à l'acte) et leurs conditions de travail (liberté de prescription, liberté de choix d'installation... alors que les infirmières ne l'ont plus depuis 2011). Où est l'ONI quand il s'agit de porter haut et fort la voix des infirmières ????
L'ordre n'a aucune mission concernant les conditions de travail ou les rémunérations des IDE , les cotations donc il n'est pas muselé! Ce ne sont simplement pas ses missions :relisez donc correctement les missions qu'il s'attribue dont en priorité ses missions disciplinaires!

Voilà, je pense que la profession d'infirmière est arrivée à un tournant crucial de son évolution et il ne faudrait pas le rater en acceptant tout sans rien dire, en se tapant les unes sur les autres pour maintenir nos avantages individuels (libéral, salarié, public, privé, de base ou spécialisée), en ne cherchant pas à se former au-delà du nécessaire pour être en capacité de dérouler un argumentaire structuré, qui tient la route et qui utilise les concepts qu'on essaie de nous faire avaler pour démontrer que ce que l'on nous impose est non seulement inacceptable mais en totale contradiction avec le discours public bien pensant de nos dirigeants. Il faut savoir se défendre avec les armes de l'adversaire.
et pourtant n'est-ce pas l'ordre qui fait l'éloge et participe aux transferts de compétences et tout çà sans imposer une augmentation salariale? L'ordre participe à notre soumission et ceci pour pas "un radis" de plus ,juste en contre-partie lde la "gloriole" à tous ces IDE qui acceptent ces transferts!
Dernière modification par Norma Colle le 04 déc. 2013 11:38, modifié 1 fois.
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Re: Chômage infirmier

Message par eusèbe »

Norma Colle a écrit :
L'ordre n'a aucune mission concernant les conditions de travail ou les rémunérations des IDE , les cotations donc il n'est pas muselé! Ce ne sont simplement pas ses missions :relisez donc correctement les missions qu'il s'attribue dont en priorité ses missions disciplinaires!
Et dissolvantes !! :lol:
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Re: Chômage infirmier

Message par uij_54936 »

L'oni ne se préoccupe pas du chomage IDE et ne le résoudra pas.

La problématique du chômage IDE est complexe et est politique, budgétaire, sociétale, gouvernementale....
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Re: Chômage infirmier

Message par po_49 »

Bonjour à tous et toutes !

j'ai bien lu vos messages concernant le chômage chez les infirmiers ! Cela fait 4 mois que je suis arrivée à Angers (pour suivre mon ami qui fait ses études ici) et je suis toujours à la recherche d'un poste d'infirmière ! J'ai tout essayé : CHU (où j'ai passé un entretien mais où ils n'ont "pas de postes vacants"), cliniques, libéral, même laboratoires !! Et qqes annonces de pôle emploi (pour des maisons de retraite proposant des contrats de 17h par semaines ... :? mais là encore, soit l'annonce n'est pas actualisée soit aucune réponse !)
Bref, j'suis pas venue déballée mes déboires de recherches mais juste dire que cela fait du "bien" de voir qu'on est pas toute seule dans cette situation car quand je dis que je suis IDE au chômage, on me regarde avec des grands yeux et toujours le même refrain : "mais infirmière, tu ne connais pas le chômage !!" ... c'est blasant, culpabilisant, démotivant !!!

Je crois qu'il serait tant que les médias parlent de ce problème car je crois qu'il est bien plus généralisé que ce que l'on croit ! Que les gens arrêtent de penser que notre métier ne connaît pas la crise car c'est faux, certes il y a toujours des besoins mais il y a surtout que les établissement se serrent la ceinture financièrement ! J'aimerais bien voir des statistiques sortir sur ce problème et voir un peu l'ampleur du chômage chez les IDE au niveau national !

Voilà, petit coup de gueule passé :mal:

Bon courage à tous ceux et toutes celles qui sont en recherches !!! :clin:
infscol
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Re: Chômage infirmier

Message par infscol »

Pareil même coup de gueule !!! :mal: :mal:
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Re: Chômage infirmier

Message par Creol »

po_49 a écrit : Je crois qu'il serait tant que les médias parlent de ce problème car je crois qu'il est bien plus généralisé que ce que l'on croit ! Que les gens arrêtent de penser que notre métier ne connaît pas la crise car c'est faux,
Ils ne le feront pas.
Dire que des "fonctionnaires grassement payés pas l'Etat, qui ont une retraite dorée sur le dos du gentil travailleur français" sont au chômage est un concept nouveau qui risquerait de bruler le peu de cerveau qu'ils ont.
Les seins de Nabilla sont un sujet bien plus intéressant.
infirmier dans une vie antérieure.
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Re: Chômage infirmier

Message par uij_54936 »

En tout cas, le marché de l'emploi pour les IDE a l'air vraiment plus saturé que l'année dernière..

Et dans toutes les régions ( sauf IDF)..

Intérim: peu de perspectives

privé: quelques CDD par forcément reconductibles. Réponses au candidatures envoyées longue voire même
aucune réponse.. Ou des postes à temps partiels sont proposés : 50%

hôpitaux public: CDD pour commencer. Bpc d'IDE qui postulent. Candidatures longue à traiter.

On peut donc bien dire que le marché de l'emploi IDE se dégrade et que le chômage se pérennise depuis 1 an 1/2...
Anonyme222222

Re: Chômage infirmier

Message par Anonyme222222 »

uij_54936 a écrit :On peut donc bien dire que le marché de l'emploi IDE se dégrade et que le chômage se pérennise depuis 1 an 1/2...
Disons qu'il faudrait savoir tirer les conclusions d'un besoin accru (présentement et à venir) d'IDE et paradoxalement d'une pénurie de recrutements...
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Re: Chômage infirmier

Message par papillon54 »

Même les AS rencontrent des difficultés à trouver un emploi mise à part dans les maison de retraite...

Sinon, je travailles dans une clinique, tout les arrêts maladie sont remplacé par les ide en vacances ou en repos. Les IDE remplacent même les AS en arrêts....!
DE infirmière Mars 2018

DE aide-soignante 2007
Anonyme222222

Re: Chômage infirmier

Message par Anonyme222222 »

On paye - les professionnels de santé ainsi indiscutablement que les patients – un manque d’intérêt collectif et d’investissement pour nos professions au seul profit de bénéfices personnels et à très court terme.

Il n’y a aucun contre-pouvoir aux politiques de santé successives de rentabilité ; ni syndical, ni associatif sans parler du très inutile et néfaste ordre infirmier.

Au contraire, ces politiques sont encouragées par les personnels eux-mêmes qui trouvent le moyen de faire le job malgré les criantes pénuries.

Reste à savoir mais, c’est un autre débat si ce job est bien, mal ou pas fait…

Sans oublier bien sûr les glissements de tâches pompeusement renommés coordination de soins entre professionnels (dits) de santé (= nouveaux métiers de la santé) et encouragés par nos zélites auto-proclamés bien qu’éloignés des soins, des patients et des problématiques de terrain ; le nez dans leurs fumeuses théories dans les petits salons où l’on cause/glande…
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