Chômage infirmier
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Re: Chômage infirmier
et bien vous me faites quand même peur ! Comment sera le marché du travail dans 1 2 3 voire 4 ans 

DE infirmière Mars 2018
DE aide-soignante 2007
DE aide-soignante 2007
Re: Chômage infirmier
Merci pour ce topic. Je savais que ce métier était stressant, en sous effectif. Je connaissais les médecins totalement c**. Mais alors des conditions de travail autant mal foutues et un chômage qui s'annonce catastrophique dans les années à venir ça je ne le savais pas du tout !
Même si ce métier me plait à quoi bon me former si c'est pour ne pas l'exercer ou être dangereuse pour les autres et pour moi même...
Même si ce métier me plait à quoi bon me former si c'est pour ne pas l'exercer ou être dangereuse pour les autres et pour moi même...
ESI 2014-2017
IDE juillet 2017
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Re: Chômage infirmier
En vous lisant, je me rends compte que l'avenir est sombre, surtout dans la région où je suis.!! Et dire que j'ai quitté un bon CDI pour me réorienter vers ce métier....
Infirmière diplômée d'Etat depuis le 11/07/2014
Re: Chômage infirmier
Les infirmières sont touchées par la crise: chomage comme dans tous les autres secteurs;
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Re: Chômage infirmier
bonjour
ce topic me fait peur car je me réoriente en quittant la voix de l'enseignement
ce métier est vraiment aussi dur que vous le dites ?
il y a t il beaucoup de chomage ?
merci
ce topic me fait peur car je me réoriente en quittant la voix de l'enseignement
ce métier est vraiment aussi dur que vous le dites ?
il y a t il beaucoup de chomage ?
merci
Re: Chômage infirmier
Je suis IDE scolaire et je sais que le métier de prof est loin d'être facile maintenant si tu es titulaire réfléchit bien.vanessa66270 a écrit :bonjour
ce topic me fait peur car je me réoriente en quittant la voix de l'enseignement
ce métier est vraiment aussi dur que vous le dites ?
il y a t il beaucoup de chomage ?
merci
Les contraintes du métiers d'infirmier sont difficiles à vivre et ça ne s'arrange pas avec le chomage IDE; en plus les postes "de jour" sans week end deviennent rares et prisés.
Que ce soit clair, je ne te dis pas de ne pas te reconvertir, mais juste de bien te renseigner sur les conditions de travail en rencontrant par exemple plusieurs IDE; d'autant plus qu'une reconversion peut s'envisager vers des tas d'autres métiers!
-
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Re: Chômage infirmier
je n'ai pas eu le concours encore de professeur des écoles
je l'ai raté 3 fois
ca m est égal de bosser le weekend les nuits tant que j'aime le métier
je l'ai raté 3 fois
ca m est égal de bosser le weekend les nuits tant que j'aime le métier
Chômage infirmier : quelle réalité en 2014 ?
Un nouvel article vient d'être publié sur le site Infirmiers.com :
Chômage infirmier : quelle réalité en 2014 ?
Souvenez-vous, le mot avait été prononcé en 2012 lors du Salon infirmier... et il avait secoué la communauté soignante... Le chômage toucherait aussi les infirmier(e)s et notamment les jeunes diplômés... Alors que la réalité a effectivement donné raison à la rumeur, la Fnesi, dans un désir d'éclaircissement, lance une enquête sur l'emploi infirmier auprès des nouveaux diplômés entre 2009 et 2013. Une première !
Une enquête qui permettra de se faire une idée juste de l’état de l’emploi infirmier en France
Du Nord au Sud, en passant par l'Ouest, l'Est et le Centre, la situation de l'emploi infirmier aujourd'hui en France est devenue tendue sans pour autant que l'on sache exactement ce que le mot « chômage infirmier » recouvre en réalité. Nous avons de notre côté te...
Lire la suite : http://www.infirmiers.com/etudiants-en- ... -2014.html
Vous pouvez discuter de cet article sur ce topic !
Chômage infirmier : quelle réalité en 2014 ?
Souvenez-vous, le mot avait été prononcé en 2012 lors du Salon infirmier... et il avait secoué la communauté soignante... Le chômage toucherait aussi les infirmier(e)s et notamment les jeunes diplômés... Alors que la réalité a effectivement donné raison à la rumeur, la Fnesi, dans un désir d'éclaircissement, lance une enquête sur l'emploi infirmier auprès des nouveaux diplômés entre 2009 et 2013. Une première !
Une enquête qui permettra de se faire une idée juste de l’état de l’emploi infirmier en France
Du Nord au Sud, en passant par l'Ouest, l'Est et le Centre, la situation de l'emploi infirmier aujourd'hui en France est devenue tendue sans pour autant que l'on sache exactement ce que le mot « chômage infirmier » recouvre en réalité. Nous avons de notre côté te...
Lire la suite : http://www.infirmiers.com/etudiants-en- ... -2014.html
Vous pouvez discuter de cet article sur ce topic !
Re: Chômage infirmier
Je relance le sujet pour avoir des informations. Est ce que la région PACA est touché par le chômage? Je souhaite quitter la Lorraine car je ne trouve pas de postes en CDI mais seulement des petits contrats et de l'interim. Et on va dire que le travail ne se bouscule pas trop !
Merci
Merci
Re: Chômage infirmier
Sur Paris, au sein de l'APHP, ça recrute ... je ne suis pas encore diplômé que j'ai déjà signé un contrat de pré-recrutement pour septembre prochain.
Faut juste avoir le courage de bouger ... moi aussi j'aurai rêvé de rester vivre dans ma jolie Bretagne ! Mais il faut savoir se faire une raison.
Et puis ça ne fait jamais de mal de bouger un peu et de voir du pays
! Alors ok le coût de la vie est élevé et patati et patata ... mais entre le chômage, la mission 1 fois tous les 3 mois en gériatrie, les lettres de motiv à répétitions ... franchement si c'est pour perdre tous les acquis de la formation, je préfère vivre dans un 20 m2 au départ, mais avoir un job et pouvoir faire ce que j'aime !
Après, lors de mon entretien à l'APHP, la nana m'a bien dit qu'ils atteignaient aussi progressivement le plein emploi et que d'ici peu, même à Paris ils ne proposeront plus de contrat ... alors je préfère signer mon CDI tant qu'il en est encore temps !
Faut juste avoir le courage de bouger ... moi aussi j'aurai rêvé de rester vivre dans ma jolie Bretagne ! Mais il faut savoir se faire une raison.
Et puis ça ne fait jamais de mal de bouger un peu et de voir du pays

Après, lors de mon entretien à l'APHP, la nana m'a bien dit qu'ils atteignaient aussi progressivement le plein emploi et que d'ici peu, même à Paris ils ne proposeront plus de contrat ... alors je préfère signer mon CDI tant qu'il en est encore temps !
IDE
Re: Chômage infirmier
T'as peut-être pas de conjoint qui a un boulot fixe et qui est dans une branche qui ne recrute pas forcément à tour de bras non plus, ou une personne de ta famille dans la dépendance dont il faut que tu t'occupes, ou une baraque à payer et que tu ne peux pas facilement revendre vu la conjoncture du marché de l'immobilier en ce moment? Merci de ne pas faire de ton cas une généralité et de penser à ceux qui ne peuvent pas tout lâcher du jour au lendemain pour aller s'installer à 500 km de l'endroit où ils vivent. Et puis comme tu dis vu le coût de la vie en RP, certains y gagneront plus financièrement rester en province faire quelques missions d'intérim ou à bosser dans un autre secteur même si c'est au SMIC plutôt que d'aller travailler comme IDE à Paris...bcelt a écrit :Sur Paris, au sein de l'APHP, ça recrute ... je ne suis pas encore diplômé que j'ai déjà signé un contrat de pré-recrutement pour septembre prochain.
Faut juste avoir le courage de bouger ... moi aussi j'aurai rêvé de rester vivre dans ma jolie Bretagne ! Mais il faut savoir se faire une raison.
Et puis ça ne fait jamais de mal de bouger un peu et de voir du pays! Alors ok le coût de la vie est élevé et patati et patata ... mais entre le chômage, la mission 1 fois tous les 3 mois en gériatrie, les lettres de motiv à répétitions ... franchement si c'est pour perdre tous les acquis de la formation, je préfère vivre dans un 20 m2 au départ, mais avoir un job et pouvoir faire ce que j'aime !
IDE HAD AP-HP 

Re: Chômage infirmier
A tous ceux qui croient que Paris c'est la panacée : pensez à votre loyer (si vous voulez être dans Paris ou en banlieue proche ca pique la gueule). Pensez à la taille de votre logement, personnelement moi les chambres d'étudiants j'en ai ras le popotin et la coloc aussi, mais ca ca dépend de chacun.
Et pour ceux qui veulent rester avec leur loyer en province ou super loin du taf pensez à tous vos trajets.
Voila c'est bien beau de dire que y'a du taf à Paris mais faut voir les conditions.
Bientot y'aurait meme une place de plus, la mienne o/
Et pour ceux qui veulent rester avec leur loyer en province ou super loin du taf pensez à tous vos trajets.
Voila c'est bien beau de dire que y'a du taf à Paris mais faut voir les conditions.
Bientot y'aurait meme une place de plus, la mienne o/
« Je préfère partir plutôt que d’entendre ça plutôt que d’être sourd »
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Re: Chômage infirmier
Bonjour à tous et à toutes!
Voilà, je lis les post fréquemment sur ce site et sur ce topic de forum.
Je voulais vous faire par de mon expérience et de mon ressenti.
Je suis diplômée depuis juillet 2013 et je voulais vous faire par de mon parcours plus ou moins évident depuis ce fameux 26/07/2013.
J'ai eu la chance de faire des vacations là où j'ai fait mes études ( à Lyon) en SSR neurologique et orthopédique (un choix d'unité qui me plaisait).
La cadre m'a dit clairement qu'elle n'avait pas de poste pour moi maisce remplacement jusqu'à mi-septembre. Elle m'a proposé une embauche pour la nouvelle clinique qui se construisait à côté de celle-ci, seulement qu'une embauche en CDI possible en mai ou juin 2014. Je me suis dit connaissant la conjoncture actuelle, pourquoi pas.
J'ai donc fait ce premier contrat dans des conditions pas évidente: manque de personnel et de remplacement aide-soignante notamment les week-end qui nous a obligé de faire le maximum de soins aux patients mais en nombre réduit. Pas suffisant aux yeux de l'équipe...et des patients (normal me direz-vous), des journées avec des heures supplémentaires dû à la désorganisation de la journée de travail (les week-end, on travaillait en 12h00...Hé bien un week-end, manquant d'aides-soignante, je suis restée de 6h45 à 21h15 sur mon lieu de travail soit 15h00 et le lendemain le dimanche pour aider ma collègue 13h30), des demandes de remplacements refusés par la direction à tel point que l'équipe a dû supplier la directrice pour obtenir un intérimaire.
En discutant avec l'équipe, j'ai compris que le projet d'ouverture du nouvel établissement était très mal engagé: cette équipe allait "migrer" dans les nouveaux locaux avec deux fois plus de lits et de nouvelles spécialités (néphrologie, diabète/obésité et intercure de chimiothérapie/fin de vie). Sur les 3 étages que comprenaient l'actuel établissement, les nouveaux locaux seraient sur 6 étages, sachant que le projet était de faire tourner l'ancienne équipe et les nouvelles recrues 1 semaines par étages soit passer de la neurologie, à l'orthopédie, à de la diabétologie, à la prise en charge de dialysés et enfin à de la cancérologie, tout cela sans forcément une garantie d'être un minimum formation. Honnêtement, l'équipe était désabusée et ne savait pas quoi penser de tout ceci.
Mon contrat fini, on m'a proposé une autre vacation mais en tant qu'aide-soignante, le soucis c'est qu'entre temps, l’intérim m'avait proposé une mission en ehpad et j'ai donc dû décliné.
Depuis, plus aucune nouvelle de cet établissement malgré mes relances.
Sans réponses d'autres demandes sur Lyon et les alentours, je suis arrivée à avoir un rendez-vous pour une autre clinique de SSR gériatrique ouverte depuis peu, qui avait posté une annonce pour des CDI.
J'y vais.... En arrivant, je n'était pas attendue. La cadre de service, partie en vacances, n'avait pas transmis notre rendez-vous à la directrice. Elle m'a quand même reçue ( très respectable selon moi comme attitude) rapidement mais me disant qu'il n'avait pas de CDI et pour l'instant, de rares vacations ces temps-ci.
Voyant bien que toutes mes demandes sur Lyon n'aboutissent pas malgré les relances, je décide de tenter ma chance sur Paris, où ma soeur partie pour finir ses études en Belgique, m'a proposé de partager son appartement.
Un forum fin septembre sur les emplois paramédicaux sur la capitale, me permet de donner CV et lettre de motivation aux stands de l'APHP et à d'autres cliniques de la région parisiennes.
Le temps passe, je continue d'envoyer des CV et lettre de motivation à des annonces sur Paris et Lyon.
APHP m’appelle deux fois: Première fois pour un poste dans l'Essonne, en gériatrie, mais malgré ma bonne volonté et celle de la cadre, étant loin de ce lieu de travail et n'ayant pas à ma disposition de logement immédiat par là-bas, la proposition fût rejetée.
La deuxième fois, près de Créteil en gériatrie de nuit, la cadre me joint pour me dire qu'elle avait juste vu mon profil. J'essaye de la rejoindre par la suite sans succès pendant 2 semaines. Quand j'arrive à la rejoindre, elle m'a beaucoup découragée en me disant que j'habite tout de même un peu loin (50 min voir 1h00 de transport) , que de nuit je serai seule et qu'elle ne pourrai pas me garantir de formation sachant que je suis une jeune diplômé ect...pour me dire à la fin de notre entretien "J'ai beaucoup de demande vous savez".
Malgré les relances pour certaines annonces (aussi bien en ephad, clinique, hôpital psychiatrie, laboratoire) qui étaient réactualisées et republiées, aucunes réponses.
Je redescends donc en Savoie, là où j'ai grandit. Mes parents vivant à l'étranger, je vis avec ma petite soeur dans notre maison. J'y fais un peu d'intérim notamment en maison de retraite mais difficile d'avoir beaucoup de jours car énormément de demandeurs et peu de missions. Entre temps, je rends mon appartement sur Lyon, là où je pensais travailler. Je me rends compte que la situation sur l'agglomération lyonnaise est difficile notamment pour les jeunes diplômés.
Puis début novembre une réponse d'une nouvelle clinique psychiatrique en addictologie sur Paris, ouvre mi janvier, recrute en CDI et à 30min de chez moi. Je passe l'entretien avec la directrice et ayant eu la chance de faire mon mémoire sur l'alcoolisme (dans mon IFSI, le thème de notre mémoire nous était imposé sur le stage du 5ème semestre, j'ai donc fait le mien à partir d'une situation de mon stage en psychiatrie), mon profil lui convient. Elle me rapelle pour me proposer un CDI.On communique facilement par email et le contrat m'a été envoyé.
Entre temps toujours un peu intérim vers chez moi, en Savoie. Mi décembre, je reçois un email d'un groupement de maison de retraite près de Lyon (j'avais répondu début septembre à leur annonce, en les relançant 3 fois) qui me dit "Convocation à un entretien, notez le changement d'horaire pour lundi à 11h00 au lieu de 9h00". N'ayant pas eu de premier email pour me dire pour une éventuelle première convocation, je décide de leur réécrire en leur demandant plus d'information. La première fois, renvoi du même message, puis quelques heures plus tard, on me renvoie un message me disant qu'ils se sont trompés de destinataire et que cet entretien pour un poste d'infirmière en CDI ne m'était pas proposé. Demandant juste une explication par un dernier email, je n'ai eu à ce jour aucun renseignement supplémentaire sur cette histoire. Mystère....
Noël passe, je profite un peu de ma famille et début janvier, je fais mes derniers remplacements en ehpad pas loin de chez moi, plus en tant que renfort d'aide-soignant qu'infirmière.
J'ai compté, j'ai envoyé près de 50 demandes aussi bien à Lyon, que sur Paris, que d'en autre ville dont 5 ont eu une réponse. Pour le reste....
Je vous écris de Paris, où je me suis installée depuis 1 semaine et demie, j'attends lundi prochain pour l'ouverture de la clinique et de plonger véritablement dans la mise en place de la clinique et du service.
Avec les réunions de préparation (on accueillera nos premiers patients fin février), je vais pouvoir être formée par une infirmière référente et d'autres infirmières plus expérimentés sur pas mal de choses.
Finalement, ma situation s'améliore, je vais enfin pouvoir travailler en mettant de côté de l'argent (ma situation financière a été un peu chaotique en fin d'année, notamment du à mon déménagement).
Je pensais que j'allais exercer en SSR, finalement tout ceci m'a fait grandir, réfléchir et me remettre en question. Aujourd'hui, je me sens prête à faire de l'addictologie et prendre du temps pour les patients et "grandir" professionnellement.
Je voulais juste vous dire que j'ai eu de la chance d'avoir une famille qui m'a soutenu et donner des endroits pour me loger ^^!
Je voudrais dire également à tout ceux et celles qui sont en recherche d'emploi en CDI ou d'un poste au moins en CDD, que je suis de tout cœur avec vous et que ce n'est pas évident du tout. Etant passée par là, je sais qu'il n'est pas aisé de partir loin de chez soi car chacun, au cas par cas, a une situation familiale ou sociale ou financière complexe et propre à chacun. Je comprends donc que certains ne puissent pas partir de leur région et que d'autres, comme moi, puissent se lancer dans cette aventure.
Juste avant de terminer,tous mes amis de promotion ne sont pas logés à la même enseigne...
Certains sont en poste depuis juillet grâce à leur stage pré-pro, d'autres en poste grâce à leur contrat de pré-embauche, d'autres ont quitté leurs postes ou même ont été un peu "poussés" vers la sortie (je connais même quelqu'un en contrat IFIR qui a été obligée de partir "à l'amiable" pour dire), d'autres qui sont en CDD en laboratoire, d'autres en mi-temps en EHPAD ou SSR, d'autres en vacation loin de Lyon (dans l'Ain par exemple soit à 2h00), d'autres qui ont la chance d'avoir des contacts dans certains endroits et qui en ont bénéficier (pas de jugement de valeur dans mon propos, juste les témoignages de certains collègues de ma promotion sur leurs embauches) ou d'autres qui ont bien galéré et qui ont trouver un poste seulement maintenant....mais beaucoup sont aussi au chômage avec quelques intérims.
Sur ma promotion de 200, pleins de situations diverses et de trajectoires de vie. Mais, pour beaucoup d'entre nous, nous nous accordons à dire que l'entrée du marché du travail pour les infirmiers nouvellement diplômés est difficile, plus qu'il n'y a 2 ou 3 ans...
3 ans études où l'on a progressé et appris une partie de ce métier....Pas évident de se retrouver dans ces situations ( finalement comme beaucoup de pauvres gens au chômage dans plein de secteur)
Ce post, je le voulais sans haine et sans colère, juste raconter mon expérience et témoigner de tout mon soutien à ceux qui sont en galère.
Que vous dire...les mots sont parfois insuffisants face à vos détresses et désilutions....
Et pour faire tourner ceci, fait par la Fnesi, qui va permettre pour la première fois d'analyser et de quantifier ce que nous, nous appelons le "chômage des infirmiers", qui est encore mal connu par nos institutions et la population...
-http://www.infirmiers.com/etudiants-en- ... -2014.html
-http://www.fnesi.org/index.php/etudes/i ... jeunes-ide
Pour vous dire, ce soir, dans une émission sur le chômage ( C'est dans l'air-28/01/2014), une économiste a dit que dans notre profession, il n'y avait seulement que 1,4% de chômage....pourtant nous sommes confrontés à une réalité qui est toute autre....
-http://www.france5.fr/c-dans-l-air/econ ... chec-40785 (à 58min25s)
Ps:Désolé pour mes possibles fautes d'orthographe, je m'en excuse.
Voilà, je lis les post fréquemment sur ce site et sur ce topic de forum.
Je voulais vous faire par de mon expérience et de mon ressenti.
Je suis diplômée depuis juillet 2013 et je voulais vous faire par de mon parcours plus ou moins évident depuis ce fameux 26/07/2013.
J'ai eu la chance de faire des vacations là où j'ai fait mes études ( à Lyon) en SSR neurologique et orthopédique (un choix d'unité qui me plaisait).
La cadre m'a dit clairement qu'elle n'avait pas de poste pour moi maisce remplacement jusqu'à mi-septembre. Elle m'a proposé une embauche pour la nouvelle clinique qui se construisait à côté de celle-ci, seulement qu'une embauche en CDI possible en mai ou juin 2014. Je me suis dit connaissant la conjoncture actuelle, pourquoi pas.
J'ai donc fait ce premier contrat dans des conditions pas évidente: manque de personnel et de remplacement aide-soignante notamment les week-end qui nous a obligé de faire le maximum de soins aux patients mais en nombre réduit. Pas suffisant aux yeux de l'équipe...et des patients (normal me direz-vous), des journées avec des heures supplémentaires dû à la désorganisation de la journée de travail (les week-end, on travaillait en 12h00...Hé bien un week-end, manquant d'aides-soignante, je suis restée de 6h45 à 21h15 sur mon lieu de travail soit 15h00 et le lendemain le dimanche pour aider ma collègue 13h30), des demandes de remplacements refusés par la direction à tel point que l'équipe a dû supplier la directrice pour obtenir un intérimaire.
En discutant avec l'équipe, j'ai compris que le projet d'ouverture du nouvel établissement était très mal engagé: cette équipe allait "migrer" dans les nouveaux locaux avec deux fois plus de lits et de nouvelles spécialités (néphrologie, diabète/obésité et intercure de chimiothérapie/fin de vie). Sur les 3 étages que comprenaient l'actuel établissement, les nouveaux locaux seraient sur 6 étages, sachant que le projet était de faire tourner l'ancienne équipe et les nouvelles recrues 1 semaines par étages soit passer de la neurologie, à l'orthopédie, à de la diabétologie, à la prise en charge de dialysés et enfin à de la cancérologie, tout cela sans forcément une garantie d'être un minimum formation. Honnêtement, l'équipe était désabusée et ne savait pas quoi penser de tout ceci.
Mon contrat fini, on m'a proposé une autre vacation mais en tant qu'aide-soignante, le soucis c'est qu'entre temps, l’intérim m'avait proposé une mission en ehpad et j'ai donc dû décliné.
Depuis, plus aucune nouvelle de cet établissement malgré mes relances.
Sans réponses d'autres demandes sur Lyon et les alentours, je suis arrivée à avoir un rendez-vous pour une autre clinique de SSR gériatrique ouverte depuis peu, qui avait posté une annonce pour des CDI.
J'y vais.... En arrivant, je n'était pas attendue. La cadre de service, partie en vacances, n'avait pas transmis notre rendez-vous à la directrice. Elle m'a quand même reçue ( très respectable selon moi comme attitude) rapidement mais me disant qu'il n'avait pas de CDI et pour l'instant, de rares vacations ces temps-ci.
Voyant bien que toutes mes demandes sur Lyon n'aboutissent pas malgré les relances, je décide de tenter ma chance sur Paris, où ma soeur partie pour finir ses études en Belgique, m'a proposé de partager son appartement.
Un forum fin septembre sur les emplois paramédicaux sur la capitale, me permet de donner CV et lettre de motivation aux stands de l'APHP et à d'autres cliniques de la région parisiennes.
Le temps passe, je continue d'envoyer des CV et lettre de motivation à des annonces sur Paris et Lyon.
APHP m’appelle deux fois: Première fois pour un poste dans l'Essonne, en gériatrie, mais malgré ma bonne volonté et celle de la cadre, étant loin de ce lieu de travail et n'ayant pas à ma disposition de logement immédiat par là-bas, la proposition fût rejetée.
La deuxième fois, près de Créteil en gériatrie de nuit, la cadre me joint pour me dire qu'elle avait juste vu mon profil. J'essaye de la rejoindre par la suite sans succès pendant 2 semaines. Quand j'arrive à la rejoindre, elle m'a beaucoup découragée en me disant que j'habite tout de même un peu loin (50 min voir 1h00 de transport) , que de nuit je serai seule et qu'elle ne pourrai pas me garantir de formation sachant que je suis une jeune diplômé ect...pour me dire à la fin de notre entretien "J'ai beaucoup de demande vous savez".
Malgré les relances pour certaines annonces (aussi bien en ephad, clinique, hôpital psychiatrie, laboratoire) qui étaient réactualisées et republiées, aucunes réponses.
Je redescends donc en Savoie, là où j'ai grandit. Mes parents vivant à l'étranger, je vis avec ma petite soeur dans notre maison. J'y fais un peu d'intérim notamment en maison de retraite mais difficile d'avoir beaucoup de jours car énormément de demandeurs et peu de missions. Entre temps, je rends mon appartement sur Lyon, là où je pensais travailler. Je me rends compte que la situation sur l'agglomération lyonnaise est difficile notamment pour les jeunes diplômés.
Puis début novembre une réponse d'une nouvelle clinique psychiatrique en addictologie sur Paris, ouvre mi janvier, recrute en CDI et à 30min de chez moi. Je passe l'entretien avec la directrice et ayant eu la chance de faire mon mémoire sur l'alcoolisme (dans mon IFSI, le thème de notre mémoire nous était imposé sur le stage du 5ème semestre, j'ai donc fait le mien à partir d'une situation de mon stage en psychiatrie), mon profil lui convient. Elle me rapelle pour me proposer un CDI.On communique facilement par email et le contrat m'a été envoyé.
Entre temps toujours un peu intérim vers chez moi, en Savoie. Mi décembre, je reçois un email d'un groupement de maison de retraite près de Lyon (j'avais répondu début septembre à leur annonce, en les relançant 3 fois) qui me dit "Convocation à un entretien, notez le changement d'horaire pour lundi à 11h00 au lieu de 9h00". N'ayant pas eu de premier email pour me dire pour une éventuelle première convocation, je décide de leur réécrire en leur demandant plus d'information. La première fois, renvoi du même message, puis quelques heures plus tard, on me renvoie un message me disant qu'ils se sont trompés de destinataire et que cet entretien pour un poste d'infirmière en CDI ne m'était pas proposé. Demandant juste une explication par un dernier email, je n'ai eu à ce jour aucun renseignement supplémentaire sur cette histoire. Mystère....
Noël passe, je profite un peu de ma famille et début janvier, je fais mes derniers remplacements en ehpad pas loin de chez moi, plus en tant que renfort d'aide-soignant qu'infirmière.
J'ai compté, j'ai envoyé près de 50 demandes aussi bien à Lyon, que sur Paris, que d'en autre ville dont 5 ont eu une réponse. Pour le reste....
Je vous écris de Paris, où je me suis installée depuis 1 semaine et demie, j'attends lundi prochain pour l'ouverture de la clinique et de plonger véritablement dans la mise en place de la clinique et du service.
Avec les réunions de préparation (on accueillera nos premiers patients fin février), je vais pouvoir être formée par une infirmière référente et d'autres infirmières plus expérimentés sur pas mal de choses.
Finalement, ma situation s'améliore, je vais enfin pouvoir travailler en mettant de côté de l'argent (ma situation financière a été un peu chaotique en fin d'année, notamment du à mon déménagement).
Je pensais que j'allais exercer en SSR, finalement tout ceci m'a fait grandir, réfléchir et me remettre en question. Aujourd'hui, je me sens prête à faire de l'addictologie et prendre du temps pour les patients et "grandir" professionnellement.
Je voulais juste vous dire que j'ai eu de la chance d'avoir une famille qui m'a soutenu et donner des endroits pour me loger ^^!
Je voudrais dire également à tout ceux et celles qui sont en recherche d'emploi en CDI ou d'un poste au moins en CDD, que je suis de tout cœur avec vous et que ce n'est pas évident du tout. Etant passée par là, je sais qu'il n'est pas aisé de partir loin de chez soi car chacun, au cas par cas, a une situation familiale ou sociale ou financière complexe et propre à chacun. Je comprends donc que certains ne puissent pas partir de leur région et que d'autres, comme moi, puissent se lancer dans cette aventure.
Juste avant de terminer,tous mes amis de promotion ne sont pas logés à la même enseigne...
Certains sont en poste depuis juillet grâce à leur stage pré-pro, d'autres en poste grâce à leur contrat de pré-embauche, d'autres ont quitté leurs postes ou même ont été un peu "poussés" vers la sortie (je connais même quelqu'un en contrat IFIR qui a été obligée de partir "à l'amiable" pour dire), d'autres qui sont en CDD en laboratoire, d'autres en mi-temps en EHPAD ou SSR, d'autres en vacation loin de Lyon (dans l'Ain par exemple soit à 2h00), d'autres qui ont la chance d'avoir des contacts dans certains endroits et qui en ont bénéficier (pas de jugement de valeur dans mon propos, juste les témoignages de certains collègues de ma promotion sur leurs embauches) ou d'autres qui ont bien galéré et qui ont trouver un poste seulement maintenant....mais beaucoup sont aussi au chômage avec quelques intérims.
Sur ma promotion de 200, pleins de situations diverses et de trajectoires de vie. Mais, pour beaucoup d'entre nous, nous nous accordons à dire que l'entrée du marché du travail pour les infirmiers nouvellement diplômés est difficile, plus qu'il n'y a 2 ou 3 ans...
3 ans études où l'on a progressé et appris une partie de ce métier....Pas évident de se retrouver dans ces situations ( finalement comme beaucoup de pauvres gens au chômage dans plein de secteur)
Ce post, je le voulais sans haine et sans colère, juste raconter mon expérience et témoigner de tout mon soutien à ceux qui sont en galère.
Que vous dire...les mots sont parfois insuffisants face à vos détresses et désilutions....
Et pour faire tourner ceci, fait par la Fnesi, qui va permettre pour la première fois d'analyser et de quantifier ce que nous, nous appelons le "chômage des infirmiers", qui est encore mal connu par nos institutions et la population...
-http://www.infirmiers.com/etudiants-en- ... -2014.html
-http://www.fnesi.org/index.php/etudes/i ... jeunes-ide
Pour vous dire, ce soir, dans une émission sur le chômage ( C'est dans l'air-28/01/2014), une économiste a dit que dans notre profession, il n'y avait seulement que 1,4% de chômage....pourtant nous sommes confrontés à une réalité qui est toute autre....
-http://www.france5.fr/c-dans-l-air/econ ... chec-40785 (à 58min25s)
Ps:Désolé pour mes possibles fautes d'orthographe, je m'en excuse.
- nicodeparis
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Re: Chômage infirmier
De mon coté, j'ai quitté l'AP-HP pour suivre ma compagne en province. J’étais dans un chouette service avec une équipe du tonnerre. J'ai donc demandé une mise à disposition, me disant que j'allais trouver un poste sans trop de difficultés.
J'avoue que je commence à m'en mordre les doigts. J'ai 5 ans d’expérience, j'ai tourné dans pas mal de services via la suppléance et pour l'instant, quand je vois le peu d'offres et donc le peu de réponses que j'ai, je me demande si je n'aurais pas mieux fait d'agir autrement.
Ça n'est pourtant pas faute de postuler pour un peu tout et n'importe quoi, quitte à postuler sur des secteurs loin de chez moi, pour l'instant je n'ai qu'une réponse et j'avoue que je suis pas vraiment emballé. J’hésite entre accepter faute de mieux au risque de voir une autre plus alléchante me passer sous le nez ou alors refuser dans l'espoir que l'on me dise oui pour un autre poste...
En tous les cas, "rassurez vous", les nouveaux diplômés, la situation n'est pas forcement mieux pour les "anciens"....
Quant à Paris, oui oui, effectivement, on peut encore trouver du boulot sur l'AP-HP mais vu le coup de la vie, vu la difficulté à trouver un logement convenable sur Paris ou proche banlieue, pas facile de faire un choix entre province ou banlieue...
J'avoue que je commence à m'en mordre les doigts. J'ai 5 ans d’expérience, j'ai tourné dans pas mal de services via la suppléance et pour l'instant, quand je vois le peu d'offres et donc le peu de réponses que j'ai, je me demande si je n'aurais pas mieux fait d'agir autrement.
Ça n'est pourtant pas faute de postuler pour un peu tout et n'importe quoi, quitte à postuler sur des secteurs loin de chez moi, pour l'instant je n'ai qu'une réponse et j'avoue que je suis pas vraiment emballé. J’hésite entre accepter faute de mieux au risque de voir une autre plus alléchante me passer sous le nez ou alors refuser dans l'espoir que l'on me dise oui pour un autre poste...
En tous les cas, "rassurez vous", les nouveaux diplômés, la situation n'est pas forcement mieux pour les "anciens"....
Quant à Paris, oui oui, effectivement, on peut encore trouver du boulot sur l'AP-HP mais vu le coup de la vie, vu la difficulté à trouver un logement convenable sur Paris ou proche banlieue, pas facile de faire un choix entre province ou banlieue...