Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

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Dou19
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par Dou19 »

cristal74270 a écrit :Bonjour à tous, :D
Je reviens juste vous préciser que les actu de cette année que je poste commence en page 60 et ceci thème par thème !

Cristal :clin:
Courage Cristal, je voulais te remercier une nouvelle fois pour les actus que tu postes ! Je suis sûr qu'elles servent à beaucoup :)
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cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Dou19 a écrit :
cristal74270 a écrit :Bonjour à tous, :D
Je reviens juste vous préciser que les actu de cette année que je poste commence en page 60 et ceci thème par thème !

Cristal :clin:
Courage Cristal, je voulais te remercier une nouvelle fois pour les actus que tu postes ! Je suis sûr qu'elles servent à beaucoup :)

Merci Dou c'est sympa ! bisous
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cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

JOYEUX NOËL à TOUS :D
:noel: :noel: :noel: :noel: :noel: :noel: :noel: :noel: :noel: :noel: :noel:

Cristal :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Voici la suite actu SIDA :D
Je pars en vacances une semaine, donc je re posterai à mon retour soit le 07 janvier ! bon courage à tous ! :D

le 29/11/2013
SIDA : RÉGRESSIONS SUR LE PRÉSERVATIF

Le préservatif semble remis en question pour la prévention du sida chez les populations à risques qui ont tendance à faire davantage confiance aux tests de dépistage ou aux traitements antirétroviraux, selon deux études publiées aujourd'hui dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).

Même si le préservatif est toujours considéré comme le moyen le plus efficace pour se protéger du virus du sida (VIH), des enquêtes réalisées auprès des populations vivant dans les départements français d'Amérique (Martinique, Guadeloupe et Guyane), nettement plus touchée par l'épidémie de sida que la métropole, font apparaître des doutes grandissants à son sujet.

Alors qu'en 2004, 68,9% des personnes interrogées estimaient qu'il s'agissait d'un moyen "tout à fait efficace", elles n'étaient plus que 57,1% en 2011. A l'inverse 70,1% estimaient en 2011 que faire régulièrement un test de dépistage était une manière "tout à fait" ou "plutôt" efficace pour se protéger du sida, alors qu'elles étaient 63,2% en 2004.

La même défiance vis-à-vis du préservatif se retrouve dans une étude réalisée en 2011 auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), un groupe très à risque.



le 29/11/2013
UNE PERMANENCE UMP "AGRESSEE" PAR ACT UP

Le député Jean-Luc Moudenc, candidat UMP à la mairie de Toulouse, a dénoncé aujourd'hui "l'agression" de sa permanence électorale par des militants de l'association de lutte contre le sida Act Up.

Une trentaine de militants d'Act Up se sont rassemblés, hier, devant la permanence électorale, inaugurée le 23 novembre, et ont tapissé la devanture d'affiches accusant l'UMP locale d'être "complice du Sida".

Les militants ont trouvé porte close, la bénévole de permanence, "choquée", ayant eu le temps de fermer la porte à clé, selon un communiqué de l'équipe de campagne de Jean-Luc Moudenc. La police a ensuite dispersé les manifestants.

L'association reproche à l'UMP son opposition catégorique à l'implantation de salles de consommation de drogue dans la ville rose. Le maire PS Pierre Cohen, candidat à sa propre succession, a pour sa part indiqué qu'il n'était pas opposé à l'installation de "salles de shoot" dans sa ville.

Jean-Luc Moudenc précise dans son communiqué qu'il n'entend pas porter plainte, appelle à une campagne plus respectueuse et réaffirme que s'il est élu maire il n'y aura pas de "salles de shoot" à Toulouse.


le 29/11/2013
CONTRE LE SIDA, UNE METHODE DE CIRCONCISION MOINS DOULOUREUSE

Pour enrayer les contaminations au VIH, le Rwanda lance une campagne nationale de circoncision reposant sur une nouvelle technique ne nécessitant pas de geste chirurgical.

À l'étude depuis plusieurs années, l'efficacité de la circoncision contre la transmission du VIH a encore été confirmée en septembre lors d'une opération en Afrique du Sud. Recommandée dans les pays où le virus circule fortement, cette pratique vient d'être officiellement adoptée par le Rwanda, premier pays à lui dédier une campagne nationale. Les autorités sanitaires s'appuient pour cela sur une nouvelle technique bien particulière, saluée par l'Organisation mondiale de la santé: la circoncision non-chirurgicale, réservée pour l'instant aux adultes.

Baptisée Prepex, la méthode mise au point par la société israélienne Circ MedTech repose sur un petit dispositif jetable composé de deux bagues en plastique et d'un élastique. Fixé autour du prépuce du patient pendant 7 jours avec une seule crème anesthésiante, il coupe la circulation sanguine, conduisant la peau à s'atrophier progressivement. A la fin de la semaine, le lambeau de peau se détache lorsque le dispositif est retiré. Les hommes qui ont recours à cette technique doivent ensuite s'abstenir de tout rapport sexuel pendant six semaines.

Quelques minutes suffisent

La société Circ MedTech affirme que l'ensemble est moins douloureux qu'une circoncision chirurgicale. Les patients peuvent néanmoins ressentir une gêne lorsque le dispositif est en place puis une brève douleur au moment du retrait, est-il expliqué sur le site internet de la start-up. Toutefois, la méthode a l'avantage de ne pas nécessiter d'injection, d'incision ou de suture, une donnée importante dans les pays où les installations sanitaires peuvent être rares.
Selon la société Circ MedTech, une infirmière peut être formée à l'usage du kit Prepex en seulement 3 jours. L'opération ne dure que quelques minutes. Le kit Prepex fait ou a fait l'objet de tests pilotes au Kenya, en Ouganda, au Zimbabwe, en Zambie, au Mozambique, en Afrique du Sud et au Botswana.

Le Rwanda qui, avec 3,9% de sa population contaminée par le VIH, présente un taux de séropositivité assez bas au regard des pays voisins, vise à circoncire par cette campagne quelque 700.000 hommes âgés de 15 à 49 ans d'ici à la fin de 2016 (sur une population totale de 11,5 millions de personnes).

Une douzaine d'études internationales conduites sur la circoncision ces 6 dernières années évaluent à 60% son efficacité contre la transmission du VIH. Cela signifie qu'il reste tout de même un risque non négligeable, et que les autres méthodes de prévention, notamment le préservatif, doivent être poursuivies.


le 29/11/2013
SIDA : LE PRESERVATIF FEMININ SOUFFRE D'UNE MAUVAISE IMAGE

Peu utilisé, il est très difficile à trouver dans les magasins français, révèle une enquête.

La journée mondiale de lutte contre le SIDA est, chaque année, l'occasion de rappeler l'importance de se protéger contre le VIH et les divers moyens qui le permettent. Le moins connu est probablement le préservatif féminin, qui reste dans l'ombre bien que les femmes représentent aujourd'hui près de 60% des personnes infectées lors d'un rapport sexuel. Il est très peu utilisé en France, principalement à cause d'un manque d'accessibilité et d'informations, révèle une enquête de Familles rurales rendue publique jeudi.

L'organisme, qui s'investit dans lutte contre le sida depuis 1995, dénonce particulièrement son prix, 2,57 euros l'unité en moyenne, et son absence dans les commerces.
Dans 34 départements français visités par Familles rurales, aucun des 37 magasins de grande distribution visités par les enquêteurs ne le proposait à la vente.
Du côté des pharmacies, le constat est à peine plus brillant: seules 20% des 47 officines contrôlées disposaient de préservatifs féminins. Les pharmaciens, qui ne sont que 16% à mentionner son existence quand leurs clients leur demandent des renseignements sur le contraception, accusent une demande trop faible: 20% d'entre eux en vendent moins de 5 boîtes par an.

Pour Cynthia Benkhoucha, chargée de mission Femmes à l'association AIDES, «ce qui est perçu comme un problème de demande est en réalité un problème de disponibilité et de stigmatisation». Les pharmaciens qui ne le proposent pas affirment qu'il est «trop rébarbatif ou trop compliqué d'utilisation».
Pourtant, une fois que l'utilisatrice l'a apprivoisé, le préservatif féminin présente certains avantages. Il ne contient pas de latex, ce qui en fait une bonne alternative pour les personnes allergiques.
De plus, il peut être placé jusqu'à huit heures avant le rapport, et il permet donc de prévenir des conduites à risque dues à l'alcool ou à l'usage de drogues, explique Cynthia Benkhoucha au Figaro.

Comme son aîné, «il est important de banaliser le préservatif féminin, ainsi la demande augmenterait, et par ricochet son prix baisserait», souligne-t-elle. Elle insiste aussi, tout comme les auteurs de l'enquête, sur la nécessité «d'impulser la recherche de nouveaux modèles plus esthétiques, plus ludique», pour varier l'offre et le rendre plus attractif.


le 29/11/2013
SIDA : QUATRES GROUPES TRES EXPOSéS
Le dernier « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » analyse en détail les populations françaises les plus vulnérables face à l'infection par le VIH en France.

Quelques jours avant la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre, l'Institut de veille sani­taire publie dans le Bulletin épidémiolo­gique hebdomadaire (BEH) du 26 novembre les résultats de quatre études consacrées à quatre populations particulièrement exposées au risque d'infection par le virus du sida (VIH) en France: les homosexuels masculins, les prostituées, les toxicomanes et les habitants des départements français d'Amérique (DFA), Guadeloupe, Martinique et Guyane.

L'inquiétude concernant l'épidémie de VIH/sida en France parmi les homosexuels masculins n'est pas nouvelle. Ils représentent un tiers des nouvelles contaminations survenant annuellement. Le dernier BEH n'est guère rassurant. D'abord, le Dr Annie Velter et ses collègues de l'Institut de veille sanitaire rappellent qu'en France les rapports sexuels entre hommes sont le seul mode de contamination qui ne diminue pas depuis 2003. «L'incidence (la survenue de nouveaux cas) est 200 fois plus élevée que chez les hétérosexuels français», précisent les auteurs.

Ensuite, l'analyse de l'Enquête presse gay et lesbiennes (EPGL) réalisée en 2011 grâce au concours de plus de 10.000 homosexuels volontaires et anonymes montre que plus d'un homosexuel masculin sur trois déclarait avoir eu au moins un partenaire occasionnel masculin au cours des douze derniers mois. Ceux qui se savaient séropositifs (17 % de l'échantillon) affichaient aussi un grand nombre de partenaires sexuels (au moins vingt dans l'année pour la moitié d'entre eux), mais une majorité d'entre eux (86 %) étaient sous traitement antirétroviral et avaient une charge virale indétectable, ce qui réduit leur risque d'être contaminants.
Néanmoins, près d'un quart d'entre eux avaient eu au moins un rapport anal sans aucune pratique de réduction de risque (préservatifs ou autres). C'était aussi le cas de 16 % des répondants séronégatifs de l'enquête.

L'étude ProSanté, réalisée auprès de 251 personnes prostituées avec l'aide de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale, témoigne d'une prévalence (nombre de cas existants à un moment donné) déclarée de séropositivité beaucoup plus faible chez les femmes (1,2 %) que chez les personnes transgenre (44 %). Les pensées suicidaires sont particulièrement fréquentes (29 %) et la vulnérabilité gynécologique est évidente. Un quart des prostituées n'ont jamais bénéficié de frottis de dépistage, et elles sont trois fois plus nombreuses à avoir dû recourir à l'IVG que la population générale (61 %, contre 22 %). Elles ont, pour la moitié d'entre elles, subi des violences physiques.

Par comparaison, la situation dans les DFA est encourageante puisque l'usage du préservatif continue de progresser, mais les auteurs s'inquiètent tout de même d'un recul des opinions très favorables sur le préservatif.

Enfin, les usagers de drogue restent une population à la fois précaire et très vulnérable, avec certes moins d'infections par le virus de l'hépatite, notamment chez les moins de 30 ans, mais une prévalence de l'infection par le VIH qui reste élevée (10 %).

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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Voici les dernières actu sur le SIDA et je vous dit à dans 12 jours, bon courage à tous !
Cristal :clin:

le 01/12/2013
BAISSE DE LA TVA SUR LES PRÉSERVATIFS


Le gouvernement veut diminuer le prix des préservatifs afin d'insister sur leur importance dans la lutte contre le VIH/sida, annonce la ministre de la Santé Marisol Touraine dans un entretien au Journal du Dimanche.

En matière de lutte contre le VIH/sida, "le préservatif, c'est vraiment décisif !", souligne la ministre. "A cet égard, le gouvernement veut donner un signal fort : leur prix va diminuer. Au lieu d'augmenter au 1er janvier comme cela était prévu, le taux de TVA qui leur est appliqué va baisser de 7 à 5,5%."

Marisol Touraine "souhaite que les fabricants jouent le jeu en répercutant cette diminution, l'économie se chiffrera à dix ou vingt centimes d'euros par boîte. Cela devrait à la fois inciter les jeunes et les moins jeunes à mieux se protéger et favoriser la contraception, une autre de mes priorités". "En faisant un effort sur le préservatif, on sécurise l'entrée de tous dans la vie sexuelle".

Bientôt des autotests

Interrogée sur le fait que le nombre d'infections continue d'augmenter chez les homosexuels, Marisol Touraine souligne que "nous ne sommes pas tous égaux face au risque du Sida. Les deux populations les plus menacées sont les homosexuels et les femmes migrantes. La meilleure solution, c'est de mener des politiques ciblées de prévention mais aussi de dépistage".

Pour cela, la ministre préconise notamment le développement de tests rapides, "sur le terrain, au contact du milieu gay par exemple". Concernant le lancement de la vente d'autotests en 2014 comme elle l'avait annoncé début novembre, Marisol Touraine rappelle que "la France est le premier pays d'Europe à donner le feu vert". "La procédure est bien engagée : une première entreprise désireuse de commercialiser un autotest s'est déjà fait connaître".

Dans cet entretien publié à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre, la ministre assure que ce combat "reste une priorité du gouvernement, même dans un contexte financier contraint".


Le 09/12/2013
ESPAGNE : UN VACCIN CONTRE LE SIDA BIENTÔT TESTé

L'hôpital Clinic de Barcelone compte bientôt tester sur des humains un vaccin thérapeutique contre le virus du sida, né d'une collaboration européenne qui, s'il est efficace, permettra de neutraliser définitivement la maladie chez les personnes déjà porteuses du VIH.

"L'objectif est de parvenir à une guérison fonctionnelle du VIH. Ceci voudrait dire que nous avons été capables de contrôler les personnes infectées par le VIH sans avoir à leur faire suivre un traitement antirétroviral toute leur vie", a expliqué Josep Maria Gatell, chef du département des maladies infectieuses de l'hôpital Clinic.

Mené par l'institut de recherches du Clinic, IDIBAPS, en partenariat avec quatre autres centres en Espagne, aux Pays-Bas et en Belgique, le projet était présenté aujourd'hui à Barcelone, au nord-est de l'Espagne. Financé par la Commission européenne, il est doté d'un budget de six millions d'euros.

Selon le coordinateur du projet, Felipe Garcia, il est "innovant" sur le plan scientifique mais aussi sur le plan de sa "fabrication" car, s'il fonctionne, le vaccin sera facilement commercialisable. Baptisée VIH-TriMix-ARNm, ce vaccin est une version plus avancée que celle présentée en janvier par le même institut et qui avait permis de réduire de 90% la charge virale détectée chez les séropositifs ayant participé aux tests.

Ce vaccin se base sur les molécules ARN-messagers, qui transportent l'information génétique pour fabriquer des protéines. Un pari innovateur et risqué, selon ses créateurs, mais très efficace car il permet notamment sa fabrication à échelle industrielle.

Le VIH-TriMix-ARNm est composé de deux éléments: des antigènes du VIH et le TriMix, un composant déjà testé dans la lutte contre le cancer, qui active et stimule les cellules dendritiques, chargées d'"avertir" le système immunitaire en cas d'infection et l'une des principales cibles du virus.

Les chercheurs de l'hôpital Clinic ont déjà testé ce vaccin sur des animaux et in vitro et attendent les résultats de ces essais en 2014.
Ils lanceront dès l'année prochaine les tests de toxicité sur des humains, avant de débuter en 2015 les essais cliniques. Si cette phase est réussie, les cinq centres partenaires testeront le vaccin entre 2016 et 2017 sur un groupe de 40 patients ainsi que deux groupes de contrôle de 15 personnes.


le 11/12/2013
SIDA : UN MINISTRE ROUMAIN PRES DE LA DEMISSION


Le président du Sénat et chef de file de la coalition au pouvoir en Roumanie, Crin Antonescu, a appelé aujourd'hui le ministre de la Culture à démissionner après des propos controversés sur le budget alloué aux malades du sida.

Daniel Barbu avait déclaré lundi avoir été "choqué en pensant combien de festivals Shakespeare on pourrait réaliser si le programme anti sida n'existait pas ou si son budget était réduit de moitié".

Pour Crin Antonescu, également chef du Parti libéral dont Daniel Barbu est membre, "de telles déclarations sont de nature à entraîner la démission d'un ministre". "Les hommes forts, qui ont une conscience, peuvent démissionner" sans que cela représente "une honte ou un déshonneur", a-t-il ajouté.

Daniel Barbu s'était excusé hier, affirmant "regretter profondément une comparaison malheureuse".

L'Union des associations des personnes touchées par le VIH/sida (UNOPA) avait dénoncé une "énorme offense" à l'adresse des malades et des médecins qui luttent pour sauver leurs vies.
Le budget alloué au traitement des quelque 12.000 porteurs du VIH en Roumanie est passé d'environ 52 millions d'euros en 2012 à 45 millions en 2013, "très en deçà des besoins réels", selon le président de l'UNOPA, Iulian Petre.

Le système roumain de santé souffre d'un manque dramatique de fonds, les hôpitaux y compris à Bucarest devant faire face à une pénurie systématique de médicaments de base.


le 29/11/2013
SIDA : QUATRE GROUPES TRÈS EXPOSES :

Le dernier « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » analyse en détail les populations françaises les plus vulnérables face à l'infection par le VIH en France.

Quelques jours avant la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre, l'Institut de veille sani­taire publie dans le Bulletin épidémiolo­gique hebdomadaire (BEH) du 26 novembre les résultats de quatre études consacrées à quatre populations particulièrement exposées au risque d'infection par le virus du sida (VIH) en France: les homosexuels masculins, les prostituées, les toxicomanes et les habitants des départements français d'Amérique (DFA), Guadeloupe, Martinique et Guyane.

L'inquiétude concernant l'épidémie de VIH/sida en France parmi les homosexuels masculins n'est pas nouvelle. Ils représentent un tiers des nouvelles contaminations survenant annuellement. Le dernier BEH n'est guère rassurant. D'abord, le Dr Annie Velter et ses collègues de l'Institut de veille sanitaire rappellent qu'en France les rapports sexuels entre hommes sont le seul mode de contamination qui ne diminue pas depuis 2003. «L'incidence (la survenue de nouveaux cas) est 200 fois plus élevée que chez les hétérosexuels français», précisent les auteurs.

Ensuite, l'analyse de l'Enquête presse gay et lesbiennes (EPGL) réalisée en 2011 grâce au concours de plus de 10.000 homosexuels volontaires et anonymes montre que plus d'un homosexuel masculin sur trois déclarait avoir eu au moins un partenaire occasionnel masculin au cours des douze derniers mois. Ceux qui se savaient séropositifs (17 % de l'échantillon) affichaient aussi un grand nombre de partenaires sexuels (au moins vingt dans l'année pour la moitié d'entre eux), mais une majorité d'entre eux (86 %) étaient sous traitement antirétroviral et avaient une charge virale indétectable, ce qui réduit leur risque d'être contaminants. Néanmoins, près d'un quart d'entre eux avaient eu au moins un rapport anal sans aucune pratique de réduction de risque (préservatifs ou autres). C'était aussi le cas de 16 % des répondants séronégatifs de l'enquête.

L'étude ProSanté, réalisée auprès de 251 personnes prostituées avec l'aide de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale, témoigne d'une prévalence (nombre de cas existants à un moment donné) déclarée de séropositivité beaucoup plus faible chez les femmes (1,2 %) que chez les personnes transgenre (44 %). Les pensées suicidaires sont particulièrement fréquentes (29 %) et la vulnérabilité gynécologique est évidente. Un quart des prostituées n'ont jamais bénéficié de frottis de dépistage, et elles sont trois fois plus nombreuses à avoir dû recourir à l'IVG que la population générale (61 %, contre 22 %). Elles ont, pour la moitié d'entre elles, subi des violences physiques.

Par comparaison, la situation dans les DFA est encourageante puisque l'usage du préservatif continue de progresser, mais les auteurs s'inquiètent tout de même d'un recul des opinions très favorables sur le préservatif.

Enfin, les usagers de drogue restent une population à la fois précaire et très vulnérable, avec certes moins d'infections par le virus de l'hépatite, notamment chez les moins de 30 ans, mais une prévalence de l'infection par le VIH qui reste élevée (10 %).

le 11/12/2013

EN INDE, L'HOMOSEXUALITE REDEVIENT UN CRIME


Ils étaient une cinquantaine à protester à Bombay, mercredi 11 décembre, contre la décision de la Cour suprême de Justice

Un arrêt qui dépénalisait les relations homosexuelles a été cassé par la cour suprême.

En 2009, un arrêt du tribunal de New-Delhi dépénalisait les rapports sexuels entre adultes du même sexe au nom «des droits fondamentaux.» En effet, l'article 377 du code pénal de 1860, héritage de l'Inde victorienne, considère l'homosexualité comme un crime à «l'ordre naturel», passible d'une amende et de dix ans de prison. Si la décision de 2009 ne s'appliquait, d'un point de vue juridique, que dans la province de Delhi, elle était susceptible de faire jurisprudence dans le reste du pays. Le gouvernement fédéral l'avait même citée devant le Conseil de l'ONU, en gage de ses avancées en matière de droit humain.

Scandalisé, le très conservateur Parti du peuple indien (BJP), qui réunit plusieurs groupes religieux, s'est porté devant la Cour suprême. Mercredi 11 décembre, celle-ci a finalement choisi de casser l'arrêt, estimant que seul le Parlement avait autorité sur un tel sujet. «Le pouvoir législatif doit envisager de supprimer cet article de la loi conformément aux recommandations de l'avocat général», a cependant souligné le juge Singhvi en charge du dossier, et qui prend sa retraite jeudi.

Une décision politique

Pour Mireille Boisson, responsable de l'Asie du sud-est pour Amnesty International, la décision de la Cour suprême, réputée progressiste, est inattendue mais s'explique si on la replace dans un contexte électoral tendu. «Alors que le BJP cumule les victoires, il est possible que la Haute cour, officiellement neutre, ait voulu lui envoyer un signal avant les législatives, et ce en dépit de la politique du Parti du Congrès, actuellement au pouvoir.»

La Naz Foundation, une ONG œuvrant pour les malades du Sida, et qui est à l'origine de l'arrêt de 2009, a déjà fait savoir qu'elle étudiait une requête contre cette révision. «C'est une journée noire pour la communauté homosexuelle» a réagi de son côté l'association Alternative Law Forum, qui milite pour le droit des gays dans le monde. Une cinquantaine de personnes ont manifesté à Bombay. Face à ces protestations, Salman Khurshid, ministre de la Justice, a promis que le gouvernement allait légiférer. Mais à l'approche des élections législative de mai 2014, il est peu probable que le pouvoir se penche sur un thème aussi sensible.

Un tabou devenu enjeu sanitaire

Les textes fondamentaux de l'hindouisme, religion majoritaire en Inde, ne se référent jamais à l'homosexualité. Elle est longtemps restée taboue, comme généralement tout ce qui peut avoir trait à la sexualité, avant d'être clairement identifiée comme une aberration lors des conquêtes musulmanes, à la fin du premier millénaire, puis de nouveau sous l'occupation occidentale. En 2008, un rapport de l'Organisation nationale de contrôle du sida estimait à quelque 2.500.000 le nombre d'homosexuels masculins dans un pays qui compte plus d'un milliard d'habitants.

Parce qu'il a longtemps été considéré comme «un mal homosexuel», les autorités indiennes ont attendu le début des années 2000 avant d'entamer la lutte contre le Sida. Cette politique de l'autruche a eu le temps de faire des ravages: avec deux millions de malades, l'Inde est le troisième pays le plus touché par la pandémie après l'Afrique du Sud et le Nigeria.
Les Nations Unies estiment qu'une dépénalisation de l'homosexualité pourrait contribuer de manière significative à la lutte contre la propagation du virus. Mireille Boisson rappelle que «les associations réclament depuis des années des coudées plus franches, pour pouvoir distribuer les traitements à des populations qui craignent d'être cueillies par la police en sortant des dispensaires.»

le 11/12/2013
UNE DEPUTEE NOIRE PRIVEE DE DON DU SANG


Le refus du Magen David Adom, l'équivalent de la Croix Rouge israélienne, d'accepter le don de sang de la députée noire d'origine éthiopienne Pnina Tamano-Shata a provoqué aujourd'hui en Israël un scandale relayé par les médias.

La députée a voulu offrir son sang à l'occasion d'une opération de don organisée par le Magen David Adom dans l'enceinte du Parlement à Jérusalem. Mais une responsable de cet organisme, filmée et enregistrée par une caméra vidéo, lui a expliqué que "selon les directives du ministère de la Santé, il n'est pas possible d'accepter le sang spécial d'origine juive éthiopienne". Selon les médias, le ministère de la Santé estime que le sang des juifs d'origine éthiopienne qui ne sont pas nés en Israël est susceptible de propager des maladies notamment le sida.

La députée s'est insurgée lors d'une interview sur la chaîne de télévision privée "10", contre "cet affront fait à toute une communauté en raison de la couleur de sa peau". "J'ai 32 ans, je suis arrivée à l'âge de trois ans en Israël, j'ai effectué mon service militaire et j'ai deux enfants, il n'y aucune raison de me traiter de la sorte", s'est-elle indignée.
Elle a rappelé qu'il y a 16 ans une grande manifestation de la communauté des juifs éthiopiens avait eu lieu à Jérusalem lorsque les médias avaient révélé que les autorités sanitaires se débarrassaient sans l'utiliser du sang donné par les membres de cette communauté. "Depuis cette époque où j'ai moi même manifesté, rien n'a changé", a-t-elle déploré.

Après des consultations, les responsables du Magen David Adom ont indiqué qu'ils étaient prêts à accepter le sang de la députée, mais que celui-ci serait congelé et ne serait pas utilisé, a précisé le site internet Ynet. Alerté, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé la parlementaire membre de Yesh Atid, un parti centriste membre de la coalition, pour lui exprimer son "admiration" et indiqué qu'il allait faire examiner les directives à l'origine de cette affaire.

En tout, plus de 100.000 juifs d'Ethiopie ont immigré en Israël au cours des trente dernières années, notamment lors des opérations "Moïse" et "Salomon", en 1984 et en 1991. Actuellement, plus de 120.000 Juifs éthiopiens, dont 80.000 nés en Afrique, vivent en Israël, où ils sont victimes de discriminations.


le 23/12/2013
APRES UNE BLAGUE SUR TWITTER, ELLE FAIT FACE à UN DEFERLEMENT D'INSULTES :

VIDÉO - Justine Sacco, la directrice de la communication d'un groupe de médias américain, a provoqué une vague d'indignation après avoir posté un message controversé sur le sida en Afrique. Elle a présenté ses excuses.

Quelques mots qui déclenchent une tempête. Avant de prendre l'avion avec sa famille vendredi pour rejoindre l'Afrique du Sud, l'Américaine Justine Sacco a tweeté une blague raciste. Mais sans imaginer l'ampleur des conséquences d'un tel message: «Je pars pour l'Afrique. J'espère que je ne vais pas attraper le Sida. Je plaisante, je suis blanche!»
Capture d'écran du message posté sur Twitter par Justice Sacco vendredi.

La jeune femme éteint ensuite son téléphone pendant les dix heures de son vol, alors qu'un déferlement de messages d'insulte et d'indignation lui sont envoyés sur Twitter.

Le hashtag #hasJustinelandedyet («est-ce que Justine a atterri») est créé. Les sites de presse s'en emparent, le New York Times tente (sans succès) de la joindre, Buzzfeed répertorie toutes les blagues faites par la jeune femme. Elle a par exemple tweeté en février 2012: «Je viens de faire un rêve érotique avec un enfant autiste. Vie de Merde.»

À son aterrissage au Cap, Justine Sacco efface son message ainsi que son compte Twitter, mais le mal est fait. Des comptes parodiques sur Twitter ou Facebook reprenant son idendité fleurissent sur le Web. Une ONG a aussi créé un nom de domaine «justinesacco.com» qui dirige, lundi midi encore, vers un site de dons pour la lutte contre le sida. Elle a été aperçue, au téléphone, à l'aéroport de Cape Town.

Son employeur, le groupe de médias IAC, l'a licenciée et a supprimé toute mention de son existence sur son site. «Les déclarations blessantes (de Justine Sacco) ne reflètent pas les vues et les valeurs d'IAC», a expliqué son employeur dans un communiqué.
«Les mots ne peuvent exprimer à quel point je suis désolée»

Depuis le début de l'affaire, Justice Sacco n'avait pas encore réagi. Dimanche, elle s'est excusée dans un communiqué. «Les mots ne peuvent exprimer à quel point je suis désolée, et à quel point il est nécessaire que je m'excuse auprès du peuple sud-africain, que j'ai heurté par un tweet inutile et inconsidéré, a-t-elle écrit, rappelant qu'elle était elle-même née en Afrique du Sud. Il y a une grave crise liée au sida dans ce pays (...). Pour avoir évoqué cette crise -qui ne fait aucune différence de race, de sexe ou d'orientation sexuelle- et les millions de personnes qui vivent avec le virus de manière insensible, je suis honteuse».

Donc à mon retour, je vous posterai "LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES M.C.V".
Joyeuse fin d'année à tous ! :clin: :fete:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

BONNE ANNEE à TOUS ! :clin:
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cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Bonjour, je reviens vers vous pour vous mettre l'actu sur "les maladies cardiovasculaires (MCV) " dans la journée, je rappelle que mes notes commencent en page 60, bon courage à tous !
Cristal :clin:
Au fait, un petit coucou me ferait plaisir :pleure: :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Voici les actu "MALADIES CARDIOVASCULAIRES"

Le 20/09/2012
MALADIES CARDIO-VASCULAIRES : ÊTES-VOUS BIEN COUVERT ?

Les infarctus ou les accidents vasculaires cérébraux sont en recrudescence.

Elles sont en recrudescence chez les hommes comme les femmes. Ces maladies conduisent le plus souvent à une hospitalisation ou des traitements lourds, mieux vaut être certain d'être bien assuré.

La prise en charge par l'assurance maladie

Tout va dépendre si l'affection dont vous souffrez est qualifiée d'affection de longue durée (ALD).

Il existe plus précisément une liste de 30 affections de longue durée, dont la plupart des maladies cardiovasculaires.

Sachez cependant que vous pouvez souffrir d'une maladie de longue durée, sans qu'elle soit qualifiée d'ALD.

Par exemple, si vous avez subi un infarctus du myocarde il y a plus de 6 mois, vous n'entrez pas dans la catégorie des ALD, même si votre maladie nécessite des soins sur une longue période.

Si votre maladie est qualifiée d'ALD exonérante, vos dépenses de santé, soins et traitements, en rapport avec cette maladie, seront prises en charge à 100% et vous serez exonéré du ticket modérateur.

En revanche, si votre ALD n'est pas exonérante, vous aurez à supporter une partie des frais de santé personnellement.


lE 24/10/2013
LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES EN HAUSSE

Des cardiologues tirent la sonnette d'alarme. Avec 400 décès par jour en France, les maladies cardiovasculaires font autant de morts que le cancer, révèle Le Parisien.
Et le nombre de mort pourrait augmenter si rien n'est fait pour endiguer le problème, préviennent les spécialistes. Ces maladies sont notamment la première cause de mortalité chez les femmes et chez les plus de 65 ans.

Même si la mortalité a diminué de moitié pour les maladies cardiovasculaires en 25 ans, les indicateurs montrent que la tendance est repartie à la hausse notamment à cause du tabagisme, de la sédentarité et de l'obésité qui concernent de plus en plus de Français.

Les femmes sont touchées de plus en plus jeunes par les maladies cardiovasculaires notamment à cause du tabac.

Chez les plus de 65 ans, on estime à 2,2 millions le nombre de malades traités en affection de longue durée (ALD). D'après, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce phénomène pourrait impacter fortement les systèmes de santé.

En 2011, les pathologies et facteurs de risques cardiovasculaires représentaient plus de 30 milliards d'euros des dépenses de santé remboursées, selon l'Assurance maladie.



le 27/12/2013
MANGER DES FRUITS CHAQUE JOUR PROTÈGE LES ARTÈRES !

Des chercheurs britanniques ont vérifié la véracité d'un célèbre proverbe anglais selon lequel manger une pomme par jour permet de se prémunir contre les maladies.

Une alimentation déséquilibrée est l'un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires, qui causent plus de 150.000 décès en France chaque année. Ce lien est connu de façon intuitive depuis longtemps: au Royaume-Uni, un slogan lancé au XIXème siècle et devenu proverbial, promeut la pomme censée rendre le médecin inutile: «An apple a day keeps the doctor away»*.
Une équipe de chercheurs de l'université d'Oxford a vérifié sa véracité en mesurant l'impact de la consommation quotidienne de ce fruit sur la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires.

La nutrition, un des moyens de prévention les plus puissants.

Pour estimer l'efficacité d'un régime enrichi en pommes, les chercheurs, l'ont comparé avec la prise quotidienne de statines. Ces médicaments qui réduisent le taux de cholestérol, sont prescrits aux patients ayant déjà vécu un accident cardiovasculaire, ainsi qu'à ceux présentant au moins trois facteurs de risque déterminants (diabète, obésité, hypercholestérolémie, tabagisme, etc.). Pour établir leurs résultats, publiés mi-décembre dans le British Medical Journal , les scientifiques ont analysé des statistiques sur la population anglaise et sur les effets protecteurs des fruits et des statines. Selon leurs calculs, l'un et l'autre moyen de prévention permettrait d'éviter un nombre similaire de décès, de l'ordre de 9000 par an (sur les 161.000 annuels dus à ces pathologies au Royaume-Uni).

Le professeur François Paillard, président de la Fédération française de cardiologie en Bretagne et cardiologue au CHU de Rennes, reconnaît l'intérêt de cette étude qui confirme qu'un «médecin généraliste tenté de prescrire des médicaments pour prévenir une maladie cardiovasculaire chez un patient à risque peut éviter de le faire si ce dernier est prêt à changer profondément ses habitudes alimentaires».

Tous les fruits

Si les chercheurs ont pris l'exemple de la pomme, leurs résultats peuvent s'appliquer à n'importe quel autre fruit, tous bénéfiques contre les maladies cardiovasculaires. En consommer «est le meilleur moyen de réduire la pression artérielle», explique le Pr Paillard au Figaro.
En outre, les vitamines qu'ils contiennent «préviennent l'apparition d'athérosclérose, l'encrassement des artères».

Enfin, les fibres des fruits préviennent indirectement les maladies cardiovasculaires, en ralentissant notamment l'absorption du sucre par l'organisme. «Elles ont ainsi un impact sur le taux d'insuline, qui en excès peut abîmer les vaisseaux sanguins», explique le Pr Paillard.

La communauté médicale est convaincue que la prévention des maladies cardiovasculaires passe par l'alimentation. La raison d'être des conseils du Programme national nutrition santé est justement de lutter contre ces pathologies, mais aussi le diabète, l'obésité, l'ostéoporose, certains cancers, etc..
Consommer cinq fruits et légumes par jour reste cependant plus difficile à imposer qu'un médicament. Changer les habitudes alimentaires, même quand le patient est convaincu de l'intérêt de cette démarche, peut être délicat à cause de goûts parfois très ancrés, de la disponibilité des fruits et légumes au fil des saisons ou du caractère culturel et social de l'alimentation.

* «Une pomme par jour rend inutile les visites chez le médecin»

Je vous mettrai bientôt "LES TOXICOMANIES"
Cristal :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Bonjour à tous,
Donc comme promis (j'ai l'impression d'être seule ici, si c'est le cas, je devrais peut-être arrêter de mettre ces actualités ?!) Dites moi ! :)
Donc je répète, comme promis, voici l'actu sur les "toxicomanies", Il y aura 4 Sous-titres , 1) le tabac, 2)l'alcool, 3)les drogues et 4) Pharmacodépendance.

LES TOXICOMANIES

1) LE TABAC


le 16/12/2013
CIGARETTE ELECTRONIQUE:L'EUROPE AFFINE SA REGLEMENTATION

Le Parlement européen et le Conseil des ministres tentaient, lundi, de trouver un accord sur un projet de réglementation controversé.

Avec 7 millions d'utilisateurs en Europe en seulement quatre ans, la cigarette électronique incarne un succès commercial rare, que reflète la multiplication des boutiques spécialisées et le recul des ventes de tabac. Il est donc peu étonnant que l'encadrement de ce secteur florissant par l'Union européenne soit délicat. Le débat législatif, lancé en juin avec le projet de directive antitabac de la Commission, devait atteindre après des mois de débats passionnés une étape importante lundi soir, avec, en principe, la dernière session de négociations entre le Conseil, représentant les 28 États membres, et le Parlement européen, la Commission jouant le rôle d'intermédiaire entre ces deux institutions.

Taux de nicotine autorisé, nature des recharges, statut du produit: ces thèmes devaient dominer les discussions lundi soir. Concernant le statut de médicament, désiré par la majorité des États membres mais refusé par le Parlement européen, c'est finalement un entre-deux qui semblait se profiler.

Au-delà d'une concentration en nicotine de 20 mg/ml, le produit sera considéré comme un médicament et sa commercialisation sera donc réservée aux pharmacies, comme c'est déjà le cas pour les substituts nicotiniques. Le fabricant devra en outre se soumettre à une procédure de demande d'autorisation de mise sur le marché, longue et coûteuse.

En deçà, il reste un produit de consommation courante (mais interdit de vente aux mineurs). Ce qui n'empêchera pas chaque pays d'en faire un produit dérivé du tabac s'il le souhaite dans un second temps, et d'ainsi en réserver la vente aux buralistes. La France ne semble toutefois pas s'orienter dans cette voie.

Ayant lâché du lest sur la question d'un statut restrictif, le Conseil des ministres espérait obtenir en compensation des mesures réduisant l'attractivité des «vapoteuses». Les États membres avaient ainsi souhaité début décembre limiter la concentration en nicotine des produits de recharge à 5 mg/ml. Un plafond jugé insuffisant pour répondre aux besoins des anciens gros fumeurs, selon les acteurs du secteur et certains médecins tabacologues. Au final, il semblerait que l'on s'oriente vers une concentration maximale de 20 mg/ml, et une dose plafond de 10 mg par recharge.
Compromis avant Noël

Le Conseil européen voulait également imposer une recharge par cartouche scellée, à la manière d'un stylo-plume. «Sachant qu'il existe une soixantaine de modèles d'e-cigarettes différents, une centaine d'arômes et des concentrations en nicotines variables, il serait matériellement impossible pour les entreprises d'e-cigarette de proposer autant de cartouches qu'il existe de combinaisons de ces critères», résume le Collectif des acteurs de la cigarette électronique (Cace). Selon ses partisans, la cartouche scellée aurait un intérêt sécuritaire car les enfants ne pourraient pas en avaler le contenu.
Le Cace, qui vante la souplesse des modèles rechargeables pour le consommateur, suggère de son côté d'améliorer la sécurité des fioles, sur le modèle des flacons de produits ménagers.

Plusieurs points cristallisaient encore des désaccords entre les institutions lundi après-midi, indiquait au Figaro Carl Schlyter, vice-président de la commission santé du Parlement européen, à quelques heures du début de la séance. C'est notamment le cas des arômes, le Conseil des ministres voulant restreindre la palette actuelle, qui va de piña colada à barbapapa, à la liste restreinte autorisée pour les produits de sevrage tabagiques.

Devant les points d'achoppement annoncés, certaines sources bruxelloises évoquaient la possibilité d'une réunion supplémentaire demain mercredi, pour parvenir malgré tout à un texte de compromis avant les vacances de Noël. Cela permettrait à la Lituanie, qui préside l'UE du 1er juillet 2013 au 1er janvier 2014, de boucler le projet avant de passer la main à la Grèce, qui est davantage favorable à l'industrie du tabac. Et de sauver le reste de la directive antitabac, qui contient des mesures importantes et consensuelles, comme l'obligation d'apposer des images dissuasives sur 65 % de la surface des paquets de cigarettes, et l'interdiction des cigarettes aromatisées au menthol d'ici à 2020.


le 18/12/2013
L' EUROPE CLEMENTE POUR LES VENDEURS D'E-CIGARETTES
Les institutions européennes sont parvenues à encadrer les ventes de cigarette électronique, qui pourra rester un produit de consommation courante.

A l'issue de plusieurs semaines de négociations laborieuses, les institutions européennes sont parvenues mercredi à un projet final de directive antitabac. Concernant la cigarette électronique, qui constituait le point de blocage principal des discussions, les 28 Etats-membres ont finalement opté pour une formule souple, qui n'oblige pas les pays à vendre les cigarettes électroniques en pharmacie, mais en laisse la possibilité à ceux qui le souhaitent, a annoncé la présidence lituanienne de l'Union européenne dans un communiqué.

La Commission européenne devra présenter, deux ans après l'adoption du texte, un rapport sur les risques pour la santé des e-cigarettes. Elle aura également la possibilité d'interdire certains modèles de «vapoteuses» ou de recharges dans un second temps, si au moins trois Etats-membres l'interdisent pour raisons de santé publique.

Les tractations, qui buttaient par ailleurs sur la contenance en nicotine des dispositifs, ont vu le Parlement l'emporter, puisque la concentration maximale en nicotine autorisée dans les recharges est fixée à 20 mg par ml. Les cartouches à usage unique ne dépasseront pas 2 ml de liquide.

Le projet de directive prévoit également des mesures pour réduire la consommation de tabac. Les paquets de cigarettes devront porter une photo «choc» et un message d'avertissement sur 65% de leur surface, sur les faces avant et arrière.
Par ailleurs, le tabac aromatique (vanille, fruits) sera interdit à partir de 2016. Les cigarettes au menthol bénéficient d'un délai supplémentaire de 4 ans.

Le compromis trouvé ce mercredi doit désormais recevoir le feu vert du Parlement européen et l'aval des Etats-membres avant d'avoir force de loi. Dès que la directive sera adoptée courant 2014, les 28 Etats auront un délai de deux ans pour la transposer dans leur législation nationale.



le 22/12/2013
PHILIP MORRIS VA DISTRIBUER DES CIGARETTES ELECTRONIQUES EN EUROPE

Victimes des politiques de santé publique antitabac et de la hausse des taxes, les ventes de cigarettes de Philip Morris ont chuté de 5,3 % sur les neuf premiers mois de l'année.

Philip Morris prévoit de commercialiser cette cigarette électronique au second semestre 2014.

Philip Morris International se lance dans la bataille de la cigarette électronique. Le numéro un mondial du tabac, qui distribue hors des États-Unis les produits de sa maison mère (Altria Group), notamment les Marlboro, commercialisera aussi les e-cigarettes de cette dernière. Depuis le mois d'août, Altria a imité d'autres industriels du tabac en lançant MarkTen, sa cigarette électronique, dans les États de l'Indiana et de l'Arizona. Selon les accords entre les deux firmes, annoncés vendredi, Philip Morris en sera le distributeur exclusif à l'international.

Ce n'est pas forcément sous ce nom que les Européens la découvriront. Philip Morris est libre de la baptiser à sa guise pour s'adapter aux marchés locaux. Il est même autorisé à utiliser la marque Marlboro pour attirer les fumeurs prêts à vapoter. Le groupe a encore le temps d'affiner sa stratégie. Il prévoit en effet de commercialiser cette cigarette électronique au second semestre 2014. Il marchera dans les traces de ses rivaux British American Tobacco et Imperial Tobacco Group, qui devraient eux aussi se lancer sur ce créneau l'an prochain.

En retour, Philip Morris International concède à Altria l'exclusivité pour les États-Unis de deux nouveaux produits qu'il a conçus, mais qui doivent encore obtenir outre-Atlantique l'autorisation de la FDA (Food & Drug Administration). Selon le fabricant, leur potentiel de développement serait encore plus important que celui des cigarettes électroniques: ils ressemblent davantage aux cigarettes classiques mais sont moins nocifs, car ils chauffent le tabac au lieu de le brûler. Philip Morris prévoit de tester la commercialisation des cigarettes issues de cette technologie dans quelques grandes villes internationales au second semestre. Le premier lancement à l'échelle d'un pays ne se ferait qu'en 2015.

Les industriels du tabac cherchent par tous les moyens à prendre pied sur le marché de la e-cigarette et des produits alternatifs, afin de compenser la baisse de leurs ventes en volume aussi bien aux États-Unis que dans le reste du monde. Victimes des politiques de santé publique antitabac et de la hausse des taxes, les ventes de cigarettes de Philip Morris ont chuté de 5,3 % sur les neuf premiers mois de l'année.



le 06/01/2014
LES VENTES DE CIGARETTES EN BAISSE D'ENVIRON 7,5 % EN 2013

Les ventes de cigarettes en France ont baissé d'environ 7,5% en volume en 2013 selon des premiers chiffres, a-t-on appris lundi de sources concordantes. Selon une source proche du dossier, qui explique que le décompte n'est pas encore finalisé, cette baisse "oscille entre -7,4% et -7,6%" pour l'année écoulée.

Le président de la confédération des buralistes Pascal Montredon, contacté par l'AFP, explique lui que la baisse atteint 7,6% pour 2013. Le journal Les Echos, qui cite des "premières remontées statistiques annuelles", affirme de son côté sur son site internet lundi que la baisse des ventes de cigarettes en 2013 s'est établie à "7,7%, à environ 47,5 milliards de cigarettes vendues, soit 4 milliards de moins qu'en 2012".

En 2012, 51,45 milliards de cigarettes avaient été vendues.
"Sur deux ans, le marché des cigarettes recule ainsi de 6,6 milliards d'unités" et "le marché du tabac affiche de son côté un repli des volumes vendus de 6,1% en 2013, après la baisse de 3,4% observée en 2012", poursuit le journal.

Selon M. Montredon, cette baisse est liée "aux augmentations successives de ces derniers mois" et au "marché parallèle qui représente entre 23% et 24% de la consommation". Pour le président de la confédération des buralistes, la cigarette électronique "doit avoir un impact oui, mais pas aussi important que le marché parallèle". "Nous demandons un moratoire sur les prix du tabac et une lutte contre le marché parallèle", a-t-il martelé.

La hausse de 20 centimes du prix de toutes les marques de cigarettes en France a été repoussée au 13 janvier, au lieu du 6 comme initialement prévu. Cette augmentation fait passer le prix du paquet le plus vendu (Marlboro) à 7 euros et le paquet le moins cher à 6,50 euros.

Après une augmentation de 40 centimes en octobre 2012, puis de 20 centimes en juillet dernier, il s'agit de la troisième hausse de prix en 15 mois. Les industriels souhaitaient une hausse qui permette de répercuter le relèvement de la TVA et l'augmentation de la part qui revient aux buralistes. 80% du prix du tabac est constitué de taxes, 8,74% reviennent aux buralistes, et le solde aux fabricants.



le 07/01/2014
LE NOMBRE DE FUMEURS EN FORTE HAUSSE

La proportion de la population mondiale qui fume a diminué depuis 1980 mais le nombre de fumeurs a fortement augmenté en raison de la croissance démographique, selon un rapport américain publié ce soir.
Dans 187 pays, la prévalence des personnes qui fument a baissé de 42% parmi les femmes et de 25% chez les hommes de 1980 à 2012, indique cette étude de l'Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l'université de l'Etat de Washington (nord-ouest), publiée dans une édition spéciale du Journal of the American Medical Association (Jama) consacrée au tabagisme.

Cette série de recherches paraît à l'occasion du 50e anniversaire du premier rapport du Médecin général américain sur le tabac et la santé en janvier 1964, qui a marqué le début de la lutte contre le tabagisme aux Etats-Unis. Durant ces 32 ans, quatre pays, le Canada, l'Islande, le Mexique et la Norvège, ont réduit de plus de 50% la proportion des fumeurs dans leur population, chez les hommes comme les femmes.

Mais un fort accroissement de la population mondiale depuis 1980 a contribué à une augmentation globale de 41% du nombre d'hommes et de 7% du nombre de femmes qui fument quotidiennement.
En 2012, la prévalence des fumeurs était plus élevée chez les hommes que chez les femmes dans quasiment tous les pays, à l'exception de la Suède.

Plus de 50% des hommes fument quotidiennement dans plusieurs pays, dont surtout la Russie (51%), l'Indonésie (57%) et l'Arménie (51,7%). La proportion de la population féminine qui fume dépasse les 25% notamment en Autriche (28,3%), en France (27,7%) et au Chili (26%), et atteint 34,7% en Grèce, la plus élevée.

Les plus faibles prévalences de fumeurs masculins se trouvent à la Barbade, au São Tomé et au Nigeria, tandis que l'Erythrée, le Cameroun et le Maroc sont les pays où les proportions de fumeuses sont les plus faibles (moins de 1%).
"Malgré de très importants progrès contre le tabagisme il y a encore beaucoup à faire", a estimé le Dr Christopher Murray, directeur du IHME. Pour Matthew Myers, président de l'ONG "Campaign for Tobacco-Free Kids" qui vise à empêcher les enfants de fumer, "des progrès significatifs ont été accomplis dans le monde pour combattre le tabagisme, surtout depuis l'adoption de la convention de l'Organisation Mondiale de la Santé pour le contrôle du tabac".

"Ce rapport montre que, lorsque les pays mettent en œuvre des mesures énergiques contre la cigarette, le tabagisme peut être fortement réduit. Il démontre aussi les conséquences dévastatrices pour la santé dans les pays où les actions en la matière sont insuffisantes", souligne-t-il. Selon la plus récente étude de l'OMS, la cigarette est responsable de 5,7 millions de morts par an dans le monde, sans compter le tabagisme passif.


le 08/01/2014
PRES D'UN MILLIARD DE FUMEURS DANS LE MONDE

Les Françaises figurent en cinquième position mondiale des plus grosses fumeuses, avec un taux de tabagisme à 27,8%.

INFOGRAPHIE - Le nombre global de fumeurs quotidiens continue d'augmenter et, dans ce contexte, la France n'affiche pas de bons résultats.


Le tabac est plus que jamais un fléau mondial: un humain sur sept fume quotidiennement, rapporte une étude publiée mardi dans la revue médicale Jama. Et bien que le tabagisme apparaisse de plus en plus comme une caractéristique des pays en développement, la France, malgré son statut de nation riche, ne peut se prévaloir de bons résultats.

L'étude, qui s'appuie sur les données issues de 187 pays, se résume en un paradoxe: la part de fumeurs dans la population a globalement reculé ces trente dernières années (de 25% chez les hommes et 42% chez les femmes), mais cela n'a pas empêché le nombre total de fumeurs quotidiens d'augmenter de 721 à 967 millions, en raison d'une progression démographique mondiale rapide sur la même période. L'augmentation du tabagisme dans des pays très peuplés, comme la Chine, l'Indonésie, le Bangladesh ou la Russie, explique notamment ces mauvais chiffres. À l'extrême inverse, c'est en Afrique que sont enregistrés les taux les plus faibles. «Seulement» 7 à 8% des Soudanais, des Ghanéens ou des Nigérians fument, et moins d'1% des Camerounaises, des Marocaines ou des Éthiopiennes.

Quid de la France? Alors qu'elle avait fait figure de précurseur dans la lutte antitabac avec la loi Evin en 1991, il est frappant de voir que l'Hexagone aborde les années 2010 avec d'assez mauvais résultats. Les Françaises figurent même en cinquième position mondiale des plus grosses fumeuses, avec un taux de tabagisme à 27,8%, qui ne les place pas loin derrière les plus grandes consommatrices mondiales que sont les Grecques (34,7%). Et si les hommes sont, eux, loin d'égaler les records indonésien (57%), laotien ou russe (51%), ils restent, avec 35% de fumeurs quotidiens, bien plus nombreux que dans les régions présentant un niveau de vie similaire (Amérique du Nord, Royaume-Uni, Australie, Scandinavie), où le taux a chuté à moins de 23%.

Un manque de volonté politique antitabac

Plus inquiétant encore, on constate depuis 2010 que le tabagisme repart à la hausse en France pour la première fois depuis la loi Évin selon l'Observatoire français des drogues et toxicomanies. Le Pr Yves Martinet, président du Comité national contre le tabagisme, y voit la conséquence d'un manque de volonté politique antitabac ces dernières années. «On a enregistré un recul significatif lors de la mise en place du plan cancer 1 (entre 2003 et 2007, NDLR), mais sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le rythme n'a pas été maintenu», dénonce-t-il.

Les acteurs antitabac estiment que la hausse des prix des cigarettes doit atteindre au moins 10% en une seule fois pour avoir un effet sur les fumeurs.

Selon le pneumologue, les mesures à mettre en place pour réduire efficacement le tabagisme sont pourtant internationalement connues. Elles ont notamment fait leurs preuves au Canada ou au Royaume-Uni. Parmi elles, la hausse du prix des cigarettes, régulièrement débattue en France, car les acteurs antitabac estiment qu'elle doit atteindre au moins 10% en une seule fois pour avoir un effet sur les fumeurs, soit davantage que ce qui a été appliqué lors des trois augmentations intervenues ces quinze derniers mois - la dernière en date entrera en vigueur lundi prochain (+20 centimes par paquet).

L'arsenal des mesures recommandées depuis 2003 par l'Organisation mondiale de la santé comprend toutefois des lois que la France possède déjà. «Malheureusement, elles ne sont pas appliquées, déplore Yves Martinet. C'est le cas de l'interdiction de vente de cigarettes aux mineurs, de l'encadrement de la publicité dans les bureaux de tabac, de l'interdiction de fumer dans les terrasses fermées», énumère-t-il. Il faudrait selon lui y ajouter l'adoption du paquet de cigarettes neutre et la suppression des présentoirs de cigarettes chez les buralistes. «Les pays qui sont parvenus à réduire sensiblement le tabagisme sont ceux qui pensent aussi la santé publique en termes de rentabilité pour la société, analyse le Pr Martinet. Si l'on fixait le prix d'un paquet de cigarettes sur son coût social, il dépasserait les 20 euros!»


le 10/01/2014 à 19:26
UN "OBSERVATOIRE ILLICITE DU TABAC"


A trois jours de la hausse de 20 centimes du prix des cigarettes en France, la fédération des buralistes de la région Nord et un député ont annoncé aujourd'hui la création d'un "observatoire du commerce illicite du tabac", face à une situation "dramatique".

"Cette hausse des prix intervient alors que le marché des cigarettes s'effondre, que les trafics, le commerce illicite explosent, que le marché des cigarettes électroniques se développe, sans réglementation", explique la fédération.

Face à cette situation "dramatique", Patrick Brice, président de la fédération des buralistes du Nord, "a écrit le 3 janvier à Thierry Lazaro, député UMP de ce département, et auteur d'un rapport parlementaire sur les conséquences du commerce illicite du tabac, pour lui proposer de créer un observatoire du commerce illicite du tabac", soulignent les buralistes.

Cet observatoire "pourrait promouvoir quelques idées fortes, susceptibles d'apporter des solutions concrètes: une harmonisation des prix du tabac en Europe, une réforme législative permettant à tous les buralistes qui le souhaitent d'implanter des caméras de surveillance à l'extérieur de leurs commerces pour la sécurité".

Le fédération propose également "l'apposition de 'vignettes de péréquation fiscale' sur tous les produits du tabac portant une mention sanitaire étrangère" afin de "garantir la liberté de circulation des biens, tout en limitant les risques d'explosion du commerce illicite du tabac", assure-t-elle.

le 17/01/2014
FUMER AFFECTE TOUS LES ORGANES

Le tabac affecte presque tous les organes du corps, contribuant à de nombreuses pathologies graves, outre au cancer du poumon, met en garde aujourd'hui le Médecin Général des Etats-Unis dans un rapport qui fait le bilan de 50 ans de lutte contre le tabagisme.

"Un demi-siècle après la publication du premier rapport du Médecin Général américain, qui établissait pour la première fois un lien entre cigarette et cancer du poumon, la liste déjà longue des maladies provoquées par le tabac et le tabagisme passif continue à s'allonger", souligne le Dr Boris Lushniak, le Médecin Général par intérim.

"Ce nouveau rapport indique que fumer contribue aussi à la dégénérescence maculaire liée à l'âge (la forme de cécité la plus courante, NDLR), au diabète, au cancer du foie, à des complications chez les personnes atteintes d'un cancer et chez celles qui en guérissent, ainsi qu'à la tuberculose, à des problèmes d'érection, au bec de lièvre chez les nouveaux-nés, aux grossesses extra-utérines, à l'arthrite, à l'inflammation et à des dysfonctionnements immunitaires", précise-t-il.

En outre, "le tabagisme passif est désormais lié à un risque accru d'accident vasculaire cérébral", ajoute le responsable sanitaire.
Il souligne que le tabagisme reste la principale cause de mortalité évitable aux Etats-Unis.

Depuis la publication du premier rapport du Médecin Général américain le 11 janvier 1964 mettant en garde contre les dangers du tabac, plus de vingt millions d'Américains sont morts à cause de la cigarette, dont environ 2,5 millions de cancer du poumon et de maladies cardiovasculaires dus au tabagisme passif, indique le document, objet d'une présentation à la Maison Blanche.
En plus de ces décès, 100.000 bébés ont été victimes du syndrome de la mort subite du nourrisson et de complications dues à une naissance prématurée ayant résulté du tabagisme, surtout de la mère, relèvent les autorités sanitaires.


le 19/01/2014
SMOKIO INVENTE LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE CONNECTÉE

La cigarette électronique Smokio est en relation directe avec le smartphone.

Cette start-up française a mis au point la première « vapoteuse » intelligente.

Les Français ne manquent décidément pas d'imagination dès lors qu'il s'agit de l'Internet des objets (nos éditions du 11 janvier). La première cigarette électronique connectée est «made in France». Baptisée Smokio, elle a été imaginée par deux jeunes entrepreneurs l'été dernier et est commercialisée depuis début janvier. L'idée est de permettre aux fumeurs d'évaluer précisément leur consommation.

Pour cela, il suffit de se connecter à l'application Smokio sur son iPhone (l'application sous Android sera disponible en février). Le «vapoteur» voit alors le nombre de bouffées tirées sur sa cigarette électronique, mais aussi leur équivalence en nombre de cigarettes traditionnelles. «Le plus important est de mesurer l'impact de l'arrêt du tabac pour le fumeur», souligne Alexandre Prot, cofondateur de Smokio. L'application est dotée d'un compteur, qui, à l'instar des tirelires que certains ex-fumeurs remplissent quand ils s'arrêtent de fumer, mesure les économies réalisées. «Smokio permet aussi d'évaluer les conséquences de l'arrêt du tabac sur la santé, notamment l'amélioration du goût et de l'odorat, du rythme cardiaque», ajoute Alexandre Prot.

Collecte et traitement des données

Pour cela, les fondateurs de Smokio se sont basés sur les résultats d'études américaines sur le sujet. Seule ombre au tableau, il s'agit de moyennes et les conséquences de l'e-cigarette sur la santé ne sont, elles, pas encore quantifiées. Steve Anavi et Alexandre Prot ont créé Smokio en août dernier, après en avoir eu l'idée un mois plus tôt. «La véritable innovation que nous apportons, c'est la batterie qui est connectée. Pour cela, nous avons développé une puce, qui est fabriquée par un sous-traitant français», ajoute Alexandre Prot. La cigarette électronique est ensuite assemblée en Chine, où les deux jeunes entrepreneurs ont un troisième associé, Emrah Cerr, qui surveille les opérations. La puce de Smokio est la véritable intelligence du produit. Connectée en Bluetooth low energy (c'est-à-dire faiblement consommateur d'énergie), c'est aussi la puce qui collecte et traite toutes les données du fumeur.

Les cofondateurs ont aussi cherché à rendre leur produit simple d'utilisation et abordable. Smokio est vendue 79,90 euros, une vingtaine d'euros de plus qu'une cigarette électronique classique et est compatible avec tous les réservoirs standards du marché.


Voilà c'est tout pour le tabac et la E cigarette, bonne lecture :clin:
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mimisuitou
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par mimisuitou »

Je me demande comment tu fais tout ça :/ lol ! J'ai vraiment du mal moi ! Je suis le figaro mais je trouve rien sur tout ce que tu as écrit lol ! Par contre je me demande aussi comment tu fais pour trouver les sanitaire et les sociaux ! Moi j'ai que santé
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

mimisuitou a écrit :Je me demande comment tu fais tout ça :/ lol ! J'ai vraiment du mal moi ! Je suis le figaro mais je trouve rien sur tout ce que tu as écrit lol ! Par contre je me demande aussi comment tu fais pour trouver les sanitaire et les sociaux ! Moi j'ai que santé

Salut Mimisuitou, Et bien en fait je tape sur recherche du figaro par exemple " le tabac" et voilà, mais parfois il faut payer l'archive ! ou sinon tu le trouves sur un autre hebdomadaire sur internet !

Concernant les thèmes sanitaires ou sociaux, je me repère à mon livre "réussir son concours IFSI " le tout en un".
Voilà, j'espère avoir répondu à ta question,
bon courage à toi
Cristal :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par Dou19 »

Salut tout le monde !
En ce qui me concerne je posterai les titres du journal de la santé (première rubrique du magazine de la santé). C'est sous forme de note donc il se peut qu'il y ait des infos manquantes, hésitez pas à les compléter ou à approfondir le sujet !

Voici les titres de la semaine dernière (du 13/01 au 17/01) :

le 13/01 :
→ l'hépatite C fait l'objet d'un congrès à Paris. Près de 40% des personnes qui ont l'hépatite C l'ignorent. L'objectif de ce congrès est de renforcer les dépistages. Chaque année, 3000 personnes en meurent.
→D'après une étude australienne, la procréation médicalement assistée augmenterait les risques de complications durant la grossesse (x2). Cela ne remet cependant pas en cause l'utilité et la nécessité de la chose. En France, un enfant sur 40 de l'aide médicale à la procréation.
→Le protélos, médicament contre l'ostéoporose, pourrait être retiré du marché (risques cardiovasculaires)
→La lévothyroxine (médicament pour soigner les maladies de la thyroides) a vu sa comsommation explosée ces 20 dernières années. (+700%)
→Une étude sur le café a conclu que la boisson permettrait de rendre notre mémoire plus performante.


le 14/01 :
→La nouvelle campagne de sécurité routière ciblera les médicaments pouvant altérer les capacités à conduire
→Diane 35 sera de retour dans les pharmacies dans les jours qui viennent
→Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif chronique suite à un accident de la route il y a 5 ans, a vu son alimentation par s intraveineuse stoppée par ses médecins dans le but de le laisser mourir. La femme de M.Lambert ainsi que certains de ses proches sont d'accord, cependant, ses parents s'opposent à cette décision et ont saisi la justice
→Le numérus clausus (qui détermine le nombre de personnes admissibles aux concours de médecine) a été annoncé : 7492 étudiants pourront devenir médecin. Aujourd'hui, 20% des nouveaux inscrits à l'ordre des médecins sont étrangers.


le 15/01 :
→Les spécialistes du cancer colorectal réclament des tests de dépistages plus simples et plus performants. Cela fait 6 ans qu'ils alertent le ministère de la santé.
→En mars 2013, un nourisson était déjà décédé suite à l'ingestion d'une des poches alimentaire provenant du laboratoire incriminé. Ce bébé présentait les mêmes symptomes que ceux observés à l'hôpital de Chambery.
→Un rapport remis au gouvernement recommande certains mesures pour encourager les personnes âgées à faire du sport. (sport sur ordonnance ; meilleure formation des practiciens ; consultations pour évaluer la condition physique à 55 ans)


le 16/01 :
→Le tribunal de Chalon a décidé de maintenir Vincent Lambert en vie en tranchant en faveur de ses parents.
→Une étude de l'INSERM montre que 3 verres et demi d'alcool accélère le déclin cognitif.
→Une enquête a été ouverte après la disparition de 45 000 comprimés à l'hôpital psychiatrique de Ville-Evrard.
→La France a persu son titre de n°1 des consommateurs d'antidépresseurs parmis les pays de l'OCDE.
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

:D Merci Dou ! bon courage, bisous :clin:

Voici l'actu "les toxicomanies" sous titre " L'ALCOOL"

Pour commencer voici un milkshake d'addictions ! :lol:
le 07/11/2013
ON FUME DAVANTAGE DANS LE SUD, ET ON BOIT DANS L'OUEST
INFOGRAPHIE - L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé révèle ce jeudi les habitudes régionales concernant la consommation d'alcool, de tabac et de cannabis.

«Les Bretons boivent beaucoup», «les Nordistes adorent la bière», «les Parisiens stressés fument davantage»Les clichés sur les habitudes régionales en matière de consommation d'alcool et de tabagisme sont fréquents. Pour la première fois, un vaste sondage conduit par téléphone auprès de 30.000 Français permet de trier le faux du vrai. L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) présente ce jeudi un atlas des pratiques addictives en France, région par région. En voici les principales conclusions.

La consommation excessive ponctuelle d'alcool progresse dans la plupart des régions

En matière d'alcool, les années passent et les habitudes changent. Si la consommation quotidienne d'alcool diminue sur la plupart du territoire - elle concernait 11% des Français en 2010 contre 15% en 2005, les ivresses ponctuelles ont, elles, tendance à augmenter.
L'Ouest et le Sud sont surreprésentés parmi les régions où la consommation excessive d'alcool (au moins une ivresse dans l'année) a le plus progressé en cinq ans: Bretagne (+5 points), Pays-de-la-Loire (+ 5 points), Languedoc-Roussillon (+6 points) et Midi-Pyrénées (+6 points). Ce phénomène est particulièrement marqué chez les 15-30 ans: dans ces quatre régions, environ un jeune sur deux déclare avoir été ivre au moins une fois dans l'année, pour une moyenne nationale de 38%. C'est aussi dans l'Ouest que l'on boit le plus d'alcools forts (23% en Pays-de-la-Loire). À l'inverse, les régions les plus raisonnables se situent davantage dans le Nord et l'Est: Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie, Ile-de-France.

• Que boit-on?

Vin ou bière, les préférences varient à mesure que l'on traverse la France. Les Nordistes ont une appétence marquée pour la bière, au détriment du vin, peut-être du fait de l'absence d'exploitations viticoles, avance le rapport de l'INPES. C'est aussi un produit qui gagne en popularité auprès des jeunes: elle est plébiscitée par 21% des 15-30 ans au niveau national, soit deux points de plus que cinq ans auparavant. Le vin est à l'inverse particulièrement prisé par les Languedociens et en Midi-Pyrénées.

• De profondes différences en matière de tabagisme

La cigarette touche les Français de façon inégale. On fume davantage en Languedoc-Roussillon (35%), en Provence-Alpes-Côte d'Azur (33%) et en Aquitaine (32%), et moins que la moyenne, située à 29%, en Alsace (25%), Rhône-Alpes (26%) et Pays-de-la-Loire (26%). Fait étonnant, les jeunes de cette dernière région fument, en revanche, beaucoup plus que la moyenne nationale pour leur catégorie d'âge: ils sont 51% à tirer sur une cigarette tous les jours, contre 44% sur l'ensemble du territoire.


• Cannabis: une stabilité trompeuse

Si la consommation de cannabis n'a pas varié en France entre 2005 et 2010 avec 8% des Français qui déclarent en avoir pris au moins une fois dans l'année écoulée, cette apparente stabilité masque de fortes disparités territoriales. Dans la moitié des régions de France, le nombre de personnes ayant déjà goûté à cette drogue a augmenté significativement. Avec, en première ligne, la Champagne-Ardenne (27% contre 17% en 2005), le Poitou-Charentes (31% contre 24%) et la Lorraine (30% contre 24% en 2005). Pour autant, ces «expérimentateurs» restent plus nombreux en Languedoc-Roussillon (41%), Paca (39%) et Bretagne (35%). Les régions où le cannabis est moins populaire sont entre autres le Nord-Pas-de-Calais, les Pays-de-la-Loire, le Limousin et la Picardie.


le 07/11/2013
ADDICTIONS : DES COMPORTEMENTS QUI FONT LE LIT DES CANCERS DE DEMAIN
Il faut une trentaine d'années en moyenne avant que les conséquences de l'intoxication tabagique ne se manifestent par des maladies.

Le tabac est responsable de 70 000 morts prématurées chaque année en France. Il est aussi la cause de la majeure partie des 40 000 cancers du poumon et d'une bonne part des maladies cardiovasculaires. On lui doit 100 000 insuffisants respiratoires nécessitant une oxygénothérapie permanente et les quatre cinquièmes des 3,5 millions de personnes atteintes de bronchite chronique. Avec un tel bilan, n'importe quel produit aurait été retiré du marché. Le tabac ne l'est pas, au grand désarroi des spécialistes de santé publique.

Car ce tueur sait être patient. Le fait que les trois quarts des cancers du poumon concernent aujourd'hui les hommes vient surtout du fait que les femmes ont commencé à fumer bien plus tard. Comme il faut une trentaine d'années en moyenne avant que les conséquences de l'intoxication tabagique ne se manifestent par des maladies, il a fallu attendre le nouveau millénaire pour voir les femmes commencer à rejoindre le triste palmarès masculin.

C'est aussi ce qui explique l'écart apparent entre les cartes que l'INPES vient de publier sur la consommation de toxiques selon les régions, et celles des principaux cancers liés au tabac (cancer du poumon) ou à un autre tueur patient, l'alcool (cancers digestifs), car il y a un décalage de plusieurs dizaines d'années entre les comportements et les maladies.

Par exemple, dans le Nord-Pas-de-Calais, bien que la consommation de toxiques ne soit plus aujourd'hui la plus forte de France, la région paye toujours le plus lourd tribut en taux de cancers, reflet des consommations d'hier.

«C'est dans le Nord-Pas-de-Calais que les indicateurs sont les plus défavorables pour ce qui est des maladies liées à l'alcool, explique François Beck, responsable de l'étude de l'INPES. Mais les ivresses diminuent. Les jeunes sont plutôt moins buveurs que leurs aînés. On peut s'attendre à ce que dans les prochaines décennies les conséquences sur la santé soient plutôt en voie d'amélioration.»

Cependant, imaginer les cancers de demain au regard des consommations actuelles demeure spéculatif à l'échelle d'une population, sauf à entrer dans le détail des habitudes. «Concernant la relation entre consommation d'alcool et risque de cancer, c'est la quantité totale d'alcool consommée sur de nombreuses années qui importe, détaille le Dr Paule Latino-Martel, directrice de recherche Inra et coordinatrice du Réseau national alimentation cancer recherche. Des consommateurs réguliers, mais non quotidiens, peuvent par exemple consommer plus d'alcool en quantité sur une semaine, avec une moyenne par jour plus élevée. »

Au niveau individuel, les choses sont plus claires. «Le risque augmente d'autant plus qu'il y a cumul de facteurs de risque, ajoute le Dr Latino-Martel. Pour le cancer colorectal par exemple, les principaux facteurs de risque liés à l'alimentation sont l'ingestion d'alcool, la consommation élevée de viandes rouges et charcuteries, mais insuffisante d'aliments contenant des fibres, la surcharge pondérale et l'inactivité physique.»

Conclusion: inutile d'espérer échapper aux maladies du tabac ou de l'alcool au prétexte que vous résidez dans une région épargnée. C'est bien évidemment un comportement individuel vertueux qui pourra réduire votre risque personnel, quel que soit votre environnement.


Le 26/11/2013
TWITTER INTERDIT DES MARQUES D'ALCOOL AUX MINEURS

Les marques de boissons alcoolisées peuvent exiger une vérification d'âge à leurs abonnés. Une première sur le réseau social, qui espère les convaincre d'acheter de la publicité ciblée.

Twitter rentre peu à peu dans le rang. Le réseau social a annoncé mardi une «amélioration» de son service de vérification d'âge pour les marques d'alcool, qui peuvent interdire à des abonnés trop jeunes de les suivre. Un champ invite maintenant à renseigner son âge dans les différentes applications Twitter avant de consulter les actualités liées à des boissons alcoolisées. «Notre but est que cette approche permette aux marques d'alcool de se connecter de manière responsable et en toute sécurité avec la bonne audience sur Twitter», explique un des responsables produit du site.

Cette nouveauté, dont les premières briques ont été posées en juillet, est un changement de cap pour Twitter. Le site n'imposait durant longtemps aucun contrôle dans le suivi de ses membres, qu'il s'agisse de comptes liés à des boissons alcoolisés, à des marques de tabac ou à du contenu érotique. Face à Facebook, qui a très tôt mis en place des outils de contrôle des pages de marque, le réseau social était même réputé pour son plus grand laxisme. Il autorise par exemple l'inscription sous un pseudonyme et ne demande pas de date de naissance lors de l'inscription.
En accord avec la «stratégie publicitaire» des marques

Twitter a infléchi sa position pour se faire mieux voir des marques, qui lui ont demandé de n'adresser leur publicité ciblée qu'à des utilisateurs de plus de 21 ans, l'âge légal pour consommer de l'alcool aux États-Unis. Cette vérification a déjà été activée par plusieurs marques, comme Bud Light, Jim Beam, Knob Creek, Heineken et Bacardi, a annoncé Twitter. Dans tous les cas, elle s'inscrit dans leur «stratégie publicitaire», reconnaît le site. Il est toutefois possible d'indiquer une fausse date de naissance.

Twitter est confronté à une nouvelle réalité depuis qu'il a décidé de s'introduire en Bourse. Son activité publicitaire a représenté près de 90% de son chiffre d'affaires de 422 millions de dollars au cours des neuf premiers mois de l'année. Mais Twitter n'a encore pas dégagé de bénéfice et ne devrait pas être rentable avant au moins deux ans.


le 10/12/2013
SECURITE ROUTIERE : UN COURT METRAGE DE CANET


Un court métrage de l'acteur et réalisateur Guillaume Canet sur les dangers de l'alcool au volant, en collaboration avec l'association Ferdinand du comédien Patrick Chesnais et la Fondation Vinci Autoroutes, va être diffusé à partir de demain au cinéma et à la télévision, a-t-il annoncé ce mardi. "C'est un peu plus qu'un film sur la sécurité routière", a expliqué à l'AFP Guillaume Canet. "L'idée, c'est d'essayer de faire réagir les jeunes, mais sans être moralisateur, ni vieillot."

L'alcool est responsable d'un accident mortel sur trois sur les routes françaises. Les 18-24 ans, qui représentent 9 % de la population française, comptent pour 26 % parmi les morts dus à l'alcool, selon la Sécurité routière.

Ce film d'un peu moins de deux minutes sera diffusé entre le 11 et le 18 décembre dans les cinémas des groupes UGC, Gaumont-Pathé et CGR, et à la télévision sur France 2, BFM TV, NRJ12 et les chaînes du groupe M6. Il raconte l'histoire d'un jeune couple, au travers de plusieurs saynètes, de sa rencontre jusqu'à un accident de la route après une soirée alcoolisée.

"On peut être ivres de plein de choses dans la vie", explique Guillaume Canet, qui s'est basé sur "un scénario déjà pratiquement écrit", qu'il a "un peu retravaillé". Le réalisateur s'est lancé bénévolement dans ce court métrage, intitulé "Ivresse", à la demande de Patrick Chesnais, engagé de longue date sur le sujet.

En 2006, M. Chesnais avait perdu son fils Ferdinand dans un accident de la route lié à l'alcool. Il a créé en 2007 l'association Ferdinand, pour laquelle il a depuis réalisé huit courts métrages sur les dangers de l'alcool au volant, essentiellement adressés aux jeunes. "On ne peut pas ne pas être touché par sa démarche et par le drame qu'il a vécu en tant que père. Je suis moi-même un jeune père et je ne suis pas insensible à tout ça", confie Guillaume Canet, qui a "perdu des gens de (sa) famille dans des accidents de voiture". "Le peu de personnes que ça sensibilisera, ce sera toujours ça", conclut-il.

Le court métrage sera diffusé sur le site http://www.roulons-autrement.com, créé par la Fondation Vinci Autoroutes. Cette plateforme rassemble des vidéos sur la sécurité routière collectées à travers le monde entier.

BOUH!!!! CETTE VIDÉO M'A MIT LES BOULES


le 19/12/2013
CAMPAGNE CONTRE L'ALCOOL : "QUAND ON TIENT à QUELQU'UN, ON LE RETIENT "

VIDÉO - Un conducteur trop alcoolisé est en cause dans un accident mortel sur trois. À l'approche des fêtes de fin d'année, la sécurité routière lance une nouvelle campagne de sensibilisation.


À l'approche des fêtes de fin d'année, la sécurité routière lance une nouvelle campagne de sensibilisation. Cette fois, c'est le thème de l'alcool qui est abordé. Un fléau sur nos routes: un conducteur excessivement alcoolisé est en cause dans un accident mortel sur trois, et parmi les automobilistes impliqués dans un accident mortel avec une alcoolémie positive, celle-ci dépasse le taux de 1,5 g/l dans le sang dans 60 % des cas.

«Les dangers d'une conduite sous l'emprise de l'alcool sont connus: grisé par un effet désinhibant, le conducteur multiplie les comportements à risque (excès de vitesse, oubli d'attacher sa ceinture de sécurité, réflexes amoindris, somnolence…) et provoque des drames. Face à cette perte de discernement, c'est donc aux proches, à l'entourage, d'intervenir pour l'empêcher de reprendre la route»,indique la sécurité routière dans un communiqué.

«Quand on tient à quelqu'un, on le retient», tel est le slogan du film, appelé Le Choix, qui va être diffusé du 22 décembre au lundi 13 janvier prochain sur les grandes chaînes de télévision.
On y voit un repas arrosé et un convive sympathique voulant reprendre la route. Problème: il a trop bu. En parallèle, la caméra balaie l'expression des autres invités qui se demandent ce qu'ils doivent faire. «Le retenir? réponse A», ou «le laisser partir parce qu'il sait ce qu'il fait: réponse B». C'est de la sorte, à la manière d'un examen du Code de la route, que sont présentées leurs interrogations figurant en surimpression sur l'image.

Les Français de plus en plus soucieux

Ce spot devrait convaincre les usagers de la route de retenir celui qui a pris un verre de trop. D'ailleurs, les Français sont de plus en plus nombreux à avoir ce réflexe. «L'intervention concrète sur une tierce personne ayant bu pour l'empêcher de prendre le volant progresse nettement: le nombre de personnes interrogées qui déclarent intervenir plus souvent est passé de 65 % en 2011 à 82 % en 2013», indique la Sécurité routière, qui cite une autre donnée intéressante. «La consommation d'alcool avant de prendre le volant est aujourd'hui considérée avec sévérité par une majorité de Français: 73 % estiment qu'il s'agit là du comportement le plus dangereux sur les routes.»

Quelle est la différence entre les hommes et les femmes? Concernant le comportement lié à l'alcool, il n'y en a pas, selon le docteur Patrick Daimé, médecin généraliste, addictologue au Centre hospitalier universitaire de Rouen et secrétaire général de l'Association nationale de prévention en alcool et addictologie (ANPAA). Interrogé par la sécurité routière, il déclare: «Que ce soit un homme ou une femme, à alcoolisation égale, les troubles du comportement sont similaires. Cependant, la fréquence des sur-alcoolémies est plus importante chez les hommes que chez les femmes. En outre, sur le plan comportemental, une femme acceptera souvent plus facilement qu'un homme de céder le volant à un tiers


le 02/01/2014
VAR : LES AUTOMOBILISTES ONT PRÉFÉRÉ L'ALCOOL AUX 20 EUROS PROMIS PAR LA PRÉFECTURE

Seul 21 conducteurs ont été récompensés pour leur sobriété.

L'opération « bons d'essence » qu'avait lancée la préfecture du Var à l'occasion de la Saint-Sylvestre n'aura finalement récompensé que 21 conducteurs.

Le 31 décembre, la préfecture du Var entendait pousser ses automobilistes à la sobriété. Pour les convaincre de renoncer au champagne et autres alcools qui, en cette nuit de réveillon, peuvent couler à flots, cinquante bons d'essence, d'une valeur de 20 euros chacun, devaient être remis aux personnes testées négatives à l'alcoolémie, sur trois points de contrôle du département.

« La sécurité routière, ce n'est pas que de la morale ou de la répression. »

Emmanuel Dupuis, directeur de cabinet du préfet, a passé sa nuit aux côtés des forces de l'ordre pour remettre les bons aux plus méritants. Une initiative que la préfecture avait décrite comme un «clin d'œil aux comportements citoyens», essentiellement destinée à inviter les conducteurs à laisser le volant à celui qui ne boit pas. «Le but n'était pas de récompenser les personnes dans la normalité mais de valoriser une démarche de capitaine de soirée», explique Emmanuel Dupuis. «Il s'agit d'une campagne positive, qui n'aura couté que 420 euros au contribuable français: nous voulions faire preuve de créativité, montrer que la sécurité routière, ce n'est pas que de la morale ou de la répression.»

Seulement 21 bons distribués

Mais il faut croire que le gain n'aura pas su convaincre les automobilistes varois de faire abstinence, puisque sur les 50 bons seuls 21 ont été distribués. La plupart des conducteurs, sans présenter un taux zéro d'alcool dans le sang, étaient à la limite du seuil toléré. Quatre personnes ont été arrêtées car elles étaient au-dessus. Emmanuel Dupuis, qui s'avoue «un peu déçu», précise que les contrôles ont été stoppés par les circonstances: une bagarre signalée sur un parking de boîte de nuit a obligé un redéploiement des forces de l'ordre. Il se dit prêt à renouveler l'expérience. Ainsi, les bons restants seront probablement redistribués lors d'opérations similaires


le 14/01/2014
AMÉRIQUE : L'ALCOOL FAIT 80 000 MORTS PAR AN

La consommation d'alcool provoque directement la mort de 80.000 personnes par an en moyenne en Amérique du nord et du sud, un problème particulièrement aigu en Amérique centrale, révèle mardi une étude de l'organisation panaméricaine de la santé (OPS). L'alcool a été considéré comme une cause "déterminante" de décès dans 79.456 cas en moyenne par an, précise dans un communiqué l'OPS, division régionale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dont le siège est à Washington.

Dans la majorité des pays étudiés, ces décès sont dus à des maladies du foie, suivies par des désordres neuropsychiatriques provoqués par la consommation d'alcool.
Les auteurs de l'étude, Vilma Gawryszewski et Maristela Monteiro, ont étudié les décès dont les causes mentionnaient explicitement l'alcool - comme l'hépatite alcoolique -, dans 16 pays de la région entre 2007 et 2009. Les auteurs précisent que ces décès représentent "la partie émergée de l'iceberg (car il s'agit d'un) problème plus vaste", l'étude ne prenant pas en compte les décès indirectement liés à l'alcool, comme les crises cardiaques ou certains cancers, ou encore les accidents de la route ou par armes à feu. "Le nombre de décès pour lesquels l'alcool est un facteur significatif est sans doute beaucoup plus élevé", relèvent les auteures, citées dans le communiqué.

Les taux les plus élevés se trouvent en Amérique centrale. Au Salvador, l'étude a recensé 27,4 décès liés directement à l'alcool sur 100.000 morts annuels, suivi par le Guatemala (22,3), le Nicaragua (21,3), le Mexique (17,8) et le Brésil (12,2). Les pays où les décès liés à l'alcool sont les moins nombreux sont la Colombie (1,8), l'Argentine (4) et le Venezuela (5,5). Le problème reste essentiellement masculin: 84% des morts liés à l'alcool sont des hommes.


le 16/01/2014
LE CERVEAU TRINQUE DèS 3,5 VERRES D'ALCOOL PAR JOUR

Mémoire, raisonnement et attention vieillissent plus vite chez les gros buveurs.

Une bière au déjeuner, un apéritif puis un verre de vin au dîner… Ajoutez-y un doigt de whisky, pratiquez ce mode de consommation régulièrement et vous voici, messieurs, en danger de voir votre cerveau vieillir plus vite que prévu.

Le déclin cognitif est accéléré par une consommation excessive en milieu de vie, selon une étude conjointe de l'Inserm et de l'University College London. Par «consommation excessive», il faut entendre 36 grammes d'alcool, soit 3,5 verres par jour *. Ce qui concernerait un peu plus de 9% des 5054 hommes ayant participé à l'étude menée par l'épidémiologiste Séverine Sabia, et publiée mercredi dans la revue Neurology.

L'équipe franco-britannique a étudié les effets, sur la mémoire et les capacités d'attention et de raisonnement, de la consommation d'alcool entre 40 et 60 ans. Pour ce faire, les épidémiologistes ont utilisé les données collectées auprès de 10 308 Britanniques qui, depuis 1985, se soumettent à des batteries de tests en tous genres. La consommation d'alcool a été estimée d'après des interrogatoires menés une première fois à 44 ans en moyenne, puis à deux reprises supplémentaires durant la décennie suivante. «Les participants présentaient peu de changements de consommation, celle-ci était donc assez régulière», explique Séverine Sabia, épidémiologiste de l'University College London qui a dirigé l'étude.

Puis lorsque les participants étaient âgés de 56 ans en moyenne, ils étaient soumis à une batterie de 4 tests cognitifs, lesquels étaient répétés 5 ans, puis 10 ans plus tard. «C'est un âge relativement jeune par rapport aux études précédentes sur le sujet», précise Séverine Sabia. Or jusqu'ici on soupçonnait, plus que l'on ne connaissait, l'impact de l'alcool sur le vieillissement cognitif, les gros buveurs étant, pour de multiples raisons, moins nombreux et peu représentatifs chez les personnes âgées.
À 55 ans, la mémoire d'un homme de 61 ans

Pour cette étude, un premier test évaluait la mémoire verbale à court terme: il fallait en deux minutes se souvenir du maximum de mots parmi une liste de 20 mots énoncés juste avant. Trois tests auscultaient les fonctions exécutives, c'est-à-dire les capacités d'attention et de raisonnement. Il fallait répondre à 65 questions verbales et mathématiques ; puis la «fluence» verbale (le nombre de mots émis par minute) était étudiée, en demandant aux participants d'écrire le plus possible de mots commençant par S (fluence phonémique), puis de noms d'animaux (fluence sémantique).

Verdict des chercheurs: une consommation excessive régulière en milieu de vie accélère le déclin cognitif. De 2,4 ans pour les capacités cognitives globales, et jusqu'à 5,7 ans concernant la mémoire! Ainsi, écrivent les chercheurs, un buveur régulier aura, à 55 ans, la mémoire d'un homme de 61 ans. «À cet âge, il s'agit d'habitudes liées au repas, ce ne sont pas des gens qui s'alcoolisent pour faire la fête», précise Séverine Sabia. Par ailleurs, une plus grande consommation de spiritueux (tous alcools distillés, contrairement aux alcools fermentés comme les vins, bières ou cidres) semble associée à un déclin plus rapide.

Attention, précise la chercheuse: ces résultats ne concernent que les hommes. «Les grosses buveuses n'étaient pas assez nombreuses, nos données ne sont donc pas significatives.» Un effet semble néanmoins suggéré chez les femmes qui boivent plus de deux verres par jour. Sujet à creuser selon les auteurs, qui vont aussi, précise Séverine Sabia, «mesurer à nouveau les fonctions cognitives des participants, pour voir si l'effet de l'alcool s'accentue en vieillissant».

L'étude en revanche ne montrait aucune différence dans le vieillissement cognitif entre non-buveurs, anciens gros buveurs ou buveurs léger à modéré (moins de 2 verres par jour). Conclusion: vous pouvez continuer à boire… mais avec modération!

* Les autorités de santé préconisent de ne pas dépasser 3 unités d'alcool (soit 3 verres standards, tels qu'ils sont prévus pour un alcool donné) par jour pour les hommes, et 2 verres pour les femmes.



le 19/01/2014
OBAMA : LA MARIJUANA : PAS PLUS DANGEREUSE QUE L'ALCOOL

Dans le long article que lui consacre cette semaine le New Yorker, Barack Obama assure que fumer de la marijuana - ce qu'il a lui même fait dans sa jeunesse - est une «mauvaise habitude, un vice pas vraiment différent des cigarettes ou de l'alcool».

«Je ne pense pas que [la marijuana] soit plus dangereuse que l'alcool», ajoute-t-il, tout en précisant avoir déconseillé à ses deux filles d'en consommer.

Le président a regretté, par ailleurs, que les jeunes des minorités pauvres dans son pays soient davantage susceptibles d'être condamnés à la prison pour avoir fumé de l'herbe que les jeunes des milieux riches.

Selon Obama, «les gosses de la classe moyenne ne se retrouvent pas en prison pour avoir fumé de l'herbe, mais les enfants pauvres si».

«Et les enfants d'origine afro-américaine et les latinos sont plus souvent pauvres et ont moins la chance d'avoir les ressources et le soutien nécessaires pour éviter des pénalités très sévères et non-méritées», a encore noté le président.

Il a ainsi salué la récente décision du Colorado et de l'Etat de Washington de légaliser la marijuana, ajoutant : «il est important pour une société de ne pas avoir une situation dans laquelle une grande partie des gens ont à un moment ou un autre enfreint la loi et que seulement une petite partie est punie pour cela».

Néanmoins, «ceux qui affirment que légaliser la marijuana est la panacée et que cela va résoudre tous les problèmes sociaux, je pense qu'ils exagèrent probablement», a encore estimé le président américain.

Voilà c'est terminé pour l'alcool, je vous posterai normalement demain le sous-titre "les drogues".

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Joxx
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par Joxx »

Pour compléter le magazine de la santé, il y avait une discussion très intéressante sur la mauvaise observance. On parle de mauvaise observance lorsque les patients ne suivent pas leurs traitements, décident d'arreter parce qu'ils se sentent mieux, qu'ils oublient ou qu'ils décident de ne pas suivre les conseils des medecins (arreter de fumer, manger plus sainement).
Consequences :
_ elle couterait 2 milliards d'euros / an
_ 40% des dépenses hospitalieres en psychiatrie sont liées a des rechutes
_ 1 millions de journées d'hospitalisation par an
_ 8000 morts / an
Conséquences pour les pathologies infectueuses : résistance de la souche infectueuse, ce qui devient un probleme de santé publique puisqu'il y a des risques de transmettre l'infection a d'autres personnes.
Causes :
_ déni de la maladie
_ décision volontaire des patients
_ effets secondaires
_ prise d'un traitement lourd ( trop de medicaments)
Solution:
_Le patient doit bien connaitre sa maladie, les enjeux du traitement ainsi que les conséquences de la non prise du traitement.
_ Education therapeutique
_ smartphone (application qui rappelle les prises du traitement (11,5 milliards d'euros d'économie d'ici 2017)
_ suivi a distance par les hopitaux (envoi de sms qui rappelle de prendre le traitement => on constate un reduction de 40% des patients qui oublient leur traitement).
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

:D Merci Joxx
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