Actualités pour concours 2010
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Re: Actualités pour concours 2010
Grippe A/H1N1 : des seringues non-conformes dans l'Oise ?
Par TF1 News (D'après agence), le 14 novembre 2009 à 12h15, mis à jour le le 14 novembre 2009 à 16:52
La campagne de vaccination a du être retardée dans un centre de l'Oise, affirme samedi Le Courrier Picard. En cause, des seringues présentant un risque "de sérieux problèmes d'hygiène" selon le quotidien.
Le centre installé dans la salle des fêtes de Saint-Just-en-Chaussée, entre Compiègne et Beauvais dans l'Oise, s'apprêtait à recevoir ses premiers patients jeudi soir, lorsque les infirmières ont constaté que le matériel mis à leur disposition était inutilisable. Des seringues non-conformes présentant un risque "de sérieux problèmes d'hygiène" ont retardé le démarrage de la campagne de vaccination dans un centre de vaccination contre la grippe A/H1N1, croit savoir samedi Le Courrier Picard.
Les seringues étaient munies d'aiguilles fixes alors qu'"il faut impérativement deux aiguilles : une pour aspirer le vaccin dans la seringue, et une autre pour faire l'injection", affirme Martine Cacheux, infirmière libérale à la retraite, citée dans le journal.
Le protocole validé par l'Afssaps
La première aiguille sert à percer l'opercule du flacon, lequel est susceptible de porter des microbes. "Ne pas changer d'aiguille inclut inévitablement de sérieux problèmes d'hygiènes", confie Emile Cacheux, un médecin venu assister aux vaccinations. Des seringues conformes ont été livrées vendredi, selon Le Courrier Picard, qui affirme que d'autres centres de l'Oise auraient reçu le même type de seringues.
Dans un communiqué, la préfecture de l'Oise se défend et souligne que le protocole de vaccination a été validé par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). Elle rappelle que "le prélèvement d'une dose de la solution vaccinale est réalisé grâce à une seringue avec une aiguille sertie, suivi de l'injection intra-musculaire sur le patient". Selon les instructions de l'AFSSAPS disponibles sur son site internet, les opercules des flacons contenant les deux composants du vaccin doivent être retirés avant tout prélèvement avec les seringues.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par TF1 News (D'après agence), le 14 novembre 2009 à 12h15, mis à jour le le 14 novembre 2009 à 16:52
La campagne de vaccination a du être retardée dans un centre de l'Oise, affirme samedi Le Courrier Picard. En cause, des seringues présentant un risque "de sérieux problèmes d'hygiène" selon le quotidien.
Le centre installé dans la salle des fêtes de Saint-Just-en-Chaussée, entre Compiègne et Beauvais dans l'Oise, s'apprêtait à recevoir ses premiers patients jeudi soir, lorsque les infirmières ont constaté que le matériel mis à leur disposition était inutilisable. Des seringues non-conformes présentant un risque "de sérieux problèmes d'hygiène" ont retardé le démarrage de la campagne de vaccination dans un centre de vaccination contre la grippe A/H1N1, croit savoir samedi Le Courrier Picard.
Les seringues étaient munies d'aiguilles fixes alors qu'"il faut impérativement deux aiguilles : une pour aspirer le vaccin dans la seringue, et une autre pour faire l'injection", affirme Martine Cacheux, infirmière libérale à la retraite, citée dans le journal.
Le protocole validé par l'Afssaps
La première aiguille sert à percer l'opercule du flacon, lequel est susceptible de porter des microbes. "Ne pas changer d'aiguille inclut inévitablement de sérieux problèmes d'hygiènes", confie Emile Cacheux, un médecin venu assister aux vaccinations. Des seringues conformes ont été livrées vendredi, selon Le Courrier Picard, qui affirme que d'autres centres de l'Oise auraient reçu le même type de seringues.
Dans un communiqué, la préfecture de l'Oise se défend et souligne que le protocole de vaccination a été validé par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). Elle rappelle que "le prélèvement d'une dose de la solution vaccinale est réalisé grâce à une seringue avec une aiguille sertie, suivi de l'injection intra-musculaire sur le patient". Selon les instructions de l'AFSSAPS disponibles sur son site internet, les opercules des flacons contenant les deux composants du vaccin doivent être retirés avant tout prélèvement avec les seringues.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 1ère année!
Stage 1 : EHPAD
Stage 2 : Médecine polyvalente
Stage 1 : EHPAD
Stage 2 : Médecine polyvalente
Re: Actualités pour concours 2010
Voilà un article que j'ai vu sur le journal le Mercredi 11 novembre (j'ai pu le retrouvé sur le net) :
SANTÉ. La maladie, pour l'instant incurable, gagne du terrain dans le monde entier. Le chirurgien Raymond Arnoux plaide pour la prévention et le suivi des obèses pris en charge. L'épidémie d'obésité ne cesse de s'étendre
L'épidémie d'obésité ne cesse de s'étendre
L'enquête trisannuelle ObEpi vient de publier ses résultats sur la progression de l'obésité en France (lire ci-dessous). Le pays compte désormais 20 762 019 habitants en surpoids ou obèses. En douze ans, la population a grossi en moyenne de 3,1 kg et grandi de 0,5 cm, et son ventre s'est arrondi de 4,7 cm en moyenne. Le point avec le professeur bordelais Raymond Arnoux, également président de l'Association de lutte contre l'obésité. Celle-ci a lancé un programme d'éducation thérapeutique pour les patients à la polyclinique du Tondu, où le médecin opère des cas extrêmes .
La courbe de progression de l'obésité est toujours à la hausse.
Est-ce un mal français ?
Non. Mais l'étude confirme une tendance lourde. Désormais, on parle d'épidémie qui se développe au plan mondial. Elle a commencé dans les années 80 aux États-Unis, est passée par l'Europe du Nord, l'Europe tout court, et maintenant atteint la Chine, l'Inde et l'Afrique. On compte plus d'un milliard de personnes en surpoids et obésité sur la planète.
Pourquoi cette épidémie ?
On ne connaît pas les raisons exactes. On met en adéquation cette hausse du surpoids et du tour de taille avec l'augmentation parallèle d'un certain nombre de maladies, comme le diabète, l'hypertension artérielle ou les troubles des graisses dans le sang.
On craint que ces modifications des normes fondamentales n'entraînent une réduction globale de l'espérance de vie des populations. Ce serait la première fois dans les pays développés qu'on observerait le phénomène.
On évoque les modifications des modes de vie et notamment notre rapport à la nourriture...
Effectivement. On oppose régulièrement les pays anglo-saxons, où l'on grignote tout le temps des produits contenant des graisses d'origine animale ou des sucres, au régime crétois, où les gens mangent davantage de légumes et de poisson et utilisent d'avantage d'huiles insaturées (olive).
Le modèle anglo-saxon favorise l'augmentation des quantités et, finalement, le dérèglement du métabolisme. L'obésité, c'est ça : une maladie du stockage et un trouble du comportement alimentaire avec des gens qui, pour être rassasiés, ont besoin de quantités. On incrimine aussi des facteurs hormonaux, de stress, de société, de comportements individuels, un certain nombre de maladies. Toutes les hypothèses sont examinées, jusqu'aux bactériennes ou virales.
Toutes les générations semblent touchées, et de plus en plus tôt...
Absolument. Là où l'augmentation de la fréquence de l'obésité sévère et extrême est la plus forte, c'est chez les jeunes enfants. On a des jeunes de 12, 13 ans qui sont déjà diabétiques. Comme la tuberculose, la maladie touche essentiellement les milieux les plus défavorisés, ceux qui n'ont pas les moyens de prendre soin d'eux-mêmes.
À partir de quand la chirurgie devient-elle nécessaire ?
Quand on observe un risque de mourir prématurément (avant 65 ans), quand les risques de la chirurgie sont plus petits que les risques de l'évolution naturelle.
À partir d'un IMC 40 (indice de masse corporelle), qui représente un risque de mortalité de 250 %, la chirurgie est recommandée.
Aujourd'hui, si les symptômes le justifient avec des maladies associées, on peut opérer à partir d'un IMC 35. La prise en charge chirurgicale est la seule véritablement efficace sur la durée (10-15 ans) pour ces obésités très sévères. Mais il faut savoir que, comme dans la plupart des cancers, on ne peut pas guérir cette maladie chronique.
_________________________
Un Français sur trois touché
L'enquête ObEpi 2009 coordonnée par le docteur Marie-Aline Charles, épidémiologiste (Inserm), et le professeur Arnaud Basdevant, spécialiste de la nutrition (Pitié-Salpêtrière), a été menée auprès de 25 286 adultes.
Elle indique que la prévalence de l'obésité est plus importante chez les femmes (15,1 %) que chez les hommes (13,9 %), confirmant une tendance observée depuis 2003, à l'inverse du surpoids, plus élevé chez les hommes (38,5 % contre 26 % chez les femmes). L'obésité augmente régulièrement avec l'âge dans les deux sexes pour atteindre un pic parmi les 55-64 ans. Cependant, entre 2006 et 2009, l'augmentation est plus nette dans la tranche d'âge des 24-34 ans. En revanche, la fréquence du surpoids se stabilise, mais concerne tout de même près de 14,3 millions de Français de 18 ans et plus.
L'augmentation du tour de taille, au-delà de 94 à 100 centimètres pour les hommes et de 80 à 88 centimètres pour les femmes, reflète une plus grande fréquence d'un excès de graisse abdominale directement associé à un risque cardio-vasculaire accru.
Parmi les 65 ans et plus, la proportion d'obèses est plus importante que dans la population générale (17,9 % contre 14,5 %), même si elle diminue parmi les plus âgés (13,2 % chez les 80 ans et plus).
Un obèse a douze fois plus de risque d'être traité pour des problèmes vasculaires qu'une personne de poids normal.
* Source : Le sud-ouest http://www.sudouest.com/
____________________________________
Quand j'ai mis en page ce texte, je me suis mis en tête, des questions pouvant être posé dessus. Ca pourrait vous servir en entrainement pour vous, si mes questions vous semble correct (Disons que celle ci dessous sont les questions "basique"). Je pourrais éditer plus tard si d'autres me viennent à l'esprit.
Les questions pouvant être posé sur ce texte :
* Pourquoi parle-t-on d'épidémie en ce qui concerne l'obésité ?
* Quels sont les causes de cette augmentation ?
* Qu'est ce que l'obésité morbide ?
* Quels en sont les risques ?
* Quels sont les solutions pour y remédier ?
...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
SANTÉ. La maladie, pour l'instant incurable, gagne du terrain dans le monde entier. Le chirurgien Raymond Arnoux plaide pour la prévention et le suivi des obèses pris en charge. L'épidémie d'obésité ne cesse de s'étendre
L'épidémie d'obésité ne cesse de s'étendre
L'enquête trisannuelle ObEpi vient de publier ses résultats sur la progression de l'obésité en France (lire ci-dessous). Le pays compte désormais 20 762 019 habitants en surpoids ou obèses. En douze ans, la population a grossi en moyenne de 3,1 kg et grandi de 0,5 cm, et son ventre s'est arrondi de 4,7 cm en moyenne. Le point avec le professeur bordelais Raymond Arnoux, également président de l'Association de lutte contre l'obésité. Celle-ci a lancé un programme d'éducation thérapeutique pour les patients à la polyclinique du Tondu, où le médecin opère des cas extrêmes .
La courbe de progression de l'obésité est toujours à la hausse.
Est-ce un mal français ?
Non. Mais l'étude confirme une tendance lourde. Désormais, on parle d'épidémie qui se développe au plan mondial. Elle a commencé dans les années 80 aux États-Unis, est passée par l'Europe du Nord, l'Europe tout court, et maintenant atteint la Chine, l'Inde et l'Afrique. On compte plus d'un milliard de personnes en surpoids et obésité sur la planète.
Pourquoi cette épidémie ?
On ne connaît pas les raisons exactes. On met en adéquation cette hausse du surpoids et du tour de taille avec l'augmentation parallèle d'un certain nombre de maladies, comme le diabète, l'hypertension artérielle ou les troubles des graisses dans le sang.
On craint que ces modifications des normes fondamentales n'entraînent une réduction globale de l'espérance de vie des populations. Ce serait la première fois dans les pays développés qu'on observerait le phénomène.
On évoque les modifications des modes de vie et notamment notre rapport à la nourriture...
Effectivement. On oppose régulièrement les pays anglo-saxons, où l'on grignote tout le temps des produits contenant des graisses d'origine animale ou des sucres, au régime crétois, où les gens mangent davantage de légumes et de poisson et utilisent d'avantage d'huiles insaturées (olive).
Le modèle anglo-saxon favorise l'augmentation des quantités et, finalement, le dérèglement du métabolisme. L'obésité, c'est ça : une maladie du stockage et un trouble du comportement alimentaire avec des gens qui, pour être rassasiés, ont besoin de quantités. On incrimine aussi des facteurs hormonaux, de stress, de société, de comportements individuels, un certain nombre de maladies. Toutes les hypothèses sont examinées, jusqu'aux bactériennes ou virales.
Toutes les générations semblent touchées, et de plus en plus tôt...
Absolument. Là où l'augmentation de la fréquence de l'obésité sévère et extrême est la plus forte, c'est chez les jeunes enfants. On a des jeunes de 12, 13 ans qui sont déjà diabétiques. Comme la tuberculose, la maladie touche essentiellement les milieux les plus défavorisés, ceux qui n'ont pas les moyens de prendre soin d'eux-mêmes.
À partir de quand la chirurgie devient-elle nécessaire ?
Quand on observe un risque de mourir prématurément (avant 65 ans), quand les risques de la chirurgie sont plus petits que les risques de l'évolution naturelle.
À partir d'un IMC 40 (indice de masse corporelle), qui représente un risque de mortalité de 250 %, la chirurgie est recommandée.
Aujourd'hui, si les symptômes le justifient avec des maladies associées, on peut opérer à partir d'un IMC 35. La prise en charge chirurgicale est la seule véritablement efficace sur la durée (10-15 ans) pour ces obésités très sévères. Mais il faut savoir que, comme dans la plupart des cancers, on ne peut pas guérir cette maladie chronique.
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Un Français sur trois touché
L'enquête ObEpi 2009 coordonnée par le docteur Marie-Aline Charles, épidémiologiste (Inserm), et le professeur Arnaud Basdevant, spécialiste de la nutrition (Pitié-Salpêtrière), a été menée auprès de 25 286 adultes.
Elle indique que la prévalence de l'obésité est plus importante chez les femmes (15,1 %) que chez les hommes (13,9 %), confirmant une tendance observée depuis 2003, à l'inverse du surpoids, plus élevé chez les hommes (38,5 % contre 26 % chez les femmes). L'obésité augmente régulièrement avec l'âge dans les deux sexes pour atteindre un pic parmi les 55-64 ans. Cependant, entre 2006 et 2009, l'augmentation est plus nette dans la tranche d'âge des 24-34 ans. En revanche, la fréquence du surpoids se stabilise, mais concerne tout de même près de 14,3 millions de Français de 18 ans et plus.
L'augmentation du tour de taille, au-delà de 94 à 100 centimètres pour les hommes et de 80 à 88 centimètres pour les femmes, reflète une plus grande fréquence d'un excès de graisse abdominale directement associé à un risque cardio-vasculaire accru.
Parmi les 65 ans et plus, la proportion d'obèses est plus importante que dans la population générale (17,9 % contre 14,5 %), même si elle diminue parmi les plus âgés (13,2 % chez les 80 ans et plus).
Un obèse a douze fois plus de risque d'être traité pour des problèmes vasculaires qu'une personne de poids normal.
* Source : Le sud-ouest http://www.sudouest.com/
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Quand j'ai mis en page ce texte, je me suis mis en tête, des questions pouvant être posé dessus. Ca pourrait vous servir en entrainement pour vous, si mes questions vous semble correct (Disons que celle ci dessous sont les questions "basique"). Je pourrais éditer plus tard si d'autres me viennent à l'esprit.
Les questions pouvant être posé sur ce texte :
* Pourquoi parle-t-on d'épidémie en ce qui concerne l'obésité ?
* Quels sont les causes de cette augmentation ?
* Qu'est ce que l'obésité morbide ?
* Quels en sont les risques ?
* Quels sont les solutions pour y remédier ?
...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Résultation IFAS mi juin > Dax, Mont-de-Marsan. Restons optimiste !
Oral le 05 Mai et le 12 Mai x_x
Oral le 05 Mai et le 12 Mai x_x
Re: Actualités pour concours 2010
Héhé ! Petit coucou matinal
! Niveau actualité, j'aime beaucoup ce que m'offre le journal de tout les jours. Je vous le fait parvenir de suite ! Je pense que c'est aussi une bonne chose de voir à coté des "grands sujets". Ici la grippe H1N1, il faut élargir son éventail d'actualité ! Parfois ceux qui font les sujets ne vont pas chercher plus loin que ce qui se passe en région. Let's go ! Je ne réédite pas mon sujet ci dessus, c'est pour que tout paraisse plus claire.
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JUSTICE. Intensification de la castration chimique, pression mise sur les médecins. Le nouveau projet de loi suscite l'hostilité des soignants, à l'image de ceux de l'hôpital Charles-Perrens à Bordeaux
Loi sur la délinquance sexuelle : Les médecins refusent d'être aux ordres
Nul ne peut contraindre les délinquants sexuels à se soigner contre leur gré. Mais, à l'avenir, les personnes condamnées au moins à sept ans de prison qui refuseront d'engager une thérapie s'exposeront à de sérieux retours de bâton si elles sont considérées comme dangereuses par les experts. Elles risqueront soit une réincarcération, du fait de la révocation des réductions de peine dont elles ont bénéficié, soit un internement de sûreté pour une durée indéterminée dans un hôpital-prison si elles arrivent au terme de leur détention.
Hostilité du corps médical
La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, souhaite profiter de ce donnant-donnant pour intensifier le recours à « la castration chimique » et aux substances qui réduisent la production d'hormones ou inactivent celles en circulation dans le sang.
Les soignants auront l'obligation de dénoncer les refus ou les interruptions de traitement à l'autorité judiciaire. Cette priorité médicamenteuse, doublée du rôle de garde-chiourme qui les guette, suscite l'hostilité d'une majorité de médecins.
« Peu de confrères libéraux acceptent de s'occuper des délinquants sexuels. Des centres médicaux psychologiques les refusent. Avec ce genre de loi qui nous place en position d'apprentis sorciers, on trouvera de moins en moins de médecins pour les prendre en charge », lâche le docteur Florent Cochez. Ce psychiatre dirige à Bordeaux, au sein de l'hôpital Charles-Perrens, un service spécialisé dans la prise en charge des auteurs de violences sexuelles (lire ci-contre). Il n'est pas hostile par principe à la castration chimique. Il la pratique d'ailleurs depuis 2005. Mais de là à affirmer que c'est l'antidote à la dangerosité...
Acteur de sa thérapie
« On ne sait pas dire qui est dangereux ou pas, insiste le psychiatre. Nous avons proposé ces traitements à 20 % des 44 malades que nous avons suivis. Chez certains patients, ils agissent véritablement sur l'érection ou les fantasmes. Mais il existe peu d'études sur l'efficacité de ces prescriptions. On sait pourtant qu'elles peuvent générer des effets secondaires voire, dans certains cas, fragiliser les squelettes. » Aux interrogations sur l'impact des substances anti-hormones s'ajoute aussi la peur de voir s'instaurer des prescriptions automatiques.
À Charles-Perrens, ces traitements ne sont pas imposés mais proposés. Un dialogue s'instaure, les malades ont le temps de la réflexion et la possibilité de revenir en arrière après avoir accepté de subir des injections.
« Le soin consiste à réconcilier un pervers avec son fonctionnement pour qu'il le contrôle et non pour qu'il en devienne l'esclave complaisant », relève Pierre Lamothe, chef du service médico-psychologique de Lyon (1). Les soignants craignent aujourd'hui que les délinquants sexuels ne se précipitent sur les médicaments pour mieux s'affranchir de tout travail sur eux-mêmes, la meilleure façon, pourtant, de prévenir la récidive.
Pression sur le soin
Au titre de médecin coordonnateur, le docteur Geffrault assure en Gironde l'interface entre les juges d'application des peines et les médecins traitants qui suivent les délinquants sexuels soumis à des injonctions de soins. « Le système ne marche pas si mal que cela. Les refus, les ruptures de traitement sont relativement rares. »
Cela n'empêche pas les lois de s'empiler. « On vote un texte sans prendre le temps de faire le bilan du précédent, déplore Yvan Guitz, juge d'application des peines au tribunal de grande instance de Bordeaux. Aujourd'hui, on dispose pourtant de tous les outils pour suivre et contrôler les délinquants sexuels les plus lourdement condamnés. »
Les dispositions soumises au Parlement prévoient d'abaisser à sept ans le seuil des condamnations à partir duquel une surveillance judiciaire d'un délinquant jugé dangereux pourra être ordonnée après sa libération.
De quoi charger la barque des juges d'application des peines, que les hommes politiques prennent pour boucs émissaires à la moindre récidive médiatisée. Si les moyens ne suivent pas, ces magistrats, à qui le ministère de la Justice demande, par ailleurs, de vider les prisons en multipliant les aménagements de peine, risquent fort d'ouvrir le parapluie et d'ordonner des soins à n'en plus finir.
Juges en blouse blanche ?
Inversement, du côté des soignants, l'angoisse de devenir des juges en blouse blanche devient prégnante. « La pression mise sur les médecins n'a jamais été aussi forte, déplore Florent Cochez. Alors que le soin doit être adapté à chaque patient, on se heurte à une loi qui systématise la prise en charge autour d'un enjeu : l'incarcération. C'est inquiétant. »
*Source : Le sud ouest http://www.sudouest.com/
Note de Liline : L'article nous renvoie à un article du monde du 02 octobre 2009. Si vous avez des archives en ce qui concerne ce sujet.
I) Questions pouvant être posé sur ce texte :
* " Peu de confrères libéraux acceptent de s'occuper des délinquants sexuels. Des centres médicaux psychologiques les refusent." Commentez
* Donnez une définition de la castration chimique.
* Que pensez vous de cet article ?
(Ce matin je ne suis pas très inspiré, j'ai un cerveau ralentis xD. Si vous voyez d'autres questions pouvant être posé sur texte, vous pouvez toujours me mp pour que rajoute. Ça peut toujours servir d'entrainement. Sachant que mes questions ne sont pas forcement les plus pertinentes. u_u")
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J'ai trouvé aussi des petits bref, qui pourrait être utilisé comme sujet à l'oral.
ÇA VA FAIRE DU BRUIT
Fessée : La députée UMP Edwige Antier va déposer une proposition de loi visant à interdire les châtiments corporels, dont la fessée, a t-elle annoncé hier dans "Le parisien/Aujourd'hui en France". "Plus on léve la main sur un enfant, plus il devient agressif", a t-elle déclaré au quotidien.
Note de Liline : Si vous avez un extrait de cet article dans le Parisien ou Aujourd'hui en france ! Ca peut être utile pour étoffer ce bref. En suite ce qui pourrait être demandé, ce pourrait être une réflexion sur ce petit article, ce que l'on en pense.
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SANTÉ. Ce week-end, toutes les femmes enceintes ont accouché au CHU. Les cliniques étaient en grève
Les maternités privées de gynécologues obstétriciens
Les femmes qui avaient prévu d'accoucher ce week-end à la clinique de Bordeaux-Nord ou à Bordeaux-Rive-Droite Lormont ont été conduites au CHU, la maternité de Pellegrin. Hier à midi, déjà six femmes sur les deux jours, étaient dans ce cas. Yves Noël, directeur Général de la clinique Bordeaux-Nord et Bordeaux-Rive-Droite s'en explique : « Depuis samedi 8 heures, les gynécologues obstétriciens libéraux font grève pour revendiquer une meilleure indemnisation des assurances, en cas de problème à la naissance. À ce jour, ils sont insuffisamment couverts par les assurances, au-delà d'un seuil d'indemnisation qui va de 3 à 6 millions d'euros, ils sont en première ligne pour payer. Avec leur propre argent. Ils ne sont pas protégés. Je suis d'accord sur le constat, le combat est légitime, en revanche, la méthode, à savoir la grève, me semble déplacée. »
Trop dangereux
Dans les cliniques privées cependant, les urgences ont été traitées, même en obstétrique. Jean-Pierre Laplace, gynécologue accoucheur à Bordeaux-Nord est aussi délégué du Syndicat national de gynécologie-obstétrique français qui rassemble dans le pays 1 200 praticiens privés, dont une trentaine en Gironde. « Si l'amendement qui doit être voté ne l'est pas, 90 % des praticiens privés arrêteront leur métier, ils ne réaliseront plus d'accouchement. Trop dangereux, dit-il. Depuis quatre ans, nous négocions. Désormais, lorsque nous accouchons une personne, nous avons cette épée de Damoclès sur nos têtes, nous y pensons tout le temps. La peur de l'accident. Ce vide assuranciel nous fragilise beaucoup, ainsi ce collègue à Béziers, accusé de n'avoir pas pratiqué de césarienne assez tôt. Il a perdu son métier, il est ruiné. Et depuis, il a été diagnostiqué que l'enfant était porteur d'une maladie génétique. »
« Des plafonds trop bas »
Les praticiens du privé attendent la création d'une commission paritaire et espèrent la prise en charge d'un organisme solidaire.
De son côté, le directeur de la clinique annonce que la grève est illimitée, les 27 gynécologues accoucheurs de Bordeaux-Nord et les 7 de Bordeaux-Rive-Droite sont concernés. « La Fédération de l'hospitalisation privée, médecine obstétrique est solidaire mais ne s'implique pas dans ce mouvement de grève, note Yves Noël. Même si on trouve que les obstétriciens ont raison, la grève n'est pas la bonne réponse. Ils veulent être couverts, certes. Aujourd'hui, il est inconcevable de travailler avec ce risque d'exposition. Certaines indemnisations se chiffrent jusqu'à 10 millions d'euros, les plafonds des assurances sont beaucoup trop bas. »
Bordeaux-Nord pratique 3 300 accouchements par an et Bordeaux-Rive-Droite 1 500.
I) Questions pouvant être posé sur ce texte :
* Comment positionnez vous par rapport à ce texte ?
* Quels sont les contraintes quotidienne d'un soignant ? Ses obligations ?
* ...
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

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JUSTICE. Intensification de la castration chimique, pression mise sur les médecins. Le nouveau projet de loi suscite l'hostilité des soignants, à l'image de ceux de l'hôpital Charles-Perrens à Bordeaux
Loi sur la délinquance sexuelle : Les médecins refusent d'être aux ordres
Nul ne peut contraindre les délinquants sexuels à se soigner contre leur gré. Mais, à l'avenir, les personnes condamnées au moins à sept ans de prison qui refuseront d'engager une thérapie s'exposeront à de sérieux retours de bâton si elles sont considérées comme dangereuses par les experts. Elles risqueront soit une réincarcération, du fait de la révocation des réductions de peine dont elles ont bénéficié, soit un internement de sûreté pour une durée indéterminée dans un hôpital-prison si elles arrivent au terme de leur détention.
Hostilité du corps médical
La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, souhaite profiter de ce donnant-donnant pour intensifier le recours à « la castration chimique » et aux substances qui réduisent la production d'hormones ou inactivent celles en circulation dans le sang.
Les soignants auront l'obligation de dénoncer les refus ou les interruptions de traitement à l'autorité judiciaire. Cette priorité médicamenteuse, doublée du rôle de garde-chiourme qui les guette, suscite l'hostilité d'une majorité de médecins.
« Peu de confrères libéraux acceptent de s'occuper des délinquants sexuels. Des centres médicaux psychologiques les refusent. Avec ce genre de loi qui nous place en position d'apprentis sorciers, on trouvera de moins en moins de médecins pour les prendre en charge », lâche le docteur Florent Cochez. Ce psychiatre dirige à Bordeaux, au sein de l'hôpital Charles-Perrens, un service spécialisé dans la prise en charge des auteurs de violences sexuelles (lire ci-contre). Il n'est pas hostile par principe à la castration chimique. Il la pratique d'ailleurs depuis 2005. Mais de là à affirmer que c'est l'antidote à la dangerosité...
Acteur de sa thérapie
« On ne sait pas dire qui est dangereux ou pas, insiste le psychiatre. Nous avons proposé ces traitements à 20 % des 44 malades que nous avons suivis. Chez certains patients, ils agissent véritablement sur l'érection ou les fantasmes. Mais il existe peu d'études sur l'efficacité de ces prescriptions. On sait pourtant qu'elles peuvent générer des effets secondaires voire, dans certains cas, fragiliser les squelettes. » Aux interrogations sur l'impact des substances anti-hormones s'ajoute aussi la peur de voir s'instaurer des prescriptions automatiques.
À Charles-Perrens, ces traitements ne sont pas imposés mais proposés. Un dialogue s'instaure, les malades ont le temps de la réflexion et la possibilité de revenir en arrière après avoir accepté de subir des injections.
« Le soin consiste à réconcilier un pervers avec son fonctionnement pour qu'il le contrôle et non pour qu'il en devienne l'esclave complaisant », relève Pierre Lamothe, chef du service médico-psychologique de Lyon (1). Les soignants craignent aujourd'hui que les délinquants sexuels ne se précipitent sur les médicaments pour mieux s'affranchir de tout travail sur eux-mêmes, la meilleure façon, pourtant, de prévenir la récidive.
Pression sur le soin
Au titre de médecin coordonnateur, le docteur Geffrault assure en Gironde l'interface entre les juges d'application des peines et les médecins traitants qui suivent les délinquants sexuels soumis à des injonctions de soins. « Le système ne marche pas si mal que cela. Les refus, les ruptures de traitement sont relativement rares. »
Cela n'empêche pas les lois de s'empiler. « On vote un texte sans prendre le temps de faire le bilan du précédent, déplore Yvan Guitz, juge d'application des peines au tribunal de grande instance de Bordeaux. Aujourd'hui, on dispose pourtant de tous les outils pour suivre et contrôler les délinquants sexuels les plus lourdement condamnés. »
Les dispositions soumises au Parlement prévoient d'abaisser à sept ans le seuil des condamnations à partir duquel une surveillance judiciaire d'un délinquant jugé dangereux pourra être ordonnée après sa libération.
De quoi charger la barque des juges d'application des peines, que les hommes politiques prennent pour boucs émissaires à la moindre récidive médiatisée. Si les moyens ne suivent pas, ces magistrats, à qui le ministère de la Justice demande, par ailleurs, de vider les prisons en multipliant les aménagements de peine, risquent fort d'ouvrir le parapluie et d'ordonner des soins à n'en plus finir.
Juges en blouse blanche ?
Inversement, du côté des soignants, l'angoisse de devenir des juges en blouse blanche devient prégnante. « La pression mise sur les médecins n'a jamais été aussi forte, déplore Florent Cochez. Alors que le soin doit être adapté à chaque patient, on se heurte à une loi qui systématise la prise en charge autour d'un enjeu : l'incarcération. C'est inquiétant. »
*Source : Le sud ouest http://www.sudouest.com/
Note de Liline : L'article nous renvoie à un article du monde du 02 octobre 2009. Si vous avez des archives en ce qui concerne ce sujet.
I) Questions pouvant être posé sur ce texte :
* " Peu de confrères libéraux acceptent de s'occuper des délinquants sexuels. Des centres médicaux psychologiques les refusent." Commentez
* Donnez une définition de la castration chimique.
* Que pensez vous de cet article ?
(Ce matin je ne suis pas très inspiré, j'ai un cerveau ralentis xD. Si vous voyez d'autres questions pouvant être posé sur texte, vous pouvez toujours me mp pour que rajoute. Ça peut toujours servir d'entrainement. Sachant que mes questions ne sont pas forcement les plus pertinentes. u_u")
___________________________________
J'ai trouvé aussi des petits bref, qui pourrait être utilisé comme sujet à l'oral.
ÇA VA FAIRE DU BRUIT
Fessée : La députée UMP Edwige Antier va déposer une proposition de loi visant à interdire les châtiments corporels, dont la fessée, a t-elle annoncé hier dans "Le parisien/Aujourd'hui en France". "Plus on léve la main sur un enfant, plus il devient agressif", a t-elle déclaré au quotidien.
Note de Liline : Si vous avez un extrait de cet article dans le Parisien ou Aujourd'hui en france ! Ca peut être utile pour étoffer ce bref. En suite ce qui pourrait être demandé, ce pourrait être une réflexion sur ce petit article, ce que l'on en pense.
___________________
SANTÉ. Ce week-end, toutes les femmes enceintes ont accouché au CHU. Les cliniques étaient en grève
Les maternités privées de gynécologues obstétriciens
Les femmes qui avaient prévu d'accoucher ce week-end à la clinique de Bordeaux-Nord ou à Bordeaux-Rive-Droite Lormont ont été conduites au CHU, la maternité de Pellegrin. Hier à midi, déjà six femmes sur les deux jours, étaient dans ce cas. Yves Noël, directeur Général de la clinique Bordeaux-Nord et Bordeaux-Rive-Droite s'en explique : « Depuis samedi 8 heures, les gynécologues obstétriciens libéraux font grève pour revendiquer une meilleure indemnisation des assurances, en cas de problème à la naissance. À ce jour, ils sont insuffisamment couverts par les assurances, au-delà d'un seuil d'indemnisation qui va de 3 à 6 millions d'euros, ils sont en première ligne pour payer. Avec leur propre argent. Ils ne sont pas protégés. Je suis d'accord sur le constat, le combat est légitime, en revanche, la méthode, à savoir la grève, me semble déplacée. »
Trop dangereux
Dans les cliniques privées cependant, les urgences ont été traitées, même en obstétrique. Jean-Pierre Laplace, gynécologue accoucheur à Bordeaux-Nord est aussi délégué du Syndicat national de gynécologie-obstétrique français qui rassemble dans le pays 1 200 praticiens privés, dont une trentaine en Gironde. « Si l'amendement qui doit être voté ne l'est pas, 90 % des praticiens privés arrêteront leur métier, ils ne réaliseront plus d'accouchement. Trop dangereux, dit-il. Depuis quatre ans, nous négocions. Désormais, lorsque nous accouchons une personne, nous avons cette épée de Damoclès sur nos têtes, nous y pensons tout le temps. La peur de l'accident. Ce vide assuranciel nous fragilise beaucoup, ainsi ce collègue à Béziers, accusé de n'avoir pas pratiqué de césarienne assez tôt. Il a perdu son métier, il est ruiné. Et depuis, il a été diagnostiqué que l'enfant était porteur d'une maladie génétique. »
« Des plafonds trop bas »
Les praticiens du privé attendent la création d'une commission paritaire et espèrent la prise en charge d'un organisme solidaire.
De son côté, le directeur de la clinique annonce que la grève est illimitée, les 27 gynécologues accoucheurs de Bordeaux-Nord et les 7 de Bordeaux-Rive-Droite sont concernés. « La Fédération de l'hospitalisation privée, médecine obstétrique est solidaire mais ne s'implique pas dans ce mouvement de grève, note Yves Noël. Même si on trouve que les obstétriciens ont raison, la grève n'est pas la bonne réponse. Ils veulent être couverts, certes. Aujourd'hui, il est inconcevable de travailler avec ce risque d'exposition. Certaines indemnisations se chiffrent jusqu'à 10 millions d'euros, les plafonds des assurances sont beaucoup trop bas. »
Bordeaux-Nord pratique 3 300 accouchements par an et Bordeaux-Rive-Droite 1 500.
I) Questions pouvant être posé sur ce texte :
* Comment positionnez vous par rapport à ce texte ?
* Quels sont les contraintes quotidienne d'un soignant ? Ses obligations ?
* ...
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Résultation IFAS mi juin > Dax, Mont-de-Marsan. Restons optimiste !
Oral le 05 Mai et le 12 Mai x_x
Oral le 05 Mai et le 12 Mai x_x
Re: Actualités pour concours 2010
Qu'est-ce que le syndrome Guillain-Barré ?
Selon l'Afssaps, ce syndrome peut à la fois être provoqué par la grippe et par le vaccin contre la grippe. Crédits photo : AFP
FOCUS - Un cas «probable» a été signalé mardi en France, après une vaccination contre la grippe H1N1. Cette maladie du système nerveux périphérique reste très rare. Explications.
Qu'est-ce que le syndrome Guillain-Barré ? C'est une maladie inflammatoire auto-immune [dysfonctionnement du système immunitaire, ndlr] qui s'attaque au système nerveux et provoque des lésions. Il s'agit d'une maladie relativement rare, avec chaque année en France entre 1 700 et 1 800 cas recensés. Il peut survenir à tout âge, indépendamment du sexe.
Quels sont les symptômes ? Les symptômes peuvent être bénins (fourmillements, pertes de sensibilité, tachycardie, maux de tête) ou peuvent conduire à des états beaucoup plus sérieux, comme d'importants troubles moteurs ou une paralysie complète. Le diagnostic se fait la plupart du temps par ponction lombaire ou électromyogramme. C'est une maladie potentiellement grave : 10 % des patients gardent des séquelles motrices et 5 % décèdent. La contagiosité de ce syndrome n'a pas été démontrée.
Quelle est la cause de cette maladie ? La cause exacte de cette maladie n'est pour l'heure pas connue. Mais, selon les experts, la survenue d'un syndrome de Guillain-Barré est précédée dans 60 à 70 % des cas d'une infection aiguë virale ou bactérienne des voies respiratoires ou gastro-intestinales. La grippe, une hépatite, la rougeole ou une mononucléose sont considérées comme des facteurs de risque possible.
Quel rapport avec le vaccin contre la grippe A ? Selon l'Afssaps, cette maladie peut à la fois être provoquée par la grippe et par le vaccin contre la grippe. Mais la grippe elle-même augmenterait plus le risque de Guillain-Barré que le vaccin. En effet, la plupart des études ne démontrent pas de risque accrû de le contracter en se faisant vacciner. Seules trois d'entre elles mettent en évidence un risque multiplié de 1,4 à 3 après vaccination.
L'incidence serait «de 4 à 7 cas pour 100 000 sujets porteurs» de la grippe, alors que le risque par le vaccin n'atteindrait qu'un cas pour un million de vaccinés. En 1976, aux Etats-Unis, 45 millions d'Américains avaient reçu un vaccin contre la grippe porcine. Près de 500 d'entres eux avaient développé un syndrome Guillain-Barré. 25 en étaient morts.
Pour l'heure, aucun cas de syndrome Guillain-Barré lié à la vaccination contre la grippe A n'a été recensé dans le monde. Le cas de la jeune Française n'est pas encore avéré : des examens complémentaires sont actuellement en cours.
lefigaro.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon l'Afssaps, ce syndrome peut à la fois être provoqué par la grippe et par le vaccin contre la grippe. Crédits photo : AFP
FOCUS - Un cas «probable» a été signalé mardi en France, après une vaccination contre la grippe H1N1. Cette maladie du système nerveux périphérique reste très rare. Explications.
Qu'est-ce que le syndrome Guillain-Barré ? C'est une maladie inflammatoire auto-immune [dysfonctionnement du système immunitaire, ndlr] qui s'attaque au système nerveux et provoque des lésions. Il s'agit d'une maladie relativement rare, avec chaque année en France entre 1 700 et 1 800 cas recensés. Il peut survenir à tout âge, indépendamment du sexe.
Quels sont les symptômes ? Les symptômes peuvent être bénins (fourmillements, pertes de sensibilité, tachycardie, maux de tête) ou peuvent conduire à des états beaucoup plus sérieux, comme d'importants troubles moteurs ou une paralysie complète. Le diagnostic se fait la plupart du temps par ponction lombaire ou électromyogramme. C'est une maladie potentiellement grave : 10 % des patients gardent des séquelles motrices et 5 % décèdent. La contagiosité de ce syndrome n'a pas été démontrée.
Quelle est la cause de cette maladie ? La cause exacte de cette maladie n'est pour l'heure pas connue. Mais, selon les experts, la survenue d'un syndrome de Guillain-Barré est précédée dans 60 à 70 % des cas d'une infection aiguë virale ou bactérienne des voies respiratoires ou gastro-intestinales. La grippe, une hépatite, la rougeole ou une mononucléose sont considérées comme des facteurs de risque possible.
Quel rapport avec le vaccin contre la grippe A ? Selon l'Afssaps, cette maladie peut à la fois être provoquée par la grippe et par le vaccin contre la grippe. Mais la grippe elle-même augmenterait plus le risque de Guillain-Barré que le vaccin. En effet, la plupart des études ne démontrent pas de risque accrû de le contracter en se faisant vacciner. Seules trois d'entre elles mettent en évidence un risque multiplié de 1,4 à 3 après vaccination.
L'incidence serait «de 4 à 7 cas pour 100 000 sujets porteurs» de la grippe, alors que le risque par le vaccin n'atteindrait qu'un cas pour un million de vaccinés. En 1976, aux Etats-Unis, 45 millions d'Américains avaient reçu un vaccin contre la grippe porcine. Près de 500 d'entres eux avaient développé un syndrome Guillain-Barré. 25 en étaient morts.
Pour l'heure, aucun cas de syndrome Guillain-Barré lié à la vaccination contre la grippe A n'a été recensé dans le monde. Le cas de la jeune Française n'est pas encore avéré : des examens complémentaires sont actuellement en cours.
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Re: Actualités pour concours 2010
L’AP-HP répond sur les fermetures de Centres IVG
« IVG : Pas de diminution de l’offre de soins à l’AP-HP », répond l’AP-HP dans son communiqué du 13 novembre. L’AP-HP précise que si elle assure 19% des naissances en Ile de France, elle effectue 22% des IVG. Pourtant, samedi 14 novembre avait lieu la marche pour sauver l’IVG, à la suite de la fermeture récente de 4 centres d’IVG en région parisienne et en particulier, celle du centre de l’Hôpital Tenon, en juillet dernier. Au moment où l’on annonce la suppression de 1.150 emplois, L’AP-HP répond par la « recomposition globale de l’offre sanitaire ».
L’AP-HP comprend 16 centres d’IVG: 9 à Paris ( Bichat, Cochin, Lariboisière, Pitié-Salpétrière, Robert Debré, Saint-Antoine, Trousseau, Saint-Louis) et 7 en petite couronne (Avicenne, Béclère, Beaujon, Bicêtre, C.Celton, HEGP, Jean Verdier, L.Mourier)
« Depuis 2001, la loi autorisant depuis lors que l’IVG médicamenteuse soit pratiquée en ville, les IVG, après une forte croissance des interventions jusqu’en 1996, connaissent un léger recul. Cette évolution, qui permet une augmentation de l’offre globale, s’accompagne d’un fléchissement assez sensible du recours à l’IVG instrumentale (66,7% des actes en 2008 contre 80% en 1996) pratiqué en milieu hospitalier et, face à cette évolution, AP-HP doit adapter son organisation pour pallier une certaine disparité en termes de prise en charge : 7 centres seulement sur 18 pratiquaient jusqu'à fin 2008 toutes les techniques disponibles en un même lieu, ce qui ne permettait pas une réponse adaptée aux besoins des patientes.
C’est dans ce contexte ou l’AP-HP doit répondre de sa mission de service public qu’on été opérés cette année certains transferts d’unités selon un cahier des charges qui fait obligation à la fois de ne pas diminuer le volume d’activités et de proposer aux femmes l’ensemble des techniques existantes :
- l’activité modeste de Jean Rostand a rejoint le centre de Bicêtre au moment de l’ouverture de la nouvelle maternité (mai)
- Tenon ( qui maintient une antenne d’accueil et d’orientation) s’est regroupé avec le centre d’orthogénie de Saint Antoine (juillet)
- Broussais, dont les activités hospitalières sont en cours de redéploiement vers les autres hôpitaux de l’AP-HP, a été transféré à Cochin/Saint Vincent de Paul (septembre)
Parallèlement l’orthogénie va bénéficier de la recomposition globale de l’ offre sanitaire de l’AP-HP autour des 12 nouveaux groupes hospitaliers d’ici 2011 : chaque groupe hospitalier devra en effet disposer d’un centre d’IVG, de telle façon que sur un même territoire un niveau d’activité au moins équivalent à ce qu’il est actuellement soit proposé ainsi que tous les modes d’intervention (IVG chirurgicale sous anesthésie générale ou locale, IVG médicamenteuse)
Ainsi, la prise en charge d’orthogénie à l’AP-HP ne sera pas diminuée mais progressivement réorganisée pour offrir aux femmes une prise en charge plus complète et plus sûre.»
Le Planning Familial considère qu’« il s'agit d'une atteinte grave à l'obligation légale d’organisation de l'offre de soin en matière d'avortement à l'hôpital public.
santelogÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
« IVG : Pas de diminution de l’offre de soins à l’AP-HP », répond l’AP-HP dans son communiqué du 13 novembre. L’AP-HP précise que si elle assure 19% des naissances en Ile de France, elle effectue 22% des IVG. Pourtant, samedi 14 novembre avait lieu la marche pour sauver l’IVG, à la suite de la fermeture récente de 4 centres d’IVG en région parisienne et en particulier, celle du centre de l’Hôpital Tenon, en juillet dernier. Au moment où l’on annonce la suppression de 1.150 emplois, L’AP-HP répond par la « recomposition globale de l’offre sanitaire ».
L’AP-HP comprend 16 centres d’IVG: 9 à Paris ( Bichat, Cochin, Lariboisière, Pitié-Salpétrière, Robert Debré, Saint-Antoine, Trousseau, Saint-Louis) et 7 en petite couronne (Avicenne, Béclère, Beaujon, Bicêtre, C.Celton, HEGP, Jean Verdier, L.Mourier)
« Depuis 2001, la loi autorisant depuis lors que l’IVG médicamenteuse soit pratiquée en ville, les IVG, après une forte croissance des interventions jusqu’en 1996, connaissent un léger recul. Cette évolution, qui permet une augmentation de l’offre globale, s’accompagne d’un fléchissement assez sensible du recours à l’IVG instrumentale (66,7% des actes en 2008 contre 80% en 1996) pratiqué en milieu hospitalier et, face à cette évolution, AP-HP doit adapter son organisation pour pallier une certaine disparité en termes de prise en charge : 7 centres seulement sur 18 pratiquaient jusqu'à fin 2008 toutes les techniques disponibles en un même lieu, ce qui ne permettait pas une réponse adaptée aux besoins des patientes.
C’est dans ce contexte ou l’AP-HP doit répondre de sa mission de service public qu’on été opérés cette année certains transferts d’unités selon un cahier des charges qui fait obligation à la fois de ne pas diminuer le volume d’activités et de proposer aux femmes l’ensemble des techniques existantes :
- l’activité modeste de Jean Rostand a rejoint le centre de Bicêtre au moment de l’ouverture de la nouvelle maternité (mai)
- Tenon ( qui maintient une antenne d’accueil et d’orientation) s’est regroupé avec le centre d’orthogénie de Saint Antoine (juillet)
- Broussais, dont les activités hospitalières sont en cours de redéploiement vers les autres hôpitaux de l’AP-HP, a été transféré à Cochin/Saint Vincent de Paul (septembre)
Parallèlement l’orthogénie va bénéficier de la recomposition globale de l’ offre sanitaire de l’AP-HP autour des 12 nouveaux groupes hospitaliers d’ici 2011 : chaque groupe hospitalier devra en effet disposer d’un centre d’IVG, de telle façon que sur un même territoire un niveau d’activité au moins équivalent à ce qu’il est actuellement soit proposé ainsi que tous les modes d’intervention (IVG chirurgicale sous anesthésie générale ou locale, IVG médicamenteuse)
Ainsi, la prise en charge d’orthogénie à l’AP-HP ne sera pas diminuée mais progressivement réorganisée pour offrir aux femmes une prise en charge plus complète et plus sûre.»
Le Planning Familial considère qu’« il s'agit d'une atteinte grave à l'obligation légale d’organisation de l'offre de soin en matière d'avortement à l'hôpital public.
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Re: Actualités pour concours 2010
Pass contraception : Royal appelle les infirmières à la désobéissance
Par Véronique BUONOMANO, le 18 novembre 2009 à 17h50, mis à jour le le 17 novembre 2009 à 18:33
Revers pour Ségolène Royal, la rectrice de l'académie de Poitiers s'est opposée mardi à la distribution des "chèques contraception" pour les mineures. Elle suit en cela la ligne fixée par Luc Chatel.
Après avoir décidé la distribution de "chèques contraception" pour les mineures de Poitou-Charentes, la présidente de la région, Ségolène Royal, a essuyé un sérieux revers de la part de la rectrice de l'académie de Poitiers qui s'est opposée à cette opération.
Mais Ségolène Royal ne s'en laisse pas compter. Mardi l'intéressée a fait savoir qu'elle comptait sur les infirmières scolaires pour distribuer malgré tout les "Pass" en question. "Ségolène Royal déplore le blocage du ministère de l'Education nationale", dit un communiqué de son service de presse. "La région maintient bien sûr l'envoi des colis aux infirmières scolaires qui procèderont, en leur âme et conscience, à la distribution", ajoute le texte. 99 colis ont donc été envoyés aux infirmières de la région.
"J'ai fait parvenir un courrier aux recteurs leur demandant de garder à leur niveau les chèques contraception et de ne pas autoriser les infirmières à les distribuer parce que le dispositif est dans l'insécurité juridique", a déclaré la rectrice Béatrice Cormier sur France 3-Poitou-Charentes mardi, suivant en cela la ligne définie par le ministre Luc Chatel.
L'UNL, la voix lycéenne, dans un communiqué c'est dit stupéfaite devant ce refus obstiné à la mise en place de ces "Pass contraceptions". Pour l'UNL : "les lycéens vont payer les frais d'une vision dogmatique et conservatrice de l'Education Nationale".
La semaine dernière à Poitiers, Ségolène Royal avait apporté en personne devant un lycée professionnel un premier colis de chèques. D'un montant total de 82 euros, ils donnent droit à une consultation médicale, des analyses, un traitement contraceptif pour six mois et une visite de contrôle. L'opération est financée à hauteur de 300.000 euros par le conseil régional.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Stage 1 : EHPAD
Stage 2 : Médecine polyvalente
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Re: Actualités pour concours 2010
A 13 ans, il voulait tuer ses profs avec un fusil
Par Diane Heurtaut, le 17 novembre 2009 à 14h24, mis à jour le le 17 novembre 2009 à 18:07
Un collégien, qui avait fait état d'intentions suicidaires sur son blog, a été arrêté mardi à Beauvais, alors qu'il avait emporté un fusil chargé. Voyant son école cernée par la police, il avait renoncé.
Sur son blog, il avait écrit : "C'est ma dernière journée de vie". Un post publié lundi. Un élève de 13 ans en classe de 4e à l'Institution du Saint-Esprit de Beauvais, dans l'Oise, "est parti de chez lui ce matin avec un fusil de chasse chargé et 25 cartouches. Il a pris la direction du collège où, selon ses déclarations, il avait l'intention de tuer ses professeurs", a raconté à l'AFP le directeur de cabinet du préfet de l'Oise.
Il a finalement renoncé en arrivant près de son établissement, en découvrant que celui-ci était cerné, aux alentours et à l'intérieur, par d'importantes forces de police. Il a abandonné son arme dans un champ et s'est dirigé vers le centre de Beauvais. L'alerte avait été donnée par ses parents qui, préoccupés par son comportement, avaient "fouillé" leur maison d'Allonne, près de Beauvais, après son départ, et constaté qu'il avait emporté un fusil et des munitions, selon une source proche de l'enquête. Le jeune garçon a finalement été retrouvé par ses parents dans un cybercafé de Beauvais en fin de matinée et pris en charge par la police. Il était entendu par des enquêteurs mardi dans l'après-midi.
Considéré comme un bon élève issu d'une famille sans histoires, le collégien, adepte des jeux vidéos, connaissait depuis quelques temps des difficultés d'ordre scolaire, selon une source proche de l'enquête. De l'avis de son professeur principal interrogé par un reporter de LCI, le collégien "fait sa crise d'adolescence". L'Institution du Saint-Esprit, où sont scolarisés plus de 2.000 élèves de la maternelle au lycée, a été bouclée par la police dès 9h et les élèves ont été consignés toute la matinée dans leurs classes. "A aucun moment il n'a pénétré dans l'établissement, à aucun moment il n'y a eu un danger" pour les élèves, a souligné le cabinet du préfet. Les élèves ont été appelés à se mettre en rang dans les couloirs, selon notre journaliste sur place, pour officiellement une opération de sécurité. Tout s'est donc déroulé dans le calme.
Par Diane Heurtaut le 17 novembre 2009 à 14:24Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010
Vaccin contre la grippe A : le grand gâchis ?
Par A.C., le 17 novembre 2009 à 11h03, mis à jour le le 17 novembre 2009 à 13:43
Alors que les contaminations s'accélèrent en milieu scolaire, selon La Provence, des "milliers de doses" du vaccin contre la grippe A/H1N1 seraient jetées chaque jour. En cause, le conditionnement.
94 millions de doses commandées. Mais combien ne serviront à rien ? Selon La Provence de mardi, des "milliers de doses" du vaccin Pandemrix contre la grippe A/H1N1 partiraient à la poubelle tous les jours. La raison ? D'après le quotidien, c'est le conditionnement des doses de vaccin par dix qui est en cause. "Une fois ce produit mélangé, il doit être administré dans les 24h", indique dans La Provence le Dr Charvet, médecin inspecteur de la DDASS des Bouches-du-Rhône. Au-delà, les vaccins sont inutilisables. Mais a moins de convoquer les patients par dix, difficile d'utiliser toutes les doses dans la même journée.
La Provence effectue d'ailleurs un calcul simple : "100 personnes se faisant vacciner en une journée nécessitent l'utilisation de 10 ampoules : la perte est nulle. Si une 101e personne se présente, il faut ouvrir une 11e ampoule et jeter les 9 doses restantes. Soit une perte de 10%".
Selon La Provence, le ministère avait prévu ce taux, et le cabinet de Roselyne Bachelot lui rétorque mardi que "l'utilisation des ampoules multidoses a été imposée par les laboratoires pharmaceutiques. Les délais de fabrication aurait été beaucoup plus long si nous avions commandé des doses uniques". Selon les estimations de La Provence, la perte pourrait cependant être de 30 à 50%, en raison de la faible affluence dans les centres de vaccination.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par A.C., le 17 novembre 2009 à 11h03, mis à jour le le 17 novembre 2009 à 13:43
Alors que les contaminations s'accélèrent en milieu scolaire, selon La Provence, des "milliers de doses" du vaccin contre la grippe A/H1N1 seraient jetées chaque jour. En cause, le conditionnement.
94 millions de doses commandées. Mais combien ne serviront à rien ? Selon La Provence de mardi, des "milliers de doses" du vaccin Pandemrix contre la grippe A/H1N1 partiraient à la poubelle tous les jours. La raison ? D'après le quotidien, c'est le conditionnement des doses de vaccin par dix qui est en cause. "Une fois ce produit mélangé, il doit être administré dans les 24h", indique dans La Provence le Dr Charvet, médecin inspecteur de la DDASS des Bouches-du-Rhône. Au-delà, les vaccins sont inutilisables. Mais a moins de convoquer les patients par dix, difficile d'utiliser toutes les doses dans la même journée.
La Provence effectue d'ailleurs un calcul simple : "100 personnes se faisant vacciner en une journée nécessitent l'utilisation de 10 ampoules : la perte est nulle. Si une 101e personne se présente, il faut ouvrir une 11e ampoule et jeter les 9 doses restantes. Soit une perte de 10%".
Selon La Provence, le ministère avait prévu ce taux, et le cabinet de Roselyne Bachelot lui rétorque mardi que "l'utilisation des ampoules multidoses a été imposée par les laboratoires pharmaceutiques. Les délais de fabrication aurait été beaucoup plus long si nous avions commandé des doses uniques". Selon les estimations de La Provence, la perte pourrait cependant être de 30 à 50%, en raison de la faible affluence dans les centres de vaccination.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010
Maison pour malades d'Alzheimer fermée : il y avait eu un décès
Par TF1News (avec agence), le 17 novembre 2009 à 12h43, mis à jour le le 17 novembre 2009 à 13:20
Un pensionnaire est décédé en juin dernier dans des conditions suspectes dans la maison de retraite près de Dieppe dont le préfet de Seine-Maritime a ordonné lundi la fermeture.
On avait appris lundi que des dysfonctionnements étaient à l'origine de la fermeture de l'établissement, aujourd'hui on parle même d'un décès. Un homme âgé de 88 ans est décédé le 24 juin dernier "dans un état de dénutrition extrême, atteint d'une infection pulmonaire et portant des escarres sur le corps", selon Christophe Fernandez président de l'Association française de protection et d'assistance aux personnes âgées (AFPAP). "Les liens de cause à effet sont évidents entre ce décès et les dysfonctionnements qui ont conduit le préfet à ordonner la fermeture de l'établissement" a-t-il affirmé à l'AFP.
Christophe Fernandez a indiqué que son association et la famille du décédé allaient se porter parties civiles dans cette affaire. La Ddass de Seine-Maritime a, quant à elle, signalé les différents "dysfonctionnements" de cette résidence au parquet de Dieppe qui devrait ouvrir prochainement une enquête.
Des pensionnaires retrouvés blessés
A plusieurs reprises, des pensionnaires avaient été retrouvés blessés, après être tombés du lit ou victimes d'autres pensionnaires désorientés. "Cette succession d'incidents qui dénote un manque de surveillance sont caractéristiques de dysfonctionnements", a déclaré Jean-Luc Brière, directeur de la Ddass.
La fermeture de l'établissement, ordonnée par le préfet, interviendra dans les prochains mois, le temps pour l'administrateur provisoire qui a été nommé de trouver une autre solution d'hébergement pour tous les pensionnaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010
Voila pour les actus du jour les filles! Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010
VACCINATION H1N1 : CAS d’INTERRUPTION DE GROSSESSE 2 jours après la vaccination
L’AFSSAPS annonce, dans son bulletin de pharmacovigilance sur la vaccination H1N1, un cas d’interruption de grossesse in utero chez une femme enceinte à 38 semaines d’aménorrhée. Aucune donnée ne permet à l’heure actuelle de relier ce cas à la vaccination, précise l’AFSSAPS et des examens complémentaires sont en cours de réalisation. Sur la période du 21 octobre au 15 novembre, sur environ 200.000 vaccinations, 107 signalements d’effets indésirables ont été notifiés.
Ce cas d’interruption de grossesse in utero est survenu dans un « contexte fébrile 2 jours après la vaccination par Pandemrix » précise l’AFSSAPS. L’incidence de tels événements en France et en Europe, dans la population générale, est de l’ordre de 4 pour 1000 naissances vivantes. Les causes possibles les plus souvent citées sont : hypertension artérielle, hématome rétroplacentaire, retard de croissance intra utérin, malformations, infections, diabète, pathologie de cordon, etc. Il faut noter que 30% des cas restent inexpliqués malgré des investigations poussées.
Ce cas s’ajoute aux 5 cas graves déjà signalés lors du précédent bulletin (Lire (1))
La majorité des cas rapportés (95.3%) a été d’intensité bénigne à modérée.
Le système de pharmacovigilance a enregistré 94 signalements d’effets indésirables non graves correspondant à un total de 313 réactions indésirables survenues dans les heures suivant la vaccination. Les plus fréquentes sont listées dans le tableau ci-contre »
santelogÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L’AFSSAPS annonce, dans son bulletin de pharmacovigilance sur la vaccination H1N1, un cas d’interruption de grossesse in utero chez une femme enceinte à 38 semaines d’aménorrhée. Aucune donnée ne permet à l’heure actuelle de relier ce cas à la vaccination, précise l’AFSSAPS et des examens complémentaires sont en cours de réalisation. Sur la période du 21 octobre au 15 novembre, sur environ 200.000 vaccinations, 107 signalements d’effets indésirables ont été notifiés.
Ce cas d’interruption de grossesse in utero est survenu dans un « contexte fébrile 2 jours après la vaccination par Pandemrix » précise l’AFSSAPS. L’incidence de tels événements en France et en Europe, dans la population générale, est de l’ordre de 4 pour 1000 naissances vivantes. Les causes possibles les plus souvent citées sont : hypertension artérielle, hématome rétroplacentaire, retard de croissance intra utérin, malformations, infections, diabète, pathologie de cordon, etc. Il faut noter que 30% des cas restent inexpliqués malgré des investigations poussées.
Ce cas s’ajoute aux 5 cas graves déjà signalés lors du précédent bulletin (Lire (1))
La majorité des cas rapportés (95.3%) a été d’intensité bénigne à modérée.
Le système de pharmacovigilance a enregistré 94 signalements d’effets indésirables non graves correspondant à un total de 313 réactions indésirables survenues dans les heures suivant la vaccination. Les plus fréquentes sont listées dans le tableau ci-contre »
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Re: Actualités pour concours 2010
H1N1 : LA MUTATION DU VIRUS, le vrai "facteur de risque"
Le 20 novembre, l'OMS alertée par l'Institut norvégien en Santé publique, communiquait sur la mutation de 3 virus en Norgève. Une mutation, à ce stade, qui ne remettrait pas en cause, ni l'efficacité des antiviraux, ni celle du vaccin. Le virus ne circule pas selon l'Institut norvégien et aurait muté sur les patients, dont 2 sont décédés. Mais un signe interprété que ce soit par les autorités norvégiennes, américaines ou chinoises comme un signe possible d'une forme plus sévère de la maladie. Car le vrai risque viendra bien du glissement « antigénique » du virus, de sa mutation totale, voire de son réassortiment avec le virus A/H5N1 et le virus de la grippe saisonnière ... Zoom sur le virus et sa faculté de mutation.
Pourquoi a-t-on parlé de pandémie ?
En raison de la contagiosité moyenne – pour l’instant – de la grippe A/H1N1 du fait d’une voie de contagion largement empruntée par d’autres vecteurs infectieux : l’aérosolisation de virus A en particules émises par la toux ou l’éternuement, une voie difficilement maîtrisable, car agissant dans l’air ambiant.
En raison de la sévérité de l’infection contractée par la communauté, symptômes et conséquences variables selon l’état de santé préalable du sujet contaminé. L’impact de ces deux spécificités de la grippe est très différent selon les populations et les pays, l’état de santé général, l’état nutritionnel, les moyens dévolus à la santé publique, etc. Pandémie ne désigne donc pas un type de maladie infectieuse, mais plus précisément – et étymologiquement - le risque de trouver l’agent pathogène avec une fréquence anormale dans la population (pan-démos : l’ensemble de la population) nationale et internationale. Ce n’est pas non plus un diagnostic : c’est un niveau d’alerte qui déclenche les mesures prévues au Plan de préparation, que le risque pandémique soit d’origine aviaire ou porcine…
Le virus de la grippe, un virus très "variable" : La grippe se distingue d’abord par la très grande variabilité de ses virus, dont on connaît nombre de mutations de ses deux antigènes majeurs : hémagglutinine (le H) et neuraminidase (le N). Selon les années, ces mutations peuvent être estimées mineures : c’est le glissement antigénique, qui favorise le retour chaque saison (fin d’automne) d’une formule virale ayant déjà sévi par le passé (récent ou plus ancien) et contre laquelle une grande partie de la population d’un certain âge possède des anticorps résiduels… mais à laquelle on conseille cependant la vaccination de saison.
Un glissement antigénique possible jusqu’à la mutation totale : Quand la mutation des antigènes est totale, avec une formule nouvelle, on parle de cassure antigénique, et l’Homme se trouve face à un virus contre lequel très peu d’individus possèdent des anticorps, du moins des anticorps actifs - on a retrouvé des sujets ayant des anticorps contre le H1N1 de 1918 ! En fait, il y a eu par le passé – après 1918-1919 – des virus H1N1. Ce qui expliquerait que, en fonction de ce passé plus ou moins lointain, il y ait actuellement plus de cas juvéniles que de cas âgés.
Le virus A, le plus mutant des virus grippaux: Ses mutations ont au moins deux explications. La première serait qu’en se répliquant (reproduisant), il commet des erreurs de recopiage de son matériel génétique, d’où production d’antigènes différents d’une année à l’autre (mais il peut recopier une formule ancienne !). Or avec 16 types d’hémagglutinine et 9 types de neuraminidase, il y aurait… 144 combinaisons possibles… dont certaines inédites ou oubliées. Seconde explication, logique : la mutation antigénique est un moyen de protection contre la réaction immunitaire humaine. La question est de savoir si les virus grippaux peuvent développer une résistance aux antiviraux (oseltamivir, zanamivir) comme les bactéries aux antibiotiques. Mais cette stratégie (en est-ce une ?) mutationnelle du virus grippal ne résume pas à elle seule le problème actuel, qui est celui que pose toute apparition de grippe. Une question reste posée :
Quelle est la contagiosité et la virulence de ce virus ? La virulence se définit comme la capacité d’un virus à définir une maladie, alors que la contagiosité se définit comme la capacité d’un virus à se transmettre d’un sujet à l’autre. L’une et l’autre n’ont pas forcément le même impact, exemple : le rhume possède une forte contagiosité, mais sa virulence est faible (affection bénigne). A l’origine, indiquait une campagne récente de l’Assurance Maladie, un virus virulent et peu contagieux peut augmenter sa contagiosité sans modifier sa virulence (heureusement !).
Cela semble être le cas de A/H1N1, encore que jusqu’à maintenant sa virulence n’ait pas semblé excessive... encore qu’on sache que les virus A sont les plus virulents et ceux qui déclenchent les complications les plus sévères. On parle actuellement de maladie bénigne dans la plupart des cas, mais il faut bien voir que l’utilisation raisonnée précoce d’antiviraux - ce qui manquait aux autres pandémies de l’Histoire - a probablement modifié la morbidité attendue.
La vraie virulence est largement fonction des maladies chroniques pré-existantes chez des sujets vulnérables qui le seront d’autant plus que la contagiosité est élevée… ou qu’ils sont exposés à la contagion, par exemple au sein de collectivités : établissements d’enseignement, établissements de santé (transmission nosocomiale), centres commerciaux, gares, aéroports…
Le vrai risque, c’est le réassortiment. A/H1N1 a une faible virulence mais une haute contagiosité. Sa virulence pourrait augmenter s’il s’hybridait avec A/H5N1, par exemple. Un réassortiment conférerait au virus ainsi créé la transmissibilité humaine plus facile et surtout interhumaine (non prouvée absolument) que le virus aviaire n’avait pas vraiment. L’OMS rappelle que la vigilance sur une éventuelle mutation du virus doit inclure la surveillance des infections de grippe chez les animaux sensibles, les mammifères ou les oiseaux, chez qui la transmission croisée entre espèces est déjà connue. Le porc peut fonctionner comme un véritable « réservoir » de virus grippaux favorisant l'échange de matériel génétique et donc la mutation du virus. Des infections dans des élevages de porcs, en Chine par exemple, ont été rapportées. Des preuves limitées suggèrent la transmission directe du virus de l’Homme à l’Animal, la transmission du porc à l’homme étant avérée. Avec la diffusion de l’épidémie, l’OMS souligne que la transmission de l’Homme au porc pourrait devenir plus fréquente.
La conséquence d'une mutation importante serait, on l'a compris, un virus circulant qui ne serait plus sensible aux traitements antiviraux actuels (oseltavimir et zanamivir) et pour le quel le nouveau vaccin perdrait de son efficacité.
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Le 20 novembre, l'OMS alertée par l'Institut norvégien en Santé publique, communiquait sur la mutation de 3 virus en Norgève. Une mutation, à ce stade, qui ne remettrait pas en cause, ni l'efficacité des antiviraux, ni celle du vaccin. Le virus ne circule pas selon l'Institut norvégien et aurait muté sur les patients, dont 2 sont décédés. Mais un signe interprété que ce soit par les autorités norvégiennes, américaines ou chinoises comme un signe possible d'une forme plus sévère de la maladie. Car le vrai risque viendra bien du glissement « antigénique » du virus, de sa mutation totale, voire de son réassortiment avec le virus A/H5N1 et le virus de la grippe saisonnière ... Zoom sur le virus et sa faculté de mutation.
Pourquoi a-t-on parlé de pandémie ?
En raison de la contagiosité moyenne – pour l’instant – de la grippe A/H1N1 du fait d’une voie de contagion largement empruntée par d’autres vecteurs infectieux : l’aérosolisation de virus A en particules émises par la toux ou l’éternuement, une voie difficilement maîtrisable, car agissant dans l’air ambiant.
En raison de la sévérité de l’infection contractée par la communauté, symptômes et conséquences variables selon l’état de santé préalable du sujet contaminé. L’impact de ces deux spécificités de la grippe est très différent selon les populations et les pays, l’état de santé général, l’état nutritionnel, les moyens dévolus à la santé publique, etc. Pandémie ne désigne donc pas un type de maladie infectieuse, mais plus précisément – et étymologiquement - le risque de trouver l’agent pathogène avec une fréquence anormale dans la population (pan-démos : l’ensemble de la population) nationale et internationale. Ce n’est pas non plus un diagnostic : c’est un niveau d’alerte qui déclenche les mesures prévues au Plan de préparation, que le risque pandémique soit d’origine aviaire ou porcine…
Le virus de la grippe, un virus très "variable" : La grippe se distingue d’abord par la très grande variabilité de ses virus, dont on connaît nombre de mutations de ses deux antigènes majeurs : hémagglutinine (le H) et neuraminidase (le N). Selon les années, ces mutations peuvent être estimées mineures : c’est le glissement antigénique, qui favorise le retour chaque saison (fin d’automne) d’une formule virale ayant déjà sévi par le passé (récent ou plus ancien) et contre laquelle une grande partie de la population d’un certain âge possède des anticorps résiduels… mais à laquelle on conseille cependant la vaccination de saison.
Un glissement antigénique possible jusqu’à la mutation totale : Quand la mutation des antigènes est totale, avec une formule nouvelle, on parle de cassure antigénique, et l’Homme se trouve face à un virus contre lequel très peu d’individus possèdent des anticorps, du moins des anticorps actifs - on a retrouvé des sujets ayant des anticorps contre le H1N1 de 1918 ! En fait, il y a eu par le passé – après 1918-1919 – des virus H1N1. Ce qui expliquerait que, en fonction de ce passé plus ou moins lointain, il y ait actuellement plus de cas juvéniles que de cas âgés.
Le virus A, le plus mutant des virus grippaux: Ses mutations ont au moins deux explications. La première serait qu’en se répliquant (reproduisant), il commet des erreurs de recopiage de son matériel génétique, d’où production d’antigènes différents d’une année à l’autre (mais il peut recopier une formule ancienne !). Or avec 16 types d’hémagglutinine et 9 types de neuraminidase, il y aurait… 144 combinaisons possibles… dont certaines inédites ou oubliées. Seconde explication, logique : la mutation antigénique est un moyen de protection contre la réaction immunitaire humaine. La question est de savoir si les virus grippaux peuvent développer une résistance aux antiviraux (oseltamivir, zanamivir) comme les bactéries aux antibiotiques. Mais cette stratégie (en est-ce une ?) mutationnelle du virus grippal ne résume pas à elle seule le problème actuel, qui est celui que pose toute apparition de grippe. Une question reste posée :
Quelle est la contagiosité et la virulence de ce virus ? La virulence se définit comme la capacité d’un virus à définir une maladie, alors que la contagiosité se définit comme la capacité d’un virus à se transmettre d’un sujet à l’autre. L’une et l’autre n’ont pas forcément le même impact, exemple : le rhume possède une forte contagiosité, mais sa virulence est faible (affection bénigne). A l’origine, indiquait une campagne récente de l’Assurance Maladie, un virus virulent et peu contagieux peut augmenter sa contagiosité sans modifier sa virulence (heureusement !).
Cela semble être le cas de A/H1N1, encore que jusqu’à maintenant sa virulence n’ait pas semblé excessive... encore qu’on sache que les virus A sont les plus virulents et ceux qui déclenchent les complications les plus sévères. On parle actuellement de maladie bénigne dans la plupart des cas, mais il faut bien voir que l’utilisation raisonnée précoce d’antiviraux - ce qui manquait aux autres pandémies de l’Histoire - a probablement modifié la morbidité attendue.
La vraie virulence est largement fonction des maladies chroniques pré-existantes chez des sujets vulnérables qui le seront d’autant plus que la contagiosité est élevée… ou qu’ils sont exposés à la contagion, par exemple au sein de collectivités : établissements d’enseignement, établissements de santé (transmission nosocomiale), centres commerciaux, gares, aéroports…
Le vrai risque, c’est le réassortiment. A/H1N1 a une faible virulence mais une haute contagiosité. Sa virulence pourrait augmenter s’il s’hybridait avec A/H5N1, par exemple. Un réassortiment conférerait au virus ainsi créé la transmissibilité humaine plus facile et surtout interhumaine (non prouvée absolument) que le virus aviaire n’avait pas vraiment. L’OMS rappelle que la vigilance sur une éventuelle mutation du virus doit inclure la surveillance des infections de grippe chez les animaux sensibles, les mammifères ou les oiseaux, chez qui la transmission croisée entre espèces est déjà connue. Le porc peut fonctionner comme un véritable « réservoir » de virus grippaux favorisant l'échange de matériel génétique et donc la mutation du virus. Des infections dans des élevages de porcs, en Chine par exemple, ont été rapportées. Des preuves limitées suggèrent la transmission directe du virus de l’Homme à l’Animal, la transmission du porc à l’homme étant avérée. Avec la diffusion de l’épidémie, l’OMS souligne que la transmission de l’Homme au porc pourrait devenir plus fréquente.
La conséquence d'une mutation importante serait, on l'a compris, un virus circulant qui ne serait plus sensible aux traitements antiviraux actuels (oseltavimir et zanamivir) et pour le quel le nouveau vaccin perdrait de son efficacité.
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Re: Actualités pour concours 2010
Un épiderme humain pour les grands brûlés
Les brûlés au-delà de 70 % de surface doivent impérativement recevoir une couverture cutanée comme barrière physiologique antibactérienne. - DR
Des chercheurs français viennent de transformer des cellules souches embryonnaires humaines en épiderme.
On pourra peut-être disposer bientôt d'épiderme humain en quantité illimitée pour soigner les grands brûlés. C'est en tout cas une perspective que laisse entrevoir une équipe de chercheurs français de l'Inserm et du Généthon qui vient de faire une avancée importante dans le domaine des cellules souches embryonnaires humaines. Christine Baldeschi et Marc Peschanski sont en effet parvenus à forcer des lignées de cellules souches embryonnaires, maintenues en culture, à produire des quantités illimitées de kératinocytes. Ce sont les cellules de l'épiderme, la couche externe de la peau protectrice de notre durée et gardienne de nos fluides organiques.
Cette découverte publiée dans The Lancet pourrait améliorer sensiblement l'arsenal thérapeutique pour les brûlés graves, ceux dont l'étendue et la profondeur des lésions met en jeu le pronostic vital. Depuis plus de vingt ans, en effet, les brûlés graves ont bénéficié de thérapies cellulaires taillées sur mesure.
Au début des années 1980, les travaux de l'Américain Howard Green, biologiste au Massachusetts Institute of Technology de Boston, avaient permis de mettre en culture l'épiderme des brûlés. Avec un prélèvement d'épiderme de la taille d'un timbre-poste, on peut en laboratoire, pour 135 000 euros et en 23 jours, obtenir près de deux mètres carrés du propre épiderme du brûlé. Aujourd'hui, une seule firme Genzyme, basée à Boston, continue à fournir ce service aux centres de brûlés.
Mais la mise en culture des propres cellules de peau d'un brûlé pour obtenir suffisamment de surface d'épiderme ne permet une «récolte» qu'au bout de 23 jours. Entre-temps, il faut obligatoirement un «pansement» temporaire en attendant les autogreffes définitives.
L'enjeu est considérable : en effet, les brûlés au-delà de 70 % de surface (90 % voire 95 % ne sont plus rares) doivent impérativement recevoir une couverture cutanée comme barrière physiologique antibactérienne. Sinon, c'est la déshydratation, les septicémies, les infections rénales, les abcès cérébraux, le «poumon de pierre», qui menacent le pronostic vital des brûlés graves. Pendant des décennies, les chirurgiens et les réanimateurs n'ont eu à leur disposition que les greffes prélevées de la propre peau saine des brûlés. Celle-ci, comme une terre fertile, cicatrise et peut même fournir plusieurs récoltes successives. Mais chez les brûlés graves (on en compte 350 par an en France), la surface saine restante ne peut fournir suffisamment de peau pour panser la brûlure. Les peaux animales et les greffes de peau de cadavres sont immanquablement rejetées.
Des signaux chimiques
D'où l'idée de Marc Peschanski de fournir un épiderme bourré de kératinocytes à partir de cellules souches embryonnaires qui n'expriment pas les antigènes reconnus comme étrangers par le corps. Déjà, une équipe autrichienne avait en 2006 fait des greffes de peau à partir de cellules de peau de fœtus humains : dix-huit mois après, ils n'étaient pas rejetés. C'était une piste à suivre.
L'équipe de l'Inserm et du Généthon a mis en culture pendant 40 jours des cellules souches d'embryons humains, mêlées à des cellules nourricières qui leur envoient des signaux chimiques spécifiques pour les encourager à se différencier en kératinocytes adultes. Surtout, cette lente maturation a enfin permis (personne n'y était parvenu jusqu'ici) l'assemblage in vitro d'un véritable épiderme constitué de multiples couches de ces kératinocytes. Un tissu organisé et vivant que l'on pourrait «stocker» au congélateur et fournir ad libitum aux chirurgiens pour les soins des brûlés. Le futur ? Faire des kératinocytes à partir de cellules pluripotentes induites adultes prélevées sur des donneurs sélectionnés : en choisissant quelques centaines ou quelques milliers d'individus possédant certains antigènes du système HLA (qui commande le rejet des greffes) qui seraient des «donneurs universels», on aurait accès à une banque permanente de peau.
lefigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les brûlés au-delà de 70 % de surface doivent impérativement recevoir une couverture cutanée comme barrière physiologique antibactérienne. - DR
Des chercheurs français viennent de transformer des cellules souches embryonnaires humaines en épiderme.
On pourra peut-être disposer bientôt d'épiderme humain en quantité illimitée pour soigner les grands brûlés. C'est en tout cas une perspective que laisse entrevoir une équipe de chercheurs français de l'Inserm et du Généthon qui vient de faire une avancée importante dans le domaine des cellules souches embryonnaires humaines. Christine Baldeschi et Marc Peschanski sont en effet parvenus à forcer des lignées de cellules souches embryonnaires, maintenues en culture, à produire des quantités illimitées de kératinocytes. Ce sont les cellules de l'épiderme, la couche externe de la peau protectrice de notre durée et gardienne de nos fluides organiques.
Cette découverte publiée dans The Lancet pourrait améliorer sensiblement l'arsenal thérapeutique pour les brûlés graves, ceux dont l'étendue et la profondeur des lésions met en jeu le pronostic vital. Depuis plus de vingt ans, en effet, les brûlés graves ont bénéficié de thérapies cellulaires taillées sur mesure.
Au début des années 1980, les travaux de l'Américain Howard Green, biologiste au Massachusetts Institute of Technology de Boston, avaient permis de mettre en culture l'épiderme des brûlés. Avec un prélèvement d'épiderme de la taille d'un timbre-poste, on peut en laboratoire, pour 135 000 euros et en 23 jours, obtenir près de deux mètres carrés du propre épiderme du brûlé. Aujourd'hui, une seule firme Genzyme, basée à Boston, continue à fournir ce service aux centres de brûlés.
Mais la mise en culture des propres cellules de peau d'un brûlé pour obtenir suffisamment de surface d'épiderme ne permet une «récolte» qu'au bout de 23 jours. Entre-temps, il faut obligatoirement un «pansement» temporaire en attendant les autogreffes définitives.
L'enjeu est considérable : en effet, les brûlés au-delà de 70 % de surface (90 % voire 95 % ne sont plus rares) doivent impérativement recevoir une couverture cutanée comme barrière physiologique antibactérienne. Sinon, c'est la déshydratation, les septicémies, les infections rénales, les abcès cérébraux, le «poumon de pierre», qui menacent le pronostic vital des brûlés graves. Pendant des décennies, les chirurgiens et les réanimateurs n'ont eu à leur disposition que les greffes prélevées de la propre peau saine des brûlés. Celle-ci, comme une terre fertile, cicatrise et peut même fournir plusieurs récoltes successives. Mais chez les brûlés graves (on en compte 350 par an en France), la surface saine restante ne peut fournir suffisamment de peau pour panser la brûlure. Les peaux animales et les greffes de peau de cadavres sont immanquablement rejetées.
Des signaux chimiques
D'où l'idée de Marc Peschanski de fournir un épiderme bourré de kératinocytes à partir de cellules souches embryonnaires qui n'expriment pas les antigènes reconnus comme étrangers par le corps. Déjà, une équipe autrichienne avait en 2006 fait des greffes de peau à partir de cellules de peau de fœtus humains : dix-huit mois après, ils n'étaient pas rejetés. C'était une piste à suivre.
L'équipe de l'Inserm et du Généthon a mis en culture pendant 40 jours des cellules souches d'embryons humains, mêlées à des cellules nourricières qui leur envoient des signaux chimiques spécifiques pour les encourager à se différencier en kératinocytes adultes. Surtout, cette lente maturation a enfin permis (personne n'y était parvenu jusqu'ici) l'assemblage in vitro d'un véritable épiderme constitué de multiples couches de ces kératinocytes. Un tissu organisé et vivant que l'on pourrait «stocker» au congélateur et fournir ad libitum aux chirurgiens pour les soins des brûlés. Le futur ? Faire des kératinocytes à partir de cellules pluripotentes induites adultes prélevées sur des donneurs sélectionnés : en choisissant quelques centaines ou quelques milliers d'individus possédant certains antigènes du système HLA (qui commande le rejet des greffes) qui seraient des «donneurs universels», on aurait accès à une banque permanente de peau.
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Re: Actualités pour concours 2010
UP !!!
je trouve ce sujet super donc je me permets de le remonter et d'y ajouter une actu qui concerne mon fils malheureusement et peut-être moi aussi !!!
La scarlatine est de retour à l'école
Maladie bénigne mais très contagieuse, la scarlatine étonne bon nombre de parents qui l'avaient classée au rang de "vieille maladie infantile éradiquée". Alors que faire si votre enfant l'attrape ?
Scarlatine : une maladie courante
La scarlatine est une maladie contagieuse due à la toxine du streptocoque bêta-hémolytique du groupe A, une bactérie très répandue également responsable de l'angine. Cette maladie est plus courante chez l’enfant scolarisé que chez le bébé de moins de 3 ans.
Elle se caractérise principalement par un mal de gorge, une inflammation des amygdales et une éruption cutanée. L’incubation dure entre 2 à 5 jours. La scarlatine peut se déclarer tout au long de l’année, cependant elle est plus courante pendant les mois les plus froids.
Scarlatine : quels sont les symptômes?
La scarlatine s’accompagne de vomissements, d’une forte fièvre (39-40°C), de nausées et très fréquemment de douleurs abdominales. L’angine est rouge et intense et la langue, blanche au début de la maladie, devient progressivement rouge sur le bout et les bords. L’irruption cutanée est diffuse, en ne laissant aucun intervalle de peau saine. Les rougeurs sont plus marquées au niveau des plis, comme ceux des coudes, des genoux et de l’aine. Elles disparaissent en une semaine environ et la peau se met à peler.
Les nourrissons ont rarement une gorge irritée, mais ils sont plutôt pâles et manifestent un écoulement nasal permanent. Chez les bébés de moins de 6 mois, la scarlatine dure environ une semaine, contre deux semaines environ pour les enfants plus âgés. En revanche, chez le nourrisson l’écoulement nasal et une irritabilité générale peuvent persister pendant 6 semaines.
Scarlatine: quand ça se complique
Non ou mal traitée cette maladie peut entraîner deux principales complications liées aux infections à streptocoques : un rhumatisme articulaire aigu ou une infection rénale.
Scarlatine: quel traitement?
Il n'existe pas de vaccin, le seul traitement possible se fait par antibiotique.
Pour tuer les bactéries et pour prévenir des complications, les antibiotiques sont prescrits par le médecin pour une durée qu’il faut impérativement respecter afin que les malaises disparaissent en quelques jours.
Une bonne hygiène générale s’impose et dès le début du traitement, isolez votre enfant pendant un à 2 jours. Pour les repas, préférez des aliments froids à texture molle, plus facile à absorber.
Enfin, si la fièvre persiste, faites le boire abondamment et consultez votre médecin.
Catherine Charles
Dernière mise à jour : 01 Décembre 2009Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je trouve ce sujet super donc je me permets de le remonter et d'y ajouter une actu qui concerne mon fils malheureusement et peut-être moi aussi !!!
La scarlatine est de retour à l'école
Maladie bénigne mais très contagieuse, la scarlatine étonne bon nombre de parents qui l'avaient classée au rang de "vieille maladie infantile éradiquée". Alors que faire si votre enfant l'attrape ?
Scarlatine : une maladie courante
La scarlatine est une maladie contagieuse due à la toxine du streptocoque bêta-hémolytique du groupe A, une bactérie très répandue également responsable de l'angine. Cette maladie est plus courante chez l’enfant scolarisé que chez le bébé de moins de 3 ans.
Elle se caractérise principalement par un mal de gorge, une inflammation des amygdales et une éruption cutanée. L’incubation dure entre 2 à 5 jours. La scarlatine peut se déclarer tout au long de l’année, cependant elle est plus courante pendant les mois les plus froids.
Scarlatine : quels sont les symptômes?
La scarlatine s’accompagne de vomissements, d’une forte fièvre (39-40°C), de nausées et très fréquemment de douleurs abdominales. L’angine est rouge et intense et la langue, blanche au début de la maladie, devient progressivement rouge sur le bout et les bords. L’irruption cutanée est diffuse, en ne laissant aucun intervalle de peau saine. Les rougeurs sont plus marquées au niveau des plis, comme ceux des coudes, des genoux et de l’aine. Elles disparaissent en une semaine environ et la peau se met à peler.
Les nourrissons ont rarement une gorge irritée, mais ils sont plutôt pâles et manifestent un écoulement nasal permanent. Chez les bébés de moins de 6 mois, la scarlatine dure environ une semaine, contre deux semaines environ pour les enfants plus âgés. En revanche, chez le nourrisson l’écoulement nasal et une irritabilité générale peuvent persister pendant 6 semaines.
Scarlatine: quand ça se complique
Non ou mal traitée cette maladie peut entraîner deux principales complications liées aux infections à streptocoques : un rhumatisme articulaire aigu ou une infection rénale.
Scarlatine: quel traitement?
Il n'existe pas de vaccin, le seul traitement possible se fait par antibiotique.
Pour tuer les bactéries et pour prévenir des complications, les antibiotiques sont prescrits par le médecin pour une durée qu’il faut impérativement respecter afin que les malaises disparaissent en quelques jours.
Une bonne hygiène générale s’impose et dès le début du traitement, isolez votre enfant pendant un à 2 jours. Pour les repas, préférez des aliments froids à texture molle, plus facile à absorber.
Enfin, si la fièvre persiste, faites le boire abondamment et consultez votre médecin.
Catherine Charles
Dernière mise à jour : 01 Décembre 2009Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
concours pour 2011 à mulhouse !!!
maman de 2 bibous de 7 et 5 ans
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Re: Actualités pour concours 2010
Monoxyde de carbon: 1 420 personnes exposées, 332 hospitalisées
D’après le dernier rapport de l’institut de veille sanitaire, 1 420 personnes ont été exposées au monoxyde de carbone et 332 personnes hospitalisées depuis le 1er septembre 2009.
En novembre dernier, un groupe de 80 personnes étaient ainsi intoxiquées dans le Pas-de-Calais, suivant de près un autre groupe de 165 personnes intoxiquées début novembre dans une salle des fêtes dans le Bas-Rhin.
Attention, Le monoxyde de carbone est un gaz asphyxiant indétectable qui peut être mortel en moins d’1 heure.
Dès la mise en route des chaudières, le ministère de la santé a mis en place, depuis octobre, un nouveau dispositif et l'INPES a rappellé avec une nouvelle campagne de communication les précautions d’usage. Mais les intoxications se poursuivent.
Chaque année en France, les intoxications dues au monoxyde de carbone (CO), font 5 000 victimes et une centaine de décès. Le nombre annuel de décès par intoxication au monoxyde de carbone (hors incendies et suicides) a néanmoins fortement diminué, passant de près de 300 cas à la fin des années 1970 à une centaine de cas entre 2000 et 2004.
Néanmoins, le CO, qui se diffuse très vite dans l’environnement et est absorbé rapidement par l’organisme est la première cause de mortalité par intoxication aiguë en France.
N’importe qui peut être victime de cette intoxication mais le risque d’intoxication est accentué par les conditions sociales (habitat vétuste, défaut d’entretien des appareils, chauffage d’appoint), par les phénomènes météorologiques (froid intense, brouillard) et les habitudes locales.
Diagnostic et prise en charge des patients intoxiqués
Le diagnostic est difficile : Ainsi, une enquête de SOS médecins réalisée dans 30 villes de France durant l’hiver 1993-1994 a montré que malgré la présence d’au moins deux symptômes évocateurs d’intoxication au CO, un patient intoxiqué sur 2 n’est pas diagnostiqué si le médecin n’est pas équipé d’un carboxymètre.
En cas de diagnostic, le traitement médical proposé en général est l’administration précoce d’oxygène à 100 % : oxygénothérapie normobare ou hyperbare. Bien sûr, tout doit être également mis en œuvre dans les meilleurs délais pour déterminer la cause de l’accident, neutraliser la source de pollution, et la traiter afin de prévenir des intoxications secondaires dans l’entourage de la victime.
Un nouveau dispositif de surveillance des intoxications au monoxyde de carbone a été mis en place par l’Institut de Veille Sanitaire et permet l’alerte immédiate afin d’écarter les personnes exposées de la source de monoxyde de carbone et de prévenir les premières intoxications ou récidives par la gestion du risque, et l’information à visée épidémiologique.
Les signalements des services d’urgence des hôpitaux, des services d’oxygénothérapie hyperbare, des services d’incendie et de secours (Sdis), des laboratoires d’analyses médicales ainsi que des médecins généralistes déclenchent des enquêtes environnementales et médicales sont mises en œuvre pour décrire les cas et identifier l’origine de l’intoxication.
En bref, l’INPES rappelait dès octobre avec son nouveau dispositif de communication, de penser faire vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude et les conduits de fumée par un professionnel qualifié, d’aérer au moins 10 minutes chaque jour, et de respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion « prescrites ».
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D’après le dernier rapport de l’institut de veille sanitaire, 1 420 personnes ont été exposées au monoxyde de carbone et 332 personnes hospitalisées depuis le 1er septembre 2009.
En novembre dernier, un groupe de 80 personnes étaient ainsi intoxiquées dans le Pas-de-Calais, suivant de près un autre groupe de 165 personnes intoxiquées début novembre dans une salle des fêtes dans le Bas-Rhin.
Attention, Le monoxyde de carbone est un gaz asphyxiant indétectable qui peut être mortel en moins d’1 heure.
Dès la mise en route des chaudières, le ministère de la santé a mis en place, depuis octobre, un nouveau dispositif et l'INPES a rappellé avec une nouvelle campagne de communication les précautions d’usage. Mais les intoxications se poursuivent.
Chaque année en France, les intoxications dues au monoxyde de carbone (CO), font 5 000 victimes et une centaine de décès. Le nombre annuel de décès par intoxication au monoxyde de carbone (hors incendies et suicides) a néanmoins fortement diminué, passant de près de 300 cas à la fin des années 1970 à une centaine de cas entre 2000 et 2004.
Néanmoins, le CO, qui se diffuse très vite dans l’environnement et est absorbé rapidement par l’organisme est la première cause de mortalité par intoxication aiguë en France.
N’importe qui peut être victime de cette intoxication mais le risque d’intoxication est accentué par les conditions sociales (habitat vétuste, défaut d’entretien des appareils, chauffage d’appoint), par les phénomènes météorologiques (froid intense, brouillard) et les habitudes locales.
Diagnostic et prise en charge des patients intoxiqués
Le diagnostic est difficile : Ainsi, une enquête de SOS médecins réalisée dans 30 villes de France durant l’hiver 1993-1994 a montré que malgré la présence d’au moins deux symptômes évocateurs d’intoxication au CO, un patient intoxiqué sur 2 n’est pas diagnostiqué si le médecin n’est pas équipé d’un carboxymètre.
En cas de diagnostic, le traitement médical proposé en général est l’administration précoce d’oxygène à 100 % : oxygénothérapie normobare ou hyperbare. Bien sûr, tout doit être également mis en œuvre dans les meilleurs délais pour déterminer la cause de l’accident, neutraliser la source de pollution, et la traiter afin de prévenir des intoxications secondaires dans l’entourage de la victime.
Un nouveau dispositif de surveillance des intoxications au monoxyde de carbone a été mis en place par l’Institut de Veille Sanitaire et permet l’alerte immédiate afin d’écarter les personnes exposées de la source de monoxyde de carbone et de prévenir les premières intoxications ou récidives par la gestion du risque, et l’information à visée épidémiologique.
Les signalements des services d’urgence des hôpitaux, des services d’oxygénothérapie hyperbare, des services d’incendie et de secours (Sdis), des laboratoires d’analyses médicales ainsi que des médecins généralistes déclenchent des enquêtes environnementales et médicales sont mises en œuvre pour décrire les cas et identifier l’origine de l’intoxication.
En bref, l’INPES rappelait dès octobre avec son nouveau dispositif de communication, de penser faire vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude et les conduits de fumée par un professionnel qualifié, d’aérer au moins 10 minutes chaque jour, et de respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion « prescrites ».

IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente