Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Supervirus mutant : un casse-tête déontologique pour la presse scientifique
Comment publier des études sur la création d'un virus mortel sans risquer que les détails de sa fabrication ne tombent entre de mauvaises mains ? Voilà le problème qui se pose ces jours-ci à deux revues scientifiques anglo-saxonnes, qui réfléchissent à la manière la plus adéquate de publier des travaux sur un virus mortel de la grippe aviaire créé par des chercheurs néerlandais en septembre, sans compromettre la sécurité publique ni la recherche pour le combattre. Le Bureau national américain de la science pour la bio sécurité (NSABB) leur demande de ne publier qu'une version abrégée du rapport de recherche, ce qui de leur point de vue, contrevient à leur mission d'information spécialisée.
Des informations sensibles dans de mauvaises mains. Les travaux en question sont ceux du laboratoire néerlandais dirigé par le Pr Ron Fouchier au centre médical Erasmus de Rotterdam, qui avait annoncé en septembre avoir créé un virus mutant H5N1 potentiellement capable, pour la première fois, de se transmettre facilement entre mammifères et notamment entre hommes. Le virus créé par manipulation génétique est sensible aux antiviraux et à certains vaccins expérimentaux ce qui fait que des informations sur ce pathogène «pourraient être essentielles pour accélérer le développement de nouveaux traitements afin de combattre cette forme mortelle de la grippe», explique Science. Mais le NSABB, constitué d'experts indépendants, veut impérativement éviter que des détails de cette recherche ne tombent entre de mauvaises mains.
Les revues compréhensives. Le 30 novembre dernier, le NSABB a donc impérativement demandé à la revue américaine Science «d'effacer des détails portant sur la méthodologie scientifique et les mutations spécifiques du virus avant de publier la recherche du Dr Fouchier». Une demande que la revue à indiqué mardi prendre «très au sérieux». Un porte-parole de la revue britannique Nature a également «confirmé dans un communiqué envisager de publier l'une des deux études sur le virus mentionné par le NSABB». Notant les «recommandations sans précédent de restreindre l'accès à des données et méthodes scientifiques», la revue britannique a également reconnu en «comprendre les motivations».
La presse scientifique veut garantir l'accès des scientifiques aux détails non publiés. Les deux revues sont donc soumises à un dilemme : elles soutiennent la position de cet organisme fédéral mais demeurent toutefois peu enclines à retenir des informations essentielles pour leurs lecteurs, qui compte notamment des chercheurs travaillant sur la grippe. Elles ont donc toutes deux demandé aux autorités fédérales, en échange de leur coopération, de garantir aux scientifiques qui le désireraient l'accès aux informations non publiées. Nature estime ainsi «essentiel pour la santé publique que les chercheurs y aient accès». En réponse, le NSAB a indiqué mardi dans un communiqué que le «gouvernement américain travaillait à établir un mécanisme qui permettra un accès sécurisé aux informations pour ceux en ayant un besoin légitime afin de remplir des missions importantes de santé publique».
Danger limité. Selon le Dr Jean-Claude Manuguerra de l'Institut pasteur, la possibilité pour des bio-terroristes de reproduire en laboratoire le virus tueur en se basant sur la communication du Pr Fouchier paraît faible vu l'extrême complexité technique et le très petit nombre de laboratoires dans le monde ayant ces capacités.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Comment publier des études sur la création d'un virus mortel sans risquer que les détails de sa fabrication ne tombent entre de mauvaises mains ? Voilà le problème qui se pose ces jours-ci à deux revues scientifiques anglo-saxonnes, qui réfléchissent à la manière la plus adéquate de publier des travaux sur un virus mortel de la grippe aviaire créé par des chercheurs néerlandais en septembre, sans compromettre la sécurité publique ni la recherche pour le combattre. Le Bureau national américain de la science pour la bio sécurité (NSABB) leur demande de ne publier qu'une version abrégée du rapport de recherche, ce qui de leur point de vue, contrevient à leur mission d'information spécialisée.
Des informations sensibles dans de mauvaises mains. Les travaux en question sont ceux du laboratoire néerlandais dirigé par le Pr Ron Fouchier au centre médical Erasmus de Rotterdam, qui avait annoncé en septembre avoir créé un virus mutant H5N1 potentiellement capable, pour la première fois, de se transmettre facilement entre mammifères et notamment entre hommes. Le virus créé par manipulation génétique est sensible aux antiviraux et à certains vaccins expérimentaux ce qui fait que des informations sur ce pathogène «pourraient être essentielles pour accélérer le développement de nouveaux traitements afin de combattre cette forme mortelle de la grippe», explique Science. Mais le NSABB, constitué d'experts indépendants, veut impérativement éviter que des détails de cette recherche ne tombent entre de mauvaises mains.
Les revues compréhensives. Le 30 novembre dernier, le NSABB a donc impérativement demandé à la revue américaine Science «d'effacer des détails portant sur la méthodologie scientifique et les mutations spécifiques du virus avant de publier la recherche du Dr Fouchier». Une demande que la revue à indiqué mardi prendre «très au sérieux». Un porte-parole de la revue britannique Nature a également «confirmé dans un communiqué envisager de publier l'une des deux études sur le virus mentionné par le NSABB». Notant les «recommandations sans précédent de restreindre l'accès à des données et méthodes scientifiques», la revue britannique a également reconnu en «comprendre les motivations».
La presse scientifique veut garantir l'accès des scientifiques aux détails non publiés. Les deux revues sont donc soumises à un dilemme : elles soutiennent la position de cet organisme fédéral mais demeurent toutefois peu enclines à retenir des informations essentielles pour leurs lecteurs, qui compte notamment des chercheurs travaillant sur la grippe. Elles ont donc toutes deux demandé aux autorités fédérales, en échange de leur coopération, de garantir aux scientifiques qui le désireraient l'accès aux informations non publiées. Nature estime ainsi «essentiel pour la santé publique que les chercheurs y aient accès». En réponse, le NSAB a indiqué mardi dans un communiqué que le «gouvernement américain travaillait à établir un mécanisme qui permettra un accès sécurisé aux informations pour ceux en ayant un besoin légitime afin de remplir des missions importantes de santé publique».
Danger limité. Selon le Dr Jean-Claude Manuguerra de l'Institut pasteur, la possibilité pour des bio-terroristes de reproduire en laboratoire le virus tueur en se basant sur la communication du Pr Fouchier paraît faible vu l'extrême complexité technique et le très petit nombre de laboratoires dans le monde ayant ces capacités.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Du mercure ou du bisphénol A dans les caries dentaires ?
Le Point.fr - Publié le 20/12/2011 à 13:21 - Modifié le 20/12/2011 à 13:22
Principe de précaution contre nécessité de soins, les dentistes risquent d'être bientôt confrontés à un réel problème.
Avec quel matériau les dentistes pourront-ils boucher demain les dents cariées ou empêcher l'apparition de cette affection si fréquente ? La question taraude le professeur Michel Goldberg, spécialiste en odontologie (Inserm U 747 et université Paris-Descartes). Dans le dernier numéro de la revue Le chirurgien-dentiste de France, il s'inquiète des possibilités futures de soigner les dents abîmées en raison de la probable interdiction - à plus ou moins long terme - d'employer des matériaux contenant du mercure, et donc de "réaliser des restaurations à base d'amalgame d'argent, dont l'efficacité clinique n'est plus à démontrer", et des mesures attendues concernant le bisphénol A, qui est présent dans toutes les résines actuellement utilisées en dentisterie.
Concernant les "plombages" qu'il n'a jamais cessé de défendre, le spécialiste n'y va pas de main morte : "Les campagnes anti-amalgame nous font perdre un temps qui aurait pu utilement être utilisé. (...) Quand, grâce à ces groupes mono-obsédés par les méfaits du mercure, les patients ne pourront recevoir que des ersatz éphémères, nous en arriverons au règne de l'obscurantisme et à la régression vers un Moyen Âge." Certains dentistes français continuent à préférer les amalgames classiques, car ils sont plus faciles à poser et plus résistants. Et pourtant, l'Organisation mondiale de la santé a préconisé dans un récent rapport l'utilisation de matériaux de remplacement permettant d'éviter de recourir au mercure. La Norvège, la Suède et le Danemark viennent d'interdire les amalgames dentaires et le Conseil de l'Europe a adopté en mai une résolution visant à suivre un chemin similaire. La France est le seul pays à s'y opposer...
Principe de précaution
Cependant, il reste encore aux dentistes la possibilité de restaurer les pertes de substance des dents soit par des résines composites soit par des "ciments verre" modifiés par des résines. Ils peuvent également toujours prévenir le développement de lésions carieuses chez les jeunes patients grâce au scellement des sillons dentaires au moyen de résines. "Hélas, trois fois hélas, ces temps risquent aussi d'être révolus, car la présence de bisphénol A vient dorénavant présenter une question angoissante", écrit le professeur Goldberg. Selon lui, ce perturbateur endocrinien se trouve aujourd'hui logiquement mis au banc des accusés en raison de données de laboratoires obtenues in vitro sur des cultures cellulaires ou tissulaires, ainsi que de résultats des expérimentations animales. Mais ensuite, concernant l'homme, il ne s'agit que d'extrapolation. De plus, si du bisphénol A est effectivement libéré dans la salive trois heures après la mise en place de la restauration dentaire, la dose n'a pas été correctement évaluée, ni à court ni à long terme.
Néanmoins, en raison de l'application du principe de précaution, la prudence s'impose. Avec toutefois une conséquence directe pour les dentistes : le choix du matériau de restauration qu'ils auront le droit d'employer à l'avenir. Que leur restera-t-il comme possibilité "sinon des ciments éphémères ou de ne plus soigner, quelles qu'en soient les conséquences ?" redoute le professeur Goldberg. On peut toutefois espérer que les laboratoires concernés travaillent déjà activement à la mise au point de nouveaux produits plus sûrs...
Par Anne Jeanblanc Réduire le texteGrossir le texteÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 20/12/2011 à 13:21 - Modifié le 20/12/2011 à 13:22
Principe de précaution contre nécessité de soins, les dentistes risquent d'être bientôt confrontés à un réel problème.
Avec quel matériau les dentistes pourront-ils boucher demain les dents cariées ou empêcher l'apparition de cette affection si fréquente ? La question taraude le professeur Michel Goldberg, spécialiste en odontologie (Inserm U 747 et université Paris-Descartes). Dans le dernier numéro de la revue Le chirurgien-dentiste de France, il s'inquiète des possibilités futures de soigner les dents abîmées en raison de la probable interdiction - à plus ou moins long terme - d'employer des matériaux contenant du mercure, et donc de "réaliser des restaurations à base d'amalgame d'argent, dont l'efficacité clinique n'est plus à démontrer", et des mesures attendues concernant le bisphénol A, qui est présent dans toutes les résines actuellement utilisées en dentisterie.
Concernant les "plombages" qu'il n'a jamais cessé de défendre, le spécialiste n'y va pas de main morte : "Les campagnes anti-amalgame nous font perdre un temps qui aurait pu utilement être utilisé. (...) Quand, grâce à ces groupes mono-obsédés par les méfaits du mercure, les patients ne pourront recevoir que des ersatz éphémères, nous en arriverons au règne de l'obscurantisme et à la régression vers un Moyen Âge." Certains dentistes français continuent à préférer les amalgames classiques, car ils sont plus faciles à poser et plus résistants. Et pourtant, l'Organisation mondiale de la santé a préconisé dans un récent rapport l'utilisation de matériaux de remplacement permettant d'éviter de recourir au mercure. La Norvège, la Suède et le Danemark viennent d'interdire les amalgames dentaires et le Conseil de l'Europe a adopté en mai une résolution visant à suivre un chemin similaire. La France est le seul pays à s'y opposer...
Principe de précaution
Cependant, il reste encore aux dentistes la possibilité de restaurer les pertes de substance des dents soit par des résines composites soit par des "ciments verre" modifiés par des résines. Ils peuvent également toujours prévenir le développement de lésions carieuses chez les jeunes patients grâce au scellement des sillons dentaires au moyen de résines. "Hélas, trois fois hélas, ces temps risquent aussi d'être révolus, car la présence de bisphénol A vient dorénavant présenter une question angoissante", écrit le professeur Goldberg. Selon lui, ce perturbateur endocrinien se trouve aujourd'hui logiquement mis au banc des accusés en raison de données de laboratoires obtenues in vitro sur des cultures cellulaires ou tissulaires, ainsi que de résultats des expérimentations animales. Mais ensuite, concernant l'homme, il ne s'agit que d'extrapolation. De plus, si du bisphénol A est effectivement libéré dans la salive trois heures après la mise en place de la restauration dentaire, la dose n'a pas été correctement évaluée, ni à court ni à long terme.
Néanmoins, en raison de l'application du principe de précaution, la prudence s'impose. Avec toutefois une conséquence directe pour les dentistes : le choix du matériau de restauration qu'ils auront le droit d'employer à l'avenir. Que leur restera-t-il comme possibilité "sinon des ciments éphémères ou de ne plus soigner, quelles qu'en soient les conséquences ?" redoute le professeur Goldberg. On peut toutefois espérer que les laboratoires concernés travaillent déjà activement à la mise au point de nouveaux produits plus sûrs...
Par Anne Jeanblanc Réduire le texteGrossir le texteÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Plus que d’une pénurie de lits, la psychiatrie souffre d’une mauvaise organisation
| 20.12.11 | 12h36 • Mis à jour le 20.12.11 | 15h19
De bonnes idées de départ mais des progrès très insuffisants et une organisation psychiatrique encore défaillante en France. Dans un rapport rendu public mardi 20 décembre, la Cour des comptes dresse un bilan mitigé des effets du plan "Psychiatrie et santé mentale" (2005-2010). "La prise en charge doit se centrer sur les besoins du patient, mais elle est encore et toujours calée sur l'offre de soins existante", explique t-on à la juridiction financière.
Le plan "Psychiatrie et santé mentale" a été lancé début 2005 par l'ancien ministre de la santé Philippe Douste-Blazy à la suite de l'émotion soulevée par le meurtre, en 2004, d'une infirmière et d'une aide-soignante par un patient schizophrène de l'hôpital de Pau, alors en rupture de soins. Le plan avait pour objectif premier de décloisonner la prise en charge en psychiatrie, en évitant, dans la mesure du possible, l'hospitalisation à temps complet pour privilégier la prise en charge en extra-hospitalier. "Or, le recours à l'hospitalisation est demeuré excessif, notamment faute de solutions d'aval, mais aussi de possibilités suffisamment développées de prises en charge alternatives en amont", note la Cour des comptes.
Dans leur rapport, les magistrats financiers déplorent ainsi un usage disproportionné des hospitalisations à temps complet en rappelant qu'ils entraînent "une forte coupure du patient avec son milieu social et familial". Les structures extra-hospitalières alternatives à l'hospitalisation existent – appartements thérapeutiques avec présence intensive de soignants, atelier ergothérapeutique avec activités ludiques et sportives, prises en charge alternatives à la gravité de la pathologie du patient – mais "restent insuffisamment nombreuses au regard des besoins".
Selon la Cour des comptes et contrairement aux idées reçues, la France ne souffre pas d'une pénurie de lits en psychiatrie. La Cour relève en revanche que les capacités d'hospitalisation complète sont fréquemment saturées. Les quelque 57 408 lits en psychiatrie ont permis de réaliser 18,8 millions de journées d'hospitalisation en 2010, soit 89,5 %, un taux global d'occupation très important.
Un nombre de lits en diminution et une inégale répartition géographique.Cour des comptes, d'après DREES
Pour la Cour, cette saturation est liée en partie à une durée de séjour moyenne de l'ordre de 30 jours (six fois plus importante qu'en hôpital général) et à des séjours trop répétitifs. Elle s'explique, notamment, par une absence d'alternatives en séjour d'aval. Or, cette situation de "suroccupation continuelle provoque des effets pervers": "l'absence de place en cas d'urgence conduit parfois à recourir à l'hospitalisation sans consentement" afin de parvenir à hospitaliser des patients qui pourtant n'en relèvent pas; les moyens et les personnels soignants sont focalisés sur les hôpitaux au détriment des prises en charge extra-hospitalières.
La Cour qualifie ainsi d'"inadéquates" nombre d'hospitalisations longues réalisées en psychiatrie: en 2009, la part des séjours de plus de six mois était de 5,6 % et celle des séjours de plus d'un an, 3,3 %. Beaucoup de ces patients, dont certains très handicapés mentalement, pourraient être réorientés, soit dans des structures de soins alternatives, soit en structures médico-sociales, une fois leur handicap psychique reconnu.
La Cour donne l'exemple de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) où 971 patients en séjour prolongé (plus de dix mois) résidaient dans les hôpitaux en 2007. Seuls 282 (29 %) ne pouvaient pas être réorientés dans d'autres structures. Les autres l'étaient potentiellement, notamment dans le secteur médico-social: parmi eux, 15,5% étaient hospitalisés depuis plus de quinze ans, dont 5,8 % depuis plus de vingt-six ans.
Cette occupation de lits inadéquate réduit fortement la disponibilité de l'hôpital: un patient qui occupe une place pendant un an empêche quelque 12 autres hospitalisations de trente jours. Ce système inadapté génère des coûts importants: une hospitalisation complète coûte 450 euros par jour, soit plusieurs fois le coût complet, intervenants sociaux inclus, d'une prise en charge ambulatoire ou à temps partiel. Pour la Cour des comptes, l'enjeu réside donc dans une meilleure organisation du secteur: "Le redéploiement des moyens par l'hospitalisation de patients réorientables devrait permettre de dégager de nouvelles ressources pour des prises en charge alternatives."
Adrien Maillard
Article paru dans l'édition du 21.12.11
Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
| 20.12.11 | 12h36 • Mis à jour le 20.12.11 | 15h19
De bonnes idées de départ mais des progrès très insuffisants et une organisation psychiatrique encore défaillante en France. Dans un rapport rendu public mardi 20 décembre, la Cour des comptes dresse un bilan mitigé des effets du plan "Psychiatrie et santé mentale" (2005-2010). "La prise en charge doit se centrer sur les besoins du patient, mais elle est encore et toujours calée sur l'offre de soins existante", explique t-on à la juridiction financière.
Le plan "Psychiatrie et santé mentale" a été lancé début 2005 par l'ancien ministre de la santé Philippe Douste-Blazy à la suite de l'émotion soulevée par le meurtre, en 2004, d'une infirmière et d'une aide-soignante par un patient schizophrène de l'hôpital de Pau, alors en rupture de soins. Le plan avait pour objectif premier de décloisonner la prise en charge en psychiatrie, en évitant, dans la mesure du possible, l'hospitalisation à temps complet pour privilégier la prise en charge en extra-hospitalier. "Or, le recours à l'hospitalisation est demeuré excessif, notamment faute de solutions d'aval, mais aussi de possibilités suffisamment développées de prises en charge alternatives en amont", note la Cour des comptes.
Dans leur rapport, les magistrats financiers déplorent ainsi un usage disproportionné des hospitalisations à temps complet en rappelant qu'ils entraînent "une forte coupure du patient avec son milieu social et familial". Les structures extra-hospitalières alternatives à l'hospitalisation existent – appartements thérapeutiques avec présence intensive de soignants, atelier ergothérapeutique avec activités ludiques et sportives, prises en charge alternatives à la gravité de la pathologie du patient – mais "restent insuffisamment nombreuses au regard des besoins".
Selon la Cour des comptes et contrairement aux idées reçues, la France ne souffre pas d'une pénurie de lits en psychiatrie. La Cour relève en revanche que les capacités d'hospitalisation complète sont fréquemment saturées. Les quelque 57 408 lits en psychiatrie ont permis de réaliser 18,8 millions de journées d'hospitalisation en 2010, soit 89,5 %, un taux global d'occupation très important.
Un nombre de lits en diminution et une inégale répartition géographique.Cour des comptes, d'après DREES
Pour la Cour, cette saturation est liée en partie à une durée de séjour moyenne de l'ordre de 30 jours (six fois plus importante qu'en hôpital général) et à des séjours trop répétitifs. Elle s'explique, notamment, par une absence d'alternatives en séjour d'aval. Or, cette situation de "suroccupation continuelle provoque des effets pervers": "l'absence de place en cas d'urgence conduit parfois à recourir à l'hospitalisation sans consentement" afin de parvenir à hospitaliser des patients qui pourtant n'en relèvent pas; les moyens et les personnels soignants sont focalisés sur les hôpitaux au détriment des prises en charge extra-hospitalières.
La Cour qualifie ainsi d'"inadéquates" nombre d'hospitalisations longues réalisées en psychiatrie: en 2009, la part des séjours de plus de six mois était de 5,6 % et celle des séjours de plus d'un an, 3,3 %. Beaucoup de ces patients, dont certains très handicapés mentalement, pourraient être réorientés, soit dans des structures de soins alternatives, soit en structures médico-sociales, une fois leur handicap psychique reconnu.
La Cour donne l'exemple de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) où 971 patients en séjour prolongé (plus de dix mois) résidaient dans les hôpitaux en 2007. Seuls 282 (29 %) ne pouvaient pas être réorientés dans d'autres structures. Les autres l'étaient potentiellement, notamment dans le secteur médico-social: parmi eux, 15,5% étaient hospitalisés depuis plus de quinze ans, dont 5,8 % depuis plus de vingt-six ans.
Cette occupation de lits inadéquate réduit fortement la disponibilité de l'hôpital: un patient qui occupe une place pendant un an empêche quelque 12 autres hospitalisations de trente jours. Ce système inadapté génère des coûts importants: une hospitalisation complète coûte 450 euros par jour, soit plusieurs fois le coût complet, intervenants sociaux inclus, d'une prise en charge ambulatoire ou à temps partiel. Pour la Cour des comptes, l'enjeu réside donc dans une meilleure organisation du secteur: "Le redéploiement des moyens par l'hospitalisation de patients réorientables devrait permettre de dégager de nouvelles ressources pour des prises en charge alternatives."
Adrien Maillard
Article paru dans l'édition du 21.12.11
Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités 2012
Angleterre : Des tables à langer pleines de cocaïne
Des journalistes britanniques ont révélé, dans une enquête, que de la cocaïne se trouvait dans 90% des tables à langer publiques, en Angleterre. Auparavant, la Grande-Bretagne était désignée comme la capitale de la poudre blanche.
Une révélation stupéfiante vient confirmer une tendance. Alors que l'Angleterre a été désignée capitale de la cocaïne en novembre et que les jeunes Britanniques sont considérés comme les plus grands consommateurs, des journalistes se sont intéressés aux tables à langer publiques. Et le constat est frappant. 90% des matelas de change de Grande-Bretagne présentent des traces de drogues ou des substances médicamenteuses. Les enquêteurs de The Telegraph n'hésitent pas à dénoncer les nombreux parents qui couchent et changent leurs enfants au même endroit que leur consommation personnelle de drogue.
Le gouvernement sommé de réagir
Pour en arriver à ce résultat, les journalistes ont élaboré un examen très précis d'un grand nombre d'établissements publics variés. À savoir des églises, des hôpitaux, des crèches, des centres commerciaux ou des toilettes publiques. Tous les prélèvements effectués sur les tables à langer ont été envoyées à un laboratoire d'analyse. Sur 100 tests réalisés, 92 ont révélé des traces de cocaïne et autres drogues dures.
The Telegraph nous offre le témoignage d'une mère de 29 ans consommatrice de cocaïne. « La relation entre mon fils et moi n'a jamais été aussi forte que ma relation avec la cocaïne. La cocaïne et moi, c'était le lien le plus fort », a-t-elle affirmé aux enquêteurs. Les répercussions de l'investigation sont telles que le gouvernement britannique s'est senti obligé de réagir. Ainsi, le ministre de la santé Andy Burnham a condamné ces résultats estimant que « le reportage avait révélé des résultats choquants. La consommation de cocaïne est devenue un problème majeur dans le pays ». La cocaïne ne semble pas connaître la crise, en Angleterre...
Par Anthony Poix
FRANCE SOIRÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des journalistes britanniques ont révélé, dans une enquête, que de la cocaïne se trouvait dans 90% des tables à langer publiques, en Angleterre. Auparavant, la Grande-Bretagne était désignée comme la capitale de la poudre blanche.
Une révélation stupéfiante vient confirmer une tendance. Alors que l'Angleterre a été désignée capitale de la cocaïne en novembre et que les jeunes Britanniques sont considérés comme les plus grands consommateurs, des journalistes se sont intéressés aux tables à langer publiques. Et le constat est frappant. 90% des matelas de change de Grande-Bretagne présentent des traces de drogues ou des substances médicamenteuses. Les enquêteurs de The Telegraph n'hésitent pas à dénoncer les nombreux parents qui couchent et changent leurs enfants au même endroit que leur consommation personnelle de drogue.
Le gouvernement sommé de réagir
Pour en arriver à ce résultat, les journalistes ont élaboré un examen très précis d'un grand nombre d'établissements publics variés. À savoir des églises, des hôpitaux, des crèches, des centres commerciaux ou des toilettes publiques. Tous les prélèvements effectués sur les tables à langer ont été envoyées à un laboratoire d'analyse. Sur 100 tests réalisés, 92 ont révélé des traces de cocaïne et autres drogues dures.
The Telegraph nous offre le témoignage d'une mère de 29 ans consommatrice de cocaïne. « La relation entre mon fils et moi n'a jamais été aussi forte que ma relation avec la cocaïne. La cocaïne et moi, c'était le lien le plus fort », a-t-elle affirmé aux enquêteurs. Les répercussions de l'investigation sont telles que le gouvernement britannique s'est senti obligé de réagir. Ainsi, le ministre de la santé Andy Burnham a condamné ces résultats estimant que « le reportage avait révélé des résultats choquants. La consommation de cocaïne est devenue un problème majeur dans le pays ». La cocaïne ne semble pas connaître la crise, en Angleterre...
Par Anthony Poix
FRANCE SOIRÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités 2012
Trisomie 21 : prés de la moitié des futures mamans ont bénéficié d’un dépistage précoce
En France, au cours de l’année 2011, près* de 50 % des femmes enceintes ont pu bénéficier d’un dépistage précoce de la trisomie 21, réduisant ainsi le recours à des examens plus invasifs qui présentent des risques importants pour la survie du fœtus. C’est ce qu’a annoncé ce matin, dans un communiqué, l’agence de biomédecine, se félicitant ainsi d’une évolution qui pourrait, à terme, bouleverser les détections prénatales.
Maladie génétique congénitale provoquée par la présence d'un chromosome surnuméraire, la trisomie 21 se caractérise notamment un retard mental important, empêchant souvent la personne atteinte de vivre seule. Actuellement, plus de 50 000 Français seraient touchés par cette maladie. Jusqu’à présent, la seule façon de diagnostiquer la présence d’un chromosome 21 supplémentaire consiste à faire l’analyse du caryotype du fœtus. Pour cela, les médecins ont recours de façon parcimonieuse à une amniocentèse, qui peut entraîner, dans moins de 1 % des cas, une fausse couche. Redoutée des futures mères, cet examen est prescrit au delà du premier semestre et uniquement chez les femmes à risque (l’âge est un des facteurs principaux).
Depuis plus d’un an, il est possible pour les futures mères d’avoir recours, dès les premiers mois de grossesse, à un dépistage précoce qui quantifie le risque pour le fœtus d’être atteint de trisomie. Le test est constitué d'une échographie qui permet de mesurer la nuque du futur nouveau-né, et d'une prise de sang. Peu invasif, il évite à la mère l’angoisse des tests tardifs, dangereux pour le futur bébé. Toutefois, si le test révèle un risque important, il est conseillé à la future mère une biospie du placenta ou une amniocentèse afin d’obtenir un diagnostic plus fiable.
D’après l’Agence de Biomédecine, en 2011, sur 850 000 naissances, près de 400 000 futures mères ont eu recours à ce dépistage précoce. Ces résultats sont d’autant plus intéressants qu’un autre test, tout aussi simple, permettrait de formuler un diagnostic plus sûr sans avoir recours aux examens invasifs. Proposé dans certains laboratoires aux États-Unis et à Hong-kong, ce nouveau
« test » est à l’étude à la maternité de l’hôpital parisien Necker…
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En France, au cours de l’année 2011, près* de 50 % des femmes enceintes ont pu bénéficier d’un dépistage précoce de la trisomie 21, réduisant ainsi le recours à des examens plus invasifs qui présentent des risques importants pour la survie du fœtus. C’est ce qu’a annoncé ce matin, dans un communiqué, l’agence de biomédecine, se félicitant ainsi d’une évolution qui pourrait, à terme, bouleverser les détections prénatales.
Maladie génétique congénitale provoquée par la présence d'un chromosome surnuméraire, la trisomie 21 se caractérise notamment un retard mental important, empêchant souvent la personne atteinte de vivre seule. Actuellement, plus de 50 000 Français seraient touchés par cette maladie. Jusqu’à présent, la seule façon de diagnostiquer la présence d’un chromosome 21 supplémentaire consiste à faire l’analyse du caryotype du fœtus. Pour cela, les médecins ont recours de façon parcimonieuse à une amniocentèse, qui peut entraîner, dans moins de 1 % des cas, une fausse couche. Redoutée des futures mères, cet examen est prescrit au delà du premier semestre et uniquement chez les femmes à risque (l’âge est un des facteurs principaux).
Depuis plus d’un an, il est possible pour les futures mères d’avoir recours, dès les premiers mois de grossesse, à un dépistage précoce qui quantifie le risque pour le fœtus d’être atteint de trisomie. Le test est constitué d'une échographie qui permet de mesurer la nuque du futur nouveau-né, et d'une prise de sang. Peu invasif, il évite à la mère l’angoisse des tests tardifs, dangereux pour le futur bébé. Toutefois, si le test révèle un risque important, il est conseillé à la future mère une biospie du placenta ou une amniocentèse afin d’obtenir un diagnostic plus fiable.
D’après l’Agence de Biomédecine, en 2011, sur 850 000 naissances, près de 400 000 futures mères ont eu recours à ce dépistage précoce. Ces résultats sont d’autant plus intéressants qu’un autre test, tout aussi simple, permettrait de formuler un diagnostic plus sûr sans avoir recours aux examens invasifs. Proposé dans certains laboratoires aux États-Unis et à Hong-kong, ce nouveau
« test » est à l’étude à la maternité de l’hôpital parisien Necker…
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités 2012
Accoucher peut coûter très cher
Par Hayat Gazzane 20/12/2011 lefigaro.fr
INFOGRAPHIE - D'après une étude comparative, certains gynécologues-obstétriciens libéraux font monter la facture à presque 3000 euros. Des dépassements d'honoraires qui varient fortement d'un département à l'autre.
Une femme enceinte qui ne peut pas ou ne veut pas accoucher dans un hôpital public, a intérêt à bien choisir son département. D'après une étude du comparateur en ligne Mutuelle.com, certains gynécologues-obstétriciens pratiquent des dépassements d'honoraires très élevés qui vont de moins de 50 euros à 2687 euros l'acte. Des sommes qui se retrouvent entièrement à la charge de la patiente si celle-ci ne dispose pas d'une mutuelle qui la couvre suffisamment.
Ces dépassements varient nettement d'un département à l'autre. Les plus élevés, compris entre 451 et 2687 euros, sont concentrés en Ile-de-France, dans le Nord, dans l'Ain, et dans les Alpes-Maritimes. C'est à Paris que le prix moyen est le plus élevé. Dans la capitale, seuls trois gynécologues libéraux sur 116 adoptent le tarif de base de la sécu, 100% remboursé, qui est de 313,50 euros (418 euros pour un accouchement multiple). Dans 34 départements, aucun dépassement n'est pratiqué.
«A part dans certains endroits, il n'y a pas d'abus manifeste de la part des praticiens», souligne Gilbert Wilhem, patron de Mutelle.com, qui affirme toutefois avoir rencontré des tarifs surprenants pendant l'élaboration de l'étude: «A Nice, un médecin pratique un premier prix pour le premier accouchement, et un second, plus élevé, lors du deuxième! Mais c'est le seul et c'est l'exception qui confirme la règle», ajoute-t-il.
Pas de surprise
Les femmes ne sont toutefois pas prises au dépourvu: le médecin libéral, qui travaille dans une clinique ou au sein même de l'hôpital, est dans l'obligation de prévenir la patiente de ses dépassements d'honoraires et de lui proposer un devis. «Ces femmes ont l'option de refuser. Mais certaines acceptent sur les conseils des gynécologues-obstétriciens qui les ont suivi pendant leurs grossesses, pour une question de confiance», note Gilbert Wilhem. D'autres, qui n'ont pas pu réserver leur place dans une maternité publique, n'ont pas d'autre choix. «Elles seront quand même traitées en urgence si elles vont à l'hôpital», rappelle ce dernier.
Selon Mutuelle.com, cette carte, publiée dans «un soucis de transparence», va désormais permettre de «guider au mieux» les femmes concernées. Le site conseille de bien vérifier, dans les contrats des complémentaires santés (mutuelles, assurances), le pourcentage de garanties des honoraires médicaux et le forfait maternité. Selon Mutuelle.com, une garantie honoraire médicale à 100% plus un forfait maternité de 100 euros permettra d'obtenir un remboursement global (Sécurité sociale plus mutuelle) de 413,50 euros, ce qui est suffisant pour 54 départements. Mais dans d'autres départements, où d'importants dépassements sont pratiqués, une garantie honoraire à 200% plus un forfait maternité de 150 euros seront nécessaires pour être correctement remboursé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Hayat Gazzane 20/12/2011 lefigaro.fr
INFOGRAPHIE - D'après une étude comparative, certains gynécologues-obstétriciens libéraux font monter la facture à presque 3000 euros. Des dépassements d'honoraires qui varient fortement d'un département à l'autre.
Une femme enceinte qui ne peut pas ou ne veut pas accoucher dans un hôpital public, a intérêt à bien choisir son département. D'après une étude du comparateur en ligne Mutuelle.com, certains gynécologues-obstétriciens pratiquent des dépassements d'honoraires très élevés qui vont de moins de 50 euros à 2687 euros l'acte. Des sommes qui se retrouvent entièrement à la charge de la patiente si celle-ci ne dispose pas d'une mutuelle qui la couvre suffisamment.
Ces dépassements varient nettement d'un département à l'autre. Les plus élevés, compris entre 451 et 2687 euros, sont concentrés en Ile-de-France, dans le Nord, dans l'Ain, et dans les Alpes-Maritimes. C'est à Paris que le prix moyen est le plus élevé. Dans la capitale, seuls trois gynécologues libéraux sur 116 adoptent le tarif de base de la sécu, 100% remboursé, qui est de 313,50 euros (418 euros pour un accouchement multiple). Dans 34 départements, aucun dépassement n'est pratiqué.
«A part dans certains endroits, il n'y a pas d'abus manifeste de la part des praticiens», souligne Gilbert Wilhem, patron de Mutelle.com, qui affirme toutefois avoir rencontré des tarifs surprenants pendant l'élaboration de l'étude: «A Nice, un médecin pratique un premier prix pour le premier accouchement, et un second, plus élevé, lors du deuxième! Mais c'est le seul et c'est l'exception qui confirme la règle», ajoute-t-il.
Pas de surprise
Les femmes ne sont toutefois pas prises au dépourvu: le médecin libéral, qui travaille dans une clinique ou au sein même de l'hôpital, est dans l'obligation de prévenir la patiente de ses dépassements d'honoraires et de lui proposer un devis. «Ces femmes ont l'option de refuser. Mais certaines acceptent sur les conseils des gynécologues-obstétriciens qui les ont suivi pendant leurs grossesses, pour une question de confiance», note Gilbert Wilhem. D'autres, qui n'ont pas pu réserver leur place dans une maternité publique, n'ont pas d'autre choix. «Elles seront quand même traitées en urgence si elles vont à l'hôpital», rappelle ce dernier.
Selon Mutuelle.com, cette carte, publiée dans «un soucis de transparence», va désormais permettre de «guider au mieux» les femmes concernées. Le site conseille de bien vérifier, dans les contrats des complémentaires santés (mutuelles, assurances), le pourcentage de garanties des honoraires médicaux et le forfait maternité. Selon Mutuelle.com, une garantie honoraire médicale à 100% plus un forfait maternité de 100 euros permettra d'obtenir un remboursement global (Sécurité sociale plus mutuelle) de 413,50 euros, ce qui est suffisant pour 54 départements. Mais dans d'autres départements, où d'importants dépassements sont pratiqués, une garantie honoraire à 200% plus un forfait maternité de 150 euros seront nécessaires pour être correctement remboursé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Nouvelle année : 93 % des Français prennent des bonnes résolutions
Une étude publiée ce mercredi révèle que plus de 9 Français sur 10 prennent de nouvelles résolutions pour la nouvelle année.
Chaque année il y a des incontournables. Le sapin de Noël, les deux réveillons, les voeux et les nouvelles résolutions. Une étude commandée par le site SeRencontrer.com affirme d'ailleurs que ces dernières ont de nombreux adeptes en France. En témoigne ce nombre : 93% des personnes interrogées ont l'intention de prendre de nouvelles résolutions pour 2012.
La crise étant omniprésente ces derniers mois, « 6 personnes sur 10 ont changé leurs priorités pour la nouvelle année » indique l'étude. « Pour près de 2 français sur 3, le contexte économique et la situation professionnelle sont devenus des enjeux majeurs ». Les célibataires n'en oublient pas pour autant les priorités : « Pour 23% des célibataires (hommes et femmes confondus), trouver l'amour ou se marier est la priorité dans leur top 10 des résolutions en 2012 ». Vingt-six pour cent des femmes veulent par ailleurs fonder une famille lors de l'année à venir.
Perdre du poids et arrêter la cigarette
Grande priorité nationale ensuite : le poids. Hommes ou femmes, en couple ou célibataire, tout les Français placent la résolution « perdre du poids » en numéro de 3 de leur « to do list ». « Un souhait minceur qui est encore plus significatif chez les jeunes, puisque 49% d'entre eux, âgés entre 18 et 24 ans, sont préoccupés par leur poids et le mettent en priorité dans leur bilan personnel » indique encore l'étude.
Encore du classique pour la suite puisque un quart des Français veulent vivre une vie plus saine. Ces derniers sont donc motivés pour arrêter la cigarette et se remettre au sport. Une résolution que l'on retrouve invariablement d'année en année, preuve qu'en fait cela en était pas vraiment une
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une étude publiée ce mercredi révèle que plus de 9 Français sur 10 prennent de nouvelles résolutions pour la nouvelle année.
Chaque année il y a des incontournables. Le sapin de Noël, les deux réveillons, les voeux et les nouvelles résolutions. Une étude commandée par le site SeRencontrer.com affirme d'ailleurs que ces dernières ont de nombreux adeptes en France. En témoigne ce nombre : 93% des personnes interrogées ont l'intention de prendre de nouvelles résolutions pour 2012.
La crise étant omniprésente ces derniers mois, « 6 personnes sur 10 ont changé leurs priorités pour la nouvelle année » indique l'étude. « Pour près de 2 français sur 3, le contexte économique et la situation professionnelle sont devenus des enjeux majeurs ». Les célibataires n'en oublient pas pour autant les priorités : « Pour 23% des célibataires (hommes et femmes confondus), trouver l'amour ou se marier est la priorité dans leur top 10 des résolutions en 2012 ». Vingt-six pour cent des femmes veulent par ailleurs fonder une famille lors de l'année à venir.
Perdre du poids et arrêter la cigarette
Grande priorité nationale ensuite : le poids. Hommes ou femmes, en couple ou célibataire, tout les Français placent la résolution « perdre du poids » en numéro de 3 de leur « to do list ». « Un souhait minceur qui est encore plus significatif chez les jeunes, puisque 49% d'entre eux, âgés entre 18 et 24 ans, sont préoccupés par leur poids et le mettent en priorité dans leur bilan personnel » indique encore l'étude.
Encore du classique pour la suite puisque un quart des Français veulent vivre une vie plus saine. Ces derniers sont donc motivés pour arrêter la cigarette et se remettre au sport. Une résolution que l'on retrouve invariablement d'année en année, preuve qu'en fait cela en était pas vraiment une
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Prothèses mammaires PIP : Déjà interdites en Amérique latine
Les prothèses mammaires fabriquées par la société française PIP sont toujours au cœur de la polémique. Ce jeudi, on apprend qu'elles ont été vendues en masse en Amérique latine et qu'elles y sont interdites depuis 2010.
La polémique enfle. Et tous les jours, de nouvelles révélations sont faites sur les prothèses mammaires de la marque PIP. « Franchement, on va bientôt nous dire qu'elles auraient du être interdites dès l'eur fabrication » s'interroge une femme portant ces implants depuis une dizaine d'années. Car on apprend en effet ce jeudi qu'elles ont été massivement vendues en Amérique latine et sont interdites dans plusieurs pays du continent depuis 2010. Pas si étonnant que cela. Avant sa liquidation judiciaire en mars 2010, l'entreprise Poly Implant Prothèse (PIP) produisait environ 100.000 prothèses par an, dont 84% étaient vendues à l'étranger.
Parmi ses marchés de prédilection figurait l'Amérique du sud, et surtout le Venezuela, le Brésil, la Colombie et l'Argentine avec plus de 58% des ventes à l'exportation en 2007 et 50% en 2009. Mais dès le printemps 2010 et l'alerte de l'Agence française du médicament (Afssaps) contre un processus de fabrication non conforme, l'organisme de Santé publique du Chili avait ordonné le retrait des prothèses PIP de son marché. Une première alerte.
La même mesure a été prise au Venezuela, où chaque année sont pratiquées 40.000 opérations chirurgicales destinées à augmenter le volume des seins des patientes, dont 80% sont réalisées avec des prothèses françaises de différentes marques. La Société vénézuélienne de chirurgie plastique (SVCP) « s'est prononcée publiquement pour que ces prothèses ne soient plus commercialisées. Les implants en stock ont été renvoyés », a déclaré à l'AFP Marisol Graterol, présidente de la SVCP, sans en préciser le nombre.
"Aucun cas de cancer" au Brésil
Au Brésil, l'importation et la commercialisation des prothèses PIP avaient été interdites en avril 2010, à la suite de l'alerte lancée par l'Afssaps. Quelque 10.000 implants PIP furent retirés du marché, a précisé un porte-parole de l'Agence nationale de vigilance sanitaire (Anvisa), ajoutant que 25.000 Brésiliennes portaient ces prothèses.
Selon le président de la Société brésilienne de chirurgie plastique, Sebastiao Guerra, « aucun cas de cancer » n'a été provoqué par les prothèses PIP dans son pays. En Argentine, l'importation, la commercialisation et l'utilisation de prothèses PIP ont été interdites en avril 2010 par l'administration nationale des médicaments et technilogies médiales (Anmat). En Colombie, l'Institut de surveillance des médicaments et aliments (Invima) a recommandé en avril 2010 la suspension des prothèses PIP. Elle a ensuite prononcé leur interdiction en octobre de la même année. En Europe, la Grande-Bretagne maintient qu'il n'y a « pour le moment aucun souci majeur ».
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les prothèses mammaires fabriquées par la société française PIP sont toujours au cœur de la polémique. Ce jeudi, on apprend qu'elles ont été vendues en masse en Amérique latine et qu'elles y sont interdites depuis 2010.
La polémique enfle. Et tous les jours, de nouvelles révélations sont faites sur les prothèses mammaires de la marque PIP. « Franchement, on va bientôt nous dire qu'elles auraient du être interdites dès l'eur fabrication » s'interroge une femme portant ces implants depuis une dizaine d'années. Car on apprend en effet ce jeudi qu'elles ont été massivement vendues en Amérique latine et sont interdites dans plusieurs pays du continent depuis 2010. Pas si étonnant que cela. Avant sa liquidation judiciaire en mars 2010, l'entreprise Poly Implant Prothèse (PIP) produisait environ 100.000 prothèses par an, dont 84% étaient vendues à l'étranger.
Parmi ses marchés de prédilection figurait l'Amérique du sud, et surtout le Venezuela, le Brésil, la Colombie et l'Argentine avec plus de 58% des ventes à l'exportation en 2007 et 50% en 2009. Mais dès le printemps 2010 et l'alerte de l'Agence française du médicament (Afssaps) contre un processus de fabrication non conforme, l'organisme de Santé publique du Chili avait ordonné le retrait des prothèses PIP de son marché. Une première alerte.
La même mesure a été prise au Venezuela, où chaque année sont pratiquées 40.000 opérations chirurgicales destinées à augmenter le volume des seins des patientes, dont 80% sont réalisées avec des prothèses françaises de différentes marques. La Société vénézuélienne de chirurgie plastique (SVCP) « s'est prononcée publiquement pour que ces prothèses ne soient plus commercialisées. Les implants en stock ont été renvoyés », a déclaré à l'AFP Marisol Graterol, présidente de la SVCP, sans en préciser le nombre.
"Aucun cas de cancer" au Brésil
Au Brésil, l'importation et la commercialisation des prothèses PIP avaient été interdites en avril 2010, à la suite de l'alerte lancée par l'Afssaps. Quelque 10.000 implants PIP furent retirés du marché, a précisé un porte-parole de l'Agence nationale de vigilance sanitaire (Anvisa), ajoutant que 25.000 Brésiliennes portaient ces prothèses.
Selon le président de la Société brésilienne de chirurgie plastique, Sebastiao Guerra, « aucun cas de cancer » n'a été provoqué par les prothèses PIP dans son pays. En Argentine, l'importation, la commercialisation et l'utilisation de prothèses PIP ont été interdites en avril 2010 par l'administration nationale des médicaments et technilogies médiales (Anmat). En Colombie, l'Institut de surveillance des médicaments et aliments (Invima) a recommandé en avril 2010 la suspension des prothèses PIP. Elle a ensuite prononcé leur interdiction en octobre de la même année. En Europe, la Grande-Bretagne maintient qu'il n'y a « pour le moment aucun souci majeur ».
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Sarkozy promet des «mesures fortes» contre le chômage
Nicolas Sarkozy l'a promis aux sénateurs UMP, le gouvernement annoncera des «mesures fortes» pour lutter contre le chômage lors du sommet sur l'emploi du 18 janvier avec les partenaires sociaux, selon des élus qu'il recevait à déjeuner. «Il a annoncé des négociations ouvertes et des décisions fortes, sans les déflorer», a déclaré à la presse le sénateur de Moselle, François Grosdidier. Des «décisions importantes» seront annoncées «en janvier pendant la période de voeux entre le 2 et le 18», a confirmé un de ses collègues.
Depuis qu'il a annoncé la tenue de ce sommet lors de son discours de Toulon, le chef de l'Etat et le gouvernement ont livré quelques détails sur les mesures qui pourraient être adoptées pour tenter d'enrayer la progression du chômage, qui a atteint en octobre son plus haut niveau depuis 1999. Lors d'un déplacement à Sallanches (Haute-Savoie) la semaine dernière, Nicolas Sarkozy a ainsi fait savoir que le gouvernement allait consacrer des «moyens supplémentaires» en matière d'indemnisation du chômage partiel.
La porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse a indiqué par ailleurs ce mercredi, que le chef de l'Etat avait demandé au gouvernement de réfléchir «à améliorer le volet insertion (du Revenu de solidarité active) dans la perspective du sommet pour l'emploi», estimant qu'il ne «fonctionnait pas correctement».
«Le chômage partiel, ou l'activité partielle, peut être une solution intéressante», selon Xavier Bertrand
De son côté, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a affirmé dans une interview au «Monde», que ce sommet sur l'emploi sera le moment d'aborder à la fois des solutions «d'application rapide» face à l'envolée du chômage et des questions «plus structurelles» comme «la compétitivité».
Selon lui, «les accords compétitivité-emploi peuvent être une voie d'avenir». Par ailleurs, a estimé le ministre, «pour certains salariés, et pas seulement en CDI, le chômage partiel, ou l'activité partielle, peut être une solution intéressante». «On l'a développée au coeur de la crise. Continuons», a-t-il lancé.
Xavier Bertrand a, par ailleurs, jugé que les groupes «donneurs d'ordre ont une responsabilité sociale vis-à-vis de leurs sous-traitants. Ils doivent leur accorder un délai de préavis en cas de rupture de contrat et faire plus en matière de formation et de reclassement». Le ministre a également évoqué «le développement d'un CDI pour les intérimaires et les saisonniers».
«Chômer plus pour gagner moins», dénonce le Front de gauche
«Chômer plus pour gagner moins, voilà l'avenir que nous fixe Xavier Bertrand», a dénoncé le Front de gauche dans un communiqué. «Voilà donc les dernières recettes de la droite en matière sociale : elles sont au fond d’un réalisme cru dès lors qu’on enchaîne plan de rigueur sur plan de rigueur, peut-on y lire La récession qu’organise sciemment le gouvernement a pour conséquence l’explosion du chômage et la précarisation massive des salariés.»
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Nicolas Sarkozy l'a promis aux sénateurs UMP, le gouvernement annoncera des «mesures fortes» pour lutter contre le chômage lors du sommet sur l'emploi du 18 janvier avec les partenaires sociaux, selon des élus qu'il recevait à déjeuner. «Il a annoncé des négociations ouvertes et des décisions fortes, sans les déflorer», a déclaré à la presse le sénateur de Moselle, François Grosdidier. Des «décisions importantes» seront annoncées «en janvier pendant la période de voeux entre le 2 et le 18», a confirmé un de ses collègues.
Depuis qu'il a annoncé la tenue de ce sommet lors de son discours de Toulon, le chef de l'Etat et le gouvernement ont livré quelques détails sur les mesures qui pourraient être adoptées pour tenter d'enrayer la progression du chômage, qui a atteint en octobre son plus haut niveau depuis 1999. Lors d'un déplacement à Sallanches (Haute-Savoie) la semaine dernière, Nicolas Sarkozy a ainsi fait savoir que le gouvernement allait consacrer des «moyens supplémentaires» en matière d'indemnisation du chômage partiel.
La porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse a indiqué par ailleurs ce mercredi, que le chef de l'Etat avait demandé au gouvernement de réfléchir «à améliorer le volet insertion (du Revenu de solidarité active) dans la perspective du sommet pour l'emploi», estimant qu'il ne «fonctionnait pas correctement».
«Le chômage partiel, ou l'activité partielle, peut être une solution intéressante», selon Xavier Bertrand
De son côté, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a affirmé dans une interview au «Monde», que ce sommet sur l'emploi sera le moment d'aborder à la fois des solutions «d'application rapide» face à l'envolée du chômage et des questions «plus structurelles» comme «la compétitivité».
Selon lui, «les accords compétitivité-emploi peuvent être une voie d'avenir». Par ailleurs, a estimé le ministre, «pour certains salariés, et pas seulement en CDI, le chômage partiel, ou l'activité partielle, peut être une solution intéressante». «On l'a développée au coeur de la crise. Continuons», a-t-il lancé.
Xavier Bertrand a, par ailleurs, jugé que les groupes «donneurs d'ordre ont une responsabilité sociale vis-à-vis de leurs sous-traitants. Ils doivent leur accorder un délai de préavis en cas de rupture de contrat et faire plus en matière de formation et de reclassement». Le ministre a également évoqué «le développement d'un CDI pour les intérimaires et les saisonniers».
«Chômer plus pour gagner moins», dénonce le Front de gauche
«Chômer plus pour gagner moins, voilà l'avenir que nous fixe Xavier Bertrand», a dénoncé le Front de gauche dans un communiqué. «Voilà donc les dernières recettes de la droite en matière sociale : elles sont au fond d’un réalisme cru dès lors qu’on enchaîne plan de rigueur sur plan de rigueur, peut-on y lire La récession qu’organise sciemment le gouvernement a pour conséquence l’explosion du chômage et la précarisation massive des salariés.»
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Schizophrénie : Des stratégies plutôt que des médicaments
Selon une étude française, les schizophrènes auraient du mal à comprendre les intentions d'autrui car ils utilisent de façon inappropriée leur expérience passée. De nouvelles stratégies seraient donc à développer pour pallier le manque en la matière des médicaments.
Pour comprendre les autres, il faut disposer de deux types d'information : l'information visuelle et l'information par a priori. C'est ce dont manqueraient les schizophrènes, selon des chercheurs CRNS Toulouse et Lyon. Ils ont d'abord fait visionner à des patients des vidéos montrant des acteurs manipulant des objets. Ensuite, le visionnage de ces mêmes séquences a été tronqué. Les patients devaient alors deviner les intentions des autres.
L'information visuelle se résume à l'observation des mouvements d'autrui. Quant aux « informations a priori », elles sont issues de nos connaissances et expériences passées et stockées dans notre cerveau. Les patients présentaient divers symptômes de la schizophrénie : négatifs (perte d'intérêt, retrait social) et positifs (hallucinations, délires).
Autisme et schyzophrénie liés
Après l'expérience des chercheurs, il est donc apparu que les patients schizophrènes présentaient une mauvaise utilisation des informations a priori. Ceux présentant des symptômes négatifs ont donc sous-utilisé les données issues de l'expérience, comme s'ils n'avaient aucune attente issue de l'expérience. À l’inverse, ceux présentant des symptômes positifs ou désorganisés sur-utilisent les informations a priori au détriment de l’information visuelle. Dans tous les cas, un déséquilibre dans l’interaction entre l’information visuelle et l’information a priori conduit à des erreurs d’interprétation sur les intentions d’autrui.
« Ces résultats pourraient être à la base de nouvelles stratégies de thérapie cognitive permettant au patient d’améliorer son aptitude à utiliser son expérience et de diminuer ses difficultés à reconnaître les intentions d’autrui, symptôme sur lequel les traitements pharmacologiques n’agissent pas. De plus, ce paradigme pourrait être aussi valable pour l’autisme, maladie ayant de fortes similarités avec les symptômes négatifs de la schizophrénie », concluent les auteurs
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon une étude française, les schizophrènes auraient du mal à comprendre les intentions d'autrui car ils utilisent de façon inappropriée leur expérience passée. De nouvelles stratégies seraient donc à développer pour pallier le manque en la matière des médicaments.
Pour comprendre les autres, il faut disposer de deux types d'information : l'information visuelle et l'information par a priori. C'est ce dont manqueraient les schizophrènes, selon des chercheurs CRNS Toulouse et Lyon. Ils ont d'abord fait visionner à des patients des vidéos montrant des acteurs manipulant des objets. Ensuite, le visionnage de ces mêmes séquences a été tronqué. Les patients devaient alors deviner les intentions des autres.
L'information visuelle se résume à l'observation des mouvements d'autrui. Quant aux « informations a priori », elles sont issues de nos connaissances et expériences passées et stockées dans notre cerveau. Les patients présentaient divers symptômes de la schizophrénie : négatifs (perte d'intérêt, retrait social) et positifs (hallucinations, délires).
Autisme et schyzophrénie liés
Après l'expérience des chercheurs, il est donc apparu que les patients schizophrènes présentaient une mauvaise utilisation des informations a priori. Ceux présentant des symptômes négatifs ont donc sous-utilisé les données issues de l'expérience, comme s'ils n'avaient aucune attente issue de l'expérience. À l’inverse, ceux présentant des symptômes positifs ou désorganisés sur-utilisent les informations a priori au détriment de l’information visuelle. Dans tous les cas, un déséquilibre dans l’interaction entre l’information visuelle et l’information a priori conduit à des erreurs d’interprétation sur les intentions d’autrui.
« Ces résultats pourraient être à la base de nouvelles stratégies de thérapie cognitive permettant au patient d’améliorer son aptitude à utiliser son expérience et de diminuer ses difficultés à reconnaître les intentions d’autrui, symptôme sur lequel les traitements pharmacologiques n’agissent pas. De plus, ce paradigme pourrait être aussi valable pour l’autisme, maladie ayant de fortes similarités avec les symptômes négatifs de la schizophrénie », concluent les auteurs
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Le premier coeur artificiel pour enfant autorisé aux États-Unis
La FDA vient d’approuver depuis le 17 décembre l’utilisation du premier cœur artificiel provisoire chez l’enfant aux États-Unis. Il permet à la victime d’insuffisance cardiaque de disposer de plus de temps avant de recevoir une greffe.
Si les cas d’insuffisance cardiaque ou de malformation congénitale chez les enfants sont plutôt rares, on ne dispose pas non plus de très nombreux cœurs pour les transplanter aux plus nécessiteux. En moyenne, un nourrisson doit attendre 120 jours aux États-Unis pour bénéficier d’un muscle cardiaque fonctionnel. Malheureusement, un nouveau-né sur cinq ne survit pas à ce délai.
Les cœurs artificiels existants chez les adultes étant trop gros, il fallait donc un modèle miniature adapté aux plus jeunes. C’est pourquoi l’autorisation délivrée par la FDA revêt tant d’intérêt. Une société allemande, Berlin Heart, a vu son modèle nommé Excor Pediatric devenir le premier système d’assistance circulatoire mécanique pulsatile chez l’enfant. Autrement dit, le premier cœur artificiel provisoire.
Existant sous différents formats, pour s’adapter à l’âge des enfants, il se compose d’une ou de deux pompes pour remplir les fonctions cardiaques, ainsi que de nombreux tubes permettant de relier l’appareillage aux artères et veines. Il est utilisable de l’enfance jusqu’à l’adolescence, car le modèle le plus imposant ne suffit pas à un adulte.
Le cœur artificiel Excor pediatric en état de marche. Enfin les enfants américains auront le droit de bénéficier d'un muscle cardiaque temporaire pour leur permettre d'attendre la greffe salvatrice. Comme cela existe déjà en Europe et au Canada. © BerlinHeartGmbH/YouTube
Un cœur artificiel pour 4.000 petits américains chaque année
L’étude d’évaluation a été menée chez 48 jeunes patients atteints d’insuffisance cardiaque. Il a alors été montré que ce nouveau produit permettait d’augmenter la survie des malades par rapport à l’ancien système et donc d’accroître leurs chances de survivre jusqu’à une transplantation cardiaque.
Le procédé utilisé jusque-là, appelé oxygénation par membrane extracorporelle, consistait à dériver une partie de la circulation sanguine dans une machine qui allait réoxygéner et pomper le sang. Au-delà du taux de survie qui se révèle inférieur avec ce mécanisme, il s’agit aussi d’un problème de praticité car l’Excor Pediatric est disposé à l’intérieur de l’organisme, comme un vrai cœur, et nécessite donc beaucoup moins de problèmes logistiques.
La communauté médicale se réjouit grandement de cette avancée. « C’est un événement marquant pour les enfants souffrant d’insuffisances cardiaques » apprécie Charles Fraser, à la tête du service de chirurgie cardiaque de l’hôpital des enfants du Texas. « On peut désormais proposer ce dispositif de sauvetage pour aider les enfants qui n’auraient eu aucune chance de survivre en attendant une greffe. »
Cependant, il faut garder à l'esprit que cette machine ne remplace pas à long terme un véritable muscle cardiaque, mais sert de palliatif efficace pour le patient nécessitant une solution plus durable. Si l'intérêt est réel, il reste limité dans le temps.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La FDA vient d’approuver depuis le 17 décembre l’utilisation du premier cœur artificiel provisoire chez l’enfant aux États-Unis. Il permet à la victime d’insuffisance cardiaque de disposer de plus de temps avant de recevoir une greffe.
Si les cas d’insuffisance cardiaque ou de malformation congénitale chez les enfants sont plutôt rares, on ne dispose pas non plus de très nombreux cœurs pour les transplanter aux plus nécessiteux. En moyenne, un nourrisson doit attendre 120 jours aux États-Unis pour bénéficier d’un muscle cardiaque fonctionnel. Malheureusement, un nouveau-né sur cinq ne survit pas à ce délai.
Les cœurs artificiels existants chez les adultes étant trop gros, il fallait donc un modèle miniature adapté aux plus jeunes. C’est pourquoi l’autorisation délivrée par la FDA revêt tant d’intérêt. Une société allemande, Berlin Heart, a vu son modèle nommé Excor Pediatric devenir le premier système d’assistance circulatoire mécanique pulsatile chez l’enfant. Autrement dit, le premier cœur artificiel provisoire.
Existant sous différents formats, pour s’adapter à l’âge des enfants, il se compose d’une ou de deux pompes pour remplir les fonctions cardiaques, ainsi que de nombreux tubes permettant de relier l’appareillage aux artères et veines. Il est utilisable de l’enfance jusqu’à l’adolescence, car le modèle le plus imposant ne suffit pas à un adulte.
Le cœur artificiel Excor pediatric en état de marche. Enfin les enfants américains auront le droit de bénéficier d'un muscle cardiaque temporaire pour leur permettre d'attendre la greffe salvatrice. Comme cela existe déjà en Europe et au Canada. © BerlinHeartGmbH/YouTube
Un cœur artificiel pour 4.000 petits américains chaque année
L’étude d’évaluation a été menée chez 48 jeunes patients atteints d’insuffisance cardiaque. Il a alors été montré que ce nouveau produit permettait d’augmenter la survie des malades par rapport à l’ancien système et donc d’accroître leurs chances de survivre jusqu’à une transplantation cardiaque.
Le procédé utilisé jusque-là, appelé oxygénation par membrane extracorporelle, consistait à dériver une partie de la circulation sanguine dans une machine qui allait réoxygéner et pomper le sang. Au-delà du taux de survie qui se révèle inférieur avec ce mécanisme, il s’agit aussi d’un problème de praticité car l’Excor Pediatric est disposé à l’intérieur de l’organisme, comme un vrai cœur, et nécessite donc beaucoup moins de problèmes logistiques.
La communauté médicale se réjouit grandement de cette avancée. « C’est un événement marquant pour les enfants souffrant d’insuffisances cardiaques » apprécie Charles Fraser, à la tête du service de chirurgie cardiaque de l’hôpital des enfants du Texas. « On peut désormais proposer ce dispositif de sauvetage pour aider les enfants qui n’auraient eu aucune chance de survivre en attendant une greffe. »
Cependant, il faut garder à l'esprit que cette machine ne remplace pas à long terme un véritable muscle cardiaque, mais sert de palliatif efficace pour le patient nécessitant une solution plus durable. Si l'intérêt est réel, il reste limité dans le temps.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
5 nouvelles maternités françaises labélisées « amies des bébés »
Afin de gratifier les maternités ayant eu à cœur de mettre en place une politique favorisant l’allaitement maternel et centrée sur le bien être du nouveau-né et de sa mère, la Coordination française pour l’allaitement maternel (COFAM), sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Unicef (United Nations Children's Fund), décerne chaque année et pour 4 ans le label « amis des bébés ». En 2011, cinq nouveaux établissements de santé viennent de l’obtenir et deux autres l’ont conservé…
Lancée il y a plus de vingt ans, l'initiative Hôpitaux amis des bébés (IHAB) est à la base un projet de l'UNICEF et de l'OMS afin de promouvoir l’allaitement maternel. Au-delà de cet aspect nutritionnel important, le but de ce label est de gratifier les établissements de santé qui mettent l’enfant et sa mère au cœur du système. Ainsi, la qualité de soins et d’accueil du nouveau-né et de sa famille, le respect des rythmes biologiques et l’accompagnement de la mère dans l’alimentation de son enfant font partie des critères de sélection qui permettent d’établir les maternités ayant droit à cette distinction.
En 2011, la COFAM, qui assure le relais des instances mondiales au sein de l’Hexagone, a décidé de remettre le label « amis des bébés » aux cinq maternités des centres hospitalier (CH) suivants : Chinonais (Indre-et-Loire), La Ciotat (Bouches-du-Rhône), Pays de Ploërmel (Morbihan), Sables-d’Olonne (Vendée) et Valenciennes. Ce dernier est le premier service français de néonatalité de niveau 3 à obtenir cet honneur. Quant aux maternités des CH de Cognac et d’Arcachon, elles ont obtenu pour quatre ans le renouvellement de leur labélisation.
Actuellement en France, seuls 17 établissements, qui assurent 2,73 % des naissances chaque année, sont « amis des bébés ». Pour être au niveau de certains de nos voisins européens des progrès sont encore à faire. A travers le monde plus de 20 000 maternités possèdent le précieux label, dont 700 sont situés en Europe.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Afin de gratifier les maternités ayant eu à cœur de mettre en place une politique favorisant l’allaitement maternel et centrée sur le bien être du nouveau-né et de sa mère, la Coordination française pour l’allaitement maternel (COFAM), sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Unicef (United Nations Children's Fund), décerne chaque année et pour 4 ans le label « amis des bébés ». En 2011, cinq nouveaux établissements de santé viennent de l’obtenir et deux autres l’ont conservé…
Lancée il y a plus de vingt ans, l'initiative Hôpitaux amis des bébés (IHAB) est à la base un projet de l'UNICEF et de l'OMS afin de promouvoir l’allaitement maternel. Au-delà de cet aspect nutritionnel important, le but de ce label est de gratifier les établissements de santé qui mettent l’enfant et sa mère au cœur du système. Ainsi, la qualité de soins et d’accueil du nouveau-né et de sa famille, le respect des rythmes biologiques et l’accompagnement de la mère dans l’alimentation de son enfant font partie des critères de sélection qui permettent d’établir les maternités ayant droit à cette distinction.
En 2011, la COFAM, qui assure le relais des instances mondiales au sein de l’Hexagone, a décidé de remettre le label « amis des bébés » aux cinq maternités des centres hospitalier (CH) suivants : Chinonais (Indre-et-Loire), La Ciotat (Bouches-du-Rhône), Pays de Ploërmel (Morbihan), Sables-d’Olonne (Vendée) et Valenciennes. Ce dernier est le premier service français de néonatalité de niveau 3 à obtenir cet honneur. Quant aux maternités des CH de Cognac et d’Arcachon, elles ont obtenu pour quatre ans le renouvellement de leur labélisation.
Actuellement en France, seuls 17 établissements, qui assurent 2,73 % des naissances chaque année, sont « amis des bébés ». Pour être au niveau de certains de nos voisins européens des progrès sont encore à faire. A travers le monde plus de 20 000 maternités possèdent le précieux label, dont 700 sont situés en Europe.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Terminal 2, domicile fixe
Dans la cohue des voyageurs du terminal 2 de l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle (CDG), son kimono blanc passe inaperçu. Assis sur un siège, un chariot à bagages devant lui, Aristide pourrait être un sportif de retour d'une compétition internationale. Mais ce passager n'est pas en partance. Son voyage s'est arrêté il y a plusieurs années dans ce hall de béton et de verre.
Comme lui, ils sont une centaine d'errants à avoir échoué un jour tout au bout de la ligne du RER B et à vivre dans les neuf aérogares de Roissy. Pour certains, depuis plus de dix ans. La nuit, une quarantaine d'autres personnes viennent les rejoindre avant de repartir au petit matin.
Originaire de Centrafrique, Aristide ne sait plus exactement depuis combien de temps il tourne là. Deux, trois ans ? Le judoka, sa boussole griffée "Koh Lanta" au poignet, a un peu perdu le nord. Entre deux envolées mystiques, il explique : "Je fais le tour du monde ici, par la nourriture, les objets que je trouve, en regardant les gens, je voyage dans ma tête."
Dans son chariot, plusieurs sacs en plastique contiennent un bric-à-brac qui résume à lui seul l'ordinaire d'un aéroport. Des flacons de shampooing et des lotions en tout genre voisinent avec des bouteilles d'eau et des sandwichs encore emballés. Pour récupérer ce butin, Aristide s'est juste posté devant les poubelles des salles d'embarquement, là où les passagers abandonnent les objets qui ne franchissent pas la barrière de sécurité. Sourire jusqu'aux oreilles, il extirpe d'un de ses cabas une tour Eiffel souvenir, avant de filer.
"Ici, il y a tout, de l'argent, de la nourriture, des blocs sanitaires, un service médical, explique Christophe Pauvel, chef de service de la maraude Emmaüs Roissy. C'est chauffé l'hiver et climatisé l'été." L'aéroport, avec ses 1 700 policiers mobilisés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et ses 5 800 caméras de surveillance est un lieu sûr. Un endroit où l'on peut se faire oublier aussi. "Certains SDF viennent rechercher une forme d'anonymat, lassés de la ville et de tout accompagnement social", poursuit Christophe Pauvel.
Depuis 2007, Emmaüs vient en aide aux personnes en errance sur l'aéroport. Deux fois par jour, 365 jours par an, une équipe de maraudeurs parcourt les trois terminaux à la rencontre des SDF. L'association caritative dispose aussi d'un lieu d'accueil, où les sans-abri peuvent prendre une douche et un petit déjeuner.
Ce matin de novembre, ils sont une dizaine à se presser devant la permanence de l'association, installée dans des préfabriqués, sous la route de service du terminal 2A. Des hommes, venus pour la plupart d'Europe de l'Est, Polonais, Roumains, Lettons, Lituaniens, se regroupent par nationalité autour d'un café. On se toise, on roule des mécaniques. Christophe Chauvel, qui maîtrise cinq langues slaves, calme le jeu. "La moitié des personnes que nous accueillons ici sont étrangères, précise-t-il. En ce moment, nous avons un afflux d'Européens en situation d'asile économique, à la recherche d'un emploi déclaré ou non."
A côté de cette population spécifique, on trouve d'autres hommes et quelques femmes aux profils divers. Grands exclus, jeunes en rupture familiale ou en proie aux représailles de dealers, squatteurs enfouis dans les galeries techniques ou travailleurs pauvres, côtoient les "aliénés migrateurs", ces voyageurs pathologiques qui s'installent à Roissy pour plusieurs mois et ne veulent plus en bouger.
Dans la masse des 58 millions de passagers qui transitent chaque année à Roissy, ce petit monde se fond dans l'atmosphère cotonneuse de l'aéroport. Seuls les "Diogène", du nom du "philosophe clochard" de l'Antiquité, attirent le regard des voyageurs. Leur pathologie se caractérise, entre autres symptômes, par le besoin d'accumuler les objets. Comme cette femme, allongée sur un banc du terminal 2C sous une couverture, à côté d'un chariot où s'amoncellent, sur près de deux mètres de hauteur, valises, cartons et oripeaux.
>>> Voir le portfolio "SDF, aller simple pour Roissy"
"Pour les voir, il faut marcher très lentement, ne pas être dans le rythme trépidant des arrivées et des départs", explique Mathieu Guerci, de maraude ce jour-là, aux côtés de Justine et de Julie. Diplômé de science politique et d'une grande école de commerce, Mathieu, bénévole chez Emmaüs, est l'un de ceux qui connaissent le mieux les SDF de Roissy. Il en fait le sujet de son mémoire de fin d'études. "La plupart des sans-abri se concentrent sur le terminal 2, le plus grand et le plus proche de notre local", explique le jeune homme.
A petits pas, l'équipe ne tarde pas à faire des rencontres. Il y a les "institutionnels", sédentarisés depuis longtemps, comme Thierry, 45 ans, dix-huit ans de Roissy, en couple avec Jacqueline ; Aristide le judoka ; Sandrine, qui a, ce jour-là, "mal aux dents". Plus loin, Claude, "60 ans et 3 mois", blouson de cuir et allure de papy affable.
Claude est arrivé fin septembre de Thaïlande, où il vivait. Au bord des larmes, il raconte son histoire. "Je me suis fait tout voler, papiers et bagages, par des "hindous", des SDF", explique-t-il, en désignant un pauvre hère, assis quelques sièges plus loin. "J'étais venu en France pour faire valoir mes droits à la retraite et je me retrouve sans rien. Moi, ce que je veux, c'est prendre un avion et ne jamais revenir ici."
Au terminal 3, soigneusement rangées sur un carton, seules les chaussures de Georges sont là, aujourd'hui. A 75 ans, "Georges T3", comme on l'appelle ici, est le doyen. Il est aussi l'un des rares à avoir élu domicile dans le décor spartiate du terminal réservé aux compagnies low cost et aux vols charters. A quelques encablures, au T1, Frédéric est "déguisé en voyageur". Ordinateur branché à l'une des prises en libre-service, il passe ses journées à visionner des films, à surfer sur Internet en Wi-Fi ou à jouer avec sa console. Il vit là depuis cinq ans, il dit en avoir 35. La maraude Emmaüs le connaît à peine. Il a toujours refusé d'aller au local. "La nuit, je dors dans les sous-sols techniques, j'suis tranquille", lâche-t-il.
Les entrailles de l'aéroport, Morad les a explorées pendant huit mois. Comme beaucoup, il a atterri à l'aéroport par hasard. "Je galérais à Paris, un pote SDF m'a dit : "Je connais un coin tranquille"", explique ce carrossier qui, à la suite de problèmes familiaux et professionnels, s'est retrouvé à la rue. "La journée, je faisais la manche, je tournais en rond, et le soir je dormais au sous-sol du 2D, dans un local électrique." Pour des raisons de sécurité, son local a été fermé par les autorités de l'aéroport, ses affaires sont restées à l'intérieur. Hébergé temporairement dans une chambre d'hôtel, il vient tous les jours à Roissy pour tenter de les récupérer.
La maraude est aussi là pour repérer les nouveaux installés. Les caritatifs les reconnaissent d'emblée ; certains signes ne trompent pas, comme les affaires scotchées au chariot. Ou l'attitude de cette femme et de sa fille, assises au même endroit depuis trois jours, le regard perdu dans le vague. "Notre but est d'aider les personnes à se remettre dans une logique de mouvement, pas de les virer", précise Christophe Pauvel. En 2010, l'association a donné 270 coups de main aux sans-domicile-fixe, qui vont du simple rendez-vous chez le coiffeur à la constitution d'un dossier en vue d'une admission en centre d'hébergement.
Financeur de l'action d'Emmaüs à Roissy, à hauteur de 430 000 euros annuels, Aéroport de Paris (ADP), le gestionnaire privé de Roissy, est tiraillé entre traitement social et mesures répressives à l'encontre des SDF.
Il y a un an, l'entreprise a décidé de fermer tous les terminaux entre minuit et 4 heures du matin. Seuls les passagers munis d'un billet sont désormais autorisés à rester. "Les terminaux étaient devenus de vrais dortoirs, les passagers et les personnels présents toute la nuit se sont plaints d'agressions verbales ou physiques", justifie Jean-Yves Denoual, chargé du problème des sans-abri chez ADP.
Question d'image aussi. Depuis plusieurs années, Roissy - Charles-de-Gaulle est régulièrement classé en tête des pires aéroports pour la qualité de son accueil, la vétusté de ses locaux ou le faible nombre de services. Pour l'entreprise, la présence de SDF contribue à cette mauvaise réputation. "La fermeture des terminaux a eu pour effet de repousser les sans-abri la nuit vers la gare SNCF, située au milieu de l'aéroport", explique Christophe Blanchard, un sociologue qui travaille sur le sujet. "Mais le voyageur moyen fait-il vraiment la différence entre les deux espaces ? Pour lui, c'est toujours l'aéroport", observe cet enseignant à l'université Evry-Val-d'Essonne.
Pour les SDF, le désagrément est réel. "Après minuit, tout le monde se retrouve à la gare où il n'y a que quelques chaises prises d'assaut", témoigne Farid, qui essaie de tourner la page, après deux ans de Roissy. Aidé par une association, il est actuellement logé dans un hôtel social et commence un traitement contre ses addictions. "Il ne faut pas rester longtemps ici, car après on s'y laisse enfermer", prévient ce diplômé d'histoire de l'art.
Les années perdues à regarder les passerelles translucides qui mènent aux salles d'embarquement laissent des traces indélébiles. Le destin de "Sir Alfred", le plus célèbre SDF de Roissy, l'illustre bien. Pris dans un imbroglio juridique et administratif, ce réfugié iranien a vécu dix-huit ans au terminal 1, entre cartons et chariot de supermarché. Son histoire, rachetée par Steven Spielberg pour plusieurs dizaines de milliers de dollars, est devenue un film en 2004, Le Terminal, avec Tom Hanks. A l'abri du besoin, Alfred Mehran n'a pourtant jamais pu se détacher totalement des pistes de Roissy. Aujourd'hui encore, il vit dans un petit hôtel des environs. De sa chambre, il peut voir les avions qu'il ne prendra jamais.
Catherine Rollot
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans la cohue des voyageurs du terminal 2 de l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle (CDG), son kimono blanc passe inaperçu. Assis sur un siège, un chariot à bagages devant lui, Aristide pourrait être un sportif de retour d'une compétition internationale. Mais ce passager n'est pas en partance. Son voyage s'est arrêté il y a plusieurs années dans ce hall de béton et de verre.
Comme lui, ils sont une centaine d'errants à avoir échoué un jour tout au bout de la ligne du RER B et à vivre dans les neuf aérogares de Roissy. Pour certains, depuis plus de dix ans. La nuit, une quarantaine d'autres personnes viennent les rejoindre avant de repartir au petit matin.
Originaire de Centrafrique, Aristide ne sait plus exactement depuis combien de temps il tourne là. Deux, trois ans ? Le judoka, sa boussole griffée "Koh Lanta" au poignet, a un peu perdu le nord. Entre deux envolées mystiques, il explique : "Je fais le tour du monde ici, par la nourriture, les objets que je trouve, en regardant les gens, je voyage dans ma tête."
Dans son chariot, plusieurs sacs en plastique contiennent un bric-à-brac qui résume à lui seul l'ordinaire d'un aéroport. Des flacons de shampooing et des lotions en tout genre voisinent avec des bouteilles d'eau et des sandwichs encore emballés. Pour récupérer ce butin, Aristide s'est juste posté devant les poubelles des salles d'embarquement, là où les passagers abandonnent les objets qui ne franchissent pas la barrière de sécurité. Sourire jusqu'aux oreilles, il extirpe d'un de ses cabas une tour Eiffel souvenir, avant de filer.
"Ici, il y a tout, de l'argent, de la nourriture, des blocs sanitaires, un service médical, explique Christophe Pauvel, chef de service de la maraude Emmaüs Roissy. C'est chauffé l'hiver et climatisé l'été." L'aéroport, avec ses 1 700 policiers mobilisés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et ses 5 800 caméras de surveillance est un lieu sûr. Un endroit où l'on peut se faire oublier aussi. "Certains SDF viennent rechercher une forme d'anonymat, lassés de la ville et de tout accompagnement social", poursuit Christophe Pauvel.
Depuis 2007, Emmaüs vient en aide aux personnes en errance sur l'aéroport. Deux fois par jour, 365 jours par an, une équipe de maraudeurs parcourt les trois terminaux à la rencontre des SDF. L'association caritative dispose aussi d'un lieu d'accueil, où les sans-abri peuvent prendre une douche et un petit déjeuner.
Ce matin de novembre, ils sont une dizaine à se presser devant la permanence de l'association, installée dans des préfabriqués, sous la route de service du terminal 2A. Des hommes, venus pour la plupart d'Europe de l'Est, Polonais, Roumains, Lettons, Lituaniens, se regroupent par nationalité autour d'un café. On se toise, on roule des mécaniques. Christophe Chauvel, qui maîtrise cinq langues slaves, calme le jeu. "La moitié des personnes que nous accueillons ici sont étrangères, précise-t-il. En ce moment, nous avons un afflux d'Européens en situation d'asile économique, à la recherche d'un emploi déclaré ou non."
A côté de cette population spécifique, on trouve d'autres hommes et quelques femmes aux profils divers. Grands exclus, jeunes en rupture familiale ou en proie aux représailles de dealers, squatteurs enfouis dans les galeries techniques ou travailleurs pauvres, côtoient les "aliénés migrateurs", ces voyageurs pathologiques qui s'installent à Roissy pour plusieurs mois et ne veulent plus en bouger.
Dans la masse des 58 millions de passagers qui transitent chaque année à Roissy, ce petit monde se fond dans l'atmosphère cotonneuse de l'aéroport. Seuls les "Diogène", du nom du "philosophe clochard" de l'Antiquité, attirent le regard des voyageurs. Leur pathologie se caractérise, entre autres symptômes, par le besoin d'accumuler les objets. Comme cette femme, allongée sur un banc du terminal 2C sous une couverture, à côté d'un chariot où s'amoncellent, sur près de deux mètres de hauteur, valises, cartons et oripeaux.
>>> Voir le portfolio "SDF, aller simple pour Roissy"
"Pour les voir, il faut marcher très lentement, ne pas être dans le rythme trépidant des arrivées et des départs", explique Mathieu Guerci, de maraude ce jour-là, aux côtés de Justine et de Julie. Diplômé de science politique et d'une grande école de commerce, Mathieu, bénévole chez Emmaüs, est l'un de ceux qui connaissent le mieux les SDF de Roissy. Il en fait le sujet de son mémoire de fin d'études. "La plupart des sans-abri se concentrent sur le terminal 2, le plus grand et le plus proche de notre local", explique le jeune homme.
A petits pas, l'équipe ne tarde pas à faire des rencontres. Il y a les "institutionnels", sédentarisés depuis longtemps, comme Thierry, 45 ans, dix-huit ans de Roissy, en couple avec Jacqueline ; Aristide le judoka ; Sandrine, qui a, ce jour-là, "mal aux dents". Plus loin, Claude, "60 ans et 3 mois", blouson de cuir et allure de papy affable.
Claude est arrivé fin septembre de Thaïlande, où il vivait. Au bord des larmes, il raconte son histoire. "Je me suis fait tout voler, papiers et bagages, par des "hindous", des SDF", explique-t-il, en désignant un pauvre hère, assis quelques sièges plus loin. "J'étais venu en France pour faire valoir mes droits à la retraite et je me retrouve sans rien. Moi, ce que je veux, c'est prendre un avion et ne jamais revenir ici."
Au terminal 3, soigneusement rangées sur un carton, seules les chaussures de Georges sont là, aujourd'hui. A 75 ans, "Georges T3", comme on l'appelle ici, est le doyen. Il est aussi l'un des rares à avoir élu domicile dans le décor spartiate du terminal réservé aux compagnies low cost et aux vols charters. A quelques encablures, au T1, Frédéric est "déguisé en voyageur". Ordinateur branché à l'une des prises en libre-service, il passe ses journées à visionner des films, à surfer sur Internet en Wi-Fi ou à jouer avec sa console. Il vit là depuis cinq ans, il dit en avoir 35. La maraude Emmaüs le connaît à peine. Il a toujours refusé d'aller au local. "La nuit, je dors dans les sous-sols techniques, j'suis tranquille", lâche-t-il.
Les entrailles de l'aéroport, Morad les a explorées pendant huit mois. Comme beaucoup, il a atterri à l'aéroport par hasard. "Je galérais à Paris, un pote SDF m'a dit : "Je connais un coin tranquille"", explique ce carrossier qui, à la suite de problèmes familiaux et professionnels, s'est retrouvé à la rue. "La journée, je faisais la manche, je tournais en rond, et le soir je dormais au sous-sol du 2D, dans un local électrique." Pour des raisons de sécurité, son local a été fermé par les autorités de l'aéroport, ses affaires sont restées à l'intérieur. Hébergé temporairement dans une chambre d'hôtel, il vient tous les jours à Roissy pour tenter de les récupérer.
La maraude est aussi là pour repérer les nouveaux installés. Les caritatifs les reconnaissent d'emblée ; certains signes ne trompent pas, comme les affaires scotchées au chariot. Ou l'attitude de cette femme et de sa fille, assises au même endroit depuis trois jours, le regard perdu dans le vague. "Notre but est d'aider les personnes à se remettre dans une logique de mouvement, pas de les virer", précise Christophe Pauvel. En 2010, l'association a donné 270 coups de main aux sans-domicile-fixe, qui vont du simple rendez-vous chez le coiffeur à la constitution d'un dossier en vue d'une admission en centre d'hébergement.
Financeur de l'action d'Emmaüs à Roissy, à hauteur de 430 000 euros annuels, Aéroport de Paris (ADP), le gestionnaire privé de Roissy, est tiraillé entre traitement social et mesures répressives à l'encontre des SDF.
Il y a un an, l'entreprise a décidé de fermer tous les terminaux entre minuit et 4 heures du matin. Seuls les passagers munis d'un billet sont désormais autorisés à rester. "Les terminaux étaient devenus de vrais dortoirs, les passagers et les personnels présents toute la nuit se sont plaints d'agressions verbales ou physiques", justifie Jean-Yves Denoual, chargé du problème des sans-abri chez ADP.
Question d'image aussi. Depuis plusieurs années, Roissy - Charles-de-Gaulle est régulièrement classé en tête des pires aéroports pour la qualité de son accueil, la vétusté de ses locaux ou le faible nombre de services. Pour l'entreprise, la présence de SDF contribue à cette mauvaise réputation. "La fermeture des terminaux a eu pour effet de repousser les sans-abri la nuit vers la gare SNCF, située au milieu de l'aéroport", explique Christophe Blanchard, un sociologue qui travaille sur le sujet. "Mais le voyageur moyen fait-il vraiment la différence entre les deux espaces ? Pour lui, c'est toujours l'aéroport", observe cet enseignant à l'université Evry-Val-d'Essonne.
Pour les SDF, le désagrément est réel. "Après minuit, tout le monde se retrouve à la gare où il n'y a que quelques chaises prises d'assaut", témoigne Farid, qui essaie de tourner la page, après deux ans de Roissy. Aidé par une association, il est actuellement logé dans un hôtel social et commence un traitement contre ses addictions. "Il ne faut pas rester longtemps ici, car après on s'y laisse enfermer", prévient ce diplômé d'histoire de l'art.
Les années perdues à regarder les passerelles translucides qui mènent aux salles d'embarquement laissent des traces indélébiles. Le destin de "Sir Alfred", le plus célèbre SDF de Roissy, l'illustre bien. Pris dans un imbroglio juridique et administratif, ce réfugié iranien a vécu dix-huit ans au terminal 1, entre cartons et chariot de supermarché. Son histoire, rachetée par Steven Spielberg pour plusieurs dizaines de milliers de dollars, est devenue un film en 2004, Le Terminal, avec Tom Hanks. A l'abri du besoin, Alfred Mehran n'a pourtant jamais pu se détacher totalement des pistes de Roissy. Aujourd'hui encore, il vit dans un petit hôtel des environs. De sa chambre, il peut voir les avions qu'il ne prendra jamais.
Catherine Rollot
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Prothèses PIP : Le gouvernement recommande l'explantation
Les prothèses mammaires de la marque PIP vont devoir être retirés. Le gouvernement a rendu son avis ce vendredi. Xavier Bertrand a dit néanmoins qu'il n'y avait pas "un caractère d'urgence".
La fin des problèmes avec les prothèses mammaires de la marque PIP ? Sans doute. C'est en effet bientôt l'épilogue de ce feuilleton médical ouvert, il y a quelques semaines. Xavier Bertrand a en effet recommandé vendredi, « à titre préventif et sans caractère d’urgence », que le retrait des prothèses mammaires PIP soit proposé aux femmes qui les portent, même en l'absence de signes de détérioration de l'implant.
Toutes les femmes qui le souhaitent vont donc pouvoir les faire retirer. Et elles sont nombreuses puisque l'on dénombre pas moins de 30.000 femmes en France concernées. Le ministre de la Santé et la secrétaire d'Etat à la Santé Nora Berra « souhaitent que l'explantation des prothèses, même sans signe clinique de détérioration de l'implant, soit proposée aux femmes ». Jusqu'à présent, les autorités sanitaires recommandaient simplement aux femmes porteuses d'implants PIP de « consulter leur chirurgien ou médecin traitant » pour réaliser « des examens cliniques et radiologiques appropriés », afin de s'assurer de l'état de la prothèse. L'étape n°2 est donc franchie.
"Pas de risque accru de cancer chez les femmes porteuses de prothèses PIP"
Par ailleurs, l'avis scientifique rendu jeudi soir au gouvernement par l'Institut national du cancer (INCa) montre qu'il « n'y a pas à ce jour de risque accru de cancer chez les femmes porteuses de prothèses de marque PIP en comparaison aux autres prothèses ». Une déclaration rassurante. Néanmoins, souligne le ministère, « les risques bien établis liés à ces prothèses sont les ruptures et le pouvoir irritant du gel pouvant conduire à des réactions inflammatoires, rendant difficile l'explantation (retrait) ».
Un total de huit cas de cancers a été signalé chez des femmes ayant eu des prothèses PIP, sans toutefois qu'aucun lien de causalité n'ait été établi. Les retraits devraient être pris en charge par la Sécurité sociale
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les prothèses mammaires de la marque PIP vont devoir être retirés. Le gouvernement a rendu son avis ce vendredi. Xavier Bertrand a dit néanmoins qu'il n'y avait pas "un caractère d'urgence".
La fin des problèmes avec les prothèses mammaires de la marque PIP ? Sans doute. C'est en effet bientôt l'épilogue de ce feuilleton médical ouvert, il y a quelques semaines. Xavier Bertrand a en effet recommandé vendredi, « à titre préventif et sans caractère d’urgence », que le retrait des prothèses mammaires PIP soit proposé aux femmes qui les portent, même en l'absence de signes de détérioration de l'implant.
Toutes les femmes qui le souhaitent vont donc pouvoir les faire retirer. Et elles sont nombreuses puisque l'on dénombre pas moins de 30.000 femmes en France concernées. Le ministre de la Santé et la secrétaire d'Etat à la Santé Nora Berra « souhaitent que l'explantation des prothèses, même sans signe clinique de détérioration de l'implant, soit proposée aux femmes ». Jusqu'à présent, les autorités sanitaires recommandaient simplement aux femmes porteuses d'implants PIP de « consulter leur chirurgien ou médecin traitant » pour réaliser « des examens cliniques et radiologiques appropriés », afin de s'assurer de l'état de la prothèse. L'étape n°2 est donc franchie.
"Pas de risque accru de cancer chez les femmes porteuses de prothèses PIP"
Par ailleurs, l'avis scientifique rendu jeudi soir au gouvernement par l'Institut national du cancer (INCa) montre qu'il « n'y a pas à ce jour de risque accru de cancer chez les femmes porteuses de prothèses de marque PIP en comparaison aux autres prothèses ». Une déclaration rassurante. Néanmoins, souligne le ministère, « les risques bien établis liés à ces prothèses sont les ruptures et le pouvoir irritant du gel pouvant conduire à des réactions inflammatoires, rendant difficile l'explantation (retrait) ».
Un total de huit cas de cancers a été signalé chez des femmes ayant eu des prothèses PIP, sans toutefois qu'aucun lien de causalité n'ait été établi. Les retraits devraient être pris en charge par la Sécurité sociale
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Génocide arménien: la Turquie gèle sa coopération avec la France
En dépit des menaces de représailles de la Turquie, l'Assemblée nationale a adopté ce jeudi la proposition de loi réprimant la négation des génocides, dont celui perpétré contre les Arméniens en 1915. Un vote qui s'est déroulé dans un Palais Bourbon bouclé par les forces de l'ordre pour tenir à distance les quelque 4 000 manifestants hostiles au texte.
Le texte a été adopté à main levée par une très large majorité de la cinquantaine de députés présents, une demi-douzaine votant contre. Il prévoit un an de prison et 45 000 euros d'amende en cas de négation d'un génocide reconnu par la loi. Pour être définitivement adopté, il doit encore être soumis au Sénat, ce qui prendra plusieurs mois au minimum.
Réaction immédiate de la Turquie : Ankara a décidé de suspendre les visites bilatérales et de geler sa coopération politique et militaire avec la France, a annoncé le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Il a aussi rappelé son ambassadeur à Paris, Tahsin Burcuoglu. La Turquie ne doit pas «surréagir», a souhaité aussitôt après le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Jugeant «inacceptable» cette proposition de loi, la Turquie reconnaît que jusqu'à 500 000 personnes sont mortes entre 1915 et 1917, mais considère qu'elles ont été les victimes des aléas de la Première Guerre mondiale.
Les remerciements de l'Arménie
Le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, a lui exprimé «la gratitude» de son pays. «Je veux, une fois de plus, exprimer ma gratitude aux plus hautes autorités de la France, à l'Assemblée nationale et au peuple français», a-t-il déclaré. La France «en adoptant cette loi a prouvé de nouveau qu'il n'y avait pas de prescription pour les crimes contre l'humanité et que les nier devait être puni.»
Pas de consigne du gouvernement
«Le gouvernement s'en remet à la sagesse de l'Assemblée.» A la tribune de l'Assemblée, le ministre des relations avec le Parlement, Patrick Ollier, a défendu le texte sans donner de consigne du gouvernement. Il a néanmoins justifié l'inscription de cette proposition de loi. «Il ne s'agit pas d'un texte de loi mémorielle, il s'agit d'un texte de coordination juridique qui tire les conséquences d'un vide dans notre droit», a déclaré Patrick Ollier qui a aussi fait valoir que «douze pays de l'UE ont déjà adopté des dispositifs» analogues de pénalisation du négationnisme, dont six faisant référence aux génocides. Concernant les vives réactions de la Turquie, il s'est dit convaincu que les relations franco-turques «sont suffisamment fortes pour surmonter les épreuves».
De nombreux députés ont approuvé la proposition de Valérie Boyer
De nombreux députés de gauche comme de droite, la plupart élus de départements où vivent de fortes communautés arméniennes, ont approuvé la proposition de l'UMP Valérie Boyer. René Rouquet, par exemple, député maire PS d'Alfortville qui accueille la plus grande communauté arménienne de France, a cité Elie Wiesel : «Tolérer le négationnisme, c'est tuer une seconde fois les victimes.»
Des voix discordantes se font entendre
Peu après, le député UMP Michel Diefenbacher, président du groupe d'amitié France-Turquie, s'est lui prononcé «contre» ce texte. Selon lui, «dans cette région stratégique, si sensible et si fragile, personne n'a intérêt à souffler sur les braises. C'est pourtant cela que fait le texte».
Les UMP Jean-Philippe Maurer et Lionel Tardy sont par ailleurs revenus à la charge en demandant, en vain, de supprimer le premier et principal article du texte qui réprime «la contestation ou la minimisation outrancière des génocides reconnus par la loi». L'ancien ministre socialiste, Jean Glavany, s'est rangé de leur côté en faisant valoir que «la République est une et indivisible : dans la course folle aux communautarismes il faut savoir dire stop».
Une opinion absolument pas partagée par son collègue PS, Bruno Le Roux, porte-parole de François Hollande, qui a insisté sur «la cohérence de ce texte, 10 ans après la reconnaissance par la loi francaise du génocide arménien».
Il s'agit de «poser un acte politique indispensable», selon Devedjian
Visiblement ému, Patrick Devedjian, député UMP des Hauts-de-Seine et lui-même d'origine arménienne, a été l'un des derniers orateurs à défendre à la tribune de l'Assemblée nationale la proposition de loi de sa collègue Valérie Boyer, avant la discussion des amendements. Il a souligné qu'il n'y avait «pas besoin de réunir les historiens pour savoir s'il y a ou non un génocide» en 1915. «Il ne s'agit pas d'écrire l'histoire mais de poser un acte politique indispensable», a-t-il déclaré.
Boyer choquée que les députés «subissent des pressions dans le symbole de la République»
S'exprimant peu avant l'ouverture du débat, devant la presse dans les couloirs de l'Assemblée,Valérie Boyer, députée UMP des Bouches-du-Rhône à l'origine de ce texte, s'était déclarée choquée que les députés «subissent des pressions dans le symbole de la République qu'est l'Assemblée nationale». «Je m'étonne qu'à l'heure où la Turquie frappe aux portes de l'Europe, ce grand pays incite ses ressortissants à manifester en France contre un texte qui est une transposition du droit européen», a-t-elle souligné.
Un millier de manifestants et des CRS pour bloquer l'accès à l'Assemblée
En milieu de matinée, quelque 4 000 s'étaient effectivement réunies pour manifester devant l'Assemblée nationale. Ils brandissaient des drapeaux français et turcs et des pancartes disant, notamment, «l'histoire ne doit pas servir la politique» ou encore «la pêche aux voix ne doit pas se faire sur l'histoire d'un pays». Les opposants, en majorité des jeunes, étaient venus en bus de plusieurs villes de France dans la nuit et dont les tracts étaient signés du Comité de coordination des associations franco-turques de France, étaient entourés de doubles barrières, tandis que des CRS bloquaient tous les accès à l'Assemblée.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En dépit des menaces de représailles de la Turquie, l'Assemblée nationale a adopté ce jeudi la proposition de loi réprimant la négation des génocides, dont celui perpétré contre les Arméniens en 1915. Un vote qui s'est déroulé dans un Palais Bourbon bouclé par les forces de l'ordre pour tenir à distance les quelque 4 000 manifestants hostiles au texte.
Le texte a été adopté à main levée par une très large majorité de la cinquantaine de députés présents, une demi-douzaine votant contre. Il prévoit un an de prison et 45 000 euros d'amende en cas de négation d'un génocide reconnu par la loi. Pour être définitivement adopté, il doit encore être soumis au Sénat, ce qui prendra plusieurs mois au minimum.
Réaction immédiate de la Turquie : Ankara a décidé de suspendre les visites bilatérales et de geler sa coopération politique et militaire avec la France, a annoncé le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Il a aussi rappelé son ambassadeur à Paris, Tahsin Burcuoglu. La Turquie ne doit pas «surréagir», a souhaité aussitôt après le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Jugeant «inacceptable» cette proposition de loi, la Turquie reconnaît que jusqu'à 500 000 personnes sont mortes entre 1915 et 1917, mais considère qu'elles ont été les victimes des aléas de la Première Guerre mondiale.
Les remerciements de l'Arménie
Le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, a lui exprimé «la gratitude» de son pays. «Je veux, une fois de plus, exprimer ma gratitude aux plus hautes autorités de la France, à l'Assemblée nationale et au peuple français», a-t-il déclaré. La France «en adoptant cette loi a prouvé de nouveau qu'il n'y avait pas de prescription pour les crimes contre l'humanité et que les nier devait être puni.»
Pas de consigne du gouvernement
«Le gouvernement s'en remet à la sagesse de l'Assemblée.» A la tribune de l'Assemblée, le ministre des relations avec le Parlement, Patrick Ollier, a défendu le texte sans donner de consigne du gouvernement. Il a néanmoins justifié l'inscription de cette proposition de loi. «Il ne s'agit pas d'un texte de loi mémorielle, il s'agit d'un texte de coordination juridique qui tire les conséquences d'un vide dans notre droit», a déclaré Patrick Ollier qui a aussi fait valoir que «douze pays de l'UE ont déjà adopté des dispositifs» analogues de pénalisation du négationnisme, dont six faisant référence aux génocides. Concernant les vives réactions de la Turquie, il s'est dit convaincu que les relations franco-turques «sont suffisamment fortes pour surmonter les épreuves».
De nombreux députés ont approuvé la proposition de Valérie Boyer
De nombreux députés de gauche comme de droite, la plupart élus de départements où vivent de fortes communautés arméniennes, ont approuvé la proposition de l'UMP Valérie Boyer. René Rouquet, par exemple, député maire PS d'Alfortville qui accueille la plus grande communauté arménienne de France, a cité Elie Wiesel : «Tolérer le négationnisme, c'est tuer une seconde fois les victimes.»
Des voix discordantes se font entendre
Peu après, le député UMP Michel Diefenbacher, président du groupe d'amitié France-Turquie, s'est lui prononcé «contre» ce texte. Selon lui, «dans cette région stratégique, si sensible et si fragile, personne n'a intérêt à souffler sur les braises. C'est pourtant cela que fait le texte».
Les UMP Jean-Philippe Maurer et Lionel Tardy sont par ailleurs revenus à la charge en demandant, en vain, de supprimer le premier et principal article du texte qui réprime «la contestation ou la minimisation outrancière des génocides reconnus par la loi». L'ancien ministre socialiste, Jean Glavany, s'est rangé de leur côté en faisant valoir que «la République est une et indivisible : dans la course folle aux communautarismes il faut savoir dire stop».
Une opinion absolument pas partagée par son collègue PS, Bruno Le Roux, porte-parole de François Hollande, qui a insisté sur «la cohérence de ce texte, 10 ans après la reconnaissance par la loi francaise du génocide arménien».
Il s'agit de «poser un acte politique indispensable», selon Devedjian
Visiblement ému, Patrick Devedjian, député UMP des Hauts-de-Seine et lui-même d'origine arménienne, a été l'un des derniers orateurs à défendre à la tribune de l'Assemblée nationale la proposition de loi de sa collègue Valérie Boyer, avant la discussion des amendements. Il a souligné qu'il n'y avait «pas besoin de réunir les historiens pour savoir s'il y a ou non un génocide» en 1915. «Il ne s'agit pas d'écrire l'histoire mais de poser un acte politique indispensable», a-t-il déclaré.
Boyer choquée que les députés «subissent des pressions dans le symbole de la République»
S'exprimant peu avant l'ouverture du débat, devant la presse dans les couloirs de l'Assemblée,Valérie Boyer, députée UMP des Bouches-du-Rhône à l'origine de ce texte, s'était déclarée choquée que les députés «subissent des pressions dans le symbole de la République qu'est l'Assemblée nationale». «Je m'étonne qu'à l'heure où la Turquie frappe aux portes de l'Europe, ce grand pays incite ses ressortissants à manifester en France contre un texte qui est une transposition du droit européen», a-t-elle souligné.
Un millier de manifestants et des CRS pour bloquer l'accès à l'Assemblée
En milieu de matinée, quelque 4 000 s'étaient effectivement réunies pour manifester devant l'Assemblée nationale. Ils brandissaient des drapeaux français et turcs et des pancartes disant, notamment, «l'histoire ne doit pas servir la politique» ou encore «la pêche aux voix ne doit pas se faire sur l'histoire d'un pays». Les opposants, en majorité des jeunes, étaient venus en bus de plusieurs villes de France dans la nuit et dont les tracts étaient signés du Comité de coordination des associations franco-turques de France, étaient entourés de doubles barrières, tandis que des CRS bloquaient tous les accès à l'Assemblée.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie