Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
Prothèses PIP : le plan gouvernemental dévoilé d'ici à la fin de semaine
Le Point.fr - Publié le 20/12/2011 à 08:53 - Modifié le 20/12/2011 à 08:54
Un processus d'évaluation des prothèses mammaires défectueuses a été mis en place au vu des cas de cancer déclarés.
Le gouvernement annoncera d'ici à la fin de semaine son plan d'action concernant les prothèses mammaires PIP, a indiqué, mardi, sa porte-parole Valérie Pécresse, interrogée sur l'article de Libération révélant qu'il va être demandé à toutes les femmes concernées de se les faire enlever. "Aujourd'hui, nous sommes dans un processus d'évaluation de ces prothèses mammaires, vu les risques de cancer qui apparaissent", a déclaré la ministre sur LCI.
"L'urgence, c'est que toutes les femmes qui ont des prothèses PIP retournent voir leurs chirurgiens", a déclaré la porte-parole. "Le gouvernement annoncera d'ici à la fin de semaine son plan d'action." "Mais nous devons d'abord procéder au recensement des femmes qui se sont fait implanter ces prothèses et sont potentiellement en danger", a-t-elle dit. Qui paiera ? "S'il s'agit d'une urgence sanitaire et de santé publique, la réopération sera à la charge de la Sécurité sociale", a-t-elle dit.
Les autorités sanitaires vont demander d'ici à la fin de la semaine aux 30 000 femmes porteuses de prothèses mammaires en silicone de la marque PIP de se les faire enlever, après plusieurs cas de cancers suspects, révèle, mardi, Libération. Quelque 30 000 femmes sont concernées en France. Huit cas de cancer ont été "signalés" chez des patientes ayant eu des prothèses mammaires PIP défectueuses, avait indiqué, le 15 décembre, le professeur Jean-Yves Grall, directeur général de la Santé (ministère de la Santé).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 20/12/2011 à 08:53 - Modifié le 20/12/2011 à 08:54
Un processus d'évaluation des prothèses mammaires défectueuses a été mis en place au vu des cas de cancer déclarés.
Le gouvernement annoncera d'ici à la fin de semaine son plan d'action concernant les prothèses mammaires PIP, a indiqué, mardi, sa porte-parole Valérie Pécresse, interrogée sur l'article de Libération révélant qu'il va être demandé à toutes les femmes concernées de se les faire enlever. "Aujourd'hui, nous sommes dans un processus d'évaluation de ces prothèses mammaires, vu les risques de cancer qui apparaissent", a déclaré la ministre sur LCI.
"L'urgence, c'est que toutes les femmes qui ont des prothèses PIP retournent voir leurs chirurgiens", a déclaré la porte-parole. "Le gouvernement annoncera d'ici à la fin de semaine son plan d'action." "Mais nous devons d'abord procéder au recensement des femmes qui se sont fait implanter ces prothèses et sont potentiellement en danger", a-t-elle dit. Qui paiera ? "S'il s'agit d'une urgence sanitaire et de santé publique, la réopération sera à la charge de la Sécurité sociale", a-t-elle dit.
Les autorités sanitaires vont demander d'ici à la fin de la semaine aux 30 000 femmes porteuses de prothèses mammaires en silicone de la marque PIP de se les faire enlever, après plusieurs cas de cancers suspects, révèle, mardi, Libération. Quelque 30 000 femmes sont concernées en France. Huit cas de cancer ont été "signalés" chez des patientes ayant eu des prothèses mammaires PIP défectueuses, avait indiqué, le 15 décembre, le professeur Jean-Yves Grall, directeur général de la Santé (ministère de la Santé).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Le secret médical face au prêt et à l'assurance
Par damien Mascret - le 16/12/2011
Mentir peut entraîner la nullité d'un contrat ou d'un prêt.
«Une fausse déclaration peut entraîner la nullité du contrat d'assurance», assène d'emblée Patrick de La Grange, avocat spécialisé en réparation du préjudice corporel à Paris. L'avertissement est sans appel pour qui doit remplir un questionnaire de santé à la demande d'une compagnie d'assurances. En tout cas, pas question de mentir dans le questionnaire de santé de l'assurance, même si l'on a parfois l'impression de subir une véritable inquisition. «On a le droit de refuser de répondre à une question, explique l'avocat, mais il faudra en assumer les conséquences (essuyer un refus de l'assureur, NDLR). Si l'on accepte de répondre, on doit le faire loyalement pour ne pas fausser l'appréciation du risque.» Cependant, les assureurs recourent parfois à des subterfuges pour obtenir du corps médical des informations sur une personne donnée. Dès lors, comment faire respecter le secret médical?
Qu'en pensent les médecins? Si vous avez déjà demandé à votre généraliste de remplir votre questionnaire de santé, vous avez peut-être perçu quelques réticences de son côté. Ce n'est pas qu'il ne veuille pas vous aider, mais les praticiens craignent toujours d'enfreindre le secret médical. «Le secret médical est au cœur de la médecine», réaffirme le Dr Piernick Cressard, président de la section éthique et déontologie de l'ordre des médecins. Ou encore, comme l'explique le Pr Claude-François Degos, président du conseil régional de l'ordre des médecins d'Île-de-France, qui organisait le 6 décembre la Journée de la confidentialité: «La confidentialité vient dans les tout premiers rangs des obligations morales des médecins. Il y va de la confiance du malade, de l'intégralité et de la véracité de ses dires et des confidences, aussi de sa protection contre les abus de procédure et d'instruction, enfin de la sauvegarde de ses droits.»
En pratique, les médecins ont résolu leur dilemme: ils ne fournissent aucun renseignement au médecin de l'assureur, ils vous les fournissent à vous. Notons toutefois une dérogation: «La situation est différente lorsque la demande émane du médecin-conseil de l'Assurance-maladie: nous sommes dans le cadre du secret partagé», précise le Pr Degos. Enfin, certaines données sensibles, quand bien même elles pourraient avoir une incidence sur les risques de santé, ne peuvent en aucun cas figurer dans des questionnaires de santé. C'est le cas par exemple de la race, des pratiques sexuelles ou des données génétiques. Ce qui n'empêche pas le président du Conseil national de l'ordre des médecins, Michel Legmann, d'être inquiet: «Les parlementaires ne se rendent pas compte de ce qu'ils font chaque fois qu'ils votent des dérogations au secret médical. Quand ils s'en rendent compte, c'est qu'ils sont concernés, mais il est trop tard!»
Examens complémentairesLes questionnaires de santé réclamés par les assureurs, notamment lorsqu'on leur demande d'assurer des prêts, sont suffisamment poussés pour balayer largement votre état de santé et il y a peu de chances qu'un risque ne soit pas pris en compte. Du reste, le médecin de l'assurance peut demander des examens complémentaires s'il le juge nécessaire. Seul dépositaire, au sein de la compagnie d'assurances, des informations médicales vous concernant, il est en effet chargé d'évaluer votre risque de santé.
En revanche, l'appréciation de votre état se fait au moment de la souscription du contrat d'assurance mais on ne peut pas vous reprocher d'ignorer, le cas échéant, que vous aviez une pathologie au moment où vous avez rempli votre questionnaire. Plus concrètement: on ne peut pas vous reprocher de ne pas avoir répondu à des questions qui n'étaient pas posées. Attention, toutefois, car obtenir une assurance pour un prêt grâce à une fausse déclaration dans un questionnaire de santé revient à conduire avec de faux papiers: «C'est toujours une mauvaise idée de tricher, souligne Patrick de La Grange, car le jour où l'on a besoin de l'assurance, c'est que l'on est - ou ses proches si l'on est décédé - dans une situation de vulnérabilité. Cela peut devenir une vraie catastrophe.» En effet, la compagnie d'assurances peut très bien refuser de payer et décider d'enquêter si elle subodore une fraude.
Mais alors, que devient le secret médical si l'on doit se mettre à nu à la moindre demande de prêt? L'argument des assureurs est simple: il faut pouvoir apprécier les risques que l'on prend en charge. D'ailleurs, cela ne signifie pas qu'il est impossible de souscrire une assurance et donc d'obtenir un prêt si l'on n'est pas en bonne santé - la convention Areas a été créée pour cela le 6 juillet 2006 - simplement, le médecin de l'assurance peut demander des informations ou des examens complémentaires.
En pratique, la proposition d'assurance est faite aux conditions standards du contrat dans la majorité des cas (58% des dossiers en 2010) ou l'assureur demandera des surprimes (40% des cas en 2010) ou des exclusions de garantie (2% des cas). Ainsi, en 2010, 530.000 des 4,2 millions de demandes d'assurance de prêt reçues par les assurances présentaient un risque aggravé, et 93,6% d'entre elles ont néanmoins fait l'objet d'une proposition d'assurance couvrant au moins le risque de décès. Proposition acceptée neuf fois sur dix par les assurés.
LE figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par damien Mascret - le 16/12/2011
Mentir peut entraîner la nullité d'un contrat ou d'un prêt.
«Une fausse déclaration peut entraîner la nullité du contrat d'assurance», assène d'emblée Patrick de La Grange, avocat spécialisé en réparation du préjudice corporel à Paris. L'avertissement est sans appel pour qui doit remplir un questionnaire de santé à la demande d'une compagnie d'assurances. En tout cas, pas question de mentir dans le questionnaire de santé de l'assurance, même si l'on a parfois l'impression de subir une véritable inquisition. «On a le droit de refuser de répondre à une question, explique l'avocat, mais il faudra en assumer les conséquences (essuyer un refus de l'assureur, NDLR). Si l'on accepte de répondre, on doit le faire loyalement pour ne pas fausser l'appréciation du risque.» Cependant, les assureurs recourent parfois à des subterfuges pour obtenir du corps médical des informations sur une personne donnée. Dès lors, comment faire respecter le secret médical?
Qu'en pensent les médecins? Si vous avez déjà demandé à votre généraliste de remplir votre questionnaire de santé, vous avez peut-être perçu quelques réticences de son côté. Ce n'est pas qu'il ne veuille pas vous aider, mais les praticiens craignent toujours d'enfreindre le secret médical. «Le secret médical est au cœur de la médecine», réaffirme le Dr Piernick Cressard, président de la section éthique et déontologie de l'ordre des médecins. Ou encore, comme l'explique le Pr Claude-François Degos, président du conseil régional de l'ordre des médecins d'Île-de-France, qui organisait le 6 décembre la Journée de la confidentialité: «La confidentialité vient dans les tout premiers rangs des obligations morales des médecins. Il y va de la confiance du malade, de l'intégralité et de la véracité de ses dires et des confidences, aussi de sa protection contre les abus de procédure et d'instruction, enfin de la sauvegarde de ses droits.»
En pratique, les médecins ont résolu leur dilemme: ils ne fournissent aucun renseignement au médecin de l'assureur, ils vous les fournissent à vous. Notons toutefois une dérogation: «La situation est différente lorsque la demande émane du médecin-conseil de l'Assurance-maladie: nous sommes dans le cadre du secret partagé», précise le Pr Degos. Enfin, certaines données sensibles, quand bien même elles pourraient avoir une incidence sur les risques de santé, ne peuvent en aucun cas figurer dans des questionnaires de santé. C'est le cas par exemple de la race, des pratiques sexuelles ou des données génétiques. Ce qui n'empêche pas le président du Conseil national de l'ordre des médecins, Michel Legmann, d'être inquiet: «Les parlementaires ne se rendent pas compte de ce qu'ils font chaque fois qu'ils votent des dérogations au secret médical. Quand ils s'en rendent compte, c'est qu'ils sont concernés, mais il est trop tard!»
Examens complémentairesLes questionnaires de santé réclamés par les assureurs, notamment lorsqu'on leur demande d'assurer des prêts, sont suffisamment poussés pour balayer largement votre état de santé et il y a peu de chances qu'un risque ne soit pas pris en compte. Du reste, le médecin de l'assurance peut demander des examens complémentaires s'il le juge nécessaire. Seul dépositaire, au sein de la compagnie d'assurances, des informations médicales vous concernant, il est en effet chargé d'évaluer votre risque de santé.
En revanche, l'appréciation de votre état se fait au moment de la souscription du contrat d'assurance mais on ne peut pas vous reprocher d'ignorer, le cas échéant, que vous aviez une pathologie au moment où vous avez rempli votre questionnaire. Plus concrètement: on ne peut pas vous reprocher de ne pas avoir répondu à des questions qui n'étaient pas posées. Attention, toutefois, car obtenir une assurance pour un prêt grâce à une fausse déclaration dans un questionnaire de santé revient à conduire avec de faux papiers: «C'est toujours une mauvaise idée de tricher, souligne Patrick de La Grange, car le jour où l'on a besoin de l'assurance, c'est que l'on est - ou ses proches si l'on est décédé - dans une situation de vulnérabilité. Cela peut devenir une vraie catastrophe.» En effet, la compagnie d'assurances peut très bien refuser de payer et décider d'enquêter si elle subodore une fraude.
Mais alors, que devient le secret médical si l'on doit se mettre à nu à la moindre demande de prêt? L'argument des assureurs est simple: il faut pouvoir apprécier les risques que l'on prend en charge. D'ailleurs, cela ne signifie pas qu'il est impossible de souscrire une assurance et donc d'obtenir un prêt si l'on n'est pas en bonne santé - la convention Areas a été créée pour cela le 6 juillet 2006 - simplement, le médecin de l'assurance peut demander des informations ou des examens complémentaires.
En pratique, la proposition d'assurance est faite aux conditions standards du contrat dans la majorité des cas (58% des dossiers en 2010) ou l'assureur demandera des surprimes (40% des cas en 2010) ou des exclusions de garantie (2% des cas). Ainsi, en 2010, 530.000 des 4,2 millions de demandes d'assurance de prêt reçues par les assurances présentaient un risque aggravé, et 93,6% d'entre elles ont néanmoins fait l'objet d'une proposition d'assurance couvrant au moins le risque de décès. Proposition acceptée neuf fois sur dix par les assurés.
LE figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Un observatoire pour prévenir les catastrophes naturelles
Après les dégâts de la tempête Joachim, les pouvoirs publics ont décidé de se doter d'un observatoire national des risques naturels.
Le nombre de tempêtes en France ne se compte plus. Il y avait eu celle de 1999, puis Klaus en 2009 ou encore Xynthia en 2010 et maintenant Joachim qui a traversé, tous vents hurlants, la France la semaine dernière. Face à ces phénomènes aussi violents que récurrents, les pouvoirs publics ont décidé de se doter d'un observatoire national des risques naturels. Une nouvelle structure qui sera annoncée le 19 janvier prochain à Bordeaux par la ministre de l'Environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Cet établissement va permettre d'agréger toutes les informations relatives aux catastrophes naturelles aujourd'hui éclatées entre divers services. Entre les spécialistes qui œuvrent sur les inondations, d'autres qui se consacrent à la météorologie ou encore à la nature des sols, le savoir est en effet aujourd'hui totalement dispersé. À cela s'ajoute le monde des assureurs qui, de son côté, fournit foule d'informations d'ordre économique. «Il s'agit de rassembler toutes ces données pour tenter de mieux anticiper ces phénomènes et mettre en place des politiques de prévention parfaitement adaptées», indique-t-on au ministère. Pour la Fédération française des sociétés d'assurances qui milite pour ce genre de structure depuis des années, cet observatoire est d'autant plus indispensable que l'on s'achemine vers une augmentation du coût global des sinistres. Selon une étude qu'elle avait révélée l'an passé, il passerait de 34 milliards d'euros au cours de ces vingt dernières années à plus de 60 milliards d'euros sur les vingt prochaines. En cause, l'augmentation des événements climatiques exceptionnels tels que les tempêtes, les inondations et les épisodes de sécheresse.
La tempête Joachim qui vient de traverser la France d'Ouest en Est a quant à elle provoqué des dégâts importants sur une grande partie du pays. Les rafales de vent qui ont balayé les 47 départements placés en alerte orange par Météo-France ont couché de nombreux arbres et arraché foule de toitures. Autre conséquence de ces intempéries, plusieurs personnes situées dans des zones submersibles, notamment sur la côte Atlantique, ont été évacuées. Par ailleurs, 400 000 foyers principalement dans l'ouest du pays ont été privés d'électricité dans la nuit de jeudi à vendredi. Dimanche à la mi-journée, 1.500 habitations en étaient encore dépourvues principalement dans les départements de la façade atlantique, entre la Bretagne et la Vendée. En fin de journée, Électricité réseau distribution de France (ERDF) espérait un retour complet à la normale.
550 dossiers de sinistres
Même s'il était dimanche trop tôt pour chiffrer les dégâts, la facture sera de toute évidence moins lourde que celle provoquée par Xynthia. «Cette fois, il n'y a pas eu d'inondations maritimes. Or ces dernières avaient représenté la moitié des 1,5 milliard d'euros déboursés pour Xynthia. Pour Joachim, on peut donc s'attendre à un coût réduit de moitié», indique Guillaume Lejeune, directeur du service clients d'Axa France.
Ce leader de l'assurance en France a par ailleurs offert, pour la première fois, un service à ses clients. Dès l'annonce de la tempête, il a adressé des mails pour livrer des conseils de protection à ses assurés. Soit 500.000 SMS envoyés dans les zones touchées par la dépression. Samedi à 14 heures, le groupe comptait déjà 550 dossiers de sinistres ouverts. Dès aujourd'hui, les entreprises seront à pied d'œuvre pour bâcher et réparer les toitures.
FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Après les dégâts de la tempête Joachim, les pouvoirs publics ont décidé de se doter d'un observatoire national des risques naturels.
Le nombre de tempêtes en France ne se compte plus. Il y avait eu celle de 1999, puis Klaus en 2009 ou encore Xynthia en 2010 et maintenant Joachim qui a traversé, tous vents hurlants, la France la semaine dernière. Face à ces phénomènes aussi violents que récurrents, les pouvoirs publics ont décidé de se doter d'un observatoire national des risques naturels. Une nouvelle structure qui sera annoncée le 19 janvier prochain à Bordeaux par la ministre de l'Environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Cet établissement va permettre d'agréger toutes les informations relatives aux catastrophes naturelles aujourd'hui éclatées entre divers services. Entre les spécialistes qui œuvrent sur les inondations, d'autres qui se consacrent à la météorologie ou encore à la nature des sols, le savoir est en effet aujourd'hui totalement dispersé. À cela s'ajoute le monde des assureurs qui, de son côté, fournit foule d'informations d'ordre économique. «Il s'agit de rassembler toutes ces données pour tenter de mieux anticiper ces phénomènes et mettre en place des politiques de prévention parfaitement adaptées», indique-t-on au ministère. Pour la Fédération française des sociétés d'assurances qui milite pour ce genre de structure depuis des années, cet observatoire est d'autant plus indispensable que l'on s'achemine vers une augmentation du coût global des sinistres. Selon une étude qu'elle avait révélée l'an passé, il passerait de 34 milliards d'euros au cours de ces vingt dernières années à plus de 60 milliards d'euros sur les vingt prochaines. En cause, l'augmentation des événements climatiques exceptionnels tels que les tempêtes, les inondations et les épisodes de sécheresse.
La tempête Joachim qui vient de traverser la France d'Ouest en Est a quant à elle provoqué des dégâts importants sur une grande partie du pays. Les rafales de vent qui ont balayé les 47 départements placés en alerte orange par Météo-France ont couché de nombreux arbres et arraché foule de toitures. Autre conséquence de ces intempéries, plusieurs personnes situées dans des zones submersibles, notamment sur la côte Atlantique, ont été évacuées. Par ailleurs, 400 000 foyers principalement dans l'ouest du pays ont été privés d'électricité dans la nuit de jeudi à vendredi. Dimanche à la mi-journée, 1.500 habitations en étaient encore dépourvues principalement dans les départements de la façade atlantique, entre la Bretagne et la Vendée. En fin de journée, Électricité réseau distribution de France (ERDF) espérait un retour complet à la normale.
550 dossiers de sinistres
Même s'il était dimanche trop tôt pour chiffrer les dégâts, la facture sera de toute évidence moins lourde que celle provoquée par Xynthia. «Cette fois, il n'y a pas eu d'inondations maritimes. Or ces dernières avaient représenté la moitié des 1,5 milliard d'euros déboursés pour Xynthia. Pour Joachim, on peut donc s'attendre à un coût réduit de moitié», indique Guillaume Lejeune, directeur du service clients d'Axa France.
Ce leader de l'assurance en France a par ailleurs offert, pour la première fois, un service à ses clients. Dès l'annonce de la tempête, il a adressé des mails pour livrer des conseils de protection à ses assurés. Soit 500.000 SMS envoyés dans les zones touchées par la dépression. Samedi à 14 heures, le groupe comptait déjà 550 dossiers de sinistres ouverts. Dès aujourd'hui, les entreprises seront à pied d'œuvre pour bâcher et réparer les toitures.
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Re: Actualités 2012
Education : région par région, le détail des suppressions de postes
5 700 postes seront supprimés dans le primaire à la rentrée 2012. En nombre absolu, les académies de Lille (399 suppressions) et Nancy-Metz (367) sont les plus touchées, selon un document transmis vendredi par le ministère de l'Education nationale aux syndicats.
Toutes les académies perdent des postes, sauf la Guyane où sont prévues 20 créations nettes de postes.
Les autres académies touchées sont Versailles (260), Amiens (235), Créteil (233), Toulouse (227), Aix-Marseille (219), Strasbourg (216), Bordeaux (203), Orléans-Tours (196), Dijon (181), Caen et Rennes (179), Montpellier (172), Rouen (166), Besançon (154), Grenoble et Reims (153), Nice (143), Clermont-Ferrand (141), Nantes (137), Guadeloupe (134), Limoges (131), Lyon et Poitiers (129), Paris (98), Martinique (97), Réunion (69) et Corse (20).
Le total donne 5 100 suppressions, les 600 autres devant concerner «les moyens alloués au recrutement des étudiants en master 2», a précisé Christian Chevalier, du SE-Unsa.
A noter que le budget 2012 de l'Education n'a cependant pas encore été adopté, la majorité de gauche au Sénat ayant voté contre.
Début 2011, les annonces de suppressions de postes et de classes dans les écoles pour la rentrée suivante avaient suscité tant de manifestations locales que l'Association des maires de France (AMF), présidée par l'UMP Jacques Pelissard, avait demandé «l'arrêt des suppressions de postes» en primaire.
Nicolas Sarkozy avait alors promis qu'il n'y aurait pas plus de fermetures que d'ouvertures de classe à la rentrée 2012, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de fermetures.
La situation spécifique des élus de montagne a été pris en compte par le gouvernement. «L'idée est de ne pas forcément regrouper deux écoles qui se font face dans une vallée, car en plein hiver les conditions d'enneigement peuvent empêcher l'accès aux enfants», a-t-on expliqué à l'Anem (Association nationale des élus de la montagne).
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
5 700 postes seront supprimés dans le primaire à la rentrée 2012. En nombre absolu, les académies de Lille (399 suppressions) et Nancy-Metz (367) sont les plus touchées, selon un document transmis vendredi par le ministère de l'Education nationale aux syndicats.
Toutes les académies perdent des postes, sauf la Guyane où sont prévues 20 créations nettes de postes.
Les autres académies touchées sont Versailles (260), Amiens (235), Créteil (233), Toulouse (227), Aix-Marseille (219), Strasbourg (216), Bordeaux (203), Orléans-Tours (196), Dijon (181), Caen et Rennes (179), Montpellier (172), Rouen (166), Besançon (154), Grenoble et Reims (153), Nice (143), Clermont-Ferrand (141), Nantes (137), Guadeloupe (134), Limoges (131), Lyon et Poitiers (129), Paris (98), Martinique (97), Réunion (69) et Corse (20).
Le total donne 5 100 suppressions, les 600 autres devant concerner «les moyens alloués au recrutement des étudiants en master 2», a précisé Christian Chevalier, du SE-Unsa.
A noter que le budget 2012 de l'Education n'a cependant pas encore été adopté, la majorité de gauche au Sénat ayant voté contre.
Début 2011, les annonces de suppressions de postes et de classes dans les écoles pour la rentrée suivante avaient suscité tant de manifestations locales que l'Association des maires de France (AMF), présidée par l'UMP Jacques Pelissard, avait demandé «l'arrêt des suppressions de postes» en primaire.
Nicolas Sarkozy avait alors promis qu'il n'y aurait pas plus de fermetures que d'ouvertures de classe à la rentrée 2012, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de fermetures.
La situation spécifique des élus de montagne a été pris en compte par le gouvernement. «L'idée est de ne pas forcément regrouper deux écoles qui se font face dans une vallée, car en plein hiver les conditions d'enneigement peuvent empêcher l'accès aux enfants», a-t-on expliqué à l'Anem (Association nationale des élus de la montagne).
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Re: Actualités 2012
Dauphine : une exclusion définitive après le bizutage
La section disciplinaire de l'université Paris-Dauphine a prononcé jeudi une exclusion définitive d'un étudiant de cette université parisienne prestigieuse, après le bizutage d'un de ses camarades en octobre. Ce dernier avait porté plainte. La section a également prononcé des sanctions moins radicales de trois ans à l'encontre de deux personnes et quatre ans contre un autre étudiant.
Lors d'une réunion de recrutement de nouveaux adhérents de l'importante association d'étudiants Japad, radiée et dissoute depuis, un rituel avait été organisé consistant à tracer dans le dos du bizut des «lettres de sang» avec une capsule de bouteille. Un procédé que le président de la faculté avait qualifié d'«abject». Japad organise chaque année le gala de dauphine, un des plus courus dans le monde étudiant.
Les quatre responsables de ce bizutage avaient été mis en examen pour pour « violences volontaires en réunion avec arme ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) de moins de 8 jours ». Le parquet de Paris avait également requis leur placement sous contrôle judiciaire. Le bizutage d'octobre avait créé une vive émotion à Dauphine.
Le bizutage légalement punissable depuis 1998
Le décret du 13 juillet 1992 « prévoit des sanctions qui vont de l'avertissement à l'exclusion définitive de tout établissement public de l'enseignement supérieur ».
Bien que le bizutage soit légalement punissable depuis une loi de 1998, imaginée par Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l'Enseignement scolaire, il se poursuit parfois dans certaines universités et grandes écoles, lors de réunions fortement alcoolisées. Il entraîne «des traumatismes psychologiques graves» pour 92% des parents d'élèves et 78% y voient «une épreuve humiliante», selon une enquête publiée en septembre dernier par le Comité national contre le bizutage (CNCB).
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La section disciplinaire de l'université Paris-Dauphine a prononcé jeudi une exclusion définitive d'un étudiant de cette université parisienne prestigieuse, après le bizutage d'un de ses camarades en octobre. Ce dernier avait porté plainte. La section a également prononcé des sanctions moins radicales de trois ans à l'encontre de deux personnes et quatre ans contre un autre étudiant.
Lors d'une réunion de recrutement de nouveaux adhérents de l'importante association d'étudiants Japad, radiée et dissoute depuis, un rituel avait été organisé consistant à tracer dans le dos du bizut des «lettres de sang» avec une capsule de bouteille. Un procédé que le président de la faculté avait qualifié d'«abject». Japad organise chaque année le gala de dauphine, un des plus courus dans le monde étudiant.
Les quatre responsables de ce bizutage avaient été mis en examen pour pour « violences volontaires en réunion avec arme ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) de moins de 8 jours ». Le parquet de Paris avait également requis leur placement sous contrôle judiciaire. Le bizutage d'octobre avait créé une vive émotion à Dauphine.
Le bizutage légalement punissable depuis 1998
Le décret du 13 juillet 1992 « prévoit des sanctions qui vont de l'avertissement à l'exclusion définitive de tout établissement public de l'enseignement supérieur ».
Bien que le bizutage soit légalement punissable depuis une loi de 1998, imaginée par Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l'Enseignement scolaire, il se poursuit parfois dans certaines universités et grandes écoles, lors de réunions fortement alcoolisées. Il entraîne «des traumatismes psychologiques graves» pour 92% des parents d'élèves et 78% y voient «une épreuve humiliante», selon une enquête publiée en septembre dernier par le Comité national contre le bizutage (CNCB).
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Re: Actualités 2012
L'encadrement militaire des mineurs délinquants adopté
Le Parlement a adopté définitivement jeudi, par un vote de l'Assemblée nationale, un texte UMP instaurant un encadrement de type militaire des mineurs délinquants. Proposée par le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, cette loi prévoit, pour les mineurs délinquants de plus de 16 ans, un service «citoyen» d'une durée de 6 à 12 mois au sein d'un Etablissement public d'insertion de la Défense (Epide).
Ce texte d'Eric Ciotti, qui souhaite «une voie nouvelle entre la rue et la prison», est dénoncé par l'opposition comme une loi «superflue» et d'«affichage». Il va permettre «d'enrichir la palette des réponses à la délinquance des mineurs» et de «renforcer les moyens de lutte contre la récidive», a estimé jeudi le garde des Sceaux, Michel Mercier.
«Dès février, l'accueil pourra débuter dans 12 centres et sera progressivement étendu à trois autres établissements» à l'horizon de juin, a ajouté le ministre qui a évoqué «un séjour moyen de 10 mois» et promis «des moyens renforcés» pour les Epide qui accueillent déjà depuis 2005 des majeurs au titre du dispositif «Défense deuxième chance».
Le Sénat avait rejeté le texte
Les milieux proches des militaires se sont montrés réticents à ce texte. Fait inédit, le texte a été rejeté par la commission de la Défense à l'automne. Mais, insiste Eric Ciotti, «les Epide sont très motivés», affirmant que la démarche «a été construite avec les Epide et non contre les Epide comme la gauche a voulu le faire croire». Et de souligner que cette nouvelle possibilité permettra aux mineurs de quitter «le cercle vicieux de la délinquance» pour rejoindre «le cercle vertueux de la vie en société».
Pour Marc Dolez (Parti de Gauche), il s'agit d'un «énième texte d'affichage» à la fois «inutile» et «dangereux». La socialiste Marietta Karamanli a, elle, dénoncé une loi «superflue» et «inutile» et qui se «veut spectaculaire». Le Sénat, à nouvelle majorité de gauche, a rejeté ce texte au cours de la navette parlementaire, mais constitutionnellement, l'Assemblée, qui avait déjà adopté le texte, a le dernier mot. Le texte comprend par ailleurs une réforme de la justice des mineurs, pour se conformer à une récente décision du Conseil constitutionnel.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Parlement a adopté définitivement jeudi, par un vote de l'Assemblée nationale, un texte UMP instaurant un encadrement de type militaire des mineurs délinquants. Proposée par le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, cette loi prévoit, pour les mineurs délinquants de plus de 16 ans, un service «citoyen» d'une durée de 6 à 12 mois au sein d'un Etablissement public d'insertion de la Défense (Epide).
Ce texte d'Eric Ciotti, qui souhaite «une voie nouvelle entre la rue et la prison», est dénoncé par l'opposition comme une loi «superflue» et d'«affichage». Il va permettre «d'enrichir la palette des réponses à la délinquance des mineurs» et de «renforcer les moyens de lutte contre la récidive», a estimé jeudi le garde des Sceaux, Michel Mercier.
«Dès février, l'accueil pourra débuter dans 12 centres et sera progressivement étendu à trois autres établissements» à l'horizon de juin, a ajouté le ministre qui a évoqué «un séjour moyen de 10 mois» et promis «des moyens renforcés» pour les Epide qui accueillent déjà depuis 2005 des majeurs au titre du dispositif «Défense deuxième chance».
Le Sénat avait rejeté le texte
Les milieux proches des militaires se sont montrés réticents à ce texte. Fait inédit, le texte a été rejeté par la commission de la Défense à l'automne. Mais, insiste Eric Ciotti, «les Epide sont très motivés», affirmant que la démarche «a été construite avec les Epide et non contre les Epide comme la gauche a voulu le faire croire». Et de souligner que cette nouvelle possibilité permettra aux mineurs de quitter «le cercle vicieux de la délinquance» pour rejoindre «le cercle vertueux de la vie en société».
Pour Marc Dolez (Parti de Gauche), il s'agit d'un «énième texte d'affichage» à la fois «inutile» et «dangereux». La socialiste Marietta Karamanli a, elle, dénoncé une loi «superflue» et «inutile» et qui se «veut spectaculaire». Le Sénat, à nouvelle majorité de gauche, a rejeté ce texte au cours de la navette parlementaire, mais constitutionnellement, l'Assemblée, qui avait déjà adopté le texte, a le dernier mot. Le texte comprend par ailleurs une réforme de la justice des mineurs, pour se conformer à une récente décision du Conseil constitutionnel.
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Re: Actualités 2012
Un ancien responsable du médicament a été grassement rémunéré par Servier
LEMONDE.FR avec AFP | 20.12.11 | 08h05 • Mis à jour le 20.12.11 | 08h37
Un ancien responsable de l'Agence du médicament devenu ensuite consultant pour l'industrie pharmaceutique, le Pr Jean-Michel Alexandre, a perçu, à ce titre, pas moins de 1,2 million d'euros de rémunération des laboratoires Servier entre 2001 et 2009, révèle Le Figaro lundi 19 décembre.
Le journal écrit que "ce professeur de pharmacologie a été l'un des hommes les plus influents en matière de médicaments en France de 1980 à 2000". Selon Le Figaro, M. Alexandre a été président de la commission d'autorisation de mise sur le marché à l'Agence du médicament de 1985 à 1993, puis directeur de l'évaluation des médicaments de 1993 à 2000 et président du comité des médicaments de 1995 à 2000, avant de devenir consultant pour l'industrie pharmaceutique.
EN POSTE À DES DATES-CLÉS DU SCANDALE DU MEDIATOR
M. Alexandre était "en poste à des dates-clés de l'histoire du médicament" et "notamment en 1995, lorsque l'Afssaps décidait de mettre fin à la vente du Mediator dans les préparations magistrales [les mélanges réalisés par les pharmaciens] mais, pour des raisons jusqu'à présent inexpliquées, pas à la vente en comprimés", écrit le journal. Le Mediator, médicament destiné aux diabétiques en surpoids mais largement détourné comme coupe-faim, a été retiré du marché en novembre 2009. Il serait responsable de 500 à 2 000 décès.
"Du 29 octobre 2001 au 4 septembre 2009, [M. Alexandre] a facturé 1 163 188 euros à Servier, via une filiale dénommée CRIS [centre de recherche international pour la santé]", affirme Le Figaro sans citer de sources. "En paiement des services rendus, Jean-Michel Alexandre a perçu une rémunération forfaitaire payée sur présentation de factures accompagnée d'un rapport trimestriel", ajoute le journal.
"Sa mission consistait, selon les demandes de Jacques Servier, à analyser des dossiers touchant à l'efficacité des médicaments en développement ou déjà mis sur le marché", poursuit Le Figaro. Le journal mentionne les médicaments Vastarel, Protelos, Valdoxan et Procoralan, qui sont actuellement sous surveillance des autorités du médicament.
PAS DE SAISIE DE LA COMMISSION DE DÉONTOLOGIE
Lundi soir, lors du débat à l'Assemblée sur la réforme du contrôle des médicaments, Gérard Bapt (PS) a demandé au ministre de la santé Xavier Bertrand si la commission de déontologie compétente avait à l'époque été saisie lorsque le Pr Alexandre avait quitté ses fonctions publiques pour devenir consultant.
"Il semblerait qu'à l'époque la commission n'a pas été réunie parce que M. Alexandre n'a pas dit qu'il allait effectuer ses activités ensuite, ce qui signifie que l'Afsapss n'a pas été bien curieuse, a répondu le ministre. Je vais regarder pour voir juridiquement ce qu'il est possible de faire en espérant que les faits ne sont pas touchés par la prescription."
Contacté, le laboratoire Servier a indiqué à l'AFP que "le Pr Alexandre, une fois qu'il a quitté ses responsabilités dans le système de santé publique, a travaillé comme consultant pour plusieurs laboratoires" et qu'il "n'a jamais été employé par Servier pendant la période de ses responsabilités aux agences française ou européenne". La somme citée dans Le Figaro "n'est pas confirmée" par Servier.
Le journal précise que, lors de son audition au Sénat, en avril, le Pr Alexandre avait indiqué avoir travaillé "comme consultant scientifique indépendant (...) pour 30 à 40 laboratoires dans le monde". Selon le journal, les montants les plus importants ont été perçus avec les laboratoires Servier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR avec AFP | 20.12.11 | 08h05 • Mis à jour le 20.12.11 | 08h37
Un ancien responsable de l'Agence du médicament devenu ensuite consultant pour l'industrie pharmaceutique, le Pr Jean-Michel Alexandre, a perçu, à ce titre, pas moins de 1,2 million d'euros de rémunération des laboratoires Servier entre 2001 et 2009, révèle Le Figaro lundi 19 décembre.
Le journal écrit que "ce professeur de pharmacologie a été l'un des hommes les plus influents en matière de médicaments en France de 1980 à 2000". Selon Le Figaro, M. Alexandre a été président de la commission d'autorisation de mise sur le marché à l'Agence du médicament de 1985 à 1993, puis directeur de l'évaluation des médicaments de 1993 à 2000 et président du comité des médicaments de 1995 à 2000, avant de devenir consultant pour l'industrie pharmaceutique.
EN POSTE À DES DATES-CLÉS DU SCANDALE DU MEDIATOR
M. Alexandre était "en poste à des dates-clés de l'histoire du médicament" et "notamment en 1995, lorsque l'Afssaps décidait de mettre fin à la vente du Mediator dans les préparations magistrales [les mélanges réalisés par les pharmaciens] mais, pour des raisons jusqu'à présent inexpliquées, pas à la vente en comprimés", écrit le journal. Le Mediator, médicament destiné aux diabétiques en surpoids mais largement détourné comme coupe-faim, a été retiré du marché en novembre 2009. Il serait responsable de 500 à 2 000 décès.
"Du 29 octobre 2001 au 4 septembre 2009, [M. Alexandre] a facturé 1 163 188 euros à Servier, via une filiale dénommée CRIS [centre de recherche international pour la santé]", affirme Le Figaro sans citer de sources. "En paiement des services rendus, Jean-Michel Alexandre a perçu une rémunération forfaitaire payée sur présentation de factures accompagnée d'un rapport trimestriel", ajoute le journal.
"Sa mission consistait, selon les demandes de Jacques Servier, à analyser des dossiers touchant à l'efficacité des médicaments en développement ou déjà mis sur le marché", poursuit Le Figaro. Le journal mentionne les médicaments Vastarel, Protelos, Valdoxan et Procoralan, qui sont actuellement sous surveillance des autorités du médicament.
PAS DE SAISIE DE LA COMMISSION DE DÉONTOLOGIE
Lundi soir, lors du débat à l'Assemblée sur la réforme du contrôle des médicaments, Gérard Bapt (PS) a demandé au ministre de la santé Xavier Bertrand si la commission de déontologie compétente avait à l'époque été saisie lorsque le Pr Alexandre avait quitté ses fonctions publiques pour devenir consultant.
"Il semblerait qu'à l'époque la commission n'a pas été réunie parce que M. Alexandre n'a pas dit qu'il allait effectuer ses activités ensuite, ce qui signifie que l'Afsapss n'a pas été bien curieuse, a répondu le ministre. Je vais regarder pour voir juridiquement ce qu'il est possible de faire en espérant que les faits ne sont pas touchés par la prescription."
Contacté, le laboratoire Servier a indiqué à l'AFP que "le Pr Alexandre, une fois qu'il a quitté ses responsabilités dans le système de santé publique, a travaillé comme consultant pour plusieurs laboratoires" et qu'il "n'a jamais été employé par Servier pendant la période de ses responsabilités aux agences française ou européenne". La somme citée dans Le Figaro "n'est pas confirmée" par Servier.
Le journal précise que, lors de son audition au Sénat, en avril, le Pr Alexandre avait indiqué avoir travaillé "comme consultant scientifique indépendant (...) pour 30 à 40 laboratoires dans le monde". Selon le journal, les montants les plus importants ont été perçus avec les laboratoires Servier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les autorités sanitaires devraient demander le retrait des implants PIP
LEMONDE.FR | 20.12.11 | 06h44 • Mis à jour le 20.12.11 | 11h46
L'affaire des prothèses mammaires de type PIP prend de l'ampleur. Selon Libération, mardi 20 décembre, les autorités sanitaires vont demander, d'ici à la fin de la semaine, aux 30 000 femmes qui portent ces prothèses en silicone, dont le danger a été établi dès mars 2010, de se les faire enlever. Cette information a été confirmée au quotidien par Agnès Buzyn, la présidente de l'Institut national du cancer, et le chirurgien Laurent Lantieri, chirurgien vedette du groupe hospitalier Henri-Mondor à Créteil. De son côté, le directeur général de la santé, Jean-Yves Grall, joint par France Info, refuse de confirmer ou de démentir : "Nous attendons les recommandations des professionnels et de l'Institut national du cancer, il n'y a pas de décision prise à l'heure actuelle."
Le gouvernement annoncera d'ici la fin de semaine son plan d'action concernant ces prothèses, a indiqué mardi sa porte-parole Valérie Pécresse sur LCI. "Aujourd'hui, nous sommes dans un processus d'évaluation de ces prothèses mammaires, vu les risques de cancer qui apparaissent. (...) L'urgence, c'est que toutes les femmes qui ont des prothèses PIP retournent voir leur chirurgien", a déclaré la porte-parole.
"PRINCIPE DE PRÉVENTION"
Huit cas de cancer ont été "signalés" chez des patientes ayant eu des prothèses PIP défectueuses car conçues à partir d'un gel non conforme et qui peuvent se déchirer, avait indiqué le 15 décembre le professeur Jean-Yves Grall, à l'issue du premier "comité de suivi" créé à la demande du gouvernement. Parmi ces cas, cinq cancers du sein ont été déclarés, ainsi qu'un cas de lymphome de l'amygdale, un cas de leucémie, ainsi qu'un cas de lymphome rare du sein qui a provoqué la mort d'une patiente.
La décision de demander aux 30 000 femmes porteuses de ces prothèses de se les faire retirer ("explantation") est "unique dans l'histoire de la chirurgie réparatrice", souligne Libération. "On est d'accord sur la nécessité de cette décision, a affirmé Laurent Lantieri, membre du comité de suivi. Nous sommes face à une cirse sanitaire, liée à une escroquerie. (...) Il n'y a pas d'urgence mais nous n'avons plus le choix. Il faut retirer toutes ces prothèses. A mes yeux, ce n'est pas l'application d'un principe de précaution, mais un principe de prévention", a-t-il ajouté.
REMBOURSEMENT DES FRAIS MÉDICAUX ET CHIRURGICAUX
Selon Libération, les détails de la demande qui sera adressée aux femmes concernées seront fixés lors d'une réunion du comité de suivi vendredi 23 décembre. "Toutes les femmes porteuses d'implants PIP seront remboursées de leurs frais médicaux et chirurgicaux liés à l'explantation", a indiqué à Libération le professeur Grall. En revanche, la pose d'une nouvelle prothèse ne sera remboursée qu'aux "femmes qui relèvent d'une reconstruction après chirurgie du cancer du sein", et non aux femmes qui s'étaient fait mettre des prothèses dans le cadre d'une opération de chirurgie esthétique.
Le comité de suivi recense actuellement tous les cas de cancers survenus chez des femmes ayant eu des implants PIP — pour 80 % d'entre elles à des fins esthétiques et 20 % à titre de reconstruction après un cancer du sein, selon l'agence des produits de santé (Afssaps). Depuis mars 2010, 523 retraits de ces prothèses ont été recensés.
L'agence sanitaire recommande aux femmes qui en sont porteuses de consulter leur chirurgien. Un numéro vert (0800 636 636) a été mis à leur disposition. Cinq mille femmes l'ont déjà appelé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR | 20.12.11 | 06h44 • Mis à jour le 20.12.11 | 11h46
L'affaire des prothèses mammaires de type PIP prend de l'ampleur. Selon Libération, mardi 20 décembre, les autorités sanitaires vont demander, d'ici à la fin de la semaine, aux 30 000 femmes qui portent ces prothèses en silicone, dont le danger a été établi dès mars 2010, de se les faire enlever. Cette information a été confirmée au quotidien par Agnès Buzyn, la présidente de l'Institut national du cancer, et le chirurgien Laurent Lantieri, chirurgien vedette du groupe hospitalier Henri-Mondor à Créteil. De son côté, le directeur général de la santé, Jean-Yves Grall, joint par France Info, refuse de confirmer ou de démentir : "Nous attendons les recommandations des professionnels et de l'Institut national du cancer, il n'y a pas de décision prise à l'heure actuelle."
Le gouvernement annoncera d'ici la fin de semaine son plan d'action concernant ces prothèses, a indiqué mardi sa porte-parole Valérie Pécresse sur LCI. "Aujourd'hui, nous sommes dans un processus d'évaluation de ces prothèses mammaires, vu les risques de cancer qui apparaissent. (...) L'urgence, c'est que toutes les femmes qui ont des prothèses PIP retournent voir leur chirurgien", a déclaré la porte-parole.
"PRINCIPE DE PRÉVENTION"
Huit cas de cancer ont été "signalés" chez des patientes ayant eu des prothèses PIP défectueuses car conçues à partir d'un gel non conforme et qui peuvent se déchirer, avait indiqué le 15 décembre le professeur Jean-Yves Grall, à l'issue du premier "comité de suivi" créé à la demande du gouvernement. Parmi ces cas, cinq cancers du sein ont été déclarés, ainsi qu'un cas de lymphome de l'amygdale, un cas de leucémie, ainsi qu'un cas de lymphome rare du sein qui a provoqué la mort d'une patiente.
La décision de demander aux 30 000 femmes porteuses de ces prothèses de se les faire retirer ("explantation") est "unique dans l'histoire de la chirurgie réparatrice", souligne Libération. "On est d'accord sur la nécessité de cette décision, a affirmé Laurent Lantieri, membre du comité de suivi. Nous sommes face à une cirse sanitaire, liée à une escroquerie. (...) Il n'y a pas d'urgence mais nous n'avons plus le choix. Il faut retirer toutes ces prothèses. A mes yeux, ce n'est pas l'application d'un principe de précaution, mais un principe de prévention", a-t-il ajouté.
REMBOURSEMENT DES FRAIS MÉDICAUX ET CHIRURGICAUX
Selon Libération, les détails de la demande qui sera adressée aux femmes concernées seront fixés lors d'une réunion du comité de suivi vendredi 23 décembre. "Toutes les femmes porteuses d'implants PIP seront remboursées de leurs frais médicaux et chirurgicaux liés à l'explantation", a indiqué à Libération le professeur Grall. En revanche, la pose d'une nouvelle prothèse ne sera remboursée qu'aux "femmes qui relèvent d'une reconstruction après chirurgie du cancer du sein", et non aux femmes qui s'étaient fait mettre des prothèses dans le cadre d'une opération de chirurgie esthétique.
Le comité de suivi recense actuellement tous les cas de cancers survenus chez des femmes ayant eu des implants PIP — pour 80 % d'entre elles à des fins esthétiques et 20 % à titre de reconstruction après un cancer du sein, selon l'agence des produits de santé (Afssaps). Depuis mars 2010, 523 retraits de ces prothèses ont été recensés.
L'agence sanitaire recommande aux femmes qui en sont porteuses de consulter leur chirurgien. Un numéro vert (0800 636 636) a été mis à leur disposition. Cinq mille femmes l'ont déjà appelé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
La réforme du contrôle des médicaments adoptée par le Parlement
LEMONDE.FR avec AFP | 20.12.11 | 07h25 • Mis à jour le 20.12.11 | 07h37
Le Parlement a adopté définitivement, lundi 19 décembre, la réforme du contrôle des médicaments, destinée à empêcher la réédition d'un scandale comme celui du Mediator, et dont l'examen, commencé dans un climat assez consensuel, s'est terminé en bras de fer entre députés et sénateurs.
L'Assemblée nationale, qui a le dernier mot face au Sénat, a approuvé, lors d'un ultime vote, ce projet de loi présenté par le ministre de la santé, Xavier Bertrand.
Aux termes du texte, les responsables et experts d'autorités sanitaires devront déposer et actualiser une déclaration publique d'intérêts sur leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.
L'AFSSAPS REMPLACÉE PAR UNE AUTRE AGENCE
L'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), très critiquée pour sa passivité face aux laboratoires Servier dans l'affaire du Mediator, est remplacée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), aux pouvoirs accrus.
Le rôle passé de l'agence a de nouveau été mise en cause durant les débats, après que le Figaro.fr a écrit lundi qu'un de ses anciens responsables, le Pr Jean-Michel Alexandre, avait perçu entre 2001 et 2009 près de 1,2 million d'euros de rémunération des laboratoires Servier.
Xavier Bertrand a déclaré qu'il "allait voir juridiquement ce qu'il [était] possible de faire, en espérant que les faits ne sont pas touchés par la prescription".
ESSAIS COMPARATIFS
Selon la réforme adoptée, l'Agence pourra demander à l'industrie pharmaceutique de mener des essais comparatifs pour montrer l'amélioration d'un nouveau produit par rapport à un médicament existant.
En raison de la réglementation européenne, ces essais, dont les modalités seront fixées par décret, ne pourront cependant pas être imposés au laboratoire pour l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils seront en revanche obligatoires, lorsqu'ils seront techniquement possibles, pour que le produit soit remboursé par la Sécurité sociale.
Un professionnel de santé qui alerterait les autorités sanitaires sur la nocivité d'un médicament sera protégé de toute sanction ou discrimination, en particulier de la part de son employeur.
Sauf pour certains médicaments, les visiteurs médicaux présentant de nouveaux produits à l'hôpital devront le faire devant un groupe de médecins, et non plus en face à face avec un seul praticien.
HOMMAGE À CEUX QUI ONT DÉNONCÉ DES EFFETS NOCIFS DU MEDIATOR
L'adoption du projet en première lecture par les députés, début octobre, avait fait l'objet d'un relatif accord entre le gouvernement et le PS, qui s'était abstenu après avoir vu plusieurs de ses amendements pris en compte, notamment sur la création d'une base publique de données sur les maladies et leurs traitements.
Xavier Bertrand a d'ailleurs rendu hommage au député PS et cardiologue Gérard Bapt, ainsi qu'aux médecins Irène Frachon et Georges Chiche pour leur dénonciation des effets nocifs du Mediator, qui serait responsable de 500 à 2 000 décès.
"LE COMPTE N'Y ÉTAIT PAS"
Mais ce consensus s'est fissuré un mois plus tard lorsque le Sénat, à majorité de gauche, a durci le texte, interdisant tout lien d'intérêt aux dirigeants d'autorités sanitaires et permettant aux victimes de médicaments nocifs de mener en justice des actions de groupe.
Fin novembre, l'Assemblée, jugeant notamment que l'action de groupe méritait un débat plus large, a supprimé la plupart des amendements du Sénat qui alors, mardi dernier, a voté contre le texte.
Lundi, Jacqueline Fraysse, pour les communistes, a estimé que "le compte n'y était pas" sur les essais comparatifs, l'indépendance des experts et le droit des victimes. Catherine Lemorton (PS) a reproché au gouvernement, malgré des "avancées", d'avoir plus changé "le contenant" que le contenu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR avec AFP | 20.12.11 | 07h25 • Mis à jour le 20.12.11 | 07h37
Le Parlement a adopté définitivement, lundi 19 décembre, la réforme du contrôle des médicaments, destinée à empêcher la réédition d'un scandale comme celui du Mediator, et dont l'examen, commencé dans un climat assez consensuel, s'est terminé en bras de fer entre députés et sénateurs.
L'Assemblée nationale, qui a le dernier mot face au Sénat, a approuvé, lors d'un ultime vote, ce projet de loi présenté par le ministre de la santé, Xavier Bertrand.
Aux termes du texte, les responsables et experts d'autorités sanitaires devront déposer et actualiser une déclaration publique d'intérêts sur leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.
L'AFSSAPS REMPLACÉE PAR UNE AUTRE AGENCE
L'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), très critiquée pour sa passivité face aux laboratoires Servier dans l'affaire du Mediator, est remplacée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), aux pouvoirs accrus.
Le rôle passé de l'agence a de nouveau été mise en cause durant les débats, après que le Figaro.fr a écrit lundi qu'un de ses anciens responsables, le Pr Jean-Michel Alexandre, avait perçu entre 2001 et 2009 près de 1,2 million d'euros de rémunération des laboratoires Servier.
Xavier Bertrand a déclaré qu'il "allait voir juridiquement ce qu'il [était] possible de faire, en espérant que les faits ne sont pas touchés par la prescription".
ESSAIS COMPARATIFS
Selon la réforme adoptée, l'Agence pourra demander à l'industrie pharmaceutique de mener des essais comparatifs pour montrer l'amélioration d'un nouveau produit par rapport à un médicament existant.
En raison de la réglementation européenne, ces essais, dont les modalités seront fixées par décret, ne pourront cependant pas être imposés au laboratoire pour l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils seront en revanche obligatoires, lorsqu'ils seront techniquement possibles, pour que le produit soit remboursé par la Sécurité sociale.
Un professionnel de santé qui alerterait les autorités sanitaires sur la nocivité d'un médicament sera protégé de toute sanction ou discrimination, en particulier de la part de son employeur.
Sauf pour certains médicaments, les visiteurs médicaux présentant de nouveaux produits à l'hôpital devront le faire devant un groupe de médecins, et non plus en face à face avec un seul praticien.
HOMMAGE À CEUX QUI ONT DÉNONCÉ DES EFFETS NOCIFS DU MEDIATOR
L'adoption du projet en première lecture par les députés, début octobre, avait fait l'objet d'un relatif accord entre le gouvernement et le PS, qui s'était abstenu après avoir vu plusieurs de ses amendements pris en compte, notamment sur la création d'une base publique de données sur les maladies et leurs traitements.
Xavier Bertrand a d'ailleurs rendu hommage au député PS et cardiologue Gérard Bapt, ainsi qu'aux médecins Irène Frachon et Georges Chiche pour leur dénonciation des effets nocifs du Mediator, qui serait responsable de 500 à 2 000 décès.
"LE COMPTE N'Y ÉTAIT PAS"
Mais ce consensus s'est fissuré un mois plus tard lorsque le Sénat, à majorité de gauche, a durci le texte, interdisant tout lien d'intérêt aux dirigeants d'autorités sanitaires et permettant aux victimes de médicaments nocifs de mener en justice des actions de groupe.
Fin novembre, l'Assemblée, jugeant notamment que l'action de groupe méritait un débat plus large, a supprimé la plupart des amendements du Sénat qui alors, mardi dernier, a voté contre le texte.
Lundi, Jacqueline Fraysse, pour les communistes, a estimé que "le compte n'y était pas" sur les essais comparatifs, l'indépendance des experts et le droit des victimes. Catherine Lemorton (PS) a reproché au gouvernement, malgré des "avancées", d'avoir plus changé "le contenant" que le contenu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
L’autisme déclaré Grande cause nationale 2012
Le Premier ministre a attribué aujourd’hui le label de Grande Cause nationale pour 2012 au collectif d’associations : Rassemblement "Ensemble pour l’autisme" organisé par le Collectif Autisme.
L’autisme et les troubles envahissants du développement (TED) –également appelés troubles du spectre autistique- forment un ensemble de pathologies diverses, impliquant des difficultés entraînant un détachement pathologique de la réalité accompagné d'un repli sur soi, d’une perte de la socialisation, d’une perturbation dans la communication et des désordres comportementaux. Les médecins considèrent aujourd’hui l’autisme comme la manifestation comportementale d’un problème neuro-développemental ayant des racines génétiques. Mais en France, comme le dénonce le film Le Mur, l’autisme est encore trop souvent considéré comme une psychose ce qui compromet fortement la prise en charge des patients autistiques.
L’obtention du label Grande Cause nationale est l’occasion pour les associations de malades et de familles de malades de modifier ces représentations erronées. Le label permet ainsi d’organiser des campagnes d’information et de collecte et d’obtenir des diffusions gratuites sur les radios et les télévisions publiques. Il a été attribué suite à la demande déposée par le rassemblement « ENSEMBLE POUR L’AUTISME », qui regroupe plus de 200 associations de parents et 800 associations gestionnaires d’établissements, ce qui représente près de 100 000 familles en tout.
Sciences et Avenir.fr
20/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Premier ministre a attribué aujourd’hui le label de Grande Cause nationale pour 2012 au collectif d’associations : Rassemblement "Ensemble pour l’autisme" organisé par le Collectif Autisme.
L’autisme et les troubles envahissants du développement (TED) –également appelés troubles du spectre autistique- forment un ensemble de pathologies diverses, impliquant des difficultés entraînant un détachement pathologique de la réalité accompagné d'un repli sur soi, d’une perte de la socialisation, d’une perturbation dans la communication et des désordres comportementaux. Les médecins considèrent aujourd’hui l’autisme comme la manifestation comportementale d’un problème neuro-développemental ayant des racines génétiques. Mais en France, comme le dénonce le film Le Mur, l’autisme est encore trop souvent considéré comme une psychose ce qui compromet fortement la prise en charge des patients autistiques.
L’obtention du label Grande Cause nationale est l’occasion pour les associations de malades et de familles de malades de modifier ces représentations erronées. Le label permet ainsi d’organiser des campagnes d’information et de collecte et d’obtenir des diffusions gratuites sur les radios et les télévisions publiques. Il a été attribué suite à la demande déposée par le rassemblement « ENSEMBLE POUR L’AUTISME », qui regroupe plus de 200 associations de parents et 800 associations gestionnaires d’établissements, ce qui représente près de 100 000 familles en tout.
Sciences et Avenir.fr
20/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
message a l'attention de memo
je repense à notre diner romantique (oui j'ai eu la change de l'inviter dans un grand restaurant)
tu es venu accompagner de ton chat (va chez le veto je crois qu'il as un soucis au yeux...)
et moi de ma belle voiture americaine verte ...
merci belle memo pour tes infos que tu poste chaques jours en compagnie de ton petit café .
et ouais moi je connais celle qui tape tous ses messages (la je me la péte )
mdr
à la semaine prochaine et ca c'est d'actualitéÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je repense à notre diner romantique (oui j'ai eu la change de l'inviter dans un grand restaurant)
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Re: Actualités 2012




J'adore!!
Et de rien pour les articles d'ailleurs.......
TRACES – La cocaïne envahit les tables à langer britanniques
Elever un enfant n'est pas de tout repos, et il semblerait que quelques Britanniques aient besoin de stimulants extérieurs pour accomplir leurs tâches parentales. Selon une enquête menée outre-Manche par la station Real Radio, relayée par The Telegraph, plus de 90 % des tables à langer publiques de Grande-Bretagne présentent des traces de drogue ou de substances médicamenteuses.
Après avoir passé au peigne fin "un grand nombre d'établissements publics variés, des églises, des hopitaux, des crèches, des centres commerciaux ou des toilettes publiques", les journalistes ont envoyé les prélèvements à un laboratoire d'analyses. Au final, 92 des 100 tests réalisés révélaient des traces de drogue dure, principalement de la cocaïne.
Les journalistes ont également interrogé des parents qui consomment de la cocaïne. Une jeune mère de 29 ans, désormais abstinente, témoigne ainsi : "La relation entre mon fils et moi n'a jamais été aussi forte que ma relation avec la cocaïne. La cocaïne et moi, c'était le lien le plus fort."
L'enquête a fait vivement réagir. Le ministre de la santé du cabinet fantôme, Andy Burnham, s'est exprimé en direct sur la station. Il a estimé que "le reportage avait révélé des résultats choquants. La consommation de cocaïne est devenue un problème majeur dans le pays." En novembre, la Grande-Bretagne a été désignée comme "capitale" de la cocaïne, et les jeunes Britanniques, plus grands consommateurs de poudre blanche dans les pays développés.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Un airbag intégré dans la tenue des motards
Les gendarmes, qui paient un lourd tribut sur les routes de France, ont un nouvel équipement.
Las de payer un lourd tribut lors de leurs missions sur les routes de France, les quelque 4 500 motocyclistes de la gendarmerie nationale changent d'uniforme pour mieux se protéger. Jusqu'à présent, les motards connaissaient un attirail hérité de la cavalerie, avec les bottes en cuir, les culottes bouffantes en tergal et l'anorak bleu azur un peu rembourré au niveau des coudes et des épaules. «En cas de chutes, qui font partie du métier, on payait immédiatement l'addition, se rappelle le capitaine Gilles Quintaine, commandant en second de l'escadron de sécurité routière de la gendarmerie de l'Essonne. La dernière fois que j'ai glissé sur la chaussée, pour éviter un automobiliste qui avait stoppé net devant moi, le tissu de mon pantalon avait brûlé avant que ma peau ne frotte le sol. En été, nous roulions en simples chemisettes alors qu'on conseillait aux motards d'avoir des équipements adaptés…»
Depuis le début du mois, les motards ont enfin troqué leur tunique traditionnelle contre une tenue sur mesure et dernier cri. D'une couleur bleu roi et marine siglée «gendarmerie» dans le dos, les blousons sont équipés d'un airbag intégré. «Une cartouche de gaz carbonique se déclenche pour envelopper le cou, le dos ainsi que la cage thoracique dès que le pilote n'est plus solidaire de son engin, précise le capitaine Quintaine. Par ailleurs, les tissus, comme celui du pantalon, peuvent résister sept secondes à l'abrasion.» Enfin, les militaires de la maréchaussée seront aussi reconnaissables de loin grâce à d'inédites séries de bandes réfléchissantes argentées pour la nuit et jaune vif pour le jour.
2 230 euros pièce
Cette panoplie, généralisée au premier trimestre 2012, devrait limiter les accidents impliquant les motards en missions de surveillance, de protection ou d'interception. En septembre dernier encore, un gendarme de la brigade motorisée de Vendôme (Loir-et-Cher) s'était grièvement blessé au dos en chutant de sa moto alors qu'il patrouillait sur la D 957. Circulant sur de grandes routières Yamaha FJR de 1 300 cc, d'une centaine de chevaux et pesant 280 kg, les motocyclistes de la gendarmerie ont déploré plusieurs dizaines de blessés et cinq morts en 2010, ainsi que deux autres décès en 2011. Leur nouvelle tenue est facturée 2 230 euros pièce. Un investissement somme toute modique lorsque des vies peuvent être épargnées.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les gendarmes, qui paient un lourd tribut sur les routes de France, ont un nouvel équipement.
Las de payer un lourd tribut lors de leurs missions sur les routes de France, les quelque 4 500 motocyclistes de la gendarmerie nationale changent d'uniforme pour mieux se protéger. Jusqu'à présent, les motards connaissaient un attirail hérité de la cavalerie, avec les bottes en cuir, les culottes bouffantes en tergal et l'anorak bleu azur un peu rembourré au niveau des coudes et des épaules. «En cas de chutes, qui font partie du métier, on payait immédiatement l'addition, se rappelle le capitaine Gilles Quintaine, commandant en second de l'escadron de sécurité routière de la gendarmerie de l'Essonne. La dernière fois que j'ai glissé sur la chaussée, pour éviter un automobiliste qui avait stoppé net devant moi, le tissu de mon pantalon avait brûlé avant que ma peau ne frotte le sol. En été, nous roulions en simples chemisettes alors qu'on conseillait aux motards d'avoir des équipements adaptés…»
Depuis le début du mois, les motards ont enfin troqué leur tunique traditionnelle contre une tenue sur mesure et dernier cri. D'une couleur bleu roi et marine siglée «gendarmerie» dans le dos, les blousons sont équipés d'un airbag intégré. «Une cartouche de gaz carbonique se déclenche pour envelopper le cou, le dos ainsi que la cage thoracique dès que le pilote n'est plus solidaire de son engin, précise le capitaine Quintaine. Par ailleurs, les tissus, comme celui du pantalon, peuvent résister sept secondes à l'abrasion.» Enfin, les militaires de la maréchaussée seront aussi reconnaissables de loin grâce à d'inédites séries de bandes réfléchissantes argentées pour la nuit et jaune vif pour le jour.
2 230 euros pièce
Cette panoplie, généralisée au premier trimestre 2012, devrait limiter les accidents impliquant les motards en missions de surveillance, de protection ou d'interception. En septembre dernier encore, un gendarme de la brigade motorisée de Vendôme (Loir-et-Cher) s'était grièvement blessé au dos en chutant de sa moto alors qu'il patrouillait sur la D 957. Circulant sur de grandes routières Yamaha FJR de 1 300 cc, d'une centaine de chevaux et pesant 280 kg, les motocyclistes de la gendarmerie ont déploré plusieurs dizaines de blessés et cinq morts en 2010, ainsi que deux autres décès en 2011. Leur nouvelle tenue est facturée 2 230 euros pièce. Un investissement somme toute modique lorsque des vies peuvent être épargnées.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
MSF : 40 ans et toujours très actif
Médecins sans frontières (MSF) fête mercredi ses 40 ans. Au fil des ans, elle est devenue l'une des plus importantes associations humanitaires.
40 ans, c'est le bel âge, dit-on souvent. Pour une association, c'est le signe qu'elle est importante. Et Médecins sans frontières fait partie de celles comptant énormément dans le paysage internationale. MSF atteint donc la quarantaine en pleine santé. « Elle a beaucoup changé au cours des 40 dernières années », reconnaît la présidente de MSF-France, Marie-Pierre Allié, mais « notre autonomie financière, grâce à nos millions de donateurs, nous permet de rester indépendant des pouvoirs », explique-t-elle.
Tout a donc commencé en décembre 1971 au Biafra. Bouleversés par la guerre dans ce pays, des médecins se lance dans le volontariat médical organisé, pour « secourir des victimes de conflits, de catastrophes naturelles et d'épidémies », en toute neutralité. MSF est né. L'association va ensuite grandir. Bernard Kouchner en est un de ses créateurs. « Entre 1978 et 1982, on est passé de 3 à 11 millions de réfugiés dans le monde. Il fallait organiser l'assistance, la fourniture en eau, en vivres, les soins médicaux, dans plusieurs pays à la fois », explique Rony Brauman, président de MSF de 1982 à 1994.
Un "humanitaire de révolte"
Parallèlement, les « French doctors » s'illustrent par leurs « coups de gueule » contre les manipulations et dérives de l’humanitaire: dénonciation du détournement de l'aide en Ethiopie, du génocide au Rwanda, des bombardements de civils en Tchétchénie, appel à l'arrêt des fonds pour le tsunami... l'association, prix Nobel de la Paix 1999, revendique un « humanitaire de révolte ». Depuis 40 ans, le défi reste le même: négocier un espace de travail pour aider les populations en gardant ses distances avec le pouvoir politique et les armées.
Aujourd'hui, l'association s'inquiète de la crise économique qui « menace le financement du Fonds mondial (de lutte contre le sida), et donc les populations les plus fragiles », souligne la présidente de MSF France: or « le combat n'est pas fini ». L'ONG doit aussi s'adapter aux nouveaux défis: catastrophes écologiques, urbanisation massive, vieillissement... « Nous allons devoir répondre à l'avenir à une hausse des risques environnementaux », comme l'accident nucléaire de Fukushima ou la récente vague d'intoxications au plomb au Nigeria, fait valoir Marie-Pierre Allié
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Médecins sans frontières (MSF) fête mercredi ses 40 ans. Au fil des ans, elle est devenue l'une des plus importantes associations humanitaires.
40 ans, c'est le bel âge, dit-on souvent. Pour une association, c'est le signe qu'elle est importante. Et Médecins sans frontières fait partie de celles comptant énormément dans le paysage internationale. MSF atteint donc la quarantaine en pleine santé. « Elle a beaucoup changé au cours des 40 dernières années », reconnaît la présidente de MSF-France, Marie-Pierre Allié, mais « notre autonomie financière, grâce à nos millions de donateurs, nous permet de rester indépendant des pouvoirs », explique-t-elle.
Tout a donc commencé en décembre 1971 au Biafra. Bouleversés par la guerre dans ce pays, des médecins se lance dans le volontariat médical organisé, pour « secourir des victimes de conflits, de catastrophes naturelles et d'épidémies », en toute neutralité. MSF est né. L'association va ensuite grandir. Bernard Kouchner en est un de ses créateurs. « Entre 1978 et 1982, on est passé de 3 à 11 millions de réfugiés dans le monde. Il fallait organiser l'assistance, la fourniture en eau, en vivres, les soins médicaux, dans plusieurs pays à la fois », explique Rony Brauman, président de MSF de 1982 à 1994.
Un "humanitaire de révolte"
Parallèlement, les « French doctors » s'illustrent par leurs « coups de gueule » contre les manipulations et dérives de l’humanitaire: dénonciation du détournement de l'aide en Ethiopie, du génocide au Rwanda, des bombardements de civils en Tchétchénie, appel à l'arrêt des fonds pour le tsunami... l'association, prix Nobel de la Paix 1999, revendique un « humanitaire de révolte ». Depuis 40 ans, le défi reste le même: négocier un espace de travail pour aider les populations en gardant ses distances avec le pouvoir politique et les armées.
Aujourd'hui, l'association s'inquiète de la crise économique qui « menace le financement du Fonds mondial (de lutte contre le sida), et donc les populations les plus fragiles », souligne la présidente de MSF France: or « le combat n'est pas fini ». L'ONG doit aussi s'adapter aux nouveaux défis: catastrophes écologiques, urbanisation massive, vieillissement... « Nous allons devoir répondre à l'avenir à une hausse des risques environnementaux », comme l'accident nucléaire de Fukushima ou la récente vague d'intoxications au plomb au Nigeria, fait valoir Marie-Pierre Allié
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Re: Actualités 2012
Noël : Le covoiturage atteint des records
Les adeptes du covoiturage sont de plus en plus nombreux pour la plus grande joie des sites spécialisés.
La crise a quand même des bons côtés. Avec le prix du carburant qui grimpe, et celui des billets de trains anormalement haut pour un service pas toujours au rendez-vous, les Français redécouvrent une certaine solidarité. En témoigne le développement impressionnant du site covoiturage.fr qui « connait un record historique de fréquentation et va générer plus de 450.000 trajets en covoiturage entre le 19 décembre et le 2 janvier, l’équivalent de 1100 TGV pleins ». En un an le nombre de nouveaux utilisateurs a doublé. « Avec environ 2.000 nouveaux inscrits par jour en 2011, le site réuni désormais une communauté de 1,5 million de français, soit deux fois plus qu’en 2010 à la même époque ».
Un Paris-Rennes le 24 décembre à 28 €
« Il faut accepter de voyager avec des gens que l'on ne connaît pas mais mis à part ça le covoiturage est une très bonne expérience nous a confié un utilisateur de covoiturage.fr. J'ai fait un trajet Paris-Paimpol au mois de mai pour 40 euros aller-retour alors que le trajet en train était beaucoup plus cher ». Le site est d’autant plus sollicité en cette période de l'année que les trains sont pleins ou inabordables à quelques jours de Noël.
« En comparaison, les prix en covoiturage sont compétitifs puisqu’il s’agit d’un partage des frais d’essence et de péage sans fluctuation de dernière minute. Par exemple les covoiturages proposés entre Paris et Rennes coûtent en moyenne 22€, Paris – Lyon 30€, Lille – Bruxelles 8€ » poursuit le communiqué de l'entreprise. Ce mardi à 14 heures, un Paris-Rennes pour le 24 décembre sur la SNCF se vend actuellement à 102,20 euros alors qu'une personne propose le même trajet à 28 euros
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Les adeptes du covoiturage sont de plus en plus nombreux pour la plus grande joie des sites spécialisés.
La crise a quand même des bons côtés. Avec le prix du carburant qui grimpe, et celui des billets de trains anormalement haut pour un service pas toujours au rendez-vous, les Français redécouvrent une certaine solidarité. En témoigne le développement impressionnant du site covoiturage.fr qui « connait un record historique de fréquentation et va générer plus de 450.000 trajets en covoiturage entre le 19 décembre et le 2 janvier, l’équivalent de 1100 TGV pleins ». En un an le nombre de nouveaux utilisateurs a doublé. « Avec environ 2.000 nouveaux inscrits par jour en 2011, le site réuni désormais une communauté de 1,5 million de français, soit deux fois plus qu’en 2010 à la même époque ».
Un Paris-Rennes le 24 décembre à 28 €
« Il faut accepter de voyager avec des gens que l'on ne connaît pas mais mis à part ça le covoiturage est une très bonne expérience nous a confié un utilisateur de covoiturage.fr. J'ai fait un trajet Paris-Paimpol au mois de mai pour 40 euros aller-retour alors que le trajet en train était beaucoup plus cher ». Le site est d’autant plus sollicité en cette période de l'année que les trains sont pleins ou inabordables à quelques jours de Noël.
« En comparaison, les prix en covoiturage sont compétitifs puisqu’il s’agit d’un partage des frais d’essence et de péage sans fluctuation de dernière minute. Par exemple les covoiturages proposés entre Paris et Rennes coûtent en moyenne 22€, Paris – Lyon 30€, Lille – Bruxelles 8€ » poursuit le communiqué de l'entreprise. Ce mardi à 14 heures, un Paris-Rennes pour le 24 décembre sur la SNCF se vend actuellement à 102,20 euros alors qu'une personne propose le même trajet à 28 euros
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