Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
L’appli « Pil’à l’heure » pour ne plus oublier sa pilule
Par A.S. - Le 16/12/2011
Bonne nouvelle pour les têtes en l’air. Si vous avez tendance à oublier votre pilule, il existe désormais une application gratuite disponible sur iPhone et iPad pour vous aider à penser à la prendre à l’heure. Son nom : Pil’ à l’heure. Cette application a pour fonction de rappeler l’heure de prise de la pilule, que vous aurez prédéfinie auparavant. Mais quelle différence avec une bonne vieille alarme programmée sur le téléphone, me direz-vous ? La spécificité de l’application vient du fait qu’elle s’adapte à chaque type de pilule. En scannant le code barre présent sur la boîte, l’application se paramètre automatiquement sur la marque de la pilule. Et en cas d’oubli de plus de 3h (ou de 12 h suivant la pilule), une alerte spéciale est envoyée et indique la marche à suivre en donnant des recommandations spécifiques à la pilule scannée. L’appli indique en outre la conduite à tenir en cas de troubles digestifs ou de décalage horaire lors d’un voyage à l’étranger. Petit bonus : Pil’ à l’heure permet de noter sur un calendrier tous les événements notables : pertes, saignements, migraines, douleurs, consultation médicale…
L’objectif du Dr David Elia, gynécologue à Paris et concepteur de l’application, est d’aider les femmes à prendre régulièrement leur contraception et ainsi faire baisser le nombre d’interruptions volontaires de grossesse, sachant qu’environ 220.000 IVG sont recensées chaque année. En France, la pilule représente le contraceptif le plus utilisé par les femmes (55,5 %) et majoritairement par les moins de 35 ans (70,8 %). La moitié des femmes qui utilisent la pilule avouent l’oublier parfois, régulièrement voire souvent et trois quarts d’entre elles déclarent l’avoir déjà oubliée au moins une fois. Des statistiques à ne pas prendre à la légère quand on sait que 21% des grossesses non désirées surviennent chez des femmes sous contraceptif oral…
ElleÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par A.S. - Le 16/12/2011
Bonne nouvelle pour les têtes en l’air. Si vous avez tendance à oublier votre pilule, il existe désormais une application gratuite disponible sur iPhone et iPad pour vous aider à penser à la prendre à l’heure. Son nom : Pil’ à l’heure. Cette application a pour fonction de rappeler l’heure de prise de la pilule, que vous aurez prédéfinie auparavant. Mais quelle différence avec une bonne vieille alarme programmée sur le téléphone, me direz-vous ? La spécificité de l’application vient du fait qu’elle s’adapte à chaque type de pilule. En scannant le code barre présent sur la boîte, l’application se paramètre automatiquement sur la marque de la pilule. Et en cas d’oubli de plus de 3h (ou de 12 h suivant la pilule), une alerte spéciale est envoyée et indique la marche à suivre en donnant des recommandations spécifiques à la pilule scannée. L’appli indique en outre la conduite à tenir en cas de troubles digestifs ou de décalage horaire lors d’un voyage à l’étranger. Petit bonus : Pil’ à l’heure permet de noter sur un calendrier tous les événements notables : pertes, saignements, migraines, douleurs, consultation médicale…
L’objectif du Dr David Elia, gynécologue à Paris et concepteur de l’application, est d’aider les femmes à prendre régulièrement leur contraception et ainsi faire baisser le nombre d’interruptions volontaires de grossesse, sachant qu’environ 220.000 IVG sont recensées chaque année. En France, la pilule représente le contraceptif le plus utilisé par les femmes (55,5 %) et majoritairement par les moins de 35 ans (70,8 %). La moitié des femmes qui utilisent la pilule avouent l’oublier parfois, régulièrement voire souvent et trois quarts d’entre elles déclarent l’avoir déjà oubliée au moins une fois. Des statistiques à ne pas prendre à la légère quand on sait que 21% des grossesses non désirées surviennent chez des femmes sous contraceptif oral…
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J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités concours 2012
Les messages anti-obésité ont du mal à passer, selon une association
(AFP) – Il y a 1 jour
PARIS — Les messages anti-obésité invitant à manger cinq portions de fruits et légumes et à pratiquer une activité physique régulière ont du mal à passer auprès de la population, a affirmé jeudi l'association Observatoire de l'obésité (Obobs).
La France fait figure de pays plus vertueux que ses voisins en matière de prévention de l'obésité, mais une étude des échanges sur les forums de discussions "montrent l'impact limité des messages de prévention de l'obésité adressés dans le cadre du Programme national de nutrition santé (PNNS)", selon le résultat d'une étude de l'Obobs.
Cette association de prévention de l'obésité infantile a filtré sur des réseaux sociaux entre juillet et novembre 2011 quelque 20.000 discussions tournant autour de l'obésité ou du surpoids.
Il ressort de cette observation que "le sport n'apparaît que de façon marginale dans les échanges" et que les recommandations du ministère de la Santé de "manger cinq fruits et légumes par jour" et de "manger-bouger" ne figurent absolument pas dans les conversations des internautes.
Une enquête du Crédoc, diffusée en novembre, montrait que seuls 27% des Français respectaient la recommandation officielle de manger au moins cinq portions de fruits et légumes par jour.
L'Obobs préconise une prise de conscience de la société civile pour "arrêter la progression de l'obésité infantile" alors qu'on estime que 12 à 15% des enfants en France sont en surpoids ou obèses.
Cette association, fondée par le médecin nutritionniste Pierre Azam en 2009, recommande aux industriels de l'agroalimentaire de s'impliquer davantage pour la prévention de l'obésité et de mieux faire connaître leurs actions alors qu'ils peuvent être tentés de ne pas en faire publicité.
C'est le cas d'une chaîne de restauration rapide qui n'a pas cru bon, selon l'association, de communiquer sur le fait qu'elle ajoutait désormais des tomates cerises à son menu pour enfant par souci d'équilibre nutritionnel.
L'Obobs voudrait jouer le rôle de fédérateur des initiatives individuelles des firmes agroalimentaires et appelle les industriels "vertueux" à venir s'associer à sa démarche.
"Notre idée n'est pas d'être complaisant avec les industriels mais d'être un activateur", selon Dr Azam.
Copyright © 2011 AFP.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
(AFP) – Il y a 1 jour
PARIS — Les messages anti-obésité invitant à manger cinq portions de fruits et légumes et à pratiquer une activité physique régulière ont du mal à passer auprès de la population, a affirmé jeudi l'association Observatoire de l'obésité (Obobs).
La France fait figure de pays plus vertueux que ses voisins en matière de prévention de l'obésité, mais une étude des échanges sur les forums de discussions "montrent l'impact limité des messages de prévention de l'obésité adressés dans le cadre du Programme national de nutrition santé (PNNS)", selon le résultat d'une étude de l'Obobs.
Cette association de prévention de l'obésité infantile a filtré sur des réseaux sociaux entre juillet et novembre 2011 quelque 20.000 discussions tournant autour de l'obésité ou du surpoids.
Il ressort de cette observation que "le sport n'apparaît que de façon marginale dans les échanges" et que les recommandations du ministère de la Santé de "manger cinq fruits et légumes par jour" et de "manger-bouger" ne figurent absolument pas dans les conversations des internautes.
Une enquête du Crédoc, diffusée en novembre, montrait que seuls 27% des Français respectaient la recommandation officielle de manger au moins cinq portions de fruits et légumes par jour.
L'Obobs préconise une prise de conscience de la société civile pour "arrêter la progression de l'obésité infantile" alors qu'on estime que 12 à 15% des enfants en France sont en surpoids ou obèses.
Cette association, fondée par le médecin nutritionniste Pierre Azam en 2009, recommande aux industriels de l'agroalimentaire de s'impliquer davantage pour la prévention de l'obésité et de mieux faire connaître leurs actions alors qu'ils peuvent être tentés de ne pas en faire publicité.
C'est le cas d'une chaîne de restauration rapide qui n'a pas cru bon, selon l'association, de communiquer sur le fait qu'elle ajoutait désormais des tomates cerises à son menu pour enfant par souci d'équilibre nutritionnel.
L'Obobs voudrait jouer le rôle de fédérateur des initiatives individuelles des firmes agroalimentaires et appelle les industriels "vertueux" à venir s'associer à sa démarche.
"Notre idée n'est pas d'être complaisant avec les industriels mais d'être un activateur", selon Dr Azam.
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Re: Actualités concours 2012
Médicaments pour le nez bouché : 15 cas graves d'effets indésirables en 2011
(AFP) – Il y a 1 jour
PARIS _Quinze "cas graves d'effets indésirables" ont été signalés depuis le 1er janvier 2011 chez des patients ayant pris un médicament contre le rhume contenant un vasoconstricteur, indique l'agence du médicament (Afssaps), appelant à respecter les précautions d'utilisation.
Les médicaments contenant des vasoconstricteurs sont utilisés pour diminuer la sensation de nez bouché, en cas de rhume.
Il s?agit de solutions pour pulvérisation nasale (sur prescription médicale), comme Aturgyl, Dérinox, Déturgylone, Rhinofluimucil, ou de médicaments à prendre par voie orale (accessibles sans ordonnance), seuls ou associés à une autre substance active (paracétamol, ibuprofène), comme Sudafed, Actifed Rhume, Dolirhume, Humex Rhume, Rhinadvil, Rhinureflex.
Ce sont des médicaments largement utilisés. Dérinox, par exemple, fait l?objet de plus de 3 millions de prescriptions par an et environ 3 millions de boîtes d?Actifed Rhume Jour et Nuit sont vendues chaque année.
Ces médicaments peuvent être à l?origine d?effets indésirables graves au niveau cardiaque (hypertension artérielle, crise d'angor ou angine de poitrine) ou neurologique (convulsion, troubles du comportement, accident vasculaire), notamment s?ils ne sont pas utilisés conformément à leur autorisation de mise sur le marché.
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rappelle aux patients de "ne pas recourir de manière abusive à ces médicaments", de "toujours vérifier auprès de leur médecin ou de leur pharmacien s'ils sont bien adaptés à leur cas", de "ne pas les associer entre eux" (même administrés par des voies différentes).
Ces médicaments sont contre-indiqués chez l'enfant de moins de 15 ans, et en cas notamment d'hypertension artérielle, d'antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque d'AVC, d'insuffisance coronarienne sévère, d'antécédents de convulsions.
La durée maximale de traitement ne doit pas excéder 5 jours et la posologie maximale journalière ne doit pas être dépassée.
Ces recommandations et contre-indications ont été insérées dans les notices de ces produits, à la suite des résultats de deux enquêtes françaises de pharmacovigilance. "Une actualisation de l'enquête française est en cours, afin d'envisager si besoin des actions supplémentaires", a indiqué l'Afssaps.
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(AFP) – Il y a 1 jour
PARIS _Quinze "cas graves d'effets indésirables" ont été signalés depuis le 1er janvier 2011 chez des patients ayant pris un médicament contre le rhume contenant un vasoconstricteur, indique l'agence du médicament (Afssaps), appelant à respecter les précautions d'utilisation.
Les médicaments contenant des vasoconstricteurs sont utilisés pour diminuer la sensation de nez bouché, en cas de rhume.
Il s?agit de solutions pour pulvérisation nasale (sur prescription médicale), comme Aturgyl, Dérinox, Déturgylone, Rhinofluimucil, ou de médicaments à prendre par voie orale (accessibles sans ordonnance), seuls ou associés à une autre substance active (paracétamol, ibuprofène), comme Sudafed, Actifed Rhume, Dolirhume, Humex Rhume, Rhinadvil, Rhinureflex.
Ce sont des médicaments largement utilisés. Dérinox, par exemple, fait l?objet de plus de 3 millions de prescriptions par an et environ 3 millions de boîtes d?Actifed Rhume Jour et Nuit sont vendues chaque année.
Ces médicaments peuvent être à l?origine d?effets indésirables graves au niveau cardiaque (hypertension artérielle, crise d'angor ou angine de poitrine) ou neurologique (convulsion, troubles du comportement, accident vasculaire), notamment s?ils ne sont pas utilisés conformément à leur autorisation de mise sur le marché.
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rappelle aux patients de "ne pas recourir de manière abusive à ces médicaments", de "toujours vérifier auprès de leur médecin ou de leur pharmacien s'ils sont bien adaptés à leur cas", de "ne pas les associer entre eux" (même administrés par des voies différentes).
Ces médicaments sont contre-indiqués chez l'enfant de moins de 15 ans, et en cas notamment d'hypertension artérielle, d'antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque d'AVC, d'insuffisance coronarienne sévère, d'antécédents de convulsions.
La durée maximale de traitement ne doit pas excéder 5 jours et la posologie maximale journalière ne doit pas être dépassée.
Ces recommandations et contre-indications ont été insérées dans les notices de ces produits, à la suite des résultats de deux enquêtes françaises de pharmacovigilance. "Une actualisation de l'enquête française est en cours, afin d'envisager si besoin des actions supplémentaires", a indiqué l'Afssaps.
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Re: Actualités 2012
Alzheimer : Du nouveau dans les recommandations de la HAS
La Haute autorité de la santé (HAS) a publié de nouvelles recommandations sur les traitements des médicaments utilisés dans la prise en charge de la maladie. Cette actualisation intervient alors que l'association France Alzheimer lance une campagne de sensibilisation.
Des changements concernant la prise en charge d'Alzheimer. La Haute autorité de la santé (HAS) a publié de nouvelles recommandations sur les traitements utilisés. Ce changement est intervenu après le scandale du Mediator qui a obligé des experts à se pencher sur la réévaluation de certains médicaments. C'est pourquoi qu'un rapport de l'autorité sanitaire, paru en octobre dernier, avait affirmé que les marques Exiba, Aricept, Exelon et Reminyl, qui sont actuellement utilisées pour retarder le développement des symptômes provoqués par la maladie, serait d'un « intérêt thérapeutique faible ».
Pour davantage d'informations, il est important de souligner que la prise de ces médicaments pouvait entraîner des effets indésirables « non négligeables comme des troubles digestifs, cardiovasculaires ou neuropsychiatriques ».
Campagne de sensibilisation de France Alzheimer
La HAS affirme que, désormais, il y aura une clarifications du parcours des soins. Ainsi, le médecin généraliste traitant devient le pilote de l'organisation des soins sur le patient. Le médecin spécialiste pose le diagnostic de la maladie et l'annonce de cette dernière. Le plan de soin et d'aides est proposé par le médecin généraliste qui sera assisté d'un professionnel formé. De plus, la prescription des médicaments se retrouve limitée. Cette nouvelle version de la HAS prend en compte les évolutions récentes autour de la prise en charge. Ces recommandations s'intégreraient aux mesure du plan Alzheimer. L'association France Alzheimer lançait une campagne de sensibilisation autour de ce sujet.
Actu France SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La Haute autorité de la santé (HAS) a publié de nouvelles recommandations sur les traitements des médicaments utilisés dans la prise en charge de la maladie. Cette actualisation intervient alors que l'association France Alzheimer lance une campagne de sensibilisation.
Des changements concernant la prise en charge d'Alzheimer. La Haute autorité de la santé (HAS) a publié de nouvelles recommandations sur les traitements utilisés. Ce changement est intervenu après le scandale du Mediator qui a obligé des experts à se pencher sur la réévaluation de certains médicaments. C'est pourquoi qu'un rapport de l'autorité sanitaire, paru en octobre dernier, avait affirmé que les marques Exiba, Aricept, Exelon et Reminyl, qui sont actuellement utilisées pour retarder le développement des symptômes provoqués par la maladie, serait d'un « intérêt thérapeutique faible ».
Pour davantage d'informations, il est important de souligner que la prise de ces médicaments pouvait entraîner des effets indésirables « non négligeables comme des troubles digestifs, cardiovasculaires ou neuropsychiatriques ».
Campagne de sensibilisation de France Alzheimer
La HAS affirme que, désormais, il y aura une clarifications du parcours des soins. Ainsi, le médecin généraliste traitant devient le pilote de l'organisation des soins sur le patient. Le médecin spécialiste pose le diagnostic de la maladie et l'annonce de cette dernière. Le plan de soin et d'aides est proposé par le médecin généraliste qui sera assisté d'un professionnel formé. De plus, la prescription des médicaments se retrouve limitée. Cette nouvelle version de la HAS prend en compte les évolutions récentes autour de la prise en charge. Ces recommandations s'intégreraient aux mesure du plan Alzheimer. L'association France Alzheimer lançait une campagne de sensibilisation autour de ce sujet.
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Re: Actualités 2012
Une nouvelle campagne sur la maladie d'Alzheimer
L’association France Alzheimer lance une nouvelle campagne de sensibilisation dans plusieurs supports nationaux.
Au travers de cette campagne, l’Association a choisi de mettre en avant l’importance de la relation aidant familial/personne malade et la force du lien qui les unit pour affronter au mieux la maladie.
Le visuel de la campagne à double lecture (mains positionnées vers le haut ou le bas) illustre d’une part la force de l’accompagnement quotidien des aidants et d’autre part le combat que les malades et leurs proches mènent ensemble contre cette terrible maladie.
Pas toujours visibles, ceux que l’on appelle les aidants familiaux (un conjoint, une conjointe, un enfant, une nièce…) assument l’essentiel de la prise en soin de la personne malade.
Une étude récemment réalisée par l’association montre que ces aidants déclarent s’occuper en moyenne de leurs malades (à domicile) 6h30 par jour. Un investissement très important sur une journée.
La campagne rappelle aussi le rôle essentiel de l’association dans l’écoute et le soutien des familles touchées par la maladie.
Cette campagne a été conçue gracieusement par l’agence Saatchi & Saatchi, partenaire de l’association depuis plusieurs années. France Alzheimer remercie également le célèbre photographe britannique Martin Parr de l’agence Magnum photos pour sa participation.
La campagne sera diffusée dans de grands supports de la presse quotidienne et magazine (Le Monde, Le Figaro, Le Nouvel Observateur, Libération,…) du 10 décembre 2011 au 12 janvier 2012.
Site France AlzheimerÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L’association France Alzheimer lance une nouvelle campagne de sensibilisation dans plusieurs supports nationaux.
Au travers de cette campagne, l’Association a choisi de mettre en avant l’importance de la relation aidant familial/personne malade et la force du lien qui les unit pour affronter au mieux la maladie.
Le visuel de la campagne à double lecture (mains positionnées vers le haut ou le bas) illustre d’une part la force de l’accompagnement quotidien des aidants et d’autre part le combat que les malades et leurs proches mènent ensemble contre cette terrible maladie.
Pas toujours visibles, ceux que l’on appelle les aidants familiaux (un conjoint, une conjointe, un enfant, une nièce…) assument l’essentiel de la prise en soin de la personne malade.
Une étude récemment réalisée par l’association montre que ces aidants déclarent s’occuper en moyenne de leurs malades (à domicile) 6h30 par jour. Un investissement très important sur une journée.
La campagne rappelle aussi le rôle essentiel de l’association dans l’écoute et le soutien des familles touchées par la maladie.
Cette campagne a été conçue gracieusement par l’agence Saatchi & Saatchi, partenaire de l’association depuis plusieurs années. France Alzheimer remercie également le célèbre photographe britannique Martin Parr de l’agence Magnum photos pour sa participation.
La campagne sera diffusée dans de grands supports de la presse quotidienne et magazine (Le Monde, Le Figaro, Le Nouvel Observateur, Libération,…) du 10 décembre 2011 au 12 janvier 2012.
Site France AlzheimerÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Obésité : des messages nutritionnels qui passent mal ?
Malgré des campagnes massues qui rabâchent à toutes heures de la journée qu’il est important de se nourrir de façon équilibrée, de pratiquer une activité physique ou qu’il faut manger cinq fruits cinq légumes par jour, les français n’ont pas l’air d’avoir pris conscience de l’enjeu pour leur santé. C’est ce qui ressort d’une étude menée sur les réseaux sociaux par l’association Observatoire de l’Obésité (Obobs).
Depuis 10 ans la France est dotée d’un Plan national nutrition santé (PNNS), qui la place parmi les pays européens les plus actifs dans la lutte contre l’obésité et la malnutrition. Si les messages de prévention sont bien présents dans les esprits des gens, ce n’est pas pour cela qu’ils ont sont suivis. Ainsi, d’après une étude récente du Credoc, seul 27 % de la population respecteraient les recommandations nutritionnelles du ministère de la Santé.
En analysant entre juillet et novembre 2011, les messages échangés sur différents réseaux sociaux et forums, l’association de prévention de l’obésité infantile, Obobs, a constaté que si les Français parlent beaucoup de surpoids et d’obésité peu font référence au PNNS. Ainsi, si beaucoup veulent maigrir, peu mentionnent l’importance d’avoir une activité physique ou de manger des fruits et des légumes. Quand au fameux « manger-bouger » qui clôture l’ensemble des publicités accès sur l’alimentation, il est quasi inexistant dans le vocabulaire des internautes.
Pour Obobs, c’est le signe que nos concitoyens n’ont toujours pas pris conscience que ces messages sont des vraies règles d’hygiène ayant pour but d'améliorer la santé et aussi d'enrayer la progression de l’obésité. Ainsi en France, entre 12 et 15 % des enfants français sont en surpoids voire ou obèses… Cette situation pourrait être aggravé notamment par certains industriels de l'agroalimentaire. En effet, Selon une étude récente menée par l'association américaine, Environmental Working Group (EWG), les céréales, petit déjeuner que beaucoup de parents plébiscitent pour leur progéniture, contiendraient plus de sucres qu'un simple dessert. On est loin d'une alimentation équilibrée...
Article écrit le 2011-12-16 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Malgré des campagnes massues qui rabâchent à toutes heures de la journée qu’il est important de se nourrir de façon équilibrée, de pratiquer une activité physique ou qu’il faut manger cinq fruits cinq légumes par jour, les français n’ont pas l’air d’avoir pris conscience de l’enjeu pour leur santé. C’est ce qui ressort d’une étude menée sur les réseaux sociaux par l’association Observatoire de l’Obésité (Obobs).
Depuis 10 ans la France est dotée d’un Plan national nutrition santé (PNNS), qui la place parmi les pays européens les plus actifs dans la lutte contre l’obésité et la malnutrition. Si les messages de prévention sont bien présents dans les esprits des gens, ce n’est pas pour cela qu’ils ont sont suivis. Ainsi, d’après une étude récente du Credoc, seul 27 % de la population respecteraient les recommandations nutritionnelles du ministère de la Santé.
En analysant entre juillet et novembre 2011, les messages échangés sur différents réseaux sociaux et forums, l’association de prévention de l’obésité infantile, Obobs, a constaté que si les Français parlent beaucoup de surpoids et d’obésité peu font référence au PNNS. Ainsi, si beaucoup veulent maigrir, peu mentionnent l’importance d’avoir une activité physique ou de manger des fruits et des légumes. Quand au fameux « manger-bouger » qui clôture l’ensemble des publicités accès sur l’alimentation, il est quasi inexistant dans le vocabulaire des internautes.
Pour Obobs, c’est le signe que nos concitoyens n’ont toujours pas pris conscience que ces messages sont des vraies règles d’hygiène ayant pour but d'améliorer la santé et aussi d'enrayer la progression de l’obésité. Ainsi en France, entre 12 et 15 % des enfants français sont en surpoids voire ou obèses… Cette situation pourrait être aggravé notamment par certains industriels de l'agroalimentaire. En effet, Selon une étude récente menée par l'association américaine, Environmental Working Group (EWG), les céréales, petit déjeuner que beaucoup de parents plébiscitent pour leur progéniture, contiendraient plus de sucres qu'un simple dessert. On est loin d'une alimentation équilibrée...
Article écrit le 2011-12-16 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Le palmarès des maisons de retraite 2011
Par Martine Betti-Cusso - le 16/12/2011 lefigaro.fr
Il est crucial de ne pas se tromper sur le choix d'une maison de retraite médicalisé (Ehpad). Pour vous y aider, Le Figaro Magazine a enquêté et renouvelle son palmarès des vingt meilleurs établissements français, région par région.
Six personnes décédées mercredi à la suite d'un incendie dans la maison de retraite Les Anémones à Marseille, et trois le mois dernier à la résidence les Flots de la Rochefoucault en Charente. Des pensionnaires livrés à eux-mêmes la nuit, sans surveillance, dans l'établissement de Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, il y a trois semaines... Voilà pour l'actualité. Mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg.
A l'Association française de protection et d'assistance aux personnes âgées (Afpap), on ne compte plus les plaintes et témoignages de maltraitance ordinaire, «institutionnelle». Comme ceux de la famille d'une résidente d'un établissement de Clermont- Ferrand. Leur parente, victime d'une chute et d'une fracture du col du fémur, a été laissée sans rééducation après son retour de l'hôpital. Son état s'est dégradé de manière irréversible. De même, cette dame diabétique d'une maison de retraite de Gennevilliers qui vient d'être amputée, car personne, dans la maison de retraite où elle résidait, ne s'était avisé que la gangrène avait gagné son pied. Sans omettre l'impéritie dans l'hygiène et le suivi des soins quotidiens. Un tableau accablant.
Heureusement, tous les établissements ne sont pas à loger à la même enseigne. Plus que jamais, il est crucial de ne pas se tromper si l'on veut que nos aînés devenus vulnérables coulent une fin de vie agréable, ou à tout le moins convenable. C'est pourquoi Le Figaro Magazine réitère son palmarès des maisons de retraite. Celui-ci a été conçu et réalisé avec les experts Stéphane Bach et Jean-Pascal Del Bano, du Guide Santé. Comme l'an dernier, Le Figaro Magazine a adressé un formulaire de 62 questions aux 7 437 maisons de santé médicalisées (voir notre méthodologie) et 3 862, soit un peu plus de la moitié, ont joué le jeu. Un nombre supérieur à celui de janvier 2011, ce qui traduit une volonté de transparence et l'envie de perfectionnement.
Formation à la bientraitance
Au-delà du cadre de vie qui s'est, pour une grande majorité d'établissements, considérablement amélioré ces dernières années - ils sont plus confortables, plus attrayants et adaptés aux besoins des personnes âgées, avec des chambres individuelles équipées de douches accessibles, de couloirs conçus pour la circulation de fauteuils roulants... - nous avons voulu mettre l'accent sur les effectifs et la formation à la bientraitance.
Car force est de constater que les dysfonctionnements sont récurrents et affectent tous les types d'établissements - publics, privés ou privés associatifs. Preuve de la gravité du malaise, l'alerte ne vient plus seulement des familles, que l'on pouvait considérer comme trop exigeantes ou partiales s'agissant des leurs, elle émane aussi du personnel, qui ne supporte plus d'assister, impuissant, à des scènes de maltraitance qui taraudent leur conscience. «Une résidente atteinte d'Alzheimer s'est fait gifler par un surveillant parce qu'elle avait bu dans plusieurs carafes d'eau. Choquée, j'ai informé la direction. Le surveillant n'a pas été sanctionné», témoigne une animatrice d'un établissement en Ile-de-France.
«Très souvent, nos résidents restent plusieurs semaines sans être douchés, raconte une aide-soignante d'un établissement dans le Finistère. Nous devons effectuer la toilette à toute vitesse. Pas le temps de couper les ongles ou de laver l'appareil dentaire, encore moins de faire la conversation. La toilette d'une personne en fauteuil roulant exige un minimum de 40 minutes. On n'a pas le temps non plus de répondre à tous les appels. Souvent, les personnes invalides demeurent seules dans leur chambre sans qu'on les conduise à l'extérieur pour s'aérer.»
Une absence d'attention aux besoins les plus courants: une bouteille d'eau posée sur la table, mais non débouchée, un téléphone hors de portée de main, des déplacements en fauteuil roulant pour éviter l'aide à la marche, des fauteuils roulants souillés, des appareils dentaires mélangés, des repas envoyés à la va-vite... La liste des manquements et des dysfonctionnements est longue. De quoi s'interroger: à quoi sert de prolonger la durée de vie pour attendre la mort dans de pareilles conditions?
Effectifs en hausse mais insuffisants
Une situation qui résulte d'un sous-effectif en personnel et d'un manque de qualification. C'est pourquoi nous avons donné la priorité, pour ce classement, aux établissements garantissant un encadrement suffisant, offrant des gardes de jour et de nuit et procédant, bien sûr, à des évaluations et à des formations à la bientraitance. 86 % des Ehpad qui ont répondu à notre questionnaire affirment en avoir réalisées. Ce qui est encourageant. La moyenne des effectifs des structures ayant participé à notre enquête est de 66,3 personnes (tous métiers confondus, y compris l'administration) pour 100 résidents. Un ratio supérieur à celui de l'année dernière, qui était de 59 pour 100 résidents. Le progrès est à souligner.
Cependant, il est difficile d'évaluer la compétence et la motivation d'un personnel souvent mal rémunéré pour un travail essentiel, mais ingrat et non valorisé (le salaire mensuel d'une aide-soignante est d'environ 1 250 euros net).
De plus, les employés des Ehpad doivent faire face à un afflux de pensionnaires souffrant de pathologies graves. Le profil classique décrit est une femme de 87 ans, avec, en moyenne, cinq pathologies, huit médicaments et une dépendance importante. Un résident d'Ehpad sur deux souffre d'Alzheimer ou d'une pathologie apparentée, selon un rapport de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux (Anesm). Le personnel des maisons de retraite n'est pas toujours compétent pour la prise en charge de ces troubles. Seules 15 % d'entre elles affirment avoir plus de 90 % de leur personnel formé.
Autre forme de maltraitance, la négligence dans la distribution des médicaments, mal ou non attribués, sans respect des prescriptions, sans contrôle, des actes souvent délégués par les infirmières à des aides-soignants. Là encore, les témoignages affluent: «Ma mère est cardiaque, confie Mme Drevond. On lui a posé un pacemaker. Elle doit prendre des anticoagulants. Alors que l'établissement où elle réside dispose d'infirmières, nous avons constaté des erreurs successives dans les dosages, et même des oublis, ce qui met la vie de ma mère en danger. Nous l'avons signalé à la direction, mais rien n'a changé.» La famille a porté plainte et entend retirer la vieille dame de l'établissement. «Ces erreurs sont fréquentes et lourdes de conséquences, affirme Christophe Fernandez, président de l'Afpap (2). Elles dégradent l'état de santé des pensionnaires, aggravent les pathologies et enlèvent quelques années de vie.» Il faut savoir que la durée de vie moyenne en institution est d'environ trois ans.
Seul secours, les familles, qui viennent, quand elles le peuvent, suppléer aux soins et à l'accompagnement. Les plus aisées recrutent des auxiliaires privés qui viennent veiller au bien-être de leurs parents dans les maisons de retraite. Auxiliaires qui ne sont pas toujours bien accueillis par le personnel et la direction des établissements.
Une facturation très variable
Cette situation est d'autant plus inacceptable que les maisons de retraite sont coûteuses pour le pensionnaire. Selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), chaque résident paye en moyenne de sa poche 2200 euros par mois, toutes dépenses confondues, alors que la retraite moyenne d'une personne âgée de plus de 65 ans s'élève à 1250 euros mensuels. Pour faire face à ces frais, qui excèdent généralement leurs revenus, les seniors puisent dans leur patrimoine ou, lorsque l'établissement est habilité à l'aide sociale, empruntent au conseil général qui se rembourse sur leur succession. Selon un rapport du sénateur UMP Alain Vasselle, près de 80 % des personnes accueillies en maison de retraite se font aider par leur famille. On est donc bien loin du compte.
D'autant que des tarifs élevés ne sont pas un gage de qualité. Notre enquête montre des prix d'hébergement (hors soins de santé, supplément dépendance et dépenses diverses de coiffure, téléphone, blanchissage, produits de soin...) variant de 639 euros par mois pour Le Clair Logis, à Conte dans les Alpes-Maritimes, à 6083 euros pour la résidence de Chaillot, à Paris. Des disparités qui n'ont aucun lien avec la qualité de la prise en charge. Pour preuve, les lauréats des huit régions définies pour ce palmarès pratiquent des tarifs d'hébergement mensuel à moins de 2000 euros. A noter: parmi les «têtes de liste» figurent des établissements du secteur public. Un succès à souligner compte tenu du fait qu'ils avaient reçu pour consigne de la part de la Fédération hospitalière de France de ne pas participer à cette enquête.
Les établissements les plus onéreux se trouvent en ville et relèvent le plus souvent du secteur privé. Ces derniers représentent 22 % des lits en France (contre 55 % pour le public et 25 % pour l'associatif). Nombre de ces maisons de retraite appartiennent à des groupes cotés en Bourse (Orpea, Korian, Medica France...), et affichent des bénéfices les mettant hors de portée des secousses de la crise. Leur taux de rentabilité est en moyenne de plus de 20 %. Et les perspectives s'avèrent prometteuses avec l'augmentation de l'espérance de vie. Selon les projections officielles, la France comptera 1,4 million de personnes âgées en perte d'autonomie en 2040, alors que les capacités d'accueil sont insuffisantes. Il faudrait créer entre 20 000 et 70 000 lits supplémentaires, ce qui représente un investissement de 4 à 7 milliards d'euros. A l'évidence, c'est le secteur privé qui est le mieux placé dans cette course à «l'or gris». Aujourd'hui, les taux d'occupation de ces établissements sont élevés, mais très peu (moins de 10 % de leur parc) se sont positionnés en tête de notre palmarès.
Heureusement, certains réagissent. A commencer par quelques chefs d'établissements qui croient en l'utilité publique de leur mission et donnent priorité à la qualité de la prise en charge et au bien-être de leurs résidents. C'est le cas de Pierre Roux, directeur de la maison Les Caselles, à Bozouls dans l'Aveyron, qui n'hésite pas à mobiliser les familles et à manifester pour obtenir davantage de moyens. Il considère son établissement comme une maison de vie, un nouveau domicile qui doit donner envie de vivre. Son établissement favorise les animations et a même embauché un biographe pour recueillir les «Mémoires» des pensionnaires lors d'ateliers d'écriture.
D'autres, comme Nicolas Martinet, directeur d'un établissement à Desvres, près de Boulogne-sur-Mer, propose des remèdes au manque d'accompagnement dans son livre: Le grand âge est à l'abandon! (Editions Salvator), afin de maintenir la qualité des services. Et notamment de relancer le bénévolat pour suppléer le personnel dans des gestes simples, comme celui d'emmener une personne âgée en promenade. C'est cette volonté de mieux faire que notre palmarès entend saluer.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Martine Betti-Cusso - le 16/12/2011 lefigaro.fr
Il est crucial de ne pas se tromper sur le choix d'une maison de retraite médicalisé (Ehpad). Pour vous y aider, Le Figaro Magazine a enquêté et renouvelle son palmarès des vingt meilleurs établissements français, région par région.
Six personnes décédées mercredi à la suite d'un incendie dans la maison de retraite Les Anémones à Marseille, et trois le mois dernier à la résidence les Flots de la Rochefoucault en Charente. Des pensionnaires livrés à eux-mêmes la nuit, sans surveillance, dans l'établissement de Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, il y a trois semaines... Voilà pour l'actualité. Mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg.
A l'Association française de protection et d'assistance aux personnes âgées (Afpap), on ne compte plus les plaintes et témoignages de maltraitance ordinaire, «institutionnelle». Comme ceux de la famille d'une résidente d'un établissement de Clermont- Ferrand. Leur parente, victime d'une chute et d'une fracture du col du fémur, a été laissée sans rééducation après son retour de l'hôpital. Son état s'est dégradé de manière irréversible. De même, cette dame diabétique d'une maison de retraite de Gennevilliers qui vient d'être amputée, car personne, dans la maison de retraite où elle résidait, ne s'était avisé que la gangrène avait gagné son pied. Sans omettre l'impéritie dans l'hygiène et le suivi des soins quotidiens. Un tableau accablant.
Heureusement, tous les établissements ne sont pas à loger à la même enseigne. Plus que jamais, il est crucial de ne pas se tromper si l'on veut que nos aînés devenus vulnérables coulent une fin de vie agréable, ou à tout le moins convenable. C'est pourquoi Le Figaro Magazine réitère son palmarès des maisons de retraite. Celui-ci a été conçu et réalisé avec les experts Stéphane Bach et Jean-Pascal Del Bano, du Guide Santé. Comme l'an dernier, Le Figaro Magazine a adressé un formulaire de 62 questions aux 7 437 maisons de santé médicalisées (voir notre méthodologie) et 3 862, soit un peu plus de la moitié, ont joué le jeu. Un nombre supérieur à celui de janvier 2011, ce qui traduit une volonté de transparence et l'envie de perfectionnement.
Formation à la bientraitance
Au-delà du cadre de vie qui s'est, pour une grande majorité d'établissements, considérablement amélioré ces dernières années - ils sont plus confortables, plus attrayants et adaptés aux besoins des personnes âgées, avec des chambres individuelles équipées de douches accessibles, de couloirs conçus pour la circulation de fauteuils roulants... - nous avons voulu mettre l'accent sur les effectifs et la formation à la bientraitance.
Car force est de constater que les dysfonctionnements sont récurrents et affectent tous les types d'établissements - publics, privés ou privés associatifs. Preuve de la gravité du malaise, l'alerte ne vient plus seulement des familles, que l'on pouvait considérer comme trop exigeantes ou partiales s'agissant des leurs, elle émane aussi du personnel, qui ne supporte plus d'assister, impuissant, à des scènes de maltraitance qui taraudent leur conscience. «Une résidente atteinte d'Alzheimer s'est fait gifler par un surveillant parce qu'elle avait bu dans plusieurs carafes d'eau. Choquée, j'ai informé la direction. Le surveillant n'a pas été sanctionné», témoigne une animatrice d'un établissement en Ile-de-France.
«Très souvent, nos résidents restent plusieurs semaines sans être douchés, raconte une aide-soignante d'un établissement dans le Finistère. Nous devons effectuer la toilette à toute vitesse. Pas le temps de couper les ongles ou de laver l'appareil dentaire, encore moins de faire la conversation. La toilette d'une personne en fauteuil roulant exige un minimum de 40 minutes. On n'a pas le temps non plus de répondre à tous les appels. Souvent, les personnes invalides demeurent seules dans leur chambre sans qu'on les conduise à l'extérieur pour s'aérer.»
Une absence d'attention aux besoins les plus courants: une bouteille d'eau posée sur la table, mais non débouchée, un téléphone hors de portée de main, des déplacements en fauteuil roulant pour éviter l'aide à la marche, des fauteuils roulants souillés, des appareils dentaires mélangés, des repas envoyés à la va-vite... La liste des manquements et des dysfonctionnements est longue. De quoi s'interroger: à quoi sert de prolonger la durée de vie pour attendre la mort dans de pareilles conditions?
Effectifs en hausse mais insuffisants
Une situation qui résulte d'un sous-effectif en personnel et d'un manque de qualification. C'est pourquoi nous avons donné la priorité, pour ce classement, aux établissements garantissant un encadrement suffisant, offrant des gardes de jour et de nuit et procédant, bien sûr, à des évaluations et à des formations à la bientraitance. 86 % des Ehpad qui ont répondu à notre questionnaire affirment en avoir réalisées. Ce qui est encourageant. La moyenne des effectifs des structures ayant participé à notre enquête est de 66,3 personnes (tous métiers confondus, y compris l'administration) pour 100 résidents. Un ratio supérieur à celui de l'année dernière, qui était de 59 pour 100 résidents. Le progrès est à souligner.
Cependant, il est difficile d'évaluer la compétence et la motivation d'un personnel souvent mal rémunéré pour un travail essentiel, mais ingrat et non valorisé (le salaire mensuel d'une aide-soignante est d'environ 1 250 euros net).
De plus, les employés des Ehpad doivent faire face à un afflux de pensionnaires souffrant de pathologies graves. Le profil classique décrit est une femme de 87 ans, avec, en moyenne, cinq pathologies, huit médicaments et une dépendance importante. Un résident d'Ehpad sur deux souffre d'Alzheimer ou d'une pathologie apparentée, selon un rapport de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux (Anesm). Le personnel des maisons de retraite n'est pas toujours compétent pour la prise en charge de ces troubles. Seules 15 % d'entre elles affirment avoir plus de 90 % de leur personnel formé.
Autre forme de maltraitance, la négligence dans la distribution des médicaments, mal ou non attribués, sans respect des prescriptions, sans contrôle, des actes souvent délégués par les infirmières à des aides-soignants. Là encore, les témoignages affluent: «Ma mère est cardiaque, confie Mme Drevond. On lui a posé un pacemaker. Elle doit prendre des anticoagulants. Alors que l'établissement où elle réside dispose d'infirmières, nous avons constaté des erreurs successives dans les dosages, et même des oublis, ce qui met la vie de ma mère en danger. Nous l'avons signalé à la direction, mais rien n'a changé.» La famille a porté plainte et entend retirer la vieille dame de l'établissement. «Ces erreurs sont fréquentes et lourdes de conséquences, affirme Christophe Fernandez, président de l'Afpap (2). Elles dégradent l'état de santé des pensionnaires, aggravent les pathologies et enlèvent quelques années de vie.» Il faut savoir que la durée de vie moyenne en institution est d'environ trois ans.
Seul secours, les familles, qui viennent, quand elles le peuvent, suppléer aux soins et à l'accompagnement. Les plus aisées recrutent des auxiliaires privés qui viennent veiller au bien-être de leurs parents dans les maisons de retraite. Auxiliaires qui ne sont pas toujours bien accueillis par le personnel et la direction des établissements.
Une facturation très variable
Cette situation est d'autant plus inacceptable que les maisons de retraite sont coûteuses pour le pensionnaire. Selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), chaque résident paye en moyenne de sa poche 2200 euros par mois, toutes dépenses confondues, alors que la retraite moyenne d'une personne âgée de plus de 65 ans s'élève à 1250 euros mensuels. Pour faire face à ces frais, qui excèdent généralement leurs revenus, les seniors puisent dans leur patrimoine ou, lorsque l'établissement est habilité à l'aide sociale, empruntent au conseil général qui se rembourse sur leur succession. Selon un rapport du sénateur UMP Alain Vasselle, près de 80 % des personnes accueillies en maison de retraite se font aider par leur famille. On est donc bien loin du compte.
D'autant que des tarifs élevés ne sont pas un gage de qualité. Notre enquête montre des prix d'hébergement (hors soins de santé, supplément dépendance et dépenses diverses de coiffure, téléphone, blanchissage, produits de soin...) variant de 639 euros par mois pour Le Clair Logis, à Conte dans les Alpes-Maritimes, à 6083 euros pour la résidence de Chaillot, à Paris. Des disparités qui n'ont aucun lien avec la qualité de la prise en charge. Pour preuve, les lauréats des huit régions définies pour ce palmarès pratiquent des tarifs d'hébergement mensuel à moins de 2000 euros. A noter: parmi les «têtes de liste» figurent des établissements du secteur public. Un succès à souligner compte tenu du fait qu'ils avaient reçu pour consigne de la part de la Fédération hospitalière de France de ne pas participer à cette enquête.
Les établissements les plus onéreux se trouvent en ville et relèvent le plus souvent du secteur privé. Ces derniers représentent 22 % des lits en France (contre 55 % pour le public et 25 % pour l'associatif). Nombre de ces maisons de retraite appartiennent à des groupes cotés en Bourse (Orpea, Korian, Medica France...), et affichent des bénéfices les mettant hors de portée des secousses de la crise. Leur taux de rentabilité est en moyenne de plus de 20 %. Et les perspectives s'avèrent prometteuses avec l'augmentation de l'espérance de vie. Selon les projections officielles, la France comptera 1,4 million de personnes âgées en perte d'autonomie en 2040, alors que les capacités d'accueil sont insuffisantes. Il faudrait créer entre 20 000 et 70 000 lits supplémentaires, ce qui représente un investissement de 4 à 7 milliards d'euros. A l'évidence, c'est le secteur privé qui est le mieux placé dans cette course à «l'or gris». Aujourd'hui, les taux d'occupation de ces établissements sont élevés, mais très peu (moins de 10 % de leur parc) se sont positionnés en tête de notre palmarès.
Heureusement, certains réagissent. A commencer par quelques chefs d'établissements qui croient en l'utilité publique de leur mission et donnent priorité à la qualité de la prise en charge et au bien-être de leurs résidents. C'est le cas de Pierre Roux, directeur de la maison Les Caselles, à Bozouls dans l'Aveyron, qui n'hésite pas à mobiliser les familles et à manifester pour obtenir davantage de moyens. Il considère son établissement comme une maison de vie, un nouveau domicile qui doit donner envie de vivre. Son établissement favorise les animations et a même embauché un biographe pour recueillir les «Mémoires» des pensionnaires lors d'ateliers d'écriture.
D'autres, comme Nicolas Martinet, directeur d'un établissement à Desvres, près de Boulogne-sur-Mer, propose des remèdes au manque d'accompagnement dans son livre: Le grand âge est à l'abandon! (Editions Salvator), afin de maintenir la qualité des services. Et notamment de relancer le bénévolat pour suppléer le personnel dans des gestes simples, comme celui d'emmener une personne âgée en promenade. C'est cette volonté de mieux faire que notre palmarès entend saluer.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Grande campagne sur l'alcool au volant à la veille des fêtes
Par Christophe Cornevin lefigaro.fr 16/12/2011
L'alcool est la première cause de mortalité sur les routes. Les 18-24 ans sont les plus touchés avec 6 décès par semaine en 2010.
Alors que des millions de Français s'apprêtent à festoyer lors des fêtes de fin d'année, la Sécurité routière lance vendredi une nouvelle campagne nationale sur le fléau de l'alcool au volant.
Outre un film TV «Électrochoc» racontant en 30 secondes les derniers instants d'un automobiliste qui a pris la route en ayant bu sans écouter les conseils de l'ami lui demandant pourtant de rester, des spots radio vont décliner «quatre bonnes idées», comme la confiscation des habits de l'invité, pour obliger un proche ou un collègue à ne pas reprendre le volant en état d'ivresse. Par ailleurs, un «détecteur de faux amis» a été crée sous forme de quizz sur Facebook afin de sélectionner le «vrai bon ami qui fera tout pour vous ramener saint et sauf à la maison».
Première cause d'accident mortel
À cette occasion, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant s'est rendu à Troyes pour visiter la société Ethylo et se faire présenter l'activité des services de police et de gendarmerie du département de l'Aube en matière de lutte contre l'alcool au volant.
«L'alcool est la première cause d'accident mortel, connu et constant» indique-t-on au ministère de l'Intérieur, qui précise que «depuis l'an 2000, le taux d'implication de l'alcool dans les accidents mortels oscille invariablement autour des 30%». Ainsi, en 2010, 1150 vies auraient pu être préservées si aucun conducteur n'avait conduit avec un taux d'alcool positif.
Des taux d'alcoolémie de plus en plus élevés
Rappelant que «le facteur alcool évolue cependant avec son temps», la place Beauvau précise qu'«aujourd'hui, les taux d'alcoolémie relevés dans les accidents mortels avec alcool sont de plus en plus élevés». Dans plus d'un cas sur deux, ils sont supérieurs à 1,5g/l et dans un cas sur trois, ces taux dépassent les 2 g/l, alors que la limite autorisée est de 0,5 g d'alcool par litre de sang.
Ces excès gravissimes concernent principalement la population masculine qui représente l'immense majorité (92%) des personnes impliquées dans un accident mortel avec alcool. Les hommes, mais aussi, et c'est plus inquiétant encore, les jeunes.
Les 18-24 ans sont la classe d'âge la plus exposée à ce type de risque routier avec, en 2010, plus de 6 décès par semaine.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Christophe Cornevin lefigaro.fr 16/12/2011
L'alcool est la première cause de mortalité sur les routes. Les 18-24 ans sont les plus touchés avec 6 décès par semaine en 2010.
Alors que des millions de Français s'apprêtent à festoyer lors des fêtes de fin d'année, la Sécurité routière lance vendredi une nouvelle campagne nationale sur le fléau de l'alcool au volant.
Outre un film TV «Électrochoc» racontant en 30 secondes les derniers instants d'un automobiliste qui a pris la route en ayant bu sans écouter les conseils de l'ami lui demandant pourtant de rester, des spots radio vont décliner «quatre bonnes idées», comme la confiscation des habits de l'invité, pour obliger un proche ou un collègue à ne pas reprendre le volant en état d'ivresse. Par ailleurs, un «détecteur de faux amis» a été crée sous forme de quizz sur Facebook afin de sélectionner le «vrai bon ami qui fera tout pour vous ramener saint et sauf à la maison».
Première cause d'accident mortel
À cette occasion, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant s'est rendu à Troyes pour visiter la société Ethylo et se faire présenter l'activité des services de police et de gendarmerie du département de l'Aube en matière de lutte contre l'alcool au volant.
«L'alcool est la première cause d'accident mortel, connu et constant» indique-t-on au ministère de l'Intérieur, qui précise que «depuis l'an 2000, le taux d'implication de l'alcool dans les accidents mortels oscille invariablement autour des 30%». Ainsi, en 2010, 1150 vies auraient pu être préservées si aucun conducteur n'avait conduit avec un taux d'alcool positif.
Des taux d'alcoolémie de plus en plus élevés
Rappelant que «le facteur alcool évolue cependant avec son temps», la place Beauvau précise qu'«aujourd'hui, les taux d'alcoolémie relevés dans les accidents mortels avec alcool sont de plus en plus élevés». Dans plus d'un cas sur deux, ils sont supérieurs à 1,5g/l et dans un cas sur trois, ces taux dépassent les 2 g/l, alors que la limite autorisée est de 0,5 g d'alcool par litre de sang.
Ces excès gravissimes concernent principalement la population masculine qui représente l'immense majorité (92%) des personnes impliquées dans un accident mortel avec alcool. Les hommes, mais aussi, et c'est plus inquiétant encore, les jeunes.
Les 18-24 ans sont la classe d'âge la plus exposée à ce type de risque routier avec, en 2010, plus de 6 décès par semaine.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
La radioactivité accroît le risque de cataracte
Par Yves Miserey - le 15/12/2011 lefigaro.fr
Des limites d'exposition plus sévères devraient protéger les professions médicales les plus exposées.
Tous les radiologues et cardiologues utilisant des rayons au cours de leurs interventions vont bientôt devoir porter des lunettes de protection plombées. Ils devront aussi avoir un petit appareil placé tout près des yeux afin de contrôler les doses qu'ils prennent à cette occasion. En avril, en effet, la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) a décidé d'abaisser les limites d'exposition actuellement en vigueur.
«L'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) a déjà pris en compte le rapport de la CIPR. On saura bientôt si les Etats membres de l'Union européenne vont la suivre. En tout cas, les experts d'Euratom y sont favorables», explique Jean-Luc Godet, chef de la direction des rayonnements ionisants et de la santé à l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire). Le personnel médical ainsi que certains travailleurs du nucléaire seront les seuls concernés par ces nouvelles normes, les doses aux patients étant très inférieures.
«L'œil est un organe plus sensible qu'on le croyait jusqu'alors», souligne Jean-François Lecomte, de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), secrétaire du comité 4 de la CIPR, chargé de l'application des recommandations. Ce n'est qu'à la fin des années 1990 que plusieurs études épidémiologiques ont montré que la radioactivité augmente le risque de cataracte, une maladie de la vieillesse qui se traduit par une opacification du cristallin et peut conduire à la cécité.
Les jeunes médecins sont sensibilisés
«C'est l'accident de Tchernobyl qui a mis la puce à l'oreille des chercheurs», analyse Didier Louvat, directeur de l'Enstti (Institut européen de formation et de tutorat en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection). Plusieurs années après l'explosion de la centrale ukrainienne, des études ont montré que le taux de cataracte était plus élevé que la normale chez les personnes ayant grandi dans les zones contaminées ainsi que chez les «liquidateurs» et qu'elle intervenait plus précocement. Ces observations ont été en partie confirmées dans la cohorte d'Hiroshima-Nagazaki ainsi que chez des radiologues et cardiologues interventionnels (les médecins qui implantent des stents, des pacemakers, font des angiographies ou des coronographies, etc), des pilotes de ligne et même des astronautes. L'étude O'Cloc conduite en France par l'IRSN auprès de cardiologues a elle aussi confirmé ces travaux.
La nécessité de nouveaux dispositifs de protection (lunettes et dosimètres) paraît donc incontestable et, pourtant, elle ne fait pas l'unanimité. «On ne comprend pas pourquoi certains médecins ne veulent pas se protéger sous prétexte que la cataracte se soigne maintenant très bien», déplore Jacques Lochard, directeur du CEPN (Centre d'étude sur l'évaluation de la protection dans le domaine nucléaire) et président du comité 4 de la CIPR. «Ce type d'attitude existe peut-être dans les anciennes générations mais les jeunes ont tous un vrai souci de radioprotection», estime pour sa part Jean-Luc Godet. «Une feuille de 0,5 millimètre de plomb dans un verre de lunettes, ça ne pèse pas lourd et ça permet d'éliminer 80% d e la dose», fait valoir Alain Rannou, de l'IRSN. Les nouveaux appareils devraient bientôt arriver sur le marché.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Yves Miserey - le 15/12/2011 lefigaro.fr
Des limites d'exposition plus sévères devraient protéger les professions médicales les plus exposées.
Tous les radiologues et cardiologues utilisant des rayons au cours de leurs interventions vont bientôt devoir porter des lunettes de protection plombées. Ils devront aussi avoir un petit appareil placé tout près des yeux afin de contrôler les doses qu'ils prennent à cette occasion. En avril, en effet, la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) a décidé d'abaisser les limites d'exposition actuellement en vigueur.
«L'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) a déjà pris en compte le rapport de la CIPR. On saura bientôt si les Etats membres de l'Union européenne vont la suivre. En tout cas, les experts d'Euratom y sont favorables», explique Jean-Luc Godet, chef de la direction des rayonnements ionisants et de la santé à l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire). Le personnel médical ainsi que certains travailleurs du nucléaire seront les seuls concernés par ces nouvelles normes, les doses aux patients étant très inférieures.
«L'œil est un organe plus sensible qu'on le croyait jusqu'alors», souligne Jean-François Lecomte, de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), secrétaire du comité 4 de la CIPR, chargé de l'application des recommandations. Ce n'est qu'à la fin des années 1990 que plusieurs études épidémiologiques ont montré que la radioactivité augmente le risque de cataracte, une maladie de la vieillesse qui se traduit par une opacification du cristallin et peut conduire à la cécité.
Les jeunes médecins sont sensibilisés
«C'est l'accident de Tchernobyl qui a mis la puce à l'oreille des chercheurs», analyse Didier Louvat, directeur de l'Enstti (Institut européen de formation et de tutorat en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection). Plusieurs années après l'explosion de la centrale ukrainienne, des études ont montré que le taux de cataracte était plus élevé que la normale chez les personnes ayant grandi dans les zones contaminées ainsi que chez les «liquidateurs» et qu'elle intervenait plus précocement. Ces observations ont été en partie confirmées dans la cohorte d'Hiroshima-Nagazaki ainsi que chez des radiologues et cardiologues interventionnels (les médecins qui implantent des stents, des pacemakers, font des angiographies ou des coronographies, etc), des pilotes de ligne et même des astronautes. L'étude O'Cloc conduite en France par l'IRSN auprès de cardiologues a elle aussi confirmé ces travaux.
La nécessité de nouveaux dispositifs de protection (lunettes et dosimètres) paraît donc incontestable et, pourtant, elle ne fait pas l'unanimité. «On ne comprend pas pourquoi certains médecins ne veulent pas se protéger sous prétexte que la cataracte se soigne maintenant très bien», déplore Jacques Lochard, directeur du CEPN (Centre d'étude sur l'évaluation de la protection dans le domaine nucléaire) et président du comité 4 de la CIPR. «Ce type d'attitude existe peut-être dans les anciennes générations mais les jeunes ont tous un vrai souci de radioprotection», estime pour sa part Jean-Luc Godet. «Une feuille de 0,5 millimètre de plomb dans un verre de lunettes, ça ne pèse pas lourd et ça permet d'éliminer 80% d e la dose», fait valoir Alain Rannou, de l'IRSN. Les nouveaux appareils devraient bientôt arriver sur le marché.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Pharmacie de campagne : médicaments et lien social
Quand Roland Pagès est venu travailler pour la première fois à la pharmacie de Rosières, alors qu'il n'était qu'assistant, il a dû prendre une carte pour trouver sa route. Il ne venait pourtant pas de bien loin, puisqu'il est natif de Saint-Paulien à une vingtaine de kilomètres de là. "Mais Rosières n'est pas sur un axe routier", explique-t-il. "On n'a pas de raison d'y passer si on n'a pas des courses à y faire". Il ne voulait pas forcément y rester, mais quelques années plus tard, le fond de commerce s'est retrouvé en vente et il s'est donc installé à son compte en 1988. La pharmacie qu'il tient désormais avec sa femme Nicole Eyraud est une des raisons qui fait justement que les gens ont une raison de venir à Rosières.
Une raison parmi d'autres, car l'homme croit en l'interdépendance des commerces en milieu rural. On dit souvent qu'une pharmacie va faire vivre les autres commerces d'un village, "mais l'inverse est vrai aussi", soutient-il, convaincu que chaque boucher ou boulanger qui viendrait à fermer lui ferait perdre des clients en réduisant l'attractivité du bourg de Rosières. Et le premier "commerce" dont dépend une pharmacie de campagne est en réalité la présence d'un ou de plusieurs médecins dans le village. Roland Pagès dit donc avoir vu d'un bon œil la création de la maison de santé de Rosières, et l'implantation d'un second médecin en la personne du docteur Stroiu. "S'il n'y a plus de médecins ou que les gens préfèrent aller en voir un dans un autre village, ils iront aussi prendre leurs médicaments à cet endroit", assure-t-il.
Jamais de vacances
A ce compte, une pharmacie en milieu rural est indéniablement un service de proximité. Presque un service public. Alors Roland et sa femme ne prennent jamais de vacances. Il y a deux ans, ils ont réussi à prendre deux semaines pour partir à la Réunion, une île dont il est tombé amoureux lors de son service militaire. Mais qu'il regarde un peu comme un admirateur secret puisqu'en 20 ans de carrière "je n'ai réussi qu'à prendre à peine un mois de vacances au total". Il y a quelque temps, l'officine était ouverte même le dimanche matin, mais une nouvelle règle dans l'attribution des gardes a dissuadé Roland Pagès de continuer. Désormais la pharmacie ferme ses portes dès le samedi midi. Le repos dominical est sauf.
La pharmacie de campagne, c'est aussi un autre rapport avec les gens. En 25 ans, bien sûr que les choses ont évolué au gré de l’agrandissement du village. Mais les liens tissés avec les clients restent incomparables au regard de ce que certains de ses collègues vivent en ville. Il n'est pas rare d'entrer dans la pharmacie et de patienter derrière une dame en grande discussion avec une préparatrice ou avec Nicole Eyraud. "Y'en a presque qui rentre que pour discuter", s'amuse Roland Pagès qui se souvient d'avoir un jour vendu une chaudière à bois pour l'un de ses clients qui n'avait pas Internet et, dans la même semaine, acheté, toujours sur Internet, un lave-linge pour une personne âgée qui ne savait pas comment s'y prendre. "C'est aussi ça la pharmacie de campagne", répète-t-il à l'envi en énumérant les souvenirs tous plus cocasses les uns que les autres. Les midis, le voilà qui apporte des médicaments à certains de ses patients qui ne peuvent pas se déplacer. En échange, il revient parfois avec une courge, des œufs ou des napperons en crochet. Il se dit pourtant satisfait de ne plus habiter directement au-dessus de son officine, "sinon on est tout le temps dérangé en dehors des horaires", mais continue bien sûr de se déplacer quand certains clients l'appellent pour une urgence.
La pharmacie Eyraud Pagès est là pour encore au moins 10 ans, son propriétaire est âgé de 51 ans. Il espère que ceux qui la reprendront seront comme lui "attachés à la pharmacie de proximité", que ça ne sera pas "une de ces grosses pharmacies discount où il faut prendre un ticket".
Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Quand Roland Pagès est venu travailler pour la première fois à la pharmacie de Rosières, alors qu'il n'était qu'assistant, il a dû prendre une carte pour trouver sa route. Il ne venait pourtant pas de bien loin, puisqu'il est natif de Saint-Paulien à une vingtaine de kilomètres de là. "Mais Rosières n'est pas sur un axe routier", explique-t-il. "On n'a pas de raison d'y passer si on n'a pas des courses à y faire". Il ne voulait pas forcément y rester, mais quelques années plus tard, le fond de commerce s'est retrouvé en vente et il s'est donc installé à son compte en 1988. La pharmacie qu'il tient désormais avec sa femme Nicole Eyraud est une des raisons qui fait justement que les gens ont une raison de venir à Rosières.
Une raison parmi d'autres, car l'homme croit en l'interdépendance des commerces en milieu rural. On dit souvent qu'une pharmacie va faire vivre les autres commerces d'un village, "mais l'inverse est vrai aussi", soutient-il, convaincu que chaque boucher ou boulanger qui viendrait à fermer lui ferait perdre des clients en réduisant l'attractivité du bourg de Rosières. Et le premier "commerce" dont dépend une pharmacie de campagne est en réalité la présence d'un ou de plusieurs médecins dans le village. Roland Pagès dit donc avoir vu d'un bon œil la création de la maison de santé de Rosières, et l'implantation d'un second médecin en la personne du docteur Stroiu. "S'il n'y a plus de médecins ou que les gens préfèrent aller en voir un dans un autre village, ils iront aussi prendre leurs médicaments à cet endroit", assure-t-il.
Jamais de vacances
A ce compte, une pharmacie en milieu rural est indéniablement un service de proximité. Presque un service public. Alors Roland et sa femme ne prennent jamais de vacances. Il y a deux ans, ils ont réussi à prendre deux semaines pour partir à la Réunion, une île dont il est tombé amoureux lors de son service militaire. Mais qu'il regarde un peu comme un admirateur secret puisqu'en 20 ans de carrière "je n'ai réussi qu'à prendre à peine un mois de vacances au total". Il y a quelque temps, l'officine était ouverte même le dimanche matin, mais une nouvelle règle dans l'attribution des gardes a dissuadé Roland Pagès de continuer. Désormais la pharmacie ferme ses portes dès le samedi midi. Le repos dominical est sauf.
La pharmacie de campagne, c'est aussi un autre rapport avec les gens. En 25 ans, bien sûr que les choses ont évolué au gré de l’agrandissement du village. Mais les liens tissés avec les clients restent incomparables au regard de ce que certains de ses collègues vivent en ville. Il n'est pas rare d'entrer dans la pharmacie et de patienter derrière une dame en grande discussion avec une préparatrice ou avec Nicole Eyraud. "Y'en a presque qui rentre que pour discuter", s'amuse Roland Pagès qui se souvient d'avoir un jour vendu une chaudière à bois pour l'un de ses clients qui n'avait pas Internet et, dans la même semaine, acheté, toujours sur Internet, un lave-linge pour une personne âgée qui ne savait pas comment s'y prendre. "C'est aussi ça la pharmacie de campagne", répète-t-il à l'envi en énumérant les souvenirs tous plus cocasses les uns que les autres. Les midis, le voilà qui apporte des médicaments à certains de ses patients qui ne peuvent pas se déplacer. En échange, il revient parfois avec une courge, des œufs ou des napperons en crochet. Il se dit pourtant satisfait de ne plus habiter directement au-dessus de son officine, "sinon on est tout le temps dérangé en dehors des horaires", mais continue bien sûr de se déplacer quand certains clients l'appellent pour une urgence.
La pharmacie Eyraud Pagès est là pour encore au moins 10 ans, son propriétaire est âgé de 51 ans. Il espère que ceux qui la reprendront seront comme lui "attachés à la pharmacie de proximité", que ça ne sera pas "une de ces grosses pharmacies discount où il faut prendre un ticket".
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J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
Les députés veulent mettre fin à la vie au camping
La proposition de loi est passée sans anicroche. Adopté à l'unanimité en première lecture à l'Assemblée nationale, le 16 novembre, le texte relatif "aux habitats légers de loisirs et à l'hébergement de plein air et portant diverses dispositions relatives au tourisme" suscite pourtant l'inquiétude du monde associatif.
Il prévoit notamment d'obliger les exploitants des terrains de camping à déclarer chaque année en mairie le nombre d'emplacements concernés par cette pratique. Il renforce aussi les pouvoirs du maire, qui pourra inspecter même inopinément les terrains en vue de vérifier l'exactitude des déclarations. La commune aura en outre la possibilité de moduler la taxe de séjour applicable à la clientèle des terrains de camping, en vue de différencier la clientèle de passage de la clientèle résidentielle.
Enfin, les personnes qui louent un emplacement de mobil-home pour une durée supérieure à trois mois devront produire un justificatif de leur résidence principale. Les exploitants pourront donc s'assurer que cette clientèle n'élit pas de facto domicile dans leur camping.
Présenté par les députés UMP Jean-Louis Léonard (Charente-Maritime), Daniel Fasquelle (Pas-de-Calais), Marc Francina (Haute-Savoie) et Etienne Mourrut (Gard), ce texte, qui n'a pas été encore examiné par le Sénat, vise à assurer un contrôle de la pratique "résidentielle" au sein des campings.
"RISQUE DE JETER À LA RUE DES MILLIERS DE FAMILLES"
Réunies au sein du collectif Alerte-Uniopss, trente-cinq fédérations et associations nationales de lutte contre la pauvreté et l'exclusion et l'Association nationale des gens du voyage catholiques dénoncent une proposition qui, selon eux, "risque de jeter à la rue les milliers de familles contraintes de vivre à l'année sur un terrain de camping".
Pour les associations sont clairement visées les quelque 70 000 à 120 000 personnes qui, parfois par choix, mais le plus souvent par contrainte, vivent à l'année sur ces zones théoriquement réservées au loisir. Caravanes, mobil-homes ou camping-cars servent alors d'habitat pour tous ceux qui, en situation de précarité ou face à la cherté des loyers, n'arrivent pas à trouver un logement classique. "Cette population comprend l'étudiant qui a trouvé un petit job de serveur sur le littoral l'été, le chômeur de longue durée, en passant par le travailleur pauvre ou la femme seule avec enfants", explique France Poulain, architecte et urbaniste, spécialiste du sujet.
Aujourd'hui, vivre à l'année dans un camping est illégal. Mais la pratique est tolérée par certains gestionnaires de camping qui ont pour seule obligation de déclarer le nombre de nuitées qu'ils ont facturées. Il n'est donc pas possible de différencier et de contrôler s'il s'agit de plusieurs personnes la même nuit ou de la même personne plusieurs nuits de suite.
"Ces nouvelles dispositions vont augmenter la pression sur les gérants", analyse Béatrice Messini, sociologue au CNRS. "Jusqu'à présent, il y avait une souplesse. Si, demain, l'accès de ces terrains légaux est plus difficile, où iront toutes ces personnes ?", s'interroge cette spécialiste de l'habitat hors norme.
Pour Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation Abbé-Pierre, "ce renforcement de la législation est inquiétant car cet habitat alternatif, qui est loin d'être idéal, est néanmoins un des amortisseurs de la crise du logement. Cette proposition de loi est un arsenal supplémentaire qui permettra aux pouvoirs publics d'intervenir plus vite et par exemple accélérer des procédures d'expulsion".
"DES CAMPINGS TOURNENT PRATIQUEMENT AUX BIDONVILLES"
Actuellement, les maires ne peuvent agir sur les campings de leur commune qu'en cas de trouble majeur à l'ordre public. L'Etat, qui est censé être l'autorité de contrôle, n'intervient souvent que lors de l'agrément du terrain.
Pour le député Jean-Louis Léonard, un des initiateurs de la loi, le texte permettrait de "prévenir d'éventuelles dérives liées à la sédentarisation". "Il ne s'agit pas de chasser les pauvres, mais d'éviter le développement de campings qui n'en sont plus, se défend le député. Nous avons vu des cas de campings qui tournent pratiquement aux bidonvilles, et sur lesquels les maires n'ont aucune prise. Cette loi, qui a fait l'objet d'un consensus, est une protection."
Il existe effectivement des campings qui, selon les mots de France Poulain, sont des "points noirs". "Environ 2 % du parc sont des terrains non gérés, soit parce que le gérant est peu scrupuleux, soit parce qu'il n'arrive pas à vendre son terrain lorsqu'il décide de partir à la retraite. Dans ces lieux, les conditions d'hygiène et de sécurité ne sont pas respectées, et il est légitime de vouloir mettre fin à ces abus."
Près de 20 % des terrains seraient de qualité médiocre, notamment en raison d'une forte présence de campeurs sédentarisés. Pour autant, la chercheuse est assez sceptique sur l'efficacité des futures dispositions. "L'obligation de domiciliation pourra être facilement contournée, en se faisant domicilier par exemple par une association."
Par ailleurs, le renforcement de la législation pourrait accélérer un phénomène de sédentarisation, sur des parcelles privées ou dans la nature, de précaires pour qui la location d'un emplacement dans un camping est devenue impossible.
Catherine Rollot
Article paru dans l'édition du 19.12.11
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La proposition de loi est passée sans anicroche. Adopté à l'unanimité en première lecture à l'Assemblée nationale, le 16 novembre, le texte relatif "aux habitats légers de loisirs et à l'hébergement de plein air et portant diverses dispositions relatives au tourisme" suscite pourtant l'inquiétude du monde associatif.
Il prévoit notamment d'obliger les exploitants des terrains de camping à déclarer chaque année en mairie le nombre d'emplacements concernés par cette pratique. Il renforce aussi les pouvoirs du maire, qui pourra inspecter même inopinément les terrains en vue de vérifier l'exactitude des déclarations. La commune aura en outre la possibilité de moduler la taxe de séjour applicable à la clientèle des terrains de camping, en vue de différencier la clientèle de passage de la clientèle résidentielle.
Enfin, les personnes qui louent un emplacement de mobil-home pour une durée supérieure à trois mois devront produire un justificatif de leur résidence principale. Les exploitants pourront donc s'assurer que cette clientèle n'élit pas de facto domicile dans leur camping.
Présenté par les députés UMP Jean-Louis Léonard (Charente-Maritime), Daniel Fasquelle (Pas-de-Calais), Marc Francina (Haute-Savoie) et Etienne Mourrut (Gard), ce texte, qui n'a pas été encore examiné par le Sénat, vise à assurer un contrôle de la pratique "résidentielle" au sein des campings.
"RISQUE DE JETER À LA RUE DES MILLIERS DE FAMILLES"
Réunies au sein du collectif Alerte-Uniopss, trente-cinq fédérations et associations nationales de lutte contre la pauvreté et l'exclusion et l'Association nationale des gens du voyage catholiques dénoncent une proposition qui, selon eux, "risque de jeter à la rue les milliers de familles contraintes de vivre à l'année sur un terrain de camping".
Pour les associations sont clairement visées les quelque 70 000 à 120 000 personnes qui, parfois par choix, mais le plus souvent par contrainte, vivent à l'année sur ces zones théoriquement réservées au loisir. Caravanes, mobil-homes ou camping-cars servent alors d'habitat pour tous ceux qui, en situation de précarité ou face à la cherté des loyers, n'arrivent pas à trouver un logement classique. "Cette population comprend l'étudiant qui a trouvé un petit job de serveur sur le littoral l'été, le chômeur de longue durée, en passant par le travailleur pauvre ou la femme seule avec enfants", explique France Poulain, architecte et urbaniste, spécialiste du sujet.
Aujourd'hui, vivre à l'année dans un camping est illégal. Mais la pratique est tolérée par certains gestionnaires de camping qui ont pour seule obligation de déclarer le nombre de nuitées qu'ils ont facturées. Il n'est donc pas possible de différencier et de contrôler s'il s'agit de plusieurs personnes la même nuit ou de la même personne plusieurs nuits de suite.
"Ces nouvelles dispositions vont augmenter la pression sur les gérants", analyse Béatrice Messini, sociologue au CNRS. "Jusqu'à présent, il y avait une souplesse. Si, demain, l'accès de ces terrains légaux est plus difficile, où iront toutes ces personnes ?", s'interroge cette spécialiste de l'habitat hors norme.
Pour Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation Abbé-Pierre, "ce renforcement de la législation est inquiétant car cet habitat alternatif, qui est loin d'être idéal, est néanmoins un des amortisseurs de la crise du logement. Cette proposition de loi est un arsenal supplémentaire qui permettra aux pouvoirs publics d'intervenir plus vite et par exemple accélérer des procédures d'expulsion".
"DES CAMPINGS TOURNENT PRATIQUEMENT AUX BIDONVILLES"
Actuellement, les maires ne peuvent agir sur les campings de leur commune qu'en cas de trouble majeur à l'ordre public. L'Etat, qui est censé être l'autorité de contrôle, n'intervient souvent que lors de l'agrément du terrain.
Pour le député Jean-Louis Léonard, un des initiateurs de la loi, le texte permettrait de "prévenir d'éventuelles dérives liées à la sédentarisation". "Il ne s'agit pas de chasser les pauvres, mais d'éviter le développement de campings qui n'en sont plus, se défend le député. Nous avons vu des cas de campings qui tournent pratiquement aux bidonvilles, et sur lesquels les maires n'ont aucune prise. Cette loi, qui a fait l'objet d'un consensus, est une protection."
Il existe effectivement des campings qui, selon les mots de France Poulain, sont des "points noirs". "Environ 2 % du parc sont des terrains non gérés, soit parce que le gérant est peu scrupuleux, soit parce qu'il n'arrive pas à vendre son terrain lorsqu'il décide de partir à la retraite. Dans ces lieux, les conditions d'hygiène et de sécurité ne sont pas respectées, et il est légitime de vouloir mettre fin à ces abus."
Près de 20 % des terrains seraient de qualité médiocre, notamment en raison d'une forte présence de campeurs sédentarisés. Pour autant, la chercheuse est assez sceptique sur l'efficacité des futures dispositions. "L'obligation de domiciliation pourra être facilement contournée, en se faisant domicilier par exemple par une association."
Par ailleurs, le renforcement de la législation pourrait accélérer un phénomène de sédentarisation, sur des parcelles privées ou dans la nature, de précaires pour qui la location d'un emplacement dans un camping est devenue impossible.
Catherine Rollot
Article paru dans l'édition du 19.12.11
Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
Un article en lien avec la fin de la vie au camping:
Vivre au camping : "Ma famille préfère me savoir là plutôt que sous un pont"
Mickaël, 27 ans, vit au camping de Héric (Loire-Atlantique) depuis plus d'un an.Franck Tomps pour Le Monde
ENVOYÉ SPÉCIAL À HÉRIC (LOIRE-ATLANTIQUE) - Inévitablement, la décoration est sommaire. Le seul élément ornemental repérable, c'est le Gwenn ha du, drapeau breton battant au vent sur le toit de la caravane. L'habitation, aussi, est spartiate, totalisant 15 m2 décomposés comme suit : chambrette, mini-salon, salle de bains - pour l'heure hors service. "C'est petit, convient Mickaël (le prénom a été modifié à sa demande), 27 ans. Mais quand je vois des appartements de 25 m2, avec des fenêtres minuscules, je me dis que je suis mieux ici. L'été, je peux mettre une grande table dehors et faire un barbecue. Et tout autour, il y a la nature."
Le jeune menuisier a élu domicile depuis plus d'un an au camping deux étoiles La Pindière, à Héric (Loire-Atlantique), commune de 5 000 habitants située à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes. Il a un CDI décroché il y a trois ans et demi, et un salaire mensuel net de 1 450 euros. "Un temps, j'ai vécu dans un appartement. Mais, en tant que célibataire, ce n'est pas facile. On se retrouve avec un loyer frôlant les 500 euros, sans compter les mauvaises surprises des factures."
Une expérience de colocation n'a pas été concluante : "La personne avec qui je partageais le logement était rarement présente. Alors je payais le gros des charges." Il a opté "pour l'indépendance et la tranquillité". Ses proches respectent son choix. "Ma famille préfère me savoir là plutôt que sous un pont", relève-t-il. Son employeur et ses collègues n'ont pas tiqué non plus, "à peine quelques remarques du genre : "Ah, tu habites en camping !""
Sa caravane, achetée d'occasion sur Internet, lui a coûté 2 000 euros. "Neuve, elle aurait valu 40 000 euros." Son seul luxe, c'est l'achat d'un second frigo de 220 litres, installé dans sa chambre "pour avoir de quoi tenir question provisions". L'espace cuisine se cantonne à trois brûleurs à gaz et un micro-ondes.
"UN PETIT GOÛT D'AVENTURE"
A domicile, les soirées entre amis se limitent à quatre personnes. "Pour une petite amie, c'est sûr, ici, c'est moins engageant qu'un loft douillet. Mais bon, on peut aussi trouver à ce mode de vie un petit goût d'aventure." La location de l'emplacement caravane, toutes taxes comprises, ne dépasse pas 320 euros. "Pas de paperasse, pas d'impôts locaux, souligne-t-il, satisfait. Les très bons mois", il parvient à économiser jusqu'à 600 euros.
La loi du 16 novembre, qui menace de déloger les personnes vivant durablement en camping si elles ne peuvent justifier d'un domicile principal, ne l'effraie pas outre mesure. "Je risque d'avoir des difficultés pour obtenir un passeport, un document administratif si je donne l'adresse du camping. Mais on pourra toujours tricher, prendre une adresse fictive grâce à un proche. Et puis, le gouvernement a quand même des choses plus importantes à faire que la chasse aux campeurs, non ?"
Le texte le plus contraignant, à ses yeux, est adopté depuis plusieurs mois : il vise à bannir de tout terrain privé les habitations alternatives type yourtes, caravanes, mobil- homes... Il répète à l'envi qu'il n'est pas malheureux. "En semaine, j'ai des copains qui passent. Le week-end, je sors. "
Aux beaux jours, dans les allées de La Pindière, il a vu défiler les familles en villégiature et les colonies. "Ça courait partout, c'était sympa." En ce mois de décembre, les résidents sont surtout des ouvriers étrangers venus travailler sur des chantiers de construction. "La cohabitation est paisible. Parfois, il y a des fiestas."
En routard aguerri – l'été dernier, au volant de sa Renault 5, il a avalé 7 000 kilomètres et sillonné l'Albanie et la Serbie –, il remarque : "C'est en faisant la vaisselle que j'ai rencontré le plus de monde. La conversation s'engage tout de suite avec des personnes avec lesquelles on n'aurait même pas échangé un mot si on s'était croisés dans la rue." Il rêve d'acquérir "un bout de terrain avec une ruine à retaper". "Je poserai ma caravane dessus le temps des travaux", explique-t-il. Il épluche les annonces immobilières et note, joyeusement : "Si je n'étais pas célibataire, je ne serais peut-être pas en caravane. Une femme, ça fait changer..."
Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Vivre au camping : "Ma famille préfère me savoir là plutôt que sous un pont"
Mickaël, 27 ans, vit au camping de Héric (Loire-Atlantique) depuis plus d'un an.Franck Tomps pour Le Monde
ENVOYÉ SPÉCIAL À HÉRIC (LOIRE-ATLANTIQUE) - Inévitablement, la décoration est sommaire. Le seul élément ornemental repérable, c'est le Gwenn ha du, drapeau breton battant au vent sur le toit de la caravane. L'habitation, aussi, est spartiate, totalisant 15 m2 décomposés comme suit : chambrette, mini-salon, salle de bains - pour l'heure hors service. "C'est petit, convient Mickaël (le prénom a été modifié à sa demande), 27 ans. Mais quand je vois des appartements de 25 m2, avec des fenêtres minuscules, je me dis que je suis mieux ici. L'été, je peux mettre une grande table dehors et faire un barbecue. Et tout autour, il y a la nature."
Le jeune menuisier a élu domicile depuis plus d'un an au camping deux étoiles La Pindière, à Héric (Loire-Atlantique), commune de 5 000 habitants située à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes. Il a un CDI décroché il y a trois ans et demi, et un salaire mensuel net de 1 450 euros. "Un temps, j'ai vécu dans un appartement. Mais, en tant que célibataire, ce n'est pas facile. On se retrouve avec un loyer frôlant les 500 euros, sans compter les mauvaises surprises des factures."
Une expérience de colocation n'a pas été concluante : "La personne avec qui je partageais le logement était rarement présente. Alors je payais le gros des charges." Il a opté "pour l'indépendance et la tranquillité". Ses proches respectent son choix. "Ma famille préfère me savoir là plutôt que sous un pont", relève-t-il. Son employeur et ses collègues n'ont pas tiqué non plus, "à peine quelques remarques du genre : "Ah, tu habites en camping !""
Sa caravane, achetée d'occasion sur Internet, lui a coûté 2 000 euros. "Neuve, elle aurait valu 40 000 euros." Son seul luxe, c'est l'achat d'un second frigo de 220 litres, installé dans sa chambre "pour avoir de quoi tenir question provisions". L'espace cuisine se cantonne à trois brûleurs à gaz et un micro-ondes.
"UN PETIT GOÛT D'AVENTURE"
A domicile, les soirées entre amis se limitent à quatre personnes. "Pour une petite amie, c'est sûr, ici, c'est moins engageant qu'un loft douillet. Mais bon, on peut aussi trouver à ce mode de vie un petit goût d'aventure." La location de l'emplacement caravane, toutes taxes comprises, ne dépasse pas 320 euros. "Pas de paperasse, pas d'impôts locaux, souligne-t-il, satisfait. Les très bons mois", il parvient à économiser jusqu'à 600 euros.
La loi du 16 novembre, qui menace de déloger les personnes vivant durablement en camping si elles ne peuvent justifier d'un domicile principal, ne l'effraie pas outre mesure. "Je risque d'avoir des difficultés pour obtenir un passeport, un document administratif si je donne l'adresse du camping. Mais on pourra toujours tricher, prendre une adresse fictive grâce à un proche. Et puis, le gouvernement a quand même des choses plus importantes à faire que la chasse aux campeurs, non ?"
Le texte le plus contraignant, à ses yeux, est adopté depuis plusieurs mois : il vise à bannir de tout terrain privé les habitations alternatives type yourtes, caravanes, mobil- homes... Il répète à l'envi qu'il n'est pas malheureux. "En semaine, j'ai des copains qui passent. Le week-end, je sors. "
Aux beaux jours, dans les allées de La Pindière, il a vu défiler les familles en villégiature et les colonies. "Ça courait partout, c'était sympa." En ce mois de décembre, les résidents sont surtout des ouvriers étrangers venus travailler sur des chantiers de construction. "La cohabitation est paisible. Parfois, il y a des fiestas."
En routard aguerri – l'été dernier, au volant de sa Renault 5, il a avalé 7 000 kilomètres et sillonné l'Albanie et la Serbie –, il remarque : "C'est en faisant la vaisselle que j'ai rencontré le plus de monde. La conversation s'engage tout de suite avec des personnes avec lesquelles on n'aurait même pas échangé un mot si on s'était croisés dans la rue." Il rêve d'acquérir "un bout de terrain avec une ruine à retaper". "Je poserai ma caravane dessus le temps des travaux", explique-t-il. Il épluche les annonces immobilières et note, joyeusement : "Si je n'étais pas célibataire, je ne serais peut-être pas en caravane. Une femme, ça fait changer..."
Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
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Re: Actualités 2012
L'hygiène des mains, pas si simple
Par Yves Miserey - le 16/12/2011 lefigaro.fr
Il ne suffit pas de se laver les mains pour se protéger des virus de l'hiver, encore faut-il savoir quand et comment le faire.
L'an dernier, l'épidémie de grippe H1N1 avait été l'occasion d'insister sur la nécessité de respecter les règles d'hygiène les plus simples permettant de limiter les risques de contamination (rhume, gastroentérite, etc). Ne pas se frotter les yeux ni le nez quand on a les mains sales, mettre son bras devant sa bouche plutôt que ses mains quand on éternue, jeter son mouchoir après s'être mouché. Et, surtout, se laver les mains souvent et impérativement dans certaines circonstances comme, par exemple, après avoir pris les transports en commun ou lorsqu'on prend un tout jeune enfant dans ses bras ou que l'on va voir un malade. On peut ainsi protéger les autres et se protéger des risques d'infection.
Mais la leçon n'a visiblement pas porté ses fruits comme le révèle le Baromètre santé 2010 réalisé par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). En effet, selon ce sondage, 40% des Français déclarent ne pas se laver systématiquement les mains avant de faire à manger. 66% ne le font pas systématiquement après s'être mouchés, 12% déclarant ne le faire jamais et 31% rarement. On le voit, beaucoup de progrès restent à faire.
La population française n'est pas la seule à avoir des difficultés avec l'hygiène des mains. Selon une étude conduite par des chercheurs de l'école de médecine de Hanovre (Allemagne), deux étudiants en médecine sur trois ne savent pas à quel moment ils doivent se les laver au cours de leurs contacts avec des malades (American Journal of Infection Control). Confrontés à sept scénarios différents (avant un contact avec un malade, après avoir touché le lit d'un patient, etc) seulement un étudiant sur cinq a été capable de donner cinq bonnes réponses. Plus inquiétant, ces mêmes étudiants sont convaincus d'avoir une bonne connaissance de l'hygiène des mains, meilleure que celle du personnel infirmier qui, pourtant, s'est montré plus performant que les étudiants au cours du même test.
«Il n'y a pas de doute qu'il faut améliorer dans les hôpitaux toutes nos pratiques de lavage des mains», concluent les auteurs de l'étude. Ceux qui sont allés visiter un malade dans une chambre stérile et qui ont découvert pour la première fois les recommandations pour bien se laver les mains avec une solution hydro-alcoolique ont appris ce jour-là qu'ils ne s'étaient sans doute jamais bien lavé les mains. Il n'est jamais trop tard pour apprendre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Yves Miserey - le 16/12/2011 lefigaro.fr
Il ne suffit pas de se laver les mains pour se protéger des virus de l'hiver, encore faut-il savoir quand et comment le faire.
L'an dernier, l'épidémie de grippe H1N1 avait été l'occasion d'insister sur la nécessité de respecter les règles d'hygiène les plus simples permettant de limiter les risques de contamination (rhume, gastroentérite, etc). Ne pas se frotter les yeux ni le nez quand on a les mains sales, mettre son bras devant sa bouche plutôt que ses mains quand on éternue, jeter son mouchoir après s'être mouché. Et, surtout, se laver les mains souvent et impérativement dans certaines circonstances comme, par exemple, après avoir pris les transports en commun ou lorsqu'on prend un tout jeune enfant dans ses bras ou que l'on va voir un malade. On peut ainsi protéger les autres et se protéger des risques d'infection.
Mais la leçon n'a visiblement pas porté ses fruits comme le révèle le Baromètre santé 2010 réalisé par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). En effet, selon ce sondage, 40% des Français déclarent ne pas se laver systématiquement les mains avant de faire à manger. 66% ne le font pas systématiquement après s'être mouchés, 12% déclarant ne le faire jamais et 31% rarement. On le voit, beaucoup de progrès restent à faire.
La population française n'est pas la seule à avoir des difficultés avec l'hygiène des mains. Selon une étude conduite par des chercheurs de l'école de médecine de Hanovre (Allemagne), deux étudiants en médecine sur trois ne savent pas à quel moment ils doivent se les laver au cours de leurs contacts avec des malades (American Journal of Infection Control). Confrontés à sept scénarios différents (avant un contact avec un malade, après avoir touché le lit d'un patient, etc) seulement un étudiant sur cinq a été capable de donner cinq bonnes réponses. Plus inquiétant, ces mêmes étudiants sont convaincus d'avoir une bonne connaissance de l'hygiène des mains, meilleure que celle du personnel infirmier qui, pourtant, s'est montré plus performant que les étudiants au cours du même test.
«Il n'y a pas de doute qu'il faut améliorer dans les hôpitaux toutes nos pratiques de lavage des mains», concluent les auteurs de l'étude. Ceux qui sont allés visiter un malade dans une chambre stérile et qui ont découvert pour la première fois les recommandations pour bien se laver les mains avec une solution hydro-alcoolique ont appris ce jour-là qu'ils ne s'étaient sans doute jamais bien lavé les mains. Il n'est jamais trop tard pour apprendre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Les troubles mentaux augmentent chez les salariés
| 17.12.11 | 13h50 • Mis à jour le 17.12.11 | 19h47 lemonde.fr
Sur fond de crise économique, de mondialisation et de nouvelles organisations du travail, la santé mentale des travailleurs se dégrade. Tel est le constat de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pointé dans une étude publiée le mercredi 14 décembre, "Mal être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale au travail ".
Selon l'organisation, qui regroupe 34 pays parmi les économies les plus avancées, mais aussi quelques émergents comme le Chili, la Turquie ou le Mexique, "la précarisation croissante des emplois et l'augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir". Et l'OCDE n'hésite pas à qualifier la santé mentale de "nouveau défi prioritaire pour le marché du travail".
Par "mauvaise santé mentale", l'OCDE entend les dépressions graves, les toxicomanies sévères (alcool, drogue), les troubles maniaco-dépressifs... tous ces maux étant établis par un diagnostic médical.
La mauvaise santé mentale des salariés, et celle des demandeurs d'emploi, encore plus vulnérables, intéresse l'OCDE, parce qu'elle coûte cher. "Selon une estimation prudente de l'Organisation internationale du travail, écrivent les auteurs du rapport, les coûts d'une mauvaise santé mentale pour les individus concernés, les employeurs et la société représentent 3 à 4 % du produit intérieur brut dans l'Union européenne." Les taux de chômage élevés, la "forte incidence de l'absentéisme pour maladie et d'une moindre productivité du travail" expliquent les coûts de ce fléau grandissant.
Car la plupart des personnes souffrant de troubles mentaux travaillent. Leur taux d'emploi oscille, selon les pays, entre 60 % et 70 %, soit une quinzaine de points de moins que les personnes en bonne santé. "Ces salariés sont plus souvent malades, plus longtemps, et, surtout, quand ils sont au travail, ils ne font rien, ce qu'on appelle "présentéisme"", explique Miranda Veerle, économiste et responsable du rapport.
La crise économique et ses conséquences apparaissent comme l'une des explications majeures de la détérioration de la santé mentale des salariés. Ainsi, établit l'étude, "la perte de l'emploi aggrave la détresse psychologique plus que n'importe quel autre événement de la vie, comme un accident ou la perte d'un conjoint".
Mais le chômage n'est pas seul en cause. "Les récessions peuvent en effet s'avérer très stressantes pour les salariés qui conservent leur emploi." Le risque de perte d'emploi a augmenté pour tous les travailleurs. Cette "insécurité" est passée de 14 % en 2005 à 17 % en 2010, et de 21 % à 40 % chez les travailleurs temporaires, qui sont "plus nombreux à souffrir de troubles mentaux".
L'évolution même des modèles économiques joue un rôle important. Ainsi, les demandes de pensions d'invalidité, autrefois liées aux accidents dans l'industrie, sont de plus en plus dues aux maladies mentales. En compilant des études menées dans quelques pays et des comparatifs internationaux comme l'enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe (Share) ou encore l'Eurobaromètre, l'OCDE estime qu'une demande de pension d'invalidité sur trois, et dans certains pays une sur deux, est motivée par des problèmes mentaux, un chiffre en augmentation depuis le milieu des années 1990.
Pour Miranda Veerle, "l'évolution vers une économie de services complique la donne : le contact avec les gens fragilise les personnes plus faibles mentalement qui résistent moins bien à la pression". Résultat, la tension au travail a fortement augmenté dans presque tous les pays de l'OCDE. Au Royaume-Uni, elle concernait 40 % des salariés en 2010, contre 25 % en moyenne sur la période 1995-2005. En France, 30 % contre 20 % sur les mêmes périodes de référence, et en Espagne, 41 % contre 29 %. Les salariés les moins qualifiés sont les plus exposés. L'accroissement des troubles mentaux s'explique aussi en partie parce qu'ils sont plus nombreux à être détectés et divulgués, "grâce au recul progressif des préjugés et de la discrimination", tempère l'OCDE.
Mais celle-ci ne s'en tient pas au seul constat et met en avant quelques exemples vertueux, car la responsabilisation des entreprises dans le suivi des salariés atteints de troubles mentaux a une incidence réelle. "Aux Pays-Bas, indique Miranda Veerle, l'employeur reste responsable de ses salariés, même s'ils sont en arrêt, pendant deux ans, ce qui facilite la réinsertion et limite les conséquences désastreuses d'un licenciement sur la santé mentale."
En Grande-Bretagne, la compagnie Bristish Telecom fait de l'état mental et du bien-être des salariés un élément de l'évaluation de ses managers. Mais ces initiatives sont encore trop rares.
Jeudi 15 décembre, le Parlement européen a adopté un rapport visant à renforcer la sécurité et la santé au travail. Karima Delli, rapporteure et députée européenne Europe Ecologie-Les Verts, a insisté sur la nécessité pour tous les Etats membres de mettre en oeuvre l'accord-cadre de 2004 sur le stress au travail. "Le stress au travail est reconnu comme un obstacle majeur à la productivité", a-t-elle expliqué.
Rémi BarrouxÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
| 17.12.11 | 13h50 • Mis à jour le 17.12.11 | 19h47 lemonde.fr
Sur fond de crise économique, de mondialisation et de nouvelles organisations du travail, la santé mentale des travailleurs se dégrade. Tel est le constat de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pointé dans une étude publiée le mercredi 14 décembre, "Mal être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale au travail ".
Selon l'organisation, qui regroupe 34 pays parmi les économies les plus avancées, mais aussi quelques émergents comme le Chili, la Turquie ou le Mexique, "la précarisation croissante des emplois et l'augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir". Et l'OCDE n'hésite pas à qualifier la santé mentale de "nouveau défi prioritaire pour le marché du travail".
Par "mauvaise santé mentale", l'OCDE entend les dépressions graves, les toxicomanies sévères (alcool, drogue), les troubles maniaco-dépressifs... tous ces maux étant établis par un diagnostic médical.
La mauvaise santé mentale des salariés, et celle des demandeurs d'emploi, encore plus vulnérables, intéresse l'OCDE, parce qu'elle coûte cher. "Selon une estimation prudente de l'Organisation internationale du travail, écrivent les auteurs du rapport, les coûts d'une mauvaise santé mentale pour les individus concernés, les employeurs et la société représentent 3 à 4 % du produit intérieur brut dans l'Union européenne." Les taux de chômage élevés, la "forte incidence de l'absentéisme pour maladie et d'une moindre productivité du travail" expliquent les coûts de ce fléau grandissant.
Car la plupart des personnes souffrant de troubles mentaux travaillent. Leur taux d'emploi oscille, selon les pays, entre 60 % et 70 %, soit une quinzaine de points de moins que les personnes en bonne santé. "Ces salariés sont plus souvent malades, plus longtemps, et, surtout, quand ils sont au travail, ils ne font rien, ce qu'on appelle "présentéisme"", explique Miranda Veerle, économiste et responsable du rapport.
La crise économique et ses conséquences apparaissent comme l'une des explications majeures de la détérioration de la santé mentale des salariés. Ainsi, établit l'étude, "la perte de l'emploi aggrave la détresse psychologique plus que n'importe quel autre événement de la vie, comme un accident ou la perte d'un conjoint".
Mais le chômage n'est pas seul en cause. "Les récessions peuvent en effet s'avérer très stressantes pour les salariés qui conservent leur emploi." Le risque de perte d'emploi a augmenté pour tous les travailleurs. Cette "insécurité" est passée de 14 % en 2005 à 17 % en 2010, et de 21 % à 40 % chez les travailleurs temporaires, qui sont "plus nombreux à souffrir de troubles mentaux".
L'évolution même des modèles économiques joue un rôle important. Ainsi, les demandes de pensions d'invalidité, autrefois liées aux accidents dans l'industrie, sont de plus en plus dues aux maladies mentales. En compilant des études menées dans quelques pays et des comparatifs internationaux comme l'enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe (Share) ou encore l'Eurobaromètre, l'OCDE estime qu'une demande de pension d'invalidité sur trois, et dans certains pays une sur deux, est motivée par des problèmes mentaux, un chiffre en augmentation depuis le milieu des années 1990.
Pour Miranda Veerle, "l'évolution vers une économie de services complique la donne : le contact avec les gens fragilise les personnes plus faibles mentalement qui résistent moins bien à la pression". Résultat, la tension au travail a fortement augmenté dans presque tous les pays de l'OCDE. Au Royaume-Uni, elle concernait 40 % des salariés en 2010, contre 25 % en moyenne sur la période 1995-2005. En France, 30 % contre 20 % sur les mêmes périodes de référence, et en Espagne, 41 % contre 29 %. Les salariés les moins qualifiés sont les plus exposés. L'accroissement des troubles mentaux s'explique aussi en partie parce qu'ils sont plus nombreux à être détectés et divulgués, "grâce au recul progressif des préjugés et de la discrimination", tempère l'OCDE.
Mais celle-ci ne s'en tient pas au seul constat et met en avant quelques exemples vertueux, car la responsabilisation des entreprises dans le suivi des salariés atteints de troubles mentaux a une incidence réelle. "Aux Pays-Bas, indique Miranda Veerle, l'employeur reste responsable de ses salariés, même s'ils sont en arrêt, pendant deux ans, ce qui facilite la réinsertion et limite les conséquences désastreuses d'un licenciement sur la santé mentale."
En Grande-Bretagne, la compagnie Bristish Telecom fait de l'état mental et du bien-être des salariés un élément de l'évaluation de ses managers. Mais ces initiatives sont encore trop rares.
Jeudi 15 décembre, le Parlement européen a adopté un rapport visant à renforcer la sécurité et la santé au travail. Karima Delli, rapporteure et députée européenne Europe Ecologie-Les Verts, a insisté sur la nécessité pour tous les Etats membres de mettre en oeuvre l'accord-cadre de 2004 sur le stress au travail. "Le stress au travail est reconnu comme un obstacle majeur à la productivité", a-t-elle expliqué.
Rémi BarrouxÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Cancer : un nouveau traitement anti-récidive découvert
D’après un communiqué de l’Université de Tel Aviv, des chercheurs israéliens auraient mis au point une nouvelle technique utilisant un implant radioactif qui non seulement permet de faire « exploser » la tumeur de l’intérieur, mais réduit aussi les risques de récidives. La technique, efficace chez la souris, pourrait bientôt faire l’objet d’essais cliniques chez l’homme.
Après avoir étudié de près les mécanismes induits par la radiothérapie sur les cellules cancéreuses, Yona Keisari et Itzhak Kelson de l’Université de Tel Aviv, ont mis au point un implant radioactif de petite taille et particulièrement fin. Ce dernier se place à l'aide d'une aiguille hypodermique au cœur même de la tumeur et agit comme une « bombe à fragmentation ». Une fois l’implant en place, des particules de radiation de type alpha se propagent vers l’extérieur de la tumeur, avant de se désintégrer de façon inoffensive pour l’organisme.
Afin de vérifier l’efficacité de leur technique, les chercheurs israéliens ont fait des essais pré-cliniques chez des souris atteintes d'un cancer. La moitié d’entre elles ont subi une ablation chirurgicale de la tumeur, tandis que les autres ont été équipées de l’implant. Chez ces dernières, Il a suffi d’une dizaine de jours pour éliminer la tumeur et après analyse, seules des traces de plomb non radioactif et non toxique ont été trouvées dans leur sang.
Forts de ce premier succès, les chercheurs ont réinjecté des cellules cancéreuses dans le corps des rongeurs en pleine rémission. La totalité des souris ayant subi une intervention chirurgicale ont fait des rechutes contre seulement la moitié de celles ayant reçu un implant. En effet, l’organisme de ces dernières développerait une immunité contre le retour de la tumeur.
D’après le communiqué de l’Université de Tel Aviv, les tests ont été réalisés sur plusieurs types de cancers (poumon, pancréas, colon, sein, et tumeurs du cerveau) et ont à chaque fois été concluants. Suite à ces résultats encourageants, les chercheurs seraient actuellement sur le point de mettre en place un premier essai clinique. Affaire à suivre...
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
D’après un communiqué de l’Université de Tel Aviv, des chercheurs israéliens auraient mis au point une nouvelle technique utilisant un implant radioactif qui non seulement permet de faire « exploser » la tumeur de l’intérieur, mais réduit aussi les risques de récidives. La technique, efficace chez la souris, pourrait bientôt faire l’objet d’essais cliniques chez l’homme.
Après avoir étudié de près les mécanismes induits par la radiothérapie sur les cellules cancéreuses, Yona Keisari et Itzhak Kelson de l’Université de Tel Aviv, ont mis au point un implant radioactif de petite taille et particulièrement fin. Ce dernier se place à l'aide d'une aiguille hypodermique au cœur même de la tumeur et agit comme une « bombe à fragmentation ». Une fois l’implant en place, des particules de radiation de type alpha se propagent vers l’extérieur de la tumeur, avant de se désintégrer de façon inoffensive pour l’organisme.
Afin de vérifier l’efficacité de leur technique, les chercheurs israéliens ont fait des essais pré-cliniques chez des souris atteintes d'un cancer. La moitié d’entre elles ont subi une ablation chirurgicale de la tumeur, tandis que les autres ont été équipées de l’implant. Chez ces dernières, Il a suffi d’une dizaine de jours pour éliminer la tumeur et après analyse, seules des traces de plomb non radioactif et non toxique ont été trouvées dans leur sang.
Forts de ce premier succès, les chercheurs ont réinjecté des cellules cancéreuses dans le corps des rongeurs en pleine rémission. La totalité des souris ayant subi une intervention chirurgicale ont fait des rechutes contre seulement la moitié de celles ayant reçu un implant. En effet, l’organisme de ces dernières développerait une immunité contre le retour de la tumeur.
D’après le communiqué de l’Université de Tel Aviv, les tests ont été réalisés sur plusieurs types de cancers (poumon, pancréas, colon, sein, et tumeurs du cerveau) et ont à chaque fois été concluants. Suite à ces résultats encourageants, les chercheurs seraient actuellement sur le point de mettre en place un premier essai clinique. Affaire à suivre...
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie