Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Sécurité routière : Un rapport de quarante propositions formulées
Un rapport parlementaire a été dévoilé jeudi afin d'améliorer la sécurité sur les routes
L'objectif est clair : le gouvernement souhaite passer sous la barre des 3.000 morts par an sur la route d'ici 2012. La mission parlementaire sur la sécurité routière a présenté mercredi leurs conclusions aux sénateurs et députés.
Parmi les quarante propositions formulées, on retrouve le durcissement des seuils d'alcoolémie pour les jeunes conducteurs, l'interdiction de l'utilisation d'oreillette en conduisant, l'assouplissement des sanctions pour les petits excès de vitesse ainsi que l'instauration d'un contrôle technique obligatoire pour les deux-roues.
« On a dégagé trois grandes causes d'accident : l'alcool, la vitesse et les facteurs de distraction du conducteur », avance Philippe Houillon, rapporteur de la mission parlementaire. On a identifié les catégories les plus vulnérables : les hommes, les jeunes, qui représentent 21% des tués sur la route, les personnes âgées et les deux-roues. »
Interdiction du kit mains libres
Mise en cause dans 10% des accidents corporels, l'utilisation du kit mains libres en conduisant sera interdit avec une aggravation des sanctions de deux à trois points. Les deux-roues, jusqu'à 125 cm3, seront soumis à un contrôle technique obligatoire et le seuil d'alcoolémie pour les jeunes conducteurs sera durci à 0,2 g/l. Au lieu de six actuellement, un niveau supérieur à 0,8g/l entraînera désormais la perte de huit points.
Pour lutter contre la vitesse, le rapport propose d'assouplir les sanctions concernant les petits excès de vitesse. Le premier excès de vitesse de moins de 10km/h coûterait une amende, mais pas de point. Si un autre excès de vitesse a lieu dans les six mois, il serait par contre sanctionné par un point perdu. A l'inverse, les très grands excès de vitesse de plus de 50km/h au-delà de la limite autorisée seraient considérés automatiquement comme un délit.
« Le gouvernement a joué le jeu, insiste Philippe Houillon, député UMP du Val-d’Oise et rapporteur de la mission. Il a accepté d’attendre notre rapport, qui sera adopté à la mi-octobre, avant de prendre de nouvelles mesures. » Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, sera entendu par la mission parlementaire le 12 octobre pour faire part de ses observations. Le rapport sera officiellement remis quelques jours plus tard
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un rapport parlementaire a été dévoilé jeudi afin d'améliorer la sécurité sur les routes
L'objectif est clair : le gouvernement souhaite passer sous la barre des 3.000 morts par an sur la route d'ici 2012. La mission parlementaire sur la sécurité routière a présenté mercredi leurs conclusions aux sénateurs et députés.
Parmi les quarante propositions formulées, on retrouve le durcissement des seuils d'alcoolémie pour les jeunes conducteurs, l'interdiction de l'utilisation d'oreillette en conduisant, l'assouplissement des sanctions pour les petits excès de vitesse ainsi que l'instauration d'un contrôle technique obligatoire pour les deux-roues.
« On a dégagé trois grandes causes d'accident : l'alcool, la vitesse et les facteurs de distraction du conducteur », avance Philippe Houillon, rapporteur de la mission parlementaire. On a identifié les catégories les plus vulnérables : les hommes, les jeunes, qui représentent 21% des tués sur la route, les personnes âgées et les deux-roues. »
Interdiction du kit mains libres
Mise en cause dans 10% des accidents corporels, l'utilisation du kit mains libres en conduisant sera interdit avec une aggravation des sanctions de deux à trois points. Les deux-roues, jusqu'à 125 cm3, seront soumis à un contrôle technique obligatoire et le seuil d'alcoolémie pour les jeunes conducteurs sera durci à 0,2 g/l. Au lieu de six actuellement, un niveau supérieur à 0,8g/l entraînera désormais la perte de huit points.
Pour lutter contre la vitesse, le rapport propose d'assouplir les sanctions concernant les petits excès de vitesse. Le premier excès de vitesse de moins de 10km/h coûterait une amende, mais pas de point. Si un autre excès de vitesse a lieu dans les six mois, il serait par contre sanctionné par un point perdu. A l'inverse, les très grands excès de vitesse de plus de 50km/h au-delà de la limite autorisée seraient considérés automatiquement comme un délit.
« Le gouvernement a joué le jeu, insiste Philippe Houillon, député UMP du Val-d’Oise et rapporteur de la mission. Il a accepté d’attendre notre rapport, qui sera adopté à la mi-octobre, avant de prendre de nouvelles mesures. » Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, sera entendu par la mission parlementaire le 12 octobre pour faire part de ses observations. Le rapport sera officiellement remis quelques jours plus tard
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ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités concours 2012
Le gouvernement déclare la guerre au bizutage
Jusqu'ici, le sujet a fait beaucoup parler mais peu agir. Mais cette fois, le gouvernement semble vraiment décidé à entrer en guerre contre le bizutage par l'intermédiaire de Laurent Wauquiez, son ministre de l'enseignement supérieur.
Ce dernier vient d'annoncer une série de mesures pour éradiquer cette pratique qui est théoriquement interdite depuis une loi de 1998. Un numéro vert va être mis en place dans chaque rectorat pour «mettre fin à cette omerta qui règne sur les questions de bizutage afin de libérer la parole», a indiqué le ministère dans un communiqué.
Il sera géré par «une cellule dédiée auprès de chaque recteur». «Nous avons répertorié une quinzaine de plaintes depuis le début de l'année», explique Marie France Henri, la présidente du comité national contre le bizutage (CNCB). Ce sont surtout les parents qui nous contactent car souvent les jeunes ont peur. Cette loi du silence reste un frein à l'éradication du problème ».
Pétard dans l'anus
Le bizutage à l'Inseec de Bordeaux a été médiatisé malgré lui. Laurent Wauqiez a également annoncé des contrôles sur le terrain pour s'assurer que les open bars et les ventes promotionnelles d'alcool seraient bien proscrits des soirées ou que les étudiants qui servent sont bien formés. Cette proposition figurait dans les conclusions du rapport de Martine Daoust, rectrice de l'académie de Poitiers, en février 2011.
Le sujet du bizutage a fait parler de lui à la rentrée 2011 avec notamment l'organisation d'un week-end d'intégration sauvage à l'école de comerce Inseec de Bordeaux.
Des photos avaient circulé sur Twitter avec des filles dansant nues ou en petite tenue, l'organisation d'un pogrom selon une sorte de rite religieux et enfin un chat empaillé avec un pétard dans l'anus.
Le dispositif misen place par Laurent Wauquiez devrait compléter les mesures annoncées par Valérie Pécresse en février 2011. Celles-ci visaient à encadrer les week-end d'intégration et les soirées étudiantes , l'une d'elles consistant à déclarer chaque événement festif dans un premier temps aux responsables des établissements puis dans un deuxième temps à la préfecture ou la marie.
Une mesure dont l'application devait prendre effet à partir de la rentrée universitaire de cette année mais qui restera toutefois lettre morte . En effet, la proposition de loi soumise à l'Assemblée nationale le 13 avril dernier n'a toujours pas été votée.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Jusqu'ici, le sujet a fait beaucoup parler mais peu agir. Mais cette fois, le gouvernement semble vraiment décidé à entrer en guerre contre le bizutage par l'intermédiaire de Laurent Wauquiez, son ministre de l'enseignement supérieur.
Ce dernier vient d'annoncer une série de mesures pour éradiquer cette pratique qui est théoriquement interdite depuis une loi de 1998. Un numéro vert va être mis en place dans chaque rectorat pour «mettre fin à cette omerta qui règne sur les questions de bizutage afin de libérer la parole», a indiqué le ministère dans un communiqué.
Il sera géré par «une cellule dédiée auprès de chaque recteur». «Nous avons répertorié une quinzaine de plaintes depuis le début de l'année», explique Marie France Henri, la présidente du comité national contre le bizutage (CNCB). Ce sont surtout les parents qui nous contactent car souvent les jeunes ont peur. Cette loi du silence reste un frein à l'éradication du problème ».
Pétard dans l'anus
Le bizutage à l'Inseec de Bordeaux a été médiatisé malgré lui. Laurent Wauqiez a également annoncé des contrôles sur le terrain pour s'assurer que les open bars et les ventes promotionnelles d'alcool seraient bien proscrits des soirées ou que les étudiants qui servent sont bien formés. Cette proposition figurait dans les conclusions du rapport de Martine Daoust, rectrice de l'académie de Poitiers, en février 2011.
Le sujet du bizutage a fait parler de lui à la rentrée 2011 avec notamment l'organisation d'un week-end d'intégration sauvage à l'école de comerce Inseec de Bordeaux.
Des photos avaient circulé sur Twitter avec des filles dansant nues ou en petite tenue, l'organisation d'un pogrom selon une sorte de rite religieux et enfin un chat empaillé avec un pétard dans l'anus.
Le dispositif misen place par Laurent Wauquiez devrait compléter les mesures annoncées par Valérie Pécresse en février 2011. Celles-ci visaient à encadrer les week-end d'intégration et les soirées étudiantes , l'une d'elles consistant à déclarer chaque événement festif dans un premier temps aux responsables des établissements puis dans un deuxième temps à la préfecture ou la marie.
Une mesure dont l'application devait prendre effet à partir de la rentrée universitaire de cette année mais qui restera toutefois lettre morte . En effet, la proposition de loi soumise à l'Assemblée nationale le 13 avril dernier n'a toujours pas été votée.
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Re: Actualités concours 2012
L'école française a-t-elle tué le plaisir d'apprendre ?
Les enfants peuvent-ils prendre du plaisir à l'école ? En France, contrairement à l'idée reçue, la notion n'est pas absente des textes officiels. Ou pas totalement. Si Jules Ferry conseillait à l'origine de "rendre l'école aimable et le travail attrayant", une école austère s'est imposée au fil du temps. "L'école n'a pas voulu, d'emblée, tuer l'idée qu'il pouvait y avoir du plaisir à apprendre", rappelle le sociologue François Dubet.
"Plaisir et ennui à l'école"… En consacrant à ce sujet leur numéro de rentrée, les animateurs de la Revue internationale d'éducation de Sèvres, lue dans vingt-cinq pays, ne s'attendaient pas à susciter un tel intérêt. "Les contributions ont afflué de partout, des Etats-Unis, de Norvège, du Sénégal, d'Inde, du Brésil… mêlant les regards de professeurs, de chercheurs, d'historiens, d'écrivains", se réjouit Alain Bouvier, rédacteur en chef de cette publication, et membre du Haut Conseil de l'éducation.
C'est que le thème réveille, chez chacun, ses propres souvenirs d'écolier – "souriants ou amers, uniformes ou divers, toujours vifs après les années", écrit la philosophe Laurence Cornu-Bernot en préface du dossier. C'est qu'il révèle, aussi, une quête de sens de l'école, un peu partout dans le monde.
PLAISIR ET JEU S'EFFACENT AU COLLÈGE
En France, le resserrement autour de la notion d'autorité s'est accéléré après Mai 68. La tonalité générale des programmes et instructions est plutôt fondée sur la rigueur, le travail, l'attention. Le plaisir et le jeu, reconnus dans les textes en maternelle, s'amenuisent à l'école élémentaire, pour s'effacer pratiquement au collège, "lieu où le lien enseignant-élève se dissout", regrette François Dubet.
"Les collégiens s'ennuient de plus en plus", confirme Pierre Frackowiak, inspecteur honoraire de l'éducation nationale. "Ils ne comprennent pas le sens des apprentissages, ne parviennent pas à mettre en relation les savoirs scolaires avec ceux qu'ils acquièrent ailleurs, autrement, ils viennent consommer du cours… Toutes les conditions sont réunies pour détruire le plaisir d'apprendre", déplore-t-il.
L'enseignant français "n'est pas formé pour transmettre du plaisir", estime le sociologue Pierre Merle. Pour lui, "si un professeur est prêt à se mettre en quatre pour intéresser ses élèves, il lui est difficile de rivaliser avec le plaisir immédiat que confèrent aujourd'hui la télévision ou Internet. La culture du zapping ne profite pas à l'école." L'idée que l'apprentissage n'est pas une partie de plaisir demeure très répandue – "peut-être une sorte d'héritage judéo-chrétien", suggère M. Merle. La rhétorique de l'effort s'impose encore dans toutes les bouches : on "travaille" à l'école, on fait ses "devoirs"… Les petits Anglais, eux, confient volontiers aller à l'école "pour s'amuser".
PERTE DE CONFIANCE
Le bien-être à l'école est-il réservé à une poignée de privilégiés fréquentant les écoles "nouvelles", "ouvertes", Montessori, Steiner… essentiellement privées ? Sur les bancs de l'école publique, trop souvent, le malaise l'emporte, le stress, la peur d'échouer. En 2010, 73,3 % des 760 enfants interrogés par l'Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) affirmaient "aimer peu, voire pas du tout aller à l'école ou au collège". Ils étaient 23,7 % à dire s'y ennuyer souvent, voire tout le temps ; 52,8 % reconnaissaient y avoir subi des violences et seulement 9,6 % confessaient s'y sentir à l'aise. En 2011, 42 % des 600 familles interrogés se sont dites inquiètes de la réussite scolaire de leurs enfants.
La perte de confiance en soi et en l'institution, alimentée par la course aux diplômes, l'usage de la notation et du redoublement, le recours de plus en plus immodéré à l'évaluation, semblent être une spécificité nationale. Aux tests PISA, qui comparent les résultats des élèves de 15 ans dans les pays de l'OCDE, la France ne brille guère. "Les élèves sont inquiets en cours, mais aussi lors des devoirs à la maison", souligne Eric Charbonnier, analyste de l'OCDE. "Les résultats de PISA 2009 ont montré que ceux qui prennent du plaisir à lire, et qui sont motivés, sont aussi ceux qui s'en sortent mieux aux épreuves de compréhension de l'écrit, explique-t-il. Dommage que la peur d'échouer fasse perdre une partie du bénéfice engendré !"
Si l'on s'accorde à reconnaître les vertus du plaisir à l'école, peut-on espérer un changement, officiel, de cap ? Les premières propositions faites par les candidats engagés dans la campagne présidentielle laissent sceptique. "La réforme de l'école est abordée de manière quantitative, pas qualitative", regrette Pierre Frackowiak. "Pas sûr que rajouter des postes d'enseignants suffise à donner du sens à l'école."
Ce pourrait être, néanmoins, une première étape.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les enfants peuvent-ils prendre du plaisir à l'école ? En France, contrairement à l'idée reçue, la notion n'est pas absente des textes officiels. Ou pas totalement. Si Jules Ferry conseillait à l'origine de "rendre l'école aimable et le travail attrayant", une école austère s'est imposée au fil du temps. "L'école n'a pas voulu, d'emblée, tuer l'idée qu'il pouvait y avoir du plaisir à apprendre", rappelle le sociologue François Dubet.
"Plaisir et ennui à l'école"… En consacrant à ce sujet leur numéro de rentrée, les animateurs de la Revue internationale d'éducation de Sèvres, lue dans vingt-cinq pays, ne s'attendaient pas à susciter un tel intérêt. "Les contributions ont afflué de partout, des Etats-Unis, de Norvège, du Sénégal, d'Inde, du Brésil… mêlant les regards de professeurs, de chercheurs, d'historiens, d'écrivains", se réjouit Alain Bouvier, rédacteur en chef de cette publication, et membre du Haut Conseil de l'éducation.
C'est que le thème réveille, chez chacun, ses propres souvenirs d'écolier – "souriants ou amers, uniformes ou divers, toujours vifs après les années", écrit la philosophe Laurence Cornu-Bernot en préface du dossier. C'est qu'il révèle, aussi, une quête de sens de l'école, un peu partout dans le monde.
PLAISIR ET JEU S'EFFACENT AU COLLÈGE
En France, le resserrement autour de la notion d'autorité s'est accéléré après Mai 68. La tonalité générale des programmes et instructions est plutôt fondée sur la rigueur, le travail, l'attention. Le plaisir et le jeu, reconnus dans les textes en maternelle, s'amenuisent à l'école élémentaire, pour s'effacer pratiquement au collège, "lieu où le lien enseignant-élève se dissout", regrette François Dubet.
"Les collégiens s'ennuient de plus en plus", confirme Pierre Frackowiak, inspecteur honoraire de l'éducation nationale. "Ils ne comprennent pas le sens des apprentissages, ne parviennent pas à mettre en relation les savoirs scolaires avec ceux qu'ils acquièrent ailleurs, autrement, ils viennent consommer du cours… Toutes les conditions sont réunies pour détruire le plaisir d'apprendre", déplore-t-il.
L'enseignant français "n'est pas formé pour transmettre du plaisir", estime le sociologue Pierre Merle. Pour lui, "si un professeur est prêt à se mettre en quatre pour intéresser ses élèves, il lui est difficile de rivaliser avec le plaisir immédiat que confèrent aujourd'hui la télévision ou Internet. La culture du zapping ne profite pas à l'école." L'idée que l'apprentissage n'est pas une partie de plaisir demeure très répandue – "peut-être une sorte d'héritage judéo-chrétien", suggère M. Merle. La rhétorique de l'effort s'impose encore dans toutes les bouches : on "travaille" à l'école, on fait ses "devoirs"… Les petits Anglais, eux, confient volontiers aller à l'école "pour s'amuser".
PERTE DE CONFIANCE
Le bien-être à l'école est-il réservé à une poignée de privilégiés fréquentant les écoles "nouvelles", "ouvertes", Montessori, Steiner… essentiellement privées ? Sur les bancs de l'école publique, trop souvent, le malaise l'emporte, le stress, la peur d'échouer. En 2010, 73,3 % des 760 enfants interrogés par l'Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) affirmaient "aimer peu, voire pas du tout aller à l'école ou au collège". Ils étaient 23,7 % à dire s'y ennuyer souvent, voire tout le temps ; 52,8 % reconnaissaient y avoir subi des violences et seulement 9,6 % confessaient s'y sentir à l'aise. En 2011, 42 % des 600 familles interrogés se sont dites inquiètes de la réussite scolaire de leurs enfants.
La perte de confiance en soi et en l'institution, alimentée par la course aux diplômes, l'usage de la notation et du redoublement, le recours de plus en plus immodéré à l'évaluation, semblent être une spécificité nationale. Aux tests PISA, qui comparent les résultats des élèves de 15 ans dans les pays de l'OCDE, la France ne brille guère. "Les élèves sont inquiets en cours, mais aussi lors des devoirs à la maison", souligne Eric Charbonnier, analyste de l'OCDE. "Les résultats de PISA 2009 ont montré que ceux qui prennent du plaisir à lire, et qui sont motivés, sont aussi ceux qui s'en sortent mieux aux épreuves de compréhension de l'écrit, explique-t-il. Dommage que la peur d'échouer fasse perdre une partie du bénéfice engendré !"
Si l'on s'accorde à reconnaître les vertus du plaisir à l'école, peut-on espérer un changement, officiel, de cap ? Les premières propositions faites par les candidats engagés dans la campagne présidentielle laissent sceptique. "La réforme de l'école est abordée de manière quantitative, pas qualitative", regrette Pierre Frackowiak. "Pas sûr que rajouter des postes d'enseignants suffise à donner du sens à l'école."
Ce pourrait être, néanmoins, une première étape.
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Re: Actualités concours 2012
Il manque toujours des professeurs, un mois après la rentrée
Des établissements en manque de professeurs un mois après la rentrée des classes ? C'est ce qu'a déploré, jeudi, la PEEP, deuxième fédération de parents d'élèves.
"Nos responsables et nos parents aujourd'hui nous ont fait savoir qu'il manquait encore dans les établissements, surtout dans le second degré, beaucoup de professeurs de maths, de lettres, de langues vivantes, de technologie et, dans des matières plus spécialisées comme la mercatique (marketing)", a déclaré Valérie Marty, présidente, lors d'une conférence de presse.
"C'est un peu plus compliqué à l'heure actuelle, mais ça va être un peu plus tendu toute l'année car déjà, au mois d'octobre, on va rechercher des étudiants pour remplacer les enseignants qui n'ont pas pu être nommés sur les établissements" et "on cherche des remplaçants de remplaçants dans certains cas", a-t-elle ajouté.
La PEEP avait demandé aux parents, à l'occasion de la grève dans l'éducation nationale du 27 septembre, de "s'exprimer sur ce qu'ils vivaient et de faire part des inquiétudes qu'ils pouvaient éventuellement ressentir", a indiqué Mme Marty, présentant les conclusions de cette opération.
"Nous présenterons une synthèse [des témoignages de parents] dans une lettre à M. [Luc] Chatel pour lui demander : où va-t-on ? Qu'est-ce que vous nous proposez pour régler les problèmes aujourd'hui?", a-t-elle poursuivi, ajoutant : "Il y a une inquiétude extrêmement grande sur la capacité de l'école à faire réussir tout le monde. Un grand nombre de parents vont faire appel à des cours particuliers. Cela représente un coût supplémentaire, un sacrifice."
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Des établissements en manque de professeurs un mois après la rentrée des classes ? C'est ce qu'a déploré, jeudi, la PEEP, deuxième fédération de parents d'élèves.
"Nos responsables et nos parents aujourd'hui nous ont fait savoir qu'il manquait encore dans les établissements, surtout dans le second degré, beaucoup de professeurs de maths, de lettres, de langues vivantes, de technologie et, dans des matières plus spécialisées comme la mercatique (marketing)", a déclaré Valérie Marty, présidente, lors d'une conférence de presse.
"C'est un peu plus compliqué à l'heure actuelle, mais ça va être un peu plus tendu toute l'année car déjà, au mois d'octobre, on va rechercher des étudiants pour remplacer les enseignants qui n'ont pas pu être nommés sur les établissements" et "on cherche des remplaçants de remplaçants dans certains cas", a-t-elle ajouté.
La PEEP avait demandé aux parents, à l'occasion de la grève dans l'éducation nationale du 27 septembre, de "s'exprimer sur ce qu'ils vivaient et de faire part des inquiétudes qu'ils pouvaient éventuellement ressentir", a indiqué Mme Marty, présentant les conclusions de cette opération.
"Nous présenterons une synthèse [des témoignages de parents] dans une lettre à M. [Luc] Chatel pour lui demander : où va-t-on ? Qu'est-ce que vous nous proposez pour régler les problèmes aujourd'hui?", a-t-elle poursuivi, ajoutant : "Il y a une inquiétude extrêmement grande sur la capacité de l'école à faire réussir tout le monde. Un grand nombre de parents vont faire appel à des cours particuliers. Cela représente un coût supplémentaire, un sacrifice."
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Re: Actualités concours 2012
Professeur tabassée à Sète : contrôle judiciaire requis pour une lycéenne
Le lycée professionnel Charles-de-Gaulle à Sète (Hérault) est encore sous le choc. Au lendemain de l'agression violente d'une professeur par une élève de première, le parquet de Montpelllier a requis jeudi son placement sous contrôle judiciaire. Scolarisée dans l'établissement depuis la rentrée, la lycéenne de 17 ans et demi a été prise d'une crise de violence au milieu d'un cours de vente, dans la matinée ce mercredi.
Turbulente depuis deux heures, la jeune fille n'a pas supporté que l'enseignante lui demande de sortir de classe à 10h30. Elle l'a alors plaquée au mur avant de lui asséner plusieurs coups de poing au visage. Une autre élève et un enseignant, témoins de la scène, ont bien tenté de s'interposer, en vain. Incontrôlable, l'étudiante aurait négligé son traitement depuis trois jours. Elle a été placée en garde à vue mercredi soir, et suspendue provisoirement du lycée avant de passer en conseil de discipline.
Le visage tuméfié, l'enseignante de 56 ans a été conduite aux urgences de l'hôpital de Sète, où elle s'est vue signifier une Interruption Temporaire de Travail de trois jours. Très marquée psychologiquement, elle a déposé plainte pour « violences sur une personne chargée d'une mission de service public.» En solidarité avec leur collègue, les autres enseignants ont décidé d'exercer leur droit de retrait, et n'ont pas fait cours jeudi matin.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le lycée professionnel Charles-de-Gaulle à Sète (Hérault) est encore sous le choc. Au lendemain de l'agression violente d'une professeur par une élève de première, le parquet de Montpelllier a requis jeudi son placement sous contrôle judiciaire. Scolarisée dans l'établissement depuis la rentrée, la lycéenne de 17 ans et demi a été prise d'une crise de violence au milieu d'un cours de vente, dans la matinée ce mercredi.
Turbulente depuis deux heures, la jeune fille n'a pas supporté que l'enseignante lui demande de sortir de classe à 10h30. Elle l'a alors plaquée au mur avant de lui asséner plusieurs coups de poing au visage. Une autre élève et un enseignant, témoins de la scène, ont bien tenté de s'interposer, en vain. Incontrôlable, l'étudiante aurait négligé son traitement depuis trois jours. Elle a été placée en garde à vue mercredi soir, et suspendue provisoirement du lycée avant de passer en conseil de discipline.
Le visage tuméfié, l'enseignante de 56 ans a été conduite aux urgences de l'hôpital de Sète, où elle s'est vue signifier une Interruption Temporaire de Travail de trois jours. Très marquée psychologiquement, elle a déposé plainte pour « violences sur une personne chargée d'une mission de service public.» En solidarité avec leur collègue, les autres enseignants ont décidé d'exercer leur droit de retrait, et n'ont pas fait cours jeudi matin.
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Re: Actualités concours 2012
La banlieue préfère encore les policiers aux conseillers d’orientation
La banlieue préfère les policiers aux conseillers d’orientation. Coup dur pour l’école que ce constat mis à jour par Gilles Kepel dans un remarquable travail, réalisé pour l’Institut Montaigne sur les villes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil et présenté en avant première dans Le Monde du mercredi 5 octobre.
Très dur même, ce constat. La garde à vue c’est pas marrant. La prison moins encore. C’est pourtant à ces deux moments désagréables que les policiers sont assimilés. Mais être condamné à 42 ans d’exercice d’un métier qu’on n’aimera jamais, c’est très dur, aussi. Et c’est comme cela que les exclus du système semblent ressentir l’orientation. Car sous le co-psy, c’est bien tout le processus d’orientation qui est critiqué.
On comprend mieux pourquoi, en 2005, des écoles ont brûlé durant les émeutes. Cette institution, pour les jeunes qui sont tout sauf des héritiers, c’est trop souvent "No Futur". C’est contre les murs de l’école que les rêves se brisent. C’est à l’école qu’on comprend qu’une autre vie, autre que celle de la cité, n’est qu’un mirage.
Cela rappelle le sketch de Jamel Debbouze où il raconte les visites d’entreprises qu’on fait lorsqu’on est au collège. Et celle de la prison voisine, qu’on réserve comme avant-goût de l’avenir aux jeunes scolarisés en ZEP…
Il est rassurant de lire dans un communiqué de la rue de Grenelle que le ministre Luc Chatel est conscient « que l’orientation est au cœur des enjeux éducatifs ».
Evidemment, il n’aime pas trop que les co-psy soient moins aimés que des policiers qui eux-mêmes ne le sont pas beaucoup… Alors, il relativise un peu. « L’enquête de l’Institut Montaigne présente des témoignages de jeunes sur leur parcours scolaire : leur expérience et leur ressenti sur la façon dont s’est opérée l’orientation en fin de classe de 3e illustrent – probablement de façon excessive- l’inadéquation entre une conception traditionnelle du collège et la réalité de toute une jeunesse. Les conseillers d’orientation ne sauraient être tenus responsables d’un système qui fonctionne mal. » Et oui, le ministre reconnaît au passage que l’orientation ne marche pas dans notre pays. Lui, qui a plutôt tendance à voir l’école tout en rose, aurait donc conscience que l’orientation est un maillon faible ?
Outre ce constat, Luc Chatel pense avoir mis le doigt sur un problème de méthode. S’il avait été à la place de Gilles Kepel, il s’y serait pris autrement. Aussi estime-t-il que « le parti pris a été de ne donner la parole qu’aux habitants et non aux acteurs institutionnels qui ne peuvent nuancer des propos souvent à charge ». Mais ils auraient dit quoi les acteurs institutionnels, d’ailleurs ?
Parce que même le ministre, pense comme Képel, au fond. En fait, il pense et écrit que « la politique de l’éducation prioritaire, telle qu’elle est conçue et menée depuis trente ans, n’a pas donné les résultats escomptés. Ce chapitre (NDLR : le chapitre sur l’école du livre de Képel) confirme aussi que, si l’Éducation nationale consacre aujourd’hui plus d’un milliard d’euros à l’éducation prioritaire, la réussite dans les quartiers n’est pas seulement affaire de moyens ».
Un éclair de lucidité. Parce que c’est vrai ce que dit Luc Chatel. L’école en banlieue, ça ne va pas du tout.
Tous les indicateurs sont même au rouge. On ne parle ni des décrocheurs, qui décrochent bien plus dans les zones difficiles qu’ailleurs, ni du niveau en maths ou en français des enfants issus des ZEP. On a l’école la plus inégalitaire. C’est l’OCDE qui le dit. Plus d’un quart du score d’un élève à 15 ans est dû à son origine sociale. Dans l’académie de Créteil, il n’y a que 31 % d’une génération qui a un bac général. A Paris, c’est le double !
La possibilité d’éviter certains établissements, offerte dès juin 2007, a fait basculer côté ghetto les plus fragiles des collèges de banlieue. Ceux qui restaient sur la ligne, en équilibre instable. A cette rentrée, le syndicat des proviseurs a calculé qu’on avait retiré plus de moyens d’enseignement aux établissements difficiles qu’aux établissements favorisés… Si on ajoute que les enfants méritants sont extraits un à un pour partir vers des internats d’excellence, il ne reste plus grand atout à la pauvre école de la banlieue. C’est pourtant là que se construit la France de demain. Là qu’elle est la plus nécessaire. Parce qu’Acadomia et les autres ne sont pas là non plus.
Maryline Baumard
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La banlieue préfère les policiers aux conseillers d’orientation. Coup dur pour l’école que ce constat mis à jour par Gilles Kepel dans un remarquable travail, réalisé pour l’Institut Montaigne sur les villes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil et présenté en avant première dans Le Monde du mercredi 5 octobre.
Très dur même, ce constat. La garde à vue c’est pas marrant. La prison moins encore. C’est pourtant à ces deux moments désagréables que les policiers sont assimilés. Mais être condamné à 42 ans d’exercice d’un métier qu’on n’aimera jamais, c’est très dur, aussi. Et c’est comme cela que les exclus du système semblent ressentir l’orientation. Car sous le co-psy, c’est bien tout le processus d’orientation qui est critiqué.
On comprend mieux pourquoi, en 2005, des écoles ont brûlé durant les émeutes. Cette institution, pour les jeunes qui sont tout sauf des héritiers, c’est trop souvent "No Futur". C’est contre les murs de l’école que les rêves se brisent. C’est à l’école qu’on comprend qu’une autre vie, autre que celle de la cité, n’est qu’un mirage.
Cela rappelle le sketch de Jamel Debbouze où il raconte les visites d’entreprises qu’on fait lorsqu’on est au collège. Et celle de la prison voisine, qu’on réserve comme avant-goût de l’avenir aux jeunes scolarisés en ZEP…
Il est rassurant de lire dans un communiqué de la rue de Grenelle que le ministre Luc Chatel est conscient « que l’orientation est au cœur des enjeux éducatifs ».
Evidemment, il n’aime pas trop que les co-psy soient moins aimés que des policiers qui eux-mêmes ne le sont pas beaucoup… Alors, il relativise un peu. « L’enquête de l’Institut Montaigne présente des témoignages de jeunes sur leur parcours scolaire : leur expérience et leur ressenti sur la façon dont s’est opérée l’orientation en fin de classe de 3e illustrent – probablement de façon excessive- l’inadéquation entre une conception traditionnelle du collège et la réalité de toute une jeunesse. Les conseillers d’orientation ne sauraient être tenus responsables d’un système qui fonctionne mal. » Et oui, le ministre reconnaît au passage que l’orientation ne marche pas dans notre pays. Lui, qui a plutôt tendance à voir l’école tout en rose, aurait donc conscience que l’orientation est un maillon faible ?
Outre ce constat, Luc Chatel pense avoir mis le doigt sur un problème de méthode. S’il avait été à la place de Gilles Kepel, il s’y serait pris autrement. Aussi estime-t-il que « le parti pris a été de ne donner la parole qu’aux habitants et non aux acteurs institutionnels qui ne peuvent nuancer des propos souvent à charge ». Mais ils auraient dit quoi les acteurs institutionnels, d’ailleurs ?
Parce que même le ministre, pense comme Képel, au fond. En fait, il pense et écrit que « la politique de l’éducation prioritaire, telle qu’elle est conçue et menée depuis trente ans, n’a pas donné les résultats escomptés. Ce chapitre (NDLR : le chapitre sur l’école du livre de Képel) confirme aussi que, si l’Éducation nationale consacre aujourd’hui plus d’un milliard d’euros à l’éducation prioritaire, la réussite dans les quartiers n’est pas seulement affaire de moyens ».
Un éclair de lucidité. Parce que c’est vrai ce que dit Luc Chatel. L’école en banlieue, ça ne va pas du tout.
Tous les indicateurs sont même au rouge. On ne parle ni des décrocheurs, qui décrochent bien plus dans les zones difficiles qu’ailleurs, ni du niveau en maths ou en français des enfants issus des ZEP. On a l’école la plus inégalitaire. C’est l’OCDE qui le dit. Plus d’un quart du score d’un élève à 15 ans est dû à son origine sociale. Dans l’académie de Créteil, il n’y a que 31 % d’une génération qui a un bac général. A Paris, c’est le double !
La possibilité d’éviter certains établissements, offerte dès juin 2007, a fait basculer côté ghetto les plus fragiles des collèges de banlieue. Ceux qui restaient sur la ligne, en équilibre instable. A cette rentrée, le syndicat des proviseurs a calculé qu’on avait retiré plus de moyens d’enseignement aux établissements difficiles qu’aux établissements favorisés… Si on ajoute que les enfants méritants sont extraits un à un pour partir vers des internats d’excellence, il ne reste plus grand atout à la pauvre école de la banlieue. C’est pourtant là que se construit la France de demain. Là qu’elle est la plus nécessaire. Parce qu’Acadomia et les autres ne sont pas là non plus.
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ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Un contrôleur SNCF : «Les agressions physiques se multiplient»
Contrôleur à Paris Gare du Nord, Thomas Joussant, délégué CGT, dénonce la situation de plus en plus préoccupante à bord des trains en raison de la multiplication des agressions physiques.
La réaction des contrôleurs SNCF après l’agression de jeudi révèle-t-elle un malaise plus profond ?
Ce fait divers est très clairement un révélateur. Depuis le début de l’année, nous constatons une dégradation très nette et sans précédent de nos relations avec les voyageurs. Il y a de plus en plus d’outrages verbaux. Les agressions physiques, même si elles restent marginales, se multiplient. Ce phénomène ne touche pas les seuls trains de banlieue ou les TER, mais l’ensemble du réseau, grandes lignes et TGV inclus.
Pourquoi une telle dégradation des relations avec les voyageurs ?
Tout d’abord à cause de l’évolution générale de la société française qui semble être de plus en plus destructurée. Mais aussi à cause de raisons propres à la SNCF. Le nouveau plan de transport mis en place par la direction ne fonctionne pas. Il y a de nombreux retards, des ralentissements... Cela exaspère les usagers. En plus de la vérification des billets, les contrôleurs sont censés être plus présent auprès des voyageurs, leur proposer des offres commerciales - comme la possibilité de réserver un taxi à bord - . Résultat, nous n’avons pas les moyens de mener à bien toute ces tâches, tandis que les voyageurs sont de plus en plus exigeants. La conséquence, c’est une tension accrue.
Que réclamez-vous pour améliorer vos conditions de travail ?
Nous réclamons une augmentation des effectifs. Certains trains, faute de personnel, ne partent qu’avec un seul contrôleur à bord, alors qu’il en faudrait deux. Nous demandons aussi une augmentation des effectifs de la police ferroviaire. Ils ne sont pas toujours là quand nous avons besoin d’eux. Enfin, il faudrait que les contrôleurs aient des journées de travail moins longues. Difficile de garder son sang froid ou d’avoir les bons réflexes quand on travail 8 heures d’affilée dans les trains...
De nombreux contrôleurs ont fait valoir leur droit de retrait. Comprenez vous l’exaspération des voyageurs face aux perturbations ?
Les contrôleurs ressentent tous une immense émotion. Les actions mises en oeuvre jeudi sont là pour en témoigner. Nous sommes tous profondément bouleversés par ce qui s’est passé. Bien sûr, le droit de retrait a des conséquences pour les voyageurs. Mais ces derniers doivent comprendre qu’ils sont aussi concernés. Si nous réclamons plus de sécurité, c’est aussi pour eux.
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Contrôleur à Paris Gare du Nord, Thomas Joussant, délégué CGT, dénonce la situation de plus en plus préoccupante à bord des trains en raison de la multiplication des agressions physiques.
La réaction des contrôleurs SNCF après l’agression de jeudi révèle-t-elle un malaise plus profond ?
Ce fait divers est très clairement un révélateur. Depuis le début de l’année, nous constatons une dégradation très nette et sans précédent de nos relations avec les voyageurs. Il y a de plus en plus d’outrages verbaux. Les agressions physiques, même si elles restent marginales, se multiplient. Ce phénomène ne touche pas les seuls trains de banlieue ou les TER, mais l’ensemble du réseau, grandes lignes et TGV inclus.
Pourquoi une telle dégradation des relations avec les voyageurs ?
Tout d’abord à cause de l’évolution générale de la société française qui semble être de plus en plus destructurée. Mais aussi à cause de raisons propres à la SNCF. Le nouveau plan de transport mis en place par la direction ne fonctionne pas. Il y a de nombreux retards, des ralentissements... Cela exaspère les usagers. En plus de la vérification des billets, les contrôleurs sont censés être plus présent auprès des voyageurs, leur proposer des offres commerciales - comme la possibilité de réserver un taxi à bord - . Résultat, nous n’avons pas les moyens de mener à bien toute ces tâches, tandis que les voyageurs sont de plus en plus exigeants. La conséquence, c’est une tension accrue.
Que réclamez-vous pour améliorer vos conditions de travail ?
Nous réclamons une augmentation des effectifs. Certains trains, faute de personnel, ne partent qu’avec un seul contrôleur à bord, alors qu’il en faudrait deux. Nous demandons aussi une augmentation des effectifs de la police ferroviaire. Ils ne sont pas toujours là quand nous avons besoin d’eux. Enfin, il faudrait que les contrôleurs aient des journées de travail moins longues. Difficile de garder son sang froid ou d’avoir les bons réflexes quand on travail 8 heures d’affilée dans les trains...
De nombreux contrôleurs ont fait valoir leur droit de retrait. Comprenez vous l’exaspération des voyageurs face aux perturbations ?
Les contrôleurs ressentent tous une immense émotion. Les actions mises en oeuvre jeudi sont là pour en témoigner. Nous sommes tous profondément bouleversés par ce qui s’est passé. Bien sûr, le droit de retrait a des conséquences pour les voyageurs. Mais ces derniers doivent comprendre qu’ils sont aussi concernés. Si nous réclamons plus de sécurité, c’est aussi pour eux.
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Re: Actualités concours 2012
Les retraités manifestent pour leur pouvoir d’achat
Descendus jeudi dans les rues de 110 villes de France, les retraités ont dénoncé la dégradation de leurs conditions de vie. Si celles-ci ont globalement progressé ces trente dernières années, la pauvreté gagne du terrain parmi les aînés.
Ils ont le sentiment d’être étranglés, de ne plus pouvoir joindre les deux bouts. Tous régimes confondus, la pension moyenne des 15,8 millions de retraités français s’élève à 1.194 € brut par mois. Si la somme paraît modeste, elle dissimule en outre de très fortes disparités et des situations dramatiques. « On assiste effectivement à une dégradation relative du pouvoir d’achat des retraités, explique François Charpentier, journaliste et auteur d’un livre intitulé Les Retraites en France et dans le monde – Nouvelles problématiques. Il y a une trentaine d’années, on a voulu procéder à un rééquilibrage entre le niveau de vie des actifs et celui des retraités, notamment en indexant le calcul des pensions sur les prix et non sur les salaires. Mais ce rééquilibrage a pesé sur la croissance des pensions de retraite. »
Multiplication des prélèvements
Selon un rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), le niveau de vie moyen des actifs et des retraités est aujourd’hui équivalent (21.540 € par an, alors qu’il était de 21.760 € pour les actifs occupés en 2006.) Mais, si le niveau de vie des retraités n’a pas chuté de façon spectaculaire, la pression sur leur pouvoir d’achat s’explique par la multiplication des prélèvements sur leurs revenus. CSG, augmentation des dépenses de santé et du nombre de médicaments déremboursés – les personnes âgées de plus de 60 ans sont globalement plus susceptibles de payer pour se soigner. « Les revenus ne sont pas la seule donnée à étudier, continue François Charpentier. Il y a une forte concentration de patrimoine chez certains retraités (72 % des retraités sont propriétaires de leur logement, contre 57 % des actifs. De plus, alors qu’ils représentent le quart de la population, ils possèdent 40 % du patrimoine total du pays, NDLR). Ceux qui ont connu les Trente Glorieuses, perçu de gros salaires et bénéficient donc de belles retraites sont propriétaires. En revanche, le monde du travail a changé, les salaires partent de plus bas et ces profils ne correspondent plus à la réalité. »
"Profondément inégalitaire"
En avril 2010, le collectif associatif Alerte a constaté « une augmentation significative de la présence de personnes âgées dans (les) lieux d’accueil, de demandes d’aides financières ou médicales ». La paupérisation semble donc de retour et, à en croire les associations, elle devrait s’amplifier dans les années à venir. « C’est évident, s’exclame François Charpentier, avec l’augmentation des carrières atypiques et chahutées, des périodes de chômage – indemnisées ou non – et de temps partiel, la situation s’annonce très préoccupante. » D’autant que les inégalités se creusent. La France compte 38 régimes de retraite par répartition différents ; cette absence d’unification provoque des écarts affolants, notamment entre les secteurs public et privé et entre hommes et femmes. Avec des carrières plus courtes, des salaires inférieurs et des périodes de temps partiel ou d’inactivité, le plus souvent pour élever leurs enfants, les femmes accusent le coup au moment de la retraite et se voient contraintes de survivre avec une pension inférieure de près de 50 % à celle des hommes. Les retraités locataires, vivant en milieu rural ou issus de l’immigration sont également plus vulnérables. Les écarts entre privé et public sont également assez significatifs. D’abord en ce qui concerne l’âge de départ à la retraite, mais surtout en regard du mode de calcul de la pension perçue. « Quoi de commun entre un policier qui peut partir à 52 ans et percevoir 75 % de son traitement, et une employée du privé qui doit attendre 67 ans pour toucher une retraite à taux plein et dont la pension est calculée sur ses vingt-cinq meilleures années de salaire ? » interroge François Charpentier. Ces inégalités poussent certains à travailler pour augmenter leurs fins de mois. Pour la Caisse nationale des assurances vieillesse, ils sont 150.000 dans cette situation. Il s’agit donc d’une minorité mais, le plus souvent, la nécessité de survivre ou de vivre plus confortablement constitue la motivation principale. Et François Charpentier de conclure, fataliste, : « Notre système est l’un des plus généreux d’Europe mais il est aussi profondément inégalitaire, et il va falloir s’adapter aux évolutions démographiques et à la précarisation du monde du travail. »
La question de la dépendance : l’autre revendication
Ce devait être le grand chantier du quinquennat Sarkozy. Mais, depuis 2007, la réforme de la dépendance a été sans cesse repoussée. Fin août, au cœur de la crise, la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, a confirmé qu’« aucune mesure financière supplémentaire » pour les personnes âgées ne figurerait dans le projet de loi de finances 2011. Une nouvelle qui a déçu les professionnels du secteur et les personnes âgées – les principales concernées par la question de la perte d’autonomie. Officiellement, celle-ci est reportée en 2012, donc après l’élection présidentielle. Les syndicats qui ont appelé à manifester dans les rues jeudi réclament la mise en œuvre d’une « prestation universelle de compensation de la perte d’autonomie quel que soit l’âge, prise en charge par la solidarité nationale dans le cadre de la Sécurité sociale », et non par des assurances privées
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Descendus jeudi dans les rues de 110 villes de France, les retraités ont dénoncé la dégradation de leurs conditions de vie. Si celles-ci ont globalement progressé ces trente dernières années, la pauvreté gagne du terrain parmi les aînés.
Ils ont le sentiment d’être étranglés, de ne plus pouvoir joindre les deux bouts. Tous régimes confondus, la pension moyenne des 15,8 millions de retraités français s’élève à 1.194 € brut par mois. Si la somme paraît modeste, elle dissimule en outre de très fortes disparités et des situations dramatiques. « On assiste effectivement à une dégradation relative du pouvoir d’achat des retraités, explique François Charpentier, journaliste et auteur d’un livre intitulé Les Retraites en France et dans le monde – Nouvelles problématiques. Il y a une trentaine d’années, on a voulu procéder à un rééquilibrage entre le niveau de vie des actifs et celui des retraités, notamment en indexant le calcul des pensions sur les prix et non sur les salaires. Mais ce rééquilibrage a pesé sur la croissance des pensions de retraite. »
Multiplication des prélèvements
Selon un rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), le niveau de vie moyen des actifs et des retraités est aujourd’hui équivalent (21.540 € par an, alors qu’il était de 21.760 € pour les actifs occupés en 2006.) Mais, si le niveau de vie des retraités n’a pas chuté de façon spectaculaire, la pression sur leur pouvoir d’achat s’explique par la multiplication des prélèvements sur leurs revenus. CSG, augmentation des dépenses de santé et du nombre de médicaments déremboursés – les personnes âgées de plus de 60 ans sont globalement plus susceptibles de payer pour se soigner. « Les revenus ne sont pas la seule donnée à étudier, continue François Charpentier. Il y a une forte concentration de patrimoine chez certains retraités (72 % des retraités sont propriétaires de leur logement, contre 57 % des actifs. De plus, alors qu’ils représentent le quart de la population, ils possèdent 40 % du patrimoine total du pays, NDLR). Ceux qui ont connu les Trente Glorieuses, perçu de gros salaires et bénéficient donc de belles retraites sont propriétaires. En revanche, le monde du travail a changé, les salaires partent de plus bas et ces profils ne correspondent plus à la réalité. »
"Profondément inégalitaire"
En avril 2010, le collectif associatif Alerte a constaté « une augmentation significative de la présence de personnes âgées dans (les) lieux d’accueil, de demandes d’aides financières ou médicales ». La paupérisation semble donc de retour et, à en croire les associations, elle devrait s’amplifier dans les années à venir. « C’est évident, s’exclame François Charpentier, avec l’augmentation des carrières atypiques et chahutées, des périodes de chômage – indemnisées ou non – et de temps partiel, la situation s’annonce très préoccupante. » D’autant que les inégalités se creusent. La France compte 38 régimes de retraite par répartition différents ; cette absence d’unification provoque des écarts affolants, notamment entre les secteurs public et privé et entre hommes et femmes. Avec des carrières plus courtes, des salaires inférieurs et des périodes de temps partiel ou d’inactivité, le plus souvent pour élever leurs enfants, les femmes accusent le coup au moment de la retraite et se voient contraintes de survivre avec une pension inférieure de près de 50 % à celle des hommes. Les retraités locataires, vivant en milieu rural ou issus de l’immigration sont également plus vulnérables. Les écarts entre privé et public sont également assez significatifs. D’abord en ce qui concerne l’âge de départ à la retraite, mais surtout en regard du mode de calcul de la pension perçue. « Quoi de commun entre un policier qui peut partir à 52 ans et percevoir 75 % de son traitement, et une employée du privé qui doit attendre 67 ans pour toucher une retraite à taux plein et dont la pension est calculée sur ses vingt-cinq meilleures années de salaire ? » interroge François Charpentier. Ces inégalités poussent certains à travailler pour augmenter leurs fins de mois. Pour la Caisse nationale des assurances vieillesse, ils sont 150.000 dans cette situation. Il s’agit donc d’une minorité mais, le plus souvent, la nécessité de survivre ou de vivre plus confortablement constitue la motivation principale. Et François Charpentier de conclure, fataliste, : « Notre système est l’un des plus généreux d’Europe mais il est aussi profondément inégalitaire, et il va falloir s’adapter aux évolutions démographiques et à la précarisation du monde du travail. »
La question de la dépendance : l’autre revendication
Ce devait être le grand chantier du quinquennat Sarkozy. Mais, depuis 2007, la réforme de la dépendance a été sans cesse repoussée. Fin août, au cœur de la crise, la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, a confirmé qu’« aucune mesure financière supplémentaire » pour les personnes âgées ne figurerait dans le projet de loi de finances 2011. Une nouvelle qui a déçu les professionnels du secteur et les personnes âgées – les principales concernées par la question de la perte d’autonomie. Officiellement, celle-ci est reportée en 2012, donc après l’élection présidentielle. Les syndicats qui ont appelé à manifester dans les rues jeudi réclament la mise en œuvre d’une « prestation universelle de compensation de la perte d’autonomie quel que soit l’âge, prise en charge par la solidarité nationale dans le cadre de la Sécurité sociale », et non par des assurances privées
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Re: Actualités concours 2012
Mouvement contre la vie chère : nouveaux heurts à Mayotte
De nouveaux affrontements ont éclaté jeudi à Mayotte entre manifestants et gendarmes mobiles, au dixième jour du mouvement de protestation contre la vie chère, sans toutefois faire de blessés. Profitant des vacances scolaires du 1er au 16 octobre, quelque 200 jeunes, certains âgés de moins de 10 ans, ont attaqué vers 8 heures un convoi de gendarmes mobiles à Passamainty (île de Grande Terre) sur la voie allant vers Mamoudzou. Utilisant des cailloux et des barres de fer, ils ont été repoussés à coup de grenades lacrymogènes.
D'autres affrontements ont été signalés à Kaweni, dans la zone industrielle de Mamoudzou, où se trouve le plus grand bidonville de Mayotte. Des jeunes ont provoqué les gendarmes mobiles qui ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les protestataires. Ce bidonville est habité par une population pauvre, principalement des clandestins venus des îles voisines des Comores, formant des familles nombreuses, et vivant dans des conditions insalubres, sans ressources.
De nombreux barrages ont fleuri un peu partout sur les deux îles de Mayotte, notamment à Bandrélé, en Grande Terre, où il était impossible de passer. Arbres abattus, carcasses de voitures ont obligé de nombreux automobilistes à rebrousser chemin. Une ambulance transportant une femme victime d'une fausse couche a été empêchée de passer par des manifestants. Les autorités ont lancé un appel pour que les urgences médicales puissent franchir les barrages.
Vers une situation de pénurie
Comme la veille, tous les commerces étaient fermés et Mayotte va tout droit vers la pénurie, faute d'un accord valable pour tous sur les prix. Les négociations, qui ont repris dans l'après-midi au Conseil général, se poursuivaient dans la soirée, entre l'intersyndicale qui a appelé au mouvement, l'Etat, et les patrons de la grande distribution. Le préfet Thomas Degos a déclaré ne pas vouloir quitter la table sans accord. Les représentants de l'intersyndicale demandent l'alignement des prix sur ceux pratiqués à La Réunion. Le carton d'ailes de poulet, base de l'alimentation à Mayotte, coûte ainsi 24,21 euros les 10 kg à Mamoudzou contre 15,90 euros à La Réunion.
La ministre de l'Outremer Marie-Luce Penchard a assuré mercredi que le RSA serait appliqué au 1er janvier prochain à Mayotte. L'instauration d'un RSA «qui ne représentera que 25% du RSA national et qui ne sera pas révisé avant cinq ans, constitue une réponse pour le moins courte qui n'est pas à la hauteur des enjeux», estime le député PS de la Guadeloupe Victorin Lurel. De retour d'un déplacement à Mayotte, l'élu antillais a appelé la ministre à «se rendre à Mayotte afin de proposer des solutions pérennes». En déplacement à Saint-Pierre-et-Miquelon, Marie-Luce Penchard dit suivre «très attentivement» la situation et les négociations.
De son côté, le PCF a appelé le gouvernement à «intervenir sans tarder en faveur de l'ouverture de véritables négociations», «seule manière de permettre la détente sociale».
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De nouveaux affrontements ont éclaté jeudi à Mayotte entre manifestants et gendarmes mobiles, au dixième jour du mouvement de protestation contre la vie chère, sans toutefois faire de blessés. Profitant des vacances scolaires du 1er au 16 octobre, quelque 200 jeunes, certains âgés de moins de 10 ans, ont attaqué vers 8 heures un convoi de gendarmes mobiles à Passamainty (île de Grande Terre) sur la voie allant vers Mamoudzou. Utilisant des cailloux et des barres de fer, ils ont été repoussés à coup de grenades lacrymogènes.
D'autres affrontements ont été signalés à Kaweni, dans la zone industrielle de Mamoudzou, où se trouve le plus grand bidonville de Mayotte. Des jeunes ont provoqué les gendarmes mobiles qui ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les protestataires. Ce bidonville est habité par une population pauvre, principalement des clandestins venus des îles voisines des Comores, formant des familles nombreuses, et vivant dans des conditions insalubres, sans ressources.
De nombreux barrages ont fleuri un peu partout sur les deux îles de Mayotte, notamment à Bandrélé, en Grande Terre, où il était impossible de passer. Arbres abattus, carcasses de voitures ont obligé de nombreux automobilistes à rebrousser chemin. Une ambulance transportant une femme victime d'une fausse couche a été empêchée de passer par des manifestants. Les autorités ont lancé un appel pour que les urgences médicales puissent franchir les barrages.
Vers une situation de pénurie
Comme la veille, tous les commerces étaient fermés et Mayotte va tout droit vers la pénurie, faute d'un accord valable pour tous sur les prix. Les négociations, qui ont repris dans l'après-midi au Conseil général, se poursuivaient dans la soirée, entre l'intersyndicale qui a appelé au mouvement, l'Etat, et les patrons de la grande distribution. Le préfet Thomas Degos a déclaré ne pas vouloir quitter la table sans accord. Les représentants de l'intersyndicale demandent l'alignement des prix sur ceux pratiqués à La Réunion. Le carton d'ailes de poulet, base de l'alimentation à Mayotte, coûte ainsi 24,21 euros les 10 kg à Mamoudzou contre 15,90 euros à La Réunion.
La ministre de l'Outremer Marie-Luce Penchard a assuré mercredi que le RSA serait appliqué au 1er janvier prochain à Mayotte. L'instauration d'un RSA «qui ne représentera que 25% du RSA national et qui ne sera pas révisé avant cinq ans, constitue une réponse pour le moins courte qui n'est pas à la hauteur des enjeux», estime le député PS de la Guadeloupe Victorin Lurel. De retour d'un déplacement à Mayotte, l'élu antillais a appelé la ministre à «se rendre à Mayotte afin de proposer des solutions pérennes». En déplacement à Saint-Pierre-et-Miquelon, Marie-Luce Penchard dit suivre «très attentivement» la situation et les négociations.
De son côté, le PCF a appelé le gouvernement à «intervenir sans tarder en faveur de l'ouverture de véritables négociations», «seule manière de permettre la détente sociale».
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Re: Actualités concours 2012
Six mois dehors et toujours pas de solution pour les squatteurs expulsés
Ce mercredi fut fébrile, place de la Fraternité. Expulsés en juillet 2010, hébergés dans des hôtels aux frais de la préfecture durant l'hiver, remis dehors le 18 avril, les anciens squatteurs de la barre Balzac campent là sous des tentes multicolores dans l'attente d'un logement (Lire "Retour à la case départ pour les expulsés de Balzac").
Depuis un an une dizaine de familles ont été relogées, des bébés sont nés. 72 adultes et 36 enfants vivent aujourd'hui dans des conditions difficiles, sur la principale place du quartier des 4000. La communauté d'agglomération a demandé leur expulsion et ce mercredi, le tribunal de Bobigny devait décider de leur sort.
On espérait être fixé tôt ce matin, mais à midi, on ne savait rien. 14 heures, 15 heures, 16 heures... Après une attente interminable, voilà le téléphone d'Aboubacar Touré qui sonne. Il décroche... Et c'est un grand sourire : "La requête d'expulsion a été rejetée !" Voilà les femmes qui soupirent et rient entre elles. Cela ne vaut pas un logement, mais c'est visiblement une bonne nouvelle.
Les personnels du centre municipal de santé, cerné par les tentes, seront sans doute moins enthousiastes. Le 14 septembre, jour de l'audience à Bobigny, ils ont symboliquement débrayé une heure pour dire leur lassitude fasse à cette situation. "Cela me fait mal au cœur de voir ces petits enfants à la rue. Il y a des bébés, certains sont presque nés ici. Mais d'un autre côté je ne supporte plus de devoir me faufiler tous les matins entre les tentes et de constater un tel manque d'hygiène" confie une employée du centre de santé. "Certains jours ça me soulève le cœur. Et je ne parle pas des rats... Y'en a partout ! Je ne comprends pas qu'on les laisse là comme ça..."
Moment d'attente, place de la Fraternité, avant la décision du tribunal © Elodie Ratsimbazafy
Voilà plusieurs mois qu'ils demandent aux pouvoirs publics de réagir. Une réunion est prévue jeudi avec le maire. Le maire qui a écrit une longue lettre au Préfet Christian Lambert le 27 septembre, dans laquelle il évoque le "caractère insupportable de la situation" tant pour les familles concernées que pour les riverains. "La ville de La Courneuve et les Courneuviens eux-mêmes ne sont en rien responsables d'une telle situation, et n'ont pas les moyens permettant de la régler" écrit-il, précisant que "la ville n'a aucun pouvoir d'attribution de logements" et "compte désormais plus de 2000 demandeurs de logements". Il en "appelle à la responsabilité de l'Etat".
Interrogée, la préfecture avance à son tour qu'"il n'y a pas de raison que les anciens squatteurs de la barre Balzac passent devant d'autres familles qui attendent depuis parfois cinq, six, sept années."
On se refile la patate chaude. Et mercredi, après avoir été repoussée plusieurs fois, la décision tant attendue du tribunal n'a finalement rien changé : c'est une décision de pure forme, le tribunal de grande instance de Bobigny se déclarant incompétent pour juger cette affaire. La communauté d'agglomération qui avait saisi le tribunal, a même été condamnée à 100 euros d'amende à verser à chacun des squatteurs poursuivis pour procédure abusive. Quelques mois plus tôt, "Plaine Commune" avait déjà été déboutée, pour des questions de forme, par le tribunal administratif de Montreuil... Un vrai méli-mélo juridique qui tourne en rond depuis des mois...
Printemps, été, voilà l'automne et ses nuits froides. Les squatteurs expulsés dorment toujours sous des tentes avec des enfants en bas âge. Et les employés du centre municipal de santé sont las. "Cela ne peut plus durer, il faut une vraie table ronde avec tous les acteurs : la ville, l'agglomération, l'office HLM, la préfecture" s'emporte Jean-Baptiste Eyraud de l'association Droit au Logement (DAL). "Confrontées au même problème de squatteurs explusés, d'autres mairies du département ont trouvé des solutions. On ne comprend pas pourquoi ça coince ici !"
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ce mercredi fut fébrile, place de la Fraternité. Expulsés en juillet 2010, hébergés dans des hôtels aux frais de la préfecture durant l'hiver, remis dehors le 18 avril, les anciens squatteurs de la barre Balzac campent là sous des tentes multicolores dans l'attente d'un logement (Lire "Retour à la case départ pour les expulsés de Balzac").
Depuis un an une dizaine de familles ont été relogées, des bébés sont nés. 72 adultes et 36 enfants vivent aujourd'hui dans des conditions difficiles, sur la principale place du quartier des 4000. La communauté d'agglomération a demandé leur expulsion et ce mercredi, le tribunal de Bobigny devait décider de leur sort.
On espérait être fixé tôt ce matin, mais à midi, on ne savait rien. 14 heures, 15 heures, 16 heures... Après une attente interminable, voilà le téléphone d'Aboubacar Touré qui sonne. Il décroche... Et c'est un grand sourire : "La requête d'expulsion a été rejetée !" Voilà les femmes qui soupirent et rient entre elles. Cela ne vaut pas un logement, mais c'est visiblement une bonne nouvelle.
Les personnels du centre municipal de santé, cerné par les tentes, seront sans doute moins enthousiastes. Le 14 septembre, jour de l'audience à Bobigny, ils ont symboliquement débrayé une heure pour dire leur lassitude fasse à cette situation. "Cela me fait mal au cœur de voir ces petits enfants à la rue. Il y a des bébés, certains sont presque nés ici. Mais d'un autre côté je ne supporte plus de devoir me faufiler tous les matins entre les tentes et de constater un tel manque d'hygiène" confie une employée du centre de santé. "Certains jours ça me soulève le cœur. Et je ne parle pas des rats... Y'en a partout ! Je ne comprends pas qu'on les laisse là comme ça..."
Moment d'attente, place de la Fraternité, avant la décision du tribunal © Elodie Ratsimbazafy
Voilà plusieurs mois qu'ils demandent aux pouvoirs publics de réagir. Une réunion est prévue jeudi avec le maire. Le maire qui a écrit une longue lettre au Préfet Christian Lambert le 27 septembre, dans laquelle il évoque le "caractère insupportable de la situation" tant pour les familles concernées que pour les riverains. "La ville de La Courneuve et les Courneuviens eux-mêmes ne sont en rien responsables d'une telle situation, et n'ont pas les moyens permettant de la régler" écrit-il, précisant que "la ville n'a aucun pouvoir d'attribution de logements" et "compte désormais plus de 2000 demandeurs de logements". Il en "appelle à la responsabilité de l'Etat".
Interrogée, la préfecture avance à son tour qu'"il n'y a pas de raison que les anciens squatteurs de la barre Balzac passent devant d'autres familles qui attendent depuis parfois cinq, six, sept années."
On se refile la patate chaude. Et mercredi, après avoir été repoussée plusieurs fois, la décision tant attendue du tribunal n'a finalement rien changé : c'est une décision de pure forme, le tribunal de grande instance de Bobigny se déclarant incompétent pour juger cette affaire. La communauté d'agglomération qui avait saisi le tribunal, a même été condamnée à 100 euros d'amende à verser à chacun des squatteurs poursuivis pour procédure abusive. Quelques mois plus tôt, "Plaine Commune" avait déjà été déboutée, pour des questions de forme, par le tribunal administratif de Montreuil... Un vrai méli-mélo juridique qui tourne en rond depuis des mois...
Printemps, été, voilà l'automne et ses nuits froides. Les squatteurs expulsés dorment toujours sous des tentes avec des enfants en bas âge. Et les employés du centre municipal de santé sont las. "Cela ne peut plus durer, il faut une vraie table ronde avec tous les acteurs : la ville, l'agglomération, l'office HLM, la préfecture" s'emporte Jean-Baptiste Eyraud de l'association Droit au Logement (DAL). "Confrontées au même problème de squatteurs explusés, d'autres mairies du département ont trouvé des solutions. On ne comprend pas pourquoi ça coince ici !"
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Mélanome invasif : les enfants plus à risque que les adultes
Le mélanome, forme du cancer de la peau souvent mortel, pourrait agir différemment selon l'âge, qu'on soit adulte ou qu'on soit enfant. Il serait beaucoup plus virulent et invasif chez les plus jeunes. C’est ce que suggère une étude américaine publiée dans le journal Cancer.
Tumeur maligne des mélanocytes, cellules qui pigmentent la peau, le mélanome est certainement un des cancers dont la fréquence a le plus augmenté ces dernières année à travers le monde. On estime que le nombre de personnes atteintes double tous les 10 ans. En France, chaque année, près de 6 000 cas sont découverts et 1 000 patients décèdent des suites de cette maladie. Le traitement standard du mélanome primaire repose sur la chirurgie par ablation. En revanche, s'il devient métastatique, une chimiothérapie peut être envisagée. Cependant, de plus en plus souvent, on constate une forte résistance de ce type de cancer de la peau à ce traitement.
Sur une période de 5 ans, John Strouse et ses collègues du Johns Hopkins Children’s center (Maryland, Etats-Unis) ont analysé les dossiers médicaux de 717 enfants et de 1 368 adultes âgés de 20 à 24 ans et ayant développé un mélanome. Ils ont constaté que chez les plus jeunes, le mélanome était plus susceptible d’être invasif. [En effet, c’est chez ces derniers qu’on retrouve le plus souvent des métastases au niveau des ganglions lymphatiques. Ce phénomène pourrait s’expliquer par des différences biologiques entre l’âge adulte et celui de l’enfance.
Toutefois, concernant le pronostic vital, il n’existe pas de véritable différence en fonction de l’âge. Si les mélanomes restent rares chez l’enfant, c’est à cette période de la vie que se jouent le plus souvent les risques de développer ultérieurement un cancer de la peau. Il est donc important de se protéger et de protéger ses enfants des agressions des rayons solaires.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le mélanome, forme du cancer de la peau souvent mortel, pourrait agir différemment selon l'âge, qu'on soit adulte ou qu'on soit enfant. Il serait beaucoup plus virulent et invasif chez les plus jeunes. C’est ce que suggère une étude américaine publiée dans le journal Cancer.
Tumeur maligne des mélanocytes, cellules qui pigmentent la peau, le mélanome est certainement un des cancers dont la fréquence a le plus augmenté ces dernières année à travers le monde. On estime que le nombre de personnes atteintes double tous les 10 ans. En France, chaque année, près de 6 000 cas sont découverts et 1 000 patients décèdent des suites de cette maladie. Le traitement standard du mélanome primaire repose sur la chirurgie par ablation. En revanche, s'il devient métastatique, une chimiothérapie peut être envisagée. Cependant, de plus en plus souvent, on constate une forte résistance de ce type de cancer de la peau à ce traitement.
Sur une période de 5 ans, John Strouse et ses collègues du Johns Hopkins Children’s center (Maryland, Etats-Unis) ont analysé les dossiers médicaux de 717 enfants et de 1 368 adultes âgés de 20 à 24 ans et ayant développé un mélanome. Ils ont constaté que chez les plus jeunes, le mélanome était plus susceptible d’être invasif. [En effet, c’est chez ces derniers qu’on retrouve le plus souvent des métastases au niveau des ganglions lymphatiques. Ce phénomène pourrait s’expliquer par des différences biologiques entre l’âge adulte et celui de l’enfance.
Toutefois, concernant le pronostic vital, il n’existe pas de véritable différence en fonction de l’âge. Si les mélanomes restent rares chez l’enfant, c’est à cette période de la vie que se jouent le plus souvent les risques de développer ultérieurement un cancer de la peau. Il est donc important de se protéger et de protéger ses enfants des agressions des rayons solaires.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Des cellules avec trois jeux de chromosomes
Des cellules souches embryonnaires humaines ont été produites par transfert nucléaire -comme pour le clonage de Dolly. Cependant les chercheurs ont dû maintenir en place le génome de l’ovocyte utilisé. Les cellules souches obtenues ont donc trois jeux de chromosomes.
Des travaux publiés cette semaine dans la revue Nature démontrent la faisabilité du transfert nucléaire de cellules somatiques, une technique qui permet de produire des cellules souches en remplaçant le noyau d'un ovocyte, un ovule non fécondé, par le noyau d'une cellule adulte somatique, par exemple une cellule de peau.
Mais selon les chercheurs du New York Stem Cell Foundation Laboratory, le développement de ces ovocytes ne permet pas d’atteindre le stade de blastocyste, et donc l’obtention de cellules souches embryonnaires (CSE). En revanche, lorsque le génome des ovocytes est conservé et que les chromosomes des cellules somatiques sont ajoutés, leur développement se poursuit jusqu’au blastocyste et les chercheurs ont pu en dériver des CSE.
Après la polémique suscité par l’annonce du Coréen Hwang Woo-suk en 2005, qui avait annoncé avoir obtenu des CSE humaines avec cette méthode de transfert nucléaire, et dont les travaux furent réfutés. C'est la première preuve concluante que le génome de cellules somatiques peut être transféré dans un ovocyte humain qui se développera jusqu’à un stade permettant l’obtention de CSE. Les cellules ainsi produites sont par contre génétiquement anormales, elles ont en effet trois jeux de chromosomes, elles sont triploïdes.
Ces cellules n’ont donc pas d’intérêt thérapeutique immédiat car elles ne peuvent être transplantées sur des donneurs vivants, leurs réactions étant inconnues. Néanmoins, les chercheurs estiment avoir ici dépassé une première étape qui leur permettra d’améliorer leur technique pour un jour fabriquer des cellules souches diploïdes avec cette même méthode, ce que Hwang Woo-suk avait annoncé.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
06/11/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des cellules souches embryonnaires humaines ont été produites par transfert nucléaire -comme pour le clonage de Dolly. Cependant les chercheurs ont dû maintenir en place le génome de l’ovocyte utilisé. Les cellules souches obtenues ont donc trois jeux de chromosomes.
Des travaux publiés cette semaine dans la revue Nature démontrent la faisabilité du transfert nucléaire de cellules somatiques, une technique qui permet de produire des cellules souches en remplaçant le noyau d'un ovocyte, un ovule non fécondé, par le noyau d'une cellule adulte somatique, par exemple une cellule de peau.
Mais selon les chercheurs du New York Stem Cell Foundation Laboratory, le développement de ces ovocytes ne permet pas d’atteindre le stade de blastocyste, et donc l’obtention de cellules souches embryonnaires (CSE). En revanche, lorsque le génome des ovocytes est conservé et que les chromosomes des cellules somatiques sont ajoutés, leur développement se poursuit jusqu’au blastocyste et les chercheurs ont pu en dériver des CSE.
Après la polémique suscité par l’annonce du Coréen Hwang Woo-suk en 2005, qui avait annoncé avoir obtenu des CSE humaines avec cette méthode de transfert nucléaire, et dont les travaux furent réfutés. C'est la première preuve concluante que le génome de cellules somatiques peut être transféré dans un ovocyte humain qui se développera jusqu’à un stade permettant l’obtention de CSE. Les cellules ainsi produites sont par contre génétiquement anormales, elles ont en effet trois jeux de chromosomes, elles sont triploïdes.
Ces cellules n’ont donc pas d’intérêt thérapeutique immédiat car elles ne peuvent être transplantées sur des donneurs vivants, leurs réactions étant inconnues. Néanmoins, les chercheurs estiment avoir ici dépassé une première étape qui leur permettra d’améliorer leur technique pour un jour fabriquer des cellules souches diploïdes avec cette même méthode, ce que Hwang Woo-suk avait annoncé.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
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Re: Actualités concours 2012
Hypoglycémie sévère : découverte d’un gène clé
07-10-11 à 16:38 Réagir
Une mutation sur un gène expliquerait les symptômes des malades souffrant d’hypoglycémie sévère, une maladie dans laquelle l’organisme ne peut maintenir la concentration de sucre dans le sang.
RÉAGIR
Les troubles de la glycémie (la concentration de sucre dans le sang) ont deux versants: l’excès (qu’on retrouve dans le diabète) et le manque dont peuvent souffrir occasionnellement les diabétiques et plus fréquemment les personnes atteintes d’une forme rare d’hypoglycémie sévère. Ces patients sont contraints de manger de nombreuses fois par jour, environ toutes les trois heures, sans cela ils risquent de perdre conscience voire de tomber dans le coma.
Dans la revue Science, des chercheurs de l’université de Cambridge annoncent avoir identifié une enzyme suractivée chez les personnes ayant une forme sévère et handicapante d'hypoglycémie. En étudiant les séquences génomiques de trois enfants malades non apparentés, ils ont découvert qu'ils partageaient la même mutation sur le gène AKT2 qui code pour une enzyme impliquée dans les voies de signalisation intracellulaires contrôlées par l'insuline (l’hormone permettant de réguler le taux sanguin de sucre).
Les personnes ayant une mutation qui inactive l'enzyme AKT2 ont des taux élevés de sucre dans le sang et sont très résistants à l'insuline. La mutation identifiée par les chercheurs a des effets opposés : elle provoque une activation permanente de l'enzyme indépendamment des niveaux d'insuline et perturbe ainsi radicalement le mécanisme de régulation de la glycémie dans le corps.
Les auteurs estiment que cette découverte pourra servir à mettre au point de nouveaux traitements contre ce trouble.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
07/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
07-10-11 à 16:38 Réagir
Une mutation sur un gène expliquerait les symptômes des malades souffrant d’hypoglycémie sévère, une maladie dans laquelle l’organisme ne peut maintenir la concentration de sucre dans le sang.
RÉAGIR
Les troubles de la glycémie (la concentration de sucre dans le sang) ont deux versants: l’excès (qu’on retrouve dans le diabète) et le manque dont peuvent souffrir occasionnellement les diabétiques et plus fréquemment les personnes atteintes d’une forme rare d’hypoglycémie sévère. Ces patients sont contraints de manger de nombreuses fois par jour, environ toutes les trois heures, sans cela ils risquent de perdre conscience voire de tomber dans le coma.
Dans la revue Science, des chercheurs de l’université de Cambridge annoncent avoir identifié une enzyme suractivée chez les personnes ayant une forme sévère et handicapante d'hypoglycémie. En étudiant les séquences génomiques de trois enfants malades non apparentés, ils ont découvert qu'ils partageaient la même mutation sur le gène AKT2 qui code pour une enzyme impliquée dans les voies de signalisation intracellulaires contrôlées par l'insuline (l’hormone permettant de réguler le taux sanguin de sucre).
Les personnes ayant une mutation qui inactive l'enzyme AKT2 ont des taux élevés de sucre dans le sang et sont très résistants à l'insuline. La mutation identifiée par les chercheurs a des effets opposés : elle provoque une activation permanente de l'enzyme indépendamment des niveaux d'insuline et perturbe ainsi radicalement le mécanisme de régulation de la glycémie dans le corps.
Les auteurs estiment que cette découverte pourra servir à mettre au point de nouveaux traitements contre ce trouble.
J.I.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Protelos : Attention à son usage selon l'Afssaps
L'Afssaps met en garde contre le Protelos. Selon elle, le médicament anti-ostéoporose présente un risque pour les patientes de moins de 80 ans ayant une intolérance aux bisphosphonates.
Le Protelos était en ligne de mire de l'Afssaps, il y a quelques semaines. Mais après plusieurs rebondissements, la Commission d'autorisation de mise sur le marché, qui s'était réunie le 28 septembre, à décider de maintenir le médicament en vente dans les pharmacies. Mais ce vendredi, l'agence du médicament (Afssaps) a adressé une mise en garde aux professionnels de santé pour qu'ils restreignent l'emploi du Protelos aux patientes de moins de 80 ans ayant une intolérance aux bisphosphonates et à risque élevé de fractures.
L'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé indique par ailleurs dans un communiqué avoir décidé de saisir l'Agence européenne du médicament (Ema) afin d'engager une procédure de réévaluation internationale du rapport bénéfice/risque. Ce médicament des laboratoires Servier, utilisé après la ménopause pour réduire l'ostéoporose et les risques de fractures osseuses, est commercialisé depuis 2004 en France. Le taux de remboursement par la sécurité sociale est de 65 %. Il a été prescrit à près de 400.000 femmes et fait l'objet d'une surveillance renforcée depuis 2007. Le Protelos risque par ailleurs un abaissement de son taux de remboursement. En septembre, la Has a en effet revu à la baisse le service médical rendu de ce médicament, « d'important » à « modéré », suggérant une baisse de son taux de remboursement de 65 à 35%
L'Afssaps rappelle que les données de pharmacovigilance montrent la persistance d'effets indésirables graves thrombo-emboliques veineux, et de risque allergique. Par arrêté en date du 12 septembre, le gouvernement a déjà décidé de limiter les conditions de remboursement du Protelos aux seules patientes à risque élevé de fracture ayant une contre-indication aux bisphosphonates ou «n'ayant pas d'antécédent d'événement thrombo-embolique veineux ou d'autres facteurs de risque d'événement thrombo-embolique veineux, notamment l'âge supérieur à 80 ans ». En mai dernier, la Haute autorité de santé avait recommandé de l'utiliser seulement en deuxième ligne et pas chez les femmes de plus de 80 ans. Les jours du Protelos semblent comptés.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'Afssaps met en garde contre le Protelos. Selon elle, le médicament anti-ostéoporose présente un risque pour les patientes de moins de 80 ans ayant une intolérance aux bisphosphonates.
Le Protelos était en ligne de mire de l'Afssaps, il y a quelques semaines. Mais après plusieurs rebondissements, la Commission d'autorisation de mise sur le marché, qui s'était réunie le 28 septembre, à décider de maintenir le médicament en vente dans les pharmacies. Mais ce vendredi, l'agence du médicament (Afssaps) a adressé une mise en garde aux professionnels de santé pour qu'ils restreignent l'emploi du Protelos aux patientes de moins de 80 ans ayant une intolérance aux bisphosphonates et à risque élevé de fractures.
L'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé indique par ailleurs dans un communiqué avoir décidé de saisir l'Agence européenne du médicament (Ema) afin d'engager une procédure de réévaluation internationale du rapport bénéfice/risque. Ce médicament des laboratoires Servier, utilisé après la ménopause pour réduire l'ostéoporose et les risques de fractures osseuses, est commercialisé depuis 2004 en France. Le taux de remboursement par la sécurité sociale est de 65 %. Il a été prescrit à près de 400.000 femmes et fait l'objet d'une surveillance renforcée depuis 2007. Le Protelos risque par ailleurs un abaissement de son taux de remboursement. En septembre, la Has a en effet revu à la baisse le service médical rendu de ce médicament, « d'important » à « modéré », suggérant une baisse de son taux de remboursement de 65 à 35%
L'Afssaps rappelle que les données de pharmacovigilance montrent la persistance d'effets indésirables graves thrombo-emboliques veineux, et de risque allergique. Par arrêté en date du 12 septembre, le gouvernement a déjà décidé de limiter les conditions de remboursement du Protelos aux seules patientes à risque élevé de fracture ayant une contre-indication aux bisphosphonates ou «n'ayant pas d'antécédent d'événement thrombo-embolique veineux ou d'autres facteurs de risque d'événement thrombo-embolique veineux, notamment l'âge supérieur à 80 ans ». En mai dernier, la Haute autorité de santé avait recommandé de l'utiliser seulement en deuxième ligne et pas chez les femmes de plus de 80 ans. Les jours du Protelos semblent comptés.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Surpoids : Mieux vaut prévenir que faire un régime
Pour combattre le surpoids, la Haute autorité de santé conseille d'éviter les régimes, cause d'effet yo-yo.
La Haute autorité de santé propose de changer durablement les habitudes des personnes en surpoids
Un rapport de la Haute autorité de santé publié jeudi souligne l'effet néfaste des régimes dans la lutte contre l'obésité. Les experts les considèrent comme « nocifs et inefficaces à long terme. » Ce qui confirme les prises de position antérieures. Au contraire, « la prise en charge médicale doit aider le patient à trouver un équilibre alimentaire en changeant durablement ses habitudes », une notion un peu vague pour tous ceux qui attendent une solution « clés en main ». Un médecin généraliste doit réaliser un suivi régulier sur au moins deux ans, en évitant tout discours culpabilisant ou stigmatisant. Chez les enfants, si l'excès de poids est installé à la puberté, le risque de rester en surpoids ou obèse est élevé (entre 20 et 50% avant la puberté et entre 50 et 70% après la puberté), note la Haute autorité de santé qui recommande de réagir à temps. Par exemple en réalisant une mesure régulière de la taille et du poids de l'enfant, et ce, dès les premiers mois de la vie.
"Pas de solution miracle"
La Haute autorité de santé déconseille également toute prise de médicaments amaigrissants, comme Alli (orlistat), en vente libre en pharmacie jugé inefficace. « Nous ne recommandons aucun régime amaigrissant, ni aucun médicament », dit cet organisme, en rappelant qu'« il n'y a pas de solution miracle ». En France, 15 % des adultes et 3,5 % des enfants présentent une obésité, 32 % des adultes et 14,5 % des enfants sont en surpoids, soit un adulte sur deux et un enfant sur cinq en excès de poids. Et les conséquences du surpoids et de l'obésité sont nombreuses et parfois graves : augmentation du risque de diabète, de maladies cardio-vasculaires, conséquences morphologiques et esthétiques, stigmatisation, retentissement psychologique... « L'obésité est un fléau à l'origine de 40 fois plus de morts subites, de 6 fois plus de maladies cardio-vasculaires et de dix fois plus de diabète », par rapport à une personne de poids normal, souligne le Dr Cédric Grouchka de la Haute autorité de santé. L'organisme propose donc une série de fiches pratiques pour mieux prendre en charge et dépister l'embonpoint.
Les conseils
La Haute autorité de santé propose de changer durablement les habitudes des personnes en surpoids car la HAS précise que, pour les adultes en surpoids, il ne s'agit pas de maigrir, mais avant tout le stabiliser son poids. En ce qui concerne la pratique d'une activité physique - et pas obligatoirement d'un sport -, le message est clair : l'objectif est d'atteindre au moins 2 h 30 par semaine d'activité d'intensité modérée pour les adultes et d'une heure par jour pour les enfants, qui doivent par ailleurs passer moins de temps devant un écran...
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Pour combattre le surpoids, la Haute autorité de santé conseille d'éviter les régimes, cause d'effet yo-yo.
La Haute autorité de santé propose de changer durablement les habitudes des personnes en surpoids
Un rapport de la Haute autorité de santé publié jeudi souligne l'effet néfaste des régimes dans la lutte contre l'obésité. Les experts les considèrent comme « nocifs et inefficaces à long terme. » Ce qui confirme les prises de position antérieures. Au contraire, « la prise en charge médicale doit aider le patient à trouver un équilibre alimentaire en changeant durablement ses habitudes », une notion un peu vague pour tous ceux qui attendent une solution « clés en main ». Un médecin généraliste doit réaliser un suivi régulier sur au moins deux ans, en évitant tout discours culpabilisant ou stigmatisant. Chez les enfants, si l'excès de poids est installé à la puberté, le risque de rester en surpoids ou obèse est élevé (entre 20 et 50% avant la puberté et entre 50 et 70% après la puberté), note la Haute autorité de santé qui recommande de réagir à temps. Par exemple en réalisant une mesure régulière de la taille et du poids de l'enfant, et ce, dès les premiers mois de la vie.
"Pas de solution miracle"
La Haute autorité de santé déconseille également toute prise de médicaments amaigrissants, comme Alli (orlistat), en vente libre en pharmacie jugé inefficace. « Nous ne recommandons aucun régime amaigrissant, ni aucun médicament », dit cet organisme, en rappelant qu'« il n'y a pas de solution miracle ». En France, 15 % des adultes et 3,5 % des enfants présentent une obésité, 32 % des adultes et 14,5 % des enfants sont en surpoids, soit un adulte sur deux et un enfant sur cinq en excès de poids. Et les conséquences du surpoids et de l'obésité sont nombreuses et parfois graves : augmentation du risque de diabète, de maladies cardio-vasculaires, conséquences morphologiques et esthétiques, stigmatisation, retentissement psychologique... « L'obésité est un fléau à l'origine de 40 fois plus de morts subites, de 6 fois plus de maladies cardio-vasculaires et de dix fois plus de diabète », par rapport à une personne de poids normal, souligne le Dr Cédric Grouchka de la Haute autorité de santé. L'organisme propose donc une série de fiches pratiques pour mieux prendre en charge et dépister l'embonpoint.
Les conseils
La Haute autorité de santé propose de changer durablement les habitudes des personnes en surpoids car la HAS précise que, pour les adultes en surpoids, il ne s'agit pas de maigrir, mais avant tout le stabiliser son poids. En ce qui concerne la pratique d'une activité physique - et pas obligatoirement d'un sport -, le message est clair : l'objectif est d'atteindre au moins 2 h 30 par semaine d'activité d'intensité modérée pour les adultes et d'une heure par jour pour les enfants, qui doivent par ailleurs passer moins de temps devant un écran...
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