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sixela95
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Société
L'étude des familles homoparentales bientôt au programme des terminales L
Mis à jour le 31.10.11 à 16h05
L'étude des familles homoparentales figurera, au même titre que les autres types de familles, au programme des classes de terminale littéraire dans la spécialité «Droit et grands enjeux du monde contemporain» (DGEMC), selon le Bulletin officiel spécial du ministère de l'Education nationale. Selon un arrêté du Journal officiel paru en septembre, cette disposition entrera en application à la rentrée scolaire 2012-2013.

Le texte du programme initial intitulé «L'évolution de la famille» stipulait: «Après avoir constaté l’absence de définition de la famille, on montrera, par une analyse juridique et historique, qu’elle a profondément évolué et qu’elle est devenue multiforme (famille biologique, adoptive, monoparentale, recomposée, nucléaire, élargie) et on proposera aux élèves d’en rechercher une définition. Le nouveau texte ajoute la mention «homoparentale» entre les mots «monoparentale et recomposée». «Cet enseignement, qui s'inscrit dans le cadre de la revalorisation de la filière littéraire, a pour objectif de faire découvrir le droit aux élèves en leur montrant comment le droit aborde les questions contemporaines», précise le ministère lundi dans un communiqué.

Satisfaction des familles homoparentales
Le programme précise que les thèmes retenus «mettent en scène des situations réelles afin de montrer comment le droit y est présent et avec quels instruments, quels résultats et quelles limites il y répond», ajoute-t-il. Ainsi, pour le thème «La vie, le corps, la santé», «il est fait référence à des réalités ou des questions qui font débat et le programme précise que "le cours sera l'occasion d'expliciter la portée juridique de quelques grands enjeux actuels" (procréation assistée, euthanasie, dons et ventes d'organes)», poursuit-il. Le ministère «tient à préciser que la mention de ces questions de société ne signifie aucunement qu'elles aient une reconnaissance et une définition légales». «Mentionner ces questions de société permet seulement de montrer aux élèves les réponses apportées par le droit sous toutes ses formes (loi, réglementation, jurisprudence)», insiste-t-il.

Dans un communiqué, l'association des familles homoparentales (ADFH) se «félicite de la prise en compte des familles homoparentales dans ce programme éducatif, et rappelle qu'elles constituent aujourd'hui une réalité incontestable dans la pluralité des formes familiales existantes. Dans un contexte de vives polémiques et de pressions conservatrices liées à l'étude du genre dans les programmes de première, l'ADFH veillera à ce que le thème de l'homoparentalité soit traité de manière correcte et approfondie dans les manuels de DGEMC à paraître pour la rentrée 2012».

«Les textes officiels concernant les lycées évoquaient déjà l'homosexualité, mais c'est la première fois qu'ils évoquent l'homoparentalité», a déclaré à l'AFP Alexandre Urwicz, coprésident de l'ADFH qui revendique, après un an d'existence, plus de 600 adhérents.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Où en est la centrale de Fukushima, sept mois après l'accident?
25-10-11 à 17:41 9 réactions

Même si la situation des trois réacteurs les plus endommagés de Fukushima-Daiichi se stabilise, la gestion de l'accident de la centrale nucléaire japonaise demeure complexe. Le point sur la situation depuis le Japon.


La centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi vue d'hélicoptère en août 2011. de gauche à droite, les réacteurs 4,3,2 et 1. (kyodo/NEWSCOM/SIPA)

RéagirSept mois après le début de la catastrophe, la situation reste préoccupante à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima-Daiichi. La Compagnie électrique de Tokyo (Tepco), qui en est l’opérateur, est parvenue récemment à un «arrêt à froid» dans les trois premiers réacteurs, ce qui est une étape cruciale dans la résolution de la crise puisque le fluide passe sous la barre des 100°C. Mais, dans le même temps, la découverte d’une accumulation d’hydrogène dans un conduit du réacteur numéro 1 laisse planer le doute car le risque d’une nouvelle explosion ne peut toujours pas être écarté. Et la gestion des tonnes d’eau, déversées lors des opérations de secours et désormais contaminées, est toujours loin d’être réglée.

Un arrêt à froid… provisoire
Le 28 septembre à 17 heures (heure locale), la température du réacteur numéro 2 –qui avait atteint 400°C- est descendue sous la barre des 100 °C (99,4°C) pour la première fois depuis le début de l’accident, comme l’avait fait celle des réacteurs 1 et 3 au mois d’août. Ces trois réacteurs sont donc désormais «à l’arrêt à froid». C’est ce réacteur 2 qui a posé le plus de problèmes : pour obtenir ce résultat, il a en effet fallu augmenter considérablement la quantité d’eau injectée jusqu’à 10 tonnes par heure, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter le problème des eaux contaminées (voir ci-dessous). Tepco avait mis en place un système consistant à projeter de l’eau sur le cœur des réacteurs 2 et 3 par le dessus, à la façon d’une douche. «L’obtention de cet arrêt à froid est tout à fait positif, estime Pierre-Yves Cordier, conseiller nucléaire du Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies renouvelables (CEA) auprès de l’ambassade de France au Japon. Cela signifie que l’eau ne bout plus, et que les flux d’eau sont plus simples». Outre l’abaissement de la température de l’eau du circuit refroidissement sous les 100°C, le gouvernement japonais et Tepco se sont fixé comme objectif d’abaisser le niveau de radioactivité aux environs de la centrale sous le seuil de 1 millisievert par an. Aujourd’hui, il serait de 0,4 millisievert par an, selon Tepco.


Le bâtiment réacteur n°3 de la centrale endommagé par les explosions hydrogène. Photo prise fin septembre. (Ap/Sipa/Tepco)

Pour autant, la situation est loin d’être stabilisée. Selon Junichi Matsumoto, un porte-parole de la compagnie électrique, il est «en quelque sorte encore trop tôt» pour parler d’un arrêt à froid définitif parce que les niveaux de radioactivité mesurés doivent encore être confirmés. Cela devrait être effectif d’ici la fin de l’année. Cet objectif atteint est censé ouvrir la porte à un possible retour des plus de 100.000 réfugiés autour de la centrale, même si on sait déjà que certaines communes sont bien trop contaminées pour que cela soit envisageable dans des délais si rapides.

«En réduisant les émissions radioactives, nous espérons que des évacués pourront revenir chez eux aussi vite que possible», assure pourtant Yasuhiro Sonoda, un membre du Parlement nippon en charge de la crise de Fukushima. Car la crise va perdurer pendant des décennies encore. «Il faudra encore refroidir les réacteurs pendant des années, précise Pierre-Yves Cordier. La chaleur résiduelle du cœur du réacteur n’est pas énorme, mais la courbe de diminution de la température est asymptotique et il faudra du temps pour en venir à bout». Si le refroidissement cessait pendant 38 heures, les barres de combustibles des réacteurs –déjà passablement endommagées– se remettraient à fondre, selon une estimation de Tepco.

Le casse-tête des eaux contaminées
La présence de tonnes d’eau contaminée dans les sous-sols des bâtiments réacteur et des bâtiments turbine est un casse-tête depuis le 11 mars dernier. Au début de la crise, il a fallu injecter des tonnes d’eau de mer, puis des tonnes d’eau douce dès que cela a été possible, pour refroidir à tout prix les cœurs des réacteurs, déjà partiellement fondus. Cette eau s’est chargée de radionucléides et a fuité par les nombreuses brèches et fissures vers les sous-sols, jusqu’à parfois déborder vers l’océan Pacifique.

En juin, c’est la mise en place in extremis d’une usine de décontamination des eaux par le Français Areva et l’Américain Kurion qui a permis d’éviter un débordement massif d’eau hautement radioactive vers le milieu naturel, la saison des pluies ayant déjà commencé. «Nous considérons que notre mission est accomplie, se félicite Rémy Autebert, le président d’Areva Japon, interviewé par Sciences et Avenir. Elle consistait à mettre au point un système d’urgence en deux mois seulement pour régler le problème à très court terme. La saison des pluies et des typhons est maintenant passée et nous avons réussi à éviter un débordement des eaux». Prévue comme un système d’urgence, l’installation Areva-Kurion pourrait être arrêtée dans quelques mois.

Selon Areva Japon, du fait de différentes avaries et des quantités considérables d’effluents à traiter, le système Areva/ Kurion a fonctionné en moyenne à entre 70 et 75% de sa capacité nominale sur les trois derniers mois. Ce dispositif a été complété le 18 août par une installation Toshiba et un dispositif encore plus pérenne est prévu pour les mois qui viennent. Ce système de décontamination a permis de mettre en place une sorte de circuit fermé à partir du début du mois de juillet: l’eau contaminée contenue dans les sous-sols est dessalinisée, décontaminée puis réinjectée afin refroidir les réacteurs, avant de fuiter en partie vers les sous-sols où elle est pompée et traitée…

Selon Tepco, le niveau d’eau contaminée présent dans les parties basses diminue progressivement car le débit retraité (70m3/h) dépasse le débit d’eau injecté pour refroidir les réacteurs (15m3/h). De 120.000 tonnes d’eau radioactive en juin, on est ainsi passé à 100.000 tonnes aujourd’hui … ce qui reste bien loin de l’objectif des 60.000 tonnes. La différence tiendrait en grande partie à l’infiltration d’eau du milieu naturel vers les bâtiments des réacteurs par le biais des différentes brèches. Tepco assure en effet qu’entre 200 et 500 tonnes d’eau ruissellent chaque jour dans les bâtiments, car le niveau de l’eau présente dans les sous-sols est inférieur au niveau de la nappe phréatique. Un nouveau casse-tête à résoudre.

La menace d’une nouvelle explosion d’hydrogène?
Même s’il est minime, le risque n’est pas à écarter car une concentration d’hydrogène anormalement élevée a été détectée dans une conduite reliée à l'enceinte de confinement du réacteur 1 de la centrale le 22 septembre. Cette concentration de 1% reste pour l’instant inférieur au 4% qui pourrait provoquer une explosion si cet hydrogène entrait en contact avec de l’oxygène, concentré à plus de 5%. De plus, l’injection continue d’azote dans les trois réacteurs depuis plusieurs mois est censée réduire la concentration d’oxygène et donc limiter ce risque d’explosion. Ce sont en fait des techniciens qui tentaient d’installer un nouveau système de ventilation lié à l’enceinte de confinement qui ont découvert cette concentration anormale de gaz inflammables, dont de l’hydrogène, en deux points. Tepco a prévu d’effectuer des mesures supplémentaires dans tous les réacteurs pour en connaître le niveau exact et s’assurer qu’il n’existe pas d’autres points de concentration. «L’hypothèse la plus probable est que l’hydrogène se soit dégagé au début de la crise à la suite de l’oxydation des barres de combustibles», estime Pierre-Yves Cordier. Cette nouvelle menace rappelle les explosions d’hydrogène des 12, 14 et 15 mars qui ont fortement endommagé les enceintes de confinement des réacteurs 1, 2 et 3, et provoqué des dégagements radioactifs importants, représentant de 10 à 15% ceux de Tchernobyl en 1986.

Le réacteur 1 bientôt recouvert
Les photos officielles prises par Tepco montrent l’avancée des travaux de recouvrement du réacteur 1 (l'image ci-contre a été prise le 14 octobre; Tepco/AP/Sipa).
«Il ne s’agit pas d’un sarcophage comme à Tchernobyl mais d’une armature métallique recouverte d’une toile plastifiée qui doit permettre de limiter les rejets radioactifs et protéger le réacteur des intempéries», précise Pierre-Yves Cordier. Cette enceinte doit être terminée à la fin du mois d’octobre. En revanche, l’apparence chaotique des autres réacteurs n’a guère changé, mais les réacteurs 3 et 4, affectés par les explosions d’hydrogène, pourraient également être recouverts.


Au Japon, Marie Linton
pour Sciences et Avenir.fr
17/10/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par sixela95 »

Fukushima : une reprise de la fission nucléaire dans un des réacteurs ?
02-11-11 à 17:24 Réagir

La découverte de gaz xénon dans le réacteur numéro 2 laisse craindre la reprise d’une fission nucléaire dans la centrale endommagée lors du tsunami de mars dernier.


La centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi vue d'hélicoptère en août 2011. de gauche à droite, les réacteurs 4,3,2 et 1. (kyodo/NEWSCOM/SIPA)

RéagirLa TEPCO, l’exploitant de la centrale atomique de Fukushima, au Japon, a annoncé mercredi avoir détecté du gaz xénon à l’intérieur du réacteur numéro 2. Ce gaz dont la durée de vie est très courte (cinq jours pour le xénon 133 et neuf heures pour le xénon 135) indique qu’une nouvelle réaction de fission nucléaire a pu se produire.

Une nouvelle alerte donc qui signifie que malgré l’arrêt à froid provisoire des réacteurs, la situation à la centrale de Fukushima est toujours potentiellement dangereuse, huit mois après le séisme et le tsunami qui ont dévasté une partie du Japon.

Selon l’opérateur de la centrale même si une fission est en cours elle est de faible ampleur et dans le réacteur numéro 2 la température et la pression et le niveau de radiation sont stables. La fission nucléaire (la division d’un noyau d’atome lourd en noyaux plus légers) est le processus utilisé dans les centrales nucléaires pour produire de l’énergie. A Fukushima, la reprise d’une telle réaction non contrôlée serait problématique, en raison de la radioactivité qu’elle produirait.

Cette fission, on parle de reprise de criticité, a pu se produire dans le fond du réacteur (personne ne sait vraiment ce qui s’y passe) où de la matière fissile a pu s’accumuler depuis la fonte du cœur du réacteur jusqu’à atteindre la masse nécessaire à un démarrage spontané d’une réaction en chaîne. Cela ne signifie pas pour autant que cette réaction puisse perdurer, le maintien de la fission nécessite en effet des conditions bien particulières.

Afin d’éviter tout risque, la TEPCO a cependant procédé à l’injection dans la nuit de mardi à mercredi de plusieurs tonnes d’eau borée qui permet de ralentir les réactions et d’absorber les neutrons émis lors de la fission. Ce nouvel incident ne devrait pas, toujours selon l’exploitant, retarder les opérations actuellement en cours sur le site.

J.I.
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Message par sixela95 »

Dépression : une zone cérébrale clé modulée par un gène
02-11-11 à 15:26 Réagir

Différents facteurs psychologiques, environnementaux et génétiques sont impliqués dans la dépression. Les médecins commencent à comprendre comment chacun affecte le fonctionnement du cerveau et génère les symptômes anxieux et dépressifs.

RéagirDes chercheurs du CNRS ont découvert que l’activité de l’amygdale peut être modulée en fonction d'un gène, de l'histoire personnelle et de l'activité cognitive des sujets. Ce gène, 5-HTTLPR, a un promoteur qui peut se présenter sous une forme longue ou courte, cette dernière provoquant une activation plus intense de l'amygdale, structure impliquée dans les émotions et la reconnaissance de signaux de danger et dont l'activité est anormalement élevée chez les personnes atteintes de troubles anxio-dépressifs.

Dans une étude publiée dans la revue Human Brain Mapping, les scientifiques ont testé 45 sujets, porteurs de la forme courte ou non. Ils leur ont montré des images agréables ou désagréables tout en examinant l’activité cérébrale grâce à l’imagerie par résonnance magnétique. Ils ont observé que l'activité de l'amygdale différait selon la forme du gène des sujets (courte ou longue), mais aussi selon le type d'activité mentale : description « objective » de l'image ou mise en relation de la photographie avec leur histoire personnelle.

Ils ont aussi montré que le stress subi durant l'année modulait également l’influence du gène sur l'activation de l'amygdale, cette interaction « gène environnement » étant elle-même modifiée par l'activité mentale du sujet. Ces résultats montrent que le patrimoine génétique influence bien le fonctionnement du cerveau mais que l'histoire personnelle des sujets ou leur attitude psychologique joue un rôle tout aussi important. Extrapolés au domaine de la dépression, ils suggèrent que la psychothérapie pourrait avoir des effets différents au niveau cérébral en fonction de certains gènes. Une piste que les chercheurs sont en train de suivre.

J.I.
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Message par sixela95 »

[EN CHIFFRE] 2 milliards de personnes de 60 ans et plus en 2050
31-10-11 à 18:01 Réagir

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité le monde comptera bientôt plus de personnes âgées que d’enfants.

RéagirD’ici 2050, environ 80% des personnes âgées vivront dans les pays en développement avertit l’Organisation mondiale de la santé qui appelle l’ensemble des décideurs à se mobiliser pour se préparer à faire face à ce problème.

Aujourd’hui, même si la durée de vie est supérieure dans les pays occidentaux, un enfant qui naît au Chili, en Jamaïque, au Liban ou à Sri Lanka peut espérer vivre plus de 70 ans. Il subsiste cependant de grandes disparités et dans certains pays africains l’espérance de vie ne dépasse pas 40 ans.

Cette évolution positive s’accompagne toutefois, sur le plan de la santé, de problèmes particuliers auxquels il faudra faire face au XXIe siècle. Il est essentiel de préparer les soignants et les sociétés à répondre aux besoins de populations vieillissantes.

L’OMS souligne aussi le risque de maltraitance des personnes âgées, l’organisation estime que 4% à 6% des personnes âgées dans le monde sont victimes de maltraitance –physique, psychologique, affective– ou d’un défaut de soins, ou encore, sont exploitées financièrement.

Pour sensibiliser les gouvernements et associations à ces problématiques, la Journée mondiale de la santé 2012 sera axée autour des enjeux majeurs que constituent la préparation des sociétés, des systèmes de santé et des soignants à la santé des personnes âgées.

J.I.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Rajeunir des cellules centenaires… c’est possible

Si vieillir n’était plus un problème et qu’il suffisait de quelques petites manipulations génétiques pour retrouver sa prime jeunesse… Cela pourrait être le début du scénario d’un film de science fiction, ou peut-être, tout simplement, la promesse d’un avenir proche. Des chercheurs français de l’Inserm ont, en effet, réussi in vitro à donner un coup de jeune à des cellules centenaires. C’est ce que révèle une étude parue dans la revue Genes & Development.
Sera-t-il un jour possible de repousser les limites naturelles de la vie pour atteindre l’immortalité ? Si cela reste un doux rêve. Jean-Marc Lemaître et ses collègues de l’Institut de génétique fonctionnelle de Montpellier (Inserm, CNRS et Université de Montpellier), ont fait un pas de plus vers la jeunesse éternelle, en « effaçant les stigmates de la vieillesse » sur des cellules de peau de personnes âgés de 74 à 101 ans.
Depuis 2007, la technique qui permet de reprogrammer en culture des cellules adultes en cellules souches est parfaitement maîtrisée par la communauté scientifique, mais jusqu'à présent, il restait une barrière : la sénescence cellulaire. C’est à cette dernière que s’est attaquée l’équipe de Jean-Marc Lemaître, en suivant la voie tracée par les travaux de leurs prédécesseurs en la matière.
Dans un premier temps, les chercheurs ont prélevé sur une personne âgée de 74 ans des fibroblastes, cellules de la peau, qu’ils ont mis en culture. Ils ont ensuite injecté au milieu nutritionnel sur lequel était maintenues en vie les cellules, un cocktail de 6 facteurs génétiques. Ces derniers ont forcé les cellules en fin de vie à revenir à leur état de prime jeunesse, avant qu’elles ne se différencient. En peu de temps, les chercheurs ont constaté que leur boîte de pétri contenait des cellules embryonnaires pluripotentes, capables de donner naissance à n’importe quel type de cellules de l’organisme et de se diviser à l’infini. C’est la première fois que des chercheurs arrivent à « rajeunir » des cellules sur le déclin et à effacer les marques du vieillissement.
Forte de ce premier succès, l’équipe de Jean-Marc Lemaître a reproduit la même expérience avec des donneurs d’âges différents allant de 92 ans à 101 ans. A chaque fois, leur technique a permis d’obtenir des cellules souches ...

Article écrit le 2011-11-02 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

03 novembre 2011 le monde.fr

La recherche sur les viols en France

Phénomène et crime particulièrement ancien sous ses diverses formes, le viol est longtemps demeuré un objet peu étudié par les sciences humaines et sociales. Si la socio-criminologie anglo-saxonne a commencé à s’y intéresser dès les années 1950 et a produit depuis plus de vingt ans des ouvrages de synthèse couvrant l'ensemble du sujet, en France il faut attendre les années 1990 pour que des connaissances empiriques systématisées soient produites régulièrement sur le sujet par des psychologues ou des psychiatres et par des historiens. Malgré des études pionnières, les études sociologiques sont plus récentes encore.
Dénonciation et criminalisation croissantes du viol

Cette production de connaissances est la traduction d’un long processus de modification des sensibilités qui a fait éclore une volonté nouvelle de dévoilement des violences sexuelles. Depuis la Révolution française jusqu’aux luttes féministes des années 1970, la banalisation du viol a été dénoncée afin d’encourager la judiciarisation de ces faits longtemps laissés à la seule régulation des mœurs et aux arrangements entre les parties ou leurs familles. La première enquête de victimation en France (l'enquête ENVEFF en 2000), portant spécifiquement sur les violences faites aux femmes, rapporte que 2,7 % des femmes interrogées ont été victimes d’un rapport sexuel forcé au cours de leur vie. Dans l’enquête de l'INED, réalisée six ans plus tard auprès d’un échantillon mixte, ce sont 6,8 % des femmes et 1,5 % des hommes qui déclarent avoir subi au moins un viol au cours de leur vie. Pour les chercheurs, l’ampleur de cette augmentation ne signifie pas un accroissement des viols mais une plus grande propension des victimes (ou de leurs proches) à déclarer les faits.
Du côté des statistiques administratives, l’on relève une multiplication par cinq des faits de viol (ou tentative de viol) constatés par les services de police ou de gendarmerie en l’espace de 40 ans : dans les années 1970, autour de 1 500 viols par an sont enregistrés alors que l’on atteint aujourd’hui la barre des 10 000. Enfin, les statistiques judiciaires montrent une nette augmentation du nombre de personnes condamnées pour viol entre les années 1980 et aujourd’hui, ainsi qu’une sévérité accrue de la justice : de 1984 à 2008, la part des peines de 10 à 20 ans de prison pour les auteurs de viols a crû de 16 à 40 %. De fait, accompagnant l’évolution des sensibilités, le législateur a durci la réponse pénale jugée insuffisante ou inadaptée. De nouvelles lois de prescription, un régime procédural inédit et de nouvelles peines font aujourd’hui du viol le crime le plus sévèrement réprimé dans la plupart des pays occidentaux.

Progrès de la connaissance scientifique des viols

Depuis la loi du 23 décembre 1980, le viol est défini par la loi française comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ». Mais la loi ne s’occupant que du général, cette définition ne dit rien des réalités sociales et psychosociales qui se donnent à voir derrière la catégorie juridique du viol : les modalités et les contextes de l’agression, les parcours et les situations des auteurs et des victimes et leurs relations.
Derrière l'unité de la catégorie juridique, il existe en réalité plusieurs types et plusieurs formes de viols que l’on peut notamment classer en fonction des liens ou des relations entre les protagonistes. Ce faisant, il apparaît que le viol – à l’instar de l'homicide – est avant tout un crime de proximité. Les deux tiers ou les trois quarts des viols, suivant les enquêtes, se déroulent dans des cercles d’inter-connaissance affective ou relationnelle. Ce que nous proposons d'appeler les viols familiaux élargis (viols commis par des pères, des beaux-pères, d’autres ascendants, des collatéraux, des conjoints ou des « amis de la famille ») viennent largement en tête, suivis par des viols commis par des copains ou des amis des victimes, par des voisins ou bien encore, à une échelle de plus basse intensité relationnelle, par des relations ou des connaissances, du voisinage ou professionnelles. A contrario, l’auteur est inconnu de la victime dans un nombre réduit d’affaires, avec toutefois une assez grande variation suivant les territoires – les viols par inconnus étant en proportion plus importants dans les grandes villes ou dans les zones urbaines. Également très faible est la proportion de viols collectifs, phénomène fort ancien et qui demeurent relativement rare en dépit de sa récente médiatisation en France.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

"Les dangers du désintérêt de la communauté internationale pour la santé en Afrique"

Point de vue | LEMONDE.FR | 02.11.11 | 14h30

En France, la société civile revendique et rappelle régulièrement les principes fondateurs de notre système de sécurité sociale : la solidarité, l'égalité, la prévention, la qualité des soins, l'éthique médicale, la démocratie sanitaire.
A l'échelle mondiale, Michelle Bachelet préside une Commission sur la protection sociale dont les conclusions sont attendues au prochain sommet du G20. Il est peu probable que les populations les plus pauvres et les plus vulnérables accèdent à ces dispositifs. En Afrique, depuis quelques décennies, les patients paient de leur poche les soins dont ils ont besoin, et lorsqu'ils ne le peuvent pas, ils meurent. Qui s'en soucie ? Sommes-nous solidaires ? L'Afrique c'est 25 % de la charge de morbidité mondiale, 3 % des personnels de santé et 1 % des ressources économiques. Croissance démographique sans précédent, mortalités maternelle et infantile les plus élevées au monde, maladies infectieuses, cancers et autres maladies chroniques, pénurie de soignants et de médicaments, financements dérisoires, sont, en pleine crise mondiale, autant de facteurs qui menacent la stabilité politique du continent.
Face à ces enjeux intriqués, les réponses locales, française et européenne, sont modestes. A l'aide bilatérale classique, la France privilégie désormais le financement de partenariats public-privé mondiaux et des mécanismes de financements dits innovants. La Cour des comptes européenne, en 2009, avait déploré à la suite de l'Accord de Cotonou la diminution de la part du Fonds européen de développement au secteur de la santé des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, autrement dit des EÉtats (l'Afrique) qui enregistrent les progrès les plus lents dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement dans le secteur de la santé. A l'échelle mondiale, les volumes de financements en faveur de la santé ont augmenté en valeur absolue ces dernières années, du fait de l'augmentation des fonds publics et privés britanniques et américains… lesquels bénéficient en priorité aux pays d'Afrique anglophone. Dans ce contexte, il est plus que jamais impératif de garantir l'efficacité et l'impact de ces financements. Un des facteurs d'efficacité de l'aide dont on ne parle pas assez est l'équité. Or non seulement les promesses de doubler l'aide à l'Afrique, faites en 2005 par le G8 réuni à Gleneagles, n'ont pas été tenues, mais l'APD a augmenté partout sauf en faveur de l'Afrique.
Des études révèlent que la répartition de l'aide au développement en faveur de la santé est loin de répondre à des critères objectifs tels que les données épidémiologiques, les données de population, de charge de maladie ou de coût-efficacité des interventions financées. Les décisions des pays riches ne sont pas fondées : elles suivent davantage des critères de nature politique, géopolitique, ou économique. Nous comprenons ainsi que cette aide est de fait inéquitable. Est-ce acceptable ? Est-ce même efficace du point de vue de la prévention et de la prise en charge des risques sanitaires à l'échelle mondiale ? Peut-on se permettre en Afrique le luxe d'une aide au développement qui ne serait pas allouée à des interventions efficientes, ou destinée à combattre les maladies qui tuent le plus enfants, mères et adultes ?
Ces questions méritent d'être creusées si les résultats en termes sanitaires dépendent pour partie de l'efficacité et des volumes de financements alloués, comme nous l'observons dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est et australe, où le Royaume Uni, les Etats Unis, les fondations américaines privées, additionnent leurs aides massives en faveur du secteur de la santé, en même temps que ces institutions envoient sur le terrain de nombreux experts, avec pour effet des indicateurs de santé qui s'améliorent. Il serait important de mener une étude notamment dans les pays du Sahel, où les aides bilatérales française, allemande et européenne se sont progressivement retirées au cours de ces dix dernières années, sans que les États ou des financements alternatifs en faveur du renforcement des systèmes de santé ne s'y soient substitués. La question est d'autant plus cruciale que l'insécurité risque d'aggraver encore l'iniquité.
Cette iniquité s'étend tout aussi dramatiquement aux savoirs : si les échanges de connaissances sont facilités à l'échelle globale (entre Paris, Bruxelles, Genève et Washington par exemple), il est beaucoup plus difficile de trouver des financements en faveur des universités, ou de la formation des professionnels, de colloques ou de rencontres Sud-Sud ou Nord-Sud de partage des savoirs. A quoi cela mène-t-il de discuter, si souvent sans eux, des problématiques des acteurs du Sud ? Et de plus en plus entre nous à l'échelle globale, autrement dit entre personnes des administrations, qui ne connaissent parfois ni le secteur ni la zone géographique dont ils parlent pour n'y avoir jamais vécu ni travaillé dans le long terme ? Que dire des informations, directives, connaissances, débats en ligne, cours en ligne, rapports d'évaluation, diffusés, pour la très grande majorité, exclusivement en anglais ?
Si nous, et quelques collègues anglophones des capitales africaines de l'Ouest et centrale, sommes enrichis de ces lectures et de ces échanges réciproques entre la communauté scientifique et les acteurs de terrain, pourquoi en privons-nous une grande part de l'humanité, celle-là même – la plus démunie, la plus dépourvue – à qui connaître et savoir aiderait à maîtriser son destin ? N'est-il pas urgent de se demander dans quelle mesure ce que nous pourrions qualifier de désintérêt de la communauté internationale en faveur du secteur de la santé de l'Afrique francophone, pourrait (sans parler de l'insécurité alimentaire) devenir, s'il ne l'est pas déjà, un des facteurs de l'instabilité politique croissante de cette région, tant l'impact sur le développement économique d'une situation sanitaire et sociale, à la fois désastreuse et injuste, est évident, même s'il reste à objectiver et à être mesuré.
Comme l'écrit Margaret Chan, directrice générale de l'OMS : "Je doute que l'opinion publique ait un jour le pouvoir de changer la marche du monde. Mais je soutiens qu'il ne saurait y avoir d'économie dynamique et de société stable sans un accès équitable aux soins et une plus grande justice en matière de résultats sanitaires. J'irai même plus loin : c'est à l'aune de ces résultats sanitaires que nos progrès, en tant que société civilisée, doivent être mesurés. Aujourd'hui, des millions de personnes continuent à mourir faute de pouvoir se procurer les médicaments, les vaccins et les autres interventions de santé publique dont elles ont besoin. Les raisons de cet échec ne sont pas médicales. Les véritables causes sont d'ordre économique, social et politique." Bertrand Badie nous avait prévenus qu'il n'y avait "rien à attendre du prochain sommet du G8". Et Paul Collier nous rappelle que l'aide au développement ne peut agir de manière isolée : commerce et gouvernance sont tout aussi essentiels. L'Afrique n'est pas un continent comme les autres au Sud.
Ce qui se déroule en Afrique francophone, en termes sanitaire, social et démographique, interpelle les valeurs de la France, de l'Europe et du monde entier. La paix en dépend. Formulons donc le vœu qu'il y a cette fois quelque chose à attendre du prochain sommet du G20.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Un jugement favorable à l'homoparentalité rendu à Bayonne

Deux femmes, en couple, peuvent-elles élever deux jumelles, en France ? Une juge du tribunal de Bayonne estime que c'est possible, reconnaissant de fait l'homoparentalité.
Le couple pacsé demandait que chaque conjointe obtienne, de manière officielle, l'autorité parentale. Auparavant, seule la génitrice des jumelles pouvait revendiquer cette prérogative.

Pour appuyer sa décision, la juge s'est attachée aux "attestations multiples" faisant état "d'un couple uni, bien intégré dans leur milieu familial et social, et dont les qualités éducatives et affectives à l'égard des deux enfants sont reconnues".

Dès lors, "il est de l'intérêt des deux mineures que les deux adultes présents au foyer partagent cette autorité parentale, et que celle-ci étant exercée déjà de fait conjointement, cette situation soit juridiquement consacrée", estime la juge.

Pour motiver sa décision, la juge s'est référée à un article du code civil, qui prévoit la possibilité d'une délégation d'autorité parentale à un tiers, mais seulement "lorsque les circonstances l'exigent".

LA STABILITÉ DU COUPLE ET L'AFFECTION SUFFISENT


D'autres demandes similaires avaient déjà été présentées devant les tribunaux français. Mais ce qui semble faire la nouveauté du jugement de Bayonne est qu'il n'est assorti d'aucune mention explicite de "circonstance" particulière, comme une absence trop longue du responsable légal d'un enfant, par exemple.

Pour l'avocate des deux femmes, Me Capdevielle, "la juge a considéré que les circonstances exigées par la loi étaient réunies sous forme de l'union et de la stabilité de ce couple, de l'affection portée aux enfants et des réalités de la vie quotidienne".

Pour elle, cela revient à reconnaître juridiquement l'homoparentalité. Il faudra attendre jusqu'au 26 novembre pour le savoir. Le parquet, qui à l'audience ne s'était pas opposé à la demande du couple, a jusqu'à cette date pour faire appel de la décision.


Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Mucoviscidose : l'espoir d'un nouveau médicament

Par Martine Lochouarn - le 02/11/2011

Le premier traitement s'attaquant à la correction d'une anomalie génétique améliore l'état des jeunes patients.
« La fin du commencement…». Ainsi le New England Journal of Medicine salue-t-il les résultats très positifs d'une étude qui démontre pour la première fois l'efficacité, durable, d'un traitement s'attaquant à la cause de la maladie chez certains enfants atteints de mucoviscidose, confirmant les résultats préliminaires encourageants obtenus voici quelques mois. «La prise en charge actuelle, symptomatique, de la maladie améliore la qualité de vie et le pronostic de malades. Mais c'est la première fois qu'un traitement vise à corriger un défaut basique à l'origine de la maladie. Ce succès couronne la découverte du gène de la maladie en 1989, et la collaboration entre chercheurs universitaires et industriels avec un soutien appuyé des autorités de santé et de l'association contre la mucoviscidose américaines», souligne le Dr Anne Munck, pédiatre (hôpital Robert Debré, Paris), qui participe aux essais du nouveau médicament pour des malades plus jeunes.
Prise de poids
La mucoviscidose est la plus fréquente des maladies rares génétiques. Les multiples perturbations, surtout respiratoires et digestives, engendrées par cette maladie, proviennent du mauvais fonctionnement ou de l'absence d'une protéine-canal assurant les échanges de chlore entre les cellules et le milieu extérieur. Elle survient seulement lorsque les 2 exemplaires du gène CFTR qui code pour ce canal sont mutés. Ce très long gène peut être l'objet de mutations très diverses, parmi lesquelles la mutation G551D, celle visée par ce nouveau traitement.
Cette mutation est responsable d'un dysfonctionnement de l'ouverture du canal CFTR. Le traitement évalué dans cet essai, l'ivacaftor ou VX-770 des laboratoires Vertex, est un médicament «potentiateur», qui permet de rendre plus fonctionnel le canal touché par cette mutation en le maintenant plus longtemps ouvert, et de rétablir ainsi des échanges chlore-sodium-eau corrects.
Lors de cet essai, 167 enfants de 12 ans ou plus, atteints de mucoviscidose et porteurs au moins d'une mutation G551D, ont reçu pendant 48 semaines soit de l'ivacaftor, soit un placebo. Après 24 semaines de traitement, la capacité respiratoire, diminuée par la maladie, était en moyenne supérieure de 10,6 % chez les enfants du groupe traité par le nouveau médicament. Cet effet bénéfique s'est maintenu jusqu'à 48 semaines, sans effets secondaires. Les enfants bénéficiant du traitement ont aussi fait deux fois moins d'épisodes d'exacerbation de la maladie, pris plus de poids, et leur qualité de vie s'est notablement améliorée. Leur suivi va se poursuivre encore un an.
Certes, le recul est encore faible, et l'ivacaftor ne concerne qu'une petite partie des enfants atteints de mucoviscidose, les 4 à 5 % qui sont porteurs d'au moins un exemplaire de la mutation G551D. «Mais ce traitement pourrait être élargi à des mutations apparentées où l'ouverture du canal chlore se fait mal, et donc bénéficier à d'autres malades. Un essai en ce sens va débuter en 2012», précise le Dr Munck. Et s'il n'agit pas sur la principale mutation du gène CFTR, la F508del, présente chez 70 % des malades, dans laquelle d'autres molécules «correctrices» sont en développement, «il est envisagé de coupler l'ivacaftor avec celles-ci pour améliorer leur efficacité en maintenant plus longtemps le canal ouvert ». Des études préalables sont déjà en cours, et un essai clinique devrait être lancé en 2013.
«Avec ces résultats, nous touchons aujourd'hui du doigt un traitement spécifique d'une mutation causale impliquée dans la mucoviscidose, avec un effet clinique durable sur l'amélioration de la fonction respiration, la diminution des surinfections, la prise de poids… On s'oriente vraiment maintenant vers des traitements potentiellement curateurs, spécifiques de ces mutations. Il est donc plus que jamais indispensable que les deux mutations du gène CFTR soient clairement identifiées pour chaque malade», insiste la pédiatre.

Plus de 6000 malades
Plus de 6000 malades en France souffrent de mucoviscidose. Cette affection qui concerne un enfant sur 4200 naissances est la plus fréquente des maladies génétiques rares. Elle est due à l'absence ou au mauvais fonctionnement d'une protéine dite CFTR qui permet les échanges de chlore entre les cellules et le milieu extérieur. Cette altération aboutit à la production au niveau des bronches d'un mucus très épais, qui encombre les bronches et les poumons, provoquant des infections pulmonaires graves et à répétition. Le même mécanisme au niveau des intestins entraîne l'obstruction des intestins, des canaux du pancréas ou du foie. La prise en charge actuellement est personnalisée, en fonction des troubles du patient.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Abaisser sa tension artérielle avec l'aide d'Internet

Une fondation candienne a lancé un programme de motivation et d'éducation à destination des patients hypertendus sur Internet. Un concept qui doit encore faire ses preuves, selon des experts.
«Votre rythme de vie est-il à l'image que vous vous faites d'une vie réussie ?», «Quelles seront vos principales préoccupations dans les années à venir si votre santé se dégrade ? Cela vous plaît-il ?». Voilà en substance le préambule du programme motivationnel de la Heart and Stroke Foundation canadienne à destination des personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaires. Son objectif : bousculer les habitudes de vie de ces individus afin de retrouver une hygiène de vie idéale et d'améliorer leur santé.
La fondation a développé pour cela un outil sur mesure, gratuit et accessible à tous en ligne : le Heart&Stroke Health eSupport. Un questionnaire préalable permet de connaître les facteurs de risque des patients, leurs antécédents familiaux et leurs habitudes de vie (tabagisme, exercice physique,consommation de sel, etc). Ensuite, un mail personnalisé leur est adressé tous les 15 jours en fonction des points d'amélioration identifiés et pour lesquels le patient a exprimé un souhait de changement. Le dispositif a été testé pendant quatre mois chez 387 personnes âgées de 45 à 74 ans présentant une hypertension artérielle. Pour le Dr. Robert Nolan, auteur des travaux, les résultats sont sans appel : «Le programme a permis de doubler la baisse de la pression artérielle systolique chez les patients qui ont reçu la dose thérapeutique d'emails personnalisés par rapport à ceux qui n'avaient reçu qu'un mail standard d'information sur la santé cardiovasculaire», se réjouit-il.
Transmettre ses résultats d'automesureCette déclaration laisse sceptique le Dr Nicolas Postel-Vinay, praticien à l'hôpital Georges Pompidou au sein de l'unité hypertension.«Aucune étude satisfaisante n'a permis à ce jour de prouver le bénéfice d'un programme de conseil de ce type par Internet pour améliorer les chiffres tensionnels, explique-t-il. Cela ne remet pas en cause Internet, mais la nature des services offerts».
Son unité a misé pour sa part sur l'automesure tensionnelle à domicile, l'analyse de plusieurs études scientifiques ayant prouvé l'intérêt de cette méthode pour faire baisser la pression artérielle. L'unité gère depuis une dizaine d'années un site, http://www.automesure.com, pour aider les patients à la pratiquer. Elle a aussi développé récemment un programme de télémédecine qui permet de communiquer les résultats au médecin traitant du patient grâce à des appareils capables de télétransmettre les données ou reliables à un Iphone. «Le patient gère ainsi mieux sa situation personnelle», estime-t-il. Une évaluation du dispositif est en cours.
Internet peu prisé pour l'éducation thérapeutiqueLe site de l'unité de l'hôpital Georges Pompidou est assez inédit. En France, les initiatives de ce type sont rares et les médecins orientent plutôt les patients qui le souhaitent vers des programmes d'éducation thérapeutique en bonne et due forme. Ceux-ci répondent à des normes définies par la Haute Autorité de Santé et sont validés par les Agences régionales de santé, et Internet n'y a pas sa place. Ils reposent sur des rendez-vous réguliers au sein d'établissements de soins avec différents professionnels de santé pour aborder différents aspects de la maladie : traitement, aspect psychologique ou encore mesures d'hygiène et de diététique.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Boire, même peu, augmente le risque de cancer du sein

Par figaro icon le figaro.fr - le 02/11/2011

Une étude montre que les femmes qui consomment de l'alcool, même en petites quantités, ont plus de risques de développer un cancer du sein. Des résultats à mettre en perspective avec les bienfaits attribués au vin rouge.

Faudrait-il s'interdire totalement de boire au nom de la prévention contre le cancer du sein ? Une étude publiée mardi confirme les liens entre ce type de tumeur et une consommation régulière d'alcool, même modérée.

Les auteurs ont suivi 105.986 participantes entre 1980 et 2008. Leurs observations, publiées dans le Journal of the American Medical Association (Jama), révèlent que la consommation de trois à six verres de vin par semaine accroîtrait le risque de cancer du sein de 15%. Les femmes qui boivent davantage, à savoir deux verres de vin par jour en moyenne, voient ce risque augmenter de 51% par rapport à celles qui ne boivent jamais d'alcool.

Ce risque persistera même si les femmes réduisent leur consommation de boissons alcoolisées au-delà de 40 ans. La nature de la boisson - bière, vin, alcool fort - ne change rien au résultat.
Faible accroissement du risque

Bien que le mécanisme précis de cette corrélation entre la consommation d'alcool et le cancer du sein reste inconnu, une explication possible pourrait être les effets de l'alcool sur le niveau des œstrogènes, hormones féminines qui favorisent la croissance des trois quarts des cancers du sein, relèvent les auteurs de l'étude.

Plusieurs experts interrogés dans la presse internationale nuancent néanmoins la gravité de ces résultats en rappelant que le risque de cancer mammaire, même accru par l'alcool, reste bas. Dans un éditorial accompagnant l'étude, le Dr Steven Narod du Women's College Research Institute de Toronto (Canada) souligne qu'en se basant sur ces travaux, des femmes âgées d'une cinquantaine d'années consommant deux verres ou plus par jour verraient leur risque de cancer du sein passer de 2,8% à 4,1%. Pour celles qui ne boivent qu'un verre par jour, il augmenterait de 2,8% à 3,5%. Les experts rappellent aussi qu'outre la consommation d'alcool, d'autres facteurs permettent de limiter les risques de cancer du sein, comme faire un régime en cas de surpoids, augmenter son activité physique et arrêter de fumer.
Le vin rouge, un cas à part

Autre raison de mettre ces résultats en perspective : la découverte récente d'un potentiel effet bénéfique du vin rouge dans le traitement du cancer du sein. Des chercheurs de la faculté de pharmacie de Calabre, en Italie, ont versé une dose de resvératrol, un composant du vin rouge, dans un tube à essai contenant des cellules de cancer du sein en culture. Ce contact a eu comme effet inattendu de bloquer la croissance de cellules cancéreuses, notamment celles présentant des récepteurs hormonaux aux œstrogènes. «Ces découvertes sont excitantes mais, en aucun cas, ne peuvent être une caution pour inciter les gens à boire du vin ou prendre des compléments de resvératrol pour se protéger du cancer du sein», expliquait au moment de la publication, en octobre, l'éditeur scientifique de la revue Fased Gerald Weissmann.

Enfin, l'effet bénéfique du vin rouge contre les maladies cardio-vasculaires a également été démontré dans de nombreux travaux scientifiques. Les experts recommandent donc aux femmes de prendre en considération leurs antécédents familiaux pour ajuster la consommation d'alcool la moins risquée pour leur santé. «Nous ne disons pas aux femmes d'arrêter totalement de boire de l'alcool, souligne le DrWendy Chen, professeure à l'Ecole de médecine de Harvard et premier auteur de l'article publié dans le Jama. Il revient à chaque femme de prendre sa décision au regard de ses propres risques de développer un cancer du sein, ou une maladie cardio-vasculaire».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

La police déjoue un suicide sur Internet tous les deux jours

La cellule de veille de la PJ a intercepté 181 messages d'internautes désespérés en 2010.

«Je suis trop déterminé à en finir j'ai trop de problèmes, j'ai pu constater que trois cachets étaient indolores alors si mon message ne passe pas, je prends la boîte entière (37), je le ferai je suis déterminé et personne m'en empêchera, 37 cachets seront sûrement fatal mais je ne sentirais rien (…) cette vie de merde ne mérite pas d'être vécue (...)».

Ce message envoyé comme une bouteille à la mer, diffusé la semaine dernière sur un forum médical et émanant d'un jeune spasmophile à bout de souffle, a été traité en urgence par la cellule de veille de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Une fois encore, une vie a été sauvée in extremis. Alertés par un internaute qui a laissé un message sur le portail de signalement (*) ouvert par le ministère de l'Intérieur à l'adresse du public, la dizaine de policiers spécialisés et de gendarmes «N'tech» animant l'unité Pharos (Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements) ont réussi à identifier en un temps record l'adresse «IP» et à localiser en région parisienne l'appartement familial du jeune homme en détresse.

Un équipage a aussitôt été dépêché sur place, avant que l'irréparable ne soit commis. «Tout à l'heure, la police a débarqué chez moi et la policière m'a dit des trucs, elle avait l'air très convaincante, confie l'internaute sur le forum de discussion juste après l'intervention des gardiens de la paix. Ils ont dit que j'ai fait une TS (tentative de suicide), truc de malade pouaah la honte pour moi (…) je vais pas recommencer…».

Recevant chaque semaine près de 2000 messages préoccupants interceptés par des internautes au gré de leur navigation ou par des modérateurs intervenant sur des réseaux sociaux tels que Facebook, Skyrock, Doctissimo ou encore MySpace, les ­cyberenquêteurs de la DCPJ trient chaque matin les dossiers estampillés «prioritaires». À savoir les cas déclarés de maltraitance à enfants et les alertes au suicide.

En 2010, les policiers ont procédé à pas moins de 181 secours à des personnes ayant annoncé sur Internet leur intention de mettre fin à leurs jours. Soit près d'une intervention par jour. En un an, le phénomène a pris une véritable ampleur, explosant de 238 % ! «Nous traitons beaucoup de cas de jeunes au bout du rouleau, qui menacent de prendre des doses massives de médicaments, de se pendre ou se jeter par la fenêtre, détaille le capitaine Lebeau, qui dirige la cellule de veille Pharos. Au lendemain du ­drame en Norvège, nous constatons qu'une poignée d'internautes parlaient d'utiliser des armes à feu pour commettre des massacres avant de se supprimer…»

« Elle avait repéré un endroit pour sauter du 5e étage »
Dans le même esprit, les policiers français ont récemment récupéré un message d'un lycéen suisse qui promettait d'aller dans son collège pour commettre un carnage et se couper les veines. Déjà connu pour des problèmes psychologiques, il a été arrêté avant de mettre son projet à exécution : une collection d'armes blanches a été retrouvée à son domicile.

Récemment encore, une jeune suicidaire récidi­viste de 19 ans a été sauvée de justesse après s'être épanchée sur le forum de filsantejeunes.com, confiant avoir «repéré un endroit pour sauter du cinquième étage» pour en finir avec un viol enduré quatre ans plus tôt. «Je me souviens aussi de ces deux copines de 13 et 14 ans qui déclaraient sur le Web avoir décidé de se suicider ensemble. Scolarisées en classe de quatrième à Fréjus et Saint-Raphaël, la première avait été terrassée par un revers sentimental, la seconde, par un drame de l'inceste. Quand les patrouilles sont arrivées sur les lieux, l'affaire était assez sérieuse pour que les familles soient convoquées par la Brigade de protection des mineurs, puis devant un psycho­logue.»

Dans la masse des victimes émergeant sur la Toile se cachent, parfois, de vilains plaisants qui jouent à se faire peur en lançant de faux messages. «L'effet est dramatique car cela bana­lise et ensevelit d'authentiques appels au secours , déplore-t-on à la DCPJ. Même quand une alerte semble peu crédible, nous dépêchons quand même une patrouille pour être sûrs de ne jamais passer à côté d'un drame… » Lorsque les secouristes débarquent et enfoncent une porte pour rien, les familles des ados farceurs sont hallucinées. D'autant que ces derniers encourent deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amendes.



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Cybersuicide à Marseille
Les faits se sont déroulés dans la nuit, selon une source proche de l'enquête : un jeune homme, militaire de carrière, qui avait déjà fait quatre tentatives de suicide, s'est tiré une balle dans la bouche face à sa webcam alors qu'il se trouvait en pleine conversation avec un psychologue sur Internet. C'est grâce à l'alerte donnée par le psychologue que l'hébergeur du site médical, basé au Canada, a réussi à localiser le désespéré grâce à son adresse IP. C'est ensuite, via Interpol,

puis la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), que les policiers ont été avisés par les parents du jeune homme, résidant dans une autre ville, que leur fils se trouvait en vacances à Marseille. Il a fallu «très peu de temps » aux enquêteurs, soit quelques heures, pour localiser l'appartement où les policiers n'ont pu que constater le décès du jeune homme. Les premiers éléments de l'enquête ont confirmé que la victime, âgée de 22 ans, s'est suicidée alors qu'elle était en consultation via Internet avec un psychologue sur un site médical spécialisé, à Marseille.

Les résultats de l'autopsie, pratiquée mardi, ont confirmé le suicide, d'un tir de carabine de chasse.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Infarctus : les femmes ne sont pas assez surveillées

Par Martine Perez - le 02/11/2011

Les crises cardiaques augmentent chez les femmes, mais les hommes restent la principale cible des messages de prévention.
L'infarctus a toujours été considéré comme une maladie d'hommes. Les grandes études de dépistage, prévention et traitement ont quasiment toujours porté sur la gent masculine. Les données sur les femmes restent parcellaires, mal documentées. Pourtant, une femme sur trois meurt aujourd'hui d'une maladie cardio-vasculaire, et de plus en plus jeune du fait d'un tabagisme féminin accru alors que les hommes, eux, ont réduit leur consommation.
«La proportion des femmes dans les essais cliniques n'est que de 30 % en moyenne», souligne le professeur Alain Simon, chef du service de prévention cardio-vasculaire de l'hôpital européen Georges-Pompidou. «Une femme a 30 % de risque en moins d'avoir une angioplastie coronaire (intervention pour déboucher une artère), affirme le professeur Tabassome Simon, pharmacologue à la faculté de médecine Saint-Antoine à Paris. Les femmes ont aussi 20 % de chance en moins que les hommes de se voir proposer un test d'effort et 40 % en moins une angiographie. Un homme a 42 % de chance en plus de se voir prescrire une statine contre l'excès de graisses sanguines. Une situation qui n'est pas sans conséquences : 55 % des accidents cardiaques sont fatals chez les femmes contre 43 % chez les hommes.
Des différences hommes-femmes
Face à ce constat, une équipe de cardiologues, emmenée par Danièle Hermann, deux fois opérée à cœur ouvert, a décidé de lancer un appel aux dons pour mettre sur pied un programme de recherche sur le cœur des femmes, par le biais de sa Fondation abri¬tée par l'Institut de France à Paris. Ce premier programme devrait porter sur 500 femmes consultant dans un service de cardiologie. Chaque participante bénéficiera d'un bilan très poussé (biologique, radiologique, Doppler). L'objectif est de comparer les facteurs de risque de ces femmes et l'état de leurs artères coronaires avec ceux d'hommes de même âge, consultant pour les mêmes raisons.
«Il s'agit de mieux apprécier la spécificité cardiaque des femmes, explique le professeur Alain Tedgui, (Hôpital européen, Paris). Certaines différences ont déjà été observées. Ainsi, en moyenne, l'infarctus est dans 80 % des cas la conséquence d'une plaque d'athérome qui obstrue l'intérieur d'une artère du cœur et dans 20 % des cas la conséquence d'une lésion de l'endothélium (la paroi interne de l'artère du cœur). Mais pour les femmes de moins de 50 ans - pas pour les hommes de cet âge -, 80 % des cas d'infarctus seraient expliqués par l'érosion de l'endothélium, liée à la consommation de cigarettes.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

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Rejeté par le Sénat, le budget de la Sécu 2012 adopté par les députés

Quelques heures après son rejet en commission des affaires sociales du Sénat, le projet de financement de la Sécurité sociale pour 2012 a été adopté ce mercredi par les députés. L'Assemblée nationale a voté le texte par 288 voix contre 185. Sans surprise, l'UMP s'est prononcé pour, mais le Nouveau Centre, bien qu'appartenant à la majorité, s'est abstenu. Les partis de gauche ont voté contre, jugeant «insincère» ce texte qui sera examiné à partir de lundi au Sénat. Une belle bataille en perspective.

Le Sénat, à majorité de gauche, a rejeté en commission des affaires sociales le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2012. Il juge «indigent, irresponsable et irréaliste» ce texte adopté dans l'après-midi par les députés. Les sénateurs indiquent ne «pas croire à l'annonce d'un déficit ramené à 13,9 milliards l'an prochain, en raison de l'optimisme patent des hypothèses économiques» sur lesquelles il est fondé, selon un communiqué.

Suppression des exonérations de charges sur les heures supplémentaires

Par rapport au déficit prévu par le gouvernement, ils voudraient gagner 3,5 milliards d'euros en supprimant les exonérations sur les heures supplémentaires de la loi Tepa et 500 millions en taxant davantage retraites chapeau et stock-options, a précisé Yves Daudigny (PS), rapporteur général de la commission.

Traquer les «niches sociales bénéficiant notamment aux revenus du capital»

Les sénateurs préconisent la recherche de nouvelles ressources notamment via «une traque systématique des niches sociales bénéficiant notamment aux revenus du capital ou rattachées aux plus hauts salaires» ainsi qu'une «révision des allègements généraux de charges sociales.» Ils proposent d'autre part de «supprimer des dispositifs qui pénalisent les patients», comme le doublement de la taxe sur les complémentaires santé, le rabotage des indemnités journalières pour arrêt-maladie et la franchise sur les médicaments.

Pour financer ces mesures, ils entendent majorer de 6 points supplémentaires le forfait social qui taxe les sommes versées par l'employeur au titre de l'intéressement (gain attendu : 1,2 milliard d'euros) et relever de 0,5 point le prélèvement social sur les revenus du capital (pour un gain attendu d'environ 500 millions d'euros).

Dans son communiqué, la commission des affaires sociales annonce qu'elle «entend rejeter, en séance publique, tous les articles établissant des tableaux d'équilibre et des objectifs de dépenses qui ne correspondent en rien à l'idée qu'elle se fait d'un budget de la protection sociale à la fois rigoureux et véritablement dédié aux personnes qui en ont besoin».
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