Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
Déchets nucléaires : mort mystérieuse à l'usine Areva de La Hague
Un patron sous-traitant de l'usine de retraitement de La Hague (Manche) est décédé vendredi en début d'après-midi alors qu'il travaillait sur le site..
L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années, a été retrouvé par les équipes de l'après-midi, inanimé, allongé sur le sol dans l'atelier de maintenance des emballages de transport, où il travaillait seul. Malgré les soins prodigués sur place, il est décédé «aux alentours de 14H35», selon la direction qui a fait part de sa «profonde tristesse». Areva assure que l'atelier où il travaillait ne nécessitait pas de porter d'équipement spécifique. Le sous-traitant effectuait une opération classique de maintenance et la direction affirme que «les circonstances exactes du décès restent pour le moment inconnues».
Selon Daniel Checiak, élu CGT au CHSCT du site, qui s'est réuni en session extraordinaire vendredi après-midi, «l'homme serait décédé d'une asphyxie après avoir inhalé de l'hélium dans son masque respiratoire». Une thèse surprenante car une opération particulière est nécessaire pour brancher l'embout du masque respiratoire sur la vanne d'hélium. Néanmoins, le responsable syndical admet que les «causes exactes de sa mort restent confuses». La victime était en effet considérée comme un «expert» au niveau national en matière d'étanchéité, et notamment de gaz. Ancien salarié de l'usine de La Hague, il avait monté sa propre société, AIT (Assistance inspection technique), dans les années 1990 et s'était spécialisé dans l'étanchéité.
Comme pour tout accident de ce type, gendarmes et parquet se sont rendus sur les lieux, dont l'accès a été bouclé, a souligné Daniel Checiak. Les salariés du site seraient profondémment marqué par le décès de cet homme, connu et apprécié depuis longtemps dans l'usine. La direction a annoncé qu'une cellule de soutien psychologique va être mise en place pour ses collègues.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un patron sous-traitant de l'usine de retraitement de La Hague (Manche) est décédé vendredi en début d'après-midi alors qu'il travaillait sur le site..
L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années, a été retrouvé par les équipes de l'après-midi, inanimé, allongé sur le sol dans l'atelier de maintenance des emballages de transport, où il travaillait seul. Malgré les soins prodigués sur place, il est décédé «aux alentours de 14H35», selon la direction qui a fait part de sa «profonde tristesse». Areva assure que l'atelier où il travaillait ne nécessitait pas de porter d'équipement spécifique. Le sous-traitant effectuait une opération classique de maintenance et la direction affirme que «les circonstances exactes du décès restent pour le moment inconnues».
Selon Daniel Checiak, élu CGT au CHSCT du site, qui s'est réuni en session extraordinaire vendredi après-midi, «l'homme serait décédé d'une asphyxie après avoir inhalé de l'hélium dans son masque respiratoire». Une thèse surprenante car une opération particulière est nécessaire pour brancher l'embout du masque respiratoire sur la vanne d'hélium. Néanmoins, le responsable syndical admet que les «causes exactes de sa mort restent confuses». La victime était en effet considérée comme un «expert» au niveau national en matière d'étanchéité, et notamment de gaz. Ancien salarié de l'usine de La Hague, il avait monté sa propre société, AIT (Assistance inspection technique), dans les années 1990 et s'était spécialisé dans l'étanchéité.
Comme pour tout accident de ce type, gendarmes et parquet se sont rendus sur les lieux, dont l'accès a été bouclé, a souligné Daniel Checiak. Les salariés du site seraient profondémment marqué par le décès de cet homme, connu et apprécié depuis longtemps dans l'usine. La direction a annoncé qu'une cellule de soutien psychologique va être mise en place pour ses collègues.
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Re: Actualités concours 2012
Un "pancréas articifiel" pourrait révolutionner la vie des diabétiques
Le Point.fr - Publié le 29/10/2011 à 10:02 - Modifié le 29/10/2011 à 10:13
Un système de pompe à insuline portable a été expérimenté avec succès en France et en Italie.
Pour la première fois, un diabétique montpelliérain, dont la vie dépend de l'apport permanent d'insuline, a pu aller au restaurant, dormir à l'hôtel et passer une matinée sans avoir à se soucier de son traitement, grâce à un "pancréas artificiel" autonome portable. Patrick, 58 ans, chef d'entreprise qui a couru le marathon, est ravi.
Il est le premier à avoir expérimenté ce système de pompe à insuline portable, avec appareil de mesure continue de glucose sous la peau et contrôle informatique installé dans son smartphone, explique à l'AFP le Pr Éric Renard, médecin coordonnateur du Centre d'investigation clinique Inserm-CHU de Montpellier.
Huit autres malades bientôt équipés
Cette pompe à insuline "autorégulée" a fait l'objet d'une présentation à un congrès dédié aux technologies du diabète, organisé du 27 au 29 octobre à San Francisco. En permanence, la mesure du glucose automatisée est transmise au smartphone qui ordonne la quantité d'insuline que doit administrer la pompe pour maintenir le taux de sucre dans le sang (la "glycémie") à des niveaux convenables. Cette première expérimentation a été menée en parallèle chez un malade italien à Padoue, avec le même succès.
Huit autres malades vont participer aux mêmes essais au cours des prochaines semaines à Montpellier et à Padoue, avant d'étendre la durée d'étude dans la vie courante sur plusieurs jours, puis plusieurs semaines si les premiers succès sont confirmés. Ce patient était le premier à participer à une étude promue par le CHU de Montpellier, financée par la Juvenile Diabetes Research Foundation américaine et menée par l'International Artificial Pancreas Study Group, un consortium de recherche international.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 29/10/2011 à 10:02 - Modifié le 29/10/2011 à 10:13
Un système de pompe à insuline portable a été expérimenté avec succès en France et en Italie.
Pour la première fois, un diabétique montpelliérain, dont la vie dépend de l'apport permanent d'insuline, a pu aller au restaurant, dormir à l'hôtel et passer une matinée sans avoir à se soucier de son traitement, grâce à un "pancréas artificiel" autonome portable. Patrick, 58 ans, chef d'entreprise qui a couru le marathon, est ravi.
Il est le premier à avoir expérimenté ce système de pompe à insuline portable, avec appareil de mesure continue de glucose sous la peau et contrôle informatique installé dans son smartphone, explique à l'AFP le Pr Éric Renard, médecin coordonnateur du Centre d'investigation clinique Inserm-CHU de Montpellier.
Huit autres malades bientôt équipés
Cette pompe à insuline "autorégulée" a fait l'objet d'une présentation à un congrès dédié aux technologies du diabète, organisé du 27 au 29 octobre à San Francisco. En permanence, la mesure du glucose automatisée est transmise au smartphone qui ordonne la quantité d'insuline que doit administrer la pompe pour maintenir le taux de sucre dans le sang (la "glycémie") à des niveaux convenables. Cette première expérimentation a été menée en parallèle chez un malade italien à Padoue, avec le même succès.
Huit autres malades vont participer aux mêmes essais au cours des prochaines semaines à Montpellier et à Padoue, avant d'étendre la durée d'étude dans la vie courante sur plusieurs jours, puis plusieurs semaines si les premiers succès sont confirmés. Ce patient était le premier à participer à une étude promue par le CHU de Montpellier, financée par la Juvenile Diabetes Research Foundation américaine et menée par l'International Artificial Pancreas Study Group, un consortium de recherche international.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
L'Assemblée vote les recettes de la Sécu
Le Point.fr - Publié le 27/10/2011 à 20:03
Les textes incluent des mesures anti-fraude musclées.
Les députés ont voté, jeudi, les recettes de la Sécurité sociale en y intégrant des mesures musclées contre la fraude, en dépit des interpellations de l'opposition soulignant que ce budget de la Sécu était d'ores et déjà "caduc". Alertés par un article des Échos disant que le gouvernement envisagerait de ramener de 2,8 % à 2,5 % la progression de l'Ondam (objectif de dépenses d'assurance maladie, sur lequel est fondé le budget), les députés de gauche, mais aussi du Nouveau Centre ont interpellé la ministre du Budget Valérie Pécresse.
"Quelles pistes envisagez-vous pour garantir les recettes ?" lui a demandé Jean-Luc Préel (NC), lors de cette discussion du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale). "L'Ondam a toujours été respecté, peut-on espérer qu'il en sera de même cette année ?" "Le gouvernement sait que ses prévisions sont dépassées. Comment un député normalement constitué peut-il voter un budget qui n'a plus de fondement ?" a lancé le député PS Jean Mallot. "Rien n'est décidé", a répondu laconiquement Valérie Pécresse, qui a fait remarquer aux députés socialistes que la prévision de croissance de leur programme était à 2,5 %.
Lutte contre la fraude
À Jean-Marie Le Guen (PS) qui lui demandait si la baisse de l'Ondam était une "hypothèse envisagée", Valérie Pécresse a répondu : "Si cette décision était prise, je vous le dirais." "Nous avons un PLFSS à adopter, qui est une étape décisive dans le chemin de réduction des déficits publics, mais, dans cette période de turbulences économiques, nous attendons d'avoir les résultats des sommets européen et du G20 pour en tirer des leçons sur la croissance pour 2012. S'il y a des efforts supplémentaires à demander aux Français, nous leur demanderons alors", a-t-elle dit.
L'Assemblée a voté, au terme d'un long débat, une hausse de la taxation des alcools forts titrant à plus de 18 %, malgré l'opposition de plusieurs députés pointant notamment l'absence de relèvement des taxes sur le vin, la bière ou le rhum. Les recettes attendues sont estimées à 340 millions d'euros. En revanche, les députés ont rejeté, en séance, deux taxes pourtant adoptées en commission : une taxe sur les cigarettiers, qui devait rapporter quelque 50 millions, ainsi qu'une taxe de 1 % sur les jeux de casinos, les cercles et les jeux en ligne, d'un montant de 150 millions, qui aurait dû servir à financer l'accompagnement des personnes âgées et handicapées. Même s'il s'agit davantage d'économies escomptées que de recettes proprement dites, les députés ont adopté toute une série de mesures de lutte contre la fraude sociale qui iront, si besoin est, jusqu'à la consultation des relevés bancaires d'un allocataire. L'Assemblée a d'abord redéfini la notion d'isolement qui donne accès à différentes prestations sociales en la liant à la notion d'isolement économique.
Cette notion d'isolement économique s'ajoutera au critère de vie maritale existant actuellement, mais qui "reste nécessaire", a souligné Valérie Pécresse. La Cnaf considère qu'un tiers des fraudes vient de faux isolements, ce qui représenterait entre 160 et 300 millions d'euros par an. Il a aussi été décidé la suppression de toutes les prestations sociales en cas de fraude aux documents d'identité et que les sommes fraudées au préjudice des organismes sociaux seront exclues des possibilités d'annulation de dette dans les procédures de surendettement. Par ailleurs, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a laissé entrevoir qu'un compromis pourrait intervenir sur la baisse prévue des indemnités journalières de maladie, vivement contestée.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 27/10/2011 à 20:03
Les textes incluent des mesures anti-fraude musclées.
Les députés ont voté, jeudi, les recettes de la Sécurité sociale en y intégrant des mesures musclées contre la fraude, en dépit des interpellations de l'opposition soulignant que ce budget de la Sécu était d'ores et déjà "caduc". Alertés par un article des Échos disant que le gouvernement envisagerait de ramener de 2,8 % à 2,5 % la progression de l'Ondam (objectif de dépenses d'assurance maladie, sur lequel est fondé le budget), les députés de gauche, mais aussi du Nouveau Centre ont interpellé la ministre du Budget Valérie Pécresse.
"Quelles pistes envisagez-vous pour garantir les recettes ?" lui a demandé Jean-Luc Préel (NC), lors de cette discussion du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale). "L'Ondam a toujours été respecté, peut-on espérer qu'il en sera de même cette année ?" "Le gouvernement sait que ses prévisions sont dépassées. Comment un député normalement constitué peut-il voter un budget qui n'a plus de fondement ?" a lancé le député PS Jean Mallot. "Rien n'est décidé", a répondu laconiquement Valérie Pécresse, qui a fait remarquer aux députés socialistes que la prévision de croissance de leur programme était à 2,5 %.
Lutte contre la fraude
À Jean-Marie Le Guen (PS) qui lui demandait si la baisse de l'Ondam était une "hypothèse envisagée", Valérie Pécresse a répondu : "Si cette décision était prise, je vous le dirais." "Nous avons un PLFSS à adopter, qui est une étape décisive dans le chemin de réduction des déficits publics, mais, dans cette période de turbulences économiques, nous attendons d'avoir les résultats des sommets européen et du G20 pour en tirer des leçons sur la croissance pour 2012. S'il y a des efforts supplémentaires à demander aux Français, nous leur demanderons alors", a-t-elle dit.
L'Assemblée a voté, au terme d'un long débat, une hausse de la taxation des alcools forts titrant à plus de 18 %, malgré l'opposition de plusieurs députés pointant notamment l'absence de relèvement des taxes sur le vin, la bière ou le rhum. Les recettes attendues sont estimées à 340 millions d'euros. En revanche, les députés ont rejeté, en séance, deux taxes pourtant adoptées en commission : une taxe sur les cigarettiers, qui devait rapporter quelque 50 millions, ainsi qu'une taxe de 1 % sur les jeux de casinos, les cercles et les jeux en ligne, d'un montant de 150 millions, qui aurait dû servir à financer l'accompagnement des personnes âgées et handicapées. Même s'il s'agit davantage d'économies escomptées que de recettes proprement dites, les députés ont adopté toute une série de mesures de lutte contre la fraude sociale qui iront, si besoin est, jusqu'à la consultation des relevés bancaires d'un allocataire. L'Assemblée a d'abord redéfini la notion d'isolement qui donne accès à différentes prestations sociales en la liant à la notion d'isolement économique.
Cette notion d'isolement économique s'ajoutera au critère de vie maritale existant actuellement, mais qui "reste nécessaire", a souligné Valérie Pécresse. La Cnaf considère qu'un tiers des fraudes vient de faux isolements, ce qui représenterait entre 160 et 300 millions d'euros par an. Il a aussi été décidé la suppression de toutes les prestations sociales en cas de fraude aux documents d'identité et que les sommes fraudées au préjudice des organismes sociaux seront exclues des possibilités d'annulation de dette dans les procédures de surendettement. Par ailleurs, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a laissé entrevoir qu'un compromis pourrait intervenir sur la baisse prévue des indemnités journalières de maladie, vivement contestée.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
L'aspirine préviendrait le cancer colo-rectal
Par damien Mascret - le 27/10/2011
Les patients à très haut risque génétique pourraient en bénéficier.
L'espoir d'un traitement préventif du cancer anime tous les chercheurs mais aussi les personnes présentant des risques élevés. C'est le cas de celles atteintes du syndrome de Lynch, une anomalie génétique qui augmente considérablement le risque de cancer, notamment colo-rectal mais aussi d'autres organes comme l'endomètre. Dans ce syndrome rare, mais qui reste la cause la plus fréquente de cancers colo-rectaux héréditaires, les patients doivent notamment subir des coloscopies au maximum tous les deux ans dès l'âge de 20 ans. L'objectif est bien sûr de détecter précocement le cancer colo-rectal dont on sait qu'il frappera plus d'un de ces malades sur trois.
L'étude publiée vendredi dans la revue internationale The Lancet, devrait redonner un peu d'espoir à ces patients pour qui l'âge moyen de découverte d'un cancer colo-rectal est de 42 ans (parfois même avant 25 ans). Ce travail démontre en effet le rôle préventif de l'aspirine. Sur plus de 850 personnes, la moitié prenant de l'aspirine et l'autre moitié un placebo, il apparaît que les malades ayant pris chaque jour 600 mg d'aspirine pendant 2 ans ont vu leur risque de cancer colo-rectal réduit d'un tiers par rapport à ceux prenant un placebo (produit inactif). Et cela sans effets indésirables particuliers. Les auteurs ont observé 18 cancers pour 427 patients dans le groupe sous aspirine contre 30 pour 434 patients sous placebo.
Une base solide
En 2008, ces mêmes chercheurs n'avaient pas mis en évidence l'efficacité de l'aspirine dans cette étude. C'est en prolongeant la surveillance de ces patients ayant pris de l'aspirine pendant plus de deux ans, qu'ils se sont rendus compte de l'effet préventif de l'aspirine. Après deux ans, la différence entre les deux groupes commençait à apparaître mais elle était encore insuffisante statistiquement pour en tirer des conclusions.
Optimisme prudent du Dr David Malka, cancérologue digestif à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif): «C'est une étude qui pourrait ajouter une nouvelle arme à côté de la surveillance des patients par coloscopie», explique-t-il. Cette fois, le Pr John Burn (Institut de médecine génétique, université de Newcastle) et ses collègues sont plus catégoriques: «Nos résultats, mis en perspectives avec d'autres recherches récentes, fournissent une base solide pour recommander l'aspirine en prévention systématique dans le syndrome de Lynch», écrivent-ils dans The Lancet. Ne reste plus, selon eux, qu'à définir la bonne dose et la bonne durée de traitement.
Les spécialistes s'étonnent toutefois d'obtenir ce résultat alors que le nombre de polypes détectés par la coloscopie a été identique que les patients prennent de l'aspirine ou un placebo. La théorie veut en effet les polypes soient la première étape avant une éventuelle transformation en cancer. Ces résultats obtenus chez des patients à très haut risque, du fait de leur maladie génétique, peuvent-ils être extrapolés à d'autres catégories? Quel est le rapport bénéfice/risque du traitement dans ces cas-là, du fait du risque hémorragique lié à l'aspirine? Pour l'instant les résultats obtenus avec les faibles doses d'aspirine utilisées dans la prévention des récidives d'accidents cardio-vasculaires, généralement inférieures à 100 mg par jour, n'ont pas montré d'intérêt pour réduire le risque de cancer colo-rectal. En revanche, pour des patients ayant eu un cancer colorectal traité, des études ont bien montré un effet préventif mais modérée de l'aspirine. Il est encore trop tôt pour oser une recommandation générale en dehors du syndrome de Lynch.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par damien Mascret - le 27/10/2011
Les patients à très haut risque génétique pourraient en bénéficier.
L'espoir d'un traitement préventif du cancer anime tous les chercheurs mais aussi les personnes présentant des risques élevés. C'est le cas de celles atteintes du syndrome de Lynch, une anomalie génétique qui augmente considérablement le risque de cancer, notamment colo-rectal mais aussi d'autres organes comme l'endomètre. Dans ce syndrome rare, mais qui reste la cause la plus fréquente de cancers colo-rectaux héréditaires, les patients doivent notamment subir des coloscopies au maximum tous les deux ans dès l'âge de 20 ans. L'objectif est bien sûr de détecter précocement le cancer colo-rectal dont on sait qu'il frappera plus d'un de ces malades sur trois.
L'étude publiée vendredi dans la revue internationale The Lancet, devrait redonner un peu d'espoir à ces patients pour qui l'âge moyen de découverte d'un cancer colo-rectal est de 42 ans (parfois même avant 25 ans). Ce travail démontre en effet le rôle préventif de l'aspirine. Sur plus de 850 personnes, la moitié prenant de l'aspirine et l'autre moitié un placebo, il apparaît que les malades ayant pris chaque jour 600 mg d'aspirine pendant 2 ans ont vu leur risque de cancer colo-rectal réduit d'un tiers par rapport à ceux prenant un placebo (produit inactif). Et cela sans effets indésirables particuliers. Les auteurs ont observé 18 cancers pour 427 patients dans le groupe sous aspirine contre 30 pour 434 patients sous placebo.
Une base solide
En 2008, ces mêmes chercheurs n'avaient pas mis en évidence l'efficacité de l'aspirine dans cette étude. C'est en prolongeant la surveillance de ces patients ayant pris de l'aspirine pendant plus de deux ans, qu'ils se sont rendus compte de l'effet préventif de l'aspirine. Après deux ans, la différence entre les deux groupes commençait à apparaître mais elle était encore insuffisante statistiquement pour en tirer des conclusions.
Optimisme prudent du Dr David Malka, cancérologue digestif à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif): «C'est une étude qui pourrait ajouter une nouvelle arme à côté de la surveillance des patients par coloscopie», explique-t-il. Cette fois, le Pr John Burn (Institut de médecine génétique, université de Newcastle) et ses collègues sont plus catégoriques: «Nos résultats, mis en perspectives avec d'autres recherches récentes, fournissent une base solide pour recommander l'aspirine en prévention systématique dans le syndrome de Lynch», écrivent-ils dans The Lancet. Ne reste plus, selon eux, qu'à définir la bonne dose et la bonne durée de traitement.
Les spécialistes s'étonnent toutefois d'obtenir ce résultat alors que le nombre de polypes détectés par la coloscopie a été identique que les patients prennent de l'aspirine ou un placebo. La théorie veut en effet les polypes soient la première étape avant une éventuelle transformation en cancer. Ces résultats obtenus chez des patients à très haut risque, du fait de leur maladie génétique, peuvent-ils être extrapolés à d'autres catégories? Quel est le rapport bénéfice/risque du traitement dans ces cas-là, du fait du risque hémorragique lié à l'aspirine? Pour l'instant les résultats obtenus avec les faibles doses d'aspirine utilisées dans la prévention des récidives d'accidents cardio-vasculaires, généralement inférieures à 100 mg par jour, n'ont pas montré d'intérêt pour réduire le risque de cancer colo-rectal. En revanche, pour des patients ayant eu un cancer colorectal traité, des études ont bien montré un effet préventif mais modérée de l'aspirine. Il est encore trop tôt pour oser une recommandation générale en dehors du syndrome de Lynch.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
VIE DE BUREAU24/10/2011 à 18h16
Alcool, cocaïne : ils se droguent pour tenir au travail
Arthur Nazaret
Journaliste
Pour rester au top ou ne pas s'ennuyer, ils usent de médicaments, alcool, cannabis et cocaïne. Un vieux danger dont le business du dépistage veut qu'on parle.
Pour tenir au travail, Patrick Buchard enquillait les verres. Et puis, comme il dit, il a fini « par payer l'addition ». Epoque révolue, dont cet abstinent parle avec distance, ponctuant ses phrases de « OK » pour être sûr qu'on ait bien compris.
Il explique :
« Je travaillais au ministère de la Défense. J'étais responsable du protocole et de la sécurité. J'avais 20 ans et de hautes responsabilités qu'on n'aurait jamais dû me donner. Trop de stress, trop de pression.
La prise d'alcool était liée à mon travail. C'était pour tenir, c'était un dopant. On bossait seize à dix-huit heures par jour. Cela a fonctionné pendant cinq ou six ans. J'étais hyper performant. J'avais 19,75 de note administrative.
Au début, on ne boit pas beaucoup. On arrive à gérer des situations que l'on n'arriverait pas à gérer sans. Petit à petit la dépendance s'installe sans que l'on s'en rende compte. »
Dans son cabinet d'alcoologie : « Tout le CAC 40 est là »
Aujourd'hui, Patrick Buchard dirige un cabinet d'alcoologie. « Rien de tel que d'avoir l'expérience et la science », argumente cet ingénieur de sécurité du travail qui traite avec 350 entreprises. « Tout le CAC 40 est là », se félicite-il au risque d'affoler les marchés.
« Les principaux drogués sont les drogués de l'alcool », martèle-il. Ensuite viennent les médicaments. Puis le cannabis, « avec une poussée significative, car la nouvelle génération arrive », résume-t-il.
Selon un avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE),
« Dans le contexte professionnel, environ 10% des salariés consommeraient régulièrement ou occasionnellement des produits illicites ; en premier lieu et très majoritairement, le cannabis (de l'ordre de 8%), puis la cocaïne, les amphétamines et – très peu – l'héroïne. »
Le classement ne fait pas débat mais les professionnels à qui nous avons parlé se demandent d'où sortent ces chiffres.
Reste une question : pourquoi se drogue-t-on au travail et pourquoi telle drogue plutôt qu'une autre ?
« Les dopés du quotidien », à la recherche de la performance
A quelques encablures de la Défense, de ses immenses tours et de ses hommes encravatés, Michel Hautefeuille, praticien hospitalier, reçoit de plus en plus fréquemment au centre médical Marmottan ceux qu'il surnomme les « dopés du quotidien ».
Y en a-t-il réellement plus ou ont-ils moins honte de venir ? Ce psychiatre ne peut trancher. Une chose est sûre, les premières consultations sur ce sujet remontent à une dizaine d'années.
A l'époque défilaient dans son cabinet des as de la finance, des informaticiens et autres gens de médias. Aujourd'hui, tous les corps de métier et tous les niveaux de la hiérarchie sont représentés.
Pour Michel Hautefeuille, les raisons sont claires :
« Les conditions de travail sont devenues de plus en stressantes. Le climat de compétition est permanent. Et cette compétition est devenue abstraite.
Avant, si l'on était bon et que l'on faisait faire des bénéfices à son entreprise, on savait que l'on garderait son travail. Maintenant, les gens ne savent plus pourquoi ils doivent se battre. »
1
Médicaments
Guronsan et gélules de caféine
Les « dopés du quotidiens » à la recherche d'une plus grande performance ont surtout recours à des produits légaux. Parmi ces derniers, Michel Hautefeuille pointe le Guronsan et la caféine en gélule.
Histoires à l'appui. Comme celle de ce postier parisien « gorgé d'excitants » qui, pour tenir la cadence (suite à une baisse des effectifs), gobait quatre à cinq gélules par jour. Soit tout de même l'équivalent de 80 expressos.
Finalement parti en Ardèche, « il est heureux et ne prend plus rien », raconte Hautefeuille.
D'autres, souligne-t-il, carburent au Guronsan et s'abrutissent ensuite à coups de Valium, Xanax et autres douceurs pour tenter de se calmer une fois rentrés à la maison. En toute légalité.
2
Cannabis
« Une échappatoire dans un métier chiant »
Paul – son prénom a été modifié – a longtemps été démonstrateur pour la grande distribution. Il assurait la promo de tel ou tel produit. Parmi ses collègues, il y avait le clan de la picole et celui de la fumette. Lui appartenait au second. Il se souvient :
« Debout toute la journée, nous devions “ tondre ” les clients. Le cannabis m'a permis de résister à ce métier chiant. Vous êtes avec une pile de matériel et le soir il faut qu'il n'y en ait plus. Le tout avec un public pas facile. Le cannabis était une échappatoire dans un métier très répétitif. »
Un témoignage que corrobore Philippe-Jean Parquet, ancien président de l'OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies) :
« Le cannabis est utilisé pour atténuer la rugosité de la vie au travail, surtout chez les jeunes. »
Un produit également consommé le soir pour décompresser, ajoute Michel Hautefeuille qui avertit :
« C'est un faux produit dopant. Il n'incite pas à réfléchir beaucoup et le cannabis est mauvais pour la mémoire. »
3
Cocaïne
« L'impression de marcher plus vite »
Revoici Paul, confronté au rush du samedi. Pour tenir, ce dernier alliait amphétamines et cocaïne :
« Avec la cocaïne, j'avais l'impression d'être plus performant. Les amphétamines me permettaient de masquer la fatigue dans un métier où il faut toujours être offensif pour attaquer le client. J'ai aussi travaillé en brasserie et ces produits étaient très répandus. »
Un stimulant « pour être au maximum de ses possibilités », résume Parquet (également ancien chef du service d'addictologie de Lille et aujourd'hui expert pour la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et de la toxicomanie, Mildt).
Il ajoute :
« La cocaïne donne l'impression de marcher plus vite intellectuellement. Il y a un effet réel sur la stimulation de la vigilance, ce qui explique, par exemple, son utilisation sur le marchés des changes.
Mais une fois qu'on arrête de consommer, il y a un effet inverse avec des dommages sur les compétences que l'on a justement voulu booster. L'autre risque est de devenir dépendant et d'en prendre dans la vie quotidienne. »
Michel Hautefeuille complète :
« On voit se développer l'usage de cocaïne par petites doses sniffées tout au long de la journée pour rester excité. Le dopé du quotidien ne se fera pas un grand rail car après c'est la descente. »
EXTRAIT DE « 99 FRANCS », DE JAN KOUNEN, 2007
Jean Dujardin y joue Octave, publicitaire accro à la cocaïne ici en proie à un « gros bad ».
Quant au recours à l'héroïne, il serait devenu marginal, selon Parquet.
Business ou santé publique ?
Longtemps, un voile pudique a été jeté sur la prise de ces substances. « Un véritable déni », dénonce Parquet. Désormais le sujet émerge, lié sans doute à la prise de conscience de la souffrance au travail.
Ethnologue et auteur de « Double vie, les drogues et le travail », Astrid Fontaine relativise :
« L'homme a toujours utilisé des produits pour adoucir sa vie et notamment sa vie au travail. Le khat en Afrique, la feuille de coca ou l'opium ailleurs. »
Et met en garde :
« Pourquoi, aujourd'hui, ce sujet se retrouve sous le feu des projecteurs ? C'est parce qu'il y a un intérêt économique réel, avec un puissant marché des tests de dépistage. »
L'avis positif du CCNE sur le dépistage en entreprise est fondamental. Il ouvre la porte à cette pratique en France. L'entreprise est-elle légitime à faire cela alors que quelqu'un qui a un problème avec la drogue a justement besoin d'insertion professionnelle ?
Là-dessus, Parquet n'est pas loin de la rejoindre :
« Le travail peut être un facteur de vulnérabilité s'il pousse à consommer. Mais le travail peut aussi être un facteur de protection qui pousse à réguler sa consommation de substances psycho-actives. »
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Alcool, cocaïne : ils se droguent pour tenir au travail
Arthur Nazaret
Journaliste
Pour rester au top ou ne pas s'ennuyer, ils usent de médicaments, alcool, cannabis et cocaïne. Un vieux danger dont le business du dépistage veut qu'on parle.
Pour tenir au travail, Patrick Buchard enquillait les verres. Et puis, comme il dit, il a fini « par payer l'addition ». Epoque révolue, dont cet abstinent parle avec distance, ponctuant ses phrases de « OK » pour être sûr qu'on ait bien compris.
Il explique :
« Je travaillais au ministère de la Défense. J'étais responsable du protocole et de la sécurité. J'avais 20 ans et de hautes responsabilités qu'on n'aurait jamais dû me donner. Trop de stress, trop de pression.
La prise d'alcool était liée à mon travail. C'était pour tenir, c'était un dopant. On bossait seize à dix-huit heures par jour. Cela a fonctionné pendant cinq ou six ans. J'étais hyper performant. J'avais 19,75 de note administrative.
Au début, on ne boit pas beaucoup. On arrive à gérer des situations que l'on n'arriverait pas à gérer sans. Petit à petit la dépendance s'installe sans que l'on s'en rende compte. »
Dans son cabinet d'alcoologie : « Tout le CAC 40 est là »
Aujourd'hui, Patrick Buchard dirige un cabinet d'alcoologie. « Rien de tel que d'avoir l'expérience et la science », argumente cet ingénieur de sécurité du travail qui traite avec 350 entreprises. « Tout le CAC 40 est là », se félicite-il au risque d'affoler les marchés.
« Les principaux drogués sont les drogués de l'alcool », martèle-il. Ensuite viennent les médicaments. Puis le cannabis, « avec une poussée significative, car la nouvelle génération arrive », résume-t-il.
Selon un avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE),
« Dans le contexte professionnel, environ 10% des salariés consommeraient régulièrement ou occasionnellement des produits illicites ; en premier lieu et très majoritairement, le cannabis (de l'ordre de 8%), puis la cocaïne, les amphétamines et – très peu – l'héroïne. »
Le classement ne fait pas débat mais les professionnels à qui nous avons parlé se demandent d'où sortent ces chiffres.
Reste une question : pourquoi se drogue-t-on au travail et pourquoi telle drogue plutôt qu'une autre ?
« Les dopés du quotidien », à la recherche de la performance
A quelques encablures de la Défense, de ses immenses tours et de ses hommes encravatés, Michel Hautefeuille, praticien hospitalier, reçoit de plus en plus fréquemment au centre médical Marmottan ceux qu'il surnomme les « dopés du quotidien ».
Y en a-t-il réellement plus ou ont-ils moins honte de venir ? Ce psychiatre ne peut trancher. Une chose est sûre, les premières consultations sur ce sujet remontent à une dizaine d'années.
A l'époque défilaient dans son cabinet des as de la finance, des informaticiens et autres gens de médias. Aujourd'hui, tous les corps de métier et tous les niveaux de la hiérarchie sont représentés.
Pour Michel Hautefeuille, les raisons sont claires :
« Les conditions de travail sont devenues de plus en stressantes. Le climat de compétition est permanent. Et cette compétition est devenue abstraite.
Avant, si l'on était bon et que l'on faisait faire des bénéfices à son entreprise, on savait que l'on garderait son travail. Maintenant, les gens ne savent plus pourquoi ils doivent se battre. »
1
Médicaments
Guronsan et gélules de caféine
Les « dopés du quotidiens » à la recherche d'une plus grande performance ont surtout recours à des produits légaux. Parmi ces derniers, Michel Hautefeuille pointe le Guronsan et la caféine en gélule.
Histoires à l'appui. Comme celle de ce postier parisien « gorgé d'excitants » qui, pour tenir la cadence (suite à une baisse des effectifs), gobait quatre à cinq gélules par jour. Soit tout de même l'équivalent de 80 expressos.
Finalement parti en Ardèche, « il est heureux et ne prend plus rien », raconte Hautefeuille.
D'autres, souligne-t-il, carburent au Guronsan et s'abrutissent ensuite à coups de Valium, Xanax et autres douceurs pour tenter de se calmer une fois rentrés à la maison. En toute légalité.
2
Cannabis
« Une échappatoire dans un métier chiant »
Paul – son prénom a été modifié – a longtemps été démonstrateur pour la grande distribution. Il assurait la promo de tel ou tel produit. Parmi ses collègues, il y avait le clan de la picole et celui de la fumette. Lui appartenait au second. Il se souvient :
« Debout toute la journée, nous devions “ tondre ” les clients. Le cannabis m'a permis de résister à ce métier chiant. Vous êtes avec une pile de matériel et le soir il faut qu'il n'y en ait plus. Le tout avec un public pas facile. Le cannabis était une échappatoire dans un métier très répétitif. »
Un témoignage que corrobore Philippe-Jean Parquet, ancien président de l'OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies) :
« Le cannabis est utilisé pour atténuer la rugosité de la vie au travail, surtout chez les jeunes. »
Un produit également consommé le soir pour décompresser, ajoute Michel Hautefeuille qui avertit :
« C'est un faux produit dopant. Il n'incite pas à réfléchir beaucoup et le cannabis est mauvais pour la mémoire. »
3
Cocaïne
« L'impression de marcher plus vite »
Revoici Paul, confronté au rush du samedi. Pour tenir, ce dernier alliait amphétamines et cocaïne :
« Avec la cocaïne, j'avais l'impression d'être plus performant. Les amphétamines me permettaient de masquer la fatigue dans un métier où il faut toujours être offensif pour attaquer le client. J'ai aussi travaillé en brasserie et ces produits étaient très répandus. »
Un stimulant « pour être au maximum de ses possibilités », résume Parquet (également ancien chef du service d'addictologie de Lille et aujourd'hui expert pour la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et de la toxicomanie, Mildt).
Il ajoute :
« La cocaïne donne l'impression de marcher plus vite intellectuellement. Il y a un effet réel sur la stimulation de la vigilance, ce qui explique, par exemple, son utilisation sur le marchés des changes.
Mais une fois qu'on arrête de consommer, il y a un effet inverse avec des dommages sur les compétences que l'on a justement voulu booster. L'autre risque est de devenir dépendant et d'en prendre dans la vie quotidienne. »
Michel Hautefeuille complète :
« On voit se développer l'usage de cocaïne par petites doses sniffées tout au long de la journée pour rester excité. Le dopé du quotidien ne se fera pas un grand rail car après c'est la descente. »
EXTRAIT DE « 99 FRANCS », DE JAN KOUNEN, 2007
Jean Dujardin y joue Octave, publicitaire accro à la cocaïne ici en proie à un « gros bad ».
Quant au recours à l'héroïne, il serait devenu marginal, selon Parquet.
Business ou santé publique ?
Longtemps, un voile pudique a été jeté sur la prise de ces substances. « Un véritable déni », dénonce Parquet. Désormais le sujet émerge, lié sans doute à la prise de conscience de la souffrance au travail.
Ethnologue et auteur de « Double vie, les drogues et le travail », Astrid Fontaine relativise :
« L'homme a toujours utilisé des produits pour adoucir sa vie et notamment sa vie au travail. Le khat en Afrique, la feuille de coca ou l'opium ailleurs. »
Et met en garde :
« Pourquoi, aujourd'hui, ce sujet se retrouve sous le feu des projecteurs ? C'est parce qu'il y a un intérêt économique réel, avec un puissant marché des tests de dépistage. »
L'avis positif du CCNE sur le dépistage en entreprise est fondamental. Il ouvre la porte à cette pratique en France. L'entreprise est-elle légitime à faire cela alors que quelqu'un qui a un problème avec la drogue a justement besoin d'insertion professionnelle ?
Là-dessus, Parquet n'est pas loin de la rejoindre :
« Le travail peut être un facteur de vulnérabilité s'il pousse à consommer. Mais le travail peut aussi être un facteur de protection qui pousse à réguler sa consommation de substances psycho-actives. »
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IFSI ESSSE
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Re: Actualités concours 2012
Grève à Air France : Vers un durcissement probable dimanche
Après 200 vols annulés samedi par la direction d'Air France face au mouvement de grève des hôtesses et des stewards de la compagnie aérienne, le mouvement annoncé pour cinq jours pourrait être amené à se durcir dès ce dimanche
Cinq jours de grève pour protester contre le projet de réduction du nombre de personnels de cabine dans certains avions. Voilà ce à quoi la direction de Air France tente de remédier depuis ce samedi matin, premier jour du mouvement des hôtesses et stewards de la compagnie.
En ce début de week-end de la Toussaint, Air France a annulé samedi 200 vols sur les 1.000 prévus, a déclaré une porte-parole de la direction. Air France a aussi décidé de limiter temporairement tous ses vols moyen-courriers à 100 passagers à Orly pour atténuer l'impact du mouvement. « Nous avons bien tenu les prévisions d’aujourd’hui, sur à peu près mille vols entre Roissy et Orly, 80 % d’entre-eux ont été maintenus », a précisé l'une des porte-parole de la direction. Mais certains syndicats s’attendent à un durcissement du mouvement et expliquent que la direction de Air France pourrait se retrouver bloquée dès dimanche.
"Jamais ils ne pourront affréter pendant cinq jours"
« La direction trouve des parades pour le moment, mais cela ne peut pas tenir la route sur cinq jours. Jamais ils ne pourront affréter pendant cinq jours, cela va coûter une ruine à une compagnie qui dit être en déficit, ce qui est un comble » a estimé Gaëlle Sibril déléguée syndicale du syndicat Sud Aérien. « C’est pour cela qu’on a déposé un préavis de grève de cinq jours parce que l’on sait qu’ils peuvent s’organiser sur deux jours mais pas plus », a-t-elle ajouté.
Pour Didier Foussat du syndicat FO-SNPNC, « la grève va monter en puissance à partir de demain dimanche parce que toutes les réserves de volontaires PNC sont en train de partir ». De son côté la porte-parole de chez Air France a expliqué la difficulté pour la compagnie d'établir des prévisions avec certitude puisque les PNC (personnels navigant commercial) « ne sont pas obligés de prévenir de leur absence sur un vol »
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Après 200 vols annulés samedi par la direction d'Air France face au mouvement de grève des hôtesses et des stewards de la compagnie aérienne, le mouvement annoncé pour cinq jours pourrait être amené à se durcir dès ce dimanche
Cinq jours de grève pour protester contre le projet de réduction du nombre de personnels de cabine dans certains avions. Voilà ce à quoi la direction de Air France tente de remédier depuis ce samedi matin, premier jour du mouvement des hôtesses et stewards de la compagnie.
En ce début de week-end de la Toussaint, Air France a annulé samedi 200 vols sur les 1.000 prévus, a déclaré une porte-parole de la direction. Air France a aussi décidé de limiter temporairement tous ses vols moyen-courriers à 100 passagers à Orly pour atténuer l'impact du mouvement. « Nous avons bien tenu les prévisions d’aujourd’hui, sur à peu près mille vols entre Roissy et Orly, 80 % d’entre-eux ont été maintenus », a précisé l'une des porte-parole de la direction. Mais certains syndicats s’attendent à un durcissement du mouvement et expliquent que la direction de Air France pourrait se retrouver bloquée dès dimanche.
"Jamais ils ne pourront affréter pendant cinq jours"
« La direction trouve des parades pour le moment, mais cela ne peut pas tenir la route sur cinq jours. Jamais ils ne pourront affréter pendant cinq jours, cela va coûter une ruine à une compagnie qui dit être en déficit, ce qui est un comble » a estimé Gaëlle Sibril déléguée syndicale du syndicat Sud Aérien. « C’est pour cela qu’on a déposé un préavis de grève de cinq jours parce que l’on sait qu’ils peuvent s’organiser sur deux jours mais pas plus », a-t-elle ajouté.
Pour Didier Foussat du syndicat FO-SNPNC, « la grève va monter en puissance à partir de demain dimanche parce que toutes les réserves de volontaires PNC sont en train de partir ». De son côté la porte-parole de chez Air France a expliqué la difficulté pour la compagnie d'établir des prévisions avec certitude puisque les PNC (personnels navigant commercial) « ne sont pas obligés de prévenir de leur absence sur un vol »
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Re: Actualités concours 2012
Le bisphénol A favoriserait le stockage des graisses
Les effets nocifs du bisphénol A sont connus, pourtant l'Inra vient d'observer une conséquence étonnante de l'exposition à faibles doses de ce perturbateur endocrinien : elle augmenterait le stockage des graisses au niveau du foie.
Selon un travail mené par l’Inra, le bisphénol A (BPA) favoriserait le stockage des graisses au niveau du foie. Le plus surprenant réside dans le fait que ses effets apparemment, sont d’autant plus importants que les doses de BPA absorbées sont faibles...
Le bisphénol A est reconnu comme un perturbateur du système hormonal ou endocrinien. L'Inra rappelle qu'il « est capable de mimer en partie l’action des œstrogènes, les hormones sexuelles féminines ». Des études récentes ont également montré que cette substance stimulait la production d’insuline par le pancréas, et favoriserait le développement du tissu adipeux, principal lieu de stockage des graisses dans l’organisme.
Si le bisphénol A est désormais interdit dans les biberons, et en passe de l'être dans les contenants alimentaires, il reste présent dans de nombreux produits quotidiens.
Si le bisphénol A est désormais interdit dans les biberons, et en passe de l'être dans les contenants alimentaires, il reste présent dans de nombreux produits quotidiens. © Dra sick Love, Flickr CC by nc-nd 2.0
Le bisphénol A modifierait également le métabolisme
Les chercheurs de l’Unité de toxicologie alimentaire de l’Inra à Toulouse, se sont intéressés aux répercussions sur le foie d’une exposition prolongée à de faibles doses de BPA. Les doses analysées ont été jusqu’à dix fois inférieures à la dose journalière admissible. Or il apparaît qu’elles auraient sur l’activité de nombreux gènes impliqués dans la fabrication des lipides, un impact plus important que des doses élevées. Elles favorisaient en fait le stockage des graisses au niveau du foie. Un phénomène auquel les médecins font référence sous le nom de stéatose hépatique.
« L’accumulation exagérée de graisses dans le foie, ne revêt pas en soi un caractère de gravité majeure, mais elle présente le risque de favoriser l’émergence d’autres altérations métaboliques et tissulaires. Et donc des maladies telles qu’un diabète de type 2 », expliquent les auteurs.
Rappelons que l’utilisation du bisphénol A est interdite dans la fabrication des biberons. Ceci dit, cette substance est présente dans de nombreux produits d’usage courant comme les récipients et revêtements en matière plastique. Dernièrement, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à interdire son utilisation dans les contenants alimentaires, avec prise d’effet au 1er janvier 2014. Il est également important de noter que l’Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a fixé la dose journalière admissible de BPA à 0,05 milligramme/kg de poids corporel.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Selon un travail mené par l’Inra, le bisphénol A (BPA) favoriserait le stockage des graisses au niveau du foie. Le plus surprenant réside dans le fait que ses effets apparemment, sont d’autant plus importants que les doses de BPA absorbées sont faibles...
Le bisphénol A est reconnu comme un perturbateur du système hormonal ou endocrinien. L'Inra rappelle qu'il « est capable de mimer en partie l’action des œstrogènes, les hormones sexuelles féminines ». Des études récentes ont également montré que cette substance stimulait la production d’insuline par le pancréas, et favoriserait le développement du tissu adipeux, principal lieu de stockage des graisses dans l’organisme.
Si le bisphénol A est désormais interdit dans les biberons, et en passe de l'être dans les contenants alimentaires, il reste présent dans de nombreux produits quotidiens.
Si le bisphénol A est désormais interdit dans les biberons, et en passe de l'être dans les contenants alimentaires, il reste présent dans de nombreux produits quotidiens. © Dra sick Love, Flickr CC by nc-nd 2.0
Le bisphénol A modifierait également le métabolisme
Les chercheurs de l’Unité de toxicologie alimentaire de l’Inra à Toulouse, se sont intéressés aux répercussions sur le foie d’une exposition prolongée à de faibles doses de BPA. Les doses analysées ont été jusqu’à dix fois inférieures à la dose journalière admissible. Or il apparaît qu’elles auraient sur l’activité de nombreux gènes impliqués dans la fabrication des lipides, un impact plus important que des doses élevées. Elles favorisaient en fait le stockage des graisses au niveau du foie. Un phénomène auquel les médecins font référence sous le nom de stéatose hépatique.
« L’accumulation exagérée de graisses dans le foie, ne revêt pas en soi un caractère de gravité majeure, mais elle présente le risque de favoriser l’émergence d’autres altérations métaboliques et tissulaires. Et donc des maladies telles qu’un diabète de type 2 », expliquent les auteurs.
Rappelons que l’utilisation du bisphénol A est interdite dans la fabrication des biberons. Ceci dit, cette substance est présente dans de nombreux produits d’usage courant comme les récipients et revêtements en matière plastique. Dernièrement, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à interdire son utilisation dans les contenants alimentaires, avec prise d’effet au 1er janvier 2014. Il est également important de noter que l’Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a fixé la dose journalière admissible de BPA à 0,05 milligramme/kg de poids corporel.
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Re: Actualités concours 2012
Midi-Pyrénées : Mobilisation contre le poulet industriel
Le collectif Bien vivre dans le Gers s’oppose à l’implantation de poulaillers industriels, un projet de la coopérative Vivadour.
Le Gers est un département du Sud-Ouest bien connu pour l’élevage de ses volailles en pleine nature. Si bien que l’annonce cet été de la mise en place éventuelle par Vivadour de quatre poulaillers de 4.800 m2 chacun, qui pourraient produire jusqu’à six millions de poulets dits « standards » chaque année, a fait bondir les agriculteurs des environs de Lannepax, un des villages envisagés pour accueillir une installation. C’est pourquoi le collectif Bien vivre dans le Gers demande maintenant à la préfecture de ne pas autoriser ces implantations et d’organiser un « débat public sur l’avenir de l’agriculture ». Le groupement souligne en outre qu’un récent sondage réalisé à la demande du conseil général montre que 77 % de la population du département sont contre ces projets d’élevage industriel.
OGM et farines animales ?
Aujourd’hui, le collectif rassemble 17 associations ou organismes tels que la Confédération paysanne, Générations futures, UFC 32-Que choisir, le Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef) ou le parti EELV 32. Le groupe Vivadour, lui, revendique 850 salariés, 5.200 adhérents et une production de sept millions de têtes de volailles (parmi d’autres activités). Il apporte aux agriculteurs un soutien logistique et un prêt financier pour l’installation des bâtiments d’élevage. Le collectif, qui s’oppose à l’implantation de poulaillers industriels, agite dans un communiqué le spectre d’élevages nourris avec du « soja importé d’Amérique, donc probablement OGM », et de farines animales – traité aux antibiotiques – dès qu’elles seront à nouveau autorisées. « Sachant la manière dont le poulet industriel est élevé et nourri, le consommateur est en droit de se poser des questions sur les répercussions sur sa santé », estime-t-il. Enfin, « plus on concentre la production, font remarquer les opposants, dénonçant le danger d’épizooties et le rejet de nitrates dans un département où les épandages sont déjà élevés, plus on augmente les risques et moins on les maîtrise »
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Le Gers est un département du Sud-Ouest bien connu pour l’élevage de ses volailles en pleine nature. Si bien que l’annonce cet été de la mise en place éventuelle par Vivadour de quatre poulaillers de 4.800 m2 chacun, qui pourraient produire jusqu’à six millions de poulets dits « standards » chaque année, a fait bondir les agriculteurs des environs de Lannepax, un des villages envisagés pour accueillir une installation. C’est pourquoi le collectif Bien vivre dans le Gers demande maintenant à la préfecture de ne pas autoriser ces implantations et d’organiser un « débat public sur l’avenir de l’agriculture ». Le groupement souligne en outre qu’un récent sondage réalisé à la demande du conseil général montre que 77 % de la population du département sont contre ces projets d’élevage industriel.
OGM et farines animales ?
Aujourd’hui, le collectif rassemble 17 associations ou organismes tels que la Confédération paysanne, Générations futures, UFC 32-Que choisir, le Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef) ou le parti EELV 32. Le groupe Vivadour, lui, revendique 850 salariés, 5.200 adhérents et une production de sept millions de têtes de volailles (parmi d’autres activités). Il apporte aux agriculteurs un soutien logistique et un prêt financier pour l’installation des bâtiments d’élevage. Le collectif, qui s’oppose à l’implantation de poulaillers industriels, agite dans un communiqué le spectre d’élevages nourris avec du « soja importé d’Amérique, donc probablement OGM », et de farines animales – traité aux antibiotiques – dès qu’elles seront à nouveau autorisées. « Sachant la manière dont le poulet industriel est élevé et nourri, le consommateur est en droit de se poser des questions sur les répercussions sur sa santé », estime-t-il. Enfin, « plus on concentre la production, font remarquer les opposants, dénonçant le danger d’épizooties et le rejet de nitrates dans un département où les épandages sont déjà élevés, plus on augmente les risques et moins on les maîtrise »
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Re: Actualités concours 2012
Huiles essentielles : Le secret révélé
Les huiles essentielles permettent de calmer les maux du corps et de l’esprit. Un guide qui vient de paraître aide à mieux y voir dans cette jungle olfactive.
L’aromathérapie, ou l’art de se soigner grâce aux huiles essentielles, est un moyen naturel et efficace pour se faire du bien. Ces nectars de plantes sont obtenus par distillation des feuilles pour en extraire l’essence. Les principes actifs de chaque huile sont identifiés grâce à un procédé chimique et agissent aussi bien sur le physique que sur les émotions. « L’huile essentielle de petit grain bigarade par exemple, qui provient des feuilles de l’oranger, dénoue tous les spasmes. Elle rappelle le câlin chaleureux de la grand-mère qui a toujours de bons gâteaux chez elle », explique Guillaume Gérault, naturopathe et coauteur d’un nouveau guide qui présente les bienfaits de chaque huile (*).
L’huile essentielle peut s’utiliser de différentes manières. « On peut la humer au flacon par exemple, en prenant une inspiration profonde par le nez, indique Guillaume Gérault. Elle peut être diffusée en intérieur pour créer une ambiance olfactive, afin de mettre à l’aise les gens. En massage, si on veut toucher un organe en particulier, on utilise quelques gouttes pures qui vont rapidement pénétrer dans le système sanguin. Si on veut juste dénouer des tensions musculaires, on met deux à trois gouttes d’huile essentielle dans le creux de la main et on complète avec de l’huile végétale comme l’huile d’olive pour qu’elles restent sur la surface cutanée. »
Ces huiles peuvent s’acheter en pharmacie, parapharmacie et en boutique bio. « Je déconseille d’aller en parfumerie car la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Pour qu’une huile soit authentique, elle doit être 100 % pure et naturelle, et l’étiquette doit comporter le nom en français et en latin, les principes actifs, un label Ecocert ou bio. Le prix moyen d’un flacon de 10 ml est de 10 €. » L’effet est quasi-immédiat, « comme un bon verre de vin relaxant en fin de journée, si ce n’est que l’odeur agit de manière plus pointue et précise sur le corps et l’esprit ».
(*) Le Guide de l’olfactothérapie, Ed. Albin Michel, 18 €.
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L’aromathérapie, ou l’art de se soigner grâce aux huiles essentielles, est un moyen naturel et efficace pour se faire du bien. Ces nectars de plantes sont obtenus par distillation des feuilles pour en extraire l’essence. Les principes actifs de chaque huile sont identifiés grâce à un procédé chimique et agissent aussi bien sur le physique que sur les émotions. « L’huile essentielle de petit grain bigarade par exemple, qui provient des feuilles de l’oranger, dénoue tous les spasmes. Elle rappelle le câlin chaleureux de la grand-mère qui a toujours de bons gâteaux chez elle », explique Guillaume Gérault, naturopathe et coauteur d’un nouveau guide qui présente les bienfaits de chaque huile (*).
L’huile essentielle peut s’utiliser de différentes manières. « On peut la humer au flacon par exemple, en prenant une inspiration profonde par le nez, indique Guillaume Gérault. Elle peut être diffusée en intérieur pour créer une ambiance olfactive, afin de mettre à l’aise les gens. En massage, si on veut toucher un organe en particulier, on utilise quelques gouttes pures qui vont rapidement pénétrer dans le système sanguin. Si on veut juste dénouer des tensions musculaires, on met deux à trois gouttes d’huile essentielle dans le creux de la main et on complète avec de l’huile végétale comme l’huile d’olive pour qu’elles restent sur la surface cutanée. »
Ces huiles peuvent s’acheter en pharmacie, parapharmacie et en boutique bio. « Je déconseille d’aller en parfumerie car la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Pour qu’une huile soit authentique, elle doit être 100 % pure et naturelle, et l’étiquette doit comporter le nom en français et en latin, les principes actifs, un label Ecocert ou bio. Le prix moyen d’un flacon de 10 ml est de 10 €. » L’effet est quasi-immédiat, « comme un bon verre de vin relaxant en fin de journée, si ce n’est que l’odeur agit de manière plus pointue et précise sur le corps et l’esprit ».
(*) Le Guide de l’olfactothérapie, Ed. Albin Michel, 18 €.
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Re: Actualités concours 2012
Salons de massage parisiens : un essor qui dérange
Rien que dans le XVIIe arrondissement, 127 instituts de beauté et une trentaine de salons de relaxation sont ouverts. Un phénomène qui touche maintenant tout Paris.
Les salons de massage connaissent un véritable essor dans la capitale. Surfant sur la vague du bien-être, ils proposent des massages inspirés de techniques chinoises, japonaises, indiennes ou thaïlandaises. Mais certains pousseraient la séance de relaxation jusqu’aux limites… du plaisir masculin. Ils serviraient alors de paravent à la prostitution.
Selon la brigade de répression du proxénétisme, ce phénomène touche l’ensemble de la capitale
Le maire UMP du XVIe, Claude Goasguen, vient de saisir le préfet de police pour qu’il intervienne. En effet, les habitants de l’arrondissement s’agacent de l’éclosion de salons de massage douteux. « De nombreux salons de massage sont très respectables. Mais, depuis cet été, des devantures aguichantes et douteuses ouvrent leurs portes », se désole Gérard Gachet, adjoint au maire chargé de la sécurité dans le XVIe.
Le quartier des Epinettes particulièrement concerné
Le XVIIe arrondissement est aussi touché, où 127 instituts de beauté et une trentaine de salons de relaxation ont pignon sur rue. Selon Geoffroy Boulard, adjoint au maire chargé de la sécurité du XVIIe, « le phénomène relativement récent est en pleine expansion dans le quartier des Epinettes ». Six salons de massage, majoritairement asiatiques, sont concentrés dans un microsecteur entre les avenues de Saint-Ouen et de Clichy. Même avec leurs devantures cachées par d’épais rideaux et des illustrations des trajets d’acupuncture sur le corps humain, ces nouvelles enseignes inquiètent le voisinage. « Certains salons sont louches, estime un riverain de la rue Legendre. On voit parfois des femmes vêtues légèrement prendre une pause cigarette sur le pas-de-porte. Ce n’est pas un spectacle pour les enfants aux abords des écoles. »
Un commerçant — qui a souhaité garder l’anonymat — a fait l’étrange expérience d’un « massage ». « Pour son ouverture dans la rue Legendre, un salon proposait des réductions de 50% sur ses prestations. J’ai saisi cette opportunité pour me relaxer. Une Asiatique m’a conduit dans une cabine. Pendant une heure, elle a pratiqué un massage vigoureux avant de me proposer une finition manuelle moyennant 30 € de plus. J’ai refusé et je suis retourné dans ma boutique, interloqué. »
« La prostitution de rue, plus visible, est surveillée. Les professionnelles ont tendance à se replier vers des locaux discrets où elles gagnent bien leur vie », indique Geoffroy Boulard. Mais si la prostitution est libre, le proxénétisme, lui, est lourdement condamné — jusqu’à dix ans de prison. Dans les faits, les tribunaux parisiens ne prononcent que des peines de quelques mois avec sursis et des amendes dérisoires, se plaint la mairie du XVIIe. Mais le fisc, l’Urssaf et l’inspection du travail sont associés aux enquêtes qui peuvent déboucher sur des fermetures administratives. En février 2011, un salon implanté au cœur des Batignolles a fait l’objet d’une fermeture de dix mois à la suite d’une enquête diligentée par la brigade de répression du proxénétisme.
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Rien que dans le XVIIe arrondissement, 127 instituts de beauté et une trentaine de salons de relaxation sont ouverts. Un phénomène qui touche maintenant tout Paris.
Les salons de massage connaissent un véritable essor dans la capitale. Surfant sur la vague du bien-être, ils proposent des massages inspirés de techniques chinoises, japonaises, indiennes ou thaïlandaises. Mais certains pousseraient la séance de relaxation jusqu’aux limites… du plaisir masculin. Ils serviraient alors de paravent à la prostitution.
Selon la brigade de répression du proxénétisme, ce phénomène touche l’ensemble de la capitale
Le maire UMP du XVIe, Claude Goasguen, vient de saisir le préfet de police pour qu’il intervienne. En effet, les habitants de l’arrondissement s’agacent de l’éclosion de salons de massage douteux. « De nombreux salons de massage sont très respectables. Mais, depuis cet été, des devantures aguichantes et douteuses ouvrent leurs portes », se désole Gérard Gachet, adjoint au maire chargé de la sécurité dans le XVIe.
Le quartier des Epinettes particulièrement concerné
Le XVIIe arrondissement est aussi touché, où 127 instituts de beauté et une trentaine de salons de relaxation ont pignon sur rue. Selon Geoffroy Boulard, adjoint au maire chargé de la sécurité du XVIIe, « le phénomène relativement récent est en pleine expansion dans le quartier des Epinettes ». Six salons de massage, majoritairement asiatiques, sont concentrés dans un microsecteur entre les avenues de Saint-Ouen et de Clichy. Même avec leurs devantures cachées par d’épais rideaux et des illustrations des trajets d’acupuncture sur le corps humain, ces nouvelles enseignes inquiètent le voisinage. « Certains salons sont louches, estime un riverain de la rue Legendre. On voit parfois des femmes vêtues légèrement prendre une pause cigarette sur le pas-de-porte. Ce n’est pas un spectacle pour les enfants aux abords des écoles. »
Un commerçant — qui a souhaité garder l’anonymat — a fait l’étrange expérience d’un « massage ». « Pour son ouverture dans la rue Legendre, un salon proposait des réductions de 50% sur ses prestations. J’ai saisi cette opportunité pour me relaxer. Une Asiatique m’a conduit dans une cabine. Pendant une heure, elle a pratiqué un massage vigoureux avant de me proposer une finition manuelle moyennant 30 € de plus. J’ai refusé et je suis retourné dans ma boutique, interloqué. »
« La prostitution de rue, plus visible, est surveillée. Les professionnelles ont tendance à se replier vers des locaux discrets où elles gagnent bien leur vie », indique Geoffroy Boulard. Mais si la prostitution est libre, le proxénétisme, lui, est lourdement condamné — jusqu’à dix ans de prison. Dans les faits, les tribunaux parisiens ne prononcent que des peines de quelques mois avec sursis et des amendes dérisoires, se plaint la mairie du XVIIe. Mais le fisc, l’Urssaf et l’inspection du travail sont associés aux enquêtes qui peuvent déboucher sur des fermetures administratives. En février 2011, un salon implanté au cœur des Batignolles a fait l’objet d’une fermeture de dix mois à la suite d’une enquête diligentée par la brigade de répression du proxénétisme.
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Re: Actualités concours 2012
Primes dividendes : déception chez les salariés
C’est aujourd’hui que s’achèvent les négociations sur la prime Sarkozy. Les salariés qui la touchent percevront en moyenne 300 €, loin des promesses du gouvernement.
Les négociations sur les primes dividendes — appelée la prime Sarkozy — commencées voilà un mois entre les directions et les représentants du personnel s’achèvent aujourd’hui. La mesure, poussée par le chef de l’Etat et adoptée en juillet, impose aux entreprises de plus de 50 salariés de verser une prime à leurs employés si les dividendes versés aux actionnaires en 2011 sont supérieurs à la moyenne de ceux attribués les deux années précédentes.
Cette rallonge peut prendre la forme d’une prime stricto sensu, d’un surcroît de participation ou d’intéressement, d’actions gratuites ou d’avantages en nature collectifs. Au final, ce sont en moyenne 300 € à 350 € qui seront versés aux salariés dans les plus grandes entreprises, un montant très en deçà des 1000 € prévus initialement par le gouvernement et qui devaient bénéficier à quelque 4 millions de salariés.
Les sommes versées varient fortement
Dépités, les salariés de Securitas se sont ainsi vu offrir une prime d’un montant de 3,50 €, revalorisée ensuite à… 8 € : « Que voulez-vous que l’on fasse d’une somme pareille? s’insurge Patrick Dauber, délégué syndical de l’Unsa. C’est comme si on n’avait rien reçu. » Le ministre du Travail, Xavier Bertand, a beau avoir lui-même qualifié cette somme de « ridicule et dérisoire », il demeure que pour Michel Mathieu, PDG de Securitas, « le problème vient de la loi et on peut difficilement faire plus ».
Les employés d’Ipsos, eux, ont un peu plus de chance. Après dix jours de grève, la direction a cédé. Alors qu’ils se voyaient « offrir » une prime de 24 € au début du mois, les salariés sont parvenus à fixer un montant compris entre 100 € et 300 €, selon le salaire et l’ancienneté. « Nous avons gagné un combat, mais, au final, nous sommes déçus, affirme Ivan Beraud, secrétaire national de la CFDT d’Ipsos. Nous avons sacrifié dix jours de paye pour une somme qui reste dérisoire au regard de nos besoins quotidiens. »
« Cette mesure est une fausse bonne idée, estime Jean-René Boidron, vice-président de Croissance plus, une association d’entrepreneurs. Seules les entreprises qui ont un taux de rentabilité élevé peuvent gâter leur personnel. » En tête de file des généreux donateurs, on trouve ainsi Hermès (1200 €), LVMH, Michelin et Sanofi (600 €), ou encore L’Oréal (450 € à 765 €).
Dans le gros du peloton du CAC40, les sommes versées varient fortement. Derrière des banques comme BNP Paribas (400 €) et la Société générale (200 €), les géants Renault et Carrefour ne verseront que 150 €. Les salariés de Capgemini, eux, se contenteront d’une prime comprise entre 50 € et 150 €, selon le salaire. Au total, l’Insee estime que 600 M€ seront distribués par le biais de ces primes. Bien loin des 2,8 Mds€ espérés par le gouvernement.
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C’est aujourd’hui que s’achèvent les négociations sur la prime Sarkozy. Les salariés qui la touchent percevront en moyenne 300 €, loin des promesses du gouvernement.
Les négociations sur les primes dividendes — appelée la prime Sarkozy — commencées voilà un mois entre les directions et les représentants du personnel s’achèvent aujourd’hui. La mesure, poussée par le chef de l’Etat et adoptée en juillet, impose aux entreprises de plus de 50 salariés de verser une prime à leurs employés si les dividendes versés aux actionnaires en 2011 sont supérieurs à la moyenne de ceux attribués les deux années précédentes.
Cette rallonge peut prendre la forme d’une prime stricto sensu, d’un surcroît de participation ou d’intéressement, d’actions gratuites ou d’avantages en nature collectifs. Au final, ce sont en moyenne 300 € à 350 € qui seront versés aux salariés dans les plus grandes entreprises, un montant très en deçà des 1000 € prévus initialement par le gouvernement et qui devaient bénéficier à quelque 4 millions de salariés.
Les sommes versées varient fortement
Dépités, les salariés de Securitas se sont ainsi vu offrir une prime d’un montant de 3,50 €, revalorisée ensuite à… 8 € : « Que voulez-vous que l’on fasse d’une somme pareille? s’insurge Patrick Dauber, délégué syndical de l’Unsa. C’est comme si on n’avait rien reçu. » Le ministre du Travail, Xavier Bertand, a beau avoir lui-même qualifié cette somme de « ridicule et dérisoire », il demeure que pour Michel Mathieu, PDG de Securitas, « le problème vient de la loi et on peut difficilement faire plus ».
Les employés d’Ipsos, eux, ont un peu plus de chance. Après dix jours de grève, la direction a cédé. Alors qu’ils se voyaient « offrir » une prime de 24 € au début du mois, les salariés sont parvenus à fixer un montant compris entre 100 € et 300 €, selon le salaire et l’ancienneté. « Nous avons gagné un combat, mais, au final, nous sommes déçus, affirme Ivan Beraud, secrétaire national de la CFDT d’Ipsos. Nous avons sacrifié dix jours de paye pour une somme qui reste dérisoire au regard de nos besoins quotidiens. »
« Cette mesure est une fausse bonne idée, estime Jean-René Boidron, vice-président de Croissance plus, une association d’entrepreneurs. Seules les entreprises qui ont un taux de rentabilité élevé peuvent gâter leur personnel. » En tête de file des généreux donateurs, on trouve ainsi Hermès (1200 €), LVMH, Michelin et Sanofi (600 €), ou encore L’Oréal (450 € à 765 €).
Dans le gros du peloton du CAC40, les sommes versées varient fortement. Derrière des banques comme BNP Paribas (400 €) et la Société générale (200 €), les géants Renault et Carrefour ne verseront que 150 €. Les salariés de Capgemini, eux, se contenteront d’une prime comprise entre 50 € et 150 €, selon le salaire. Au total, l’Insee estime que 600 M€ seront distribués par le biais de ces primes. Bien loin des 2,8 Mds€ espérés par le gouvernement.
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Re: Actualités concours 2012
Trêve hivernale : pas d'expulsions jusqu'au 15 mars
A partir de ce lundi soir, 21 heures, des milliers de locataires menacés d'expulsion en France bénéficieront d'un sursis de quatre mois et demi. Comme chaque année, la trêve hivernale est appliquée dès les premiers jours de novembre et court jusqu'à l'arrivée du printemps, le 15 mars. Pendant toute cette période, les locataires ne pourront donc plus se faire expulser, quand bien même une procédure d'expulsion serait déjà fixée par un tribunal. En revanche, les squatteurs (ceux qui occupent un lieu après effraction) ne sont pas concernés par cette trêve hivernale.
En moyenne, en France, le nombre de décisions d'expulsion prononcées chaque année tourne «autour des 100 000 à 110 000», estime le secrétaire d'Etat chargé du logement, Benoist Apparu. Le recours par la force publique, lui, est estimé «à environ 10 000» dans l'année. Si pour l'heure, les ministères de la Justice et de l'Intérieur ne sont pas en mesure de communiquer les chiffres exacts de 2010, Benoist Apparu s'avance déjà en pariant qu'il n'y aura pas d'augmentation significative. Les chiffres 2009 ont pourtant déjà démontré le contraire, avec 139 657 contentieux déposés devant les tribunaux (+1% par rapport à 2008) et 107 234 décisions d'expulsion prononcées (+1,3%).
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En moyenne, en France, le nombre de décisions d'expulsion prononcées chaque année tourne «autour des 100 000 à 110 000», estime le secrétaire d'Etat chargé du logement, Benoist Apparu. Le recours par la force publique, lui, est estimé «à environ 10 000» dans l'année. Si pour l'heure, les ministères de la Justice et de l'Intérieur ne sont pas en mesure de communiquer les chiffres exacts de 2010, Benoist Apparu s'avance déjà en pariant qu'il n'y aura pas d'augmentation significative. Les chiffres 2009 ont pourtant déjà démontré le contraire, avec 139 657 contentieux déposés devant les tribunaux (+1% par rapport à 2008) et 107 234 décisions d'expulsion prononcées (+1,3%).
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Re: Actualités concours 2012
Professeur Deloche : « L’hôpital va mal, sauvons-le »
Chirurgien cardiaque, Alain Deloche a subi un triple pontage. Il relate son expérience de patient dans un livre. Il plaide pour une réforme de l’hôpital et souhaite que la campagne présidentielle s’empare du sujet.
Alain Deloche a opéré plus de 20000 cœurs avant que le sien ne crie grâce. Opéré récemment d’un triple pontage, cet éminent chirurgien cardiaque à l’hôpital Georges-Pompidou, à Paris, et fondateur de la Chaîne de l’espoir est devenu à cette occasion un simple patient.
Cette expérience lui a inspiré un livre*, véritable cri d’alarme pour sauver l’hôpital public, une fabuleuse institution selon lui bien mal en point. Certaines de ses propositions sont décoiffantes.
Vous êtes passé de l’autre côté du miroir… qu’est-ce que ça fait ?
PR ALAIN DELOCHE. Les médecins ne se croient jamais malades et, quand ça leur tombe dessus, ils mentent et se mentent à eux-mêmes. Pour moi, j’avoue, ça a été un choc. Le plus dur, ça a été l’annonce. Le destin qui chavire. J’ai annoncé des milliers de fois la maladie à des patients, mais, pour la première fois, j’ai mesuré la violence des mots. Ces chirurgiens qui parlent de vous à la troisième personne : « Il doit se déshabiller. » Ou ces « on ne sait jamais… » horripilants. On ne sait jamais quoi? Ce n’est jamais expliqué. Finalement, quand on entre chez un malade, on cogne et on ouvre, on n’attend pas la réponse. Il faudrait peut-être que tous les médecins passent par la case « malade » pour se rendre compte de ça.
Vous en avez profité pour regarder l’hôpital avec des yeux neufs…
Je lui ai fait confiance. Comme tous les malades. Et j’ai eu raison. La qualité de la médecine actuelle est parvenue à un niveau d’excellence qui était inimaginable quand je suis devenu chirurgien. L’hôpital est une fabuleuse machine humaine. Il faut en avoir conscience, en prendre soin… Sinon la machine cessera d’être fantastique. Dans les couloirs, combien de surveillantes ai-je entendues soupirer « Ce n’est plus comme avant » ? Et c’est vrai. L’hôpital va mal, sauvons-le. Ce n’est pas seulement une question de gros sous.
Quelle est la solution?
Quand on interroge les Français, ils disent que le plus important, pour eux, c’est l’éducation et la santé. Derrière la santé, il y a le soin. A six mois de l’élection présidentielle, je suis sidéré qu’on ne parle pas de l’hôpital public dans le débat politique. Il faut qu’on se pose collectivement la question de savoir comment on sauve la machine. Arrêtons de faire des enquêtes chiffrées, interrogeons les soignants. Sans leur talent et leur dévouement, l’hôpital se serait déjà effondré. Mais il finira par le faire si on ne réforme pas profondément son fonctionnement.
C’est donc aussi un problème de coût ?
Plutôt un manque de conscience de la valeur des soins. Cette petite carte verte magique, la carte Vitale, a gommé tout rapport à l’argent entre le malade et l’assurance santé. Personne ne paye, tout le monde paye. C’est un système merveilleux, qui profite à tous. Mais on gagnerait à imprimer sa facture à chaque patient qui sort d’hospitalisation. Juste pour qu’il sache : que son opération a coûté 40000 €, que c’est une chance fabuleuse, et que ça vaut le coup de se battre pour sauvegarder ce bien commun qu’est l’hôpital public… Chaque citoyen est concerné, même celui qui commande une ambulance à 300 km juste pour faire vérifier une cicatrice.
Qu’est-ce qui ne va plus ?
On ne meurt plus chez soi, on va à l’hôpital. On a mal au ventre le soir, on va à l’hôpital… Il y a quarante ans, il y avait peut-être plus de dispensaires, de généralistes en veille, mais aujourd’hui toutes les urgences médico-sociales atterrissent à l’« hosto »… S’ajoutent les normes de sécurité, la charge administrative, les patients transformés en « usagers » et puis, aussi, l’incroyable évolution des techniques médicales… Au risque de passer pour un dinosaure, je faisais jadis des opérations — même des premières mondiales — qui ne coûtaient rien. Aujourd’hui, une simple ampoule d’antibiotiques pour un transplanté vaut 3000 €.
QUESTION DU JOUR : Faut-il informer les patients du coût de leurs soins hospitaliers ?
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Chirurgien cardiaque, Alain Deloche a subi un triple pontage. Il relate son expérience de patient dans un livre. Il plaide pour une réforme de l’hôpital et souhaite que la campagne présidentielle s’empare du sujet.
Alain Deloche a opéré plus de 20000 cœurs avant que le sien ne crie grâce. Opéré récemment d’un triple pontage, cet éminent chirurgien cardiaque à l’hôpital Georges-Pompidou, à Paris, et fondateur de la Chaîne de l’espoir est devenu à cette occasion un simple patient.
Cette expérience lui a inspiré un livre*, véritable cri d’alarme pour sauver l’hôpital public, une fabuleuse institution selon lui bien mal en point. Certaines de ses propositions sont décoiffantes.
Vous êtes passé de l’autre côté du miroir… qu’est-ce que ça fait ?
PR ALAIN DELOCHE. Les médecins ne se croient jamais malades et, quand ça leur tombe dessus, ils mentent et se mentent à eux-mêmes. Pour moi, j’avoue, ça a été un choc. Le plus dur, ça a été l’annonce. Le destin qui chavire. J’ai annoncé des milliers de fois la maladie à des patients, mais, pour la première fois, j’ai mesuré la violence des mots. Ces chirurgiens qui parlent de vous à la troisième personne : « Il doit se déshabiller. » Ou ces « on ne sait jamais… » horripilants. On ne sait jamais quoi? Ce n’est jamais expliqué. Finalement, quand on entre chez un malade, on cogne et on ouvre, on n’attend pas la réponse. Il faudrait peut-être que tous les médecins passent par la case « malade » pour se rendre compte de ça.
Vous en avez profité pour regarder l’hôpital avec des yeux neufs…
Je lui ai fait confiance. Comme tous les malades. Et j’ai eu raison. La qualité de la médecine actuelle est parvenue à un niveau d’excellence qui était inimaginable quand je suis devenu chirurgien. L’hôpital est une fabuleuse machine humaine. Il faut en avoir conscience, en prendre soin… Sinon la machine cessera d’être fantastique. Dans les couloirs, combien de surveillantes ai-je entendues soupirer « Ce n’est plus comme avant » ? Et c’est vrai. L’hôpital va mal, sauvons-le. Ce n’est pas seulement une question de gros sous.
Quelle est la solution?
Quand on interroge les Français, ils disent que le plus important, pour eux, c’est l’éducation et la santé. Derrière la santé, il y a le soin. A six mois de l’élection présidentielle, je suis sidéré qu’on ne parle pas de l’hôpital public dans le débat politique. Il faut qu’on se pose collectivement la question de savoir comment on sauve la machine. Arrêtons de faire des enquêtes chiffrées, interrogeons les soignants. Sans leur talent et leur dévouement, l’hôpital se serait déjà effondré. Mais il finira par le faire si on ne réforme pas profondément son fonctionnement.
C’est donc aussi un problème de coût ?
Plutôt un manque de conscience de la valeur des soins. Cette petite carte verte magique, la carte Vitale, a gommé tout rapport à l’argent entre le malade et l’assurance santé. Personne ne paye, tout le monde paye. C’est un système merveilleux, qui profite à tous. Mais on gagnerait à imprimer sa facture à chaque patient qui sort d’hospitalisation. Juste pour qu’il sache : que son opération a coûté 40000 €, que c’est une chance fabuleuse, et que ça vaut le coup de se battre pour sauvegarder ce bien commun qu’est l’hôpital public… Chaque citoyen est concerné, même celui qui commande une ambulance à 300 km juste pour faire vérifier une cicatrice.
Qu’est-ce qui ne va plus ?
On ne meurt plus chez soi, on va à l’hôpital. On a mal au ventre le soir, on va à l’hôpital… Il y a quarante ans, il y avait peut-être plus de dispensaires, de généralistes en veille, mais aujourd’hui toutes les urgences médico-sociales atterrissent à l’« hosto »… S’ajoutent les normes de sécurité, la charge administrative, les patients transformés en « usagers » et puis, aussi, l’incroyable évolution des techniques médicales… Au risque de passer pour un dinosaure, je faisais jadis des opérations — même des premières mondiales — qui ne coûtaient rien. Aujourd’hui, une simple ampoule d’antibiotiques pour un transplanté vaut 3000 €.
QUESTION DU JOUR : Faut-il informer les patients du coût de leurs soins hospitaliers ?
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Pour que certains neurones travaillent d’autres doivent s’éteindre
Pour que le cerveau puisse fixer son attention sur un objet un groupe de neurones doit être « éteint ». Ce réseau perturbe la mise en route d'autres neurones spécialisés quand il n'est pas suffisamment désactivé.
Le « réseau par défaut » est un composé de plusieurs régions cérébrales communément appelé ainsi parce qu’il a longtemps semblé s’activer quand le cerveau n’a pas de tâche cognitive particulière à réaliser. Depuis sa découverte il a été largement étudié et les spécialistes estime qu’il est impliqué dans diverses activités introspectives comme l’évocation de souvenirs, la perception de soi ou l’imagination.
La neuroimagerie a montré que ce réseau devait se désactiver pour que le cerveau puisse accomplir des tâches actives. Dans le Journal of neurosciences, des chercheurs du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon expliquent pourquoi ce réseau doit être inactif et comment il interfère avec notre capacité à porter attention.
Ils ont pu mesurer pour la première fois l’activité des neurones du réseau par défaut dans le cerveau humain à l’échelle de la milliseconde. Leurs résultats confirment que durant une activité de recherche les neurones de ce réseau interrompent leur activité. Quand ils ne le font pas suffisamment, le temps mis à trouver un objet augmente.
Immédiatement après l’accomplissement de la tâche, le réseau par défaut reprend son activité, en seulement un dixième de seconde. Le cerveau est donc en fait toujours en activité, lorsque les besoins d’analyse de l’environnement sensoriels sont réduits les ressources cérébrales sont instantanément redirigées vers des processus mentaux plus internes.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
28/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour que le cerveau puisse fixer son attention sur un objet un groupe de neurones doit être « éteint ». Ce réseau perturbe la mise en route d'autres neurones spécialisés quand il n'est pas suffisamment désactivé.
Le « réseau par défaut » est un composé de plusieurs régions cérébrales communément appelé ainsi parce qu’il a longtemps semblé s’activer quand le cerveau n’a pas de tâche cognitive particulière à réaliser. Depuis sa découverte il a été largement étudié et les spécialistes estime qu’il est impliqué dans diverses activités introspectives comme l’évocation de souvenirs, la perception de soi ou l’imagination.
La neuroimagerie a montré que ce réseau devait se désactiver pour que le cerveau puisse accomplir des tâches actives. Dans le Journal of neurosciences, des chercheurs du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon expliquent pourquoi ce réseau doit être inactif et comment il interfère avec notre capacité à porter attention.
Ils ont pu mesurer pour la première fois l’activité des neurones du réseau par défaut dans le cerveau humain à l’échelle de la milliseconde. Leurs résultats confirment que durant une activité de recherche les neurones de ce réseau interrompent leur activité. Quand ils ne le font pas suffisamment, le temps mis à trouver un objet augmente.
Immédiatement après l’accomplissement de la tâche, le réseau par défaut reprend son activité, en seulement un dixième de seconde. Le cerveau est donc en fait toujours en activité, lorsque les besoins d’analyse de l’environnement sensoriels sont réduits les ressources cérébrales sont instantanément redirigées vers des processus mentaux plus internes.
J.I.
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28/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
[EN CHIFFRE] 2 milliards de personnes de 60 ans et plus en 2050
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité le monde comptera bientôt plus de personnes âgées que d’enfants.
D’ici 2050, environ 80% des personnes âgées vivront dans les pays en développement avertit l’Organisation mondiale de la santé qui appelle l’ensemble des décideurs à se mobiliser pour se préparer à faire face à ce problème.
Aujourd’hui, même si la durée de vie est supérieure dans les pays occidentaux, un enfant qui naît au Chili, en Jamaïque, au Liban ou à Sri Lanka peut espérer vivre plus de 70 ans. Il subsiste cependant de grandes disparités et dans certains pays africains l’espérance de vie ne dépasse pas 40 ans.
Cette évolution positive s’accompagne toutefois, sur le plan de la santé, de problèmes particuliers auxquels il faudra faire face au XXIe siècle. Il est essentiel de préparer les soignants et les sociétés à répondre aux besoins de populations vieillissantes.
L’OMS souligne aussi le risque de maltraitance des personnes âgées, l’organisation estime que 4% à 6% des personnes âgées dans le monde sont victimes de maltraitance –physique, psychologique, affective– ou d’un défaut de soins, ou encore, sont exploitées financièrement.
Pour sensibiliser les gouvernements et associations à ces problématiques, la Journée mondiale de la santé 2012 sera axée autour des enjeux majeurs que constituent la préparation des sociétés, des systèmes de santé et des soignants à la santé des personnes âgées.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
31/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité le monde comptera bientôt plus de personnes âgées que d’enfants.
D’ici 2050, environ 80% des personnes âgées vivront dans les pays en développement avertit l’Organisation mondiale de la santé qui appelle l’ensemble des décideurs à se mobiliser pour se préparer à faire face à ce problème.
Aujourd’hui, même si la durée de vie est supérieure dans les pays occidentaux, un enfant qui naît au Chili, en Jamaïque, au Liban ou à Sri Lanka peut espérer vivre plus de 70 ans. Il subsiste cependant de grandes disparités et dans certains pays africains l’espérance de vie ne dépasse pas 40 ans.
Cette évolution positive s’accompagne toutefois, sur le plan de la santé, de problèmes particuliers auxquels il faudra faire face au XXIe siècle. Il est essentiel de préparer les soignants et les sociétés à répondre aux besoins de populations vieillissantes.
L’OMS souligne aussi le risque de maltraitance des personnes âgées, l’organisation estime que 4% à 6% des personnes âgées dans le monde sont victimes de maltraitance –physique, psychologique, affective– ou d’un défaut de soins, ou encore, sont exploitées financièrement.
Pour sensibiliser les gouvernements et associations à ces problématiques, la Journée mondiale de la santé 2012 sera axée autour des enjeux majeurs que constituent la préparation des sociétés, des systèmes de santé et des soignants à la santé des personnes âgées.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
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