Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
Plan de rigueur : les pistes envisagées par Fillon
Le gouvernement Fillon doit dévoiler, lundi 7 novembre, à l'issue d'un conseil des ministres exceptionnel, de nouvelles mesures d'austérité liées à la révision à la baisse de la prévision de croissance pour 2012 (1 % contre 1,75 % attendu auparavant).
Le "plan d'équilibre des finances publiques" doit réaliser entre 6 et 8 milliards d'euros d'économies annuelles, selon les dernières annonces du gouvernement. Une réunion d'arbitrage s'est tenue samedi à l'Elysée, mais rien n'a filtré. Ces derniers jours, la ministre du budget, Valérie Pécresse, a prévenu que l'accent serait principalement mis sur la réduction des dépenses de l'Etat plutôt que sur une augmentation des recettes. Quelques heures avant cette annonce, le point sur les mesures envisagées.
RÉDUCTION DES DÉPENSES
•Une accélération de la réforme des retraites
Selon le journal Les Echos de lundi, le gouvernement envisage d'accélérer le calendrier de transition vers l'âge de départ à la retraite à 62 ans dans le cadre de ses mesures pour le redressement des finances publiques.
La réforme des retraites, entrée en vigueur le 1er juillet 2011, prévoit que l'âge légal de départ à la retraite soit porté progressivement de 60 ans aujourd'hui à 62 ans en 2018, à raison de quatre mois par an. Les personnes nées entre le 1er juillet et le 31 décembre 1951 ont ainsi quatre mois de travail en plus à réaliser, la génération 1952 8 mois, et ainsi de suite jusqu'à arriver à 62 ans.
Cette échéance de 2018 serait avancée à 2017. Ce qui entraînerait plusieurs milliards d'euros d'économies sur la prochaine législature, avancent Les Echos. Une telle option risque de provoquer de vives réactions parmi les organisations syndicales qui avaient fortement mobilisé les salariés à l'automne 2010.
•La désindexation partielle des prestations sociales
Les prestations sociales (retraites, allocations, familiales, minima sociaux, aides au logement, etc.) sont aujourd'hui indexées sur l'inflation prévisionnelle (1,7 % en 2012), ce qui signifie que ces prestations doivent être revalorisées chaque année en fonction de l'inflation. Mais le gouvernement envisagerait de désindexer une partie de ces prestations sociales et donc de ne plus tenir compte de l'inflation. Cela lui permettrait de moins augmenter – voire de geler – les hausses prévues en fonction de l'inflation.
•Une nouvelle réduction des dépenses de Sécurité sociale
La sécurité sociale devrait elle aussi participer à l'effort d'austérité. Selon Les Echos, une réduction de son budget de 500 millions d'euros est envisagée. Le budget de la Sécu présenté en septembre prévoyait déjà un effort de 2,2 milliards d'euros.
•Un coup de rabot sur les dépenses des ministères
Les crédits ministériels, déjà réduits de 500 millions d'euros lors du premier plan de rigueur en août, devraient être amputés de 500 millions supplémentaires. On ne connaît pas encore dans le détail quels ministères seraient les plus touchés.
HAUSSE DES RECETTES
•Une hausse ciblée de la TVA à 5,5 %
Un taux intermédiaire, probablement de 7 %, serait créé, entre celui "normal" de 19,6 % et celui, réduit, de 5,5 %. Il ne concernerait que certains secteurs : les services à domicile, la restauration et le bâtiment, via les travaux dans les logements pour particuliers, sont les plus couramment cités. Selon les estimations, une hausse ciblée dans ces deux derniers secteurs rapporterait à l'Etat entre 1 milliard et 1,5 milliard d'euros.
Une telle mesure se heurte déjà à la réticence des syndicats professionnels. Si la fédération française du bâtiment s'est dite ouverte à une augmentation de la TVA réduite s'appliquant à son secteur dans la limite des 7 %, le Synhorcat, le syndicat national des hôteliers, des restaurateurs, cafetiers et traiteurs, a lui refusé, par la voix de son président Didier Chenet, "toute modification du taux de TVA, quel qu'il soit, (...) sans une réflexion de fonds sur l'ensemble de la fiscalité en France".
>> Lire "La hausse de la TVA, casse-tête politique pour le gouvernement"
•Une surcote d'impôt sur les sociétés
Selon Les Echos, le gouvernement prévoit une surcote d'impôt pour les grands groupes réalisant un chiffre d'affaires de 120 à 150 millions d'euros, voire 500 millions.
•L'idée de deuxième journée de solidarité abandonnée
Un temps envisagé ce week-end, une deuxième journée de solidarité, après celle instaurée en 2004 pour financer la prise en charge des personnes âgées et des handicapés, ne serait finalement plus dans l'air du temps, a annoncé François Baroin, ministre de l'économie et des finances, dimanche soir. La simple évocation de cette hypothèse avait soulevé de vives critiques de la part des syndicats.
Le Monde.fr avec Reuters et AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le gouvernement Fillon doit dévoiler, lundi 7 novembre, à l'issue d'un conseil des ministres exceptionnel, de nouvelles mesures d'austérité liées à la révision à la baisse de la prévision de croissance pour 2012 (1 % contre 1,75 % attendu auparavant).
Le "plan d'équilibre des finances publiques" doit réaliser entre 6 et 8 milliards d'euros d'économies annuelles, selon les dernières annonces du gouvernement. Une réunion d'arbitrage s'est tenue samedi à l'Elysée, mais rien n'a filtré. Ces derniers jours, la ministre du budget, Valérie Pécresse, a prévenu que l'accent serait principalement mis sur la réduction des dépenses de l'Etat plutôt que sur une augmentation des recettes. Quelques heures avant cette annonce, le point sur les mesures envisagées.
RÉDUCTION DES DÉPENSES
•Une accélération de la réforme des retraites
Selon le journal Les Echos de lundi, le gouvernement envisage d'accélérer le calendrier de transition vers l'âge de départ à la retraite à 62 ans dans le cadre de ses mesures pour le redressement des finances publiques.
La réforme des retraites, entrée en vigueur le 1er juillet 2011, prévoit que l'âge légal de départ à la retraite soit porté progressivement de 60 ans aujourd'hui à 62 ans en 2018, à raison de quatre mois par an. Les personnes nées entre le 1er juillet et le 31 décembre 1951 ont ainsi quatre mois de travail en plus à réaliser, la génération 1952 8 mois, et ainsi de suite jusqu'à arriver à 62 ans.
Cette échéance de 2018 serait avancée à 2017. Ce qui entraînerait plusieurs milliards d'euros d'économies sur la prochaine législature, avancent Les Echos. Une telle option risque de provoquer de vives réactions parmi les organisations syndicales qui avaient fortement mobilisé les salariés à l'automne 2010.
•La désindexation partielle des prestations sociales
Les prestations sociales (retraites, allocations, familiales, minima sociaux, aides au logement, etc.) sont aujourd'hui indexées sur l'inflation prévisionnelle (1,7 % en 2012), ce qui signifie que ces prestations doivent être revalorisées chaque année en fonction de l'inflation. Mais le gouvernement envisagerait de désindexer une partie de ces prestations sociales et donc de ne plus tenir compte de l'inflation. Cela lui permettrait de moins augmenter – voire de geler – les hausses prévues en fonction de l'inflation.
•Une nouvelle réduction des dépenses de Sécurité sociale
La sécurité sociale devrait elle aussi participer à l'effort d'austérité. Selon Les Echos, une réduction de son budget de 500 millions d'euros est envisagée. Le budget de la Sécu présenté en septembre prévoyait déjà un effort de 2,2 milliards d'euros.
•Un coup de rabot sur les dépenses des ministères
Les crédits ministériels, déjà réduits de 500 millions d'euros lors du premier plan de rigueur en août, devraient être amputés de 500 millions supplémentaires. On ne connaît pas encore dans le détail quels ministères seraient les plus touchés.
HAUSSE DES RECETTES
•Une hausse ciblée de la TVA à 5,5 %
Un taux intermédiaire, probablement de 7 %, serait créé, entre celui "normal" de 19,6 % et celui, réduit, de 5,5 %. Il ne concernerait que certains secteurs : les services à domicile, la restauration et le bâtiment, via les travaux dans les logements pour particuliers, sont les plus couramment cités. Selon les estimations, une hausse ciblée dans ces deux derniers secteurs rapporterait à l'Etat entre 1 milliard et 1,5 milliard d'euros.
Une telle mesure se heurte déjà à la réticence des syndicats professionnels. Si la fédération française du bâtiment s'est dite ouverte à une augmentation de la TVA réduite s'appliquant à son secteur dans la limite des 7 %, le Synhorcat, le syndicat national des hôteliers, des restaurateurs, cafetiers et traiteurs, a lui refusé, par la voix de son président Didier Chenet, "toute modification du taux de TVA, quel qu'il soit, (...) sans une réflexion de fonds sur l'ensemble de la fiscalité en France".
>> Lire "La hausse de la TVA, casse-tête politique pour le gouvernement"
•Une surcote d'impôt sur les sociétés
Selon Les Echos, le gouvernement prévoit une surcote d'impôt pour les grands groupes réalisant un chiffre d'affaires de 120 à 150 millions d'euros, voire 500 millions.
•L'idée de deuxième journée de solidarité abandonnée
Un temps envisagé ce week-end, une deuxième journée de solidarité, après celle instaurée en 2004 pour financer la prise en charge des personnes âgées et des handicapés, ne serait finalement plus dans l'air du temps, a annoncé François Baroin, ministre de l'économie et des finances, dimanche soir. La simple évocation de cette hypothèse avait soulevé de vives critiques de la part des syndicats.
Le Monde.fr avec Reuters et AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Grippe H1N1 : une co-infection avec des staphylocoques a accru la mortalité chez les enfants
D’après une étude menée aux Etats-Unis, qui vient d’être publiée dans la revue Pediatrics, en 2009, le risque de mortalité chez les enfants atteints par le virus de la grippe H1N1 était multiplié par huit, quand ils étaient co-infectés avec des staphylocoques dorés résistants aux antibiotiques (MRSA).
En 2009 lors de la pandémie grippale liée au virus H1N1, de nombreux médecins avaient mis en garde contre les risques d’une co-infection avec d’autres agents pathogènes qui entrainaient chez les jeunes de graveS défaillanceS, mais jusqu’à présent aucune étude n’avait permis de le montrer.
C’est maintenant chose faite. Adrienne Randolph et ses collègues de l‘Hôpital des enfants de Boston ont étudié les dossiers médicaux de 838 enfants qui ont tous été admis dans des services d’urgences d’hôpitaux pédiatriques sur le sol américains entre avril 2009 et avril 2010 suite à une probable infection au virus H1N1. La plupart d’entre eux souffrait lors de leur arrivée aux urgences de graves troubles respiratoires. 75 d’entre eux sont décédés des suites de la grippe dans les deux semaines qui ont suivi leur hospitalisation. Si certains des enfants avaient de problèmes de santé chroniques (asthme, système immunitaire déficient, etc.), plus d’un tiers d’entre eux était en parfaite santé.
Les différentes analyses menées par les chercheurs, leurs ont permis de constater qu’une co-infection avec des MRSA était un facteur déterminant qui augmentait sérieusement les risques de développer une pneumonie et de graves défaillances respiratoires pouvant entrainer la mort chez de jeunes enfants grippés.
Alors que les experts prévoient, cette année, un risque d’épidémie grippale due au virus H1N1, les résultats de cette étude soulignent l’importance de vacciner les jeunes contre la grippe…
Article écrit le 2011-11-07 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
D’après une étude menée aux Etats-Unis, qui vient d’être publiée dans la revue Pediatrics, en 2009, le risque de mortalité chez les enfants atteints par le virus de la grippe H1N1 était multiplié par huit, quand ils étaient co-infectés avec des staphylocoques dorés résistants aux antibiotiques (MRSA).
En 2009 lors de la pandémie grippale liée au virus H1N1, de nombreux médecins avaient mis en garde contre les risques d’une co-infection avec d’autres agents pathogènes qui entrainaient chez les jeunes de graveS défaillanceS, mais jusqu’à présent aucune étude n’avait permis de le montrer.
C’est maintenant chose faite. Adrienne Randolph et ses collègues de l‘Hôpital des enfants de Boston ont étudié les dossiers médicaux de 838 enfants qui ont tous été admis dans des services d’urgences d’hôpitaux pédiatriques sur le sol américains entre avril 2009 et avril 2010 suite à une probable infection au virus H1N1. La plupart d’entre eux souffrait lors de leur arrivée aux urgences de graves troubles respiratoires. 75 d’entre eux sont décédés des suites de la grippe dans les deux semaines qui ont suivi leur hospitalisation. Si certains des enfants avaient de problèmes de santé chroniques (asthme, système immunitaire déficient, etc.), plus d’un tiers d’entre eux était en parfaite santé.
Les différentes analyses menées par les chercheurs, leurs ont permis de constater qu’une co-infection avec des MRSA était un facteur déterminant qui augmentait sérieusement les risques de développer une pneumonie et de graves défaillances respiratoires pouvant entrainer la mort chez de jeunes enfants grippés.
Alors que les experts prévoient, cette année, un risque d’épidémie grippale due au virus H1N1, les résultats de cette étude soulignent l’importance de vacciner les jeunes contre la grippe…
Article écrit le 2011-11-07 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Maladies cardiaques : pour votre cœur, faites un don
Jusqu’au 6 novembre, la Fédération française de cardiologie fait appel à votre générosité pour la troisième année consécutive avec les Donocoeur. Le but de l’opération est de sensibiliser le grand public aux maladies cardiaques, mais aussi de soutenir la recherche afin de permettre aux personnes touchées par ce type de pathologie d’avoir une meilleure qualité de vie.
Chaque année, 147 000 français succombent des suites d’une maladie cardiovasculaire, soit plus de 400 personnes par jour. Actuellement c’est la première cause de mortalité chez les femmes et la deuxième chez les hommes. D’après la Fédération française de cardiologie (FFC), il est nécessaire de sensibiliser le public à ce type de pathologie et surtout, de l’inciter à tester son cœur régulièrement.
Dans le but de permettre à tous de mieux connaître l’état de son cœur et de faire un point de ses connaissances sur cet organe vital, des cardiologues ont mis au point un test, baptisé « j’aime mon cœur », hébergé sur le site de la FFC.
Depuis plusieurs jours, des spots télé et radios, des encarts dans la presse, relayent l’information et devraient permettre de réduire les risques, selon le souhait de FFC.
Au cours de cette année, la fédération a déjà investi plus de 1,4 million d'euros pour aider des chercheurs dans leurs travaux. Et grâce à votre générosité, elle souhaite, dans les mois à venir, aider d’autres équipes dont les thématiques sont la génétique, les maladies des valves et les technologies 3D, afin de permettre aux patients de bénéficier d’une prise en charge moins invasive.
Pour plus d’information sur les maladies cardiaques, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la FFC (www.ferecardio.com)… et si le cœur vous en dit, au détour d’un "clic"… faites un don…
Article écrit le 2011-11-04 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Jusqu’au 6 novembre, la Fédération française de cardiologie fait appel à votre générosité pour la troisième année consécutive avec les Donocoeur. Le but de l’opération est de sensibiliser le grand public aux maladies cardiaques, mais aussi de soutenir la recherche afin de permettre aux personnes touchées par ce type de pathologie d’avoir une meilleure qualité de vie.
Chaque année, 147 000 français succombent des suites d’une maladie cardiovasculaire, soit plus de 400 personnes par jour. Actuellement c’est la première cause de mortalité chez les femmes et la deuxième chez les hommes. D’après la Fédération française de cardiologie (FFC), il est nécessaire de sensibiliser le public à ce type de pathologie et surtout, de l’inciter à tester son cœur régulièrement.
Dans le but de permettre à tous de mieux connaître l’état de son cœur et de faire un point de ses connaissances sur cet organe vital, des cardiologues ont mis au point un test, baptisé « j’aime mon cœur », hébergé sur le site de la FFC.
Depuis plusieurs jours, des spots télé et radios, des encarts dans la presse, relayent l’information et devraient permettre de réduire les risques, selon le souhait de FFC.
Au cours de cette année, la fédération a déjà investi plus de 1,4 million d'euros pour aider des chercheurs dans leurs travaux. Et grâce à votre générosité, elle souhaite, dans les mois à venir, aider d’autres équipes dont les thématiques sont la génétique, les maladies des valves et les technologies 3D, afin de permettre aux patients de bénéficier d’une prise en charge moins invasive.
Pour plus d’information sur les maladies cardiaques, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la FFC (www.ferecardio.com)… et si le cœur vous en dit, au détour d’un "clic"… faites un don…
Article écrit le 2011-11-04 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Dépression sous influence génétique et psychologique
Quinze jours après la journée européenne de la dépression, des chercheurs français du CNRS dévoilent de nouveaux mécanismes qui pourraient expliquer les états dépressifs et anxieux. Des facteurs psychologiques, environnementaux, et une composante génétique seraient directement impliqués dans la survenue de ces troubles, d’après les travaux publiés dans la revue Human Brain Mapping.
Malgré de nombreuses découvertes notamment au cours de ces dernières décennies, le cerveau et son fonctionnement restent encore une terre inconnue que les scientifiques du monde entier essayent d’explorer pas à pas. Afin de mieux comprendre quels facteurs influencent ce dernier et entraînent un état dépressif, Philippe Fossati et ses collègues du Centre "émotion-remédiation et réalité virtuelle" (CNRS / UPMC / CHU Pitié-Salpêtrière) se sont intéressés à l’amygdale (structure du cerveau impliquée dans l’analyse des émotions et dont l’activité est particulièrement élevée chez les personnes dépressives et anxieuses), et à son fonctionnement.
Suite à différentes analyses et observations, les chercheurs ont constaté que ces deux noyaux du système limbique pouvaient être modulés en fonction d'un gène, de l'histoire personnelle et de l'activité cognitive des sujets. Ces données leur ont permis de découvrir qu’en fonction de la copie du gène 5-HTTLPR (forme longue ou courte), les patients ne réagiront pas de la même façon à une psychothérapie. Ainsi, le gène pourrait influencer la réponse de la personne en état dépressif ou anxieux.
Si des travaux précédents avaient déjà montré que 5-HTTLPR, gène codant pour le transporteur de la sérotonine, pouvait être impliqué dans la survenue ou non de la dépression, l’équipe de Philippe Fossati a voulu en savoir plus sur le rôle de ce dernier et a réalisé des IRM cérébrales fonctionnelles sur 45 sujets sains, porteurs ou non de la forme courte du gène. Chaque participant a suivi des tests basés sur l’observation de photographies, et il devait chaque fois décrire l’émotion qu'elles lui procuraient par rapport à sa propre histoire, ou juste mentionner si la vue lui était agréable ou non. Les chercheurs ont constaté que chez les personnes possédant la forme courte du gène, l’activité de l’amygdale était plus élevée lorsque la vue d’une image était associée à leur vécu, d’autant plus que l’événement auquel ils faisaient référence était récent.
Les travaux menés par les chercheurs français soulignent l’importance du patrimoine génétique dans nos réactions et dans le fonctionnement de notre cerveau, mais surtout, que l’ensemble de ces mécanismes est modulé par notre état psychologique et par l’environnement.
Article écrit le 2011-11-03 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Quinze jours après la journée européenne de la dépression, des chercheurs français du CNRS dévoilent de nouveaux mécanismes qui pourraient expliquer les états dépressifs et anxieux. Des facteurs psychologiques, environnementaux, et une composante génétique seraient directement impliqués dans la survenue de ces troubles, d’après les travaux publiés dans la revue Human Brain Mapping.
Malgré de nombreuses découvertes notamment au cours de ces dernières décennies, le cerveau et son fonctionnement restent encore une terre inconnue que les scientifiques du monde entier essayent d’explorer pas à pas. Afin de mieux comprendre quels facteurs influencent ce dernier et entraînent un état dépressif, Philippe Fossati et ses collègues du Centre "émotion-remédiation et réalité virtuelle" (CNRS / UPMC / CHU Pitié-Salpêtrière) se sont intéressés à l’amygdale (structure du cerveau impliquée dans l’analyse des émotions et dont l’activité est particulièrement élevée chez les personnes dépressives et anxieuses), et à son fonctionnement.
Suite à différentes analyses et observations, les chercheurs ont constaté que ces deux noyaux du système limbique pouvaient être modulés en fonction d'un gène, de l'histoire personnelle et de l'activité cognitive des sujets. Ces données leur ont permis de découvrir qu’en fonction de la copie du gène 5-HTTLPR (forme longue ou courte), les patients ne réagiront pas de la même façon à une psychothérapie. Ainsi, le gène pourrait influencer la réponse de la personne en état dépressif ou anxieux.
Si des travaux précédents avaient déjà montré que 5-HTTLPR, gène codant pour le transporteur de la sérotonine, pouvait être impliqué dans la survenue ou non de la dépression, l’équipe de Philippe Fossati a voulu en savoir plus sur le rôle de ce dernier et a réalisé des IRM cérébrales fonctionnelles sur 45 sujets sains, porteurs ou non de la forme courte du gène. Chaque participant a suivi des tests basés sur l’observation de photographies, et il devait chaque fois décrire l’émotion qu'elles lui procuraient par rapport à sa propre histoire, ou juste mentionner si la vue lui était agréable ou non. Les chercheurs ont constaté que chez les personnes possédant la forme courte du gène, l’activité de l’amygdale était plus élevée lorsque la vue d’une image était associée à leur vécu, d’autant plus que l’événement auquel ils faisaient référence était récent.
Les travaux menés par les chercheurs français soulignent l’importance du patrimoine génétique dans nos réactions et dans le fonctionnement de notre cerveau, mais surtout, que l’ensemble de ces mécanismes est modulé par notre état psychologique et par l’environnement.
Article écrit le 2011-11-03 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Comment savoir si son enfant est surdoué
Par damien Mascret - le 07/11/2011 lefigaro.fr
Un enfant sur quarante est surdoué, mais un tiers d'entre eux est en échec scolaire.
«Tu vois, c'est Dieu qui a créé la Terre, les montagnes, l'eau… Heureusement, sinon on serait dans le vide !» Cette réflexion faite par Sophie, 7 ans, à sa petite sœur traduit bien l'originalité de la pensée des enfants surdoués. Sophie a un quotient intellectuel (QI) de 152. On parle de surdoués à partir de 130 (voir encadré). «Ce sont des enfants dont l'intelligence n'est pas seulement différente en termes de QI, mais aussi en termes d'organisation et d'émotions», explique Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne et auteur de L'Enfant surdoué. L'aider à grandir, l'aider à réussir (Odile Jacob).
Architecture cérébrale
Les surdoués - préférez l'expression «enfants à haut potentiel» - sont comme dotés d'office d'un ordinateur de dernière génération et du haut débit, là où les autres disposent de connexions plus classiques et d'un matériel plus modeste. «Ils ont une architecture cérébrale différente, mais c'est surtout le fonctionnement qui est original, en raison de l'hyperconnectivité des réseaux neuronaux, ajoute la psychologue. La pensée est plus créatrice, plus complexe, plus intriquée avec l'affectif, mais elle est aussi plus difficile à organiser, à structurer», prévient Jeanne Siaud-Facchin.
Les parents ne s'en rendent pas toujours compte tout de suite et le diagnostic peut même tomber lorsqu'un enfant (surdoué méconnu) est en échec scolaire, ce qui arrive tout de même à un surdoué sur trois. «Le cliché auquel on se heurte le plus souvent, tant dans l'Éducation nationale que du côté des professionnels de santé, c'est de penser qu'un enfant à haut potentiel est forcément en réussite scolaire», insiste le Dr Sylvie Tordjman, pédopsychiatre (Centre national d'aide aux enfants et adolescents à haut potentiel, Rennes). L'auteur d'Aider les enfants à haut potentiel en difficulté (PU Rennes) interviendra d'ailleurs lors du symposium international que l'Association nationale pour les enfants intellectuellement précoces (Anpeip) organise les 10 et 11 novembre prochain (renseignements sur anpeip.org), afin de balayer quelques idées reçues à la lumière des travaux de recherche les plus récents. Oui, des enfants surdoués peuvent être en difficulté scolaire. Non, tous les enfants en difficulté ne sont pas des surdoués.
Une empathie envahissante
L'enjeu, pour mieux aider et guider les enfants dans leurs potentialités, est de comprendre leur façon particulière de fonctionner. «Par exemple, ces enfants comprennent vite et vont donc avoir rapidement un avis, une pertinence de raisonnement, un sens critique très développé… Mais cela peut gêner, voire agacer l'entourage», explique le Pr Laurence Vaivre-Douret, neuropsychologue clinicienne (Université Paris Descartes) et elle aussi intervenante du symposium Anpeip.
Attention à ne pas les conforter dans leur position de surdoué, pour éviter qu'ils ne se croient reconnus que selon ce critère. «Leur haut potentiel ne doit pas devenir un handicap contribuant à les marginaliser», met en garde le Dr Tordjman. «La singularité de leur fonctionnement intellectuel et cognitif permet de comprendre pourquoi ils peuvent rencontrer des difficultés, notamment à l'école», renchérit Jeanne Siaud-Facchin.
Car, à côté de leurs aptitudes intellectuelles supérieures à la moyenne, il est une autre particularité de ces enfants souvent ignorée : leur hypersensibilité et leur réactivité émotionnelle. «Ceci était bien connu des spécialistes, mais c'est désormais validé par les neurosciences», s'enthousiasme Laurence Vaivre-Douret. «Ce sont des enfants chez qui une broutille peut déclencher un cataclysme émotionnel. Ils captent la moindre variation du monde qui les entoure et ont une empathie qui peut même être envahissante», souligne Jeanne Siaud-Facchin. D'autant qu'ils sont aussi très sensibles à l'injustice, d'une curiosité insatiable, aiment faire plusieurs choses à la fois, ont une mémoire exceptionnelle, débordent d'énergie et, souvent, n'ont pas besoin de beaucoup de sommeil. De quoi agacer, en effet. «Ces enfants questionnent toutes les règles», remarque aussi le Dr Tordjman. Autant par soif de comprendre que pour le plaisir intellectuel de l'échange.
Déjà visible chez les bébés
Plus étonnant, les bébés surdoués ont déjà un comportement singulier, comme le souligne le Pr Laurence Vaivre-Douret, forte de son expérience en néonatologie et maternité : «Les nourrissons ont d'emblée un regard percutant, scrutateur. À cette maturation oculomotrice précoce s'associe une certaine tenue sur le plan postural. Ils se tiennent assis, marchent plus tôt que les autres et, surtout, ils trouvent souvent seuls les moyens de le faire. Le câblage de leur cerveau semble se faire plus tôt.»
Mais le fait d'avoir des connexions plus rapides et plus diversifiées a aussi un revers : «Avoir un moteur de Ferrari et devoir rouler en ville à la vitesse des autres peut parfois être frustrant», conclut le Pr Vaivre-Douret.
Un QI, des intelligences
La moyenne statistique de l'intelligence mesurée par le quotient intellectuel (QI) est de 100. Un surdoué possède par définition un QI d'au moins 130. On estime que c'est le cas de 2,2 % de la population, mais les spécialistes préfèrent désormais parler d'un indice qui oriente le diagnostic. La détermination du QI est donc une étape incontournable mais insuffisante. Même si les échelles permettant de déterminer le QI des enfants évoluent régulièrement et explorent désormais différentes composantes de l'intelligence. Certains modèles détaillent jusqu'à sept types d'intelligence (langagière, logico-mathématique, spatiale, musicale, somato-kinesthésique, inter-individuelle, introspective) et chaque enfant présente à la fois des zones de compétence et des zones de fragilité. Impossible de réduire l'enfant à un chiffre. Même celui du QI.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par damien Mascret - le 07/11/2011 lefigaro.fr
Un enfant sur quarante est surdoué, mais un tiers d'entre eux est en échec scolaire.
«Tu vois, c'est Dieu qui a créé la Terre, les montagnes, l'eau… Heureusement, sinon on serait dans le vide !» Cette réflexion faite par Sophie, 7 ans, à sa petite sœur traduit bien l'originalité de la pensée des enfants surdoués. Sophie a un quotient intellectuel (QI) de 152. On parle de surdoués à partir de 130 (voir encadré). «Ce sont des enfants dont l'intelligence n'est pas seulement différente en termes de QI, mais aussi en termes d'organisation et d'émotions», explique Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne et auteur de L'Enfant surdoué. L'aider à grandir, l'aider à réussir (Odile Jacob).
Architecture cérébrale
Les surdoués - préférez l'expression «enfants à haut potentiel» - sont comme dotés d'office d'un ordinateur de dernière génération et du haut débit, là où les autres disposent de connexions plus classiques et d'un matériel plus modeste. «Ils ont une architecture cérébrale différente, mais c'est surtout le fonctionnement qui est original, en raison de l'hyperconnectivité des réseaux neuronaux, ajoute la psychologue. La pensée est plus créatrice, plus complexe, plus intriquée avec l'affectif, mais elle est aussi plus difficile à organiser, à structurer», prévient Jeanne Siaud-Facchin.
Les parents ne s'en rendent pas toujours compte tout de suite et le diagnostic peut même tomber lorsqu'un enfant (surdoué méconnu) est en échec scolaire, ce qui arrive tout de même à un surdoué sur trois. «Le cliché auquel on se heurte le plus souvent, tant dans l'Éducation nationale que du côté des professionnels de santé, c'est de penser qu'un enfant à haut potentiel est forcément en réussite scolaire», insiste le Dr Sylvie Tordjman, pédopsychiatre (Centre national d'aide aux enfants et adolescents à haut potentiel, Rennes). L'auteur d'Aider les enfants à haut potentiel en difficulté (PU Rennes) interviendra d'ailleurs lors du symposium international que l'Association nationale pour les enfants intellectuellement précoces (Anpeip) organise les 10 et 11 novembre prochain (renseignements sur anpeip.org), afin de balayer quelques idées reçues à la lumière des travaux de recherche les plus récents. Oui, des enfants surdoués peuvent être en difficulté scolaire. Non, tous les enfants en difficulté ne sont pas des surdoués.
Une empathie envahissante
L'enjeu, pour mieux aider et guider les enfants dans leurs potentialités, est de comprendre leur façon particulière de fonctionner. «Par exemple, ces enfants comprennent vite et vont donc avoir rapidement un avis, une pertinence de raisonnement, un sens critique très développé… Mais cela peut gêner, voire agacer l'entourage», explique le Pr Laurence Vaivre-Douret, neuropsychologue clinicienne (Université Paris Descartes) et elle aussi intervenante du symposium Anpeip.
Attention à ne pas les conforter dans leur position de surdoué, pour éviter qu'ils ne se croient reconnus que selon ce critère. «Leur haut potentiel ne doit pas devenir un handicap contribuant à les marginaliser», met en garde le Dr Tordjman. «La singularité de leur fonctionnement intellectuel et cognitif permet de comprendre pourquoi ils peuvent rencontrer des difficultés, notamment à l'école», renchérit Jeanne Siaud-Facchin.
Car, à côté de leurs aptitudes intellectuelles supérieures à la moyenne, il est une autre particularité de ces enfants souvent ignorée : leur hypersensibilité et leur réactivité émotionnelle. «Ceci était bien connu des spécialistes, mais c'est désormais validé par les neurosciences», s'enthousiasme Laurence Vaivre-Douret. «Ce sont des enfants chez qui une broutille peut déclencher un cataclysme émotionnel. Ils captent la moindre variation du monde qui les entoure et ont une empathie qui peut même être envahissante», souligne Jeanne Siaud-Facchin. D'autant qu'ils sont aussi très sensibles à l'injustice, d'une curiosité insatiable, aiment faire plusieurs choses à la fois, ont une mémoire exceptionnelle, débordent d'énergie et, souvent, n'ont pas besoin de beaucoup de sommeil. De quoi agacer, en effet. «Ces enfants questionnent toutes les règles», remarque aussi le Dr Tordjman. Autant par soif de comprendre que pour le plaisir intellectuel de l'échange.
Déjà visible chez les bébés
Plus étonnant, les bébés surdoués ont déjà un comportement singulier, comme le souligne le Pr Laurence Vaivre-Douret, forte de son expérience en néonatologie et maternité : «Les nourrissons ont d'emblée un regard percutant, scrutateur. À cette maturation oculomotrice précoce s'associe une certaine tenue sur le plan postural. Ils se tiennent assis, marchent plus tôt que les autres et, surtout, ils trouvent souvent seuls les moyens de le faire. Le câblage de leur cerveau semble se faire plus tôt.»
Mais le fait d'avoir des connexions plus rapides et plus diversifiées a aussi un revers : «Avoir un moteur de Ferrari et devoir rouler en ville à la vitesse des autres peut parfois être frustrant», conclut le Pr Vaivre-Douret.
Un QI, des intelligences
La moyenne statistique de l'intelligence mesurée par le quotient intellectuel (QI) est de 100. Un surdoué possède par définition un QI d'au moins 130. On estime que c'est le cas de 2,2 % de la population, mais les spécialistes préfèrent désormais parler d'un indice qui oriente le diagnostic. La détermination du QI est donc une étape incontournable mais insuffisante. Même si les échelles permettant de déterminer le QI des enfants évoluent régulièrement et explorent désormais différentes composantes de l'intelligence. Certains modèles détaillent jusqu'à sept types d'intelligence (langagière, logico-mathématique, spatiale, musicale, somato-kinesthésique, inter-individuelle, introspective) et chaque enfant présente à la fois des zones de compétence et des zones de fragilité. Impossible de réduire l'enfant à un chiffre. Même celui du QI.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Régime : les ados en surpoids n'ont pas la bonne méthode
Par Martine Perez - le 07/11/2011 lefigaro.fr
Mal informés, les jeunes qui souhaitent maigrir font des efforts mais ils les annulent par d'autres comportements inappropriés.
Aux Etats-Unis, près de 15% des adolescents souffrent d'un excès de poids. En France, le pourcentage est moindre, mais non négligeable. Outre des répercussions sur l'état de santé physique, ce surpoids est un facteur de risque de souffrance psychologique, tout particulièrement dans cette tranche d'âge, où le jugement du groupe, des pairs, est très important. Le désir de perte de poids est donc très élevé dans cette tranche d'âge. Le problème, c'est que ces jeunes ne savent pas comment s'y prendre et se trompent très souvent de stratégies.
C'est ce que viennent de mesurer des chercheurs de l'université de Philadelphie à partir d'une cohorte intitulée «Suivi du comportement à risque des jeunes de Philadelphie» portant sur 44.000 personnes. Ils ont présenté leurs résultats la semaine dernière lors du congrès de l'Association Américaine de Santé Publique.
Ainsi, il apparaît que les jeunes filles en surpoids déclarent plus souvent que les autres une heure d'exercice physique par jour. Mais plus souvent que les autres aussi, elles boivent au moins une fois par jour, voire plus, des boissons ou des sodas sucrées (mais pas «lights»). Les garçons en surpoids, eux, font moins de sport que les autres et disent plus souvent aussi passer au moins trois heures par jour sur des jeux vidéos. «Nous ne sommes pas sûrs que ces jeunes se rendent compte que leur comportement est contreproductif en termes de poids, explique Clare Lenhart (Département de psychologie de l'université de Philadelphie). Par exemple, les jeunes filles ne savent pas que le seul fait d'absorber un soda sucré contrebalance totalement l'effet des trente minutes d'exercice qu'elles viennent de faire.»
Sans doute faut-il mieux informer les jeunes des comportements les mieux adaptés lorsque l'on est en surpoids et que l'on souhaite maigrir.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Martine Perez - le 07/11/2011 lefigaro.fr
Mal informés, les jeunes qui souhaitent maigrir font des efforts mais ils les annulent par d'autres comportements inappropriés.
Aux Etats-Unis, près de 15% des adolescents souffrent d'un excès de poids. En France, le pourcentage est moindre, mais non négligeable. Outre des répercussions sur l'état de santé physique, ce surpoids est un facteur de risque de souffrance psychologique, tout particulièrement dans cette tranche d'âge, où le jugement du groupe, des pairs, est très important. Le désir de perte de poids est donc très élevé dans cette tranche d'âge. Le problème, c'est que ces jeunes ne savent pas comment s'y prendre et se trompent très souvent de stratégies.
C'est ce que viennent de mesurer des chercheurs de l'université de Philadelphie à partir d'une cohorte intitulée «Suivi du comportement à risque des jeunes de Philadelphie» portant sur 44.000 personnes. Ils ont présenté leurs résultats la semaine dernière lors du congrès de l'Association Américaine de Santé Publique.
Ainsi, il apparaît que les jeunes filles en surpoids déclarent plus souvent que les autres une heure d'exercice physique par jour. Mais plus souvent que les autres aussi, elles boivent au moins une fois par jour, voire plus, des boissons ou des sodas sucrées (mais pas «lights»). Les garçons en surpoids, eux, font moins de sport que les autres et disent plus souvent aussi passer au moins trois heures par jour sur des jeux vidéos. «Nous ne sommes pas sûrs que ces jeunes se rendent compte que leur comportement est contreproductif en termes de poids, explique Clare Lenhart (Département de psychologie de l'université de Philadelphie). Par exemple, les jeunes filles ne savent pas que le seul fait d'absorber un soda sucré contrebalance totalement l'effet des trente minutes d'exercice qu'elles viennent de faire.»
Sans doute faut-il mieux informer les jeunes des comportements les mieux adaptés lorsque l'on est en surpoids et que l'on souhaite maigrir.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Plus de risques avec les pilules de 3e génération
Par Aude Rambaud - le 07/11/2011 lefigaro.fr
De nouvelles études confirment le risque accru d'accident thromboembolique en cas d'utilisation de ces contraceptifs.
Mourir d'un accident vasculaire cérébral ou d'une embolie pulmonaire à cause de l'utilisation d'une pilule contraceptive est exceptionnel mais possible. Ces événements, liés à l'obstruction d'une veine ou d'une artère par un caillot, touchent environ 10 femmes sur 10.000 qui prennent une pilule dite de 3e génération associant deux types d'hormones : un oestrogène (éthinylestradiol) et un progestatif.
Il serait légitime de penser que l'arrivée des nouvelles pilules dites de troisième génération dans les années 90 aurait dû permettre de réduire ce risque par rapport aux plus anciennes mais ce fut en fait le contraire. Depuis 1995, les études se multiplient et se donnent raison sur le fait que les pilules les plus récentes utilisant les progestatifs de type gestodène, desogestrel et drospirénone augmentent le risque d'accident thromboembolique par rapport à celles utilisant un plus vieux progestatif appelé lévonorgestrel.
Une preuve supplémentaire vient d'être apportée par une étude danoise parue dans le BMJ. Les auteurs ont montré que chez des femmes âgées de 15 à 49 ans, les pilules incluant du lévonorgestrel (2e génération) multiplient par trois le risque d'accident thromboembolique au regard des femmes ne prenant pas la pilule et que les pilules à base de gestodène, desogestrel et drospirénone (3e génération) le multiplient par six.
Des résultats renforcés par la parution, au même moment, d'un rapport sur le risque des pilules contenant de la drospirénone de la Food and Drug Administration, l'agence américaine des médicaments. Après avoir analysé six études épidémiologiques, elle conclut que ce type de pilules multiplie par 1,5 à 2 le risque d'accident comparativement aux formules plus anciennes.
Le responsable : l'oestrogène
Selon David Elia, gynécologue à Paris, «l'effet thrombogène des pilules de 3e génération vient en fait de l'éthinylestradiol et non du progestatif. Ce dernier vient justement contrecarrer cette activité nocive et a donc un rôle «protecteur». Or, la dernière génération de pilule utilise des progestatifs plus «légers» afin de réduire au maximum leurs effets indésirables sur le cholestérol ou encore la pression artérielle. Résultat, «ils protègent moins bien du risque thromboembolique que les molécules plus anciennes», précise-t-il. Cela explique qu'il n'y ait pas de sur-risque de thrombose avec une pilule uniquement progestative.
Dès 2001, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) alertait les professionnels de santé sur ce risque, indiquant qu'il était «plus important lors de l'utilisation des contraceptifs de 3ème génération dosés au moins à 30 μg d'éthinylestradiol par rapport à ceux de 2ème génération».
«Il y a quelques années, seules les pilules de 3e génération proposaient de faibles dosages d'éthinylestradiol (20 μg) et c'est pourquoi elles sont été beaucoup prescrites. Mais désormais, c'est aussi le cas de certaines pilules de 2e génération. Je ne vois donc aucune raison de ne pas proposer d'emblée une pilule de 2e génération, souligne-t-il. D'autant plus que la plupart d'entre elles sont remboursées et peu chères». Leur prix vient d'ailleurs de baisser de 12 à 15% depuis le 1er novembre. «Quant aux femmes qui utilisent des pilules contenant gestodène, desogestrel ou drospirénone depuis longtemps, il n'y a pas lieu de s'alarmer. Le risque d'accident est présent surtout dans les premiers mois qui suivent la prise initiale. Si elle est bien tolérée, il n'est pas nécessaire de changer», conclut le gynécologue.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Aude Rambaud - le 07/11/2011 lefigaro.fr
De nouvelles études confirment le risque accru d'accident thromboembolique en cas d'utilisation de ces contraceptifs.
Mourir d'un accident vasculaire cérébral ou d'une embolie pulmonaire à cause de l'utilisation d'une pilule contraceptive est exceptionnel mais possible. Ces événements, liés à l'obstruction d'une veine ou d'une artère par un caillot, touchent environ 10 femmes sur 10.000 qui prennent une pilule dite de 3e génération associant deux types d'hormones : un oestrogène (éthinylestradiol) et un progestatif.
Il serait légitime de penser que l'arrivée des nouvelles pilules dites de troisième génération dans les années 90 aurait dû permettre de réduire ce risque par rapport aux plus anciennes mais ce fut en fait le contraire. Depuis 1995, les études se multiplient et se donnent raison sur le fait que les pilules les plus récentes utilisant les progestatifs de type gestodène, desogestrel et drospirénone augmentent le risque d'accident thromboembolique par rapport à celles utilisant un plus vieux progestatif appelé lévonorgestrel.
Une preuve supplémentaire vient d'être apportée par une étude danoise parue dans le BMJ. Les auteurs ont montré que chez des femmes âgées de 15 à 49 ans, les pilules incluant du lévonorgestrel (2e génération) multiplient par trois le risque d'accident thromboembolique au regard des femmes ne prenant pas la pilule et que les pilules à base de gestodène, desogestrel et drospirénone (3e génération) le multiplient par six.
Des résultats renforcés par la parution, au même moment, d'un rapport sur le risque des pilules contenant de la drospirénone de la Food and Drug Administration, l'agence américaine des médicaments. Après avoir analysé six études épidémiologiques, elle conclut que ce type de pilules multiplie par 1,5 à 2 le risque d'accident comparativement aux formules plus anciennes.
Le responsable : l'oestrogène
Selon David Elia, gynécologue à Paris, «l'effet thrombogène des pilules de 3e génération vient en fait de l'éthinylestradiol et non du progestatif. Ce dernier vient justement contrecarrer cette activité nocive et a donc un rôle «protecteur». Or, la dernière génération de pilule utilise des progestatifs plus «légers» afin de réduire au maximum leurs effets indésirables sur le cholestérol ou encore la pression artérielle. Résultat, «ils protègent moins bien du risque thromboembolique que les molécules plus anciennes», précise-t-il. Cela explique qu'il n'y ait pas de sur-risque de thrombose avec une pilule uniquement progestative.
Dès 2001, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) alertait les professionnels de santé sur ce risque, indiquant qu'il était «plus important lors de l'utilisation des contraceptifs de 3ème génération dosés au moins à 30 μg d'éthinylestradiol par rapport à ceux de 2ème génération».
«Il y a quelques années, seules les pilules de 3e génération proposaient de faibles dosages d'éthinylestradiol (20 μg) et c'est pourquoi elles sont été beaucoup prescrites. Mais désormais, c'est aussi le cas de certaines pilules de 2e génération. Je ne vois donc aucune raison de ne pas proposer d'emblée une pilule de 2e génération, souligne-t-il. D'autant plus que la plupart d'entre elles sont remboursées et peu chères». Leur prix vient d'ailleurs de baisser de 12 à 15% depuis le 1er novembre. «Quant aux femmes qui utilisent des pilules contenant gestodène, desogestrel ou drospirénone depuis longtemps, il n'y a pas lieu de s'alarmer. Le risque d'accident est présent surtout dans les premiers mois qui suivent la prise initiale. Si elle est bien tolérée, il n'est pas nécessaire de changer», conclut le gynécologue.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Alzheimer, quand les aidants ont besoin d'aide
Par Soline Roy - le 06/11/2011 lefigaro.fr
Dans La Maladie d'Alzheimer. Accompagnez votre proche au quotidien, Jacques Selmès détaille toutes les questions auxquelles les aidants sont confrontés.
Les malades d'Alzheimer sont 850.000 en France ; ils seront 1700 000 en 2030, selon l'OMS. Et les chercheurs les plus optimistes n'espèrent pas découvrir de traitement définitif avant au moins dix ans. Quant aux diagnostics, ils sont posés de plus en plus tôt et la durée de vie des malades ne cesse d'augmenter. C'est dire si les aidants ont de «beaux» jours devant eux !
Pour les soutenir dans cette lourde tâche, les éditions John Libbey Eurotext ont réactualisé et regroupé en un seul ouvrage les informations qui composent leurs «guides pratiques de l'aidant». Dans La Maladie d'Alzheimer. Accompagnez votre proche au quotidien, Jacques Selmès détaille toutes les questions auxquelles il faudra faire face : trouver les aides pratiques et financières, proposer des activités au malade et gérer sa vie quotidienne, connaître les thérapeutiques, médicamenteuses ou non, régler les problèmes administratifs et juridiques…
Déculpabilisant
Longtemps à la tête de l'association Alzheimer Europe puis secrétaire du Groupe européen de consensus sur les démences, l'auteur évoque aussi longuement les difficultés de communication et les «errances» du malade. Jacques Selmès nous livre ainsi une foule de «trucs» pour parler avec son proche, dénouer les situations difficiles ou éviter les conflits familiaux.
Mais surtout, l'auteur s'emploie à déculpabiliser l'aidant et l'exhorte à prendre soin de lui-même, lui qui consacre «286 heures par mois en moyenne» à son proche. Bien plus qu'un guide pratique, l'ouvrage devient alors soutien moral. Il pourra ainsi être lu avec profit par tous ceux qui ont dans leur entourage une personne assistant au quotidien un malade d'Alzheimer, et qui pourront ainsi mieux mesurer la lourdeur de la tâche. Car l'aidant se verra contraint à prendre de plus en plus de décisions à la place d'un malade qui a longtemps été, dans la hiérarchie sociale, son égal (si c'est un époux) ou son supérieur (si c'est un parent). «La difficulté est que votre proche est, en partie, toujours le même et qu'en même temps, la maladie le rend différent.» Et Jacques Selmès d'insister : même lorsque l'on pense se trouver face à un enfant qui ne pourrait plus grandir, il faut toujours le traiter avec le respect dû à un adulte, en le laissant jusqu'au bout décider de son sort ou à défaut lui en donner l'illusion.
Fin de vie
Vient enfin le dernier chapitre, «Les grands tournants de la maladie». Jacques Selmès y traite, sans pudeur excessive, de l'entrée dans la phase sévère et du placement en établissement. En insistant sur un point : même si votre proche semble emmuré en lui-même, vos cajoleries ne seront jamais inutiles, la mémoire affective étant toujours la dernière à disparaître. L'ouvrage s'attarde alors sur la fin de vie. «Vous aurez à faire face à un long mourir de plusieurs semaines ou plusieurs mois», avec une multitude de décisions douloureuses à prendre. Puis survient la fin. «Vous avez formé un couple (…) qui a vécu pendant des années dans un monde à part. Sa mort, c'est aussi la mort d'une partie de vous-même. (…) Vous n'avez fait que penser à lui. Maintenant occupez-vous de vous.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Soline Roy - le 06/11/2011 lefigaro.fr
Dans La Maladie d'Alzheimer. Accompagnez votre proche au quotidien, Jacques Selmès détaille toutes les questions auxquelles les aidants sont confrontés.
Les malades d'Alzheimer sont 850.000 en France ; ils seront 1700 000 en 2030, selon l'OMS. Et les chercheurs les plus optimistes n'espèrent pas découvrir de traitement définitif avant au moins dix ans. Quant aux diagnostics, ils sont posés de plus en plus tôt et la durée de vie des malades ne cesse d'augmenter. C'est dire si les aidants ont de «beaux» jours devant eux !
Pour les soutenir dans cette lourde tâche, les éditions John Libbey Eurotext ont réactualisé et regroupé en un seul ouvrage les informations qui composent leurs «guides pratiques de l'aidant». Dans La Maladie d'Alzheimer. Accompagnez votre proche au quotidien, Jacques Selmès détaille toutes les questions auxquelles il faudra faire face : trouver les aides pratiques et financières, proposer des activités au malade et gérer sa vie quotidienne, connaître les thérapeutiques, médicamenteuses ou non, régler les problèmes administratifs et juridiques…
Déculpabilisant
Longtemps à la tête de l'association Alzheimer Europe puis secrétaire du Groupe européen de consensus sur les démences, l'auteur évoque aussi longuement les difficultés de communication et les «errances» du malade. Jacques Selmès nous livre ainsi une foule de «trucs» pour parler avec son proche, dénouer les situations difficiles ou éviter les conflits familiaux.
Mais surtout, l'auteur s'emploie à déculpabiliser l'aidant et l'exhorte à prendre soin de lui-même, lui qui consacre «286 heures par mois en moyenne» à son proche. Bien plus qu'un guide pratique, l'ouvrage devient alors soutien moral. Il pourra ainsi être lu avec profit par tous ceux qui ont dans leur entourage une personne assistant au quotidien un malade d'Alzheimer, et qui pourront ainsi mieux mesurer la lourdeur de la tâche. Car l'aidant se verra contraint à prendre de plus en plus de décisions à la place d'un malade qui a longtemps été, dans la hiérarchie sociale, son égal (si c'est un époux) ou son supérieur (si c'est un parent). «La difficulté est que votre proche est, en partie, toujours le même et qu'en même temps, la maladie le rend différent.» Et Jacques Selmès d'insister : même lorsque l'on pense se trouver face à un enfant qui ne pourrait plus grandir, il faut toujours le traiter avec le respect dû à un adulte, en le laissant jusqu'au bout décider de son sort ou à défaut lui en donner l'illusion.
Fin de vie
Vient enfin le dernier chapitre, «Les grands tournants de la maladie». Jacques Selmès y traite, sans pudeur excessive, de l'entrée dans la phase sévère et du placement en établissement. En insistant sur un point : même si votre proche semble emmuré en lui-même, vos cajoleries ne seront jamais inutiles, la mémoire affective étant toujours la dernière à disparaître. L'ouvrage s'attarde alors sur la fin de vie. «Vous aurez à faire face à un long mourir de plusieurs semaines ou plusieurs mois», avec une multitude de décisions douloureuses à prendre. Puis survient la fin. «Vous avez formé un couple (…) qui a vécu pendant des années dans un monde à part. Sa mort, c'est aussi la mort d'une partie de vous-même. (…) Vous n'avez fait que penser à lui. Maintenant occupez-vous de vous.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
L'alimentation des Ecossais cause 4000 décès par an
Par Anne Prigent - le 07/11/2011 lefigaro.fr
Le taux de maladies cardiovasculaires etde cancers est particulièrement élevé chez les Ecossais, les Irlandais et les Gallois, notamment du fait de leur régime alimentaire.
Si tout les habitants du Royaume-Uni se nourrissaient comme les Anglais, le pays éviterait 4000 morts par an, analyse une étude que vient de publier le site du British Medical Journal.
Les Ecossais, Irlandais et Gallois mangent en effet moins de fruits et légumes que leurs cousins anglais et leur alimentation est plus riche en graisses saturées et en sel. Conséquence : la mortalité par maladies du cœur, attaques cérébrales et cancers y est plus élevée qu'en Angleterre.
Un changement de régime alimentaire aurait d'abord un impact sur les décès par maladies cardiovasculaires, particulièrement meurtrières en Ecosse. Chaque année, 333 Ecossais sur 100.000 décèdent de ce type de pathologie. A titre de comparaison, dans le nord de la France, le ratio est de 89 morts pour 100.000 habitants.
Certes, le régime alimentaire à lui seul ne peut combler l'écart de mortalité. Le tabagisme, l'alcool ou encore le manque d'exercice sont également à prendre en compte. Mais selon les chercheurs britanniques, l'impact de l'alimentation est considérable pour expliquer les variations géographiques.
Toute l'Europe est concernée par ce phénomène qui voit le nord plus touché par les infarctus que le sud. Cette différence existe également en France, même si elle est moins spectaculaire qu'au Royaume-Uni. «La France se situe à une place attendue en Europe, avec un risque plus élevé à Lille qu'à Toulouse. Elle n'occupe pas de place particulière. Le paradoxe français n'existe pas», estime le professeur Philippe Amouyel, directeur de l'Institut Pasteur de Lille.
En France, entre 1985 et la fin des années 1990, la mortalité par maladies cardiovasculaires a diminué de 25%. Depuis, les progrès sont moins spectaculaires. L'obésité et le tabagisme féminin pourraient expliquer ce tassement. Pour Philippe Amouyel, il s'agit aujourd'hui de développer des politiques de santé publique avec des objectifs réalistes. La taxe sur les sodas, si elle porte ses fruits, en est un exemple.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Anne Prigent - le 07/11/2011 lefigaro.fr
Le taux de maladies cardiovasculaires etde cancers est particulièrement élevé chez les Ecossais, les Irlandais et les Gallois, notamment du fait de leur régime alimentaire.
Si tout les habitants du Royaume-Uni se nourrissaient comme les Anglais, le pays éviterait 4000 morts par an, analyse une étude que vient de publier le site du British Medical Journal.
Les Ecossais, Irlandais et Gallois mangent en effet moins de fruits et légumes que leurs cousins anglais et leur alimentation est plus riche en graisses saturées et en sel. Conséquence : la mortalité par maladies du cœur, attaques cérébrales et cancers y est plus élevée qu'en Angleterre.
Un changement de régime alimentaire aurait d'abord un impact sur les décès par maladies cardiovasculaires, particulièrement meurtrières en Ecosse. Chaque année, 333 Ecossais sur 100.000 décèdent de ce type de pathologie. A titre de comparaison, dans le nord de la France, le ratio est de 89 morts pour 100.000 habitants.
Certes, le régime alimentaire à lui seul ne peut combler l'écart de mortalité. Le tabagisme, l'alcool ou encore le manque d'exercice sont également à prendre en compte. Mais selon les chercheurs britanniques, l'impact de l'alimentation est considérable pour expliquer les variations géographiques.
Toute l'Europe est concernée par ce phénomène qui voit le nord plus touché par les infarctus que le sud. Cette différence existe également en France, même si elle est moins spectaculaire qu'au Royaume-Uni. «La France se situe à une place attendue en Europe, avec un risque plus élevé à Lille qu'à Toulouse. Elle n'occupe pas de place particulière. Le paradoxe français n'existe pas», estime le professeur Philippe Amouyel, directeur de l'Institut Pasteur de Lille.
En France, entre 1985 et la fin des années 1990, la mortalité par maladies cardiovasculaires a diminué de 25%. Depuis, les progrès sont moins spectaculaires. L'obésité et le tabagisme féminin pourraient expliquer ce tassement. Pour Philippe Amouyel, il s'agit aujourd'hui de développer des politiques de santé publique avec des objectifs réalistes. La taxe sur les sodas, si elle porte ses fruits, en est un exemple.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Orthodontie : halte au pouce et à la tétine
Par Pauline Fréour - le 04/11/2011 lefigaro.fr
Il faut songer à y mettre terme dès 3 ans pour éviter les déformations dentaires, rappellera la Fédération française d'orthondontie qui accueillera le grand public lundi lors de son congrès.
DentitionQuelle attitude adopter vis-à-vis de la tétine et du pouce, si réconfortants pour certains tout-petits ? La question divise depuis longtemps parents et professionnels de l'orthodontie et de la petite enfance. Au point que la Fédération française d'orthodontie (FFO) a choisi ce sujet pour la première matinée* de son congrès ouverte au grand public.
«On s'est aperçu que les enfants ont de plus en plus le pouce ou la tétine à des âges un peu surprenants, jusqu'à 5, 6, voire 8 ans, explique l'un des organisateurs, le stomatologue Jean-Baptiste Kerbrat. Or les enfants qui tètent tardivement ont un palais beaucoup plus étroit, plus creux, une mâchoire qui n'est pas assez large, donc forcément une mauvaise position des dents et des incisives beaucoup plus en avant. » Un quart des patients traités par les orthodontistes sont d'ailleurs d'anciens suceurs tardifs.
Pas de reproche en cas d'échec
Ancienne présidente de la FFO et habituée à conseiller des parents sur cette question, le Dr Gisèle Delhaye-Thépaut estime que le meilleur âge pour tenter de faire perdre cette habitude à un enfant se situe autour de deux-trois ans. «C'est un moment de sa vie où il développe d'autres sujets d'intérêt qui lui donnent de l'assurance : la marche, la parole, l'entrée à l'école et le contact avec les autres. Le “deuil” du pouce ou de la tétine en sera facilité.» En outre, jusqu'à cet âge-là, les déformations buccales peuvent encore régresser.
Au-delà, les parents ont intérêt à trouver des dérivatifs pour occuper l'enfant quand il est tenté de sucer son pouce - en lui proposant par exemple des petits morceaux de pomme, amandes ou noisettes à grignoter, ou un chewing-gum pour les longs trajets en voiture… «Il faut d'abord s'occuper du pouce qu'il suce dans la journée, puis, une fois qu'il a cessé, passer à la nuit», explique le Dr Delhaye-Thépaut. Pour cela, elle recommande de rester avec l'enfant, en lui lisant une histoire par exemple, pour éviter qu'il ne s'endorme en tétant. «L'essentiel c'est de substituer le plaisir de téter par une autre chose agréable. En général, si ça marche, c'est réglé dans les trois mois. Sinon, on ne fait pas de reproches, on fait une pause et on retente six mois plus tard», ajoute-t-elle.
«À 6 ans, 95 % des enfants qui sucent encore leur pouce le font par habitude» , estimait de son côté Valérie Bisror, pédiatre et membre de la société française d'orthodontie pédiatrique dans Le Figaro . Selon elle, le simple fait de mettre un appareil va modifier leurs sensations et les aider à abandonner cette habitude. Si en revanche l'enfant continue à sucer un doigt malgré l'appareillage, il est peut-être dans les 5 % qui ne sont pas encore assez mûrs pour se priver de ce rituel rassurant. Il peut être alors bienvenu de demander l'avis d'un psychologue pour savoir quelle attitude adopter.
«Il n'existe pas de tétine physiologique»
Aux yeux des orthodontistes, la tétine est plus nocive encore que le pouce. «L'enfant comprend très vite que s'il ne la tète pas en permanence, elle tombera de sa bouche, et qu'elle est plus difficile à récupérer qu'un pouce, toujours accroché à la main ! Il va donc la téter vigoureusement, ce qui est mauvais pour le palais. À l'inverse, beaucoup d'enfants qui sucent leur pouce ne font en fait que le caresser avec la langue, sans force. On le voit s'il glisse de leur bouche quand ils dorment ou si on peut le leur retirer facilement», explique le Dr Delhaye-Thépaut.
Elle déplore une recrudescence de l'usage de la tétine par les parents depuis une petite dizaine d'années. «À cette époque, le personnel médical de maternités a commencé à en proposer gratuitement aux parents.» Gare aussi aux allégations marketing : «Une tétine ne peut pas être “physiologique”, et encore moins orthodontique !»
* Lundi 7 novembre, au Palais des congrès de Paris, de 9 heures à midi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pauline Fréour - le 04/11/2011 lefigaro.fr
Il faut songer à y mettre terme dès 3 ans pour éviter les déformations dentaires, rappellera la Fédération française d'orthondontie qui accueillera le grand public lundi lors de son congrès.
DentitionQuelle attitude adopter vis-à-vis de la tétine et du pouce, si réconfortants pour certains tout-petits ? La question divise depuis longtemps parents et professionnels de l'orthodontie et de la petite enfance. Au point que la Fédération française d'orthodontie (FFO) a choisi ce sujet pour la première matinée* de son congrès ouverte au grand public.
«On s'est aperçu que les enfants ont de plus en plus le pouce ou la tétine à des âges un peu surprenants, jusqu'à 5, 6, voire 8 ans, explique l'un des organisateurs, le stomatologue Jean-Baptiste Kerbrat. Or les enfants qui tètent tardivement ont un palais beaucoup plus étroit, plus creux, une mâchoire qui n'est pas assez large, donc forcément une mauvaise position des dents et des incisives beaucoup plus en avant. » Un quart des patients traités par les orthodontistes sont d'ailleurs d'anciens suceurs tardifs.
Pas de reproche en cas d'échec
Ancienne présidente de la FFO et habituée à conseiller des parents sur cette question, le Dr Gisèle Delhaye-Thépaut estime que le meilleur âge pour tenter de faire perdre cette habitude à un enfant se situe autour de deux-trois ans. «C'est un moment de sa vie où il développe d'autres sujets d'intérêt qui lui donnent de l'assurance : la marche, la parole, l'entrée à l'école et le contact avec les autres. Le “deuil” du pouce ou de la tétine en sera facilité.» En outre, jusqu'à cet âge-là, les déformations buccales peuvent encore régresser.
Au-delà, les parents ont intérêt à trouver des dérivatifs pour occuper l'enfant quand il est tenté de sucer son pouce - en lui proposant par exemple des petits morceaux de pomme, amandes ou noisettes à grignoter, ou un chewing-gum pour les longs trajets en voiture… «Il faut d'abord s'occuper du pouce qu'il suce dans la journée, puis, une fois qu'il a cessé, passer à la nuit», explique le Dr Delhaye-Thépaut. Pour cela, elle recommande de rester avec l'enfant, en lui lisant une histoire par exemple, pour éviter qu'il ne s'endorme en tétant. «L'essentiel c'est de substituer le plaisir de téter par une autre chose agréable. En général, si ça marche, c'est réglé dans les trois mois. Sinon, on ne fait pas de reproches, on fait une pause et on retente six mois plus tard», ajoute-t-elle.
«À 6 ans, 95 % des enfants qui sucent encore leur pouce le font par habitude» , estimait de son côté Valérie Bisror, pédiatre et membre de la société française d'orthodontie pédiatrique dans Le Figaro . Selon elle, le simple fait de mettre un appareil va modifier leurs sensations et les aider à abandonner cette habitude. Si en revanche l'enfant continue à sucer un doigt malgré l'appareillage, il est peut-être dans les 5 % qui ne sont pas encore assez mûrs pour se priver de ce rituel rassurant. Il peut être alors bienvenu de demander l'avis d'un psychologue pour savoir quelle attitude adopter.
«Il n'existe pas de tétine physiologique»
Aux yeux des orthodontistes, la tétine est plus nocive encore que le pouce. «L'enfant comprend très vite que s'il ne la tète pas en permanence, elle tombera de sa bouche, et qu'elle est plus difficile à récupérer qu'un pouce, toujours accroché à la main ! Il va donc la téter vigoureusement, ce qui est mauvais pour le palais. À l'inverse, beaucoup d'enfants qui sucent leur pouce ne font en fait que le caresser avec la langue, sans force. On le voit s'il glisse de leur bouche quand ils dorment ou si on peut le leur retirer facilement», explique le Dr Delhaye-Thépaut.
Elle déplore une recrudescence de l'usage de la tétine par les parents depuis une petite dizaine d'années. «À cette époque, le personnel médical de maternités a commencé à en proposer gratuitement aux parents.» Gare aussi aux allégations marketing : «Une tétine ne peut pas être “physiologique”, et encore moins orthodontique !»
* Lundi 7 novembre, au Palais des congrès de Paris, de 9 heures à midi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Merci !
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S1 : EHPAD
S2 : Long séjour
Re: Actualités concours 2012
Les jeunes sont les plus touchés par la pauvreté, selon le Secours catholique
Les jeunes de 18 à 25 ans sont les plus touchés par la pauvreté, souligne le Secours catholique dans son rapport annuel 2010, rendu public mardi 8 novembre. L'association constate une hausse régulière des personnes ayant eu recours à ses services, dont une majorité de familles.
Près d'1,5 million de personnes ont bénéficié en 2010 de l'aide du Secours catholique (+2,3 % par rapport à 2009), dont 702 000 enfants. Les familles représentent plus de la moitié des situations. Malgré une hausse du niveau de vie moyen des ménages accueillis par le Secours catholique (576 euros en 2010, +5 % par rapport de 2009), cela "n'est pas suffisant pour qu'ils puissent sortir de l'extrême pauvreté. Plus de 90 % des ménages rencontrés vivent au dessous du seuil de pauvreté (954 euros pour une personne seule, selon l'Insee en 2009)", note le rapport.
Autre constat : pour la première fois, la proportion de personnes ayant un niveau d'étude supérieur (39,8 %) est plus importante que celle n'ayant pas dépassé le primaire (36,6 %). Cela démontre que "même le niveau d'étude supérieur ne met pas à l'abri de la pauvreté", souligne Bernard Thibaud, secrétaire général du Secours catholique.
"PLUS QUE LES PERSONNES ÂGÉES"
Les 18-25 ans représentent 12 % des bénéficiaires, alors qu'ils représentent environ 10 % de la population française totale, précise le rapport. Ils "sont aujourd'hui les plus touchés par la pauvreté, bien plus que les personnes âgées", assure Bernard Thibaud, estimant que "près d'un jeune sur cinq" est concerné.
"Le passage du jeune à l'âge adulte est devenu plus difficile car les trois facteurs qui soutenaient son autonomie (la famille, l'emploi, le logement) sont fragilisés", explique-t-il. "La pauvreté croissante des jeunes est d'abord liée à la pauvreté des familles. Les familles en difficultés gardent tout autant que les autres leurs enfants avec elles tant qu'ils ne sont pas indépendants, mais cette prise en charge pèse lourdement sur le budget quand elles ne perçoivent plus d'allocations familiales pour eux", rappelle-t-il.
Plus d'un tiers de ces jeunes (36,1 %) vit dans des "substituts de logement" (hôtel, amis, centre d'hébergement, abris de fortune, caravane...). Peu accèdent à des logement sociaux. Ils rencontrent "de vraies difficultés à stabiliser leur vie professionnelle", ont peu de ressources (784 euros par mois en moyenne) et des contrats de travail précaires, insiste le Secours catholique qui préconise la création d'une allocation de soutien à l'autonomie des jeunes et l'extension du RSA "activité" (qui vient s'ajouter à un petit salaire) dès 18 ans.
TRAVAILLEURS PAUVRES
Par ailleurs, plus de 30 % des 18-25 ans rencontrés sont sans ressource et plus de 40 % au chômage. Le Secours catholique distingue les jeunes "en extrême précarité (17 %)", souvent des hommes d'Europe de l'Est et d'Afrique subsaharienne sans titre de séjour et des jeunes Français en rupture familiale et à la rue.
Mais les jeunes en recherche d'emploi, étudiants ou en formation, sans soutien familial suffisant ni logement stable, sont également nombreux (21 %). L'association recense aussi les jeunes travailleurs (14 %), majoritairement des femmes au chômage indemnisé ou en emploi précaire, les jeunes mères bénéficiaires du RSA (22 %), qui ne vivent que de transferts sociaux, les jeunes familles étrangères, en habitat très précaires (9 %) et les jeunes familles françaises qui basculent dans la pauvreté après un accident de vie (17 %).
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Les jeunes de 18 à 25 ans sont les plus touchés par la pauvreté, souligne le Secours catholique dans son rapport annuel 2010, rendu public mardi 8 novembre. L'association constate une hausse régulière des personnes ayant eu recours à ses services, dont une majorité de familles.
Près d'1,5 million de personnes ont bénéficié en 2010 de l'aide du Secours catholique (+2,3 % par rapport à 2009), dont 702 000 enfants. Les familles représentent plus de la moitié des situations. Malgré une hausse du niveau de vie moyen des ménages accueillis par le Secours catholique (576 euros en 2010, +5 % par rapport de 2009), cela "n'est pas suffisant pour qu'ils puissent sortir de l'extrême pauvreté. Plus de 90 % des ménages rencontrés vivent au dessous du seuil de pauvreté (954 euros pour une personne seule, selon l'Insee en 2009)", note le rapport.
Autre constat : pour la première fois, la proportion de personnes ayant un niveau d'étude supérieur (39,8 %) est plus importante que celle n'ayant pas dépassé le primaire (36,6 %). Cela démontre que "même le niveau d'étude supérieur ne met pas à l'abri de la pauvreté", souligne Bernard Thibaud, secrétaire général du Secours catholique.
"PLUS QUE LES PERSONNES ÂGÉES"
Les 18-25 ans représentent 12 % des bénéficiaires, alors qu'ils représentent environ 10 % de la population française totale, précise le rapport. Ils "sont aujourd'hui les plus touchés par la pauvreté, bien plus que les personnes âgées", assure Bernard Thibaud, estimant que "près d'un jeune sur cinq" est concerné.
"Le passage du jeune à l'âge adulte est devenu plus difficile car les trois facteurs qui soutenaient son autonomie (la famille, l'emploi, le logement) sont fragilisés", explique-t-il. "La pauvreté croissante des jeunes est d'abord liée à la pauvreté des familles. Les familles en difficultés gardent tout autant que les autres leurs enfants avec elles tant qu'ils ne sont pas indépendants, mais cette prise en charge pèse lourdement sur le budget quand elles ne perçoivent plus d'allocations familiales pour eux", rappelle-t-il.
Plus d'un tiers de ces jeunes (36,1 %) vit dans des "substituts de logement" (hôtel, amis, centre d'hébergement, abris de fortune, caravane...). Peu accèdent à des logement sociaux. Ils rencontrent "de vraies difficultés à stabiliser leur vie professionnelle", ont peu de ressources (784 euros par mois en moyenne) et des contrats de travail précaires, insiste le Secours catholique qui préconise la création d'une allocation de soutien à l'autonomie des jeunes et l'extension du RSA "activité" (qui vient s'ajouter à un petit salaire) dès 18 ans.
TRAVAILLEURS PAUVRES
Par ailleurs, plus de 30 % des 18-25 ans rencontrés sont sans ressource et plus de 40 % au chômage. Le Secours catholique distingue les jeunes "en extrême précarité (17 %)", souvent des hommes d'Europe de l'Est et d'Afrique subsaharienne sans titre de séjour et des jeunes Français en rupture familiale et à la rue.
Mais les jeunes en recherche d'emploi, étudiants ou en formation, sans soutien familial suffisant ni logement stable, sont également nombreux (21 %). L'association recense aussi les jeunes travailleurs (14 %), majoritairement des femmes au chômage indemnisé ou en emploi précaire, les jeunes mères bénéficiaires du RSA (22 %), qui ne vivent que de transferts sociaux, les jeunes familles étrangères, en habitat très précaires (9 %) et les jeunes familles françaises qui basculent dans la pauvreté après un accident de vie (17 %).
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Air France : le casse-tête de la burqa à bord des avions
Selon un document que s'est procuré Le Figaro, le service juridique de la compagnie a informé son personnel qu'il pouvait interdire le port de la burqa dans les salles d'embarquement mais qu'il ne pouvait pas l'empêcher à bord de l'avion.
L'affaire est un casse tête pour la compagnie. Interrogée par un commandant de bord qui a eu en septembre une passagère en burqa sur un vol AF7662 Paris CDG - Marseille, Air France a diffusé une note interne rappelant à son personnel navigant la conduite à tenir dans ce cas amené à se reproduire puisque 2000 femmes environ portent la burqa en France.
Le «mémo» rédigé par la direction des affaires juridiques de l'entreprise et dont Le Figaro s'est procuré une copie, joue la prudence faute de cadre précis pour le cas d'un compagnie aérienne. «Les équipages confrontés à une personne qui dissimule son visage ne peuvent, à notre sens, contraindre la personne à découvrir son visage, explique le document rédigé en avril 2011 soit tout juste une semaine après l'entrée en vigueur de la loi sur le port du voile intégral. Les textes relatifs aux lieux publics ne l'exigent pas et ne le permettent pas». Libre ensuite à l'équipage de déclarer ou non «l'infraction» aux autorités.
Le document justifie cette position en rappelant que la loi concerne les services pulics où «l'agent est fondé à refuser l'accès au service à toute personne dont le visage est dissimulé» mais qu'Air France ne peut être considérée comme «chargée d'un service public», à plus forte raison depuis 2004 et sa privatisation. «En conséquence, en l'absence d'indication précise sur la conduite à adopter dans tous les lieux publics hors service public, il conviendra de garder à l'esprit que tout contraite, menace ou intimidation vis-à-vis de personne dissimulant son visage est à proscrire».
Des masques pour dormir
Autrement dit, faute de précision de la loi, une femme aura l'interdiction de porter la burqua à Roissy mais pourra remettre son voile dès son arrivée à bord de l'avion. Sur un vol court-courrier, tel que le Paris-Marseille, elle devra se redécouvrir pour sortir de l'avion en arrivant à destination. Interrogé sur le sujet, un pilote d'Air France ne semblait pas gêné par l'interprétation de sa direction. «Nous n'avons aucun problème avec le port du voile intégrale, explique-t-il. Tant que les contrôles de sécurité ont été fait avant l'embarquement, nous n'avons rien à dire».
Plus surprenant, le document rappelle également qu'il «ne semble pas que les exigences de sécurité à bord de l'avion (sauf usage des masques en cas de dépressurisation) imposent aux passagers de découvrir leur visage. D'ailleurs, il est courant, sur des vols long courrier, de voir des passagers revêtir un masque occultant délivré par la compagnie destiné à leur permettre de se reposer».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon un document que s'est procuré Le Figaro, le service juridique de la compagnie a informé son personnel qu'il pouvait interdire le port de la burqa dans les salles d'embarquement mais qu'il ne pouvait pas l'empêcher à bord de l'avion.
L'affaire est un casse tête pour la compagnie. Interrogée par un commandant de bord qui a eu en septembre une passagère en burqa sur un vol AF7662 Paris CDG - Marseille, Air France a diffusé une note interne rappelant à son personnel navigant la conduite à tenir dans ce cas amené à se reproduire puisque 2000 femmes environ portent la burqa en France.
Le «mémo» rédigé par la direction des affaires juridiques de l'entreprise et dont Le Figaro s'est procuré une copie, joue la prudence faute de cadre précis pour le cas d'un compagnie aérienne. «Les équipages confrontés à une personne qui dissimule son visage ne peuvent, à notre sens, contraindre la personne à découvrir son visage, explique le document rédigé en avril 2011 soit tout juste une semaine après l'entrée en vigueur de la loi sur le port du voile intégral. Les textes relatifs aux lieux publics ne l'exigent pas et ne le permettent pas». Libre ensuite à l'équipage de déclarer ou non «l'infraction» aux autorités.
Le document justifie cette position en rappelant que la loi concerne les services pulics où «l'agent est fondé à refuser l'accès au service à toute personne dont le visage est dissimulé» mais qu'Air France ne peut être considérée comme «chargée d'un service public», à plus forte raison depuis 2004 et sa privatisation. «En conséquence, en l'absence d'indication précise sur la conduite à adopter dans tous les lieux publics hors service public, il conviendra de garder à l'esprit que tout contraite, menace ou intimidation vis-à-vis de personne dissimulant son visage est à proscrire».
Des masques pour dormir
Autrement dit, faute de précision de la loi, une femme aura l'interdiction de porter la burqua à Roissy mais pourra remettre son voile dès son arrivée à bord de l'avion. Sur un vol court-courrier, tel que le Paris-Marseille, elle devra se redécouvrir pour sortir de l'avion en arrivant à destination. Interrogé sur le sujet, un pilote d'Air France ne semblait pas gêné par l'interprétation de sa direction. «Nous n'avons aucun problème avec le port du voile intégrale, explique-t-il. Tant que les contrôles de sécurité ont été fait avant l'embarquement, nous n'avons rien à dire».
Plus surprenant, le document rappelle également qu'il «ne semble pas que les exigences de sécurité à bord de l'avion (sauf usage des masques en cas de dépressurisation) imposent aux passagers de découvrir leur visage. D'ailleurs, il est courant, sur des vols long courrier, de voir des passagers revêtir un masque occultant délivré par la compagnie destiné à leur permettre de se reposer».
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Re: Actualités concours 2012
Consommation : Le téléphone malin au supermarché
Le smartphone vient à la rescousse pour faire ses courses au supermarché ! De nouvelles applications permettent de comparer les prix ou de décrypter les étiquettes
Le smartphone est en passe de devenir l’accessoire indispensable pour faire ses courses. Plus de 3,3 millions de Français ont déjà effectué des achats via leur terminal mobile, selon l’Observatoire des nouvelles tendances de consommation de CCM Benchmark. Le plus souvent pour effectuer des réservations de voyages ou d’hôtels. Mais le potentiel de ce mode d’achat n’a pas échappé aux grandes surfaces. Ainsi, Auchan, Carrefour, Leclerc, Cora et tout récemment Monoprix ont lancé leurs propres applications de m-commerce. Résultat, on comptait 50 applications d’enseignes l’an dernier, selon une étude publiée par les éditions Dauvers. Et la liste ne cesse depuis de s’étendre.
Les enseignes se mettent même à développer des services annexes. Par exemple, l’application de Castorama propose un calculateur de surface qui permet d’évaluer la quantité de matériaux nécessaire (peinture, papier peint, parquet), celle de Leader Price suggère des idées recettes associées aux produits de la liste de course, l’application Qui est le moins cher de Leclerc propose même un comparateur de prix auprès de la concurrence à proximité.
Géolocalisation
Les outils déjà intégrés au terminal permettent d’accéder facilement à toutes ces fonctionnalités : la puce GPS localise l’utilisateur, la caméra permet de photographier les code-barres, la connexion Internet de passer commande.
Bientôt, les cartes de fidélité en plastique seront toutes dématérialisées. Certains magasins Carrefour et Leclerc sont déjà équipés. Le client n’a qu’à présenter à la caissière une capture d’écran de sa carte pour que son passage soit comptabilisé. Autre expérimentation en cours : les systèmes de paiement sans contact. Dans quelques années, il suffira de tendre son mobile au-dessus de la caisse pour payer. Le grand public devra encore patienter trois à cinq ans avant que le système ne soit opérationnel
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le smartphone vient à la rescousse pour faire ses courses au supermarché ! De nouvelles applications permettent de comparer les prix ou de décrypter les étiquettes
Le smartphone est en passe de devenir l’accessoire indispensable pour faire ses courses. Plus de 3,3 millions de Français ont déjà effectué des achats via leur terminal mobile, selon l’Observatoire des nouvelles tendances de consommation de CCM Benchmark. Le plus souvent pour effectuer des réservations de voyages ou d’hôtels. Mais le potentiel de ce mode d’achat n’a pas échappé aux grandes surfaces. Ainsi, Auchan, Carrefour, Leclerc, Cora et tout récemment Monoprix ont lancé leurs propres applications de m-commerce. Résultat, on comptait 50 applications d’enseignes l’an dernier, selon une étude publiée par les éditions Dauvers. Et la liste ne cesse depuis de s’étendre.
Les enseignes se mettent même à développer des services annexes. Par exemple, l’application de Castorama propose un calculateur de surface qui permet d’évaluer la quantité de matériaux nécessaire (peinture, papier peint, parquet), celle de Leader Price suggère des idées recettes associées aux produits de la liste de course, l’application Qui est le moins cher de Leclerc propose même un comparateur de prix auprès de la concurrence à proximité.
Géolocalisation
Les outils déjà intégrés au terminal permettent d’accéder facilement à toutes ces fonctionnalités : la puce GPS localise l’utilisateur, la caméra permet de photographier les code-barres, la connexion Internet de passer commande.
Bientôt, les cartes de fidélité en plastique seront toutes dématérialisées. Certains magasins Carrefour et Leclerc sont déjà équipés. Le client n’a qu’à présenter à la caissière une capture d’écran de sa carte pour que son passage soit comptabilisé. Autre expérimentation en cours : les systèmes de paiement sans contact. Dans quelques années, il suffira de tendre son mobile au-dessus de la caisse pour payer. Le grand public devra encore patienter trois à cinq ans avant que le système ne soit opérationnel
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Re: Actualités concours 2012
Ginkgo biloba : L'Afssaps revient sur son efficacité
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé vient de réévaluer les médicaments à base de Ginkgo biloba, ce qui pourrait provoquer un déremboursement sous peu.
En cette période de rigueur, il est de bon ton de faire faire des économies à la Sécurité sociale. Et c'est un peu ce qui risque de se passer à la suite d'un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Le 3 novembre dernier, la Commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM) de l'Afssaps a réévalué les médicaments à base de Ginkgo biloba, et le rapport bénéfice/risque qu'il en ressort est défavorable. « Après examen des données d’efficacité et de sécurité d’emploi, la Commission a conclu que le rapport bénéfice/risque de ces médicaments était défavorable ». Leurs effets vasodilatateurs périphériques n'est pas dangereux pour la santé mais leur efficacité est jugée insuffisante.
"Efficacité insuffisante"
Le Ginkgo biloba est un extrait de plante médicinale ancestrale. Sa première autorisation de mise sur le marché date de 1974. Les domaines d'intervention du Ginkgo biloba sont principalement l'ophtalmologie, la cardiologie et la neurologie, et les médicaments concernés par ce rapport sont les suivants : Tanakan, Tramisal, Vitalogink, Ginkogink, Ginkgo Biogaran, Ginkmongo. Pour l'Afssaps, « leur efficacité a été jugée insuffisante dans toutes les indications », mais ils ne présentent pas de danger pour les patients, uniquement « des effets indésirables majoritairement non graves, de type digestifs et cutanés ».
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé va donc prochainement prendre contact avec les médecins pour leur demander de revoir leurs prescriptions. Une annonce qui signifie que ces médicaments feront bientôt l'objet d'un déremboursement de la Sécurité sociale
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L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé vient de réévaluer les médicaments à base de Ginkgo biloba, ce qui pourrait provoquer un déremboursement sous peu.
En cette période de rigueur, il est de bon ton de faire faire des économies à la Sécurité sociale. Et c'est un peu ce qui risque de se passer à la suite d'un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Le 3 novembre dernier, la Commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM) de l'Afssaps a réévalué les médicaments à base de Ginkgo biloba, et le rapport bénéfice/risque qu'il en ressort est défavorable. « Après examen des données d’efficacité et de sécurité d’emploi, la Commission a conclu que le rapport bénéfice/risque de ces médicaments était défavorable ». Leurs effets vasodilatateurs périphériques n'est pas dangereux pour la santé mais leur efficacité est jugée insuffisante.
"Efficacité insuffisante"
Le Ginkgo biloba est un extrait de plante médicinale ancestrale. Sa première autorisation de mise sur le marché date de 1974. Les domaines d'intervention du Ginkgo biloba sont principalement l'ophtalmologie, la cardiologie et la neurologie, et les médicaments concernés par ce rapport sont les suivants : Tanakan, Tramisal, Vitalogink, Ginkogink, Ginkgo Biogaran, Ginkmongo. Pour l'Afssaps, « leur efficacité a été jugée insuffisante dans toutes les indications », mais ils ne présentent pas de danger pour les patients, uniquement « des effets indésirables majoritairement non graves, de type digestifs et cutanés ».
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé va donc prochainement prendre contact avec les médecins pour leur demander de revoir leurs prescriptions. Une annonce qui signifie que ces médicaments feront bientôt l'objet d'un déremboursement de la Sécurité sociale
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