Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
Tests antidrogue : les conducteurs paieront
Le ministère de la Justice mise sur une économie de 10 millions d'euros chaque année.
Pour mener des contrôles routiers à moindres frais, l'État a trouvé la parade : faire payer le contrevenant pour les dépenses engagées. Cette solution, qui figure dans le projet de loi relatif «à la répartition des contentieux et à l'allégement de certaines procédures juridictionnelles», est examinée mercredi par les députés en dernière lecture.
Dans son article 22 ter, il est prévu que le conducteur dont on a détecté la présence de stupéfiants paiera les analyses toxicologiques : 450 euros au maximum. Une somme qui s'ajoutera aux 90 euros de frais de justice en cas de comparution en correctionnelle mais aussi aux peines encourues : 2 ans de prison, 4500 euros d'amende et 6 points en moins. De quoi en dissuader plus d'un.
Jusqu'alors, ces frais étaient pris en charge par le ministère de la Justice, qui mise sur une économie de 10 millions d'euros en se référant au nombre de peines prononcées en 2010. L'an passé, 21.865 conducteurs ont été condamnés pour prise illégale de drogue. 3.850 avaient aussi pris de l'alcool.
Ce même texte prévoit, par ailleurs, de nouvelles dispositions pour éviter que la personne ayant vendu son véhicule reçoive les amendes du nouvel acquéreur. Le certificat de cession est dorénavant retenu au lieu du formulaire d'acquisition que certains n'adressaient pas à l'administration.
«Justice expéditive»
Dans cet article fourre-tout, il est prévu d'étendre l'ordonnance pénale - cette procédure simplifiée de jugement sans la présence du contrevenant - à tous les délits routiers. «On crée une justice expéditive», dénonce Me Rémy Josseaume, spécialiste du droit routier, qui poursuit : «Informé de sa condamnation par courrier, l'automobiliste renonce souvent à contester la sanction.»
Enfin, autre mesure débattue : les contraventions de 5e classe (comme les grands excès de vitesse) soumises à une amende forfaitaire et dont le montant sera fixé plus tard. Un moyen encore, selon Me Josseaume, de dissuader l'automobiliste de s'opposer à la sanction : «Ces amendes forfaitaires existent pour les contraventions des 4 premières classes. Ainsi pour un feu rouge, on règle 90 euros. Si on conteste, on encourt 750 euros.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le ministère de la Justice mise sur une économie de 10 millions d'euros chaque année.
Pour mener des contrôles routiers à moindres frais, l'État a trouvé la parade : faire payer le contrevenant pour les dépenses engagées. Cette solution, qui figure dans le projet de loi relatif «à la répartition des contentieux et à l'allégement de certaines procédures juridictionnelles», est examinée mercredi par les députés en dernière lecture.
Dans son article 22 ter, il est prévu que le conducteur dont on a détecté la présence de stupéfiants paiera les analyses toxicologiques : 450 euros au maximum. Une somme qui s'ajoutera aux 90 euros de frais de justice en cas de comparution en correctionnelle mais aussi aux peines encourues : 2 ans de prison, 4500 euros d'amende et 6 points en moins. De quoi en dissuader plus d'un.
Jusqu'alors, ces frais étaient pris en charge par le ministère de la Justice, qui mise sur une économie de 10 millions d'euros en se référant au nombre de peines prononcées en 2010. L'an passé, 21.865 conducteurs ont été condamnés pour prise illégale de drogue. 3.850 avaient aussi pris de l'alcool.
Ce même texte prévoit, par ailleurs, de nouvelles dispositions pour éviter que la personne ayant vendu son véhicule reçoive les amendes du nouvel acquéreur. Le certificat de cession est dorénavant retenu au lieu du formulaire d'acquisition que certains n'adressaient pas à l'administration.
«Justice expéditive»
Dans cet article fourre-tout, il est prévu d'étendre l'ordonnance pénale - cette procédure simplifiée de jugement sans la présence du contrevenant - à tous les délits routiers. «On crée une justice expéditive», dénonce Me Rémy Josseaume, spécialiste du droit routier, qui poursuit : «Informé de sa condamnation par courrier, l'automobiliste renonce souvent à contester la sanction.»
Enfin, autre mesure débattue : les contraventions de 5e classe (comme les grands excès de vitesse) soumises à une amende forfaitaire et dont le montant sera fixé plus tard. Un moyen encore, selon Me Josseaume, de dissuader l'automobiliste de s'opposer à la sanction : «Ces amendes forfaitaires existent pour les contraventions des 4 premières classes. Ainsi pour un feu rouge, on règle 90 euros. Si on conteste, on encourt 750 euros.»
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Re: Actualités concours 2012
Les Français boudent les appareils auditifs, trop chers
Par le figaro.fr - le 15/11/2011
Le prix des prothèses auditives est le premier frein pour s'équiper, selon une enquête sur l'audition. Dans l'ensemble, les Français se préoccupent deux fois moins de leur audition que de leur vue.
Sur cinq personnes déclarant avoir une mauvaise audition, une seule est appareillée, selon cette enquête Opinionway réalisée au cours du mois de novembre. 97% des 45 ans et plus ont consulté une ophtalmologue pour la vue mais seulement 47% sont allés voir un ORL pour leur audition.
L'enquête montre pourtant qu'à partir de 45 ans, la majorité des personnes éprouvent une gêne auditive qui les conduit à faire répéter (56%), à avoir des difficultés à suivre une conversation dans environnement bruyant (54%), à monter le son de la télévision ou de la radio (53%). Ils peuvent également penser que les gens articulent mal (44%) ou prendre un mot pour un autre (36%). Au final, plus de 6 personnes sur 10 éprouvent au moins deux gênes réelles (55% des 45-55 ans et 80% des 75 ans et plus). Ils ne sont pourtant que 30% à reconnaître que la qualité de leur audition est mauvaise ou très mauvaise.
3400 euros la paire en moyenneLe prix reste le premier frein à l'acquisition d'une prothèse auditive : 91% des sondés estiment que leur prix n'est pas justifié. Les préjugés demeurent aussi : pour 40 % des personnes interrogées, porter des aides auditives «fait vieux» et 26% plaignent les personnes qui en portent. La presbyacousie (atteinte des facultés auditives liées au vieillissement) est la principale cause de mauvaise audition.
L'enquête a été réalisée pour un fabriquant d'«assistants d'écoute» prêt à l'emploi «conçus par un médecin ORL» (sonalto.fr) et vendus en pharmacie 299 euros. Ces sortes de «loupe» pour l'audition -à l'instar des lunettes grossissantes bon marché pour presbytes achetées sans ordonnance - diffèrent totalement par leur simplicité des prothèses auditives sophistiquées nettement plus onéreuses, dont le prix moyen atteint 3400 euros la paire, selon une étude Santéclair 2010.
Ce coût élevé inclut les séances d'adaptation organisées par l'audioprothésiste. En outre, les prothèses auditives, comme les lunettes et les prothèses dentaires, sont très mal remboursées, sauf dans certains cas particuliers : enfants, handicap visuel associé. Quant aux mutuelles, elles proposent des taux de remboursement très variables. Le plus souvent, les porteurs d'audioprothèses ont donc à débourser plusieurs centaines d'euros par appareil. Ceux-ci sont prévus pour durer de cinq à sept ans.
(Avec AFP)
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Par le figaro.fr - le 15/11/2011
Le prix des prothèses auditives est le premier frein pour s'équiper, selon une enquête sur l'audition. Dans l'ensemble, les Français se préoccupent deux fois moins de leur audition que de leur vue.
Sur cinq personnes déclarant avoir une mauvaise audition, une seule est appareillée, selon cette enquête Opinionway réalisée au cours du mois de novembre. 97% des 45 ans et plus ont consulté une ophtalmologue pour la vue mais seulement 47% sont allés voir un ORL pour leur audition.
L'enquête montre pourtant qu'à partir de 45 ans, la majorité des personnes éprouvent une gêne auditive qui les conduit à faire répéter (56%), à avoir des difficultés à suivre une conversation dans environnement bruyant (54%), à monter le son de la télévision ou de la radio (53%). Ils peuvent également penser que les gens articulent mal (44%) ou prendre un mot pour un autre (36%). Au final, plus de 6 personnes sur 10 éprouvent au moins deux gênes réelles (55% des 45-55 ans et 80% des 75 ans et plus). Ils ne sont pourtant que 30% à reconnaître que la qualité de leur audition est mauvaise ou très mauvaise.
3400 euros la paire en moyenneLe prix reste le premier frein à l'acquisition d'une prothèse auditive : 91% des sondés estiment que leur prix n'est pas justifié. Les préjugés demeurent aussi : pour 40 % des personnes interrogées, porter des aides auditives «fait vieux» et 26% plaignent les personnes qui en portent. La presbyacousie (atteinte des facultés auditives liées au vieillissement) est la principale cause de mauvaise audition.
L'enquête a été réalisée pour un fabriquant d'«assistants d'écoute» prêt à l'emploi «conçus par un médecin ORL» (sonalto.fr) et vendus en pharmacie 299 euros. Ces sortes de «loupe» pour l'audition -à l'instar des lunettes grossissantes bon marché pour presbytes achetées sans ordonnance - diffèrent totalement par leur simplicité des prothèses auditives sophistiquées nettement plus onéreuses, dont le prix moyen atteint 3400 euros la paire, selon une étude Santéclair 2010.
Ce coût élevé inclut les séances d'adaptation organisées par l'audioprothésiste. En outre, les prothèses auditives, comme les lunettes et les prothèses dentaires, sont très mal remboursées, sauf dans certains cas particuliers : enfants, handicap visuel associé. Quant aux mutuelles, elles proposent des taux de remboursement très variables. Le plus souvent, les porteurs d'audioprothèses ont donc à débourser plusieurs centaines d'euros par appareil. Ceux-ci sont prévus pour durer de cinq à sept ans.
(Avec AFP)
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Re: Actualités concours 2012
Sondage : Ça roule pour les seniors
Les personnes âgées utilisent toujours la voiture et sont peu friandes des transports en commun, selon une étude
Selon un sondage pour Mondial assistance et le mensuel Notre temps par TNS Sofres, 91 % des conducteurs de 70 ans et plus prennent le volant au moins une fois par semaine. Contrairement aux idées reçues qui auraient pu placer le train ou les transports publics en tête des modes de déplacement les plus utilisés par les seniors, la voiture est le plus plébiscité avec 66 % de réponses. Aujourd’hui, 6 seniors sur 10 prennent encore eux-mêmes le volant. Le sondage révèle que parmi nos aînés conducteurs, 86 % conduisent régulièrement seuls et 91 % prennent le volant au moins une fois par semaine. Leur capital confiance n’a pas pris une ride au fil des ans, puisque 96 % des conducteurs se sentent à l’aise au volant. Dopés par cette confiance, plus de 9 sur 10 se disent en pleine mesure de leurs capacités (vue, audition, réflexes confondus) à bord de leur véhicule. Pour autant, ils sont loin de jouer aux as du volant, puisque 60 % des conducteurs reconnaissent être plus prudents avec les années.
Garder le volant, garder le contact
Face à la perspective d’arrêter un jour de conduire, seul un tiers des seniors accepte l’idée d’abandonner le volant. Rien d’étonnant lorsque les résultats mettent en relief l’idée que la conduite représente avant tout un plaisir pour les trois quarts de nos aînés. Conduite qui s’avère également synonyme de maintien de lien social pour 6 conducteurs sur 10. En revanche, seuls 29 % des 70 ans et plus déclarent utiliser les transports publics. Principale raison invoquée par les non-utilisateurs : le maillage insuffisant du réseau pour 45 % d’entre eux. Des progrès restent également à faire en matière d’accessibilité pour 23 % de nos aînés n’empruntant pas les transports publics. Mais cela n’est pas valable à Paris et dans les agglomérations de plus de 100.000 habitants où les seniors se servent des transports en commun à hauteur de 53 % et de 50 % respectivement
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les personnes âgées utilisent toujours la voiture et sont peu friandes des transports en commun, selon une étude
Selon un sondage pour Mondial assistance et le mensuel Notre temps par TNS Sofres, 91 % des conducteurs de 70 ans et plus prennent le volant au moins une fois par semaine. Contrairement aux idées reçues qui auraient pu placer le train ou les transports publics en tête des modes de déplacement les plus utilisés par les seniors, la voiture est le plus plébiscité avec 66 % de réponses. Aujourd’hui, 6 seniors sur 10 prennent encore eux-mêmes le volant. Le sondage révèle que parmi nos aînés conducteurs, 86 % conduisent régulièrement seuls et 91 % prennent le volant au moins une fois par semaine. Leur capital confiance n’a pas pris une ride au fil des ans, puisque 96 % des conducteurs se sentent à l’aise au volant. Dopés par cette confiance, plus de 9 sur 10 se disent en pleine mesure de leurs capacités (vue, audition, réflexes confondus) à bord de leur véhicule. Pour autant, ils sont loin de jouer aux as du volant, puisque 60 % des conducteurs reconnaissent être plus prudents avec les années.
Garder le volant, garder le contact
Face à la perspective d’arrêter un jour de conduire, seul un tiers des seniors accepte l’idée d’abandonner le volant. Rien d’étonnant lorsque les résultats mettent en relief l’idée que la conduite représente avant tout un plaisir pour les trois quarts de nos aînés. Conduite qui s’avère également synonyme de maintien de lien social pour 6 conducteurs sur 10. En revanche, seuls 29 % des 70 ans et plus déclarent utiliser les transports publics. Principale raison invoquée par les non-utilisateurs : le maillage insuffisant du réseau pour 45 % d’entre eux. Des progrès restent également à faire en matière d’accessibilité pour 23 % de nos aînés n’empruntant pas les transports publics. Mais cela n’est pas valable à Paris et dans les agglomérations de plus de 100.000 habitants où les seniors se servent des transports en commun à hauteur de 53 % et de 50 % respectivement
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Héparine : Un médicament mal surveillé ?
Pas d’alarmisme, mais une interpellation ferme. L’UFC-Que Choisir réclame des garanties sur la sécurité sanitaire de l’héparine, une molécule issue d’intestins de porc, utilisée dans la fabrication d’anticoagulants. Elle est consommée par des millions de patients dans le monde.
En 2008, la crise de la vache folle avait conduit au renforcement des exigences en matière de sécurité sanitaire concernant ce produit. Mais selon l’association, des failles pourraient persister dans les contrôles des matières premières, produites en grande partie en Chine. « D’un côté, les autorités scientifiques et les laboratoires pharmaceutiques affirment que les tests sont fiables et qu’il n’y a aucun risque de transmission du prion », indique Mathieu Escot à l’UFC. « De l’autre, un biochimiste de l’INRA, le Dr Didier Levieux, remet les contrôles en question avec un point de vue argumenté. Sans trancher le débat, nous avons voulu porter cette controverse scientifique sur la place publique ».
L’héparine représente un marché mondial estimé à 3,9 milliards d’euros en 2010. En France, 34 millions de doses ont été injectées en 2009. Et pour les laboratoires, c’est un business lucratif : Sanofi réalise près de 10 % de son chiffre d’affaires avec le Lovenox, qui domine le marché. L’UFC demande la mise en place d’une mission d’audit au ministre de la Santé, Xavier Bertrand. Pour l’association, « si des études indépendantes et sérieuses prouvent qu’il n’y a pas de danger, tant mieux. A l’inverse, si le moindre risque est démontré, il faudra prendre des mesures ».
Une molécule consommée par des millions de patients
Cette molécule est employée dans la fabrication de médicaments anticoagulants. Elle est efficace : son service médical rendu est jugé « important » par les autorités sanitaires françaises, elle bénéficie d’une prise en charge à 65 % par l’assurance maladie. On la produit à partir d’extrait de muqueuse intestinale de porcs, mais aussi sous une forme synthétique, le Fondaparinux. Tous les grands laboratoires en commercialisent : Sanofi, Pfizer, GSK, LEO… Les besoins mondiaux en héparine sont tels – près de 500 millions de doses par an – que la production des pays industrialisés ne suffit plus. Mathieu Escot, spécialiste santé à l’UFC, résume : « Un porc est nécessaire pour produire une dose d’héparine. Pour le seul marché français, il faudrait 34 millions de porcs par an ! » Pour se fournir en intestins porcins, l’industrie pharmaceutique se tourne vers les pays en voie de développement. La Chine produit 50 % de l’héparine mondiale. Un marché ultra-tendu, où l’offre ne répond plus à la demande : de quoi susciter des dérives dans un pays n’offrant pas suffisamment de garanties de traçabilité et de contrôle.
Des contrôles instaurés depuis 1996
Pour comprendre les contrôles, il faut remonter au procédé de fabrication de l’héparine : on prélève d’abord la muqueuse intestinale du porc, dont on extrait un mucus qui contient l’héparine. Ce mucus, soumis à un traitement qui tuent microbes et virus, devient ce qu’on appelle l’héparine « brute ». Encore purifiée, elle se transforme en héparine « pure », la molécule que l’on trouvera dans le médicament. En 1996, le monde est en pleine crise de la vache folle. Deux problèmes se posent avec l’héparine : d’abord « l’impossibilité d’éliminer ce virus qui résiste à tout », selon Jacques Poirier, chargé de la sécurité biologique des matières premières d’origine animale chez Sanofi, et licencié en 2003 pour avoir lancé des alertes sur la production chinoise. Et le fait que le prion soit indétectable, « à moins d’effectuer des études cliniques qui prennent dix-huit mois, ce qui est incompatible avec une logique commerciale », précise-t-il. Une seule solution : s’assurer que l’héparine provient exclusivement de muqueuse de porc, animal non vecteur du prion. Face au risque, les autorités sanitaires européennes mettent alors en œuvre des procédures de contrôle, notamment sur l’héparine importée.
Des tests remis en cause
Ces contrôles s’effectuent à réception du produit par le laboratoire qui s’assure que l’héparine est « brute » et non « pure », en cherchant d’abord la trace de contaminants porcins. « Sur de l’héparine pure, il n’y a plus aucune trace de l’origine animale », explique Jacques Poirier. Une fois l’héparine reconnue apte à être testée, on cherche enfin les contaminants ovins ou bovins. Mais le Dr Didier Levieux, immunochimiste réputé de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), remet en cause la fiabilité de ces tests, estimant qu’ils arrivent trop tard dans le processus : « Ce sont de vraies passoires ! dénonce-t-il. Il suffit d’adjoindre de l’héparine bovine « pure » à la porcine « brute », et elle ne sera pas détectée », dénonce-t-il. Lui-même a mis au point un autre test de sûreté, l’IDR (Immuno diffusion radiale) : un réactif chimique à appliquer directement sur le mucus, qui l’identifie comme vache ou cochon. Test qui ne peut s’effectuer que sur le lieu de production de la matière première. Mais la demande d’héparine dans le monde excédant l’offre, « les laboratoires ne tiennent pas à se mettre à dos leurs fournisseurs en leur imposant des tests trop contraignants, décrypte Jacques Poirier. Ils risqueraient de les voir se tourner vers un concurrent moins regardant ».
Les dangers d’un manque de contrôle sanitaire
Outre une potentielle contamination par le prion, une autre crainte sanitaire pèse sur l’héparine. Face à un marché si juteux, des producteurs de matière première peu scrupuleux pourraient être tentés de « couper » leur héparine avec d’autres produits. En 2008, de l’héparine frelatée a ainsi provoqué des centaines de chocs allergiques aux Etats-Unis et en Allemagne. Ces injections de produit « contaminé » ont entraîné au moins 80 morts outre-Atlantique. En cause ? Les producteurs chinois avaient adjoint à la matière première naturelle une autre substance peu coûteuse : de la chondroïtine persulfatée. Si ses caractéristiques sont proches de l’héparine, elle se révèle potentiellement dangereuse. Des lots légèrement moins contaminés avaient aussi été retrouvés en France, sans causer d’incident grave. « Cette manipulation volontaire d’un médicament pour le rendre moins coûteux s’est déroulée en 2008. Ce n’est pas si vieux ! Voilà un exemple de ce qui peut se passer avec des modes de production très décentralisés, sur un territoire immense, avec une administration locale parfois corrompue », martèle Mathieu Escot, de l’UFC. Aujourd’hui, des producteurs pourraient mêler héparine porcine et héparine de bœuf.
Les Français moins protégés que les Américains
C’est un comble : la quasi-totalité de la production d’héparine issue de porcs français part aux Etats-Unis ! Echaudée, par le scandale sanitaire de 2008, la FDA (Food and drugs administration), l’autorité sanitaire américaine, a durci ses règles d’importation et exige le test IDR de Didier Levieux. « Sanofi ne voit aucun inconvénient à pratiquer ce test sur les intestins de porcs bretons, à deux pas de son usine de Ploërmel, remarque Didier Levieux. C’est ailleurs pour ça que traîne des pieds. » En France, on protège le marché. Avec un moindre niveau d’exigence. Un décret du 20 juillet 2010 stipule même que l’héparine sodique peut être préparée « à base de muqueuse intestinale de porc, de bœuf ou de mouton ». « Il est cependant peu probable qu’un médicament à base de bovin reçoive son AMM (Autorisation de mise sur le marché) », nuance Didier Levieux. En effet, interrogée, l’Afssaps est catégorique : « Toute modification de l’origine d’une matière première devrait être évaluée et autorisée au préalable. Toutes les AMM octroyées pour des médicaments contenant de l’héparine le sont pour des matières premières d’origine exclusivement porcine. » N’empêche. Tant qu’on n’aura pas le test indispensable pour s’en assurer, cela restera un vœu pieux.
80 % des principes actifs viennent de l’étranger
En quête d’économies, les industries pharmaceutiques n’ont cessé d’externaliser leur fabrication vers des pays où le coût de fabrication des matières premières est bien plus faible qu’en Europe. Aujourd’hui, 80 % des principes actifs des médicaments sont fabriqués en Chine, en Inde et au Brésil. Mais pour quelles garanties en termes de sécurité ? « Les Indiens sont globalement excellents. En Chine, il y a du très bon et du très mauvais. Petit à petit, le ménage se fait. Les fournisseurs douteux sont mis à l’index », estime Anne Carpentier, directrice des affaires pharmaceutiques du Leem (Les entreprises du médicament).
Avant de fournir les laboratoires français, le fabricant étranger suit un long processus de sélection. Cahier des charges sur la qualité, échantillons, descriptif de la synthèse des matières premières utilisées, audits de terrain… « Un fournisseur peut ne pas tout dire. Mais lors des inspections, on peut tout voir », poursuit Anne Carpentier. A son arrivée en France, le produit subit une batterie de tests. « Dans une entreprise pharmaceutique, la réception se fait à l’extérieur du bâtiment, les tests de conformité sont effectués dans des labos séparés. Et ils sont fiables », estime l’économiste Claude Le Pen. Selon lui, un incident dû à une matière première est un risque « potentiel, mais pas réel. »
Une directive anti-falsification
Comment, en 2008, des héparines chinoises falsifiées sont-elles passées entre les gouttes ? Dans le cas de matières premières animales, le risque est plus important, nuance Claude Le Pen. « Mais depuis des années, l’Europe les remplace par des produits de synthèse, plus coûteux, moins dangereux. La plupart des principes actifs fabriqués en Chine sont chimiques. Et rien n’empêche de contrôler un produit sur l’intégralité des agents infectieux connus. » Reste, comme l’admet Anne Carpentier, que l’« on ne trouve que ce que l’on cherche. S’il n’y a pas de fraude le jour de l’inspection, ou si le produit est coupé au cours du transport, on ne le voit pas, ou pas tout de suite. » Pour sécuriser le circuit du médicament, l’Europe a adopté une directive « anti-falsification » en juillet dernier qui harmonise une série de mesures : identification et cartographie des fournisseurs, contrôle des intermédiaires, etc. « Bien sûr, on n’est jamais à l’abri de la fraude. Si on pouvait tout produire en France, on serait tranquille : les inspecteurs pourraient visiter les usines en permanence. Aujourd’hui, ils manquent de moyens. »
Dr Didier Levieux : "Un risque de contamination infime"
Dr Didier Levieux, immunochimiste.
F.-S. Comment s’assurer de l’absence de prions dans les matières premières ?
DIDIER LEVIEUX Il n’y a que deux solutions : leur origine géographique, d’un pays ou le prion n’a pas été signalé, et l’origine d’espèce, c’est-à-dire un animal qui ne transmet pas la maladie.
F.-S. La Chine, qui produit 50 % de la matière première mondiale, répond-elle à ces exigences ?
D. L. Non. Aucun cas de prion n’a été signalé en Chine. Mais aucun cas de sida non plus ! Les Chinois savent très bien que s’ils déclarent un cas, cela signera la fin des exportations. Quant à la traçabilité des porcs, elle est plus que douteuse. Pour échapper aux taxes sur l’abattage des animaux, les producteurs chinois les tuent dans des ateliers clandestins, dans des arrière-cours, au mépris de toute condition d’hygiène, ou dans des fermes où ils voisinent avec les vaches et les moutons.
F.-S. Pourquoi n’applique-t-on pas votre test sur la production chinoise ?
Il s’agit à la fois d’un problème économique et d’un problème sanitaire. Les laboratoires ne veulent pas perdre le marché de l’héparine en imposant des contrôles trop stricts. Et de leur côté, les autorités sanitaires ne peuvent pas se permettre de prendre le risque d’une rupture d’approvisionnement. L’héparine est un médicament efficace, indispensable à des millions de malades. Trop de gens mourraient à cause d’un risque de contamination somme toute infime
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pas d’alarmisme, mais une interpellation ferme. L’UFC-Que Choisir réclame des garanties sur la sécurité sanitaire de l’héparine, une molécule issue d’intestins de porc, utilisée dans la fabrication d’anticoagulants. Elle est consommée par des millions de patients dans le monde.
En 2008, la crise de la vache folle avait conduit au renforcement des exigences en matière de sécurité sanitaire concernant ce produit. Mais selon l’association, des failles pourraient persister dans les contrôles des matières premières, produites en grande partie en Chine. « D’un côté, les autorités scientifiques et les laboratoires pharmaceutiques affirment que les tests sont fiables et qu’il n’y a aucun risque de transmission du prion », indique Mathieu Escot à l’UFC. « De l’autre, un biochimiste de l’INRA, le Dr Didier Levieux, remet les contrôles en question avec un point de vue argumenté. Sans trancher le débat, nous avons voulu porter cette controverse scientifique sur la place publique ».
L’héparine représente un marché mondial estimé à 3,9 milliards d’euros en 2010. En France, 34 millions de doses ont été injectées en 2009. Et pour les laboratoires, c’est un business lucratif : Sanofi réalise près de 10 % de son chiffre d’affaires avec le Lovenox, qui domine le marché. L’UFC demande la mise en place d’une mission d’audit au ministre de la Santé, Xavier Bertrand. Pour l’association, « si des études indépendantes et sérieuses prouvent qu’il n’y a pas de danger, tant mieux. A l’inverse, si le moindre risque est démontré, il faudra prendre des mesures ».
Une molécule consommée par des millions de patients
Cette molécule est employée dans la fabrication de médicaments anticoagulants. Elle est efficace : son service médical rendu est jugé « important » par les autorités sanitaires françaises, elle bénéficie d’une prise en charge à 65 % par l’assurance maladie. On la produit à partir d’extrait de muqueuse intestinale de porcs, mais aussi sous une forme synthétique, le Fondaparinux. Tous les grands laboratoires en commercialisent : Sanofi, Pfizer, GSK, LEO… Les besoins mondiaux en héparine sont tels – près de 500 millions de doses par an – que la production des pays industrialisés ne suffit plus. Mathieu Escot, spécialiste santé à l’UFC, résume : « Un porc est nécessaire pour produire une dose d’héparine. Pour le seul marché français, il faudrait 34 millions de porcs par an ! » Pour se fournir en intestins porcins, l’industrie pharmaceutique se tourne vers les pays en voie de développement. La Chine produit 50 % de l’héparine mondiale. Un marché ultra-tendu, où l’offre ne répond plus à la demande : de quoi susciter des dérives dans un pays n’offrant pas suffisamment de garanties de traçabilité et de contrôle.
Des contrôles instaurés depuis 1996
Pour comprendre les contrôles, il faut remonter au procédé de fabrication de l’héparine : on prélève d’abord la muqueuse intestinale du porc, dont on extrait un mucus qui contient l’héparine. Ce mucus, soumis à un traitement qui tuent microbes et virus, devient ce qu’on appelle l’héparine « brute ». Encore purifiée, elle se transforme en héparine « pure », la molécule que l’on trouvera dans le médicament. En 1996, le monde est en pleine crise de la vache folle. Deux problèmes se posent avec l’héparine : d’abord « l’impossibilité d’éliminer ce virus qui résiste à tout », selon Jacques Poirier, chargé de la sécurité biologique des matières premières d’origine animale chez Sanofi, et licencié en 2003 pour avoir lancé des alertes sur la production chinoise. Et le fait que le prion soit indétectable, « à moins d’effectuer des études cliniques qui prennent dix-huit mois, ce qui est incompatible avec une logique commerciale », précise-t-il. Une seule solution : s’assurer que l’héparine provient exclusivement de muqueuse de porc, animal non vecteur du prion. Face au risque, les autorités sanitaires européennes mettent alors en œuvre des procédures de contrôle, notamment sur l’héparine importée.
Des tests remis en cause
Ces contrôles s’effectuent à réception du produit par le laboratoire qui s’assure que l’héparine est « brute » et non « pure », en cherchant d’abord la trace de contaminants porcins. « Sur de l’héparine pure, il n’y a plus aucune trace de l’origine animale », explique Jacques Poirier. Une fois l’héparine reconnue apte à être testée, on cherche enfin les contaminants ovins ou bovins. Mais le Dr Didier Levieux, immunochimiste réputé de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), remet en cause la fiabilité de ces tests, estimant qu’ils arrivent trop tard dans le processus : « Ce sont de vraies passoires ! dénonce-t-il. Il suffit d’adjoindre de l’héparine bovine « pure » à la porcine « brute », et elle ne sera pas détectée », dénonce-t-il. Lui-même a mis au point un autre test de sûreté, l’IDR (Immuno diffusion radiale) : un réactif chimique à appliquer directement sur le mucus, qui l’identifie comme vache ou cochon. Test qui ne peut s’effectuer que sur le lieu de production de la matière première. Mais la demande d’héparine dans le monde excédant l’offre, « les laboratoires ne tiennent pas à se mettre à dos leurs fournisseurs en leur imposant des tests trop contraignants, décrypte Jacques Poirier. Ils risqueraient de les voir se tourner vers un concurrent moins regardant ».
Les dangers d’un manque de contrôle sanitaire
Outre une potentielle contamination par le prion, une autre crainte sanitaire pèse sur l’héparine. Face à un marché si juteux, des producteurs de matière première peu scrupuleux pourraient être tentés de « couper » leur héparine avec d’autres produits. En 2008, de l’héparine frelatée a ainsi provoqué des centaines de chocs allergiques aux Etats-Unis et en Allemagne. Ces injections de produit « contaminé » ont entraîné au moins 80 morts outre-Atlantique. En cause ? Les producteurs chinois avaient adjoint à la matière première naturelle une autre substance peu coûteuse : de la chondroïtine persulfatée. Si ses caractéristiques sont proches de l’héparine, elle se révèle potentiellement dangereuse. Des lots légèrement moins contaminés avaient aussi été retrouvés en France, sans causer d’incident grave. « Cette manipulation volontaire d’un médicament pour le rendre moins coûteux s’est déroulée en 2008. Ce n’est pas si vieux ! Voilà un exemple de ce qui peut se passer avec des modes de production très décentralisés, sur un territoire immense, avec une administration locale parfois corrompue », martèle Mathieu Escot, de l’UFC. Aujourd’hui, des producteurs pourraient mêler héparine porcine et héparine de bœuf.
Les Français moins protégés que les Américains
C’est un comble : la quasi-totalité de la production d’héparine issue de porcs français part aux Etats-Unis ! Echaudée, par le scandale sanitaire de 2008, la FDA (Food and drugs administration), l’autorité sanitaire américaine, a durci ses règles d’importation et exige le test IDR de Didier Levieux. « Sanofi ne voit aucun inconvénient à pratiquer ce test sur les intestins de porcs bretons, à deux pas de son usine de Ploërmel, remarque Didier Levieux. C’est ailleurs pour ça que traîne des pieds. » En France, on protège le marché. Avec un moindre niveau d’exigence. Un décret du 20 juillet 2010 stipule même que l’héparine sodique peut être préparée « à base de muqueuse intestinale de porc, de bœuf ou de mouton ». « Il est cependant peu probable qu’un médicament à base de bovin reçoive son AMM (Autorisation de mise sur le marché) », nuance Didier Levieux. En effet, interrogée, l’Afssaps est catégorique : « Toute modification de l’origine d’une matière première devrait être évaluée et autorisée au préalable. Toutes les AMM octroyées pour des médicaments contenant de l’héparine le sont pour des matières premières d’origine exclusivement porcine. » N’empêche. Tant qu’on n’aura pas le test indispensable pour s’en assurer, cela restera un vœu pieux.
80 % des principes actifs viennent de l’étranger
En quête d’économies, les industries pharmaceutiques n’ont cessé d’externaliser leur fabrication vers des pays où le coût de fabrication des matières premières est bien plus faible qu’en Europe. Aujourd’hui, 80 % des principes actifs des médicaments sont fabriqués en Chine, en Inde et au Brésil. Mais pour quelles garanties en termes de sécurité ? « Les Indiens sont globalement excellents. En Chine, il y a du très bon et du très mauvais. Petit à petit, le ménage se fait. Les fournisseurs douteux sont mis à l’index », estime Anne Carpentier, directrice des affaires pharmaceutiques du Leem (Les entreprises du médicament).
Avant de fournir les laboratoires français, le fabricant étranger suit un long processus de sélection. Cahier des charges sur la qualité, échantillons, descriptif de la synthèse des matières premières utilisées, audits de terrain… « Un fournisseur peut ne pas tout dire. Mais lors des inspections, on peut tout voir », poursuit Anne Carpentier. A son arrivée en France, le produit subit une batterie de tests. « Dans une entreprise pharmaceutique, la réception se fait à l’extérieur du bâtiment, les tests de conformité sont effectués dans des labos séparés. Et ils sont fiables », estime l’économiste Claude Le Pen. Selon lui, un incident dû à une matière première est un risque « potentiel, mais pas réel. »
Une directive anti-falsification
Comment, en 2008, des héparines chinoises falsifiées sont-elles passées entre les gouttes ? Dans le cas de matières premières animales, le risque est plus important, nuance Claude Le Pen. « Mais depuis des années, l’Europe les remplace par des produits de synthèse, plus coûteux, moins dangereux. La plupart des principes actifs fabriqués en Chine sont chimiques. Et rien n’empêche de contrôler un produit sur l’intégralité des agents infectieux connus. » Reste, comme l’admet Anne Carpentier, que l’« on ne trouve que ce que l’on cherche. S’il n’y a pas de fraude le jour de l’inspection, ou si le produit est coupé au cours du transport, on ne le voit pas, ou pas tout de suite. » Pour sécuriser le circuit du médicament, l’Europe a adopté une directive « anti-falsification » en juillet dernier qui harmonise une série de mesures : identification et cartographie des fournisseurs, contrôle des intermédiaires, etc. « Bien sûr, on n’est jamais à l’abri de la fraude. Si on pouvait tout produire en France, on serait tranquille : les inspecteurs pourraient visiter les usines en permanence. Aujourd’hui, ils manquent de moyens. »
Dr Didier Levieux : "Un risque de contamination infime"
Dr Didier Levieux, immunochimiste.
F.-S. Comment s’assurer de l’absence de prions dans les matières premières ?
DIDIER LEVIEUX Il n’y a que deux solutions : leur origine géographique, d’un pays ou le prion n’a pas été signalé, et l’origine d’espèce, c’est-à-dire un animal qui ne transmet pas la maladie.
F.-S. La Chine, qui produit 50 % de la matière première mondiale, répond-elle à ces exigences ?
D. L. Non. Aucun cas de prion n’a été signalé en Chine. Mais aucun cas de sida non plus ! Les Chinois savent très bien que s’ils déclarent un cas, cela signera la fin des exportations. Quant à la traçabilité des porcs, elle est plus que douteuse. Pour échapper aux taxes sur l’abattage des animaux, les producteurs chinois les tuent dans des ateliers clandestins, dans des arrière-cours, au mépris de toute condition d’hygiène, ou dans des fermes où ils voisinent avec les vaches et les moutons.
F.-S. Pourquoi n’applique-t-on pas votre test sur la production chinoise ?
Il s’agit à la fois d’un problème économique et d’un problème sanitaire. Les laboratoires ne veulent pas perdre le marché de l’héparine en imposant des contrôles trop stricts. Et de leur côté, les autorités sanitaires ne peuvent pas se permettre de prendre le risque d’une rupture d’approvisionnement. L’héparine est un médicament efficace, indispensable à des millions de malades. Trop de gens mourraient à cause d’un risque de contamination somme toute infime
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Re: Actualités concours 2012
La France manque de médecins partout
Une étude révèle qu’il existe des déserts médicaux même dans les régions les mieux dotées, comme en Paca ou en Ile-de-France.
C’est la première fois qu’une étude démographique de l’ordre des médecins est réalisée à l’échelle des bassins de vie. Et le constat est surprenant : il existe des déserts médicaux, même dans les zones les mieux dotées, comme les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur ou Ile-de-France.
Présentée mardi, cette radiographie porte sur 2.200 bassins de vie, c’est-à-dire des secteurs où vivent, travaillent et consomment des habitants. Déterminées par l’INSEE, ils diffèrent souvent des découpages administratifs. Les résultats confirment les tendances de l’atlas national publié chaque année. Les régions méridionales situées en bord de mer et la région parisienne sont effectivement très bien dotées, voire « surdotées », en médecins de ville. Par contre, les déserts médicaux progressent dans de nombreuses zones rurales et dans certains quartiers déshérités.
Mauvaise répartition territoriale
Ainsi avec 19.830 médecins actifs, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la mieux dotée de l’Hexagone avec une densité médicale de 370 médecins pour 100.000 habitants. Mais une analyse plus fine révèle une situation plus contrastée. Sur ses 124 bassins de vie, près de la moitié (48 %) ont une faible densité de médecins généralistes, inférieure à la moyenne, et 47 bassins de vie ne comptent aucun ophtalmologiste, le médecin spécialiste dont la pénurie est la plus aiguë en France.
L’Ile-de-France, qui dénombre 46.360 médecins actifs, a la deuxième densité médicale de France avec 366 médecins pour 100.000 habitants. Mais tandis que, en 2010, Paris a attiré 47 % des 1.200 nouveaux médecins de la région, la Seine-et-Marne a dû se contenter d’en accueillir seulement 4 %. Si la densité moyenne pour les 280 bassins de vie franciliens est de 3,8 généralistes, 51 % de ces territoires sont sous la moyenne.
L’étude montre aussi que la Picardie est emblématique de la mauvaise répartition territoriale des médecins en France. Avec 239 médecins en activité régulière pour 100.000 habitants (4.644 praticiens), elle compte la densité médicale la plus faible de l’Hexagone
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C’est la première fois qu’une étude démographique de l’ordre des médecins est réalisée à l’échelle des bassins de vie. Et le constat est surprenant : il existe des déserts médicaux, même dans les zones les mieux dotées, comme les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur ou Ile-de-France.
Présentée mardi, cette radiographie porte sur 2.200 bassins de vie, c’est-à-dire des secteurs où vivent, travaillent et consomment des habitants. Déterminées par l’INSEE, ils diffèrent souvent des découpages administratifs. Les résultats confirment les tendances de l’atlas national publié chaque année. Les régions méridionales situées en bord de mer et la région parisienne sont effectivement très bien dotées, voire « surdotées », en médecins de ville. Par contre, les déserts médicaux progressent dans de nombreuses zones rurales et dans certains quartiers déshérités.
Mauvaise répartition territoriale
Ainsi avec 19.830 médecins actifs, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la mieux dotée de l’Hexagone avec une densité médicale de 370 médecins pour 100.000 habitants. Mais une analyse plus fine révèle une situation plus contrastée. Sur ses 124 bassins de vie, près de la moitié (48 %) ont une faible densité de médecins généralistes, inférieure à la moyenne, et 47 bassins de vie ne comptent aucun ophtalmologiste, le médecin spécialiste dont la pénurie est la plus aiguë en France.
L’Ile-de-France, qui dénombre 46.360 médecins actifs, a la deuxième densité médicale de France avec 366 médecins pour 100.000 habitants. Mais tandis que, en 2010, Paris a attiré 47 % des 1.200 nouveaux médecins de la région, la Seine-et-Marne a dû se contenter d’en accueillir seulement 4 %. Si la densité moyenne pour les 280 bassins de vie franciliens est de 3,8 généralistes, 51 % de ces territoires sont sous la moyenne.
L’étude montre aussi que la Picardie est emblématique de la mauvaise répartition territoriale des médecins en France. Avec 239 médecins en activité régulière pour 100.000 habitants (4.644 praticiens), elle compte la densité médicale la plus faible de l’Hexagone
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Re: Actualités concours 2012
Les bénéficiaires du RSA vont devoir travailler
«Redonner de la dignité», c'est sur cet argument qui frappe fort que le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé mardi que l'obligation de travail pour les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) serait bientôt testée dans plusieurs départements. «Nous irons plus loin dans la logique des droit et des devoirs», a dit le chef de l'Etat lors d'un déplacement à Bordeaux sur le thème de la fraude sociale.
«D'ici à la fin de l'année, nous expérimenterons dans une dizaine de départements une obligation de travail de 7 heures (ndlr, par semaine) pour les bénéficiaires du RSA», a-t-il déclaré, confirmant une annonce faite par le gouvernement en septembre. Et d'ajouter: «qu'on me comprenne bien, ce n'est pas pour punir, c'est au contraire pour respecter, pour redonner de la dignité, on n'a pas de dignité quand on ne peut survivre qu'en tendant la main».
En cas de refus, les allocataires du RSA serait sanctionné
La ministre des Solidarités Roselyne Bachelot avait indiqué fin septembre que ces contrats de six mois, renouvelables une fois, seraient bientôt testés dans plusieurs départements. Elle avait précisé que les conseils généraux pourraient les proposer aux personnes rencontrant des difficultés spécifiques pour accéder à un emploi de droit commun. Les contrats seront des «contrats uniques d'insertion» (CUI), aidés à 95% par l'Etat et les Conseils généraux.
En tenant compte de la baisse du RSA induite par la reprise d'un travail, l'allocataire y gagnera environ 130 euros par mois, selon les calculs de l'ancien ministre des Solidarités Marc-Philippe Daubresse, à l'initiative de ce projet.
Actuellement, les CUI sont de vingt heures par semaine. Comme pour ces CUI longs, les allocataires auxquels on proposera les nouveaux contrats de sept heures devront les accepter, au risque de se voir infliger des sanctions par le conseil général (réduction voire suppression du RSA).
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«D'ici à la fin de l'année, nous expérimenterons dans une dizaine de départements une obligation de travail de 7 heures (ndlr, par semaine) pour les bénéficiaires du RSA», a-t-il déclaré, confirmant une annonce faite par le gouvernement en septembre. Et d'ajouter: «qu'on me comprenne bien, ce n'est pas pour punir, c'est au contraire pour respecter, pour redonner de la dignité, on n'a pas de dignité quand on ne peut survivre qu'en tendant la main».
En cas de refus, les allocataires du RSA serait sanctionné
La ministre des Solidarités Roselyne Bachelot avait indiqué fin septembre que ces contrats de six mois, renouvelables une fois, seraient bientôt testés dans plusieurs départements. Elle avait précisé que les conseils généraux pourraient les proposer aux personnes rencontrant des difficultés spécifiques pour accéder à un emploi de droit commun. Les contrats seront des «contrats uniques d'insertion» (CUI), aidés à 95% par l'Etat et les Conseils généraux.
En tenant compte de la baisse du RSA induite par la reprise d'un travail, l'allocataire y gagnera environ 130 euros par mois, selon les calculs de l'ancien ministre des Solidarités Marc-Philippe Daubresse, à l'initiative de ce projet.
Actuellement, les CUI sont de vingt heures par semaine. Comme pour ces CUI longs, les allocataires auxquels on proposera les nouveaux contrats de sept heures devront les accepter, au risque de se voir infliger des sanctions par le conseil général (réduction voire suppression du RSA).
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Re: Actualités concours 2012
Les messages pornos ou violents se multiplient sur Facebook depuis 24h
Le réseau social Facebook a indiqué mardi qu'il enquêtait après que de nombreux internautes aient signalé la multiplication de messages imagés à caractère pornographique ou violent sur leur compte.
De nombreux internautes se plaignaient mardi sur le site de microblogs Twitter d'une invasion d'images dérangeantes.
«Protéger les gens qui utilisent Facebook des pourriels et contenus malveillants est l'une nos principales priorités, et nous travaillons toujours à améliorer nos systèmes pour isoler et éliminer des contenus qui enfreignent nos normes», a indiqué Facebook dans un communiqué. «Nous avons récemment vu une augmentation des signalements, nous enquêtons et nous nous occupons du problème», a précisé la société du site communautaire sur internet .
Graham Cluley, de la société de sécurité informatique Sophos, a précisé sur le blog de sa société que certaines images signalées comportaient «des images pornographiques» ainsi que «des images d'une extrême violence».
«Il semble que des pourriels très choquants se soient répandus via Facebook depuis 24 heures ou plus», a ajouté M. Cluley, sans donner d'indication sur le mode de propagation de ces images. «Ce qui est clair, c'est que des gens malveillants choquent de nombreux utilisateurs de Facebook», a-t-il ajouté.
Facebook est le plus grand réseau social sur internet au monde, avec plus de 800 millions d'utilisateurs.
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Le réseau social Facebook a indiqué mardi qu'il enquêtait après que de nombreux internautes aient signalé la multiplication de messages imagés à caractère pornographique ou violent sur leur compte.
De nombreux internautes se plaignaient mardi sur le site de microblogs Twitter d'une invasion d'images dérangeantes.
«Protéger les gens qui utilisent Facebook des pourriels et contenus malveillants est l'une nos principales priorités, et nous travaillons toujours à améliorer nos systèmes pour isoler et éliminer des contenus qui enfreignent nos normes», a indiqué Facebook dans un communiqué. «Nous avons récemment vu une augmentation des signalements, nous enquêtons et nous nous occupons du problème», a précisé la société du site communautaire sur internet .
Graham Cluley, de la société de sécurité informatique Sophos, a précisé sur le blog de sa société que certaines images signalées comportaient «des images pornographiques» ainsi que «des images d'une extrême violence».
«Il semble que des pourriels très choquants se soient répandus via Facebook depuis 24 heures ou plus», a ajouté M. Cluley, sans donner d'indication sur le mode de propagation de ces images. «Ce qui est clair, c'est que des gens malveillants choquent de nombreux utilisateurs de Facebook», a-t-il ajouté.
Facebook est le plus grand réseau social sur internet au monde, avec plus de 800 millions d'utilisateurs.
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Re: Actualités concours 2012
La France, championne de la démographie
Le Point.fr - Publié le 16/11/2011 à 07:51 - Modifié le 16/11/2011 à 07:56
En trente ans, la croissance démographique a été beaucoup plus forte en France que chez ses voisins. Explications.
Une plus forte fécondité, une hausse de l'espérance de vie et les effets des migrations : voilà ce qui explique que la croissance démographique ait été beaucoup plus forte en France que chez ses voisins. C'est en tout cas les conclusions d'une étude de l'Insee publiée mercredi. La population est passée de 55 millions d'habitants en 1981 à 65 millions au 1er janvier 2011. La croissance démographique a été beaucoup plus forte en France qu'en Allemagne (+ 3 millions en 30 ans), en Italie (+ 4 millions) ou au Royaume-Uni (+ 6 millions), souligne l'Insee dans son "Portrait social" 2011.
Selon l'Institut national de la statistique, la forte fécondité française explique largement l'écart de croissance avec l'Allemagne ou l'Italie (1,85 enfant par femme, contre 1,77 au Royaume-Uni, 1,37 en Allemagne et 1,33 en Italie), mais pas l'ampleur de la croissance de la population française. Comme dans les autres pays, la hausse de l'espérance de vie, qui a augmenté en France en trente ans de 8 ans pour les hommes et 6,5 ans pour les femmes, a entraîné une hausse de la population française de 3,1 millions de personnes.
Solde migratoire positif
Un troisième facteur de croissance démographique est le solde migratoire, différence entre les entrées et sorties du territoire, qui dépasse deux millions de personnes en trente ans. Le Royaume-Uni a connu, selon l'Insee, un solde migratoire proche, tandis qu'il était plus élevé en Allemagne (6 millions) ou en Italie (4 millions). Enfin, les évolutions démographiques antérieures à 1981 expliquent en grande partie l'augmentation de la population au cours des trente dernières années.
En effet, en 1981, les générations âgées de moins de 35 ans, notamment celles nées pendant le baby-boom, étaient relativement nombreuses et ce sont elles qui ont eu des enfants les années suivantes. À l'inverse, poursuit l'Insee, les générations âgées de plus de 60 ans étaient quant à elles peu nombreuses, un déficit de naissances lié à la Première Guerre mondiale. En trente ans, la France (comme l'Italie) a donc connu deux millions de décès de moins que le Royaume-Uni, explique l'InseeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Et si les requins pouvaient nous aider à nous soigner
Le Point.fr - Publié le 11/11/2011 à 14:53 - Modifié le 11/11/2011 à 15:45
Le squale pourrait fournir à l'homme des moyens de combattre des infections et même le cancer.
Présents dans tous les océans du globe, les requins sont l'objet de multiples fantasmes. Ils sont redoutés, alors que la plupart d'entre eux se nourrissent de plancton. Cinq espèces seulement sur les centaines recensées sont considérées comme dangereuses pour l'homme. Ils sont sauvagement mutilés pour satisfaire les amateurs de soupe à base d'aileron de requin. Et enfin, ils sont victimes des adeptes des médecines "naturelles", qui achètent régulièrement des préparations à base de cartilage ou d'huile de requin pour tenter de venir à bout de différents maux, dont le cancer.
Il faut dire que des légendes tenaces courent sur ces poissons cartilagineux dont l'apparition remonte à plus de 400 millions d'années. "Ces espèces, qui ont un ancêtre commun avec les premiers vertébrés, n'ont guère évolué depuis leur origine", note Pascal Sourdaine, du laboratoire de biologie marine de l'université de Caen Basse Normandie. "C'est en particulier le cas de leur système immunitaire rudimentaire qui leur permet de combattre efficacement les virus. En revanche, si l'on a cru pendant longtemps que les requins ne développaient pas de cancers, c'est parce que peu d'études étaient consacrées à cet animal. On sait maintenant qu'ils développent des tumeurs malignes."
Squalamine
Et pourtant, depuis la publication, il y a vingt ans, du livre de William Lane, intitulé Les requins n'ont pas le cancer, puis les nombreux articles de presse et émissions alors consacrés à ce thème, la croyance est bien ancrée dans l'esprit commun. Néanmoins, des chercheurs ont depuis découvert dans le cartilage de certains de ces animaux une substance chimique très intéressante, qu'ils ont baptisée la squalamine. Et dont la première propriété est d'inhiber l'angiogénèse, c'est-à-dire le développement de vaisseaux sanguins destinés à irriguer, à nourrir le cancer et lui permettant de se développer.
Une autre propriété de cette fameuse squalamine vient de faire l'objet d'une publication scientifique très sérieuse, dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) américaine. Il s'agit cette fois de son effet antiviral, testé à la fois in vitro et in vivo chez l'animal. Sur les paillasses des chercheurs, la squalamine limite voire inhibe la multiplication des virus de la dengue (maladie tropicale transmise par des moustiques), ainsi que des hépatites B et delta. Chez le hamster, cette même molécule est active sur le virus de la fièvre jaune et celui de l'encéphalite équine, un virus du groupe herpès. "Ce travail précise que la squalamine agit sur les membranes des cellules, elle les recouvre et empêche ainsi les virus d'y pénétrer", explique Pascal Sourdaine, avant de rappeler qu'elle a aussi un effet antibactérien.
Effets thérapeutiques
Ces résultats, aussi intéressants soient-ils, ne devraient pas conduire à des comportements irrationnels. C'est pourquoi le chercheur de Caen rappelle que la concentration en squalamine des cartilages et huiles de requin vendues sur Internet n'est jamais garantie (pas plus que le résultat thérapeutique). De plus, au nom de la préservation des espèces, il faudrait selon lui mettre fin à ce commerce.
Il faut aussi souligner que la squalamine est désormais synthétisée en laboratoire. Des travaux sont d'ailleurs en cours pour évaluer ses effets thérapeutiques réels, pour préciser ses indications exactes et les dosages efficaces. En attendant, pour combattre un cancer ou une maladie virale grave, mieux vaut recourir aux traitements qui ont fait leurs preuves...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 11/11/2011 à 14:53 - Modifié le 11/11/2011 à 15:45
Le squale pourrait fournir à l'homme des moyens de combattre des infections et même le cancer.
Présents dans tous les océans du globe, les requins sont l'objet de multiples fantasmes. Ils sont redoutés, alors que la plupart d'entre eux se nourrissent de plancton. Cinq espèces seulement sur les centaines recensées sont considérées comme dangereuses pour l'homme. Ils sont sauvagement mutilés pour satisfaire les amateurs de soupe à base d'aileron de requin. Et enfin, ils sont victimes des adeptes des médecines "naturelles", qui achètent régulièrement des préparations à base de cartilage ou d'huile de requin pour tenter de venir à bout de différents maux, dont le cancer.
Il faut dire que des légendes tenaces courent sur ces poissons cartilagineux dont l'apparition remonte à plus de 400 millions d'années. "Ces espèces, qui ont un ancêtre commun avec les premiers vertébrés, n'ont guère évolué depuis leur origine", note Pascal Sourdaine, du laboratoire de biologie marine de l'université de Caen Basse Normandie. "C'est en particulier le cas de leur système immunitaire rudimentaire qui leur permet de combattre efficacement les virus. En revanche, si l'on a cru pendant longtemps que les requins ne développaient pas de cancers, c'est parce que peu d'études étaient consacrées à cet animal. On sait maintenant qu'ils développent des tumeurs malignes."
Squalamine
Et pourtant, depuis la publication, il y a vingt ans, du livre de William Lane, intitulé Les requins n'ont pas le cancer, puis les nombreux articles de presse et émissions alors consacrés à ce thème, la croyance est bien ancrée dans l'esprit commun. Néanmoins, des chercheurs ont depuis découvert dans le cartilage de certains de ces animaux une substance chimique très intéressante, qu'ils ont baptisée la squalamine. Et dont la première propriété est d'inhiber l'angiogénèse, c'est-à-dire le développement de vaisseaux sanguins destinés à irriguer, à nourrir le cancer et lui permettant de se développer.
Une autre propriété de cette fameuse squalamine vient de faire l'objet d'une publication scientifique très sérieuse, dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) américaine. Il s'agit cette fois de son effet antiviral, testé à la fois in vitro et in vivo chez l'animal. Sur les paillasses des chercheurs, la squalamine limite voire inhibe la multiplication des virus de la dengue (maladie tropicale transmise par des moustiques), ainsi que des hépatites B et delta. Chez le hamster, cette même molécule est active sur le virus de la fièvre jaune et celui de l'encéphalite équine, un virus du groupe herpès. "Ce travail précise que la squalamine agit sur les membranes des cellules, elle les recouvre et empêche ainsi les virus d'y pénétrer", explique Pascal Sourdaine, avant de rappeler qu'elle a aussi un effet antibactérien.
Effets thérapeutiques
Ces résultats, aussi intéressants soient-ils, ne devraient pas conduire à des comportements irrationnels. C'est pourquoi le chercheur de Caen rappelle que la concentration en squalamine des cartilages et huiles de requin vendues sur Internet n'est jamais garantie (pas plus que le résultat thérapeutique). De plus, au nom de la préservation des espèces, il faudrait selon lui mettre fin à ce commerce.
Il faut aussi souligner que la squalamine est désormais synthétisée en laboratoire. Des travaux sont d'ailleurs en cours pour évaluer ses effets thérapeutiques réels, pour préciser ses indications exactes et les dosages efficaces. En attendant, pour combattre un cancer ou une maladie virale grave, mieux vaut recourir aux traitements qui ont fait leurs preuves...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Tabac : le gouvernement pourrait créer un fonds d'indemnisation
Le Point.fr - Publié le 15/11/2011 à 16:44 - Modifié le 16/11/2011 à 07:50
Le fonds serait financé par une taxe sur le chiffre d'affaires réalisé en France par les fabricants de tabac.
Le gouvernement devra plancher avant fin 2012 sur la possibilité de créer un fonds d'indemnisation des victimes du tabac et de prévention, financé par une taxe sur le chiffre d'affaires réalisé en France par les fabricants de tabac, selon un amendement UMP voté à l'Assemblée.
Le gouvernement devra déposer au Parlement, avant le 31 décembre 2012, un rapport sur les conditions dans lesquelles pourrait être mis en oeuvre un fonds d'indemnisation des personnes victimes du tabac et contribuant à la prévention et à la lutte contre le tabagisme ainsi qu'à l'aide au sevrage tabagique, au vu de cet amendement de deux députés adopté lundi lors de l'examen du budget 2012.
Préjudice du tabac
Ce fonds serait financé par une taxe spécifique de 10 % calculée sur le chiffre d'affaires réalisé en France par les fabricants de produits du tabac, qui s'est élevé à 2,1 milliards d'euros en 2010. Et il pourrait être saisi par toute personne invoquant un préjudice résultant de l'usage du tabac ou par les ayants droit d'une personne décédée des suites du tabac, selon l'exposé de la mesure.
"Le tabac tue chaque année en France plus de 60 000 personnes", "reste la première cause de décès prématuré évitable" et "la première cause de mortalité par cancer" (30 %), soulignent les députés Yves Bur et Jean-Marc Nesme, pointant "une augmentation du tabagisme entre 2005 et 2010", notamment des plus démunis. Yves Bur, député du Bas-Rhin, rapporteur du budget de la Sécurité sociale et chirurgien-dentiste de profession, est très engagé dans la lutte contre le tabagisme.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 15/11/2011 à 16:44 - Modifié le 16/11/2011 à 07:50
Le fonds serait financé par une taxe sur le chiffre d'affaires réalisé en France par les fabricants de tabac.
Le gouvernement devra plancher avant fin 2012 sur la possibilité de créer un fonds d'indemnisation des victimes du tabac et de prévention, financé par une taxe sur le chiffre d'affaires réalisé en France par les fabricants de tabac, selon un amendement UMP voté à l'Assemblée.
Le gouvernement devra déposer au Parlement, avant le 31 décembre 2012, un rapport sur les conditions dans lesquelles pourrait être mis en oeuvre un fonds d'indemnisation des personnes victimes du tabac et contribuant à la prévention et à la lutte contre le tabagisme ainsi qu'à l'aide au sevrage tabagique, au vu de cet amendement de deux députés adopté lundi lors de l'examen du budget 2012.
Préjudice du tabac
Ce fonds serait financé par une taxe spécifique de 10 % calculée sur le chiffre d'affaires réalisé en France par les fabricants de produits du tabac, qui s'est élevé à 2,1 milliards d'euros en 2010. Et il pourrait être saisi par toute personne invoquant un préjudice résultant de l'usage du tabac ou par les ayants droit d'une personne décédée des suites du tabac, selon l'exposé de la mesure.
"Le tabac tue chaque année en France plus de 60 000 personnes", "reste la première cause de décès prématuré évitable" et "la première cause de mortalité par cancer" (30 %), soulignent les députés Yves Bur et Jean-Marc Nesme, pointant "une augmentation du tabagisme entre 2005 et 2010", notamment des plus démunis. Yves Bur, député du Bas-Rhin, rapporteur du budget de la Sécurité sociale et chirurgien-dentiste de profession, est très engagé dans la lutte contre le tabagisme.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Bonjour,
J'ai une question concernant les inscriptions au concours d'infirmière. Il parait qu'on ne peut s'inscrire à deux écoles différentes dans le même département parce que les épreuves écrites seront le même jour. Est-ce vrai ?
Merci d'avance,Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai une question concernant les inscriptions au concours d'infirmière. Il parait qu'on ne peut s'inscrire à deux écoles différentes dans le même département parce que les épreuves écrites seront le même jour. Est-ce vrai ?
Merci d'avance,Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités concours 2012
Normalement oui. Mais renseignes toi pour ta région.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.miss-ticc a écrit :Bonjour,
J'ai une question concernant les inscriptions au concours d'infirmière. Il parait qu'on ne peut s'inscrire à deux écoles différentes dans le même département parce que les épreuves écrites seront le même jour. Est-ce vrai ?
Merci d'avance,
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Re: Actualités concours 2012
Un bébé sauvé par une injection de cellules de foie
Par damien Mascret - le 16/11/2011
Les cellules ont agi comme un foie temporaire pendant que le vrai organe du nourrisson se remettait de dommages causés par un virus. Une première médicale qui laisse espérer le développement d'alternatives à la greffe de foie.
Deux semaines seulement après sa naissance, les parents de Iyaad commencèrent à s'inquiéter. L'enfant présentait des signes de jaunisse et des grognements étranges. Rapidement, les médecins diagnostiquent une défaillance dufoie due à un virus (Herpes simplex). Une infection extrêmement rare mais très grave et souvent mortelle chez le nourrisson, faute d'un traitement antiviral très précoce.
De fait, l'état du nourrisson se dégrade rapidement et sesreins cessent à leur tour de fonctionner. L'enfant est mis sous dialyse (rein artificiel) mais l'équipe du King's College Hospital de Londres, dirigée par le Pr Anil Dhawan, craint qu'il ne puisse attendre une transplantation de foie. Les Anglais décident alors de tenter un nouveau traitement : une greffe de cellules de foie par injection dans l'abdomen.
Situation particulièrePour minimiser le risque de réaction immunitaire, les chercheurs utilisent des cellules issues d'un foie de donneur enveloppées dans des petites perles protectrices de 0,5 mm en matériau biocompatible. Le foie ayant la particularité de pouvoir se régénérer dès lors qu'il n'est pas complètement détruit, l'état de santé de l'enfant s'améliore en quelques jours et ses organes reprennent une activité autonome.
Aujourd'hui, six mois après la greffe de cellules hépatiques, l'enfant a repris une vie normale. «Il ne présente pas de complications et a complètement récupéré», nous a confié le Pr Dhawan. Le risque principal était que le cerveau du nourrisson ait souffert lors de l'épisode d'insuffisance hépatique. Car la défaillance du foie peut s'accompagner d'une augmentation de la pression sanguine dans le cerveau et d'une souffrance cellulaire par un mécanisme appelé «encéphalopathie». Qui plus est, cette affection n'est pas toujours facile à repérer chez un nourrisson, ce qui explique que le diagnostic soit souvent trop tardif.
La procédure utilisée par les médecins britanniques pourra-t-elle devenir une alternative réelle à la transplantation en cas d'insuffisance hépatique sévère, tant chez l'enfant que chez l'adulte ? «Il se peut que l'équipe anglaise ait bénéficié de deux circonstances, explique le Pr Henri Bismuth (institut hépato-biliaire, hôpital Paul-Brousse, Villejuif). D'une part, il s'agissait d'un nouveau-né, donc la quantité de cellules nécessaires n'était pas trop importante. D'autre part, il se peut que l'enfant se soit trouvé juste au-dessous de la limite de survie et qu'il ait suffi d'un tout petit quelque chose pour le faire repasser au-dessus.»
L'espoir d'une alternative à la greffe de foieAu-delà de la situation particulière du petit Lyaad, l'initiative de l'équipe anglaise pourrait avoir des débouchés bien au-delà de la seule insuffisance hépatique sévère néonatale, selon le patron de la transplantation au King's College Hospital, le Pr Nigel Heaton : «Cette technique signifie que nous sommes potentiellement capables d'explorer des alternatives à la transplantation hépatique pour des patients dont le foie commence à défaillir et pour qui une transplantation n'est pas toujours une option, ou lorsqu'aucun greffon n'est disponible.»
En attendant d'autres essais, cet exploit et l'intensité des travaux de recherche sur les procédés de suppléance hépatique ne doivent pas faire oublier que, pour l'instant, seul le don d'organe permet de répondre à des situations souvent désespérées.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par damien Mascret - le 16/11/2011
Les cellules ont agi comme un foie temporaire pendant que le vrai organe du nourrisson se remettait de dommages causés par un virus. Une première médicale qui laisse espérer le développement d'alternatives à la greffe de foie.
Deux semaines seulement après sa naissance, les parents de Iyaad commencèrent à s'inquiéter. L'enfant présentait des signes de jaunisse et des grognements étranges. Rapidement, les médecins diagnostiquent une défaillance dufoie due à un virus (Herpes simplex). Une infection extrêmement rare mais très grave et souvent mortelle chez le nourrisson, faute d'un traitement antiviral très précoce.
De fait, l'état du nourrisson se dégrade rapidement et sesreins cessent à leur tour de fonctionner. L'enfant est mis sous dialyse (rein artificiel) mais l'équipe du King's College Hospital de Londres, dirigée par le Pr Anil Dhawan, craint qu'il ne puisse attendre une transplantation de foie. Les Anglais décident alors de tenter un nouveau traitement : une greffe de cellules de foie par injection dans l'abdomen.
Situation particulièrePour minimiser le risque de réaction immunitaire, les chercheurs utilisent des cellules issues d'un foie de donneur enveloppées dans des petites perles protectrices de 0,5 mm en matériau biocompatible. Le foie ayant la particularité de pouvoir se régénérer dès lors qu'il n'est pas complètement détruit, l'état de santé de l'enfant s'améliore en quelques jours et ses organes reprennent une activité autonome.
Aujourd'hui, six mois après la greffe de cellules hépatiques, l'enfant a repris une vie normale. «Il ne présente pas de complications et a complètement récupéré», nous a confié le Pr Dhawan. Le risque principal était que le cerveau du nourrisson ait souffert lors de l'épisode d'insuffisance hépatique. Car la défaillance du foie peut s'accompagner d'une augmentation de la pression sanguine dans le cerveau et d'une souffrance cellulaire par un mécanisme appelé «encéphalopathie». Qui plus est, cette affection n'est pas toujours facile à repérer chez un nourrisson, ce qui explique que le diagnostic soit souvent trop tardif.
La procédure utilisée par les médecins britanniques pourra-t-elle devenir une alternative réelle à la transplantation en cas d'insuffisance hépatique sévère, tant chez l'enfant que chez l'adulte ? «Il se peut que l'équipe anglaise ait bénéficié de deux circonstances, explique le Pr Henri Bismuth (institut hépato-biliaire, hôpital Paul-Brousse, Villejuif). D'une part, il s'agissait d'un nouveau-né, donc la quantité de cellules nécessaires n'était pas trop importante. D'autre part, il se peut que l'enfant se soit trouvé juste au-dessous de la limite de survie et qu'il ait suffi d'un tout petit quelque chose pour le faire repasser au-dessus.»
L'espoir d'une alternative à la greffe de foieAu-delà de la situation particulière du petit Lyaad, l'initiative de l'équipe anglaise pourrait avoir des débouchés bien au-delà de la seule insuffisance hépatique sévère néonatale, selon le patron de la transplantation au King's College Hospital, le Pr Nigel Heaton : «Cette technique signifie que nous sommes potentiellement capables d'explorer des alternatives à la transplantation hépatique pour des patients dont le foie commence à défaillir et pour qui une transplantation n'est pas toujours une option, ou lorsqu'aucun greffon n'est disponible.»
En attendant d'autres essais, cet exploit et l'intensité des travaux de recherche sur les procédés de suppléance hépatique ne doivent pas faire oublier que, pour l'instant, seul le don d'organe permet de répondre à des situations souvent désespérées.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Les banques vont apprendre l'argent aux petits
La Société générale lance le premier site d'éducation financière destiné aux enfants. Les campagnes publicitaires vont cibler les 6-10 ans.
Carte bleue pour les ados, livret Jeune, prêt permis de conduire à un euro par jour, épargne étudiante, carte de paiement et de retrait rechargeable sur Internet pour les enfants de 12 ans, contrats d'assurance vie spécial têtes blondes…. Après avoir massivement investi le marché des jeunes, les banques lèvent un dernier tabou en s'attaquant aux 6-10 ans.
C'est la Société Générale qui donne le la en lançant le premier site d'éducation financière dédié aux enfants. A grands renforts de campagnes publicitaires, où intervient Jamy Gourmaud, figure télévisuelle de la jeunesse avec son «C'est pas sorcier» sur France 3, le groupe bancaire compte sensibiliser les plus petits à l'argent, épargnants et souscripteurs de contrats en devenir. «Parce que demain se prépare dès aujourd'hui», argumente-t-on en misant sur cet «outil évolutif qui grandira avec les enfants».
Informatif et ludo-pédagogique, abcbanque.fr propose du contenu rédactionnel, des vidéos interactives, des jeux pour connaître la valeur des choses et un outil de gestion d'argent de poche. Muni d'un identifiant et d'un mot de passe, l'enfant peut ainsi gérer sa tirelire virtuelle et établir ses projets par rapport à son budget, comme calculer le coût d'un cadeau pour ses parents.
«Réussir plus tard dans sa vie financière»
«Anniversaire, Noël, petite souris… même pour les plus petits, les occasions sont nombreuses de remplir leur tirelire. Leur apprendre dès maintenant à gérer leur argent, c'est leur donner toutes les chances de réussir plus tard leur vie financière», justifie la Société Générale.
Pour Carine-Elena Weill, en charge du projet à la Société générale, l'argent «n'est plus si tabou que ça dans les familles». Selon une enquête menée par Play Bac, éditeur de abcbanque.fr et créateur des célèbres «Incollables» et «Mon Quotidien», 85% des parents sont à l'aise pour en parler avec leurs enfants. Ils estiment même que l'éducation financière incombe à la sphère familiale et non à la maîtresse ou aux grands-parents. «En revanche, ils estiment tous être mal armés pour répondre à leurs questions, souligne Carine-Elena Weill. C'est pourquoi cette nouvelle interface leur propose des outils».
Avoir la notion du gagné-dépensé
Il est vrai que, selon différentes études, l'argent de poche se donne de plus en plus dès l'école primaire. En moyenne, 30% des foyers en donnent régulièrement à leur enfant entre 6 et 10 ans, avec de fortes diversités en fonction de l'âge (23% à 6 ans, 40% à 10 ans). La tranche des 2-4 ans n'est pas oubliée: 13% d'entre eux reçoivent en moyenne 6 euros par mois. Une somme plus importante que les 5-7 ans qui, pour 29%, reçoivent en moyenne 5 euros. Parmi les parents qui n'en donnent pas, 90% déclarent que leur enfant reçoit en revanche des sommes ponctuelles lors d'événements, comme les anniversaires, les étrennes, les petits travaux…
Pour Élise et Clara, 6 et 9 ans, si les parents refusent de leur en donner, ils acceptent en revanche la générosité des grands-parents qui tricotent peu à peu leur bas de laine. «Cela leur permet concrètement de comprendre les maths, explique la maman. Elles apprennent ainsi à rendre la monnaie, à économiser, à avoir la notion du gagné-dépensé».
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La Société générale lance le premier site d'éducation financière destiné aux enfants. Les campagnes publicitaires vont cibler les 6-10 ans.
Carte bleue pour les ados, livret Jeune, prêt permis de conduire à un euro par jour, épargne étudiante, carte de paiement et de retrait rechargeable sur Internet pour les enfants de 12 ans, contrats d'assurance vie spécial têtes blondes…. Après avoir massivement investi le marché des jeunes, les banques lèvent un dernier tabou en s'attaquant aux 6-10 ans.
C'est la Société Générale qui donne le la en lançant le premier site d'éducation financière dédié aux enfants. A grands renforts de campagnes publicitaires, où intervient Jamy Gourmaud, figure télévisuelle de la jeunesse avec son «C'est pas sorcier» sur France 3, le groupe bancaire compte sensibiliser les plus petits à l'argent, épargnants et souscripteurs de contrats en devenir. «Parce que demain se prépare dès aujourd'hui», argumente-t-on en misant sur cet «outil évolutif qui grandira avec les enfants».
Informatif et ludo-pédagogique, abcbanque.fr propose du contenu rédactionnel, des vidéos interactives, des jeux pour connaître la valeur des choses et un outil de gestion d'argent de poche. Muni d'un identifiant et d'un mot de passe, l'enfant peut ainsi gérer sa tirelire virtuelle et établir ses projets par rapport à son budget, comme calculer le coût d'un cadeau pour ses parents.
«Réussir plus tard dans sa vie financière»
«Anniversaire, Noël, petite souris… même pour les plus petits, les occasions sont nombreuses de remplir leur tirelire. Leur apprendre dès maintenant à gérer leur argent, c'est leur donner toutes les chances de réussir plus tard leur vie financière», justifie la Société Générale.
Pour Carine-Elena Weill, en charge du projet à la Société générale, l'argent «n'est plus si tabou que ça dans les familles». Selon une enquête menée par Play Bac, éditeur de abcbanque.fr et créateur des célèbres «Incollables» et «Mon Quotidien», 85% des parents sont à l'aise pour en parler avec leurs enfants. Ils estiment même que l'éducation financière incombe à la sphère familiale et non à la maîtresse ou aux grands-parents. «En revanche, ils estiment tous être mal armés pour répondre à leurs questions, souligne Carine-Elena Weill. C'est pourquoi cette nouvelle interface leur propose des outils».
Avoir la notion du gagné-dépensé
Il est vrai que, selon différentes études, l'argent de poche se donne de plus en plus dès l'école primaire. En moyenne, 30% des foyers en donnent régulièrement à leur enfant entre 6 et 10 ans, avec de fortes diversités en fonction de l'âge (23% à 6 ans, 40% à 10 ans). La tranche des 2-4 ans n'est pas oubliée: 13% d'entre eux reçoivent en moyenne 6 euros par mois. Une somme plus importante que les 5-7 ans qui, pour 29%, reçoivent en moyenne 5 euros. Parmi les parents qui n'en donnent pas, 90% déclarent que leur enfant reçoit en revanche des sommes ponctuelles lors d'événements, comme les anniversaires, les étrennes, les petits travaux…
Pour Élise et Clara, 6 et 9 ans, si les parents refusent de leur en donner, ils acceptent en revanche la générosité des grands-parents qui tricotent peu à peu leur bas de laine. «Cela leur permet concrètement de comprendre les maths, explique la maman. Elles apprennent ainsi à rendre la monnaie, à économiser, à avoir la notion du gagné-dépensé».
FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
62 % des 8-17 ans victimes d'agression sur le Web
Mauvaises rencontres, arnaques, harcèlement, contenus pornographiques, incitations aux comportements excessifs, les enfants sont encore trop victimes d'internet.
Malgré les différentes campagnes d'information, la sensibilisation du corps enseignant et le recours plus fréquent au contrôle parental, rien ne suffit à faire baisser le chiffre des nuisances et des agressions dont sont victimes les enfants sur le web.
Nombre de jeunes internautes continuent à se laisser piéger par l'ombre de la Toile. Mauvaises rencontres, arnaques, harcèlement, contenus pornographiques, incitations aux comportements excessifs… C'est ce que met en relief le nouveau sondage «Online Family &Schools Reports», mené par le célèbre éditeur de logiciels de sécurité Norton-Symantec, auprès de quelque 20 000 parents, enfants et enseignants de 24 pays.
Si les intérêts de ce géant américain se confondent avec le pessimisme d'un tel constat, ils traduisent pourtant une réalité observée par de nombreux organismes de défense des enfants face au danger du Net. Ainsi, 62 % des 8-17 ans du monde entier déclarent avoir déjà vécu une situation négative en ligne, 46 % en France.
22 % de petits Français déclarent même avoir déjà vécu une «grave situation en ligne», 39 % à l'échelle internationale. L'intrusion et l'agression par l'image violente ou pornographique, le chantage, le harcèlement ou le guet-apens d'une rencontre réelle sont les principales dérives.
A 13 ans, Mélanie a déjà fait les frais du cyber-harcèlement. Pour nuire à sa réputation, une collégienne de sa connaissance a fait des montages pornographiques à partir de ses photos de profil de Facebook et l'a menacée de diffusion sur Internet et par SMS pendant des mois. «J'étais honteuse, anéantie, se souvient la jeune fille. Je n'osais pas en parler car j'avais peur que tout le monde croit au montage, un véritable enfer !». Les photos ont été publiées mais le harcèlement a été reconnu par l'établissement scolaire qui a sanctionné l'auteur par une semaine d'exclusion. «J'en reste très profondément humiliée», dit Mélanie.
Des parents mieux informés
En tête des parasitages ordinaires, les jeunes internautes citent abondamment le contact établi par un «ami» inconnu sur les réseaux sociaux. Côté téléphone portable, 5 % des enfants avouent avoir été victimes de cybercriminalité.
Face à ces dangers, les parents semblent plus informés qu'avant. 98 % déclarent ne pas ignorer ce que font leur progéniture sur l'écran. Une vigilance toute relative, vu de la fenêtre des enfants, : 21 % d'entre eux estiment que leurs parents n'ont aucune idée de ce qu'ils font en ligne. Reste que de plus en plus de familles ont décidé d'agir en établissant des règles d'utilisation, 54 % concernant le temps passé sur Internet, 51 % concernant les sites Internet sécurisés, 45 % en appliquant le contrôle parental sur l'ordinateur familial.
L'étude Norton apporte un autre éclairage des usages Internet en se penchant sur le volet scolaire. 90 % des profs, 82 % des parents et 78 % des enfants pensent que les écoles devraient intégrer dans leur enseignement la technologie internet «autant que possible».
Des enseignants pour amis sur Facebook
Côté pratique, 12 % des enseignants français sont amis avec des élèves sur les réseaux sociaux tandis que 82 % pensent que le devenir les expose à des risques. Par ailleurs, ils sont 11 % à avoir vécu ou à connaître un professeur victime de «cyberbaiting». Ce terme désigne l'action d'étudiants qui attisent ou tourmentent un enseignant jusqu'à ce qu'il perde patience, moment où ils le filment avec leurs portables avant de publier la séquence sur Internet. L'objectif étant de causer préjudice à l'enseignant ou à l'établissement.
Différents dans leurs points de vue et leurs usages, parents, profs et élèves s'accordent pourtant tous sur un point : «L'école devrait en faire davantage pour éduquer les enfants à la sécurité sur Internet». Une prise de conscience qui progresse puisque plusieurs établissements sont récompensés tous les ans pour leur e-pédagogie lors de la remise des labels Ecoles-Internet. L'édition 2011, soutenue par le ministère de l'Éducation nationale, aura lieu le 23 novembre salon Educatec-Educatice à Paris.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Mauvaises rencontres, arnaques, harcèlement, contenus pornographiques, incitations aux comportements excessifs, les enfants sont encore trop victimes d'internet.
Malgré les différentes campagnes d'information, la sensibilisation du corps enseignant et le recours plus fréquent au contrôle parental, rien ne suffit à faire baisser le chiffre des nuisances et des agressions dont sont victimes les enfants sur le web.
Nombre de jeunes internautes continuent à se laisser piéger par l'ombre de la Toile. Mauvaises rencontres, arnaques, harcèlement, contenus pornographiques, incitations aux comportements excessifs… C'est ce que met en relief le nouveau sondage «Online Family &Schools Reports», mené par le célèbre éditeur de logiciels de sécurité Norton-Symantec, auprès de quelque 20 000 parents, enfants et enseignants de 24 pays.
Si les intérêts de ce géant américain se confondent avec le pessimisme d'un tel constat, ils traduisent pourtant une réalité observée par de nombreux organismes de défense des enfants face au danger du Net. Ainsi, 62 % des 8-17 ans du monde entier déclarent avoir déjà vécu une situation négative en ligne, 46 % en France.
22 % de petits Français déclarent même avoir déjà vécu une «grave situation en ligne», 39 % à l'échelle internationale. L'intrusion et l'agression par l'image violente ou pornographique, le chantage, le harcèlement ou le guet-apens d'une rencontre réelle sont les principales dérives.
A 13 ans, Mélanie a déjà fait les frais du cyber-harcèlement. Pour nuire à sa réputation, une collégienne de sa connaissance a fait des montages pornographiques à partir de ses photos de profil de Facebook et l'a menacée de diffusion sur Internet et par SMS pendant des mois. «J'étais honteuse, anéantie, se souvient la jeune fille. Je n'osais pas en parler car j'avais peur que tout le monde croit au montage, un véritable enfer !». Les photos ont été publiées mais le harcèlement a été reconnu par l'établissement scolaire qui a sanctionné l'auteur par une semaine d'exclusion. «J'en reste très profondément humiliée», dit Mélanie.
Des parents mieux informés
En tête des parasitages ordinaires, les jeunes internautes citent abondamment le contact établi par un «ami» inconnu sur les réseaux sociaux. Côté téléphone portable, 5 % des enfants avouent avoir été victimes de cybercriminalité.
Face à ces dangers, les parents semblent plus informés qu'avant. 98 % déclarent ne pas ignorer ce que font leur progéniture sur l'écran. Une vigilance toute relative, vu de la fenêtre des enfants, : 21 % d'entre eux estiment que leurs parents n'ont aucune idée de ce qu'ils font en ligne. Reste que de plus en plus de familles ont décidé d'agir en établissant des règles d'utilisation, 54 % concernant le temps passé sur Internet, 51 % concernant les sites Internet sécurisés, 45 % en appliquant le contrôle parental sur l'ordinateur familial.
L'étude Norton apporte un autre éclairage des usages Internet en se penchant sur le volet scolaire. 90 % des profs, 82 % des parents et 78 % des enfants pensent que les écoles devraient intégrer dans leur enseignement la technologie internet «autant que possible».
Des enseignants pour amis sur Facebook
Côté pratique, 12 % des enseignants français sont amis avec des élèves sur les réseaux sociaux tandis que 82 % pensent que le devenir les expose à des risques. Par ailleurs, ils sont 11 % à avoir vécu ou à connaître un professeur victime de «cyberbaiting». Ce terme désigne l'action d'étudiants qui attisent ou tourmentent un enseignant jusqu'à ce qu'il perde patience, moment où ils le filment avec leurs portables avant de publier la séquence sur Internet. L'objectif étant de causer préjudice à l'enseignant ou à l'établissement.
Différents dans leurs points de vue et leurs usages, parents, profs et élèves s'accordent pourtant tous sur un point : «L'école devrait en faire davantage pour éduquer les enfants à la sécurité sur Internet». Une prise de conscience qui progresse puisque plusieurs établissements sont récompensés tous les ans pour leur e-pédagogie lors de la remise des labels Ecoles-Internet. L'édition 2011, soutenue par le ministère de l'Éducation nationale, aura lieu le 23 novembre salon Educatec-Educatice à Paris.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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