Actualités 2012

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Re: Actualités concours 2012

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Trois femmes accusées de porter le niqab condamnées à Nantes

Trois femmes ont été condamnées lundi à une amende de 140 euros chacune par le tribunal de police de Nantes pour dissimulation de leur visage sur la voie publique au moyen d'un niqab. Deux d'entre elles, l'épouse et l'une des compagnes de Lies Hebbadj, avaient fait l'objet d'un constat d'infraction devant l'école publique où elles emmenaient leurs enfants, le 6 octobre.
Lies Hebbadj s'est présenté devant le tribunal lundi matin avec les deux femmes convoquées mais, comme elles n'ont pas voulu dévoiler leur visage à l'entrée du tribunal, elles n'ont pas eu l'autorisation d'y entrer et un nouveau constat d'infraction a été dressé. Toutes deux sont restées dehors avec une demi-douzaine de manifestants qui dénonçaient notamment "la laïcité".


"Elles seront convoquées pour audition et évidemment de nouveau poursuivies par le parquet, car, même s'il s'agit de leur part de provocation délibérée, il est hors de question de laisser sans réponse pénale de telles violations de la loi du 11 octobre 2010", a indiqué le procureur de la République de Nantes, Xavier Ronsin.

BIENTÔT UN "RECOURS DEVANT LE TRIBUNAL DES DROITS DE L'HOMME"

Leur époux et compagnon a assisté seul à l'audience, se déclarant "d'accord avec le représentant du ministère public pour avoir une amende de 140 euros puisque c'est la condition pour pouvoir faire un recours devant le tribunal des droits de l'homme". Lies Hebbdadj a ensuite quitté la salle, sans attendre la condamnation, qui a été prononcée après délibération en fin de matinée.

L'homme a été médiatisé en défendant en avril 2010 une autre de ses concubines, Sandrine Mouleres, qui contestait un PV de 22 euros pour port du niqab au volant, avant le vote de la loi, et qui a été relaxée en décembre 2010.

Une troisième femme, qui avait fait l'objet d'un constat d'infraction similaire à Nantes en juillet 2011, mais qui n'est pas liée à Lies Hebbadj, était également convoquée lundi. Elle ne s'est pas présentée et a aussi été condamnée à une amende de 140 euros.

Selon la loi votée le 11 octobre 2010, mise en application en avril 2011, dissimuler son visage dans l'espace public, que ce soit avec un voile, une cagoule ou un masque, est passible de 150 euros d'amende et d'un stage de citoyenneté
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Re: Actualités concours 2012

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Un manuel sur les effets nocifs des médicaments

Par le figaro.fr - le 21/11/2011
La revue indépendante Prescrire édite un guide accessible gratuitement en ligne pour aider les professionnels à mieux renseigner leurs patients sur les effets indésirables des médicaments.
Chaque année en France, environ 20.000 patients âgés ou invalides décèdent d'effets indésirables des médicaments à l'hôpital. Face à ce constat, la revue indépendante Prescrire a décidé de diffuser un «Petit manuel de pharmacovigilance» à destination des futurs professionnels de santé. Cet outil de 79 pages, vendu 7 euros en version papier, est disponible en ligne gratuitement.
Ce «b.a.-ba» sur les médicaments, sans être exhaustif, aborde divers groupes de médicaments courants (psychotropes, antibiotiques, anticancéreux, médicaments cardiovasculaires contre l'hypertension ou les graisses du sang, etc.) et les précautions à prendre.
Prudence avec les nouveaux produitsLa revue conseille aux futurs professionnels de prendre en compte la balance bénéfice/risques, et à ce titre, de se méfier des médicaments récents. Selon les auteurs, leur prescription «souvent massive» est «largement influencée par la promotion des firmes». Le désastre du Médiator est en partie la conséquence désastreuse de l'insuffisance de la formation des soignants dans ce domaine, estiment-ils encore.
D'autres affaires, comme celle de l'anti-inflammatoire Vioxx, rappellent la nécessité pour les professionnels de santé de se tourner vers des sources d'information, indépendantes de l'industrie, pour «d'abord ne pas nuire» aux patients. Destiné principalement à soulager l'arthrose sans la guérir, l'ex-Vioxx, vanté indûment pour sa prétendue «innocuité digestive» (pas de trou dans l'estomac), a été retiré du marché en 2004 pour excès d'infarctus. Il avait fait l'objet d'une promotion astucieuse «pour bénéficier de l'aura des prescriptions hospitalières» avec un comprimé vendu un centime à l'hôpital, et dix fois plus (environ 10 francs) à la sortie, en pharmacie.
Ce médicament a coûté 125 millions d'euros à l'Assurance maladie en 2003, à comparer aux 3,5 millions attribués la même année par l'agence du médicament (Afssaps) aux centres régionaux de pharmacovigilance, chargés de traquer les effets indésirables des médicaments.
Les recherches «au petit bonheur la chance» dans les bases de données courantes (Medline, etc.) ou à l'aide d'un moteur de recherche sur internet n'offrent aucune garantie d'obtenir les informations désirées fiables et actualisées, avertit Prescrire. La revue conseille en revanche un site belge spécialisé (cbip.be).

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Re: Actualités concours 2012

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«Avec des moyens, on peut stopper l'épidémie de Sida»


Par Pauline Fréour - le 21/11/2011
INTERVIEW - Le nombre de personnes traitées contre le VIH n'a jamais été aussi élevé. Or en traitant chaque malade, l'épidémie pourrait être stoppée, explique le directeur des programmes internationaux de l'association Aides, Stéphane Simonpietri.
LE FIGARO - Selon le rapport 2011 d'Onusida, le nombre de personnes traitées pour le VIH n'a jamais été aussi important, avec 34 millions de personnes soignées dans le monde.
Stéphane SIMONPIETRI - On constate effectivement une amélioration depuis les années 2001-2002, avec la création du Fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. En conséquence d'un meilleur accès aux soins, la mortalité a baissé et le nombre de personnes vivant avec le VIH a augmenté. Mais depuis 2008, les financements diminuent, principalement en raison de la crise mondiale. Or la contamination progresse toujours plus vite que l'accès au traitement. Pour 2 personnes soignées, on a encore 5 nouvelles contaminations.



Le directeur de l'organisme, Michel Sidibé, estime être « à l'aube d'une avancée significative dans la riposte au sida ». Partagez-vous son optimisme ?
On est à un tournant. Jusque là, les traitements n'étaient considérés «que» comme un moyen de sauver les malades. Or on sait depuis l'an dernier qu'une personne qui prend bien ses antirétroviraux ne transmet plus le virus. Cela crée un réel espoir de venir à bout de l'épidémie d'ici à 30 ans. Mais cela nécessite la mise sous traitement de toutes les personnes infectées dans le monde.
Sur quoi peut-progresser pour faciliter l'accès au traitement ?
Il y a deux leviers. D'une part la levée de fonds, pour laquelle nous défendons un projet de taxe sur les transactions financières, qui permettrait de récolter les 20 milliards nécessaire à la mise sous traitement de tous les malades. L'autre voie consiste à baisser le prix des médicaments. On peut y parvenir par le biais d'accord commerciaux internationaux, ou lorsqu'un laboratoire accepte de renoncer aux droits sur son brevet en échange de royalties. Le laboratoire Gilead a été le premier à franchir le pas, cette année. Toutefois ces mesures financières ne doivent pas faire oublier les difficultés de mise en application sur le terrain. Certains pays manquent par exemple de moyens logistiques. Plus largement, il faut aussi poursuivre la lutte contre les discriminations car les populations les plus stigmatisées, et donc les moins susceptibles de chercher à se faire soigner, sont souvent les plus exposées, à savoir les homosexuels, les drogués et les travailleurs du sexe.
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Des tests rapides pour ne pas ignorer le sida
Un test plus rapide et aussi fiable que le test classique a été expérimenté avec succès

Selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), « chaque année, 6.500 personnes sont nouvellement infectées par le VIH en France » et « selon une estimation moyenne, 40.000 personnes ignorent qu’elles sont infectées ». Une étude réalisée au centre de dépistage gratuit et anonyme (CDAG) de l’hôpital Saint-Antoine à Paris et publiée également dans le BEH révèle que les tests de diagnostic rapides du sida – à la fois fiables et efficaces – permettent d’atteindre un meilleur niveau de dépistage.

Il y a bien un problème dès le dépistage puisque l’on estime qu’en France la moitié des diagnostics se fait « tardivement » par rapport à la contamination par le VIH. Sans compter que pas moins d’un cinquième des personnes réalisant un test classique anonyme ne vient pas chercher le résultat et donc continue d’ignorer s’il est porteur ou non du virus.

Réponse quasi immédiate
« La réduction du nombre de personnes ignorant leur statut sérologique est devenue une priorité de santé publique », souligne encore l’étude. Dans ce contexte, les tests rapides ont l’avantage d’apporter une réponse quasi immédiate à la personne qui s’y soumet, avec un délai de 30 minutes contre plusieurs jours d’attente pour les tests classiques « Elisa ». Sur les 2.448 tests rapides réalisés dans le cadre de cette étude (de janvier 2010 à janvier 2011), 97,6 % des patients ont été informés du résultat. Dans ce même centre de dépistage, les statistiques montrent que 22 % des personnes ne viennent pas chercher leur résultat lorsqu’il s’agit de tests classiques rendus avec plusieurs jours de délai et donc continuent d’ignorer s’ils sont porteurs ou non du VIH. Ces tests, baptisés Tests rapides d’orientation et de diagnostic (Trod) offrent une bonne fiabilité. Cette étude montre que l’utilisation des tests rapides est « faisable, acceptable et très bien perçue par les usagers » et aboutit à une « augmentation du pourcentage » de personnes informées sur leur séropositivité, conclut l’étude
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Catastrophes naturelles : Mieux vaut prévenir…

Lundi dans le Var, récemment inondé, François Fillon a annoncé une réforme de l’indemnisation qui visent à améliorer la prévention.

Elles sont au nombre de 120. Cent vingt communes du Var et des Alpes-Maritimes, touchées par les récentes inondations et qui sont concernées par l’arrêté interministériel de catastrophe naturelle, publié il y a quelques jours. Après le temps de l’urgence, le temps de reconstruction commence. Et il faut aussi envisager l’avenir. C’est dans cette perspective que s’est placée le Premier ministre lors de l’inauguration de l’hôpital Sainte-Musse à Toulon. « Si la gestion de la crise a été exemplaire, il faut maintenant que la phase de reconstruction soit réussie, et il faut au surplus tirer les enseignements de cette crise », a expliqué François Fillon.

Projet de loi
« D’abord, il faut généraliser les actions d’organisation préventive, l’alerte météorologique, l’alerte des populations, l’évacuation préventive et le prépositionnement des moyens », a-t-il poursuivi, prônant également « l’intensification de la publication des plans de prévention du risque inondation ». Le Premier ministre a également indiqué son intention de « réformer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, de sorte qu’il incite davantage à la prévention des risques en amont ». A cette fin, un projet de loi serait présenté au Conseil d’Etat « avant la fin de l’année ».

Plus d’efforts, moins de cotisations
« Pour les entreprises dont les capitaux assurés sont importants, nous allons permettre une modulation des cotisations pour les assureurs, de sorte que ces entreprises soient incitées à prendre les mesures de prévention nécessaires. » En clair, « les entreprises qui feront le plus d’efforts paieront moins de cotisations », a résumé François Fillon. Selon le Premier ministre, « cela permettra de réduire le coût des sinistres et de faire baisser les cotisations payées par l’ensemble des assurés au titre de la solidarité nationale ».

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Antennes relais : Les habitants des HLM plus exposés

Une étude de l'Association santé environnement France (Asef) révèle que les habitant des HLM où sont plus exposés aux antennes relais qu'ailleurs. Une proximité qui explique de nombreux troubles chez les personnes selon l'association.


« Pour les opérateurs, les HLM sont des aubaines : ils n’ont qu’un seul propriétaire à convaincre, et pas des dizaines comme dans le cas des copropriétés ». Cette phrase tirée de l'enquête de l'Association santé environnement France (Asef) résume bien l'esprit général de leur dernière étude. Ce groupement de 2.500 médecins a lancé une enquête afin d'évaluer l'impact des antennes relais sur la santé des riverains. Ils ont ainsi questionné une centaine de locataires de HLM d'Aix-en-Provence et d'Aubagne habitant des immeubles où entre 12 et 14 antennes relais sont implantées.

Sifflements, troubles du sommeil et de la concentration
Et les résultats sont conformes aux attentes, beaucoup de personnes disent ressentir une ou plusieurs gênes. « Prenons par exemple les acouphènes (sifflements, bourdonnements, etc.), 43% des personnes interrogées s’en plaignent – alors que seulement 15 % des Français disent souffrir d’un tel problème. Idem pour les troubles du sommeil : 55 % des locataires en souffrent, alors qu’on atteint seulement 32 % sur la population globale…. Enfin, 27 % des sondés avouent avoir du mal à se concentrer, alors que c’est le cas de seulement 4 % des Français », détaille l'Asef. L'association ajoute par ailleurs que 83 % des sondés qui ont pu partir en vacances on vu leur(s) symptôme(s) disparaître au bout de quelques jours passés loin de leur domicile.

« Les locataires que nous avons rencontrés ont l’impression qu’on se moque d’eux. On ne leur a pas demandé leur avis pour savoir s’ils étaient d’accord pour qu’on leur implante des antennes relais sur leur toit. Ils ne touchent même pas d’indemnités financières pour ça et pourtant ce sont eux qui prennent et assument le risque…C’est anti-démocratique. En tant que médecins, nous estimons qu’il n’y a pas ni patient, ni citoyen de seconde zone », s'emporte le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF et Chirurgien-Pédiatre à Aix-en-Provence. Dans les autres logements, il faut en effet que tous les propriétaires de l'immeuble soient d'accord pour autoriser l'implantation d'une antenne-relais
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Re: Actualités concours 2012

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Dopage : le TAS face au cas Contador

Quatre jours d'auditions, 4000 pages de dossier... Le Tribunal arbitral du sport (TAS) installé s'attaque à l'affaire Contador. Le cycliste espagnol, triple vainqueur du Tour de France, comparaît depuis ce lundi à Lausanne (Suisse), dans le cadre de l'affaire sur son contrôlé positif au clenbutérol, sur la Grande Boucle en 2010. En jeu : sa victoire sur le Tour lors de cette édition.

Si, en première instance, Contador a été blanchi par la Fédération espagnole de cyclisme, l'Union cycliste internationale (UCI) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) ont fait appel. D'où ces quatre jours d'audition devant le TAS. Le coureur de la Saxo Bank ne devrait être entendu que mardi mais a décidé de se présenter dès lundi à Lausanne. Il est arrivé avec son frère Juan et son équipe d'avocats.

Le Tribunal arbitral du sport envisage quant à lui d'entendre une vingtaine de témoins, dont... le boucher d'Irun. La défense de Contador soutient en effet que les traces infinitésimales (50 picogrammes) de clenbutérol, retrouvées dans ses analyses le jour du contrôle, s'expliquent par une contamination alimentaire. Au coeur du débat : un steak acheté par un ami de Contador. Le détective qui a travaillé sur la traçabilité de la viande en question devrait aussi être entendu, tout comme deux coéquipiers du Madrilène, l'Espagnol Benjamin Noval et l'Italien Paolo Tiralongo, qui ont consommé le même quartier de boeuf.

Viande contaminée contre transfusion sanguine

L'accusation privilégie de son côté l'hypothèse d'une transfusion sanguine, une pratique dopante et par conséquent interdite. Selon le journal espagnol El Pais, l'AMA expliquerait la provenance du clenbutérol par une poche de plasma qui aurait pu être utilisée pour dissimuler une transfusion pratiquée la veille du contrôle. L'Agence mondiale antidopage s'appuierait sur ce qu'elle a appris de l'opération Puerto, des aveux de plusieurs « repentis », de l'historique des contrôles de Contador et la présence de phtalates (résidus de plastique) trouvés dans les analyses du 20 juillet 2010. Mais aucune méthode de détection de ce type de résidus n'a été officialisée à ce jour dans l'antidopage. La décision finale du TAS n'est pas attendue avant le début de l'année 2012.

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Vers un diagnostic plus précis du cancer de l'ovaire

Le Point.fr - Publié le 21/11/2011 à 15:14 - Modifié le 21/11/2011 à 15:59
Souvent repéré à un stade avancé, ce cancer pourra désormais bénéficier d'un traitement mieux adapté à son évolutivité.

Et si on pouvait prévoir l'évolution du cancer de l'ovaire ? L'équipe "Stress et Cancer", dirigée par Fatima Mechta-Grigoriou (Institut Curie/Inserm), vient de découvrir deux marqueurs spécifiques - les chercheurs parlent de "signatures moléculaires exclusives" - pouvant permettre de diagnostiquer cette maladie dépistée chez 4 600 femmes chaque année.


Actuellement, en raison de la situation anatomique des ovaires, une tumeur à cet endroit peut atteindre un volume important avant de provoquer des symptômes incitant à consulter, ce qui explique que le diagnostic est souvent tardif. Le traitement repose alors principalement sur une combinaison de chirurgie et de chimiothérapie. Le choix entre les différentes options thérapeutiques est fonction de la morphologie des cellules tumorales, de leur taux de prolifération, de l'extension de la maladie...


Il faudra sans doute désormais ajouter à cette liste l'analyse des "altérations génétiques", la fameuse signature moléculaire mise en évidence par les chercheurs. L'équipe a, en effet, trouvé le moyen d'établir le pronostic d'évolution de la maladie, le risque que les cellules tumorales se multiplient très vite ou aillent former des métastases. Ce travail a été publié sur le site internet de la revue Nature Medicine du 20 novembre.

Pour l'expliquer ces résultats, il faut rappeler que la respiration est à l'origine de la production de dérivés de l'oxygène qui peuvent agresser la cellule. Cette contrepartie a pour nom le "stress oxydant". Le plus souvent, la cellule élimine ce stress toxique. Toutefois, lorsque les cellules sont débordées ou qu'elles ne disposent pas de ressources anti-oxydantes suffisantes, ce stress provoque des altérations, favorisant le développement des cancers. Et, selon les modèles animaux étudiés par Fatima Mechta-Grigoriou et son équipe, l'existence de la signature "stress oxydant" accélère le développement des cancers de l'ovaire. En même temps, elle améliore aussi la réponse au traitement. Donc, si des cellules tumorales souffrant d'un stress oxydant se multiplient très vite, elles meurent aussi plus facilement des suites du traitement.

L'autre signature du cancer de l'ovaire a pour nom "fibrose". Cette fibrose (ou transformation fibreuse d'un tissu) est en l'occurrence le résultat d'une modification de certaines propriétés des cellules tumorales. Malheureusement, cela augmente leur capacité à disséminer, à migrer et donc à aller former des métastases. La signature "stress oxydant" est donc finalement de meilleur pronostic que la signature "fibrose", conclut Fatima Mechta-Grigoriou. En collaboration avec le Dr Xavier Sastre-Garau, pathologiste, et le Dr Paul Cottu, oncologue à l'Institut Curie, elle tente actuellement de mettre au point un test permettant d'identifier facilement, chez les femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire, celles qui sont porteuses d'une tumeur de type "stress oxydant" ou "fibrose". Le but est évidemment de mieux adapter la prise en charge thérapeutique.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par marie022 »

Bourses non revalorisées, indemnités de stages dérisoires... Réunis pour leur 11ème congrès national du 17 au 20 novembre à Amiens, les étudiants en soins infirmiers ont interpellé les représentants du ministère et des régions sur la faiblesse des aides sociales.

La table ronde, à l'intitulé finement provocateur - « Les étudiants en soins infirmiers sont-ils des para-étudiants ? », fut l'un des points forts du dernier congrès de la Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers (Fnesi). La conseillère pédagogique nationale pour le ministère de la Santé, Monique Monguillon, et la représentante de l'association des régions de France (AMF), Céline Courtois, avaient fait le déplacement pour répondre aux questions des étudiants. Vice-présidente de la Fnesi en charge des questions sociales, Elodie Poucet a rapidement donné le ton de la rencontre, fustigeant les différences de traitement entre ESI et autres étudiants de l'enseignement supérieur. Selon la Fnesi, la non-revalorisation depuis 2005 des bourses étudiantes octroyées par les régions est en effet responsable d'un écart moyen de 20% entre les bourses accordées aux ESI et celles des autres étudiants de l'enseignement supérieur. « Résultat, de nombreux étudiants de première année arrêtent leurs études en raison de difficultés financières », s'est-elle indigné. Seules trois régions en France ont aligné le montant de leurs bourses sur celles de l'enseignement supérieur. « Nous essayons de les revaloriser, mais nous n'avons aucune compensation de l'Etat », s'est défendue la représentante des régions.  
 
Indemnités de stage dérisoires
Aux bourses d’étude non revalorisées s’ajoute l’insuffisante gratification des stages, ont rappelé les étudiants. La gratification des stages des ESI n'a en effet pas suivi la loi dite sur l'égalité des chances, qui prévoit des rémunérations de l'ordre d'un tiers du SMIC pour les stages étudiants. Les indemnités des étudiants en soins infirmiers sont actuellement de 23 euros par semaine en première année, et de 40 euros en troisième année. Les étudiants, qui pallient dans certains établissements la pénurie infirmière, font pourtant un vrai travail soignant. « Nous sommes des étudiants en stage, pas des esclaves », a clamé l'un d'entre eux, dans un amphithéâtre surchauffé. « Un étudiant infirmier vaut actuellement 66 centimes de l'heure », a renchérit un autre dans un tonnerre d'applaudissements. Endossant la casquette de représentante du ministère de la Santé, Monique Monguillon a tenté de répliquer, estimant que les ESI étaient mieux lotis que d'autres étudiants paramédicaux puisqu'ils bénéficient à la fois d'indemnités de stage mais aussi de frais de remboursements des frais de transport.  « Nous sommes en train de voir si nous pouvons modifier la loi afin que vous puissiez bénéficier d'indemnités revalorisées », a-t-elle précisé. Souhaitant calmer la colère de la salle, Monique Monguillon a rappelé que ces indemnités de stage sont payées par les établissements de santé, et que ceux-ci connaissent aujourd'hui de grandes difficultés financières. Mais les étudiants doivent-ils pour autant faire les frais des choix ministériels en matière de maîtrise des dépenses de santé ?
 
Une intégration universitaire laborieuse
Autre motif de gronde estudiantine, l’intégration universitaire ! Les étudiants estiment que la réforme des études n’a pas encore permis une réelle intégration. En mai dernier, ils étaient déjà descendus dans la rue pour le dire, obtenant du ministère la mise en place d’un groupe de travail sur le sujet. « Pourquoi nous reconnaître uniquement un grade licence à l’issue de nos études ? », s’est indigné le vice-président de la Fnesi, Jonathan Nagode, lors de la table-ronde consacrée à l’intégration universitaire. « Un diplôme national de licence permettrait la création d’une vraie filière », a-t-il continué. La représentante du ministère de la santé a cependant rappelé que le grade licence ouvre la possibilité de s’inscrire en master et doctorat.
« Nous allons être diplômés dans six mois, certains Ifsi n’ont toujours pas signé de convention avec les universités », s’est aussi inquiétée une étudiante. D’après Loïc Vaillant, représentant de la Conférence des Présidents d’Université (CPU), ces blocages ne concernent plus que deux régions. « Nous allons tout mettre en œuvre pour que toutes les conventions soient signées », a assuré Monique Monguillon. « Il n’est pas pensable que des étudiants soient ainsi pris en otages ». 

Joëlle Maraschin


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Message par missdu33 »

Le pic de niveau de vie est atteint à 55 ans
Par , Olivier Auguste Mis à jour le 22/11/2011 à 14:10 | publié le 21/11/2011 à 19:13
INFO LE FIGARO - Les documents que le Conseil d'orientation des retraites (COR) examinera mercredi montrent aussi que le niveau de vie des retraités reste très proche de celui des actifs.

Le niveau de vie moyen des Français culmine vers 55 ans, selon une étude de la direction statistique des ministères sociaux (Drees) pour le Conseil d'orientation des retraites, que Le Figaro s'est procurée. Mesuré à partir de l'entrée dans la vie active, le niveau de vie après transferts fiscaux et sociaux progresse de 23 à 31 ans, «sous l'impulsion de salaires croissants» et «des mises en couple». Il stagne ensuite mais repart à la hausse vers 46 ans, sous l'effet du «départ des grands enfants». Le pic est atteint vers 55 ans, puis le niveau de vie commence à décroître, les premiers actifs cessant le travail.
Toutefois, un autre document du Conseil d'orientation des retraites (COR) confirme que le niveau de vie des retraités reste élevé : au cours des 14 dernières années, il a constamment été supérieur à 95 % du niveau de vie des actifs. Il est même supérieur à celui des actifs si l'on tient compte des économies réalisées par les retraités - plus souvent propriétaires de leur logement que la moyenne - sur les loyers. Cette comparaison inclut les revenus du patrimoine; sans eux, le niveau de vie des retraités atteint 85 % de celui des actifs.
Enfin, la Drees montre que «chaque génération» continue à obtenir «une retraite plus élevée que la génération née un an plus tôt», grâce à la progression du travail des femmes, du nombre de cadres et du salariat, et grâce à la montée en charge des retraites complémentaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

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Le rapport de l’ONDRP dément en réalité l’augmentation des violences


Le rapport annuel de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), qui est « dévoilé » à la presse ce mardi 22 novembre, contient de nombreuses données statistiques. L’une des plus intéressantes est l’enquête annuelle de victimation baptisée « Cadre de vie et sécurité », qui a été réalisée en France métropolitaine entre janvier et avril 2011, auprès d’un échantillon représentatif d'environ 17 000 ménages. Au sein de chacun de ces ménages, une personne de 14 ans et plus a répondu à des questions de victimation personnelle ou d’opinion sur la sécurité. Les personnes ayant entre 18 et 75 ans ont, de plus, été interrogées spécifiquement sur les violences sexuelles subies sur deux ans. Importées des États-Unis en France par les chercheurs du CESDIP (CNRS) dès les années 1980, ces enquêtes ont notamment le grand intérêt de permettre une mesure de certains types de délinquance indépendamment de l’action policière. Et elles montrent clairement la stabilité (voire la légère baisse) de la plupart des comportements délinquants qu'elles recensent. Ceci contredit la plupart des commentaires médiatiques du jour qui sont tournés uniquement vers les statistiques de police et qui - comme à l'accoutumée - mettent en exergue l'augmentation supposée permanente de la violence des mineurs et des femmes.

Les principaux résultats

Dans la société française actuelle, le principal risque n’est pas de se faire agresser mais de subir une atteinte à ses biens. Voici, en ordre décroissant d’importance, les huit principaux chiffres et les principales tendances qui ressortent de l’enquête de victimation réalisée début 2011 et de la comparaison avec les enquêtes des années précédentes :

- Environ 8 % des ménages interrogés déclarent avoir subi en 2010 un acte de vandalisme contre leur logement ou leurs véhicules (en légère baisse).

- Un peu plus de 4 % des ménages interrogés déclarent avoir subi en 2010 un vol de voiture (en forte baisse).

- Un peu moins de 3 % des ménages interrogés déclarent avoir subi en 2010 un cambriolage (niveau stable).

- Un peu moins de 2 % des personnes interrogées déclarent avoir subi en 2010 un vol ou une tentative de vol sans violence ni menace (en forte baisse chez les femmes).

- Un peu moins de 2 % des personnes interrogées déclarent avoir subi en 2009 et 2010 une agression sexuelle au sein de leur ménage, c’est-à-dire commise par une personne habitant le même logement (légère baisse).

- 1,3 % des personnes interrogées déclarent avoir subi en 2010 une agression physique hors de leur ménage (légère baisse).

- 0,6 % des personnes interrogées déclarent avoir subi en 2010 un vol ou une tentative de vol avec violence ou menace (en hausse chez les femmes, ce qui pourrait être lié à la baisse évoquée plus haut).

- 0,6 % des personnes interrogées déclarent avoir subi en 2009 et 2010 une agression sexuelle hors ménage (stable).

Pas de hausse de la violence

Au total, on le voit, le tableau d’ensemble indique que le niveau des problèmes est globalement stable sur la période récente. On ne constate nulle part la hausse importante des violences que présupposent les discours déclenchés à l’occasion de chaque fait divers. En dehors du cas très précis des vols avec violence ou menace commis sur des femmes (et qui s’accompagnent étrangement d’une forte baisse parallèle des vols sans violence ou menace commis sur des femmes), la totalité des indicateurs indiquent des stabilités voire de légères baisses. On vérifie en outre une fois de plus que les violences sexuelles les plus fréquentes surviennent au sein de la famille et non de la part d'inconnus. Ces résultats - qui ont tant de mal à être entendus dans le débat public - corroborent ceux d'autres enquêtes comme celle portant spécifiquement sur la région Ile-de-France. Ils invitent donc à rechercher ailleurs que dans l'évolution de la réalité délinquante les raisons de l'importance du sentiment d'insécurité parmi nos concitoyens.

Pour aller plus loin :

* Voir la vidéo de l'émission de France 3 "La voix est libre" (19 novembre 2011) : entretien avec le sociologue Laurent Mucchielli sur l'évolution de la violence dans la société française (cliquer ici).

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Agnès : vers une augmentation des centres éducatifs fermés

Dès mercredi, le gouvernement va décider d'accroître la capacité d'accueil des centres éducatifs fermés créés en 2002. On en compte aujourd'hui 44 pour 500 places.

Au lendemain du meurtre d'Agnès, le gouvernement veut renforcer l'arsenal judiciaire et pénitentiaire contre les récidivistes. Alors que Claude Guéant a annoncé lundi soir qu'une réforme de la justice des mineurs serait une des priorités après la présidentielle, François Fillon a déjà fait savoir que plusieurs mesures allaient être prises.

Les mineurs accusés de «crime sexuel particulièrement grave» devront désormais être placés en centre éducatif fermé en attente de leur jugement. Dès mercredi, un amendement au projet de loi de programmation relatif à l'exécution des peines sera présenté au conseil des ministres. Les mesures qui seront présentées ont «pour objet de renforcer le suivi des personnes présentant un risque de récidive, en particulier des délinquants sexuels, d'améliorer la prise en charge des mineurs délinquants en accroissant la capacité d'accueil» dans les centres éducatifs fermés (CEF) et de «développer un suivi pédopsychiatrique dans ces centres», a indiqué Matignon.

44 centres et 500 places
Créés par la Loi d'orientation et de programmation pour la Justice du 9 septembre 2002 (loi Perben I), les centres éducatifs fermés accueillent les mineurs délinquants multirécidivistes de 13 à 18 ans, auteurs de vols, de trafics de drogue ou d'agressions sexuelles. Ils constituent une alternative à l'incarcération et viennent toujours après l'échec de mesures éducatives. Il en existe aujourd'hui 44, d'une capacité totale de 500 places. Il y a 27 éducateurs pluridisciplinaires pour 6 jeunes. Le rapport du député UMP Éric Ciotti avait préconisé de créer 20 CEF supplémentaires. Une idée reprise par la Chancellerie dans la loi du 10 août 2011 sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale. 20 unités éducatives d'hébergement collectif déjà existantes seront transformées à cet effet.

Après 9 ans d'existence, si les CEF ont démontré leur pertinence en terme d'encadrement, les premières statistiques portant sur 3 800 mineurs placés depuis 2003 montrent qu'à leur sortie seuls 60 % ne commettent aucun délit, soit un taux de réitération de 40%. «C'est, de toute façon, beaucoup mieux que les résultats observés dans les autres structures d'accueil pour jeunes », estime Éric Ciotti. Selon lui, le taux d'encadrement élevé (2 fois supérieur aux structures classiques) et le petit nombre de mineurs placés garantissent, en effet, un meilleur suivi des pensionnaires. Mais le coût est élevé: 625 euros par jour et par jeune, contre 500 euros dans une structure éducative classique « ouverte » dépendant de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Par comparaison, le coût journalier de prise en charge dans un établissement pénitentiaire pour mineur est de 325 euros et de 111 euros dans un Établissement public d'insertion de la Défense (Epide).

La gauche convertie
Farouchement hostile, en 2002, à ces structures qui lui faisait craindre le retour des « maisons de correction», la gauche affiche aujourd'hui sa conversion, à la lumière du fait divers du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire). Aurélie Filipetti, députée PS de Moselle et porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, invitait son parti ce matin à faire son mea culpa sur cette question. Comme d'autres élus, elle prône la création d'un centre éducatif fermé dans chaque département. Ce que vise précisément la proposition de loi d'Éric Ciotti.

En visite dans un CEF du Val-de-Marme le 13 septembre dernier, Nicolas Sarkozy avait déjà annoncé la création de 20 nouveaux CEF d'ici 2017. En voyant le profil de certains violeurs pensionnaires du centre qu'il visitait ce jour-là, le chef de l'État se demandait à voix haute si la prison pour mineur n'était pas encore plus adaptée que le CEF pour ces cas graves
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Votre téléphone portable, nouveau médecin de poche

Par damien Mascret - le 21/11/2011
Intoxication, arrêt cardiaque Et si le smartphone sauvait des vies ? La preuve par l'exemple.
La fillette de 12 ans qui est amenée aux urgences de l'hôpital de Kfar Saba, situé à une vingtaine de kilomètres de Tel-Aviv (Israël), souffre d'une sévère intoxication alimentaire après avoir avalé les fruits d'une plante qui pousse dans son jardin. Le médecin de garde décrit par téléphone au toxicologue du centre antipoison la plante qu'il a sous les yeux. Le toxicologue croit reconnaître Thevetia peruviana, une plante toxique pour le cœur qui nécessite des mesures vigoureuses, notamment la prise d'anticorps spécifiques. Pour s'assurer de son diagnostic, le médecin décide, malgré l'urgence, de photographier la plante grâce à son téléphone portable pour l'envoyer à un botaniste. Dix minutes plus tard, le verdict tombe : il s'agit de Jatropha multifida, une plante beaucoup moins toxique pour laquelle un traitement vomitif puis une réhydratation suffisent.
L'histoire, racontée dans la revue Toxicology, conduit les médecins israéliens à proposer désormais de ne plus se contenter d'une description verbale mais d'envoyer plutôt des photos aux experts (botanistes, zoologistes, etc.) en cas d'intoxication, de morsure ou de piqûre. Un réflexe destiné à se répandre.
Twitter et les défibrillateurs Pourquoi en effet se priver d'une photo en bonne résolution ? Il y a quelques années, une équipe taïwanaise avait démontré la bonne concordance du diagnostic de plusieurs chirurgiens à qui on avait envoyé par téléphone mobile des photos de plaies infectées. Dans 83 % des cas, les chirurgiens avaient pu décider à distance de la bonne stratégie de prise en charge : simple traitement antibiotique ou nettoyage chirurgical de la plaie (débridement).
La semaine dernière, lors du congrès annuel de l'American Heart Association (AHA), des chercheurs de l'université de Pennsylvanie ont signalé le gisement que Twitter (réseau de communication instantané de courts messages comptant plus de 300 millions d'utilisateurs) pourrait représenter pour la santé publique. Plusieurs milliers des messages échangés portent en effet sur le thème de l'arrêt cardiaque. Dans leur étude, les chercheurs ont calculé que, parmi ces messages, un sur dix consistait à échanger des informations sur les lieux d'implantation des défibrillateurs, les recommandations ou les procédures d'intervention. Ils estiment que Twitter pourrait sauver des vies en signalant rapidement aux témoins d'un arrêt cardiaque où se trouve un défibrillateur à proximité.
Des chercheurs néerlandais ont conçu un système d'alerte pour que les services de secours avertis d'une attaque cardiaque puissent prévenir par SMS les personnes se trouvant à proximité du cas signalé, afin qu'elles puissent prodiguer le plus vite possible les gestes de survie (massage cardiaque, défibrillateur automatique) à la victime. Une version démultipliée du bon samaritain ! Pendant les 3 mois de l'étude, le système a été activé pour 52 victimes et, dans 18 cas, ce sont effectivement les personnes ainsi contactées qui ont pu débuter la réanimation avant l'arrivée des secours.
Plus étonnant encore, une équipe de l'Institut polytechnique de Worcester (États-Unis) dirigé par le Pr Ki Chon a pu démontrer la possibilité d'utiliser des téléphones mobiles dotés d'une application ad hoc pour analyser des paramètres biologiques aussi précis que la saturation en oxygène du sang, en plaçant simplement son doigt sur le capteur optique du téléphone.
Succès des applis coachingLors du tremblement de terre en Haïti, une expérience inédite a été réalisée par des chercheurs de l'institut Karolinska (Suède) et de l'université Columbia (États-Unis). Ils ont pu tracer jour après jour le déplacement de 2 millions de téléphones mobiles anonymes et le communiquer aux services de secours pour leur permettre d'ajuster au mieux les interventions. En France, le ministère des Affaires étrangères et européennes a mis en place depuis cet été un système d'urgence pour les Français qui voyagent à l'étranger : il suffit de s'inscrire sur le portail Ariane pour être alerté immédiatement en cas de crise dans le pays que l'on visite. Dès 2012, le système pourra même vous géolocaliser en cas de nécessité.
Si toutes ces utilisations ne sont pas encore popularisées, il en est qui ont déjà trouvé leur place dans la poche - et la vie - des utilisateurs : des programmes de coaching existent, que ce soit pour arrêter de fumer, penser à prendre sa pilule, suivre une chimiothérapie, bénéficier d'un soutien en cas de dépression, de sclérose en plaques, de diabète. Un programme a permis à 38 % des obèses engagés de perdre durablement au moins 5 % de leur poids initial, selon une étude présentée à l'AHA la semaine dernière. Deux fois mieux que pour les patients ayant reçu de la documentation.
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Le dopage, une pratique très dangereuse pour la santé

Par Caroline Bruneau - le 21/11/2011
En préconisant la légalisation du dopage, Yannick Noah veut réduire les inégalités dans le monde sportif. Mais en traquant le dopage, il s'agit aussi de préserver la santé des athlètes.
«La meilleure attitude à adopter est d'accepter le dopage. Et tout le monde aura droit à la potion magique.» En une phrase dans Le Monde , l'ancien champion de tennis Yannick Noah a lancé ce week-end un pavé dans la mare du monde sportif. Il a cependant omis de prendre en compte l'aspect sanitaire du dopage. Les substances qui sont interdites par les autorités sportives ont des effets secondaires graves sur la santé. Si le lien entre dopage et maladie est très difficile à établir, de nombreuses études ont relevé des corrélations qui laissent peu de doutes aux spécialistes, même en absence de preuves formelles.
L'affaire du Calcio à cet égard est édifiante. Les statistiques révélées par le procureur turinois Raffaele Guariniello montrent que les footballeurs professionnels qui ont joué dans le championnat italien entre 1960 et 1995 ont 2 à 10 fois plus de risque de développer des maladies graves ; le nombre de cancers est deux fois plus élevé pour eux que dans la population italienne normale. Surtout, les anciens joueurs du Calcio ont 7 fois plus de risque d'être atteint par la maladie de Charcot, une dégénérescence du système nerveux irréversible qui tue en quelques années. Parmi les facteurs à risque se trouvent entre autres l'usage des corticoïdes et des anabolisants.
Pour Patrick Laure, médecin spécialiste des conduites dopante, «on a montré des liens entre la prise prolongée et à forte dose de stéroïdes anabolisants et le cancer du foie, voire du colon. D'autres cas suggèrent que la testostérone à forte dose et prise par voie orale favorise le cancer de la prostate», avait-il dit à Libération . Lors de l'annonce de son cancer en 2009, l'ancien cycliste Laurent Fignon avait évoqué le lien possible avec la prise d'amphétamines lors de sa carrière, même si cela n'avait pas pu être prouvé par les médecins.
Les médicaments sont détournés par les sportifsLes médicaments qu'utilisent les sportifs pour se doper sont tous autorisés par les autorités sanitaires. L'érythropoïétine, ou EPO, a ainsi été développée pour aider les malades souffrant de déficience rénale. Les sportifs l'ont alors détourné de son objectif initial pour l'utiliser comme dopant. Pris pour un usage autre et en quantité, le médicament devient dangereux.
Le cas de l'éphédrine est par exemple symptomatique. Cet alcaloïde est présent dans certains produits contre le rhume et l'asthme. Prise pure, l'éphédrine augmente la vigilance et repousse le seuil de la douleur. Comme c'est un coupe-faim, elle est aussi très prisée des personnes qui veulent perdre du poids. L'éphédrine est pourtant très dangereuse: elle provoque des hémorragies cérébrales, des troubles psychiatriques ou des troubles cardiaques mortels. Malgré ces dangers, plusieurs athlètes ont été testés positifs cette année à l'éphédrine, dont une vice-championne du monde ukrainienne de biathlon. Steve Bechler, 23 ans, joueur de baseball professionnel américain, est mort en 2003 à cause de l'éphédrine, comme c'est écrit sur le rapport d'autopsie. Mais aux États-Unis, ce complément alimentaire est encore en vente libre sans ordonnance.
Le dopage touche de plus en plus les jeunesLes molécules fabriquées pour doper les sportifs se trouvent partout : un produit à la testostérone, mis au point pour les autorités sportives par un vétérinaire est-allemand avant la chute du mur, a reçu une autorisation de vente aux États-Unis et est disponible sur internet. Les dangers de la prise de testostérone en dehors d'un cadre médicale sont pourtant parfaitement connus. Parmi les athlètes féminines de RDA qui en ont pris, l'une, Heidi Krieger, a du changer de sexe, d'autres sont devenus stériles ou ont eu des enfants très lourdement handicapés.
Promouvoir le dopage donne l'impression qu'il n'est qu'un problème d'égalité entre compétiteurs alors qu'il s'agit d'une question de santé publique, dont les effets se font ressentir bien au-delà des cercles sportifs professionnels. En 2007, une étude faite dans les Vosges montraient que 4% des moins de 14 ans pratiquant une activité sportive extrascolaire avaient utilisé dans les six derniers mois un produit dopant interdit.
Les institutions sont aussi responsables d'un certain laxisme : en France un sportif qui échappe un jour à un contrôle intempestif sera inquiété par sa fédération ; au Brésil, Cesar Cielo, champion olympique du 50m nage libre testé positif au Furosémide, un diurétique permettant de cacher d'autres substances, n'a eu qu'un avertissement. Ce médicament peut pourtant provoquer des troubles cardiaques très graves et tuer le patient en cas d'effort violent. Pourtant, quelques semaines après le test, Cielo a participé, comme si de rien n'était, aux championnats du monde à Shanghai.
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Des moniteurs de ski crient à la discrimination à l’âge

Cinq moniteurs de ski, âgés de 57 à 62 ans, ont attaqué mardi pour « discrimination à l’âge » un syndicat de l’Ecole du ski français (ESF).

Pour la première fois en France, cinq moniteurs de ski, âgés de 57 à 62 ans, appuyés par les défenseurs des droits (ex-Halde), ont attaqué mardi pour « discrimination à l’âge » un syndicat local de la puissante Ecole du ski français (ESF), devant le tribunal d’Albertville. « C’est un combat d’arrière-garde et de conservateurs, de moniteurs qui viennent s’accrocher à leur bifteck et ne veulent pas partager », a plaidé Anne Covillard, avocate de l’Ecole de ski français de la station des Arcs 1800, assignée au civil en Savoie par cinq de ses membres. En 2007, alors que l’usage voulait que les cours soient distribués en priorité aux moniteurs les plus anciens, l’ESF a adopté une motion imposant aux moniteurs de plus de 60 ans une réduction de leur activité en dehors des vacances scolaires, afin de favoriser, selon elle, l’insertion des jeunes dans la profession.

Intérêts financiers
L’avocat des cinq moniteurs, Me Marc Baclet, a demandé le retrait de la motion, qui selon lui n’a pas prouvé son efficacité et est « complètement inutile ». « En janvier dernier, cinq moniteurs de plus de 60 ans ont débrayé. Or, seul 1/5 de ces heures a pu bénéficier à un jeune embauché, les 4/5 restants ont profité aux autres moniteurs », a détaillé Me Baclet. Le caractère discriminatoire ne fait pas de doutes et conduit à une « incitation forte au départ à la retraite », a également estimé à l’audience Maurice Bodecher, l’avocat des défenseurs des droits (ex-Halde), avant de faire observer l’aspect financier d’une telle motion. « Les moniteurs stagiaires reversent 45 % de leurs revenus aux syndicats tandis que les plus anciens en reversent de 18 à 20 % », a encore pointé du doigt l’avocat des défenseurs des droits. Une décision du tribunal d’Albertville favorable aux moniteurs pourrait, en créant un précédent, faire tache d’huile et inspirer les moniteurs les plus galonnés des autres écoles de l’ESF. La décision, très attendue par le syndicat national qui compte 250 écoles et auquel adhèrent environ 17.000 moniteurs, a été mise en délibéré au 21 février
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