Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Le nombre de demandes d'asile politique explose
INFOGRAPHIE - Claude Guéant veut s'attaquer aux détournements de procédures.
«Notre tradition du droit d'asile politique est en danger.» Vendredi, à Montauban (Tarn-et-Garonne), après avoir visité un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a dénoncé les «détournements de procédures» qui, selon lui, saturent la machine administrative, au détriment des personnes qui peuvent légitimement revendiquer le statut de réfugié politique en France. Il a aussi fustigé des «filières organisées» qui prendraient en charge les candidats à l'asile depuis leur pays d'origine, alors que leur demande, essentiellement motivée par des raisons économiques, est vouée à l'échec.
«Le nombre de demandes d'asile a augmenté de 55% ces quatre dernières années et pourrait atteindre les 60.000 demandes en 2011», alerte Beauvau . On trouve au premier rang des demandeurs des ressortissants du Bangladesh, mais aussi des Kosovars. Les révolutions arabes n'ont finalement guère eu d'incidence sur la demande d'asile en France.
L'Hexagone concentre, quoi qu'il en soit, à lui seul «20% de la demande d'asile en Europe». Il se situe, selon l'Intérieur, «à la deuxième place au niveau des pays industrialisés, derrière les États-Unis». Or, précise Claude Guéant, «on assiste à l'accroissement des demandes d'asile infondées». Ce qui se vérifie, dit-il, par la baisse constante des dossiers acceptés: à peine plus de 10.000 statuts de réfugié accordés en 2010, contre 11.500 en 2008. Quand hier l'administration donnait une suite favorable à plus d'un tiers des demandes, elle n'en accepte même plus un quart aujourd'hui.
Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.
Le système est totalement engorgé, avec un délai moyen de traitement des dossiers dépassant les 19 mois, soit 3 mois de plus qu'en 2008. Et ce malgré des recrutements conséquents dans les instances chargées de les instruire, à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).
Cette dérive a également un coût: le budget de l'asile a augmenté de 40% en deux ans, dépassant le demi-milliard d'euros en 2011. Du jamais vu depuis que cette procédure existe. Car il faut bien héberger et assister financièrement les demandeurs, logés, pour une large part, dans des hôtels, sachant que les places en centre d'accueil restent limitées à 21.000. Soit trois fois moins que le nombre de candidats.
Les quelque 270 centres d'accueil qui offrent ces 21.000 places connaissent eux-mêmes des situations très contrastées. Certaines plates-formes, comme Angers, Mulhouse, Dijon, sont submergées de demandeurs. Des «filières», parfois «rétribuées», assure Claude Guéant, les y orienteraient parce que le délai d'instruction des dossiers y est forcément plus long. «Il n'est pas normal qu'il y ait 800 demandeurs à Angers et seulement 40 au Mans!», protestait vendredi l'hôte de Beauvau.
Plan radical
Son plan pour sauver la situation se veut radical. D'abord, il va faire ajouter l'Arménie, le Bangladesh, la Moldavie et le Monténégro à la liste des pays «sûrs», c'est-à-dire des pays qu'il n'y a pas de raison a priori de vouloir fuir au titre de l'asile politique.
Pour mettre un terme à la mauvaise répartition des demandeurs, le placement sera géré par le préfet au niveau régional et non plus départemental. Avec 30% de places réservées en province pour accueillir les demandeurs de la région Ile-de-France, notamment, qui concentre 45% des demandes.
Par ailleurs, une loi déposée en janvier permettra d'écarter les demandeurs qui trichent ou refusent de coopérer avec les autorités, comme ceux, par exemple, qui «altèrent volontairement leurs empreintes digitales» pour échapper à une identification.
L'éloignement des candidats rejetés devrait également être facilité. «Les déboutés du droit d'asile sont des étrangers en situation irrégulière comme les autres», déclarait vendredi Claude Guéant. Pour l'heure, un haut fonctionnaire l'affirme: «Que le demandeur obtienne ou non le statut de réfugié, généralement il reste en France.»
Le coût de l'asile franchit le demi-milliard d'euros
Le budget de l'asile politique aura augmenté de 40% cette année,
pour dépasser, selon les prévisions, les 520 millions d'euros. Le poste budgétaire le plus élevé concerne l'hébergement des demandeurs d'asile: 334 millions. Un peu moins 40% des personnes sont placées dans des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada). Elles touchent alors une allocation mensuelle de subsistance (AMS) calculée selon la composition familiale, les ressources de chacun et les prestations offertes par le centre d'accueil, comme la restauration par exemple. En 2011, l'AMS s'élèvera à 16% des 199 millions d'euros consacrés par l'État au fonctionnement des Cada, soit environ 32 millions d'euros. Ceux qui ne vont pas en centre d'accueil perçoivent une allocation temporaire d'attente (ATA), de 10,83 euros par jour, versée jusqu'à la décision accordant ou non le statut de réfugié. Le versement de cette aide a crû de 126% depuis 2009. Le coût de l'hébergement d'urgence, dans des hôtels notamment, est estimé à 135 millions d'euros en 2011 pour 20.000 places. Il a augmenté
de 85% en trois ans.
FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFOGRAPHIE - Claude Guéant veut s'attaquer aux détournements de procédures.
«Notre tradition du droit d'asile politique est en danger.» Vendredi, à Montauban (Tarn-et-Garonne), après avoir visité un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a dénoncé les «détournements de procédures» qui, selon lui, saturent la machine administrative, au détriment des personnes qui peuvent légitimement revendiquer le statut de réfugié politique en France. Il a aussi fustigé des «filières organisées» qui prendraient en charge les candidats à l'asile depuis leur pays d'origine, alors que leur demande, essentiellement motivée par des raisons économiques, est vouée à l'échec.
«Le nombre de demandes d'asile a augmenté de 55% ces quatre dernières années et pourrait atteindre les 60.000 demandes en 2011», alerte Beauvau . On trouve au premier rang des demandeurs des ressortissants du Bangladesh, mais aussi des Kosovars. Les révolutions arabes n'ont finalement guère eu d'incidence sur la demande d'asile en France.
L'Hexagone concentre, quoi qu'il en soit, à lui seul «20% de la demande d'asile en Europe». Il se situe, selon l'Intérieur, «à la deuxième place au niveau des pays industrialisés, derrière les États-Unis». Or, précise Claude Guéant, «on assiste à l'accroissement des demandes d'asile infondées». Ce qui se vérifie, dit-il, par la baisse constante des dossiers acceptés: à peine plus de 10.000 statuts de réfugié accordés en 2010, contre 11.500 en 2008. Quand hier l'administration donnait une suite favorable à plus d'un tiers des demandes, elle n'en accepte même plus un quart aujourd'hui.
Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.
Le système est totalement engorgé, avec un délai moyen de traitement des dossiers dépassant les 19 mois, soit 3 mois de plus qu'en 2008. Et ce malgré des recrutements conséquents dans les instances chargées de les instruire, à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).
Cette dérive a également un coût: le budget de l'asile a augmenté de 40% en deux ans, dépassant le demi-milliard d'euros en 2011. Du jamais vu depuis que cette procédure existe. Car il faut bien héberger et assister financièrement les demandeurs, logés, pour une large part, dans des hôtels, sachant que les places en centre d'accueil restent limitées à 21.000. Soit trois fois moins que le nombre de candidats.
Les quelque 270 centres d'accueil qui offrent ces 21.000 places connaissent eux-mêmes des situations très contrastées. Certaines plates-formes, comme Angers, Mulhouse, Dijon, sont submergées de demandeurs. Des «filières», parfois «rétribuées», assure Claude Guéant, les y orienteraient parce que le délai d'instruction des dossiers y est forcément plus long. «Il n'est pas normal qu'il y ait 800 demandeurs à Angers et seulement 40 au Mans!», protestait vendredi l'hôte de Beauvau.
Plan radical
Son plan pour sauver la situation se veut radical. D'abord, il va faire ajouter l'Arménie, le Bangladesh, la Moldavie et le Monténégro à la liste des pays «sûrs», c'est-à-dire des pays qu'il n'y a pas de raison a priori de vouloir fuir au titre de l'asile politique.
Pour mettre un terme à la mauvaise répartition des demandeurs, le placement sera géré par le préfet au niveau régional et non plus départemental. Avec 30% de places réservées en province pour accueillir les demandeurs de la région Ile-de-France, notamment, qui concentre 45% des demandes.
Par ailleurs, une loi déposée en janvier permettra d'écarter les demandeurs qui trichent ou refusent de coopérer avec les autorités, comme ceux, par exemple, qui «altèrent volontairement leurs empreintes digitales» pour échapper à une identification.
L'éloignement des candidats rejetés devrait également être facilité. «Les déboutés du droit d'asile sont des étrangers en situation irrégulière comme les autres», déclarait vendredi Claude Guéant. Pour l'heure, un haut fonctionnaire l'affirme: «Que le demandeur obtienne ou non le statut de réfugié, généralement il reste en France.»
Le coût de l'asile franchit le demi-milliard d'euros
Le budget de l'asile politique aura augmenté de 40% cette année,
pour dépasser, selon les prévisions, les 520 millions d'euros. Le poste budgétaire le plus élevé concerne l'hébergement des demandeurs d'asile: 334 millions. Un peu moins 40% des personnes sont placées dans des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada). Elles touchent alors une allocation mensuelle de subsistance (AMS) calculée selon la composition familiale, les ressources de chacun et les prestations offertes par le centre d'accueil, comme la restauration par exemple. En 2011, l'AMS s'élèvera à 16% des 199 millions d'euros consacrés par l'État au fonctionnement des Cada, soit environ 32 millions d'euros. Ceux qui ne vont pas en centre d'accueil perçoivent une allocation temporaire d'attente (ATA), de 10,83 euros par jour, versée jusqu'à la décision accordant ou non le statut de réfugié. Le versement de cette aide a crû de 126% depuis 2009. Le coût de l'hébergement d'urgence, dans des hôtels notamment, est estimé à 135 millions d'euros en 2011 pour 20.000 places. Il a augmenté
de 85% en trois ans.
FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
18-25 ans, l'âge où l'on mange le moins équilibré
Par Pauline Fréour - le 25/11/2011
Seulement 16% de cette tranche d'âge respecte les recommandations nutritionnelles des autorités sanitaires. Un effet d'âge et de génération, selon les experts.
Les jeunes ne sont guère adeptes des fruits, légumes et autres produits alimentaires dont les bienfaits sont vantés par le Programme national nutrition santé (PNNS), révèlent les derniers résultats de l'étude NutriNet-Santé. Selon cette étude lancée en mai 2009 auprès de 150.000 volontaires, les 18-25 ans sont 16% à suivre les recommandations nutritionnelles nationales -comme «au moins 5 fruits et légumes par jour» ou «3 produits laitiers par jour- contre 52% des plus de 65 ans. «C'est inquiétant», estime Serge Hercberg (Inserm) qui coordonne l'étude NutriNet et préside le PNNS.
«Ces résultats ne sont pas très surprenants, estime pour sa part Florence Rossi, diététicienne à l'Assistance publique de Marseille et ex-présidente de l'Association française des diététiciens et nutritionnistes. A 18-25 ans, on prend son envol du nid familial, on se débrouille souvent de petits moyens financiers, et la priorité n'est pas à l'équilibre alimentaire. On mange avant tout pour se faire plaisir et pour partager de bons moments avec ses amis».
Toutefois, met-elle en garde, «même si c'est un âge où les pathologies liées à l'alimentation ne sont pas encore apparues, il ne faudrait pas croire que les jeunes n'ont pas intérêt à bien se nourrir. C'est en effet une période où l'on continue de se construire et où l'on prépare les années à venir». L'apport en calcium, par exemple, est très important pour les jeunes filles en prévention de l'ostéoporose.
Florence Rossi estime qu'on pourrait aider les jeunes à mieux se nourrir en améliorant l'information à leur disposition. «Peu d'entre eux savent qu'il est possible de bien manger à petits prix, en achetant par exemple des conserves, des surgelés ou des fruits de saison».
Selon elle, l'impact des enseignements du PNNS devrait se faire sentir d'ici quelques années avec l'arrivée à l'âge adulte de la génération actuelle d'écoliers et de collégiens, qui ont reçu des initiations à la nutrition à l'école. «Quand on prend de bonnes habitudes jeunes, en général, on les garde».
FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pauline Fréour - le 25/11/2011
Seulement 16% de cette tranche d'âge respecte les recommandations nutritionnelles des autorités sanitaires. Un effet d'âge et de génération, selon les experts.
Les jeunes ne sont guère adeptes des fruits, légumes et autres produits alimentaires dont les bienfaits sont vantés par le Programme national nutrition santé (PNNS), révèlent les derniers résultats de l'étude NutriNet-Santé. Selon cette étude lancée en mai 2009 auprès de 150.000 volontaires, les 18-25 ans sont 16% à suivre les recommandations nutritionnelles nationales -comme «au moins 5 fruits et légumes par jour» ou «3 produits laitiers par jour- contre 52% des plus de 65 ans. «C'est inquiétant», estime Serge Hercberg (Inserm) qui coordonne l'étude NutriNet et préside le PNNS.
«Ces résultats ne sont pas très surprenants, estime pour sa part Florence Rossi, diététicienne à l'Assistance publique de Marseille et ex-présidente de l'Association française des diététiciens et nutritionnistes. A 18-25 ans, on prend son envol du nid familial, on se débrouille souvent de petits moyens financiers, et la priorité n'est pas à l'équilibre alimentaire. On mange avant tout pour se faire plaisir et pour partager de bons moments avec ses amis».
Toutefois, met-elle en garde, «même si c'est un âge où les pathologies liées à l'alimentation ne sont pas encore apparues, il ne faudrait pas croire que les jeunes n'ont pas intérêt à bien se nourrir. C'est en effet une période où l'on continue de se construire et où l'on prépare les années à venir». L'apport en calcium, par exemple, est très important pour les jeunes filles en prévention de l'ostéoporose.
Florence Rossi estime qu'on pourrait aider les jeunes à mieux se nourrir en améliorant l'information à leur disposition. «Peu d'entre eux savent qu'il est possible de bien manger à petits prix, en achetant par exemple des conserves, des surgelés ou des fruits de saison».
Selon elle, l'impact des enseignements du PNNS devrait se faire sentir d'ici quelques années avec l'arrivée à l'âge adulte de la génération actuelle d'écoliers et de collégiens, qui ont reçu des initiations à la nutrition à l'école. «Quand on prend de bonnes habitudes jeunes, en général, on les garde».
FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Fumer du cannabis avant 15 ans ralentit le cerveau
Par Anne Jouan - le 25/11/2011
Une étude publiée dans le Bristish Journal of Psychiatry montre qu'une consommation précoce réduit la flexibilité et les fonctions cognitives du cerveau.
Les consommateurs réguliers de cannabis qui ont commencé à fumer avant l'âge de 15 ans obtiennent de moins bons résultats quand on étudie les capacités de leur cerveau que ceux qui ont commencé à fumer après.
Des chercheurs de l'université fédérale de Sao Paulo estiment que leurs travaux publiés dans la revue spécialisée, le Bristish Journal of Psychiatry, montrent que la consommation précoce de cannabis a des effets néfastes sur les fonctions cognitives. Et ce beaucoup plus qu'une consommation plus tardive.
Déficit des fonctions cognitivesLes chercheurs ont interrogé 104 consommateurs chroniques de cannabis et leur ont fait passer des batteries de tests neuropsychologiques. Ces derniers comprenaient des tests de l'attention, de persévérance, et étudiaient la faculté à bâtir des concepts abstraits ainsi que les capacités visuelles et physiques des adolescents.
Sur les 104 adolescents, 49 avaient commencé à fumer avant 15 ans et 55 après. Il n'y avait pas de différence significative de quotien intellectuel (QI) entre tous les participants à l'étude.
Les conclusions des chercheurs font réfléchir : la consommation précoce et chronique de cannabis induit un déficit des fonctions cognitives.
Le Dr Maria Fontes qui a conduit les travaux explique ainsi les résultats : «Nous savons que l'adolescence est une période pendant laquelle le cerveau est plus sensible aux effets neurotoxiques du cannabis. Car à cet âge, le cerveau est encore en développement».
FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Anne Jouan - le 25/11/2011
Une étude publiée dans le Bristish Journal of Psychiatry montre qu'une consommation précoce réduit la flexibilité et les fonctions cognitives du cerveau.
Les consommateurs réguliers de cannabis qui ont commencé à fumer avant l'âge de 15 ans obtiennent de moins bons résultats quand on étudie les capacités de leur cerveau que ceux qui ont commencé à fumer après.
Des chercheurs de l'université fédérale de Sao Paulo estiment que leurs travaux publiés dans la revue spécialisée, le Bristish Journal of Psychiatry, montrent que la consommation précoce de cannabis a des effets néfastes sur les fonctions cognitives. Et ce beaucoup plus qu'une consommation plus tardive.
Déficit des fonctions cognitivesLes chercheurs ont interrogé 104 consommateurs chroniques de cannabis et leur ont fait passer des batteries de tests neuropsychologiques. Ces derniers comprenaient des tests de l'attention, de persévérance, et étudiaient la faculté à bâtir des concepts abstraits ainsi que les capacités visuelles et physiques des adolescents.
Sur les 104 adolescents, 49 avaient commencé à fumer avant 15 ans et 55 après. Il n'y avait pas de différence significative de quotien intellectuel (QI) entre tous les participants à l'étude.
Les conclusions des chercheurs font réfléchir : la consommation précoce et chronique de cannabis induit un déficit des fonctions cognitives.
Le Dr Maria Fontes qui a conduit les travaux explique ainsi les résultats : «Nous savons que l'adolescence est une période pendant laquelle le cerveau est plus sensible aux effets neurotoxiques du cannabis. Car à cet âge, le cerveau est encore en développement».
FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Avertisseurs de radars : Ce qui va changer
Mardi, les « outils d’aide à la conduite » remplacent les avertisseurs de radars. Utilisés par des millions de conducteurs, ils ne signaleront plus avec précision l’emplacement des points de contrôle.
Dernière bataille dans la guerre entre pro et anti-radars : à partir de mardi, les avertisseurs de radar disparaissent. Enfin presque. Pour éviter les amendes pour excès de vitesse, près de 6 millions d’automobilistes ont recours à ces appareils ou à des applications sur smartphone. Mais, dès la semaine prochaine, ces dispositifs devront respecter l’accord conclu en juillet entre les fabricants – réunis au sein de l’Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d’aide à la conduite (Afftac) – et le ministère de l’Intérieur. Concrètement, qu’est-ce qui va changer ? Tout, selon les uns, qui craignent que les avertisseurs de radars soient vidés de leur substance. Pas grand-chose, selon les autres, qui ne voient dans cet accord qu’une subtilité de langage.
La notion floue de « points de danger »
Premier effet : pour éviter leur interdiction, le terme d’« avertisseur de radar » disparaît, au profit du plus consensuel « outil d’aide à la conduite ». Beaucoup de bruit pour rien ? Pas tout à fait. En effet, les boîtiers n’indiqueront plus les radars fixes, mais des « zones dangereuses », qui peuvent s’étendre de 300 mètres à plus de 4 kilomètres. Idem pour les radars mobiles, premiers visés par cette modification. Certes ils pourront toujours être signalés par les automobilistes grâce à un bouton sur le boîtier. Mais ils seront inclus dans la notion plus large de « points de danger », regroupant d’autres cas de figure : obstacle, virage, travaux, accident… Autrement dit, un signal retentira pour avertir l’automobiliste d’un danger ponctuel et de sa localisation précise, mais pas de sa nature !
Du côté des radars fixes, le conducteur pourra toujours trouver leur localisation, sur des sites Internet ou sur leur GPS par exemple. En revanche, pour les radars mobiles, difficile de s’y retrouver dans ce « magma de surinformation », craint l’avocat Me Eric de Caumont. S’il attend de tester le produit, il évoque le risque d’appareils rendus « inefficaces » car trop flous. Pour ce spécialiste de la défense des automobilistes, il s’agit d’un « accord de dupes », dont les fabricants risquent de sortir perdants si leur boîtier n’a plus d’utilité réelle sur la route.
Des informations supplémentaires
Trois sociétés, Coyote System, Wikango et Inforad, dominent ce juteux marché. D’ici à mardi, ces fabricants sont tenus de mettre à jour tous leurs logiciels afin d’intégrer ces modifications. Pour certains modèles, il faudra remplacer son ancien boîtier. Des ristournes sont donc proposées aux clients . « Ils sont inquiets à l’idée qu’on ne leur signale plus les radars, alors que c’est faux : on indique les zones qui les contiennent », confie Loïc Rattier, président de l’Afftac et directeur de Wikango. Outre les nouvelles « zones à risques », ces appareils livreront également des informations liées à la sécurité routière. De quoi donner bonne conscience à des fabricants qui martèlent que leurs clients ne s’équipent pas pour garder leurs points mais pour rouler sereinement, et éviter des dépassements involontaires.
Outils d’aide à la conduite : mode d’emploi
Les nouveaux outils d’aide à la conduite ne signaleront plus l’emplacement précis des radars mais des portions de route dangereuses. Pour le moment, le principe de ces appareils est de prévenir l’automobiliste des dangers de la circulation, sans détailler la nature du risque. Voici les clefs pour comprendre leur fonctionnement.
– Les « zones dangereuses » s’étendent de 300 m à plus de 4 km
Plus question d’être prévenu de la présence d’un radar fixe par un petit « bip ». Désormais, l’appareil informe de l’entrée dans une zone dangereuse. La portion à risque s’étend au minimum sur 4 km sur autoroute, 2 km hors agglomération et 300 m en ville. Ce tronçon est considéré comme « accidentogène », il est susceptible de comporter un radar, mais pas forcément.
– Les « points de danger » sont localisés précisément
Les appareils avec abonnement peuvent signaler la présence ponctuelle d’un danger. Il peut s’agir d’un obstacle au trafic (passage à niveau, chaussée rétrécie), d’un passage dangereux (pont, tunnel, forte pente, virage dangereux…), d’un endroit où se concentrent les publics vulnérables (sortie d’école, colonie de vacances, hôpital…) ou encore d’une source de danger temporaire (travaux sur la route, obstacle, chaussée glissante, accident, embouteillage…).
– La nature du danger n’est jamais mentionnée
Qu’il s’agisse des zones dangereuses ou des points de danger, le dispositif n’indique pas le risque précis que vous encourez. La signalisation d’un danger incite alors le conducteur à redoubler de vigilance, tout en le laissant dans le flou.
– Les conducteurs peuvent contribuer au système participatif
Les conducteurs peuvent signaler aux autres utilisateurs l’existence d’un danger ponctuel en utilisant un bouton placé sur l’appareil. Mais ce procédé ne permet pas de savoir si l’automobiliste a voulu signaler un radar mobile, un contrôle routier opéré par les forces de l’ordre, un animal écrasé sur le bas-côté ou tout autre événement survenu sur la route
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Mardi, les « outils d’aide à la conduite » remplacent les avertisseurs de radars. Utilisés par des millions de conducteurs, ils ne signaleront plus avec précision l’emplacement des points de contrôle.
Dernière bataille dans la guerre entre pro et anti-radars : à partir de mardi, les avertisseurs de radar disparaissent. Enfin presque. Pour éviter les amendes pour excès de vitesse, près de 6 millions d’automobilistes ont recours à ces appareils ou à des applications sur smartphone. Mais, dès la semaine prochaine, ces dispositifs devront respecter l’accord conclu en juillet entre les fabricants – réunis au sein de l’Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d’aide à la conduite (Afftac) – et le ministère de l’Intérieur. Concrètement, qu’est-ce qui va changer ? Tout, selon les uns, qui craignent que les avertisseurs de radars soient vidés de leur substance. Pas grand-chose, selon les autres, qui ne voient dans cet accord qu’une subtilité de langage.
La notion floue de « points de danger »
Premier effet : pour éviter leur interdiction, le terme d’« avertisseur de radar » disparaît, au profit du plus consensuel « outil d’aide à la conduite ». Beaucoup de bruit pour rien ? Pas tout à fait. En effet, les boîtiers n’indiqueront plus les radars fixes, mais des « zones dangereuses », qui peuvent s’étendre de 300 mètres à plus de 4 kilomètres. Idem pour les radars mobiles, premiers visés par cette modification. Certes ils pourront toujours être signalés par les automobilistes grâce à un bouton sur le boîtier. Mais ils seront inclus dans la notion plus large de « points de danger », regroupant d’autres cas de figure : obstacle, virage, travaux, accident… Autrement dit, un signal retentira pour avertir l’automobiliste d’un danger ponctuel et de sa localisation précise, mais pas de sa nature !
Du côté des radars fixes, le conducteur pourra toujours trouver leur localisation, sur des sites Internet ou sur leur GPS par exemple. En revanche, pour les radars mobiles, difficile de s’y retrouver dans ce « magma de surinformation », craint l’avocat Me Eric de Caumont. S’il attend de tester le produit, il évoque le risque d’appareils rendus « inefficaces » car trop flous. Pour ce spécialiste de la défense des automobilistes, il s’agit d’un « accord de dupes », dont les fabricants risquent de sortir perdants si leur boîtier n’a plus d’utilité réelle sur la route.
Des informations supplémentaires
Trois sociétés, Coyote System, Wikango et Inforad, dominent ce juteux marché. D’ici à mardi, ces fabricants sont tenus de mettre à jour tous leurs logiciels afin d’intégrer ces modifications. Pour certains modèles, il faudra remplacer son ancien boîtier. Des ristournes sont donc proposées aux clients . « Ils sont inquiets à l’idée qu’on ne leur signale plus les radars, alors que c’est faux : on indique les zones qui les contiennent », confie Loïc Rattier, président de l’Afftac et directeur de Wikango. Outre les nouvelles « zones à risques », ces appareils livreront également des informations liées à la sécurité routière. De quoi donner bonne conscience à des fabricants qui martèlent que leurs clients ne s’équipent pas pour garder leurs points mais pour rouler sereinement, et éviter des dépassements involontaires.
Outils d’aide à la conduite : mode d’emploi
Les nouveaux outils d’aide à la conduite ne signaleront plus l’emplacement précis des radars mais des portions de route dangereuses. Pour le moment, le principe de ces appareils est de prévenir l’automobiliste des dangers de la circulation, sans détailler la nature du risque. Voici les clefs pour comprendre leur fonctionnement.
– Les « zones dangereuses » s’étendent de 300 m à plus de 4 km
Plus question d’être prévenu de la présence d’un radar fixe par un petit « bip ». Désormais, l’appareil informe de l’entrée dans une zone dangereuse. La portion à risque s’étend au minimum sur 4 km sur autoroute, 2 km hors agglomération et 300 m en ville. Ce tronçon est considéré comme « accidentogène », il est susceptible de comporter un radar, mais pas forcément.
– Les « points de danger » sont localisés précisément
Les appareils avec abonnement peuvent signaler la présence ponctuelle d’un danger. Il peut s’agir d’un obstacle au trafic (passage à niveau, chaussée rétrécie), d’un passage dangereux (pont, tunnel, forte pente, virage dangereux…), d’un endroit où se concentrent les publics vulnérables (sortie d’école, colonie de vacances, hôpital…) ou encore d’une source de danger temporaire (travaux sur la route, obstacle, chaussée glissante, accident, embouteillage…).
– La nature du danger n’est jamais mentionnée
Qu’il s’agisse des zones dangereuses ou des points de danger, le dispositif n’indique pas le risque précis que vous encourez. La signalisation d’un danger incite alors le conducteur à redoubler de vigilance, tout en le laissant dans le flou.
– Les conducteurs peuvent contribuer au système participatif
Les conducteurs peuvent signaler aux autres utilisateurs l’existence d’un danger ponctuel en utilisant un bouton placé sur l’appareil. Mais ce procédé ne permet pas de savoir si l’automobiliste a voulu signaler un radar mobile, un contrôle routier opéré par les forces de l’ordre, un animal écrasé sur le bas-côté ou tout autre événement survenu sur la route
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Babyloan : Le microcrédit fait par des trentenaires
France-Soir a rencontré la gérante de la petite équipe de Babyloan.org. Le site français de microcrédit fait le lien avec des emprunteurs et des prêteurs aux quatre coins du monde. Le succès est au rendez-vous pour ces trentenaires malgré une réputation de la microfinance déjà entachée par plusieurs abus financiers
Moyenne d'âge : 27 ans. Cadre de travail : le premier étage d'un pavillon de banlieue à cinq minutes de Paris dans la ville de Malakoff (Hauts-de-Seine). En moins de trois ans, la petite équipe de Babyloan.org compte déjà dix CDI, avec un revenu moyen de 1.600 euros net par mois selon la direction, et cinq stagiaires. Les filles et les garçons ont des allures d'étudiants mais lorsqu'Aurélie Duthoit, fondatrice et directrice générale de Babyloan.org, présente la société, son Master à l'école de commerce de Lille, l'Édhec, ne fait plus aucun doute. Et son statut de jeune entrepreneuse non plus.
Babyloan préfère les femmes
Vive, loquace et pleine de réparti, la jeune femme de 30 ans, et mère de deux enfants, se lance dans une explication du microcrédit à coups de shémas et de grandes flèches au feutre. C'est simple : Babyloan.org permet principalement à des femmes (82% parmi ses 6.400 microentrepreneurs) d'avoir accès à un crédit pour réaliser leurs projets à travers le monde mais aussi en France.
Pourquoi les microentrepreneurs de Babyloan sont majoritairement des femmes ? Parce que « ce n'est pas un cliché, elles sont plus responsables et remboursent leur prêt. Elles ont une revendication d'exister économiquement plus fortes que les hommes », explique l'ancienne baroudeuse qui juste après son école avait effectué une année de césure en Equateur. La-bas, elle avait découvert l'échange « dans le temps » ente les villages : le système de banques communautaires (un veau contre une vache), géré essentiellement par des femmes actionnaires. En rentrant en France, un autre modèle économique lui vient à l'esprit pour aider les pays en voie de développement alors qu'elle est en plein allaitement de son premier enfant. Si 90% des personnes dans le monde ne peuvent pas avoir accès à un crédit en raison des taux trop élevés des banques - en France, elles seraient 30% - Aurélie décide donc de créer Babyloan.org.
Un fonctionnement sans abus financiers ?
De chez lui, l'internaute membre de la communauté babyloanienne choisit un projet d'activité à développer au Nicaragua, au Togo, en Equateur, au Pérou, au Bénin, au Vietnam mais donc aussi dans l'Hexagone. Thi a besoin de 370 euros, par exemple, pour son épicerie au Viêt Nam. De l'autre côté de son ordinateur, l'internaute lui prête autant qu'il veut avec un minimum de 20 euros. « Si je prête 50, je récupère 50. Le microcrédit n'est pas du don ni de la charité », assure Aurélie avant d'ajouter que Babyloan.org prend 4% sur chaque somme prêtée « quand 30% sont pris sur les dons par les ONG ».
Mais lorsqu'on lui rappelle les scandales qui avait éclaté autour du microcrédit dès sa mise en place en 2006 par le prix Nobel de la Paix Muhamad Yunus, elle répond du tac au tac : « nous castons pendant au moins neuf mois les institutions de microfinance (IMF, ndlr) pour connaître leurs projets sociaux aurpès des populations ». Car dans les faits, Aurélie ne va plus sur le terrain et se charge de gérer la somme des prêts récoltés sur son site pour la faire parvenir aux onze IMF avec lesquelles elle est en contact à travers le monde. Ces institutions créées par le FMI dans les années 70 – il en existe 10.000 aujourd'hui – reversent ensuite localement le prêt au microentrepreneur. Puis elles gèrent son remboursement avec un taux d'intérêt, sensé être plus abordable. Mais alors que son père philosophique Muhamad Yunus a toujours prôné des objectifs sociaux, écologiques et humanistes plutôt que financiers, la microfinance a connu des abus dès ses débuts. De grands fonds d'investissement se sont aperçus qu'elle pouvait être un filon très rentable en prêtant très cher aux pauvres ; et les pauvres remboursent très bien car ils ne peuvent pas faire autrement. Sous le crédit éthique de la microfinance, la rentabilité financière de n'importe quel organisme bancaire a donc refait surface. Mais Aurélie assure : « Nous avons six personnes qui s'occupent sur le terrain de faire le lien avec les IMF et les microentrepreneurs, sans compter nos bénévoles sur place. Ce qui fait que nous choisissons donc des institutions engagés socialement qui passent au moins six mois avec les femmes à leur apprendre la comptabilité par exemple. C'est un investissement qui est fait pour durer ».
Nouvelle cible : les grosses fortunes
170.000 euros de capital, versés par l'ONG Acted, la Bred ou encore le Crédit Municipal de Paris, sont nécessaires pour faire tourner le site qui se targue d'afficher 350.000 visites par mois tout en comptant plus de 8.000 membres prêteurs « Babyloaniens ». « Pour atteindre l'équilibre, il nous faudrait traiter avec 25.000 microentrepreneurs au lieu de 7.000 aujourd'hui », explique Aurélie. Si en ce moment, elle travaille à trouver un nouveau contact avec l'IMF des Philippines « où 90 % des microentrepreneurs des bidonvilles de Manille sont dans le besoin », l'autoentrepreneuse, récompensée par l'Edhec, cherche pourtant un autre moyen pour faire croître davantage son entreprise.
Elle veut maintenant démarcher les « gros » financeurs. Pour aguicher ces nouveaux portefeuilles, la société compte alors sur le carnet d'adresse d'Arnaud Poisonnier, qui n'est autre que son président et co-fondateur. Avant de s'impliquer dans la microfinance, cet ancien banquier a passé douze ans dans le monde de la gestion de fortunes à Paris. Le challenge pourrait donc être facile à atteindre. D'ailleurs, les 100 m2 des locaux de Babyloan jouxtent justement ceux d'un cabinet de gestion de fortunes déjà créé par ce même Arnaud. « Non. Rien à voir, nous dit Aurélie. Là, il s'agit de viser d'ici un ou deux mois une structure extérieure ».
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
France-Soir a rencontré la gérante de la petite équipe de Babyloan.org. Le site français de microcrédit fait le lien avec des emprunteurs et des prêteurs aux quatre coins du monde. Le succès est au rendez-vous pour ces trentenaires malgré une réputation de la microfinance déjà entachée par plusieurs abus financiers
Moyenne d'âge : 27 ans. Cadre de travail : le premier étage d'un pavillon de banlieue à cinq minutes de Paris dans la ville de Malakoff (Hauts-de-Seine). En moins de trois ans, la petite équipe de Babyloan.org compte déjà dix CDI, avec un revenu moyen de 1.600 euros net par mois selon la direction, et cinq stagiaires. Les filles et les garçons ont des allures d'étudiants mais lorsqu'Aurélie Duthoit, fondatrice et directrice générale de Babyloan.org, présente la société, son Master à l'école de commerce de Lille, l'Édhec, ne fait plus aucun doute. Et son statut de jeune entrepreneuse non plus.
Babyloan préfère les femmes
Vive, loquace et pleine de réparti, la jeune femme de 30 ans, et mère de deux enfants, se lance dans une explication du microcrédit à coups de shémas et de grandes flèches au feutre. C'est simple : Babyloan.org permet principalement à des femmes (82% parmi ses 6.400 microentrepreneurs) d'avoir accès à un crédit pour réaliser leurs projets à travers le monde mais aussi en France.
Pourquoi les microentrepreneurs de Babyloan sont majoritairement des femmes ? Parce que « ce n'est pas un cliché, elles sont plus responsables et remboursent leur prêt. Elles ont une revendication d'exister économiquement plus fortes que les hommes », explique l'ancienne baroudeuse qui juste après son école avait effectué une année de césure en Equateur. La-bas, elle avait découvert l'échange « dans le temps » ente les villages : le système de banques communautaires (un veau contre une vache), géré essentiellement par des femmes actionnaires. En rentrant en France, un autre modèle économique lui vient à l'esprit pour aider les pays en voie de développement alors qu'elle est en plein allaitement de son premier enfant. Si 90% des personnes dans le monde ne peuvent pas avoir accès à un crédit en raison des taux trop élevés des banques - en France, elles seraient 30% - Aurélie décide donc de créer Babyloan.org.
Un fonctionnement sans abus financiers ?
De chez lui, l'internaute membre de la communauté babyloanienne choisit un projet d'activité à développer au Nicaragua, au Togo, en Equateur, au Pérou, au Bénin, au Vietnam mais donc aussi dans l'Hexagone. Thi a besoin de 370 euros, par exemple, pour son épicerie au Viêt Nam. De l'autre côté de son ordinateur, l'internaute lui prête autant qu'il veut avec un minimum de 20 euros. « Si je prête 50, je récupère 50. Le microcrédit n'est pas du don ni de la charité », assure Aurélie avant d'ajouter que Babyloan.org prend 4% sur chaque somme prêtée « quand 30% sont pris sur les dons par les ONG ».
Mais lorsqu'on lui rappelle les scandales qui avait éclaté autour du microcrédit dès sa mise en place en 2006 par le prix Nobel de la Paix Muhamad Yunus, elle répond du tac au tac : « nous castons pendant au moins neuf mois les institutions de microfinance (IMF, ndlr) pour connaître leurs projets sociaux aurpès des populations ». Car dans les faits, Aurélie ne va plus sur le terrain et se charge de gérer la somme des prêts récoltés sur son site pour la faire parvenir aux onze IMF avec lesquelles elle est en contact à travers le monde. Ces institutions créées par le FMI dans les années 70 – il en existe 10.000 aujourd'hui – reversent ensuite localement le prêt au microentrepreneur. Puis elles gèrent son remboursement avec un taux d'intérêt, sensé être plus abordable. Mais alors que son père philosophique Muhamad Yunus a toujours prôné des objectifs sociaux, écologiques et humanistes plutôt que financiers, la microfinance a connu des abus dès ses débuts. De grands fonds d'investissement se sont aperçus qu'elle pouvait être un filon très rentable en prêtant très cher aux pauvres ; et les pauvres remboursent très bien car ils ne peuvent pas faire autrement. Sous le crédit éthique de la microfinance, la rentabilité financière de n'importe quel organisme bancaire a donc refait surface. Mais Aurélie assure : « Nous avons six personnes qui s'occupent sur le terrain de faire le lien avec les IMF et les microentrepreneurs, sans compter nos bénévoles sur place. Ce qui fait que nous choisissons donc des institutions engagés socialement qui passent au moins six mois avec les femmes à leur apprendre la comptabilité par exemple. C'est un investissement qui est fait pour durer ».
Nouvelle cible : les grosses fortunes
170.000 euros de capital, versés par l'ONG Acted, la Bred ou encore le Crédit Municipal de Paris, sont nécessaires pour faire tourner le site qui se targue d'afficher 350.000 visites par mois tout en comptant plus de 8.000 membres prêteurs « Babyloaniens ». « Pour atteindre l'équilibre, il nous faudrait traiter avec 25.000 microentrepreneurs au lieu de 7.000 aujourd'hui », explique Aurélie. Si en ce moment, elle travaille à trouver un nouveau contact avec l'IMF des Philippines « où 90 % des microentrepreneurs des bidonvilles de Manille sont dans le besoin », l'autoentrepreneuse, récompensée par l'Edhec, cherche pourtant un autre moyen pour faire croître davantage son entreprise.
Elle veut maintenant démarcher les « gros » financeurs. Pour aguicher ces nouveaux portefeuilles, la société compte alors sur le carnet d'adresse d'Arnaud Poisonnier, qui n'est autre que son président et co-fondateur. Avant de s'impliquer dans la microfinance, cet ancien banquier a passé douze ans dans le monde de la gestion de fortunes à Paris. Le challenge pourrait donc être facile à atteindre. D'ailleurs, les 100 m2 des locaux de Babyloan jouxtent justement ceux d'un cabinet de gestion de fortunes déjà créé par ce même Arnaud. « Non. Rien à voir, nous dit Aurélie. Là, il s'agit de viser d'ici un ou deux mois une structure extérieure ».
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Les 35 heures à l’hôpital : La bombe à retardement
Avant leurs prochaines élections professionnelles, les syndicats de médecins hospitaliers font monter la pression sur le gouvernement à propos du nombre impressionnant de journées de RTT accumulées sur les comptes épargne-temps (CET)
Le gouvernement a jusqu’à la fin de l’année pour régler le problème du gigantesque stock de RTT détenu par le personnel hospitalier, à cause des 35 heures. Réponse à quelques questions que l'on se pose
Pourquoi le problème se pose-t-il maintenant ?
La loi sur les 35 heures à l’hôpital stipule qu’au bout de dix ans, les RTT doivent être obligatoirement prises. Toutes celles accumulées en 2002 doivent être prises avant le 1er janvier 2012. Celles obtenues en 2003 devront l’être avant le 1er janvier 2013.
Quelle est l’importance de ce stock de RTT ?
Le nombre de RTT de 2002 n’est pas très élevé. En revanche, sur une décennie, le stock est impressionnant : 2,1 millions de jours de RTT selon une estimation syndicale avalisée par le gouvernement.
Pourquoi les médecins sont-ils en pointe dans ce dossier ?
Les élections professionnelles chez les praticiens hospitaliers vont avoir lieu du 28 novembre au 19 décembre. Les syndicats veulent mobiliser leurs électeurs sur cette question. Le problème est moins aigu pour les autres personnels hospitaliers. Mis à part les directeurs d’établissement et les cadres, les autres personnels prennent globalement leurs RTT, même si dans certains services, des infirmières ont des comptes épargne temps (CET) bien remplis.
Que réclament les syndicats de médecins hospitaliers ?
Ils veulent « sécuriser » les stocks de RTT accumulés sur des compte épargne temps (CET) et obtenir la certitude que, si ces RTT ne peuvent être prises en congés, elles seront « monétisées » en salaire ou transformées en points retraite. Certaines organisations, comme le syndicat des anesthésistes SNPHAR-E, veulent se servir de ces stocks de RTT pour pouvoir partir à la retraite « avant 67 ans ».
Que veut faire le gouvernement ?
Un décret en préparation, négocié avec les syndicats de praticiens, va définir les conditions d’écoulement des RTT par congés de longue durée, monétisation, ou transformation en points retraite. Jusqu’ici les négociations n’ont pas progressées. Une rencontre est prévue le 5 décembre. Un autre décret est en préparation pour les personnels hospitaliers et des négociations sont également prévues
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Avant leurs prochaines élections professionnelles, les syndicats de médecins hospitaliers font monter la pression sur le gouvernement à propos du nombre impressionnant de journées de RTT accumulées sur les comptes épargne-temps (CET)
Le gouvernement a jusqu’à la fin de l’année pour régler le problème du gigantesque stock de RTT détenu par le personnel hospitalier, à cause des 35 heures. Réponse à quelques questions que l'on se pose
Pourquoi le problème se pose-t-il maintenant ?
La loi sur les 35 heures à l’hôpital stipule qu’au bout de dix ans, les RTT doivent être obligatoirement prises. Toutes celles accumulées en 2002 doivent être prises avant le 1er janvier 2012. Celles obtenues en 2003 devront l’être avant le 1er janvier 2013.
Quelle est l’importance de ce stock de RTT ?
Le nombre de RTT de 2002 n’est pas très élevé. En revanche, sur une décennie, le stock est impressionnant : 2,1 millions de jours de RTT selon une estimation syndicale avalisée par le gouvernement.
Pourquoi les médecins sont-ils en pointe dans ce dossier ?
Les élections professionnelles chez les praticiens hospitaliers vont avoir lieu du 28 novembre au 19 décembre. Les syndicats veulent mobiliser leurs électeurs sur cette question. Le problème est moins aigu pour les autres personnels hospitaliers. Mis à part les directeurs d’établissement et les cadres, les autres personnels prennent globalement leurs RTT, même si dans certains services, des infirmières ont des comptes épargne temps (CET) bien remplis.
Que réclament les syndicats de médecins hospitaliers ?
Ils veulent « sécuriser » les stocks de RTT accumulés sur des compte épargne temps (CET) et obtenir la certitude que, si ces RTT ne peuvent être prises en congés, elles seront « monétisées » en salaire ou transformées en points retraite. Certaines organisations, comme le syndicat des anesthésistes SNPHAR-E, veulent se servir de ces stocks de RTT pour pouvoir partir à la retraite « avant 67 ans ».
Que veut faire le gouvernement ?
Un décret en préparation, négocié avec les syndicats de praticiens, va définir les conditions d’écoulement des RTT par congés de longue durée, monétisation, ou transformation en points retraite. Jusqu’ici les négociations n’ont pas progressées. Une rencontre est prévue le 5 décembre. Un autre décret est en préparation pour les personnels hospitaliers et des négociations sont également prévues
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Le bracelet électronique pire que la prison ?
Le Point.fr - Publié le 25/11/2011 à 13:32
Les dysfonctionnements des bracelets électroniques mobiles, censés faciliter la réinsertion des condamnés, transforment leur vie en calvaire.
"Chez le médecin ou le psy, ça sonne. Au supermarché, ça sonne. À une réunion d'autoentrepreneurs, ça sonne. La nuit, ça sonne aussi. Et plusieurs fois !" Sous surveillance électronique-GPS depuis octobre 2010, Michel, 69 ans, a vu sa vie quotidienne bouleversée par les déclenchements intempestifs du bracelet électronique censé favoriser sa réinsertion. Le sexagénaire avait été condamné à vingt ans de prison pour viol par une cour d'assises du sud de la France. En décembre 2009, après treize ans de détention, il est placé en libération conditionnelle. En novembre 2010, il bénéficie d'horaires de sortie élargis, de 6 h 45 à 23 heures. Mais le bracelet type GPS dysfonctionne : "Tantôt ça sonne. Tantôt le pôle de contrôle de Rennes m'appelle, car il ne me localise plus. Un peu comme un téléphone portable sans réseau."
Gain de cause
À bout de nerfs, le sexagénaire fait une tentative de suicide en mai. Michel a saisi de ce problème le tribunal administratif de Caen, qui a rejeté son recours. Le 26 octobre, le Conseil d'État lui a donné gain de cause, ce qui ouvre la voie à une indemnisation. Par le biais de ce procès, l'un des co-fabricants du bracelet, l'entreprise Datacet, a découvert le problème. "Un contrat de quatre ans a été signé avec le ministère de la Justice en septembre 2009. Les bracelets sont adressés aux directions régionales de l'administration pénitentiaire. Mais sans retour d'expérience vers nous", déplore Jean-Benoît Mantel, P-DG de Datacet.
Un regret d'autant plus fondé que ce bracelet peut être placé en mode vibreur ou sonnerie. "Mais le ministère de la Justice a opté pour la sonnerie uniquement", précise le P-DG. La grande difficulté pour l'entreprise étant de paramétrer l'appareil pour se conformer aux décisions du juge, quand il prescrit d'éviter écoles ou crèches pour un pédophile par exemple.
Expérimentation
Ces restrictions expliquent le petit nombre de bracelets mobiles : seulement 52 contre les 8 200 fixes qui imposent de ne pas quitter une zone définie. On peut donc se demander quel type de bracelet sera attribué aux conjoints violents à Amiens, Strasbourg et Aix-en-Provence, villes qui expérimenteront dès 2012 une surveillance électronique des maris auteurs de violences. Seront-ils, par facilité technique, assignés à résidence ou seront-ils eux aussi harcelés par les dysfonctionnements du bracelet dernier cri ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 25/11/2011 à 13:32
Les dysfonctionnements des bracelets électroniques mobiles, censés faciliter la réinsertion des condamnés, transforment leur vie en calvaire.
"Chez le médecin ou le psy, ça sonne. Au supermarché, ça sonne. À une réunion d'autoentrepreneurs, ça sonne. La nuit, ça sonne aussi. Et plusieurs fois !" Sous surveillance électronique-GPS depuis octobre 2010, Michel, 69 ans, a vu sa vie quotidienne bouleversée par les déclenchements intempestifs du bracelet électronique censé favoriser sa réinsertion. Le sexagénaire avait été condamné à vingt ans de prison pour viol par une cour d'assises du sud de la France. En décembre 2009, après treize ans de détention, il est placé en libération conditionnelle. En novembre 2010, il bénéficie d'horaires de sortie élargis, de 6 h 45 à 23 heures. Mais le bracelet type GPS dysfonctionne : "Tantôt ça sonne. Tantôt le pôle de contrôle de Rennes m'appelle, car il ne me localise plus. Un peu comme un téléphone portable sans réseau."
Gain de cause
À bout de nerfs, le sexagénaire fait une tentative de suicide en mai. Michel a saisi de ce problème le tribunal administratif de Caen, qui a rejeté son recours. Le 26 octobre, le Conseil d'État lui a donné gain de cause, ce qui ouvre la voie à une indemnisation. Par le biais de ce procès, l'un des co-fabricants du bracelet, l'entreprise Datacet, a découvert le problème. "Un contrat de quatre ans a été signé avec le ministère de la Justice en septembre 2009. Les bracelets sont adressés aux directions régionales de l'administration pénitentiaire. Mais sans retour d'expérience vers nous", déplore Jean-Benoît Mantel, P-DG de Datacet.
Un regret d'autant plus fondé que ce bracelet peut être placé en mode vibreur ou sonnerie. "Mais le ministère de la Justice a opté pour la sonnerie uniquement", précise le P-DG. La grande difficulté pour l'entreprise étant de paramétrer l'appareil pour se conformer aux décisions du juge, quand il prescrit d'éviter écoles ou crèches pour un pédophile par exemple.
Expérimentation
Ces restrictions expliquent le petit nombre de bracelets mobiles : seulement 52 contre les 8 200 fixes qui imposent de ne pas quitter une zone définie. On peut donc se demander quel type de bracelet sera attribué aux conjoints violents à Amiens, Strasbourg et Aix-en-Provence, villes qui expérimenteront dès 2012 une surveillance électronique des maris auteurs de violences. Seront-ils, par facilité technique, assignés à résidence ou seront-ils eux aussi harcelés par les dysfonctionnements du bracelet dernier cri ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Hadopi : Bientôt une troisième version contre le streaming
Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand entend mettre un terme aux sites de streaming illégaux. D’ici trois mois, il souhaite mettre en place différentes mesures. Il laisse tout d’abord le temps à Hadopi de trouver des mesures afin de traquer ces sites.
Depuis que le président de la République a laissé entendre, lors du sommet du G20 des ministres de la Culture qu’il souhaitait mettre en place Hadopi 3 afin de mettre fin au streaming illégal, Frédéric Mitterrand fait de cette lutte son cheval de bataille. Reste que les moyens légaux et techniques pour mettre fin au streaming illégal sont un vrai casse tête
« C'est une question qui est effectivement assez compliquée à résoudre, mais heureusement nous disposons d'un outil qui est assez formidable, Hadopi, qui va faire l'expertise nécessaire pour savoir comment s'y prendre », explique le ministre de la Culture vendredi dans la matinale de Canal+. « On va demander à Hadopi d'étudier la manière de traquer le streaming illégal », annonce-t-il, en reconnaissant que le blocage par les FAI des sites de streaming illégaux « fait partie de l'arsenal éventuel ». Pour le moment, il se refuse à être plus précis. « Je ne bougerai pas tant qu'Hadopi ne m'aura pas donné son expertise », insiste-t-il, expliquant qu'il « préfère faire les choses de manière raisonnable ».
Hadopi devra aussi être raisonnable et donner ses résultats avant « trois mois » afin que le ministère puisse sortir « une panoplie de mesures qui seront nécessaires » pour lutter contre le streaming. Le gouvernement veut donc agir en pleine campagne électorale, avant les élections présidentielles et un éventuel changement de majorité parlementaire
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand entend mettre un terme aux sites de streaming illégaux. D’ici trois mois, il souhaite mettre en place différentes mesures. Il laisse tout d’abord le temps à Hadopi de trouver des mesures afin de traquer ces sites.
Depuis que le président de la République a laissé entendre, lors du sommet du G20 des ministres de la Culture qu’il souhaitait mettre en place Hadopi 3 afin de mettre fin au streaming illégal, Frédéric Mitterrand fait de cette lutte son cheval de bataille. Reste que les moyens légaux et techniques pour mettre fin au streaming illégal sont un vrai casse tête
« C'est une question qui est effectivement assez compliquée à résoudre, mais heureusement nous disposons d'un outil qui est assez formidable, Hadopi, qui va faire l'expertise nécessaire pour savoir comment s'y prendre », explique le ministre de la Culture vendredi dans la matinale de Canal+. « On va demander à Hadopi d'étudier la manière de traquer le streaming illégal », annonce-t-il, en reconnaissant que le blocage par les FAI des sites de streaming illégaux « fait partie de l'arsenal éventuel ». Pour le moment, il se refuse à être plus précis. « Je ne bougerai pas tant qu'Hadopi ne m'aura pas donné son expertise », insiste-t-il, expliquant qu'il « préfère faire les choses de manière raisonnable ».
Hadopi devra aussi être raisonnable et donner ses résultats avant « trois mois » afin que le ministère puisse sortir « une panoplie de mesures qui seront nécessaires » pour lutter contre le streaming. Le gouvernement veut donc agir en pleine campagne électorale, avant les élections présidentielles et un éventuel changement de majorité parlementaire
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
[EN CHIFFRE] Sida : 34 millions de personnes vivent avec le VIH
Un rapport de l’Onusida indique qu’un meilleur accès aux traitements a eu un effet spectaculaire sur la survie des malades partout dans le monde et permet d’envisager le contrôle de l’épidémie.
Ce nouveau rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), indique également que les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis le pic de l’épidémie. Les nouvelles infections à VIH ont diminué de 21% depuis 1997, et les décès liés au sida de 21% depuis 2005.
Selon des estimations de l’ONUSIDA et de l’OMS, 47% (6,6 millions) des quelque 14,2 millions de personnes éligibles au traitement avaient accès à la thérapie antirétrovirale salvatrice en 2010, soit une augmentation de 1,35 million depuis 2009. Le rapport souligne également qu’il existe des signes avant-coureurs indiquant que le traitement du VIH a un impact important sur le nombre de nouvelles infections à VIH. Des études récentes révèlent ainsi par exemple que le traitement peut être efficace jusqu’à 96% pour prévenir la transmission du VIH au sein des couples.
Pour la première fois, l’institution évoque la possibilité de mettre fin à l’épidémie à condition que les efforts consentis, particulièrement les financements en période de crise, se poursuivent entre 2011 et 2015. A partir de cette date l’Onusida estime que les besoins devraient décroître.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
22/11/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un rapport de l’Onusida indique qu’un meilleur accès aux traitements a eu un effet spectaculaire sur la survie des malades partout dans le monde et permet d’envisager le contrôle de l’épidémie.
Ce nouveau rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), indique également que les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis le pic de l’épidémie. Les nouvelles infections à VIH ont diminué de 21% depuis 1997, et les décès liés au sida de 21% depuis 2005.
Selon des estimations de l’ONUSIDA et de l’OMS, 47% (6,6 millions) des quelque 14,2 millions de personnes éligibles au traitement avaient accès à la thérapie antirétrovirale salvatrice en 2010, soit une augmentation de 1,35 million depuis 2009. Le rapport souligne également qu’il existe des signes avant-coureurs indiquant que le traitement du VIH a un impact important sur le nombre de nouvelles infections à VIH. Des études récentes révèlent ainsi par exemple que le traitement peut être efficace jusqu’à 96% pour prévenir la transmission du VIH au sein des couples.
Pour la première fois, l’institution évoque la possibilité de mettre fin à l’épidémie à condition que les efforts consentis, particulièrement les financements en période de crise, se poursuivent entre 2011 et 2015. A partir de cette date l’Onusida estime que les besoins devraient décroître.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
22/11/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Lancement de la semaine de la sécurité des patients
A l’initiative de la Direction générale de l'offre des soins (DGOS), Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a lancé hier la première édition de la Semaine de la sécurité des patients. Cette dernière, qui se tient du 21 au 25 novembre, a pour objectif de sensibiliser patients et professionnels de santé à la sécurité des soins et aux bonnes pratiques dans ce domaine.
Dans le souci d’ouvrir un réel dialogue sur le système de soins en France, les pouvoirs publics ont souhaité lancer une grande campagne aux quatre coins de l’Hexagone. Affiches placardées sur les murs et plaquettes mises à disposition dans les établissements de santé en sont les principaux supports d’information. De nombreuses manifestions sont aussi prévues afin de faciliter le dialogue pas toujours évident entre patients et professionnels de santé, de sensibiliser tout un chacun sur les risques sanitaires, la lutte contre les maladies nosocomiales, etc.
Pour cette première édition, la DGOS a souhaité mettre en avant trois thématiques principales : le bon usage des médicaments, le renforcement du dialogue entre patients et médecins et les situations à risque. Cette semaine devrait permettre d’avoir un autre regard sur le système de soins en France…
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A l’initiative de la Direction générale de l'offre des soins (DGOS), Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a lancé hier la première édition de la Semaine de la sécurité des patients. Cette dernière, qui se tient du 21 au 25 novembre, a pour objectif de sensibiliser patients et professionnels de santé à la sécurité des soins et aux bonnes pratiques dans ce domaine.
Dans le souci d’ouvrir un réel dialogue sur le système de soins en France, les pouvoirs publics ont souhaité lancer une grande campagne aux quatre coins de l’Hexagone. Affiches placardées sur les murs et plaquettes mises à disposition dans les établissements de santé en sont les principaux supports d’information. De nombreuses manifestions sont aussi prévues afin de faciliter le dialogue pas toujours évident entre patients et professionnels de santé, de sensibiliser tout un chacun sur les risques sanitaires, la lutte contre les maladies nosocomiales, etc.
Pour cette première édition, la DGOS a souhaité mettre en avant trois thématiques principales : le bon usage des médicaments, le renforcement du dialogue entre patients et médecins et les situations à risque. Cette semaine devrait permettre d’avoir un autre regard sur le système de soins en France…
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Hépatite C : 70 % de guérison grâce à une nouvelle trithérapie
Le virus de l'hépatite C ne bénéficie malheureusement pas d'un vaccin, comme c'est le cas pour l'hépatite B, et les recherches de traitement sont un espoir pour les 40.000 personnes infectées en France. Une trithérapie à base de nouvelles molécules, les antiprotéases, apporterait 70 % de guérison.
L'arrivée ces derniers mois, pour lutter contre l'hépatite C, d'un nouveau type de molécules, les antiprotéases, permet un véritable bond dans l'efficacité du traitement de la forme la plus fréquente de cette maladie en Europe, avec la perspective de meilleurs taux de guérison, soulignent des spécialistes.
Contrairement à l'hépatite B, il n'existe pas de vaccin contre le virus de l'hépatite C (VHC) qui se transmet essentiellement aujourd'hui par l'usage de drogues injectables.
Le nombre de porteurs chroniques du VHC est estimé en France à près de 400.000 personnes, dont environ 40 % qui l'ignorent. Seulement 12.000 malades sont traités chaque année, indique Patrick Marcellin (hôpital Beaujon, AP-HP). « C'est une maladie lente, mais dont les risques augmentent avec le temps », explique l'hépatologue : une cirrhose apparaît dans les 20 à 30 années qui suivent la contamination chez 20 % des patients. Elle peut évoluer vers une insuffisance hépatique ou un cancer du foie. Chaque année, plus de 2.500 décès sont ainsi imputables au VHC.
Chaque année en France, 2.500 personnes meurent du virus de l'hépatite C
Chaque année en France, 2.500 personnes meurent du virus de l'hépatite C. © Sebastian Kaulitzki, Fotolia
La bithérapie trop peu efficace contre le VHC
Le traitement de l'hépatite C repose sur l'association de deux médicaments, les interférons (qui agissent sur le système immunitaire) et la ribavirine (un antiviral à large spectre). Un traitement lourd, avec des effets secondaires importants (anémie, troubles de l'humeur...). Mais pour les patients infectés par un VHC de type 1 (57 % des infections en France), cette bithérapie ne permet une guérison que dans moins d'un cas sur deux.
La mise sur le marché de deux molécules nouvelles – Victrelis (substance active : bocéprévir) de Schering-Plough en juillet et Incivo (télaprévir) de Janssen-Cilag en septembre – apporte de nouveaux espoirs aux patients atteints par un VHC de type 1. Ces deux médicaments (comprimés pour Incivo et gélules pour Victrelis) ne remplacent pas le traitement traditionnel, mais s'y ajoutent. Il s'agit d'antiviraux spécifiques au VHC, des antiprotéases qui agissent sur le cycle de multiplication du virus.
Cette trithérapie (interféron + ribavirine + antiprotéase) permet un taux de guérison (pas de virus détectable dans le sang six mois après l'arrêt du traitement) d'environ 70 %, indique Lawrence Serfaty (hôpital Saint-Antoine, AP-HP). Chez des patients déjà traités sans succès par bithérapie, des essais cliniques ont montré qu'elle triplait quasiment le taux de guérison.
Le virus de l'hépatite C (VHC) touche près de 40.000 personnes en France.
Le virus de l'hépatite C (VHC) touche près de 40.000 personnes en France. © Spectral Design, Fotolia
Une trithérapie espoir dans la lutte contre l'hépatite C
Si des effets secondaires supplémentaires sont signalés (éruptions cutanées pour Incivo, problèmes de goût pour Victrelis), la trithérapie permet une « réduction notable » de la durée totale du traitement (24 à 28 semaines contre 48 pour la bithérapie).
La trithérapie est utilisable pour les patients co-infectés par le VHC et le VIH (Sida), en veillant aux problèmes d'interactions médicamenteuses.
Le coût supplémentaire du traitement par antiprotéases est estimé à 100 euros par jour, à mettre en balance, souligne Michel Bonjour, vice-président de l'association SOS hépatites, « à ce qu'il permet d'éviter : une greffe, un cancer, etc. »
M. Bonjour indique cependant avoir « une vraie angoisse » devant le risque que l'accès au traitement soit freiné par l'insuffisance de moyens de prise en charge dans les hôpitaux. Les trithérapies, en effet, demandent davantage de surveillance et ne peuvent être prescrites que par les spécialistes hospitaliers.
Depuis le début en janvier des autorisations temporaires d'utilisation (ATU), qui ont précédé les autorisations de mise sur le marché des antiprotéases, quelque 800 personnes infectées par le VHC ont été traitées par trithérapie en France, selon le Pr Marcellin.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le virus de l'hépatite C ne bénéficie malheureusement pas d'un vaccin, comme c'est le cas pour l'hépatite B, et les recherches de traitement sont un espoir pour les 40.000 personnes infectées en France. Une trithérapie à base de nouvelles molécules, les antiprotéases, apporterait 70 % de guérison.
L'arrivée ces derniers mois, pour lutter contre l'hépatite C, d'un nouveau type de molécules, les antiprotéases, permet un véritable bond dans l'efficacité du traitement de la forme la plus fréquente de cette maladie en Europe, avec la perspective de meilleurs taux de guérison, soulignent des spécialistes.
Contrairement à l'hépatite B, il n'existe pas de vaccin contre le virus de l'hépatite C (VHC) qui se transmet essentiellement aujourd'hui par l'usage de drogues injectables.
Le nombre de porteurs chroniques du VHC est estimé en France à près de 400.000 personnes, dont environ 40 % qui l'ignorent. Seulement 12.000 malades sont traités chaque année, indique Patrick Marcellin (hôpital Beaujon, AP-HP). « C'est une maladie lente, mais dont les risques augmentent avec le temps », explique l'hépatologue : une cirrhose apparaît dans les 20 à 30 années qui suivent la contamination chez 20 % des patients. Elle peut évoluer vers une insuffisance hépatique ou un cancer du foie. Chaque année, plus de 2.500 décès sont ainsi imputables au VHC.
Chaque année en France, 2.500 personnes meurent du virus de l'hépatite C
Chaque année en France, 2.500 personnes meurent du virus de l'hépatite C. © Sebastian Kaulitzki, Fotolia
La bithérapie trop peu efficace contre le VHC
Le traitement de l'hépatite C repose sur l'association de deux médicaments, les interférons (qui agissent sur le système immunitaire) et la ribavirine (un antiviral à large spectre). Un traitement lourd, avec des effets secondaires importants (anémie, troubles de l'humeur...). Mais pour les patients infectés par un VHC de type 1 (57 % des infections en France), cette bithérapie ne permet une guérison que dans moins d'un cas sur deux.
La mise sur le marché de deux molécules nouvelles – Victrelis (substance active : bocéprévir) de Schering-Plough en juillet et Incivo (télaprévir) de Janssen-Cilag en septembre – apporte de nouveaux espoirs aux patients atteints par un VHC de type 1. Ces deux médicaments (comprimés pour Incivo et gélules pour Victrelis) ne remplacent pas le traitement traditionnel, mais s'y ajoutent. Il s'agit d'antiviraux spécifiques au VHC, des antiprotéases qui agissent sur le cycle de multiplication du virus.
Cette trithérapie (interféron + ribavirine + antiprotéase) permet un taux de guérison (pas de virus détectable dans le sang six mois après l'arrêt du traitement) d'environ 70 %, indique Lawrence Serfaty (hôpital Saint-Antoine, AP-HP). Chez des patients déjà traités sans succès par bithérapie, des essais cliniques ont montré qu'elle triplait quasiment le taux de guérison.
Le virus de l'hépatite C (VHC) touche près de 40.000 personnes en France.
Le virus de l'hépatite C (VHC) touche près de 40.000 personnes en France. © Spectral Design, Fotolia
Une trithérapie espoir dans la lutte contre l'hépatite C
Si des effets secondaires supplémentaires sont signalés (éruptions cutanées pour Incivo, problèmes de goût pour Victrelis), la trithérapie permet une « réduction notable » de la durée totale du traitement (24 à 28 semaines contre 48 pour la bithérapie).
La trithérapie est utilisable pour les patients co-infectés par le VHC et le VIH (Sida), en veillant aux problèmes d'interactions médicamenteuses.
Le coût supplémentaire du traitement par antiprotéases est estimé à 100 euros par jour, à mettre en balance, souligne Michel Bonjour, vice-président de l'association SOS hépatites, « à ce qu'il permet d'éviter : une greffe, un cancer, etc. »
M. Bonjour indique cependant avoir « une vraie angoisse » devant le risque que l'accès au traitement soit freiné par l'insuffisance de moyens de prise en charge dans les hôpitaux. Les trithérapies, en effet, demandent davantage de surveillance et ne peuvent être prescrites que par les spécialistes hospitaliers.
Depuis le début en janvier des autorisations temporaires d'utilisation (ATU), qui ont précédé les autorisations de mise sur le marché des antiprotéases, quelque 800 personnes infectées par le VHC ont été traitées par trithérapie en France, selon le Pr Marcellin.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Saint-Ouen : Halte au trafic de drogue
Une centaine d'habitants de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) a manifesté samedi dans les rues de la ville pour dire "stop au trafic de drogue" qui continue d'empoisonner la ville, malgré une importante mobilisation policière.
Le ras-le-bol est généralisé. La population de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) est arrivée à saturation. La raison de cette colère : le trafic de drogue. Du coup, une centaine d'habitants de la vile a manifesté, ce samedi, dans les rues. « Stop à la violence ! Stop à la drogue ! La drogue est une violence, Saint-Ouen sans drogue » était-il possible de lire ou d'entendre au cours de la mobilisation. Comme un symbole, le premier cortège de cette « marche interquartier » est parti du quartier Arago-Emile Zola, aux portes de Paris. C'est en effet ici que la mainmise des trafiquants sur des parties communes d'immeubles et certains endroits publics avait conduit la direction d'une école maternelle à déplacer l'entrée de l'établissement.
Une réserve de citoyens pour y rémédier ?
La manifestation a eu lieu alors même qu'il y a peu le nombre de forces de l'ordre envoyées sur place venait d'augmenter. En effet, lors d'une visite à Saint-Ouen le 31 octobre, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait annoncé le renfort d'une « section de CRS (...) pour qu'il y ait une présence policière 24 heures sur 24 » et « nettoyer ce quartier du deal de drogue ». La situation est donc prise très au sérieux par les autorités publiques. Claude Guéant avait également annoncé son intention d'ouvrir la réserve de la police aux « citoyens » pour participer aux « médiation, prévention, surveillance générale » de quartiers.
« Nous voulons dire au préfet et à M. Guéant que ce n'est pas assez, que la répression toute seule, ce n'est pas la solution. Une semaine après l'arrivée de la police, les dealers se sont déplacés ailleurs », a déclaré Abdallah Fraygui, président de l'amicale des locataires du quartier Arago-Emile Zola, à l'origine de la mobilisation des habitants depuis plusieurs mois. « Il y a beaucoup de policiers à Saint-Ouen et le trafic continue. Que faut-il donc ? Dans les rues de la ville, (il faut) autant d'éducateurs, d'enseignants qui viennent parler aux jeunes et les ramènent vers le chemin de l'école », a plaidé de son côté la maire (PCF) de Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon.
La mobilisation des habitants « est une rivière qui est en train de devenir un grand fleuve. En étant unis et nombreux, les trafiquants vont partir », a-t-elle espérée. Et d'ajouter : « Si on crie assez fort, nous aurons des éducateurs et des enseignants (...) et nos quartiers, nos bas d'immeubles (retrouveront) la tranquillité et la sérénité auxquelles ils ont droit ».
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une centaine d'habitants de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) a manifesté samedi dans les rues de la ville pour dire "stop au trafic de drogue" qui continue d'empoisonner la ville, malgré une importante mobilisation policière.
Le ras-le-bol est généralisé. La population de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) est arrivée à saturation. La raison de cette colère : le trafic de drogue. Du coup, une centaine d'habitants de la vile a manifesté, ce samedi, dans les rues. « Stop à la violence ! Stop à la drogue ! La drogue est une violence, Saint-Ouen sans drogue » était-il possible de lire ou d'entendre au cours de la mobilisation. Comme un symbole, le premier cortège de cette « marche interquartier » est parti du quartier Arago-Emile Zola, aux portes de Paris. C'est en effet ici que la mainmise des trafiquants sur des parties communes d'immeubles et certains endroits publics avait conduit la direction d'une école maternelle à déplacer l'entrée de l'établissement.
Une réserve de citoyens pour y rémédier ?
La manifestation a eu lieu alors même qu'il y a peu le nombre de forces de l'ordre envoyées sur place venait d'augmenter. En effet, lors d'une visite à Saint-Ouen le 31 octobre, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait annoncé le renfort d'une « section de CRS (...) pour qu'il y ait une présence policière 24 heures sur 24 » et « nettoyer ce quartier du deal de drogue ». La situation est donc prise très au sérieux par les autorités publiques. Claude Guéant avait également annoncé son intention d'ouvrir la réserve de la police aux « citoyens » pour participer aux « médiation, prévention, surveillance générale » de quartiers.
« Nous voulons dire au préfet et à M. Guéant que ce n'est pas assez, que la répression toute seule, ce n'est pas la solution. Une semaine après l'arrivée de la police, les dealers se sont déplacés ailleurs », a déclaré Abdallah Fraygui, président de l'amicale des locataires du quartier Arago-Emile Zola, à l'origine de la mobilisation des habitants depuis plusieurs mois. « Il y a beaucoup de policiers à Saint-Ouen et le trafic continue. Que faut-il donc ? Dans les rues de la ville, (il faut) autant d'éducateurs, d'enseignants qui viennent parler aux jeunes et les ramènent vers le chemin de l'école », a plaidé de son côté la maire (PCF) de Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon.
La mobilisation des habitants « est une rivière qui est en train de devenir un grand fleuve. En étant unis et nombreux, les trafiquants vont partir », a-t-elle espérée. Et d'ajouter : « Si on crie assez fort, nous aurons des éducateurs et des enseignants (...) et nos quartiers, nos bas d'immeubles (retrouveront) la tranquillité et la sérénité auxquelles ils ont droit ».
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Implants mammaires : Deux autres cas révélés
Deux autres femmes connaissent de sérieux problèmes de santé suite à la pose d'implants Poly Implants Prothèse.
Nouveau rebondissement dans « l'affaire » des implants mammaires. Selon Le Parisien – Aujourd'hui en France, deux femmes connaissent de sérieux problèmes de santé suite à la pose d'implants Poly Implants Prothèse (PIP).
L'une d'elle, Laetitia, âgée de 36 ans, s'était fait poser des implants en Espagne. « J’ai ressenti de grandes douleurs il y a six mois. J’avais de gros ganglions sous le bras. La prothèse avait rompu. J’ai pris rendez-vous chez un autre chirurgien le 21 octobre. Il m’a dit que le gel de silicone s’était répandu partout dans mon organisme, vers la clavicule, entre les seins, vers les côtes », explique-t-elle au quotidien.
Numéro vert
Cette information sème le trouble. Après le décès d'Edwige Ligonèche la semaine dernière, les autorités sanitaires s'étaient voulues rassurantes, affirmant que les femmes porteuses de prothèses PIP ne courraient pas de danger majeur. L'association des victimes, pour sa part, considère que les 30.000 femmes concernées doivent toutes être réopérées.
Le parquet de Marseille a reçu pas moins de 2.000 plaintes de femmes porteuses de prothèse PIP depuis l'annonce du décès d' Edwige Ligonèche. Une enquête pour « blessures et homicide involontaire » a été ouverte. Un numéro vert, le 0800 636 636, a été mis en service par l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vendredi. Le numéro fonctionnera du lundi au samedi, de 9 à 19 heures. L'objectif : répondre aux différentes interrogations qui ne devraient pas manquer...
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Deux autres femmes connaissent de sérieux problèmes de santé suite à la pose d'implants Poly Implants Prothèse.
Nouveau rebondissement dans « l'affaire » des implants mammaires. Selon Le Parisien – Aujourd'hui en France, deux femmes connaissent de sérieux problèmes de santé suite à la pose d'implants Poly Implants Prothèse (PIP).
L'une d'elle, Laetitia, âgée de 36 ans, s'était fait poser des implants en Espagne. « J’ai ressenti de grandes douleurs il y a six mois. J’avais de gros ganglions sous le bras. La prothèse avait rompu. J’ai pris rendez-vous chez un autre chirurgien le 21 octobre. Il m’a dit que le gel de silicone s’était répandu partout dans mon organisme, vers la clavicule, entre les seins, vers les côtes », explique-t-elle au quotidien.
Numéro vert
Cette information sème le trouble. Après le décès d'Edwige Ligonèche la semaine dernière, les autorités sanitaires s'étaient voulues rassurantes, affirmant que les femmes porteuses de prothèses PIP ne courraient pas de danger majeur. L'association des victimes, pour sa part, considère que les 30.000 femmes concernées doivent toutes être réopérées.
Le parquet de Marseille a reçu pas moins de 2.000 plaintes de femmes porteuses de prothèse PIP depuis l'annonce du décès d' Edwige Ligonèche. Une enquête pour « blessures et homicide involontaire » a été ouverte. Un numéro vert, le 0800 636 636, a été mis en service par l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vendredi. Le numéro fonctionnera du lundi au samedi, de 9 à 19 heures. L'objectif : répondre aux différentes interrogations qui ne devraient pas manquer...
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Sondage : 61% des Français favorables au vote des étrangers
Selon notre enquête BVA, une nette majorité de Français se dit favorable au droit de vote des étrangers non communautaires pour les municipales. Mais la droite est décidée à bloquer ce projet de la gauche.
A en juger par les résultats de notre sondage BVA, Martine Aubry avait raison de se précipiter, le soir même de la victoire de la gauche au Sénat, pour mettre en haut de la pile le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections municipales. Selon notre enquête, 61% des Français approuvent aujourd’hui cette proposition émise il y a plus de trente ans par les socialistes. Elle est même plébiscitée à 75% dans l’électorat de gauche. Aubry aurait donc eu tort de se gêner.
Ils ne pourront devenir ni maire ni adjoint
Le texte rédigé par les sénateurs socialistes est d’ailleurs mesuré : il ne s’agit que d’offrir aux étrangers extracommunautaires (les Européens ayant déjà cette faculté) résidant depuis plus de cinq ans — en situation régulière — sur le territoire national le droit de vote et d’éligibilité au conseil municipal. Mais ils ne pourront en aucun cas devenir maire, ni adjoint mais au mieux de simples conseillers municipaux. Ils ne pourront pas non plus participer à l’élection du maire par le conseil municipal. Même avec ces restrictions, le texte risque cependant d’être à nouveau bloqué lorsqu’il reviendra, cette fois, sur le bureau de l’Assemblée. Car après avoir un moment tergiversé — à l’image de Nicolas Sarkozy — les responsables de la droite y sont résolument opposés. Le chef de l’Etat juge désormais cette proposition « hasardeuse » et François Fillon répète qu’il s’y opposera « de toutes ses forces ».
Pour justifier un tel refus, alors que près de la moitié de ses propres électeurs sont favorables à l’évolution proposée — laquelle a déjà cours, sous des formes diverses, dans plusieurs pays en Europe —, la droite agite le chiffon rouge du communautarisme. Le droit de vote serait le cheval de Troie des fondamentalistes musulmans pour s’introduire dans les mairies. Si l’argument peut être examiné, il cache mal un objectif plus prosaïque : tenter de récupérer les voix du Front national. Au risque de se fâcher avec l’aile la plus libérale des électeurs UMP et centristes. Visiblement, Sarkozy a fait ses comptes.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon notre enquête BVA, une nette majorité de Français se dit favorable au droit de vote des étrangers non communautaires pour les municipales. Mais la droite est décidée à bloquer ce projet de la gauche.
A en juger par les résultats de notre sondage BVA, Martine Aubry avait raison de se précipiter, le soir même de la victoire de la gauche au Sénat, pour mettre en haut de la pile le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections municipales. Selon notre enquête, 61% des Français approuvent aujourd’hui cette proposition émise il y a plus de trente ans par les socialistes. Elle est même plébiscitée à 75% dans l’électorat de gauche. Aubry aurait donc eu tort de se gêner.
Ils ne pourront devenir ni maire ni adjoint
Le texte rédigé par les sénateurs socialistes est d’ailleurs mesuré : il ne s’agit que d’offrir aux étrangers extracommunautaires (les Européens ayant déjà cette faculté) résidant depuis plus de cinq ans — en situation régulière — sur le territoire national le droit de vote et d’éligibilité au conseil municipal. Mais ils ne pourront en aucun cas devenir maire, ni adjoint mais au mieux de simples conseillers municipaux. Ils ne pourront pas non plus participer à l’élection du maire par le conseil municipal. Même avec ces restrictions, le texte risque cependant d’être à nouveau bloqué lorsqu’il reviendra, cette fois, sur le bureau de l’Assemblée. Car après avoir un moment tergiversé — à l’image de Nicolas Sarkozy — les responsables de la droite y sont résolument opposés. Le chef de l’Etat juge désormais cette proposition « hasardeuse » et François Fillon répète qu’il s’y opposera « de toutes ses forces ».
Pour justifier un tel refus, alors que près de la moitié de ses propres électeurs sont favorables à l’évolution proposée — laquelle a déjà cours, sous des formes diverses, dans plusieurs pays en Europe —, la droite agite le chiffon rouge du communautarisme. Le droit de vote serait le cheval de Troie des fondamentalistes musulmans pour s’introduire dans les mairies. Si l’argument peut être examiné, il cache mal un objectif plus prosaïque : tenter de récupérer les voix du Front national. Au risque de se fâcher avec l’aile la plus libérale des électeurs UMP et centristes. Visiblement, Sarkozy a fait ses comptes.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Biberons stérilisés à l'oxyde d'éthylène :
"ce n'est que la partie émergée de l'iceberg"
28-11-11 à 10:57 Réagir
Suite à la publication d'un dossier du Nouvel Observateur dénonçant l'utilisation de "biberons toxiques", les tétines stérilisées à l'oxyde d'éthylène vont être retirées des maternités. Cependant , pour Olivier Toma, du Comité pour le développement durable en santé, cette affaire "n'est que la partie émergée de l’iceberg".
(Bruno Lévy/Sipa)
RéagirDans son édition du 17 novembre, le Nouvel Observateur dénonçait la stérilisation de tétines et de biberons avec un produit normalement interdit pour les produits alimentaires, l'oxyde d'éthylène, un gaz cancérogène. Le lendemain, le ministère de la Santé annonçait le retrait des lors incriminés et "le déploiement progressif de solutions alternatives" dans les maternités et hôpitaux. Cependant, pour Olivier Toma, président du C2ds, cette affaire "n'est que la partie émergée de l’iceberg".
Le Comité pour le développement durable en santé (C2ds) est une association à but non lucratif regroupant des professionnels de santé. Il a déjà fait campagne pour des produits médicaux sans phtalates.
Sciences et avenir.fr: Que pensez de la polémique actuelle sur les biberons et les tétines stérilisés à l'oxyde d'éthylène utilisés dans les maternités?
Olivier Toma: C’est proprement surréaliste, les autorités sont au courant de la situation depuis plusieurs années. Le C2DS a écrit au Ministère de la Santé et à l’Afssaps pour les avertir et demander des consignes, nos lettres sont restées sans réponses. Aujourd’hui la polémique touche certaines maternités qui distribuent des biberons, tétines ou téterelles stérilisés à l’oxyde d’éthylène. Mais il faut bien comprendre que ces produits ont une autorisation de mise sur le marché (AMM), ils sont validés par l’Etat, c’est donc à lui de prendre ses responsabilités.
Qu’attendez-vous concrètement des autorités?
Qu’on nous dise si ces produits représentent un danger réel. Si c’est non, très bien, on en prend acte. Si c’est oui, alors il est intolérable qu'ils conservent leurs AMM. Ceci dit, la toxicité de l’oxyde d’éthylène est avérée, ce n’est pas pour rien qu’il a été retiré de l’industrie agroalimentaire. L’épisode des biberons ne représentent d’ailleurs que la partie émergée de l’iceberg.
C’est-à-dire?
Et bien, beaucoup de dispositifs médicaux, cathéters, tubulures, prothèses, sont stérilisés à l’oxyde d’éthylène. La plupart du temps les personnes qui les utilisent n'en sont pas conscientes et pourtant elles encourent le plus de risques. Imaginez une infirmière en bloc opératoire qui passe sa journée à ouvrir des instruments et des kits contenant de l’oxyde d’éthylène, elle est sous le coup d’une multi-exposition régulière. Que risque-t-elle ? Personne ne le sait vraiment puisqu’on est incapable de savoir combien de ces dispositifs circulent dans les hôpitaux. Aucun recensement n’a été effectué de manière systématique.
Que faut-il faire alors?
D’abord améliorer l’étiquetage des produits, placer clairement des avertissements sur les emballages individuels et non plus sur le carton que reçoit le magasinier et qu’il déballe lui-même. Ces étiquettes doivent être lues et comprises par les utilisateurs : tous les professionnels de santé devraient donc recevoir une formation à la toxicologie.
Pour les matériels traités à l’oxyde d’éthylène, il existe d’autres méthodes de stérilisation techniquement applicables à la plupart d’entre eux. Dans les rares cas où cela n’est pas possible, il est impératif de mettre à disposition des utilisateurs des consignes de sécurité claires.
Après les épisodes du bisphénol A et de l’oxyde d’éthylène, élargir la réflexion sur la thématique de la toxicité des produits de santé semble aussi nécessaire?
Evidemment, en commençant par se poser les bonnes questions. Je m’explique: une tétine à usage unique dans un emballage individuel, est-il nécessaire qu’elle soit stérile ? Un bébé au sein n’est pas dans un environnement stérile et tout se passe bien. Je comprends qu’on veuille limiter au maximum les risques mais ne substituons pas un problème hypothétique par un danger bien réel.
Aujourd'hui, seules les crises ou les scandales font réagir les autorités. Pourtant de nombreuses autres substances toxiques circulent dans les hôpitaux et officines. Je parle là des phtalates qui entrent dans la composition de nombreux dispositifs médicaux quotidiennement utilisés ou encore des parabens présents dans des centaines de médicaments. Ces composés, classés cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques doivent être retirés. Nous plaidons pour la création d’un indice de substitution afin de savoir quelle molécule remplace telle ou telle substance toxique et de s’assurer qu’elle est bien elle-même inoffensive.
On parle d’impact sanitaire mais aussi environnemental?
Pour chaque dispositif, ou médicament, il est important de prendre en compte son cycle de vie, de la conception au recyclage. Et de raisonner en terme de développement durable, en évaluant ses impacts sanitaires et, bien sûr, environnementaux. L’histoire des tétines illustre aussi cet aspect environnemental, si on doit les retirer : que faire des stocks ? On ne peut pas les jeter puisque c’est dangereux et les distributeurs n’ont pas prévu de circuit de récupération ni de recyclage. Là aussi, l’Etat doit fournir des réponses.
Propos recueillis par Joël Ignasse
Sciences et avenir.fr
28/11/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
"ce n'est que la partie émergée de l'iceberg"
28-11-11 à 10:57 Réagir
Suite à la publication d'un dossier du Nouvel Observateur dénonçant l'utilisation de "biberons toxiques", les tétines stérilisées à l'oxyde d'éthylène vont être retirées des maternités. Cependant , pour Olivier Toma, du Comité pour le développement durable en santé, cette affaire "n'est que la partie émergée de l’iceberg".
(Bruno Lévy/Sipa)
RéagirDans son édition du 17 novembre, le Nouvel Observateur dénonçait la stérilisation de tétines et de biberons avec un produit normalement interdit pour les produits alimentaires, l'oxyde d'éthylène, un gaz cancérogène. Le lendemain, le ministère de la Santé annonçait le retrait des lors incriminés et "le déploiement progressif de solutions alternatives" dans les maternités et hôpitaux. Cependant, pour Olivier Toma, président du C2ds, cette affaire "n'est que la partie émergée de l’iceberg".
Le Comité pour le développement durable en santé (C2ds) est une association à but non lucratif regroupant des professionnels de santé. Il a déjà fait campagne pour des produits médicaux sans phtalates.
Sciences et avenir.fr: Que pensez de la polémique actuelle sur les biberons et les tétines stérilisés à l'oxyde d'éthylène utilisés dans les maternités?
Olivier Toma: C’est proprement surréaliste, les autorités sont au courant de la situation depuis plusieurs années. Le C2DS a écrit au Ministère de la Santé et à l’Afssaps pour les avertir et demander des consignes, nos lettres sont restées sans réponses. Aujourd’hui la polémique touche certaines maternités qui distribuent des biberons, tétines ou téterelles stérilisés à l’oxyde d’éthylène. Mais il faut bien comprendre que ces produits ont une autorisation de mise sur le marché (AMM), ils sont validés par l’Etat, c’est donc à lui de prendre ses responsabilités.
Qu’attendez-vous concrètement des autorités?
Qu’on nous dise si ces produits représentent un danger réel. Si c’est non, très bien, on en prend acte. Si c’est oui, alors il est intolérable qu'ils conservent leurs AMM. Ceci dit, la toxicité de l’oxyde d’éthylène est avérée, ce n’est pas pour rien qu’il a été retiré de l’industrie agroalimentaire. L’épisode des biberons ne représentent d’ailleurs que la partie émergée de l’iceberg.
C’est-à-dire?
Et bien, beaucoup de dispositifs médicaux, cathéters, tubulures, prothèses, sont stérilisés à l’oxyde d’éthylène. La plupart du temps les personnes qui les utilisent n'en sont pas conscientes et pourtant elles encourent le plus de risques. Imaginez une infirmière en bloc opératoire qui passe sa journée à ouvrir des instruments et des kits contenant de l’oxyde d’éthylène, elle est sous le coup d’une multi-exposition régulière. Que risque-t-elle ? Personne ne le sait vraiment puisqu’on est incapable de savoir combien de ces dispositifs circulent dans les hôpitaux. Aucun recensement n’a été effectué de manière systématique.
Que faut-il faire alors?
D’abord améliorer l’étiquetage des produits, placer clairement des avertissements sur les emballages individuels et non plus sur le carton que reçoit le magasinier et qu’il déballe lui-même. Ces étiquettes doivent être lues et comprises par les utilisateurs : tous les professionnels de santé devraient donc recevoir une formation à la toxicologie.
Pour les matériels traités à l’oxyde d’éthylène, il existe d’autres méthodes de stérilisation techniquement applicables à la plupart d’entre eux. Dans les rares cas où cela n’est pas possible, il est impératif de mettre à disposition des utilisateurs des consignes de sécurité claires.
Après les épisodes du bisphénol A et de l’oxyde d’éthylène, élargir la réflexion sur la thématique de la toxicité des produits de santé semble aussi nécessaire?
Evidemment, en commençant par se poser les bonnes questions. Je m’explique: une tétine à usage unique dans un emballage individuel, est-il nécessaire qu’elle soit stérile ? Un bébé au sein n’est pas dans un environnement stérile et tout se passe bien. Je comprends qu’on veuille limiter au maximum les risques mais ne substituons pas un problème hypothétique par un danger bien réel.
Aujourd'hui, seules les crises ou les scandales font réagir les autorités. Pourtant de nombreuses autres substances toxiques circulent dans les hôpitaux et officines. Je parle là des phtalates qui entrent dans la composition de nombreux dispositifs médicaux quotidiennement utilisés ou encore des parabens présents dans des centaines de médicaments. Ces composés, classés cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques doivent être retirés. Nous plaidons pour la création d’un indice de substitution afin de savoir quelle molécule remplace telle ou telle substance toxique et de s’assurer qu’elle est bien elle-même inoffensive.
On parle d’impact sanitaire mais aussi environnemental?
Pour chaque dispositif, ou médicament, il est important de prendre en compte son cycle de vie, de la conception au recyclage. Et de raisonner en terme de développement durable, en évaluant ses impacts sanitaires et, bien sûr, environnementaux. L’histoire des tétines illustre aussi cet aspect environnemental, si on doit les retirer : que faire des stocks ? On ne peut pas les jeter puisque c’est dangereux et les distributeurs n’ont pas prévu de circuit de récupération ni de recyclage. Là aussi, l’Etat doit fournir des réponses.
Propos recueillis par Joël Ignasse
Sciences et avenir.fr
28/11/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD