Actualités 2012

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kysa
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Re: Actualités 2012

Message par kysa »

ECONOMIE - La souplesse de navigation pousse à la consommation...

Les sites d’e-commerce ont trouvé leurs poules aux œufs d’or. Pour les achats en ligne, les utilisateurs de tablettes sont les internautes les plus rentables. Ils ont dépensé 21% de plus par achat que les utilisateurs d'ordinateurs fixes et portables et même 54 % de plus que les détenteurs de smartphones, selon une étude menée par Adobe aux Etats-Unis auprès de 150 cybermarchands.

Pourquoi une telle différence selon les supports? Selon Adobe, les propriétaires d’une tablette ont des revenus supérieurs aux autres acheteurs en ligne et ils l’utilisent davantage le week-end, quand ils ont donc plus de temps pour faire leurs courses en ligne. La souplesse de navigation d’une tablette pousse aussi à la consommation.

L’an dernier, ils dépensaient en moyenne 123 dollars à chaque achat contre 102 dollars pour les acheteurs sur PC et 80 dollars pour ceux d’un smartphone.

«Les résultats de cette étude indiquent que les tablettes sont devenues un canal incontournable que les professionnels du marketing doivent aborder de front. Il est important d'optimiser la stratégie de vente en ligne pour les tablettes en 2012 afin de ne pas négliger un segment de clientèle en pleine croissance et extrêmement rentable», avance Brad Rencher, senior vice president et general manager, Adobe Digital Marketing Business.

En effet, 4% des visites sur les sites d’e-commerce se font aujourd’hui depuis une tablette, contre seulement 1% il y a un an.

M.B.

20minutesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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constance36
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Re: Actualités 2012

Message par constance36 »

L'épidémie de gastro-entérite est confirmée

Le Point.fr - Publié le 18/01/2012 à 12:01

Plus de 389 000 personnes ont déjà consulté leur médecin en deux semaines.
Le seuil épidémique a été franchi pour la deuxième semaine consécutive en France métropolitaine. © Anne-Christine Poujoulat / AFP

Le début de l'épidémie de gastro-entérite se confirme en France métropolitaine, avec en deux semaines 389 000 personnes qui ont déjà consulté leur médecin généraliste pour ce motif, selon le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm. Le niveau des cas devrait continuer à augmenter cette semaine, prévoit le réseau. En métropole, la semaine dernière, les nouveaux cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale ont été estimés à 315 pour 100 000 habitants - soit 200 000 nouveaux cas -, au-dessus du seuil épidémique (283 cas pour 100 000 habitants) pour la seconde semaine consécutive, note le réseau dans son dernier bulletin.

"Ceci confirme l'arrivée de l'épidémie de gastro-entérite en France métropolitaine", dont le début daterait du 2 janvier, ajoutent les responsables de Sentinelles. Pour détecter ces épidémies de diarrhée aiguë, les épidémiologistes utilisent un second modèle de détection qui repose sur les ventes de quatre classes familles de médicaments (antidiarrhéiques "absorbant" ou non, antinauséeux, et inhibiteurs de la motilité intestinale) fournies par la société IMS Health.

La semaine dernière, deux de ces quatre classes de médicaments ont atteint un seuil de vente correspondant à un niveau épidémique. Ce qui renforce la confirmation de l'épidémie. Les régions les plus touchées la semaine dernière étaient la Provence-Alpes-Côte d'Azur (579 cas pour 100 000 habitants), le Limousin (501), la Haute-Normandie (497), la Champagne-Ardenne (448) et le Nord-Pas-de-Calais (442). L'âge médian des cas était de 25 ans (de 4 mois à 87 ans). Le pourcentage d'hospitalisation a été estimé à 0,3 % par le réseau qui n'a pas relevé de tableaux cliniques présentant des signes particuliers de gravité. Les médecins rappellent que les lavages répétés des mains constituent une arme efficace contre la propagation des germes responsables de ce type d'épidémie.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Barbie Turik
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Re: Actualités 2012

Message par Barbie Turik »

Voici un sujet qui est tombé dans un concours en septembre 2011 :

"Que faire de mes embryons congelés ?

"Que faire de mes embryons congelés ?"La journaliste Sophie des Déserts s'est intéressée aux embryons congelés, ceux qui, issus d'une fécondation in vitro, ne sont pas immédiatement implantés dans l'utérus maternel et attendent au congélateur.

A l'hôpital Antoine Béclère de Clamart, dans la pièce des embryons congelés au sous-sol "seuls quelques initiés savent qu'entre ces murs écaillés repose un trésor inestimable. Là, dans les bonbonnes blanches posées par terre, comme oubliées, des centaines d'embryons... . Une petite armée bien rangée et congelée à -196 °C. Dans la bonbonne EM, par exemple, des embryons de 1988, ici un bataillon de 1999, là des petits nouveaux de 2004. On ferme les yeux, gorge serrée, l'imagination s'emballe, des pleurs de nourrissons semblent déchirer le silence".

La technicienne de labo intervient : « elle ouvre une bonbonne, en retire "une paillette", un tube en plastique de quelques centimètres dans lequel sont conservés deux embryons. "Regardez, on ne voit rien, insiste la jeune femme. A ce stade, c'est juste un amas de cellules." Pas de sensiblerie, ça permet de faire les comptes ». A Clamart, environ 5 000 embryons sont stockés, mais il manquera bientôt de place. En France, 130 000 embryons congelés "dorment". La moitié ont moins de cinq ans et font toujours l'objet d'un projet parental. "Dans la bonbonne, à -196 °C, le temps s'arrête, le tout petit d'homme attendra sagement qu'on vienne un jour le réchauffer".

Que sont ces "ovnis nés des succès de la science" ? En théorie, ils ne sont rien, "des promesses de vie peut-être, pas des êtres humains, surtout pas" car traiter de leur existence, "c'est déjà pour certains les personnifier, attention danger, insulte au combat des femmes..."

Près de 35 000 couples chaque année bénéficient d'une fécondation in vitro. A chaque fois, sont créés 5, 10 ou 15 embryons. "Les plus beaux sont implantés dans l'utérus, les plus fragiles jetés", les autres congelés (avant leur cinq jours d'existence).

Le Pr René Frydman explique "on congèle de plus en plus. Il y a dix ans, on transférait la première fois trois ou quatre embryons frais. Aujourd'hui, on se contente d'un ou deux afin de limiter le risque de grossesses multiples. Le reste est conservé dans les cuves". Selon les témoignages recueillis, les couples n'ont pas toujours leur mot à dire. Ainsi, quand Aude et Thibault ont demandé de limiter le nombre d'embryons congelés, leur médecin a répondu "Faut savoir ce que vous voulez !".

Sophie des Déserts a rencontré de nombreux parents qui ont déjà un ou deux enfants et un certain nombre au congélateur. "Ils y pensent quelquefois ou jamais, ils occultent, ils en plaisantent." Pour Agnès et son mari, leur famille est terminée, et pourtant ils ont encore 9 embryons. Agnès en est "malade". Mettre à la poubelle ces embryons désirés, et obtenus après tant de galère ? Option impensable pour beaucoup car le grand frère qui "joue au train électrique dans le salon était lui aussi un embryon. Un sacré veinard celui-là, échoué dans la bonne paillette. Dans celle d'à côté, restent des petits frères et soeurs en puissance...". Un père se désole : jeter leurs embryons congelés, "c'est comme si je signais l'arrêt de mort de mes enfants". "J'aurais l'impression d'un immense gâchis", dit un autre. Mais pourtant il faut se décider, chaque année le couple reçoit un questionnaire : faut-il continuer la cryoconservation ? Avez-vous toujours un projet parental ?

Aujourd'hui, Nelly Frydman, responsable du laboratoire de FIV, répond au téléphone à une femme qui pour différentes raisons (âge, couple séparé) ne peut conserver ses embryons congelés alors elle demande "un petit rite funéraire", à leur "dire au revoir". Mais ça n'est pas possible. "Nelly Frydman est bouleversée". "Malaise". Certains couples sont ainsi plongés dans de profondes angoisses. Pour Jean-Marie Kunstmann, responsable du Cecos de Cochin et biologiste en médecine de la reproduction, "on arrive à s'en sortir en partant du projet d'enfant, l'embryon est quelque chose à partir du moment où il a un avenir dans la tête de ses parents. Sinon on devient fou".

La loi autorise le don d'embryons. Malgré les réticences, une quarantaine d'enfants sont nés après un don d'embryon. De plus en plus de couples receveurs attendent. Les parents donneurs regrettent que le don soit anonyme et qu'ils ne peuvent savoir où leur enfant "atterrit".

Depuis 2004, les embryons peuvent être remis à la recherche. Certains estiment que "c'est un bon moyen pour remercier la sciences", d'autres s'affolent "imaginez mes enfants en rat de laboratoire". François Thépot, responsable du pôle procréation génétique à l'Agence de la Biomédecine, indique "C'est très compliqué, de 10 à 15% des couples disent qu'ils sont prêts à donner leurs embryons à la science. Mais dès qu'il s'agit de passer à l'acte...".

L'article se termine sur les tourments d'une mère sur le sort de ses embryons congelés : "pour l'instant, ils sont là-bas, au frais, dans les sous-sols de Béclère. Des petits riens, c'est ce qu'elle se dit pour s'endormir, ce soir. Si seulement elle pouvait y croire".

© genethique.orgÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
" Nous menons tous des vies absurdes, grotesques et dérisoires, mais comme nous les menons tous en même temps, nous finissons par les trouver normales. "
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naturelle
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Re: Actualités 2012

Message par naturelle »

Bonsoir
je suis élève en terminal S et je vais passer le concour d'infirmier ( l'écrit d'abord ) l 20 mars.
J'aurai voulu savoir se qu'il faut savoir pour l'écrit pour bien s'en sortir.

Merci d'avanceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par loliejol »

La Sécurité routière lance une nouvelle campagne choc 22/01/2012

Ce film sera diffusé sur les chaînes de télévision nationales, TNT et sur internet, et dans les salles de cinéma pendant tout le mois de février.
VIDÉO - La Sécurité routière diffuse à partir de dimanche une petit film mêlant images réelles et de fiction pour montrer les conséquences meurtières des négligences au volant comme l'alcool, la vitesse ou le téléphone.
«Tant qu'un conducteur ratera un virage parce qu'il n'a pas voulu rater un appel, on appellera une ambulance...». La Sécurité routière lance dimanche une nouvelle campagne télévisée de sensibilisation aux négligences au volant pouvant déclencher des accidents mortels. Intitulée «Tant qu'il y aura des morts, il nous faudra agir pour une route plus sûre», cette campagne vise à «demander à chacun d'être acteur de la sécurité routière», explique un communiqué. Un film en noir et blanc de 45 secondes, mêlant images réelles d'accidents de la route et images de fiction, veut montrer «la réalité de vies qui basculent».
Les scènes d'accident montrées à l'écran proviennent toutes d'une négligence: abus d'alcool, dépassement de vitesse, usage inapproprié du téléphone au volant ou encore non respect des autres usagers. Une voix off dresse le constat: «tant que nous commettrons des infractions, il y aura des morts».
Ce film sera diffusé à partir de dimanche et jusqu'au 5 février sur les chaînes de télévision nationales, TNT et sur internet, et dans les salles de cinéma pendant tout le mois de février.
3970 morts en 2011
La Sécurité routière a également ouvert sur son site un espace participatif pour donner la parole aux internautes, notamment «ceux qui ont été victimes de la route».
La lutte contre l'insécurité routière a patiné en 2011, avec une stagnation du nombre de tués et une nette dégradation en décembre, malgré les nombreuses annonces gouvernementales de l'année marquée par un débat animé sur l'assouplissement du permis à points et les radars. Un total de 3970 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2011, baisse minime par rapport à 2010 (-0,55%, 22 vies sauvées). 2011 a néanmoins été «la 10e année de baisse consécutive de la mortalité routière».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Chine: deuxième mort de grippe aviaire en moins d'un mois
(AFP) – Il y a 23 heures

PEKIN — Un habitant du sud-ouest de la Chine est mort dimanche du virus mortel de la grippe aviaire, le deuxième en un mois dans le pays qui n'en avait pas connu depuis un an et demi, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.
L'homme de 39 ans, pris de fièvre le 6 janvier, a été hospitalisé jeudi à Guiyang, la capitale de la province du Guizhou, mais son état de santé s'est rapidement détérioré et les médecins n'ont rien pu faire pour le sauver.
Des analyses ont confirmé qu'il avait succombé au virus H5N1.
"Pour l'instant, 71 personnes qui avaient été en contact avec la victime n'ont pas développé de symptômes anormaux", selon les services de santé de la province.
Fin décembre, un chauffeur de bus de Shenzhen, dans le sud de la Chine près de Hong Kong, était décédé de la grippe aviaire. Il s'agissait du premier cas humain de grippe aviaire depuis 18 mois en Chine.
Ces décès portent à 28 le nombre de personnes décédées du virus en Chine depuis 2003, sur 42 cas déclarés.
Hong Kong, la mégalopole voisine, a relevé son niveau d'alerte à la grippe aviaire à "sérieux" et décrété un embargo provisoire sur les importations de volaille vivante après la mort mi-décembre sur le territoire de trois volatiles porteurs du virus H5N1.
La Chine est considérée comme un pays à risques parce qu'elle a le plus grand nombre de volailles au monde et que les ruraux vivent souvent dans une grande proximité avec des volatiles.
Le virus H5N1 est mortel dans 60% des cas. On craint un pic d'infection en début d'année 2012.
Hong Kong avait été le premier pays à connaître une épidémie de grippe aviaire d'importance en 1997, avec le décès de six personnes, provoqué par une mutation à l'époque inconnue du virus. Des millions de volailles avaient été abattues.
Le Cambodge, le Vietnam et l'Indonésie ont déclaré plusieurs cas mortels de H5N1 au cours des derniers mois.
Les contaminations par le virus H5 se sont jusqu'ici déroulées de l'animal vers l'homme, mais les scientifiques craignent qu'une mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, déclenchant une pandémie meurtrière.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

En Chine, 28 000 personnes sont mortes du sida en 2011, selon un rapport officiel

Le sida a fait 28 000 morts l’année dernière en Chine selon un rapport du ministère chinois de la Santé, d’Onusida et de l’OMS tandis que 48 000 nouvelles infections ont été découvertes. Un dernier chiffre sous-estimé selon les défenseurs des droits des malades. Des résultats annoncés ce samedi 21 janvier par l’agence Chine nouvelle.

Depuis le premier cas déclaré en 1985, les malades du sida ont été stigmatisés et la maladie n’est devenue officiellement un problème de santé publique majeur que depuis quelques années.

Il y a une vingtaine d’années, la province du Henan au centre du pays a connu un énorme scandale de sang contaminé. Des personnalités militantes, journalistes et médecins avaient à l’époque dénoncé ce scandale de vente de sang dans des conditions d’hygiène déplorables, subissant harcèlements ou peines de prison.

Aujourd’hui, les autorités chinoises semblent avoir pris les choses en main et même devenues plus volontaires dans la lutte contre la maladie en mettant en place des mesures efficaces notamment en matière de prévention.

En 2010, à l’occasion de la journée mondiale, le gouvernement promettait des tests gratuits pour les futures mamans, par exemple, et une meilleure gestion des transferts sanguins.

D’après ce dernier rapport, la Chine compterait 780 000 personnes infectées par le virus dont une sur cinq aurait développé la maladie. Un développement marqué par une augmentation des cas importés et de ceux transmis sexuellement, plaçant ce mode de contamination à la première place en Chine.

Les militants de défense des droits des malades estiment de leur côté que le nombre d’infections reste en deçà de la réalité.

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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Etudiants étrangers : portraits de "nouveaux sans-papiers"LEMONDE.FR | 23.01.12 | 09h09 • Mis à jour le 23.01.12 | 09h13

Elles s'appellent Kahina, Ekaterina et Lina. Venues de Russie et d'Algérie pour étudier en France, elles ont suivi un parcours d'excellence dans les domaines de la biologie, de la linguistique et de l'ingénierie informatique, qui devait les mener sur la voie de la professionnalisation. Sans jamais rencontrer de difficultés administratives.
Jusqu'à la circulaire Guéant du 31 mai 2011 qui, imposant des critères plus restrictifs à l'accueil des étudiants étrangers en France, a fait de leurs démarches un véritable "calvaire". Ni étudiantes ni salariées, elles appartiennent désormais, selon l'une d'elles, à "la nouvelle catégorie de sans-papiers". Elles se battent aujourd'hui pour contester le refus de renouvellement de leur titre de séjour et éviter une expulsion "humiliante". Avec l'espoir que la circulaire atténuée présentée par le ministre de l'intérieur le 4 janvier et signée le 12 janvier permettra la révision de leur situation.

Kahina, 28 ans : "Je fais partie de la nouvelle catégorie des sans-papiers"
Kahina, 28 ans, a quitté l'Algérie en 2001 pour poursuivre un parcours d'excellence en microbiologie. Elle est aujourd'hui sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.Hélène Sallon
"Venir en France pour mes études, c'était assez naturel et spontané", se souvient Kahina, dont la détermination semble à peine entamée par la situation dans laquelle elle se trouve aujourd'hui. Imprégnée depuis son enfance de la langue et de la culture françaises, elle quitte l'Algérie à 17 ans pour poursuivre ses études à Paris. Un parcours d'excellence qui la mène jusqu'à la soutenance d'un doctorat en microbiologie en juillet 2011. "J'ai reçu un enseignement de qualité. J'en suis reconnaissante aux responsables qui m'ont encadrée", insiste-t-elle.

Chaque année, elle obtient son titre de séjour sans aucun problème. Soutenue financièrement par ses parents, elle peut justifier des 500 euros de revenus par mois que réclame la préfecture. Sans problème, jusqu'à la rentrée 2011. Pour compléter sa formation, elle postule à un Master II de management de la santé, ouvert aux professionnels et chercheurs. Elle est sélectionnée parmi 400 personnes. Une formation qui devrait lui ouvrir les portes du monde de l'entreprise.

Au moment de renouveler son titre de séjour en septembre, l'accueil à la préfecture est différent. "Cette année, il n'y a plus de réelle communication. Il y a un mur côté administration", s'étonne-t-elle. Les lettres de soutien des responsables de formation n'y font rien. "Votre parcours est complexe et chaotique", lui rétorque-t-on. Elle attend une réponse pendant trois mois, sans être régularisée, même temporairement. Elle continue quand même à aller en cours, passe ses examens, mais ne peut pas suivre le stage.

Le 2 décembre, c'est "la claque". Elle reçoit une obligation de quitter le territoire français (OQTF) sous trente jours. "Une lettre très rude. Un résumé de ma vie où l'on conclut par : 'Malheureusement, cette année vous présentez une régression'. C'est très choquant et humiliant personnellement", dit-elle, émue. Choqués, ses responsables de formation le sont aussi. "Je fais partie de la nouvelle catégorie de sans-papiers qui voient le jour", lance-t-elle dans un rire jaune.

La seule issue est le recours devant un tribunal administratif, une procédure de fond qui peut prendre de cinq à six mois. Elle n'a pas hésité. "Il faut que cette OQTF soit annulée. Je suis maintenant fichée dans tout Schengen. Cela va me créer des difficultés pour voyager et travailler, alors que je n'ai commis aucun délit. Ça me fait clairement peur pour mon avenir professionnel", confie-t-elle. Avec une expertise comme la sienne, les propositions d'embauche ne manquent pas. "J'essaie seulement de bâtir un projet professionnel. Là, tout tombe à l'eau."

L'espoir n'a pour autant pas disparu. Notamment, grâce au soutien du Collectif du 31 mai et de son "parrain" Didier Guillon, l'adjoint au maire de Paris, chargé de la vie étudiante. Peut-être son cas sera-t-il révisé à la suite de l'allègement de la circulaire Guéant. En attendant, elle a peur "de se faire arrêter, de se retrouver attachée à un radiateur le temps qu'un avocat arrive".

Ekaterina Tyunina, 26 ans : "Ni étudiante ni salariée, je suis un fantôme"
Ekaterina Tyunina, 26 ans, est venue de Russie pour étudier en France en 2006. Elle se bat aujourd'hui pour pouvoir poursuivre sa formation professionnelle en France.Hélène Sallon
Une pointe de timidité dans la voix, Ekaterina relate ce qui l'a amenée de Beloretchensk, une ville du sud-ouest de la Russie, à la France en 2006. Son diplôme de professeur d'anglais et français en poche, elle veut vivre sa "passion française". Après avoir passé une batterie de tests, elle est acceptée en Master I de lettres modernes à Paris IV. Pour subvenir à ses besoins, elle passe un contrat étudiant-logement avec une famille. De quoi justifier auprès de la préfecture d'un hébergement et de revenus. Les démarches pour obtenir le titre de séjour étudiant ont pourtant toujours été "très difficiles". "Psychologiquement, ce n'est pas évident. L'attitude des employés est choquante, ils font peu de cas de notre situation."

Alors qu'elle envisage de poursuivre un doctorat, on l'invite à participer à l'Opération Phénix, un concours universitaire destiné à l'insertion professionnelle des étudiants en sciences humaines. Vingt-six d'entre eux seront sélectionnés par des grandes entreprises pour un contrat de professionnalisation avec une embauche en CDI à la clé. "C'était une grande opportunité. Je voulais gagner ce concours car j'ai toujours voulu faire des sciences économiques. J'y ai mis toute mon énergie", explique-t-elle. Son profil atypique plaît, elle est retenue par trois entreprises. Elle choisit un poste de chargée de clientèle privée dans une grande banque française.

C'est là que tout bascule. En août 2011, elle se rend à la préfecture, sa promesse d'embauche en mains, pour demander son passage en statut "salarié". On la fait revenir plusieurs fois. D'autres étudiants lui parlent de la nouvelle circulaire Guéant du 31 mai, mais elle reste confiante. "Je n'imaginais pas qu'on pouvait m'opposer un refus", confie-t-elle. En novembre, son titre de séjour expire, la formation ne peut la garder. Puis, le verdict tombe, en décembre. Son changement de statut est refusé. Elle remplissait pourtant toutes les conditions : l'entreprise était prête à payer une taxe de 1 800 euros pour l'embaucher et son salaire est supérieur à un SMIC et demi. "Vous comprenez que votre parcours d'études est incohérent avec le métier dans lequel vous voulez travailler", lui oppose-t-on toutefois. A l'employeur, il est reproché de ne pas avoir suffisamment diffusé l'offre d'emploi dans un secteur qui n'est pas considéré "en tension".

"C'est l'incompréhension. J'ai l'impression que toute ma vie professionnelle part", dit-elle, bouleversée. L'entreprise, seule à même de formuler un recours, renonce. "C'était le premier refus qu'ils rencontraient. Ils ont joué le jeu du ministère." Elle n'a plus de nouvelles. Elle conserve toutefois le soutien des responsables de l'université, qui ont écrit aux autorités des lettres en sa faveur. M. Deforge, responsable de l'opération Phénix, fait tout pour qu'elle ne perde pas espoir. Mais elle n'en a plus beaucoup. "Je commence à baisser les bras. J'ai l'impression d'avoir perdu un an, peut-être même cinq."

Son récépissé expire dans une semaine. "J'ai toujours été dans la légalité et maintenant, je me retrouve expulsable. C'est humiliant et injuste pour moi", dit-elle abasourdie. Le Collectif du 31 mai lui donne un peu d'espoir. Grâce à lui, elle a été parrainée par le président de l'université Paris VII-Diderot, qui doit l'aider dans ses démarches. Elle espère que son poste sera gelé, en attendant la révision de son dossier à la suite de l'allègement de la circulaire Guéant. Ou en attendant de reprendre un doctorat. Sinon, c'est le retour en Russie. "C'est compliqué. Si je rentre, je perd aussi ma vie personnelle."

Lina Rizou, 24 ans : "On est vus comme les sans-papiers chics"
Lina Rizou, 24 ans, est venue d'Algérie en 2009 pour poursuivre ses études d'ingénieur informatique. Elle voudrait avoir sa première expérience professionnelle en France.Hélène Sallon
Lina parle de son arrivée en France comme d'une époque révolue. C'était en 2009 et "à l'époque, la France encourageait les étudiants algériens à venir étudier en France en recrutant via le programme Campus France. Il était même bien vu de motiver son désir d'avoir une première expérience professionnelle en France", se souvient-elle. Diplômée d'un BAC+5 en ingénierie informatique, spécialisée dans les réseaux, elle a le profil idéal. Elle est sélectionnée dans un Master I à l'université de Versailles, classé parmi les dix premiers du classement SMBG des masters et où 90 % des étudiants sont étrangers.

En vingt jours à peine, elle obtient son visa. Puis, avec la même facilité, son titre de séjour "étudiant". Elle vit dans un foyer de sœurs dans le 16e arrondissement parisien. Ses parents la soutiennent financièrement. Toujours avec la même facilité, son titre de séjour est renouvelé l'année suivante pour qu'elle suive un Master II. Ce cursus doit la mener, au terme d'un stage, vers une éventuelle embauche. Un stage qu'elle effectue avec brio dans la filiale française d'un grand opérateur britannique. Tout naturellement, son chef lui propose un CDI.

Les problèmes commencent alors. Les démarches qu'elle entreprend avec l'entreprise pour obtenir le statut "salarié" se soldent par un refus dès septembre. Au motif que l'entreprise ne justifie pas de recherche pour ce poste sur les réseaux traditionnels. Sans plus d'explications, une employée de la préfecture lui répond sèchement : "Vous allez être expulsée". "Ça m'a fait un choc." La décision, "claire et définitive", ne peut-être contestée qu'auprès du ministère de l'intérieur. Une procédure qui prendra trois à quatre mois, mais dans laquelle l'entreprise se lance. "A l'époque, on ne savait pas qu'il y avait la circulaire et une sorte de quota pour limiter l'immigration professionnelle", dit-elle. Sans papiers, elle se démène pour obtenir une autorisation provisoire de séjour jusqu'en février.

Tous les espoirs s'effondrent en décembre avec le refus du ministère, qui estime que rien ne justifie l'embauche d'un étranger dans un secteur d'emploi qui n'est pas "en tension". Il ne reste plus que le recours devant le tribunal administratif. "L'entreprise a dit non, car c'est une procédure longue et coûteuse, et je serais moi-même sans papiers en France", relate-t-elle, compréhensive. Seul le Collectif du 31 mai la soutient encore. Ironie du sort, aux manifestations de sans-papiers, ils sont pointés du doigt comme "les sans-papiers chics".

La nouvelle circulaire Guéant du 12 janvier lui a redonné un peu d'espoir de voir son dossier rééxaminé. "J'ai recontacté mon entreprise et j'ai réussi à les convaincre de reprendre les démarches. Elle était réticente mais depuis, elle a eu quatre autres cas de refus", se félicite-t-elle. Le problème est que les critères d'examen des dossiers n'ont pas été spécifiés. De toute manière, elle ira jusqu'au bout, ne serait-ce que pour le soutien que lui manifeste son entreprise. Sinon, elle pense déjà au plan B : "postuler dans d'autres pays en Europe ou même au Canada ou à Dubaï. Car je ne perds pas mon objectif de carrière". A ses compatriotes qui lui demandent conseil pour les études, elle leur recommande la Belgique, l'Allemagne ou les Pays-Bas. "Ces pays ont pris le relais pour accueillir les étudiants qui ont étudié en France. On leur sert des cadres sur un plateau d'argent."

Hélène SallonÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Un accord sur les RTT en milieu hospitalier sera signé lundiLEMONDE.FR avec AFP | 22.01.12 | 13h38


La difficulté des médecins à prendre leurs jours de RTT est connue de longue date.
Un "accord-cadre" visant à régler la question des journées de RTT accumulées par les médecins hospitaliers sera "signé" lundi, a indiqué dimanche 22 janvier Xavier Bertrand.
Le ministre du travail et de la santé rencontrera lundi "les syndicats de praticiens hospitaliers pour trouver la solution, en leur laissant la possibilité, soit de prendre [les RTT] soit de les mettre sur un compte-épargne temps, soit de se les faire payer".

Les 35 heures, "qu'est-ce que ça a désorganisé l'hôpital !", a continué le ministre, invité du "Grand Rendez-vous" d'Europe 1, i-Télé et Le Parisien-Aujourd'hui en France. "C'était une inconséquence sans pareil" de la part des socialistes, a insisté Xavier Bertrand.

600 MILLIONS D'EUROS DE RTT ACCUMULÉS

Une réunion début décembre s'était soldée par des "avancées" mais sans accord formellement signé, avaient indiqué alors des sources syndicales. Il s'agit de faciliter l'apurement des quelque deux millions de journées de RTT amassées depuis l'instauration en 2002 des 35 heures à l'hôpital, la loi prévoyant qu'elles soient soldées au bout de 10 ans, soit à partir de 2012.

Quelle que soit l'option retenue, le coût des RTT accumulées par les médecins hospitaliers est de l'ordre de 600 millions d'euros, soit 300 euros par journée travaillée. Quelque 250 millions d'euros au total ont été provisionnés jusqu'à présent par les hôpitaux publics mais un grand nombre d'établissements, en difficulté financière, n'ont rien prévu. Le provisionnement des 350 millions restants doit être étalé sur plusieurs années.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

L'Unedic prévoit une dette record en 2012LEMONDE.FR

Pour 2012, l'Unedic s'appuie sur une prévision de croissance 0 %, qui aboutirait à la disparition de 123 000 emplois salariés, et à 140 500 chômeurs indemnisés en plus.
L'Unedic va afficher une dette record en 2012. Les prévisions publiées jeudi 19 janvier par l'organisme sont en effet très sombres. L'Unedic prévoit ainsi de perdre 4,3 milliards d'euros cette année, soit le deuxième déficit le plus élevé depuis 1990, après 2004. Mais surtout ce déficit va faire grossir la dette de l'organisme à plus de quinze milliards d'euros, un chiffre jamais atteint.
"Le ratio d'endettement sera toutefois de 47,5 % cette année, contre 49 % en 2005", veut rassurer Pierre Cavard, directeur étude et analyse, "mais cela ne veut pas dire que la situation est excellente. Ce qui nous préoccupe le plus est qu'une nouvelle phase de récession intervient, alors que la croissance n'a pas eu le temps de redémarrer depuis la crise de 2008-2009".


La plupart des chômeurs de la précédente crise n'ont ainsi pas eu le temps de retrouver un emploi, alors que de nouveaux viennent s'ajouter. Résultat : la dette de l'Unedic n'a pas eu le temps de se résorber. L'organisme affiche ainsi pour 2011 un déficit de près de 2,5 milliards d'euros, à peine moins qu'en 2010. L'Unedic n'a plus été bénéficiaire depuis 2008.

Pour 2012, l'Unedic s'appuie sur une prévision de croissance 0 %, qui aboutirait à la disparition de 123 000 emplois salariés, et à 214 200 chômeurs en plus, dont 140 500 chômeurs seraient indemnisés. Mécaniquement, les cotisations devraient donc augmenter nettement moins en 2012, l'Unedic ne prévoit une hausse limitée à 1,7 % de ses recettes, contre 3,6 % en 2011. De l'autre côté, la barre des 3 millions de chômeurs inscrits en catégorie A sera dépassée d'ici la fin de l'année, estime l'organisme, ce qui va forcément entraîner une hausse des demandes d'indemnités chômage et donc des dépenses.

Ces prévisions vont accroître le besoin de financement de l'Unedic, alors que la note de sa dette vient d'être dégradée par Standard & Poor's dans la lignée de celle de la France. "Une dégradation a déjà été largement anticipée par les marchés et ne devrait donc pas se ressentir sur nos emprunts à court terme, qui restent à des taux historiquement bas d'environ 1,3 %" avait toutefois fait valoir Vincent Destival, le directeur de l'Unedic, le 12 janvier.

Jean-Baptiste ChastandÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Hôpital sud-francilien : après le scandale, l'ouverturePar Fabrice Amedeo
Publié le 23/01/2012 à 09:32

Ce sont 600 à 800 patients qui vont être dirigés vers le nouveau centre hospitalier durant les huit prochaines semaines.
Le complexe hospitalier, qui a ouvert lundi avec 8 mois de retard, a enfin du matériel aux normes et une installation électrique sécurisée. Il est apte à recevoir des patients.

Ce devait être l'ouverture en grande pompe d'un centre hospitalier ultramoderne. Au lieu de cela, l'ouverture de l'hôpital sud-francilien, à Corbeil-Essonnes (Essonne), a eu lieu lundi matin, avec 8 mois de retard, dans l'indifférence générale et la gêne de l'administration ainsi que de son constructeur Eiffage.

Ce nouveau complexe hospitalier cultive pourtant les superlatifs. Son montage juridique et financier d'abord: un partenariat public-privé (PPP) de 1,2 milliard d'euros, le plus important jamais réalisé en France pour un hôpital. Son objectif ensuite: réunir sur 110.000 m2 des services dispersés jusqu'ici sur 27 sites, notamment dans les hôpitaux Louise-Michel à Courcouronnes et Gilles-de-Corbeil à Corbeil.

Le partenariat confié en 2006 par l'État à Eiffage a rapidement viré à la bataille entre la direction du futur établissement et le groupe de BTP avec plusieurs recours en justice. L'hôpital devait en effet ouvrir le 17 mai dernier. Mais à la livraison du chantier, la direction de l'hôpital s'est rendu compte que les prises électriques n'étaient pas aux normes, que les meubles en aggloméré étaient de véritables nids à poussière qu'il fallait changer, que l'installation électrique du service de réanimation n'était pas aux normes ou encore que la biberonnie avait été oubliée dans le service pédiatrique.

Intervention d'une dizaine de pompiers
L'administration avait relevé en tout 7.000 points souffrant d'une finition insuffisante ou tout bonnement de vices importants. Par la suite, ce sont des incidents qui sont venus émailler la remise aux normes du futur complexe hospitalier. En avril dernier, Eiffage a ainsi fait couper l'électricité et a mis en route quatre groupes électrogènes… qui sont tombés aussitôt en panne. Et la montée en température de fluides caloporteurs qui s'en est suivie a nécessité l'intervention d'une dizaine de pompiers.

Finalement, les dernières vérifications ont eu lieu la semaine dernière. La commission de sécurité a visité l'établissement et émis un avis favorable le 17 janvier. Une autre commission a inspecté les 5.000 prises qui alimentent les salles en fluides médicaux. Le comité de lutte contre les infections nosocomiales s'est intéressé à l'eau chaude pour éviter tout risque de légionellose. Et le feu vert tant attendu a enfin été donné pour l'ouverture du nouvel hôpital.

45 millions d'euros en 2012
Quarante patients en psychiatrie, venus de Corbeil et de Soisy-sur-Seine, sont arrivés ce lundi matin dans le centre construit en surplomb de la N104. Ils seront suivis dans les semaines à venir de malades relevant de la médecine générale, d'enfants pour les services de pédiatrie et de femmes enceintes pour la maternité. Ce sont 600 à 800 patients qui vont être transportés durant les prochaines 8 semaines.

Autre bataille, celle entre la direction de l'hôpital et les syndicats qui craignent que l'établissement, chroniquement déficitaire (15 millions d'euros sur un budget de 200 millions), n'économise des postes grâce au déménagement pour payer les loyers du PPP. Le loyer était de 38 millions en 2011 au titre du remboursement des frais de construction. Il passera à 45 millions en 2012 avec l'ouverture et l'ajout de la fraction du PPP correspondant aux frais d'entretien et de maintenance.

Par Fabrice Amedeo
FIGAROÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Les infirmiers devront mettre à jour leurs connaissances tous les ans19 janvier 2012 | Rédaction ActuSoins

A partir de 2012 infirmiers et aides-soignants, comme les autres professions paramédicales et médicales, devront participer chaque année à un programme de Développement professionnel continu.
Un décret publié fin décembre introduit l’obligation de participer annuellement à un programme de développement professionnel continu (DPC), dès 2012.
Une petite révolution pour les infirmiers qui contrairement aux médecins n’avaient pas jusqu’à présent une formation continue imposée. Le DPC va d’ailleurs au-delà de la seule formation puisqu’il inclut également d’autres formes d’action.
Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, et la secrétaire d'Etat à la Santé, Nora Berra, rappellent d’ailleurs dans un communiqué que cette « mise à jour des connaissances est un facteur essentiel de la qualité des soins ».
Qui est concerné ? Quelle prise en charge ?
Tous les infirmiers, salariés et libéraux, actuellement en exercice doivent désormais réaliser un programme de DPC par an. Les établissements, pour les salariés, et les instances ordinales, pour les libéraux, seront chargés du contrôle du respect de l’obligation.
Compte tenu des rapports conflictuels entre l’Ordre et les syndicats de libéraux, dont la majorité appelle au boycott, cette attribution risque fort de passer à l’as. Mais au moins une fois tous les cinq ans le directeur de l’Agence régionale de santé doit aussi s’assurer que les infirmiers libéraux ont bien réalisé leur DPC annuel.
En cas de non-respect de l’obligation de formation, les employeurs ou le directeur de l’Agence régionale de santé, peuvent après enquête prendre des sanctions disciplinaires.
Les actions liées au DPC seront prises en charge au titre du dispositif de formation professionnelle tout au long de la vie pour les salariés. Les libéraux recevront des « chèques DPC » dont le montant forfaitaire sera fixé par la commission paritaire de l’Organisme gestionnaire du DPC (OGDPC). Ces chèques qui seront distribués chaque année permettront de financer les actions faites dans le cadre du DPC.
A quoi ça sert ? Quelles actions sont concernées ?
Le développement professionnel continu doit « permettre l’analyse des pratiques professionnelles et également l’acquisition ou l’approfondissement de connaissances ou de compétences » explique-t-on à la DGOS.
Les programmes dont la forme et les modalités seront fixés par la HAS intègreront donc aussi bien des actions de formation, des colloques ou d’autres actions comme les réunions pluridisciplinaires de concertation ou des évaluations des pratiques professionnelles. « Nous souhaitons également décloisonner les actions et faire en sorte que plusieurs spécialités se rencontrent. Par exemple regrouper un chirurgien vasculaire et des infirmières libérales d’un réseau de soins plaies/cicatrisation ».
Qui va gérer ça ? Quels programmes ? Quels garde-fous ?
Ce seront des organismes enregistrés par l’Organisme gestionnaire du DPC et évalués favorablement par les commissions scientifiques indépendantes qui seront chargés de mettre en œuvre les programmes de DPC selon une orientation nationale fixée par le ministère de la Santé. Des orientations régionales, proposées par les agences régionales de santé pourront aussi compléter la ligne déterminée par le ministère.
Ces organismes DPC seront ensuite évalués par la Commission scientifique du Haut Conseil des professions paramédicales composés de professionnels de santé qui sera chargée d’établir une évaluation technique et scientifique des organismes et veillera à la qualité des programmes dispensés. La commission formulera également un avis sur les orientations nationales du développement professionnel continu ainsi que sur les orientations régionales formulées par les agences régionales de santé.
C’est aussi cette instance qui dressera la liste des diplômes universitaires susceptibles d’être considérés comme équivalent à un programme de développement professionnel continu.
Les décrets régissant le DPC étant maintenant publiés, les organismes vont pouvoir s’enregistrer et les premiers programmes pourront débuter prochainement. La DGOS a toutefois prévu une certaine souplesse pour 2012 : Les infirmiers et qui ont participé en 2011 ou participeront en 2012 des actions de formation continue sont ainsi réputés avoir satisfait à l'obligation annuelle de DPC. Il suffit pour cela d’adresser un justificatif à l’employeur ou à l’ordre.
Et les aides-soignants ?
C’est le même décret qui régit le DPC des aides-soignants. Ils doivent également réaliser un programme annuel obligatoire. Les actions seront financées selon le dispositif de formation professionnelle tout au long de la vie et les chefs d’établissement devront veiller au respect de l’obligation de formation.
Joël Ignasse

ACTUSOINSÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

14 millions de vaccins anti-tétaniques

Publié le 20/01/2012, 16h03 par Audrey Achekian

Tel est le nombre de vaccins contre le tétanos qui ont été financés grâce aux opérations proposées par Pampers "1 paquet de couches = 1 vaccin" et "1 like sur Facebook = 1 vaccin". Un bilan plus que positif !
Du 1er novembre au 31 décembre derniers, Pampers lançait son opération "1 paquet de couches = 1 vaccin" ou "1 like sur Facebook = 1 vaccin"pour aider les familles à lutter contre le tétanos.
Cette maladie infectieuse, souvent mortelle, est transmise aux mamans et aux enfants par une plaie profonde ou légère. Elle est souvent contractée par les nourrissons via le cordon ombilical, faute d'accès à des conditions d'hygiènes adéquates.
Des dons concrets !

Votre participation à l'opération Pampers a permis de financer 14 millions de vaccins anti-tétaniques en France. Un joli résultat lorsqu'on sait qu'il y a 5 ans, un bébé mourait du tétanos toutes les 3 minutes dans le monde. Aujourd'hui, ce chiffre est passé à 9 minutes. En tout, 150 millions de mamans et d'enfants ont été vaccinés donc protégés de ce fléau.
Pour continuer à faire baisser ces statistiques, vous pouvez toujours adresser vos dons à l'Unicef.

Audrey Achekian, Journal des FemmesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Scandale PIP : belles à tout prix

Le Point.fr - Publié le 23/01/2012 à 17:59

Le nombre d'opérations plastiques et esthétiques ne cesse d'augmenter en France. Et pas seulement pour des raisons médicales..

À l'heure où le scandale des prothèses PIP fait rage, le nombre d'opérations plastiques et d'actes de médecine esthétique ne cesse d'augmenter.

À l'heure où le scandale des prothèses PIP fait rage, le nombre d'opérations plastiques et esthétiques ne cesse d'augmenter. Des opérations essentiellement réparatrices ? L'argument ne tient pas la route. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : il y aurait aujourd'hui en France environ 10 % d'opérations du sein suite à un cancer, contre 90 % pour de pures raisons esthétiques... Comment expliquer alors un tel besoin de se transformer ? Quel sens donner à ce goût de la métamorphose ? Quels en sont les risques ? C'est ce à quoi le philosophe Jean-François Mattéi a tenté de répondre avec le Dr Henry Delmar dans Philosophie de la chirurgie esthétique (Odile Jacob, 2011). Pour le Point.fr, il revient sur les enjeux d'une société qui se veut belle à tout prix.

Le Point.fr : Vous êtes un spécialiste de philosophie politique. Pourquoi cet intérêt soudain pour la chirurgie esthétique ?

Jean-François Mattéi : Au départ, je n'y connaissais strictement rien. Comme beaucoup de gens aujourd'hui, j'avais un regard relativement critique sur l'idée que certaines personnes pouvaient éprouver le besoin de modifier leur corps. J'avais pour ami le Dr Henry Delmar, chirurgien esthétique. Lui a axé tout son travail sur l'éthique, moi je me passionnais pour la médecine. Nos regards croisés expliquent un véritable besoin social. L'idée, c'était de comprendre un effet de masse relativement nouveau.

Nouveau ? N'avons-nous pas toujours été tentés de modifier le corps ?

C'est vrai. De tout temps, que ce soit pour des raisons religieuses, guerrières ou sociales, l'homme a ressenti le besoin d'être "beau", idée qu'il associe très souvent à la puissance, à la force, parfois même à la violence. Et, comme si son sexe ne suffisait pas à le définir, il a éprouvé la nécessité d'améliorer la nature. Par le maquillage, la coiffure, le masque... Dans Les Métamorphoses d'Ovide, les hommes se transforment carrément en dieux ! Chez les Égyptiens, les chirurgiens réalisaient déjà des reconstructions du nez et tentaient parfois de reconstituer des visages ou des parties entières de corps abîmés ou mutilés. Chez les Hindous, le traité Sushruta Samhitâ présente les pratiques du chirurgien Sushrata. Lorsque ces pages arrivent en Occident à la fin du XVIIIe siècle, elles donnent véritablement le coup d'envoi de la chirurgie plastique. D'ailleurs, pendant le conflit franco-anglais de 1792 en Inde du Sud, un soldat qui avait le nez et la main coupés se fit opérer selon ces recommandations. L'opération était soit vitale, soit politique. Chez les Byzantins, par exemple, si un homme se retrouvait avec le nez coupé, il ne pouvait plus accéder au pouvoir. Plus tard, à la fin du XIXe siècle, des médecins juifs ont opéré leurs coreligionnaires qui souhaitaient perdre leur nez ethnique pour mieux s'identifier au modèle allemand. La grande actrice Fanny Brice s'est même attiré les foudres de Broadway parce qu'elle avait troqué son nez juif contre un minois américain...

Alors pourquoi s'inquiéter aujourd'hui ?

Parce qu'on assiste actuellement à un phénomène de masse. La pression sociale est devenue insoutenable. Que ce soit sur le Web, à la télévision, sur les affiches publicitaires dans la rue, ou encore dans les films, un idéal de beauté s'impose à nous, et nous renvoie à notre condition humaine, que certains associent à une certaine idée de la médiocrité. La beauté est désormais considérée comme une condition essentielle au bonheur, exactement au même titre que la santé. Et certaines personnes n'hésitent pas à mettre leur vie en danger pour l'atteindre. L'exemple ultime que tout le monde garde en tête, c'est bien sûr Lolo Ferrari et ses trois litres de sérum dans chaque sein. Vous imaginez, elle n'osait même pas prendre l'avion, de peur que sa poitrine n'explose en plein vol ! Pour beaucoup, c'est l'idéologie hédoniste qui prime. Et tant pis si la santé en prend un coup ou si l'opération se transforme en charcutage...

C'est ce que vous inspire le scandale des prothèses PIP ?

Pas tout à fait. J'ai certes un regard très critique sur cette affaire, mais je crois que c'est la médecine en général qui est en cause. Je trouve que les médecins, les chirurgiens, mais aussi les fabricants, ont de plus en plus tendance à traiter le patient comme un simple client, voire comme un objet d'expérimentation. Or, ce sont des sujets de soin, qui méritent un suivi psychologique. C'est ce que propose d'ailleurs le Dr Delmar avec sa méthode "Désirs", qui propose un dialogue avec le médecin, voire une thérapie avant d'envisager toute intervention. Le problème, c'est que la chirurgie esthétique est devenue un véritable marché, une économie, avec toute la perversion que cela implique.

Comme au Brésil, où l'on ne peut plus se balader dans la rue sans croiser des poitrines refaites ?

Absolument. Mais au Brésil, la généralisation, voire la banalisation des opérations, en fait pratiquement un rite de passage. Là-bas, dès l'âge de 16 ou 18 ans, les jeunes filles passent au bistouri pour se faire bomber les fesses (ce qu'on appelle le bum bum) et gonfler les seins. Et pas seulement à Copa Cabana... Les jeunes des favelas ne sont pas en reste. La modification du corps est bien devenue ce que Marcel Mauss appelait "un phénomène social total". Comme le football !

Et que penser des Chinoises et des Japonaises qui se font débrider les yeux pour s'occidentaliser ?

Il faut coûte que coûte atteindre le modèle hollywoodien, "caucasien", comme disent les Américains. Je pense aussi aux Noires qui se font blanchir la peau et défriser les cheveux. Ce qui est dangereux, c'est qu'il s'agit d'une mode. Le danger, c'est de vouloir se transformer systématiquement et sans fin. Et ressembler à l'autre. Cela pose un réel problème d'identité.

Finalement, en recherchant la beauté, c'est la normalité que l'on atteint. N'est-ce pas paradoxal ?

Pendant longtemps, les chirurgiens ont essayé d'imposer des normes standards du visage à partir du nombre d'or. Or, ils se sont rapidement rendu compte que ça ne fonctionnait pas. Trop de symétrie et de précision dans les traits rend le visage figé et sans charme, sans aura.

N'est-ce pas une étape dans un processus plus large qui permettrait à l'homme de se surpasser ?

Mais c'est déjà le cas ! Dans certaines parties du globe, les médecins nagent déjà en plein délire transformationnel. C'est le "cyborg" des Californiens, ces "cybernetic organisms" qui impliquent un nombre phénoménal de colloques, de conférences et d'expériences en tout genre. En fait, il s'agit d'êtres vivants auxquels on pourrait greffer des éléments électroniques ou mécaniques.

Les hommes ne s'acceptent-ils plus comme ils sont ?

Oui, c'est l'éternelle insatisfaction de la condition humaine. Elle est incontestablement symptomatique d'un certain mal-être. Mais je crois qu'au-delà de ça se cache le refus de vieillir, et le refus de la finitude. C'est le principe même du Dasein de Heidegger : l'homme est fini dans le temps et dans l'espace. Aujourd'hui, il ne pense qu'à court-circuiter cette idée...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »


Lancement d'une campagne contre le harcèlement à l'école

- Publié le 24/01/2012 à 06:53

Le ministère de l'Education nationale lance mardi une campagne "Agir contre le harcèlement à l'école", afin de combattre via internet et la télévision un phénomène touchant un élève sur dix en primaire et au collège.

Trois petits films "viraux" très réalistes, présentant des situations de harcèlement entre élèves et mettant en garde contre leurs effets, sont diffusés à partir de mardi sur internet, notamment via les plateformes vidéos Dailymotion et YouTube.

Des spots TV plus courts, diffusés sur France Télévisions, et un site internet (www.Agircontreleharcelementalecole.gouv.fr) viendront compléter cette campagne destinée à "lever le tabou" sur ce phénomène et à "responsabiliser" élèves, parents et personnels de l'Education nationale pour le combattre.

Le message diffusé est que "le harcèlement à l'école peut avoir des conséquences sérieuses: perte de confiance, troubles psychologiques, dépression, conduites suicidaires".

"Si la France a pris conscience du problème plus tardivement que d'autres pays, l'implication de grands médias dans cette campagne devrait maintenant créer un cercle vertueux", a expliqué à l'AFP le chercheur Eric Debarbieux, à l'origine de l'initiative avec le ministre de l'Education nationale Luc Chatel.

La campagne sera présentée lors d'une conférence de presse par Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire (Dgesco), et Alexandre Montay, délégué à la communication du ministère.
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