Actualités 2012

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mouchou64
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Message par mouchou64 »

Obésité : les sucres et les graisses, action directe sur notre second cerveau…

D’après des chercheurs français, un régime riche en graisses et en sucres pourrait inhiber la destruction des neurones du système nerveux entérique. Observé chez la souris, ce processus pourrait ralentir le vieillissement naturel de ce second cerveau et être un des facteurs favorisant l’obésité, en diminuant la sensation de satiété. C’est ce que relate un article qui vient d’être publié dans le Journal of Physiology.


Le long de notre tube digestif existe un système nerveux dit entérique (SNE), composé de plus de 100 millions de neurones. En raison de son importance, il est souvent considéré par la communauté scientifique comme notre « second cerveau ». Il a comme principale mission de réguler les fonctions digestives, telles la motricité digestive, l’absorption des nutriments, ou le contrôle des fonctions de la barrière intestinale. Bien qu'il joue un rôle important dans la régulation de la prise alimentaire et du stockage des différents éléments qui la constituent, il n' est que très peu étudié.
C’est afin de pallier ce manque de connaissance sur le SNE, que Michel Neunlist, Raphaël Moriez et leurs collègues de l’Institut national de santé et de recherche médicale ont étudié son fonctionnement chez des souris. Ils ont ainsi découvert qu’un régime riche en graisses et en sucres agissait comme une fontaine de jouvence sur les neurones du SNE en empêchant leur destruction. Très vite, il y a surpopulation de ces neurones qui seraient alors trop efficaces et entraîneraient une accélération de la "vidange" gastrique. En fonctionnant toujours à plein régime, comme chez les jeunes souriceaux, le système s’emballerait et inciterait l’organisme à une prise alimentaire toujours importante en diminuant notamment les signaux de la satiété. Ces derniers sont censés augmenter avec l’âge, en raison de besoins nutritionnels moins importants. Sous l’effet neuroprotecteur des graisses et des sucres, notre organisme reste persuadé qu’il est jeune et continue à s’alimenter à plein régime, ce qui entraîne le développement de l’obésité.
Cette découverte pourrait ainsi ouvrir la voie à de nouvelles approches nutritionnelles qui auraient comme objectif de mieux contrôler ce « second cerveau ».

iNFORMATION HOSPITALIEREÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par mouchou64 »

Seul un couple sur deux consultant pour infertilité masculine parvient à enfanter
LEMONDE.FR avec AFP | 23.01.12


L'étude conduite par l'équipe de Marie Walschaerts et Louis Bujan (Université de Toulouse, groupe de recherche en fertilité humaine) a permis d'évaluer le taux de succès du projet parental chez les couples ayant été suivis au centre de stérilité masculine de Toulouse de 2000 à 2004.

Seul un couple sur deux consultant pour une infertilité d'origine masculine réussit à avoir un enfant montre une étude française mise en ligne lundi 23 janvier par la revue Human Reproduction. L'âge de l'homme supérieur à 35 ans apparaît comme un facteur majeur de risque d'échec.
On estime qu'entre 9 % et 14 % des couples dans les pays développés auront des difficultés à concevoir. En France, un couple sur sept consulte pour une infertilité, l'origine du problème se partageant entre l'homme et la femme. La majorité des études ayant évalué jusqu'ici les résultats d'assistance médicale à la procréation (AMP) ont pris en compte principalement la composante féminine. La plupart ont par ailleurs concerné le devenir des couples inscrits dans un programme de fécondation in vitro (FIV), et non pas des couples consultant, en amont, un centre d'infécondité.

L'étude conduite par l'équipe de Marie Walschaerts et Louis Bujan (Université de Toulouse, groupe de recherche en fertilité humaine) a permis d'évaluer le taux de succès du projet parental chez les couples ayant été suivis au centre de stérilité masculine de Toulouse de 2000 à 2004. Une enquête par questionnaire téléphonique effectuée en 2008 a permis de préciser la situation de ces couples, quatre années au moins après l'arrêt de leur prise en charge.

"CONSULTER PLUS TÔT"

Parmi les 1 131 répondants (65 % des 1 735 couples joints par téléphone), 56 % étaient devenus parents (60 % en incluant l'adoption). Ces couples ont eu un enfant grâce à une grossesse naturelle dans 16 % des cas, grâce à un traitement médical ou chirurgical dans 8 % des cas, et grâce à une AMP dans 32 % des cas (dont 4 % dans un autre centre). Sur l'ensemble des 1 735 couples, le taux cumulé de succès est estimé à 48 %, basé sur une hypothèse qualifiée de "réaliste" par Marie Walschaerts.

Les auteurs de l'étude soulignent que le taux cumulé de succès atteint 64 % pour les hommes et les femmes âgés de moins de 35 ans, contre seulement 31 % chez les couples plus âgés. "L'âge de l'homme ressort réellement et le taux de succès n'est pas lié uniquement à l'âge de la femme", a précisé Marie Walschaerts. Ces résultats devraient "encourager les couples à consulter plus tôt", a-t-elle ajouté.

L'étude a été financée par l'Agence de la biomédecine. Le Pr Bujan est le président de la Fédération des Cecos (Centre d'étude et de conservation des œufs et du sperme humains). Human Reproduction est une publication de la Société européenne de reproduction et d'embryologie humaine (ESHRE).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par mouchou64 »

Dépassements d'honoraires : reprise des pourparlers
Publié le 23/01/2012

Selon Les Echos , les syndicats de médecins libéraux, les complémentaires santé et la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) ont renoué le dialogue, vendredi dernier, sur les dépassements d'honoraires des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens libéraux. Alors que la loi de financement de la Sécurité sociale leur fixait jusqu'à hier pour parvenir à un accord, les partenaires ont finalement décidé de poursuivre les pourparlers, avec une nou­velle donne, indiquent Les Echos.

En effet, le directeur de la Cnam, Frédéric Van Roekeghem, a annoncé qu'il était prêt à revaloriser les honoraires des chirurgiens et obstétriciens exerçant en secteur 1. Non chiffrée, cette revalorisation sur trois ans serait limitée à 10%. "Elle permettrait de réduire l'ampleur du problème des dépassements pour les patients et constitue un geste en direction des mutuelles, qui réclament cette revalorisation", avance Vincent Collen des Echos. Si la Mutualité est certes favorable à une revalorisation de certains tarifs médicaux, elle pose au préalable comme condition la régulation des dépassements d'honoraires. Comme le remarque d'ailleurs Les Echos, "cette hausse est conditionnée à la conclusion d'un accord pour limiter les dépassements des tarifs des praticiens du secteur 2.

Ce qui est loin d'être certain, tant les négociateurs on eu du mal à s'entendre jusqu'à présent".
Autre mesure évoquée vendredi : l'assurance maladie propose d'instaurer des sanctions pour les médecins qui pratiquent des dépassements jugés "excessifs" en rapport avec la situation financière des patients, De son côté, l'Union nationale des organismes d'assurance maladie complémentaire (Unocam) souhaite que le gouvernement introduise une modification législative pour que les complémentaires santé puissent choisir de rembourser ou non les dépassements dans le cadre du secteur optionnel. Une nouvelle séance de négociations est prévue en fin de semaine.

De son côté, François Hollande a annoncé hier son intention "d'encadrer les dépassements d'honoraires", lors de son premier meeting de campagne au Bourget (Les Echos, page 2). Le candidat socialiste a également promis de "combattre les déserts médicaux", d'instaurer une nouvelle tarification qui "conforte l'hôpital public" et a pris l'engagement qu'à la fin de son mandat, "personne ne soit à plus de trente minutes d'un lieu de traitement des urgences médicales", rapporte le site lemonde.fr.

RTT à l'hôpital : signature d'un accord
Le ministre de la Santé a annoncé qu'un accord-cadre visant à régler la question des jours de RTT accumulés par les médecins hospitaliers serait signé ce soir avec les syndicats. Cet accord leur laissera la possibilité "soit de les prendre, soit de les mettre sur un compte-épargne temps, soit de se les faire payer", a précisé Xavier Bertrand, invité de l'émission "Le Grand Rendez-vous" sur Europe 1. Il s'agit de faciliter l'apurement des quelque deux millions de journées de RTT amassées depuis l'instauration, en 2002, des 35 heures à l'hôpital. La loi prévoit qu'elles soient soldées au bout de dix ans.

Pour Le Parisien/Aujourd'hui (page 8), le gouvernement "ouvre très grand son porte-monnaie". En effet, il serait prêt à débourser près de 480 millions d'euros sur quatre ans pour financer les jours de RTT non pris, soit "plus que pour les mesures d'urgence annoncées lors du Sommet social de la semaine dernière", souligne ce quotidien. Chaque médecin ne pourra se faire payer plus de 80 jours sur quatre ans. Mais, "à raison de 300 euros la journée, le cadeau atteint quand même jusqu'à 24.000 euros par médecin hospitalier !", relève Le Parisien/Aujourd'hui.
John Sutton


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Message par mouchou64 »

Un autre article sur l'accord des RTT de l'hopital...



Hôpital : l'État va payer 480 millions d'euros pour les RTT

Le Point.fr - Publié le 23/01/2012 à 10:58

Le gouvernement français va débourser au moins 480 millions d'euros sur 4 ans pour rémunérer les jours de récupération des médecins hospitaliers accumulés depuis 2002 après le passage à la semaine de travail de 35 heures hebdomadaires, écrit, lundi, Le Parisien-Aujourd'hui en France. Un accord doit être signé lundi soir entre les syndicats et le ministère de la Santé pour résorber les quelque deux millions de jours de "RTT" accumulés depuis une décennie, ce qui permettrait à certains médecins de recevoir jusqu'à 24 000 euros, assure le journal.

Dimanche, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait parlé d'un accord ouvrant plusieurs options. "Je signerai un accord-cadre avec les syndicats de praticiens, pour trouver la solution, en leur laissant la possibilité soit de prendre (les jours de RTT), soit de les mettre sur un compte épargne-temps, soit de se les faire payer", avait-il dit. Le projet de décret, que Le Parisien dit avoir consulté, est jugé par le journal très favorable pour les médecins hospitaliers puisque diverses modalités ouvriraient la possibilité de toucher de confortables enveloppes, en lieu et place d'une obligation de prendre les jours de congé.

L'accord est signé à moins de trois mois de l'élection présidentielle. La réforme des 35 heures est une des cibles favorites du président Nicolas Sarkozy, qui y voit l'origine d'une partie des problèmes du pays. L'hôpital, du fait d'horaires à rallonge et de recrutements insuffisants lors de la réforme, est souvent décrit comme le lieu où l'application de la réduction du temps de travail s'est faite avec le plus de difficultés.

lepoint.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Facebook donne l'impression d'être moins heureux que les autres

Les réseaux sociaux tels que Facebook favorisent une évaluation négative de son bonheur relatif, selon une étude, publiée dans la revue Cyberpsychology, Behavior and Social Networking, menée auprès de jeunes adultes.

Hui-Tzu Grace Chou et Nicholas Edge du département de sociologie de l'Université Utah Valley ont interrogé 425 étudiants sur leur niveau de bonheur et celui de leurs amis. Environ 95 % utilisaient Facebook, en moyenne, 5 heures par semaine et depuis deux ans et demi.

Plus ils passaient de temps sur Facebook, plus ils avaient tendance à croire que les autres étaient plus heureux qu'eux. La corrélation était plus forte pour ceux qui utilisaient le réseau depuis plus longtemps et ceux qui avaient beaucoup d'amis qu'ils ne connaissaient pas vraiment.

Les photos soigneusement choisies de personnes souriantes et heureuses transmettent, cumulativement, un message trompeur, commente Hui-Tzu Grace Chou. Regarder ces photos heureuses donne l'impression que les autres sont toujours heureux et qu'ils ont toujours une bonne vie.

Alors qu'en ce qui concerne les amis à l'extérieur des réseaux sociaux, il est plus facile de savoir qu'ils ont des hauts et des bas. Mais une étude publiée en 2010 montrait, même par rapport à des personnes relativement proches côtoyées en dehors des réseaux, une tendance à sous-estimer la prévalence d'émotions négatives et à surestimer celle d'émotions positives.

psychomediaÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Implants mammaires défectueux : l’OMS met son grain de sel

Depuis plusieurs semaines, le scandale des prothèses mammaires de la société varoise Poly implant prothèse (PIP) a largement dépassé nos frontières. Si, pour l’instant, les gouvernements des pays concernés ont chacun réagi différemment sans aucun consensus en la matière, l’Organisation mondiale de la santé vient d'entrer dans la danse afin d’harmoniser les recommandations au niveau mondial, en ce qui concerne les prothèses défectueuses.



Après plusieurs semaines de réflexion, l’OMS vient de lancer une alerte internationale contre les implants mammaires PIP. Cette décision faite notamment suite au fait qu’en Argentine, et maintenant, en Allemagne, des porteuses de prothèses potentiellement défectueuses ont porté plainte.
Dans un communiqué, l’OMS recommande à toutes les femmes porteuses d’implants PIP, qui ressentent des brûlures, des inflammations, ou tout simplement pour se rassurer, de consulter leur médecin ou leur chirurgien afin que ces derniers vérifient le bon état de ces prothèses, et s'assurent qu'aucune fuite ou rupture n’est détectable. C’est en s’appuyant sur les préconisations de l’Afssaps que les experts de l’OMS ont lancé cet appel.
Face à ce scandale, l’autorité sanitaire mondiale souhaite qu’un renforcement des mesures de sécurité soit décidé concernant les dispositifs médicaux, et qu’une meilleure remontée des informations concernant les effets indésirables soit envisagée au niveau mondial.

AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Traitement miracle contre l'alcoolisme: Tout comprendre sur le Baclofène
Mis à jour le 24/01/2012 à 19h54

Le Baclofène, un relaxant musculaire, permettrait de limiter le manque d'alcool chez les alcooliques

SANTE - Selon Olivier Ameisen, expert en addictologie, ce myorelaxant permettrait de résoudre totalement les problèmes de dépendance à l'alcool ou encore aux drogues...

Revendiquant des milliers de patients guéris de leur dépendance à l’alcool grâce au Baclofène, Olivier Ameisen, cardiologue et expert en addictologie, donnait une conférence ce mardi à l’hôpital Cochin de Paris afin de vanter une fois de plus les mérites d’une molécule utilisée à l’origine pour traiter la sclérose en plaques. 20 Minutes fait le point sur un traitement qui n’a toujours pas été approuvé officiellement par les autorités sanitaires françaises.

Où en est l’alcoolo-dépendance en France?
Elle touche 10% de la population générale en France et provoque le décès de près de 45.000 personnes par an, soit 120 par jour. Surtout, il y a près de 80% de rechute chez les personnes ayant subi une désintoxication «classique». Avec le Baclofène, le taux de réussite est de 100%, selon Olivier Ameisen. Il serait tout aussi efficace contre le tabac, la cocaïne, l’héroïne, le cannabis ou encore la boulimie.

Pourquoi les traitements classiques ne fonctionnent pas?
D’après Olivier Ameisen, il y a bien des «modèles de réduction» du «craving», ce besoin irrésistible de boire de l’alcool (qui l’emporte sur celui de boire de l’eau ou même de manger), par l’intermédiaire de médicaments (Epitomax, Aotal, Revia, Alcover, etc.), mais aucun ne le supprime, sauf le Baclofène. De plus, les traitements classiques s’appuient notamment sur l’abstinence, qui demandent des efforts que le cardiologue compare à de la «torture».

Qu’est-ce que le Baclofène?
Le Baclofène est «une ancienne molécule commercialisée depuis plus de quarante ans sous le nom de Liorésal», d’après le site baclofene.org. C’est un myorelaxant utilisé notamment contre la sclérose en plaques ou les torticolis.

Pourquoi serait-il plus efficace contre l’alcoolo-dépendance?
Parce que c’est le seul qui agit comme agoniste des récepteurs GABA-B, principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central, qui intervient notamment dans la dépendance à l’alcool et aux drogues. Pris à haute dose, le Baclofène entraîne, selon Olivier Ameisen, une indifférence à l’alcool en quelques semaines, et un bien-être. De plus, «le traitement n’abîme pas le malade» et les autres médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs), qui «ne servent à rien», peuvent être arrêtés, ajoute le cardiologue.

Quels sont ses effets secondaires?
Le Baclofène peut provoquer une somnolence et une faiblesse musculaire, mais ces effets secondaires ne sont pas «sévères ou irréversibles», selon Olivier Ameisen, qui ajoute qu’il n’y a derrière aucune dépendance au médicament. Pour le cardiologue, la molécule est même «moins dangereuse que l’aspirine, le Voltarene ou le paracetamol». «On peut continuer à boire normalement de l’alcool avec le traitement», indique-t-il encore.

Quelles sont les principales critiques apportées contre ce traitement?
Malgré les études essentiellement américaines présentées par Olivier Ameisen, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a estimé en juin dernier qu’à l’heure actuelle, «le bénéfice de cette molécule n’est pas démontré et que ses effets secondaires à haute dose sont inconnus», rapporte Le Parisien ce mardi. Le quotidien cite notamment une étude indienne évoquant «l’apparition de troubles psychotiques» après un mois de traitement. Ceux-ci ont été confirmés ce mardi lors de la conférence par la mère d’un jeune homme dépendant au cannabis et traité au Baclofène. Le cardiologue s’est contenté de lui répliquer que son fils courait d’autant plus de risques en continuant à consommer du cannabis.

Corentin Chauvel

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Message par Sebcbien »

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Message par Anthony45 »

Tramadol : un antidouleur aux effets secondaires redoutables
Le Tramadol, un médicament qui remplace le Di-Antalvic, aurait des effets secondaires importants. Cet antidouleur provoquerait notamment une forte addiction, révèle ce mercredi Le Parisien.

Depuis que Di-Antalvic a été retiré du marché en mars 2011, le Tramadol a été adopté par des millions de patients. Cet antidouleur dérivé de l'opium est très apprécié pour calmer le mal de dos et les douleurs articulaires. Il pourrait pourtant avoir des effets secondaires redoutables. Au point que l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé de le surveiller.

La molécule de Tramadol est présente en France dans le générique du même nom et dans une vingtaine de médicaments, notamment le Tropalgic, le Contramal ou Ixprim. Mais les effets secondaires du médicament miracle sont inquiétants : vomissements, troubles du sommeil, désorientation et "addiction importante d'une partie des patients", prévient Le Parisien dans son édition datée de ce mercredi 25 janvier.


En France, premières overdoses en 2010

Un tiers des huit millions d'utilisateurs réguliers du Di-Antalvic se sont reportés ces deux dernières années sur des médicaments plus forts, comme le Tramadol. Plus de 12 millions de boîtes ont ainsi été vendues l'année dernière, soit une hausse de 30 %.

Pourtant des malades ont été victimes d'overdoses dès 2010 en France. « Personne ne m'avait prévenu des effets addictifs. J'ai augmenté les doses et je suis devenu complètement accro », confie au Parisien un patient de 26 ans. Il a décidé de se sevrer seul au prix de « dix jours de cauchemar » après avoir eu un « trou noir de plusieurs minutes » devant son téléviseur.

Au Moyen-Orient : des effets dévastateurs

En Egypte en Libye ou à Gaza, le Tramadiol serait utilisé comme une véritable drogue. La plaquette de dix comprimés s'achète en pharmacie pour cinq dollars. Ses vertus : retarder l'éjaculation, donner de l'énergie,« « oublier les problèmes », témoigne dans les colonnes du quotidien, un jeune homme de 22 ans, qui l'utilise depuis quatre ans.

Les utilisateurs réguliers souffrent de dépression, de fatigue, ou encore de problèmes rénaux ou intestinaux. En somme, le médicament miracle a tout l'air d'être un poison.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par sixela95 »

La dengue menace près de la moitié de l’humanité
Créé le 25-01-2012 à 11h37 -

Par Joël Ignasse
La dengue est aujourd’hui endémique dans plus de cent pays alors qu’elle n’était présente que dans neuf dans les années 70. Plus de 2,5 milliards de personnes sont sous la menace de cette fièvre aux conséquences parfois sévères.

Réagir

Fumigation d'insecticide au Pakistan, en septembre 2011, pour lutter contre une épidémie de dengue. K.M.Chaudary/AP/SIPA

Mots-clés : dengue, moustique, virus, Santé
Sur le même sujet
» Une épidémie de Chikungunya est-elle possible en France ?
» Rechauffement et santé
» La dengue s’intensifie aux Antilles
» Premier cas de dengue dans l'Hexagone
Explosion du nombre de cas
La dengue est une maladie virale transmise à l’être humain par un moustique, qui est porteur du virus. Fièvres, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires sont les symptômes les plus fréquents de la dengue. Cependant il existe une forme hémorragique sévère, plus rare, potentiellement mortelle.

L'incidence mondiale de la dengue progresse de façon spectaculaire au cours des dernières décennies, signale l’organisation Mondiale de la Santé dans un bulletin spécial. Aujourd’hui cette maladie est fréquente dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier, principalement dans les zones urbaines et semi-urbaines.

Le principal vecteur de la dengue est le moustique Aedes aegypti, mais le moustique tigre, Aedes albopictus, est également capable de transmettre la maladie. Cette espèce, présente depuis quelques années en Italie, a été observée en France pour la première fois en 2004, dans les Alpes-Maritimes et depuis deux ans les médecins observent des cas de dengue autochtones en France.

Pas de traitement hormis la lutte contre les moustiques
Il n'existe aucun traitement, ni vaccin, spécifique contre la dengue, mais la détection précoce et l'accès aux soins médicaux appropriés abaisse les taux de létalité en dessous de 1%. Hormis cela, pour contrôler la maladie et éviter une plus grande dissémination des cas, l’OMS appelle à renforcer la lutte contre les moustiques vecteurs. Contrairement à d'autres moustiques Aedes aegypti est un piqueur de jour, préférentiellement tôt le matin et le soir avant le crépuscule. Les moustiquaires n’ont donc que peu d’utilité face à cet insecte.

Quelques mesures simples peuvent toutefois limiter sa prolifération : d’abord supprimer toutes les eaux stagnantes propices à la reproduction des moustiques (pots, vases, etc), adopter des protections personnelles (vêtements à manches longues, répulsif, moustiquaires) et en cas d’épidémie importante pulvérisation spatiale d’insecticide. Enfin, il est important de soutenir la recherche scientifique, plusieurs candidats vaccins sont actuellement en cours de développement.

Sciences et Avenir.fr
25/01/2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par sixela95 »

Des champignons hallucinogènes contre la dépression ?
Créé le 24-01-2012 à 17h56 -

Par Joël Ignasse
Des tests indiquent que des personnes sous l’influence de champignons hallucinogènes présentent un ralentissement des neurones dans certaines zones cérébrales. Peut-être une piste pour traiter les dépressions sévères.

Réagir

Des psilocybes, champignons hallucinogènes. PETER DEJONG/AP/SIPA

Mots-clés : hallucinogènes, champignons, dépression, Santé
Un cerveau plutôt ralenti
Contrairement à ce que les spécialistes pensaient jusqu’à présent, la prise de psilocybine, la substance hallucinogène extraite de certains champignons comme, ne met pas le cerveau en ébullition. Au lieu de provoquer une hyperactivité des neurones, elle les inhibe et semble déconnecter les zones cérébrales les unes des autres.

Pour s’en rendre compte, des chercheurs de l’Imperial College de Londres ont injecté de la psilocybine à des volontaires sains pour ensuite les examiner sous IRM afin de mesurer des changements éventuels dans leur activité cérébrale. Les résultats font l’objet de deux articles dans les Proceedings of the National Academy of Sciences et dans le British Journal of Psychiatry.

Le professeur David Nutt, auteur principal des deux études, a déclaré: « les substances psychédéliques élargissent la conscience de sorte qu’il a souvent été supposé qu’elles agissaient en augmentant l’activité cérébrale mais étonnamment nous avons constaté que la psilocybine diminue l’activité des neurones dans les zones qui ont le plus de connexions avec d'autres domaines. Ces zones contraignent notre expérience du monde et permettent de le garder ordonné. Nous savons maintenant que la désactivation de ces régions conduit à un état dans lequel le monde est vécu comme étrange. »

Une piste contre la dépression
L'intensité des effets rapportés par les participants, y compris les visions hallucinatoires, les altérations des sensations corporelles et de l’espace et du temps sont corrélés avec une diminution de l’oxygénation et de la circulation sanguine dans certaines parties du cerveau, notamment dans le cortex médial préfrontal et le cortex cingulaire postérieur. Ces zones sont justement le siège d’une hyperactivité chez les dépressifs.

« Des études précédentes ont suggéré que la psilocybine peut améliorer le sentiment de bien-être émotionnel et même réduire la dépression chez les personnes souffrant d'anxiété. Ceci est cohérent avec notre constatation selon laquelle la psilocybine diminue l'activité du cortex médial préfrontal, comme de nombreux traitements efficaces contre la dépression », reprend David Nutt. D’autres études seront cependant nécessaires avant de donner des champignons aux dépressifs !

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Re: Actualités 2012

Message par sixela95 »

Obésité, l’hypothèse du second cerveau
Créé le 24-01-2012 à 11h44 -

Par Joël Ignasse
Un régime riche en graisses et en sucres retarde le vieillissement du système nerveux entourant le tube digestif. Ce phénomène pourrait expliquer certaines anomalies fonctionnelles retrouvées chez les obèses.

Le régime fastfood empêche la maturation normale des neurones du système nerveux entériqueµ. (c) Sipa

Mots-clés : obésité, neurones, système nerveux entérique, malbouffe, Santé
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Un autre cerveau dans l’abdomen
Quelques 100 millions de neurones répartis sur la longueur du système digestif régulent les principales fonctions de ce dernier (motricité, absorption, sécrétions). Capable de fonctionner de façon autonome ces neurones constituent un « second cerveau », appelé système nerveux entérique (SNE) qui reste encore en grande partie terra incognita. Pourtant, « dans un contexte d’augmentation du nombre de cas d’obésité, étudier le SNE qui régule toutes les fonctions clés nécessaires à l‘absorption des aliments et aussi à la régulation de la prise alimentaire paraît indispensable » explique Michel Neunlist, chercheur à l’INSERM.

Dans le cadre d’un projet de recherche franco-allemand, il a étudié, avec Raphaël Moriez également de l’INSERM, l’impact d’un régime riche en sucre et graisse sur le SNE et ses répercussions sur la vidange gastrique et le transit intestinal. Pour ce faire, ils ont nourri des souris avec un régime de type « fastfood » de leur 5ème semaine à leur 18ème semaine, qui correspond à l’âge adulte chez ces rongeurs, et observé les conséquences sur le tube digestif et le SNE.

L’estomac bloqué à l’adolescence

Leurs résultats, publiés dans The Journal of Physiology, prouvent que ce type de régime a bien des effets sur le cerveau abdominal. « Nous montrons d’abord que les organes du tube digestif vieillissent différemment et qu’un régime gras et sucré retarde le vieillissement de l’estomac » relate Michel Neunlist.

En effet, les chercheurs ont constaté chez les souris témoins une diminution du nombre de neurones du SNE à l’âge adulte associée à une diminution de la vidange gastrique, la capacité qu’a l’estomac de se vider. Chez les souris nourries avec un régime hypercalorique, la mortalité neuronale est moindre et la vidange gastrique accélérée. « Tout se passe comme si l’estomac de ces souris restait bloqué à la période de l’adolescence, moment de la vie où la prise de nourriture est maximale. Cela pourrait être un facteur d’explication de l’obésité : avec une vidange gastrique accélérée (phénomène retrouvé chez les obèses) la sensation de satiété disparait plus rapidement et la faim revient » détaille le chercheur.

Avec son équipe il travaille maintenant sur deux axes : d’abord observer les conséquences d’un tel régime alimentaire sur d’autres fonctions digestives, notamment les fonctions de barrière qui empêchent les agents pathogènes de pénétrer dans l’organisme à travers la muqueuse intestinale. Et ensuite identifier les nutriments (sucres ou graisses) qui ont le plus d’effet sur l’évolution du système nerveux entérique.

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Message par sixela95 »

Comment l’exercice améliore la santé
Créé le 19-01-2012 à 12h09 -

Par Joël Ignasse
Un mécanisme cellulaire engendré par l’exercice et à l’origine de certains effets métaboliques bénéfiques vient d’être décrypté chez la souris.


L'exercice est bénéfique pour la santé ! ELSING/SUNSHINE INTERNATIONA/SIP

Mots-clés : diabète, glucose, sport, exercice, Santé
« Ceux qui ne trouvent pas de temps pour faire de l'exercice devront en trouver pour être malades ! » disait Lord Stanley, comte de Derby, et on ne saurait lui donner tort. Pourtant, Les mécanismes cellulaires qui sous-tendent les effets bénéfiques de l'exercice sur la santé humaine, notamment la protection procurée par le sport contre les troubles métaboliques comme le diabète, sont encore mal compris.

Dans la revue Nature, une équipe de chercheurs de l’université du Texas décrit un de ces mécanismes identifié chez des souris. Leurs travaux montrent que l’exercice induit chez les rongeurs une fonction cellulaire appelée autophagie. Il s’agit d’un «système de recyclage» intracellulaire qui permet aux cellules d’assurer le maintien de l’homéostasie par l’élimination et le remplacement continuel des protéines et des organites non fonctionnels.

L'autophagie a été étudiée sur des modèles animaux et il semble que ce mécanisme ait une action contre diverses pathologies comme le cancer, le diabète ou même le vieillissement. Dans les tests réalisés, il apparait que ce mécanisme est renforcé dans les muscles squelettiques et cardiaques des souris qui ont pratiqué des exercices réguliers. Ces études ont également identifié un gène BCL2 en tant que régulateur de l'autophagie induite par l'exercice.

Des souris mutantes avec une protéine BCL2 déficiente garde un niveau basal d’autophagie mais ne réagissent pas à l’exercice. Elles affichent également un métabolisme du sucre anormal avec une résistance à l’insuline et plus grande sensibilité aux graisses. Les auteurs suggèrent que cette protéine BCL2 ou un traitement qui stimulerait la voie de l'autophagie peuvent représenter une approche potentielle pour traiter ou prévenir l’intolérance au glucose, antichambre du diabète.

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Message par sixela95 »

DÉCRYPTAGE : Y a-t-il un excès de leucémies autour des centrales nucléaires?
Créé le 17-01-2012 à 15h16 -


Par Joël Ignasse
Une étude de l’Inserm a relevé un excès de leucémies chez les enfants vivant dans un périmètre de cinq kilomètres autour des centrales nucléaires françaises entre 2002 et 2007. Les émissions radioactives de ces centrales ne semblent néanmoins pas en cause et ces seuls résultats ne permettent pas de conclure.

Centrale nucléaire du Tricastin, dans la Drôme. (SIPA)

Mots-clés : leucémie, cancer, centrales nucléaires, Santé, Décryptage
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» Nucléaire : EDF devra renforcer la sûreté des centrales

Pourquoi rechercher des leucémies près des centrales?
L’étude GEOCAP est une enquête épidémiologique qui s’inscrit dans un programme de recherche sur les causes des cancers de l’enfant de moins de 15 ans. Parmi ces cancers, les leucémies représentent près de 35% des pathologies malignes de l’enfant mais leurs causes ne sont pas clairement établies.

«Certaines études, comme l’étude allemande KiKK, ont toutefois relevé une augmentation du risque de leucémies chez les enfants vivant à proximité de la centrale nucléaire de Krummel» rappelle Michel Bourguignon, commissaire au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Mais une autre étude, menée en Grande-Bretagne, ne trouve pas d’augmentation du risque. Des anomalies n’ont été retrouvées qu’autour de deux autres centrales, celle de Sellafield en Angleterre et Dounreay en Ecosse. «Face à ces résultats contradictoires, il est normal que les investigations se poursuivent car les leucémies de l’enfant, même si on sait aujourd’hui traiter de nombreux cas, sont des maladies graves et parfois mortelles. Il y a une légitime inquiétude de la part des riverains de centrales nucléaires, nous devons donc continuer à chercher des réponses» poursuit Michel Bourguignon.


Une méthodologie différente
Les études réalisées jusqu’à présent recherchaient une augmentation du nombre de cas de leucémies en fonction de la proximité avec les centrales nucléaires selon des cercles concentriques de 5km, 10km, 15 km…. «Comme si les rejets étaient homogènes et isotropes, ce qui est invraisemblable» précise Jacqueline Clavel, épidémiologiste à l’Inserm et qui a dirigé l’étude GEOCAP. Son équipe a donc utilisé des logiciels prenant en compte le type de radionucléide et permettant de modéliser la dispersion des rejets gazeux afin de déterminer les zones les plus exposées autour des centrales.


Les chercheurs ont alors utilisé le Registre national des hémopathies malignes de l'enfant pour identifier tous les cas de leucémies des enfants de moins de quinze ans (2.753 sur la période 2002/2007). Ils ont ensuite relevé et géolocalisé les adresses au moment du diagnostic pour observer la répartition des cas par rapport aux centrales. Leurs résultats ont été publiés ce mois-ci dans l'International Journal of Cancer.

Élévation des cas sur une courte période
Il en ressort un excès de cas (14 contre 7 attendus) autour des dix-neuf centrales du territoire sur la période 2002-2007 chez les enfants qui vivaient à moins de cinq kilomètres de ces sites. Cet excès ne correspond pas aux zones les plus exposées déterminées par les chercheurs mais se retrouve dans un cercle concentrique de 5 Km autour des centrales. Ces résultats sont qualifiés de statistiquement significatifs par les auteurs.

Pour autant, ils ne signifient pas que l’excès de leucémies est lié aux rejets gazeux radioactifs des centrales puisque que les cas ne correspondent pas au zonage basé sur la dispersion de ces rejets. «De plus, il faut préciser que la radioactivité émise par les centrales est bien inférieure, d’un facteur 1000 environ, à la radioactivité naturelle» complète Jacqueline Clavel. «Et on ne retrouve pas cette surreprésentation si l’on prend en compte la période 1990-2007» rappelle le Dr Ausrele Kesminiene, du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) à Lyon.


Pas de conclusions fermes
Que peut-on alors conclure de cette étude? «Pas grand-chose en fait : le résultat est certes statistiquement significatif mais il ne nous dit rien, car les chiffres – 14 cas autour de 19 centrales – sont trop faibles pour pouvoir en tirer des conclusions fermes» explique Ausrele Kesminiene. Néanmoins, les résultats complètent les études déjà réalisées sur le sujet. Ils font également apparaître une différence notable : «Les études européennes montrent des excès de cas autour de trois centrales uniquement. Dans GEOCAP les cas sont dispersés sur l’ensemble des centrales et on observe plutôt un excès, un cluster, dans le temps entre 2002 et 2007» relève Michel Bourguignon.

Si les leucémies autour des centrales ne sont sans doute pas liées aux rejets radioactifs, les différentes études semblent néanmoins indiquer «qu’il se passe quelque chose». «C’est tout l’enjeu de GEOCAP qui permet d’explorer chacune des causes potentielles de leucémies. On peut aussi regarder conjointement si un excès de plusieurs facteurs entre en jeu» précise Jacqueline Clavel.

Parmi les causes suspectées et qui seraient cohérentes avec les données des centrales, les médecins évoquent des pistes infectieuses. Il a déjà été relevé près des grands chantiers, là où il y a des mouvements importants de population, un petit excès de leucémies mais aucun agent infectieux n’y a jamais été retrouvé. Autres hypothèses : la pollution par le benzène, les lignes à haute tension ou encore la radioactivité naturelle…

«Mais, de toutes façons, on n’arrivera pas à conclure sans faire une étude internationale, avec une meilleure méthode d’évaluation de tous les facteurs de risques autour des centrales, et sur une longue période de temps » conclut Ausrele Kesminiene.

J.I. (avec M.Nowak)
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Naissance de GrippeNet, système de surveillance de la grippe via internet
(AFP) – Il y a 18 heures

PARIS — Un nouveau système de surveillance de la grippe, GrippeNet, fonctionnant par internet et auquel chacun peut contribuer, a été lancé par les autorités sanitaires françaises, ont annoncé mercredi l'Inserm et l'Institut de veille sanitaire (Invs).
"Ce système de surveillance a pour objectif de recueillir directement auprès de la population française des données épidémiologiques sur la grippe, grâce à Internet" expliquent l'Invs et l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) dans un communiqué commun.
Le site internet "www.grippenet.fr" permet à toute personne majeure qui le souhaite, malade ou non, mais résident en France métropolitaine, de participer à la surveillance de la grippe d'une façon anonyme et volontaire.
Les volontaires sont invités chaque semaine à remplir un questionnaire récapitulant les symptômes qu'ils ont eu ou non depuis leur dernière connexion (fièvre, toux, etc.).
Ces données anonymes sont immédiatement analysées et contribuent en temps réel à la surveillance de la grippe en France.
"La participation de la population sera déterminante" pour le succès de cette "expérimentation", soulignent l'Invs et l'Inserm.
Depuis 1984, le réseau Sentinelles-Inserm organise une surveillance de la grippe en France par collecte de données auprès de médecins libéraux volontaires et d'un réseau de laboratoires et d'hôpitaux.
Il existe aussi un autre réseau, celui des GROG (Groupes Régionaux d'Observation de la Grippe), également actif, depuis 1984, pour la "surveillance l'arrivée et la circulation des virus grippaux sur le territoire français".
"Les données recueillies par GrippeNet n'ont pas vocation à remplacer les informations validées par des professionnels de santé" soulignent l'Inserm et l'Invs. Mais ces données pourront apporter des informations complémentaires, notamment sur les personnes qui ne consultent pas leur médecin généraliste.
GrippeNet s'intègre à une démarche européenne de surveillance des épidémies, avec notamment le projet Epiwork financé par la commission européenne, qui vise à mettre en place des infrastructures de surveillance et de modélisation des épidémies.

AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Verrouillé