Actualités 2012

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mouchou64
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Florence, atteinte d'hépatite C, et son combat pour "redevenir une personne dans la maladie"

La loi Kouchner du 4 mars 2002 sur le droit des malades devait faciliter l'accès à l'information des patients. Si des progrès ont été réalisés, certains font encore face à de réelles difficultés. Le parcours de Florence (le prénom a été changé) en témoigne.
Cette mère de deux adolescents a appris il y a trois ans et demi qu'elle avait le virus de l'hépatite C (VHC). Elle a subi un premier traitement à l'hôpital Bégin (Vincennes, Val de Marne), qui s'est soldé par un premier échec thérapeutique. "On ne m'avait informé que du strict minimum concernant les effets secondaires "possibles" que sont la fatigue et la dépression. Ils avaient été minimisés, réduits essentiellement à des symptômes grippaux et un état d'irritabilité au niveau de l'humeur, raconte-t-elle. A chaque consultation, le spécialiste ne se concentrait que sur mes résultats d'analyses de sang et ne se préoccupait pas des effets secondaires. Quand je lui parlais de ma fatigue grandissante, liée à l'anémie, il n'avait aucune réaction. Il m'a simplement conseillé, une fois où j'insistais, de prendre une ampoule de "Force G" par jour!"



Durant son deuxième traitement, à l'hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris, elle s'est " retrouvée en surdosage de Ribavirine avec des effets secondaires très lourds. Personne ne m'a informée, je n'ai eu aucun suivi pendant plusieurs mois ". Ce traitement s'est soldé par un deuxième échec thérapeutique.

PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES

" Evidemment ", Florence a par ailleurs cherché sur Internet : "C'était alors ma principale source d'information. Les consultations à l'hôpital sont toujours extrêmement rapides. Les spécialistes laissent les médecins généralistes parler des effets secondaires, mais eux-mêmes sont bien souvent désemparés car ils ne connaissent pas spécifiquement cette maladie. " Sur l'ensemble de ses traitements, regrette-t-elle, il n'y a eu aucune concertation entre les différents intervenants médicaux, aucune alerte sur les problèmes psychologiques que les traitements pouvaient engendrer, "ni aucun conseil pour être suivie par un psy".

Florence voulait avoir un deuxième avis. "Ce fut alors le parcours du combattant. " Des demandes qui restent sans suite, des nombreux rappels en raison d'envois parcellaires de documents. "De quoi décourager une personne malade et pas au mieux de sa combativité! Quand je suis allée consulter ailleurs, c'est moi qui devais refaire l'historique." Elle est actuellement suivie au CHU Henri Mondor de Créteil et à l'hôpital Cochin à Paris. " Je n'osais pas aller voir ailleurs, j'étais culpabilisée par le pouvoir médical. En raison de mon état mais aussi de "mes" échecs thérapeutiques. Oui, une personne qui "rechute " est aussi un échec pour son médecin ! " Sur les médecins, elle ajoute : " Ils sont dans l'ensemble tous débordés mais certains sont plus "humains" que d'autres et voient une personne derrière des résultats d'analyses ".

C'est l'association SOS Hépatites qui lui a permis de prendre conscience de ses droits. "Elle m'a apporté réconfort, écoute, information, partage d'expérience (à travers les groupe de paroles), droit à la parole, déculpabilisation. Solidarité, entraide et jamais de jugement : ça fait un bien fou !" Elle résume : "D'objet, je suis d'une certaine manière redevenue sujet grâce aux membres de l'association. Ils m'ont permis de sortir de mon isolement, de redevenir une personne malgré la maladie." Selon elle, certains médecins n'apprécient guère quand elle leur dit être en contact avec cette association. D'autres, comme à Mondor et à Cochin, estiment au contraire qu'un malade actif et informé est davantage acteur de sa guérison.

Propos recueillis par Pascale Santi
Article paru dans l'édition du 03.03.12
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Tabac : La flambée du prix des cigarettes
le 4 mars 2012 à 18h12

Alors que le député Yves Bur propose dans un rapport d'augmenter de 10 % par an le prix des cigarettes durant trois années d'affilée, voici l'évolution du tarif du paquet le plus vendu au cours des douze dernières années en France.


Chaque année, 60.000 personnes meurent d’un cancer dû au tabac en France.

Chaque jour, plus de 15 millions de Français grillent en moyenne de dix cigarettes à un paquet, ce qui place l'Hexagone dans le peloton de tête de la consommation de tabac, loin devant l'Allemagne, le Royaume-Uni ou les États-Unis.

En douze ans, le prix du paquet de cigarettes Malboro - la marque plus vendue – a flambé de 3 euros, selon les chiffres du ministère du Budget (Voir encadré ci-dessous). Et ce n'est visiblement pas près de s'arrêter. Le paquet de cigarettes à 7,50 euros minimum d'ici trois ans est en passe de devenir une réalité pour bon nombre de fumeurs en France.


Alors que les Français sont de plus en plus accrocs au tabac : 29 % de fumeurs quotidiens en 2010 contre 27 % en 2005, un rapport du député Bas-Rhin Yves Bur (UMP) préconise une hausse « agressive » du prix du tabac, de 10% au moins chaque année, ce qui constitue selon lui le seul moyen de faire baisser la consommation.

Plus on exerce un métier difficile et plus on fume

Force est de constater de que le « plan Cancer » du président Jacques Chirac, marqué par une hausse spectaculaire du prix du tabac, en 2002, puis en 2003 (+39 % en trois fois sur un an) , s'était traduit par un décrochage de la consommation.

Toutefois, une étude de l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) relève ainsi 32,8 % de fumeurs chez les personnes sans qualification, contre seulement 18,5 % à partir de bac+5. En clair, moins on est diplômé, plus on exerce un métier difficile et plus on fume.



Évolution du tarif du paquet de cigarettes (de la marque la plus vendue) depuis douze ans
En 2000 : 3,20 euros
En 2001 : 3,35 euros (+4,6% hors inflation)
En 2002 : 3,60 euros (7,4 %)
En 2003 : 3,90 euros (8,3%)
En 2004 : 4,60 euros (+17,9%)
En 2005 : 5,00 euros (+8,7%)
En 2006 : 5,00 euros
En 2007 : 5,30 euros (+6%)
En 2008 : 5,30 euros
En 2009 : 5,60 euros (+5,6%)
En 2010 : 5,90 euros (+5,3%)
En 2011 : 6,20 euros (+5%)
En 2014 : 7,50 euros ??? (+21%)

(Source : Altadis)

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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

CANCER du COL: 9 cancers sur 10 détectés par frottis sont guéris


Les femmes diagnostiquées avec un cancer du col de l’utérus détecté par frottis ont des chances de guérison bien plus élevées, estimées à plus de 90%, par cette étude de chercheurs de l'Université d'Uppsala (Suède), publiée dans l’édition du 2 mars du British Medical Journal. Des conclusions qui encouragent, une nouvelle fois, les femmes à subir un examen régulier de dépistage par frottis.

Cette étude de cohorte a été menée auprès de 1.230 femmes diagnostiquées avec un cancer du col utérin. 8,5 ans après ce diagnostic, les auteurs constatent que le taux de guérison atteint 92% parmi les femmes dont le cancer a été détecté grâce au dépistage du col utérin vs 66% parmi les femmes diagnostiquées suite à l'apparition des symptômes. La chance de survie s’avère plus faible encore chez les femmes présentant des symptômes et en retard pour leur dépistage.

Des résultats pas si surprenants, commentent les auteurs, car les femmes qui ont développé les symptômes sont atteintes à un stade forcément plus avancé que les femmes détectées lors du dépistage et encore sans symptômes.

Un dépistage globalement similaire en Europe : Il faut préciser, l’étude étant suédoise, qu’en Suède, le programme de dépistage du cancer du col invite les femmes à se faire dépister tous les 3 ans à l’âge de 23 à 50 ans, puis tous les 5 ans à l’âge de 51 à 60 ans. Rappelons qu’en France, alors que le cancer du col de l’utérus est la 12e cause de cancer chez la femme avec environ 2.800 nouveaux cas chaque année, le dépistage est recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans tous les 3 ans (après 2 premiers frottis normaux effectués à 1 an d'intervalle).

L’étude : Ici, les auteurs ont considéré les cancers détectés par dépistage comme les cancers à résultat de frottis anormal enregistré entre 1 et 6 mois avant leur diagnostic. Les chercheurs ont également examiné les femmes atteintes d'un cancer symptomatique diagnostiqué plus de 6 mois après leur dernier frottis et à l'extérieur de l'intervalle de dépistage recommandé. Ces femmes étaient considérées comme en retard pour leur test de dépistage et ont été comparées avec des femmes qui n'étaient pas en retard. Principaux résultats :
- 1.230 femmes ont été suivies pendant 8,5 ans après le diagnostic du cancer du col.
- 5 ans après leur diagnostic, 440 femmes étaient décédées dont 373 décès enregistrés comme liés au cancer du col de l’utérus,
- 95% des femmes avec détection d’un cancer par frottis ont survécu pendant au moins 5 ans (OR : 95% IC : de 92 à 97%),
- 69% des femmes avec détection d’un cancer symptomatique ont survécu pendant au moins 5 ans (IC : de 65 à 73 %).
- Le taux de guérison pour les cancers détectés grâce au frottis est de 92% (IC de 75 à 98%)
- Le taux de guérison pour les cancers symptomatiques détectés est de 66% (IC de 62 à 70%)
- Cette différence de 26% en taux de guérison s’avère statistiquement significative.
Les chercheurs concluent simplement que le dépistage est associé à de meilleurs taux de guérison du cancer du col de l’utérus.


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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Objets anciens: quand la radioactivité se cache à la cave ou au grenier
De Laurent BANGUET (AFP)

Réveils luminescents anciens, "cafetière au radium" ou crème de beauté au thorium des années 1920: votre grenier renferme peut-être à votre insu de vieux objets radioactifs potentiellement dangereux, comme ceux qui ont contaminé cette semaine un hall d'immeuble à Lyon.

Si aujourd'hui l'utilisation de substances radioactives est étroitement contrôlée par les pouvoirs publics, cela n'a pas toujours été le cas. Et des objets d'apparence banale, parfois très anciens mais dégageant toujours des radiations, font parfois partie de notre environnement quotidien, met en garde l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), chargée de les identifier et de les éliminer.
"Après la découverte de la radioactivité à la fin du XIXe siècle" par Pierre et Marie Curie, "il y eut un engouement pour l'utilisation de produits contenant des substances radioactives. Le radium était perçu comme ayant un pouvoir destructif à haute dose mais un effet bénéfique à faible dose", explique l'Andra dans un petit guide destiné à sensibiliser le public à ces dangers (http://www.andra.fr/producteurs/downloa ... actifs.pdf).
A tel point que l'utilisation du radium déborda rapidement le seul domaine médical (destruction des cellules cancéreuses par "curiethérapie").
Des crèmes de beauté censées effacer les rides grâce à de très petites quantités de radium et de thorium étaient par exemple vendues en pharmacie, de même que des rouges à lèvres "irradiants", des comprimés pour soigner la bronchite, etc.
L'un des plus grands succès de ces "années folles du radium" fut certainement l'eau radioactive, vendue à domicile par certaines sociétés ou fabriquée par les familles elles-mêmes grâce à des fontaines ou cafetières "au radium".
Horlogers et militaires ont également longtemps utilisé du radium ou du tritium pour rendre luminescents aiguilles de réveil, boussoles ou cadrans d'avions.
"trèfle radioactif" Les dangers de l'utilisation quotidienne de substances radioactives seront progressivement mis en évidence par les scientifiques et ces objets interdits. Mais dans l'intervalle, des milliers d'entre eux auront été mis sur le marché et certains subsistent encore aujourd'hui chez des particuliers, des collectionneurs ou des brocanteurs.
C'est ainsi qu'en juillet 2011, l'Andra a été sollicité par un particulier lyonnais concernant la présence dans sa cave d'un coffre contenant des objets médicaux au radium utilisés dans les années 1920 à 1940 par son grand-père radiologue.
Le 29 février, alors que des techniciens de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) collectaient ces objets à la demande de l'Andra, le hall de l'immeuble a été contaminé par des poussières radioactives dans des circonstances encore indéterminées.
L'IRSN indique mener chaque année quatre à cinq opérations de ce type.
Comment reconnaître un tel objet radioactif ? La présence du "trèfle radioactif" sur l'objet ou son emballage, le fait qu'il soit conditionné dans du béton ou du plomb ou encore "un objet fabriqué avant les années 1960 et qui brille dans le noir sans avoir été exposé à la lumière depuis au moins deux jours" constituent des indices sérieux, souligne l'Andra.
Ces objets pouvant émettre des radiations plus ou moins intenses et contaminer les personnes entrant en contact avec eux, il est recommandé de ne pas les toucher directement.
"Dans la plupart des cas, les conséquences sont faibles mais dans le doute, il est préférable de les confier à un organisme spécialisé", insiste l'Andra.
Pour faire enlever un objet radioactif, contacter l'Andra au 01.46.11.83.27 ou par mail: collecte-dechets@andra.fr.

AFP.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Le vaccin antigrippe est moins efficace cette année


Les autorités sanitaires sont confrontées à un souci particulier cette année avec le vaccin contre la grippe. La « souche » virale qu’il contient correspond à peu près — mais à peu près seulement — au virus qui circule en ce moment. Le vaccin est donc moins efficace cette année que les années précédentes, même s’il n’est pas inutile.


Cette situation alarmante est évoquée noir sur blanc dans un mail envoyé le 23 février par l’agence régionale de santé d’Ile-de-France aux directeurs d’établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes (Ehpad), que nous nous sommes procuré.
On y parle des risques qu’entraîne cette « souche majoritaire AH3N2 touchant particulièrement les personnes âgées, avec un risque de mortalité accrue ». Autre inquiétude avouée, « la protection vaccinale vis-à-vis de cette souche n’est pas absolue ». Les mêmes informations ont été diffusées au niveau national par les différentes agences régionales de santé.

Pour expliquer ce phénomène, il faut comprendre que, comme tous les ans, les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mettent au point, six mois à l’avance, la composition du vaccin grippal en fonction de la circulation supposée du virus un semestre plus tard. Une forme de pari, qui d’habitude réussit, mais qui là se révèle moins performant.

L’explication est liée à une mutation partielle du virus. Dominique Rousset, virologue à l’Institut Pasteur, souligne que « lorsque l’on analyse la composition génomique des souches H3N2 qui circulent, on s’aperçoit qu’une partie d’entre elles a muté. Cela peut entraîner des échecs partiels de vaccination ». Il existe donc des virus grippaux « cousins » du H3N2, qui sont parfaitement résistants au vaccin grippal.

Toute la question est de savoir quelle est la proportion des mutants et des non-mutants. « Les H3N2 mutants sont minoritaires, mais on cherche à quantifier cela de façon précise », ajoute Dominique Rousset. Selon cette experte, cette difficulté ne remet pas en cause le bénéfice de la vaccination, en particulier pour les sujets à risque. Mais en prévision de la prochaine campagne vaccinale, dans six mois pour les pays de l’hémisphère Sud, l’OMS a déjà décidé de changer la composition du vaccin en incluant dans sa composition une nouvelle souche, plus proche de la H3N2 « mutante ».

Au cours des deux hivers précédents, c’était surtout le virus H1N1 qui avait circulé en Europe. Après la forte alerte en 2009-2010, avec le risque de pandémie grippale, il s’était avéré finalement assez peu grave, et avait circulé de façon atténuée au cours de l’hiver suivant.



Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

La moitié des escroqueries bancaires sont liées à Internet

INFOGRAPHIE - Une étude révèle l'ampleur de cette délinquance qui touche surtout les achats sur le Web.


L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), présidé par le Pr Alain Bauer, lève le voile sur l'ampleur des escroqueries bancaires. Dans une étude à laquelle a eu accès Le Figaro, ses statisticiens révèlent que «500.000 ménages ont été victimes de ce type de délits au cours de l'année 2010». Le directeur de l'ONDRP, Christophe Soullez, précise que «dans la moitié des cas, le dernier débit frauduleux est la conséquence d'un achat effectué sur Internet».

Ces chiffres ne sont pas ceux de la police et de la gendarmerie, qui ont tendance à nettement sous-évaluer le phénomène, notamment en raison de consignes explicites du ministère de la Justice visant à ne plus enregistrer en plaintes un nombre important de faits d'escroquerie à la carte bancaire. Ils proviennent de la dernière enquête «Cadre de vie et sécurité» de l'Insee. Un sondage de grande envergue effectué auprès de 17.000 ménages.

Pour la première fois, une question spécifique sur la fraude bancaire a pu être posée par les sondeurs: «Est-il arrivé en 2009 ou en 2010 qu'un débit frauduleux soit effectué sur l'un de vos comptes?», étant bien précisé que devront être exclus les cas de litige ou les débits résultant d'un vol de carte de paiement. On apprend alors qu'en dehors des arnaques sur la Toile, 14% des escroqueries sont réalisées dans des commerces traditionnels et autant sous la forme d'un retrait à un distributeur de billets. Par ailleurs, 8% des débits frauduleux consistent en un virement illicite effectué depuis le compte bancaire de la victime. Enfin, 12% des escroqueries déclarées ont lieu lors d'une transaction par un autre procédé, comme un rechargement de téléphone portable.

Opérations à l'étranger

Les montants prélevés sont généralement faibles. La moyenne des débits déclarés est inférieure à 250 euros. Mais sur Internet, tout comme aux distributeurs de billets, 20% des débits déclarés sont supérieurs à 1.000 euros. Plus d'une victime sur trois sur la Toile ou à l'occasion d'un retrait ou d'un virement bancaire déclare que l'opération frauduleuse a été effectuée à l'étranger. Et lorsque l'arnaque a été effectuée au moyen d'une carte bancaire dans un magasin traditionnel, le commerce se trouve à l'étranger dans presque deux tiers des cas.

Image

La supercherie est généralement découverte en épluchant les relevés d'opérations de la famille. Une victime sur trois croit savoir avec exactitude comment elle s'est fait escroquer. «Les modes opératoires décrits sont très hétérogènes», constate l'ONDRP. «12% des ménages victimes déclarent que l'auteur a obtenu les informations bancaires au cours d'un achat ou d'une réservation sur Internet», «7% d'entre eux affirment que les informations bancaires ont été dérobées lors d'un achat dans un commerce traditionnel et 6% alors qu'ils retiraient de l'argent à un distributeur automatique de billets».

Le plus inquiétant est que près de «60% des victimes ne savent pas du tout comment les délinquants ont procédé», complète Christophe Soullez. «Il y a visiblement, selon lui, beaucoup de pédagogie à faire sur les réflexes à acquérir pour éviter les pièges.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Internet vient en aide aux ados souffrant de fatigue chronique

Accusé de biens des maux, Internet pourrait avoir aussi des vertus thérapeutiques. C’est ce que révèle une expérience menée aux Pays-Bas et dont les conclusions viennent d’être publiées dans la revue britannique The Lancet. Des chercheurs néerlandais ont en effet mis au point un programme, nommé « FitNET » (Fatigue In Teenagers on the Internet), qui permettrait de soigner les adolescents souffrant de fatigue chronique.


La plupart des études épidémiologiques et sociologiques le montrent, les ados sont pour la plupart "accros" à Internet (jeux en ligne, réseaux sociaux, etc.). Sanne Nijhof et ses collègues du centre médical de l’Université d’Utrecht ont donc décidé de mettre à profit cette addiction pour soigner les adolescents atteints du syndrome de fatigue chronique. Ce trouble toucherait un jeune sur 100 et se caractériserait par une léthargie, une baisse de concentration et des douleurs aux niveaux des muscles et des articulations. Ce trouble serait particulièrement handicapant, empêchant parfois l’adolescent d’avoir une scolarité normale. Actuellement, seule la thérapie comportementale a un effet bénéfique.
Baptisé Fitnet pour "Fatigue in teenagers on the Internet", le programme mis au point par les chercheurs néerlandais, adapte la thérapie cognitive et comportementale à la souplesse d’Internet. L’ado est suivi en ligne, grâce notamment à un échange de mails entre lui et un psychothérapeute, ainsi qu'à des consultations virtuelles. Composé de 21 modules, le programme a été testé sur 135 jeunes Hollandais, âgés de 12 à 18 ans, souffrant de fatigue chronique depuis au moins 2 ans.
Les résultats publiés hier dans The Lancet, montrent que 63 % des ados étaient presque totalement guéris après six mois de « cure » Fitnet. D’après les chercheurs néerlandais, le programme internet serait huit fois plus efficace que le traitement standard. De nouveaux essais cliniques devront être menés afin d’affiner la technique et permettre de développer cette nouvelle thérapie via Internet…
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

En bref : le virus de Schmallenberg sûrement inoffensif pour l’Homme

Les autorités sanitaires allemandes et britanniques ont confirmé que le virus de Schmallenberg, qui ravage les élevages ovins, bovins et caprins en Europe, ne devrait pas selon toute vraisemblance représenter de danger pour l’Homme. Que ce soit en risques d’infection ou de consommation.

Si les animaux d’élevage en pâtissent, les Hommes devraient être épargnés. Étant données les connaissances actuelles, l’Institut Friedrich Loeffler, le principal organisme de recherche en santé animale d’Allemagne, rappelle dans un communiqué de presse que la probabilité que le virus de Schmallenberg se transmette à l’Homme est très faible. Effectivement, il est très proche génétiquement d’autres orthobunyavirus, comme les virus Akabane, Aino et Shamonda qui n’infectent pas l’espèce humaine. D’ailleurs, aucun malade n’a à ce jour été déclaré.

De son côté, la Food Standards Agency, l’organisme chargé de la santé alimentaire en Grande-Bretagne, vient de déclarer dans un communiqué de presse qu’à la lumière des connaissances actuelles, rien ne présuppose également que le virus de Schmallenberg puisse présenter des risques pour les consommateurs de viande contaminée. Un communiqué qui tend à rassurer la population dans un pays qui a connu ces dernières décennies le scandale de la vache folle.

Le virus de Schmallenberg, découvert en fin d’année passée dans une ville allemande qui lui vaut son nom, contamine les mammifères d’élevage en Europe. Lors d’une infection, les animaux adultes ne présentent que des symptômes mineurs, mais le virus provoque en revanche de nombreuses malformations fœtales à l’origine de néomortalité. L’Allemagne, le pays le plus touché, comptait 772 exploitations concernées au 28 février, tandis que la France annonçait 277 élevages contaminés le 23 février. Le virus serait transmis par des pucerons du genre culicoïdes ou des moustiques.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Un Français sur deux favorable à l'adoption pour les couples homosexuels

Un Français sur deux (51%) est aujourd'hui favorable à l'adoption pour les couples homosexuels, indique un sondage Ifop pour Femme actuelle et Enfant magazine publié lundi. En 2005, 46% des Français y étaient déjà favorables. Sans surprise, l'adoption homoparentale est rejetée par la majorité des personnes les plus âgées, des catholiques, et des personnes situées à droite de l'échiquier politique.


La majorité des personnes âgées de 50 ans et plus (59%) mais aussi des catholiques, qu'ils soient pratiquants réguliers (78%) pratiquants occasionnels (65%) ou non pratiquants (52%), rejettent l'adoption homoparentale. Si l'on prend en compte la couleur politique des personnes interrogées, 36% des sympathisants de gauche y sont opposés, contre 59% des sympathisants du Modem, 65% des sympathisants de la droite parlementaire et 70% des sympathisants FN, souligne le sondage. Rappelons que le candidat socialiste Français Hollande s'est dit favorable au mariage et à l'adoption par les couples homosexuels, alors que le président Nicolas Sarkozy s'y est déclaré opposé.

D'autres sujets font l'unanimité

L'égalité des droits entre couples homosexuels et hétérosexuels fait en revanche l'objet d'un large assentiment en matière de fiscalité (78%) et de droits de succession (79%), souligne aussi le sondage.

Plus de huit Français sur dix (83%) sont aussi favorables à un véritable statut du beau-parent dans les familles recomposées (droit de visites, obligation de subvenir aux besoins des enfants...), soit une proportion en nette hausse par rapport à celle mesurée il y a quatre ans (67%).

Par ailleurs, dans le contexte de crise économique actuelle, la proportion de Français favorables à la suppression des prestations familiales pour les foyers aux plus hauts revenus atteint un niveau record (77%), souligne le sondage. A titre de comparaison, le nombre de personnes souhaitant un plafonnement des allocations familiales était de 72% il y a dix ans (2002) et de 70% il y a vingt ans (1992), est-il rappelé.

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Message par sixela95 »

PROTECTION SOCIALE : 24/02/2012

Pour Médecins du Monde, le système de santé solidaire français est malade
Le système de santé solidaire français "est malade", a dit le 21 février 2012 Médecins du Monde, en invitant les candidats à l'élection présidentielle à appliquer un "traitement d'urgence" pour répondre à l'"urgence sanitaire".
"Le système de santé français longtemps présenté comme 'le meilleur au monde' est malade et ce sont les personnes précaires qui en souffrent le plus", affirme dans un communiqué MdM, qui "prescrit un traitement aux candidats (...) pour mettre fin aux politiques qui rendent malades".

"Un produit de luxe" pour les plus démunis
Parmi les personnes reçues par MdM, "un patient sur quatre vient se soigner trop tardivement, deux tiers des enfants de moins de 7 ans ne sont pas à jour dans leurs vaccinations, 68% des femmes enceintes n'ont pas accès aux soins prénataux et 85% des patients n'ont aucune couverture maladie", a déclaré à l'AFP le président de l'association, le Dr Olivier Bernard. "La crise économique n'explique pas tout", estime-t-il.

"La santé est devenue un produit de luxe" pour les plus démunis, qui retardent leurs soins ou y renoncent, déclare MdM. Le droit aux soins des étrangers pâtit de la récente instauration d'un droit d'entrée de 30 euros pour l'accès à l'Aide médicale d'Etat (AME). "Pourtant, sacrifier la santé publique est un non sens économique", car "se soigner plus tard pour des soins plus lourds revient plus cher à la collectivité", souligne l'association.

Primauté de la politique sécuritaire
"Les personnes vulnérables subissent une politique de harcèlement systématique qui les éloigne du soin", affirme MdM, en évoquant la politique concernant les prostituées, les Roms, les SDF, les sans-papiers ou les usagers de drogue. Pour l'ONG, "les enjeux de santé publique passent en second derrière les impératifs sécuritaires". La crise de l'hébergement d'urgence a également de graves conséquences sanitaires, ajoute MdM.

Parmi les "traitements" proposés par l'ONG: instaurer une couverture maladie unique pour les plus précaires, supprimer les 30 euros d'accès à l'AME, abroger le délit de racolage passif, abriter les SDF toute l'année, arrêter les expulsions sans solution de relogement et créer des dispositifs innovants pour les usagers de drogue.


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Message par sixela95 »

Fonction publique : 01/03/2012

Adoption par le Parlement du texte sur la précarité des fonctionnaires
Le Parlement a définitivement adopté le 1er mars 2012, un projet de loi réduisant la précarité dans la Fonction publique et imposant progressivement des quotas de femmes parmi les hauts fonctionnaires, aujourd'hui très majoritairement des hommes. L'UMP, le Nouveau centre et le PS ont voté pour, tandis que le Front de Gauche s'est abstenu.
Le projet de loi avait été voté en première lecture en des termes différents par l'Assemblée et le Sénat, mais une commission mixte paritaire (composée de représentants des deux chambres) est parvenue à un texte commun, approuvé le 20 février par les sénateurs et jeudi par les députés.

L'ensemble du projet de loi devrait déboucher sur 40 à 50.000 titularisations et sur la transformation des CDD de 100.000 agents en CDI. Etat, collectivités et hôpitaux emploient 891.000 contractuels, près de 17% de l'ensemble des agents. Le texte découle d'un accord signé le 31 mars 2011 entre le gouvernement et six syndicats de fonctionnaires (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC et CFE-CGC).

A l'initiative du gouvernement, le projet de loi prévoit aussi l'instauration progressive d'ici 2018 d'un quota de 40% de femmes parmi les hauts fonctionnaires nommés chaque année. Ceux-ci sont aujourd'hui très majoritairement des hommes, les femmes, bien qu'elle constituent 60% des effectifs de la fonction publique, ne représentant que 10% des hauts fonctionnaires.

Les administrations, collectivités locales, hôpitaux qui ne respecteront pas les quotas se verront imposer des pénalités financières, dont le montant sera fixé par un décret.


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Message par sixela95 »

JUSTICE DES MINEURS : 01/03/2012

L'encadrement de type militaire des mineurs délinquants peut débuter
Un décret du ministère de la Défense sur l'encadrement de type militaire des mineurs délinquants a été publié jeudi au Journal Officiel (JO), permettant la mise en oeuvre de ce dispositif.
La loi du 26 décembre 2011, issue d'une proposition de loi du député UMP Eric Ciotti, a prévu que l'Etablissement Public d'Insertion de la Défense (Epide), qui accueille depuis 2005 dans ses centres de jeunes majeurs en difficulté, s'ouvre aux mineurs de 16-18 ans ayant commis des faits de faible gravité, pour un "service citoyen" de six à douze mois.

La mesure sera prononcée par les juges, dans le cadre par exemple d'une peine avec sursis et mise à l'épreuve, mais l'accord des mineurs sera nécessaire. Le décret précise les modalités d'application de la loi, notamment les règles de discipline qui vont s'appliquer aux mineurs, dénommés "volontaires pour un contrat de service".

"Les services de la protection judiciaire de la jeunesse sont associés par l'Epide au suivi" de ces jeunes. Ils sont "soumis à l'obligation d'assiduité durant les horaires d'enseignement ainsi que durant toutes les activités organisées par le centre de formation", précise le décret. Des sanctions peuvent être prononcées contre eux, allant de l'exclusion provisoire de certaines activités à la cessation anticipée de leur contrat. En cas de dégradation du matériel, une retenue peut être prélevée sur leur prime.

Un second décret prévoit en effet que ces jeunes mineurs percevront une prime à la fin de leur contrat, dont le montant dépend du nombre de mois accomplis et est fixé par le directeur général de l'Epide.

Actuellement, les majeurs déjà accueillis en Epide perçoivent une allocation mensuelle (que ne toucheront pas les mineurs délinquants) et une prime, dont le montant cumulé ne peut excéder 300 euros par mois.

Pour en savoir plus
Consultez notre dossier sur le quotidien d'une prison pour mineurs


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Re: Actualités 2012

Message par sixela95 »

BILAN : 02/03/2012

Droits des patients : Il reste tant à faire !
Dix ans après l'adoption de la loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, ceux-ci gagneraient à être mieux connus. C'est ce qui ressort de l'édition 2012 du « baromètre LH2-CISS sur les droits des malades » (*).

Car si 88% des Français interrogés pensent que « l'information délivrée par leur médecin sur leur état de santé est de qualité, de même que la prise en compte par celui-ci de leurs demandes et attentes dans la prescription des soins et des traitements », les besoins d'informations restent nombreux. 86% des personnes interrogées souhaiteraient ainsi pouvoir se référer à des critères de qualité pour choisir un établissement dans le cadre d'une hospitalisation programmée.
Méconnaissance des recours
Plus inquiétant, lorsque se pose la question du recours après un problème lié à un soin, moins d'un tiers des sondés a « entendu parler » de l'existence des Commissions régionales de conciliation et d'indemnisation (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).
Quant au dispositif AERAS, qui vise à faciliter l'accès à l'assurance et à l'emprunt des personnes présentant un risque de santé aggravé, 47% ignorent son existence parmi les sondés qui se sont vus eux-mêmes ou un de leurs proches refuser un crédit ou contraints de payer une surprime d'assurance.

Enfin, il ressort de ce sondage que les trois organisations désignées comme les plus légitimes pour représenter les malades et les usagers du système de santé en 2012 sont les complémentaires santé (mutuelles et assurances, à 53%, +3 points par rapport à 2011), les administrations et institutions publiques (à 45%, + 5 points par rapport à 2011) et les associations (à 40%, - 7 points par rapport à 2011).

Pour le CISS, « ces éléments renforcent [sa] conviction selon laquelle il est prioritaire que les pouvoirs publics apportent les moyens de faire connaître et appliquer par le plus grand nombre les dispositions existantes en matière de droits des malades, qu'il s'agisse des droits individuels ou collectifs. Il serait aujourd'hui contre-productif de se hâter à de nouvelles dispositions législatives, alors que nombre de droits et de dispositifs ne sont toujours pas ancrés dans les pratiques ni des Français, ni même de l'ensemble des acteurs du système de santé ».

(*) Sondage LH2 pour le CISS, réalisé les 17 et 18 février 2012 par téléphone auprès d'un échantillon de 1005 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par sixela95 »

Les génériques font une nouvelle fois l’objet d’une controverse28.2.2012
[hopital.fr] Alors que leur consommation connaît pour la première fois en France un recul, l’Académie nationale de médecine vient de publier un rapport très critique sur les médicaments génériques. Explications.
Le Pr Charles Joël Menkès de l’Académie nationale de médecine vient de publier un rapport de sept pages affirmant que les médicaments génériques ne sont "pas la copie conforme de la spécialité princeps", c’est-à-dire du médicament original. Ces derniers contiennent certes le même principe actif que l’original mais leurs excipients – les autres substances entrant dans la composition - peuvent différer.

Or, indique le rapport, « le changement d’excipient peut occasionner des réactions allergiques plus ou moins sévères », tandis que les changements de présentation (le passage du format « comprimé » en format « gélule » par exemple) peuvent désorienter les malades âgés.

L'Académie nationale de médecine appelle donc à la précaution concernant l'utilisation de ces médicaments, notamment la non-substitution. L'Académie nationale de médecine insiste sur le fait que "la demande de non substitution (par le médecin), médicalement justifiée, doit être obligatoirement respectée par le pharmacien. (…) Son maintien est indispensable à une médecine personnalisée tenant compte des situations à risques". Surtout dans le cas des traitements chroniques ou de l'utilisation simultanée de plusieurs types de médicaments, l'Académie estime "souhaitable" que les patients "puissent se procurer toujours la même marque de générique.

L’Académie conclut son rapport avec cinq recommandations :

Promouvoir par une pédagogie appropriée, s’adressant aux patients comme aux médecins et aux pharmaciens, la prescription et la délivrance des médicaments génériques ;
Appliquer formellement les dispositions réglementaires de contrôle de qualité ;
Rapprocher le plus possible la présentation du générique de celle du princeps aussi bien pour l’aspect extérieur, que par la mise à disposition des différents dosages utilisés, en évitant les excipients à effet notoire ;
Appliquer les règles de la pharmacovigilance et de la pharmaco-épidémiologie aux médicaments génériques de la même façon qu’aux médicaments référents ;
Définir les principes actifs indispensables que la France doit avoir à sa disposition.
Pour en savoir plus : http://www.academie-medecine.fr/Upload/ ... .pdfÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par sixela95 »

« Ne les prenez pas n’importe comment », une campagne sur le bon usage du médicament01.3.2012
[hopital.fr] Selon une étude de la DREES parue en 2010, la France est le premier consommateur européen de médicaments. Pour cette raison, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand, vient de lancer une campagne de sensibilisation sur le bon usage quantitatif et qualitatif du médicament.
Intrinsèquement ambivalent, si l’on s’en réfère à son étymologie grecque qui signifie tout à la fois remède et poison, faut-il le rappeler, est une substance active dont la consommation est sujette à caution.

En France, le médicament – qui obéit à une réglementation stricte – est officiellement défini par le code de la Santé publique dans l’article L.5111-1 : « On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l'homme ou chez l'animal ou pouvant leur être administrée, en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique. »

Cette définition souligne bien que l’utilisation du médicament doit être maîtrisée afin d’éviter tout mésusage comme l’automédication ou toute surconsommation nocive de substances.

Frapper vite et fortPour encourager les changements de comportements, le ministère de la Santé met en place, du 2 au 24 mars, un dispositif d’information conséquent comprenant spot TV, spot radio, annonce presse, espace web.

Ces éléments de communication ont pour objectif de rappeler les bons comportements à adopter face aux médicaments :

Suivre l’avis de son médecin et les conseils de son pharmacien ;
Lire l’ensemble des informations qui figurent sur la boîte et la notice ;
Ne jamais acheter de médicaments sur Internet ni en faire son unique source d’information ;
Etre attentif aux effets indésirables et les signaler à son médecin et/ou à son pharmacien ;
Utiliser son armoire à pharmacie avec prudence (ne pas prendre les médicaments prescrits pour d’autres, vérifier les dates de péremption, etc.).
Pour en savoir plus sur la campagne, rendez-vous sur le site du ministère : http://www.sante.gouv.fr/medicamentÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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