Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
La loi sur le droit des malades fête son 10e anniversaire05.3.2012
[hopital.fr] Il y a 10 ans, le 4 mars 2002 exactement, paraissait la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite "loi Kouchner". Alors que paraît un communiqué de presse officiel, le Collectif inter-associatif sur la santé (CISS) publie son édition annuelle du baromètre sur les droits des malades. Détails.
Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé rappelle, à travers un communiqué, les principales mesures et avancées de cette loi qui vise à « rendre le patient acteur de sa santé et de sa prise en charge » :
L'accès direct des patients à leur dossier médical sans passer par l'intermédiaire d'un médecin ;
La participation des représentants des usagers dans les instances des établissements de santé et médico-sociaux ;
La fin des poursuites envers les médecins en cas d’aléa thérapeutique. La loi permet désormais de faire reposer l’indemnisation d’accident sans faute sur la solidarité nationale ;
La généralisation de l’obligation de signalements des événements indésirables;
La recherche par le médecin du consentement aux soins du patient.
Peut mieux faireXavier Bertrand et Nora Berra notent cependant que : « Dix ans après la loi de 2002, le constat est paradoxal : les droits des patients sont nombreux mais encore trop peu connus, aussi bien des intéressés eux-mêmes que des professionnels de santé. »
Cette appréciation est aussi ce qui ressort du baromètre 2012 LH2-CISS. Si les Français se disent, dans leur très grande majorité, satisfaits par l’information qu’ils reçoivent sur la qualité des soins, ils sont 86 % à souhaiter pouvoir se référer à des critères de qualité pour s’orienter vers l’établissement de leur choix dans le cadre d’une hospitalisation programmée. Si les trois quarts des personnes interrogées (74%) pensent être bien informés sur les actions à mener en cas de problème suite à un acte de soin, ils ne sont en fait que moins d’un tiers à déclarer avoir déjà ne serait-ce que « entendu parler » de l’existence des Commissions régionales de conciliation et d’indemnisation (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).
Par ailleurs, des associations de patients souhaiteraient, pour régler tous les conflit, la création d'un "guichet unique". Elles souhaiteraient également une meilleure reconnaissance.
Les suites à donner à la loi« Une nouvelle étape doit être franchie pour mieux reconnaître et respecter le droit des patients et de leurs proches, estiment Xavier Bertrand et Nora Berra, qu’il s’agisse de la création d’un portail internet unique d’information en santé « GPS Santé » permettant de faciliter l’orientation des usagers dans notre système de santé, du renforcement de la démocratie sanitaire ou encore de la formation des personnels de santé sur les droits des malades, en collaboration avec le Défenseur des droits. »
Pour en savoir plus :
Le texte de la loi sur le site Légifrance
Les résultats du baromètre du CISS sur http://www.leciss.org/sites/default/fil ... .pdfÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
[hopital.fr] Il y a 10 ans, le 4 mars 2002 exactement, paraissait la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite "loi Kouchner". Alors que paraît un communiqué de presse officiel, le Collectif inter-associatif sur la santé (CISS) publie son édition annuelle du baromètre sur les droits des malades. Détails.
Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé rappelle, à travers un communiqué, les principales mesures et avancées de cette loi qui vise à « rendre le patient acteur de sa santé et de sa prise en charge » :
L'accès direct des patients à leur dossier médical sans passer par l'intermédiaire d'un médecin ;
La participation des représentants des usagers dans les instances des établissements de santé et médico-sociaux ;
La fin des poursuites envers les médecins en cas d’aléa thérapeutique. La loi permet désormais de faire reposer l’indemnisation d’accident sans faute sur la solidarité nationale ;
La généralisation de l’obligation de signalements des événements indésirables;
La recherche par le médecin du consentement aux soins du patient.
Peut mieux faireXavier Bertrand et Nora Berra notent cependant que : « Dix ans après la loi de 2002, le constat est paradoxal : les droits des patients sont nombreux mais encore trop peu connus, aussi bien des intéressés eux-mêmes que des professionnels de santé. »
Cette appréciation est aussi ce qui ressort du baromètre 2012 LH2-CISS. Si les Français se disent, dans leur très grande majorité, satisfaits par l’information qu’ils reçoivent sur la qualité des soins, ils sont 86 % à souhaiter pouvoir se référer à des critères de qualité pour s’orienter vers l’établissement de leur choix dans le cadre d’une hospitalisation programmée. Si les trois quarts des personnes interrogées (74%) pensent être bien informés sur les actions à mener en cas de problème suite à un acte de soin, ils ne sont en fait que moins d’un tiers à déclarer avoir déjà ne serait-ce que « entendu parler » de l’existence des Commissions régionales de conciliation et d’indemnisation (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).
Par ailleurs, des associations de patients souhaiteraient, pour régler tous les conflit, la création d'un "guichet unique". Elles souhaiteraient également une meilleure reconnaissance.
Les suites à donner à la loi« Une nouvelle étape doit être franchie pour mieux reconnaître et respecter le droit des patients et de leurs proches, estiment Xavier Bertrand et Nora Berra, qu’il s’agisse de la création d’un portail internet unique d’information en santé « GPS Santé » permettant de faciliter l’orientation des usagers dans notre système de santé, du renforcement de la démocratie sanitaire ou encore de la formation des personnels de santé sur les droits des malades, en collaboration avec le Défenseur des droits. »
Pour en savoir plus :
Le texte de la loi sur le site Légifrance
Les résultats du baromètre du CISS sur http://www.leciss.org/sites/default/fil ... .pdfÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
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S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
Obésité : une anomalie génétique présente dans 60 % des cas _ information hospitalière
Fléau des temps modernes, l’obésité est au cœur de nombreuses recherches qui tentent d’en percer les mystères dans le but d’enrayer la pandémie. C’est dans cette dynamique que s’inscrivent les travaux d’une équipe franco-anglo-japonaise, qui vient de montrer que 60 % des personnes en très fort surpoids porteraient la même anomalie génétique. Cette dernière entraînerait l'apparition de capteurs de graisse défectueux, à l’origine de l’obésité et de certaines maladies du foie. C’est que ce que suggère une étude publiée dans la revue Nature.
Bien que la France soit encore en partie épargnée par cette épidémie, d’après l’OMS, un peu plus d’un adulte sur dix dans le monde serait en surpoids ou obèse. Pour les experts, le seul bon indicateur pour détecter les problèmes de surpoids reste l’IMC (indice de masse corporel calculé en fonction du poids et de la taille). Un IMC compris entre 25 et 29,9 correspond à un surpoids, au-delà, on parle d’obésité.
En étudiant l’impact de certaines mutations génétiques chez les souris, Philippe Froguel de la School of Public Health de l’Imperial College de Londres et ses collègues du CNRS ont constaté que les rongeurs qui ne produisaient pas correctement une protéine, nommée GPR120, avaient une forte susceptibilité à devenir obèse quand leur régime alimentaire est riche en graisses.
D’après les chercheurs, la protéine GPR120, que l’on trouve à la surface des cellules de l’intestin et du foie, joue un rôle important dans la reconnaissance par l’organisme des acides gras saturés et sur la façon de les traiter. Par ailleurs, en analysant le profil génétique de 7 654 personnes atteintes d’obésité et 6 942 personnes ayant un IMC normal, ils ont découvert qu’une mutation similaire chez l’homme entraînait les mêmes maux dans 60 % des cas.
Après une étude plus approfondie chez la souris, les chercheurs estiment que, privés de protéines GPR120 normales, les rongeurs ont du mal à stocker la graisse en raison d’une diminution des cellules adipeuses qui, du coup, s’installent autour de certains organes, entraînant une obésité malsaine.
par ailleurs, suite à cette découverte, les chercheurs ont réussi à mettre en évidence le rôle-clé des omégas 3 dans la régulation du poids et du métabolisme. En effet, privés de protéine GPR120, les omégas 3 ne sont pas reconnus par l'organisme et sont traités comme des graisses ...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Fléau des temps modernes, l’obésité est au cœur de nombreuses recherches qui tentent d’en percer les mystères dans le but d’enrayer la pandémie. C’est dans cette dynamique que s’inscrivent les travaux d’une équipe franco-anglo-japonaise, qui vient de montrer que 60 % des personnes en très fort surpoids porteraient la même anomalie génétique. Cette dernière entraînerait l'apparition de capteurs de graisse défectueux, à l’origine de l’obésité et de certaines maladies du foie. C’est que ce que suggère une étude publiée dans la revue Nature.
Bien que la France soit encore en partie épargnée par cette épidémie, d’après l’OMS, un peu plus d’un adulte sur dix dans le monde serait en surpoids ou obèse. Pour les experts, le seul bon indicateur pour détecter les problèmes de surpoids reste l’IMC (indice de masse corporel calculé en fonction du poids et de la taille). Un IMC compris entre 25 et 29,9 correspond à un surpoids, au-delà, on parle d’obésité.
En étudiant l’impact de certaines mutations génétiques chez les souris, Philippe Froguel de la School of Public Health de l’Imperial College de Londres et ses collègues du CNRS ont constaté que les rongeurs qui ne produisaient pas correctement une protéine, nommée GPR120, avaient une forte susceptibilité à devenir obèse quand leur régime alimentaire est riche en graisses.
D’après les chercheurs, la protéine GPR120, que l’on trouve à la surface des cellules de l’intestin et du foie, joue un rôle important dans la reconnaissance par l’organisme des acides gras saturés et sur la façon de les traiter. Par ailleurs, en analysant le profil génétique de 7 654 personnes atteintes d’obésité et 6 942 personnes ayant un IMC normal, ils ont découvert qu’une mutation similaire chez l’homme entraînait les mêmes maux dans 60 % des cas.
Après une étude plus approfondie chez la souris, les chercheurs estiment que, privés de protéines GPR120 normales, les rongeurs ont du mal à stocker la graisse en raison d’une diminution des cellules adipeuses qui, du coup, s’installent autour de certains organes, entraînant une obésité malsaine.
par ailleurs, suite à cette découverte, les chercheurs ont réussi à mettre en évidence le rôle-clé des omégas 3 dans la régulation du poids et du métabolisme. En effet, privés de protéine GPR120, les omégas 3 ne sont pas reconnus par l'organisme et sont traités comme des graisses ...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Nucléaire : Un nouveau convoi de déchets arrive en France
Un train transportant des déchets radioactifs néerlandais doit partir ce mardi des Pays-Bas. Il a pour destination finale Valognes (Manche) qu'il devrait rejoindre jeudi selon le réseau Sortir du nucléaire, qui appelle à des manifestations tout au long du trajet du convoi.
Nouvelle polémique en perspective. Alors que le nucléaire ne cesse de faire jaser depuis la catastrophe de Fukushima (Japon), il y a tout juste un an, un train transportant des déchets radioactifs néerlandais devrait s'acheminer en France ce jeudi. Ce convoi doit en effet quitter ce mardi les Pays-Bas pour rejoindre jeudi Valognes (Manche). C'est ce qu'indique ce lundi le réseau Sortir du nucléaire. Le collectif entend faire part de son désaccord et appelle donc à des manifestations tout au long du trajet. Plus précisément, le train, qui transporte « du combustible usé néerlandais hautement radioactif », devrait quitter Borssele (Pays-Bas) ce mardi, avant de traverser une partie des Pays-Bas, de la Belgique et douze départements français. Il s'agit du Nord, du Pas-de-Calais, de l'Aisne, de l'Oise, de la Seine-et-Marne, de la Seine-Saint-Denis, du Val d'Oise, des Yvelines, de l'Eure, de la Seine-Maritime, du Calvados et de la Manche, affirme Sortir du nucléaire dans un communiqué.
Le train chargé de déchets radioactifs devrait entrer sur le territoire français ce mardi aux alentours de 22 h 20, pour arriver à Valognes jeudi dans la matinée, est-il précisé dans le communiqué. Le collectif ajoute que ce convoi « pourrait transporter jusqu’à 1953 petabecquerel de radioactivité, ce qui est comparable à la radiation totale libérée lors de la catastrophe de Tchernobyl ». Afin de faire réagir les politiques et les populations le réseau Sortir du nucléaire, le syndicat Sud-Rail et le réseau belge "Nucléaire STOP" appellent à un rassemblement mardi à 21 h 15 en gare de Mouscron (Belgique). Le communiqué de Sortir du nucléaire précise en effet que « malgré les risques de ce transport, la population n’est pas informée du passage de ce train. Comme à leur habitude, les autorités et l’industrie nucléaire ont fait le choix du secret et de l’opacité, tenant les élus, les cheminots et les riverains dans l’ignorance la plus totale ».
Pas un cas isolé
D'autres manifestations sont prévues à Tourcoing et Wasquehal (Nord) dans la nuit de mardi à mercredi, puis dans la journée de mercredi à Sequedin (Nord), Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), est-il indiqué sur le site internet de Sortir du nucléaire. Dans son communiqué toujours, le réseau dénonce dans le passage de ce convoi, « à quelques jours seulement du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima », le 11 mars, mais aussi « l'irresponsabilité des autorités, qui n'ont en rien tiré les conséquences de ce terrible accident nucléaire, en s'entêtant à enfermer la France dans l'impasse atomique ».
Le passage d'un train chargé en déchets radioactifs n'est pas une première en France. En novembre 2011 par exemple des militants antinucléaires avaient déjà tenté d'empêcher un convoi d'arriver à destination. De nombreux affrontements avaient eu lieu avec les forces de l'ordre. Des dizaines de personnes étaient allées jusqu'à s'enchaîner sur les rails pour ralentir le train. Le convoi qui part ce mardi est déjà le troisième d’une série de dix qui devrait traverser la France d’ici à la fin 2013.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un train transportant des déchets radioactifs néerlandais doit partir ce mardi des Pays-Bas. Il a pour destination finale Valognes (Manche) qu'il devrait rejoindre jeudi selon le réseau Sortir du nucléaire, qui appelle à des manifestations tout au long du trajet du convoi.
Nouvelle polémique en perspective. Alors que le nucléaire ne cesse de faire jaser depuis la catastrophe de Fukushima (Japon), il y a tout juste un an, un train transportant des déchets radioactifs néerlandais devrait s'acheminer en France ce jeudi. Ce convoi doit en effet quitter ce mardi les Pays-Bas pour rejoindre jeudi Valognes (Manche). C'est ce qu'indique ce lundi le réseau Sortir du nucléaire. Le collectif entend faire part de son désaccord et appelle donc à des manifestations tout au long du trajet. Plus précisément, le train, qui transporte « du combustible usé néerlandais hautement radioactif », devrait quitter Borssele (Pays-Bas) ce mardi, avant de traverser une partie des Pays-Bas, de la Belgique et douze départements français. Il s'agit du Nord, du Pas-de-Calais, de l'Aisne, de l'Oise, de la Seine-et-Marne, de la Seine-Saint-Denis, du Val d'Oise, des Yvelines, de l'Eure, de la Seine-Maritime, du Calvados et de la Manche, affirme Sortir du nucléaire dans un communiqué.
Le train chargé de déchets radioactifs devrait entrer sur le territoire français ce mardi aux alentours de 22 h 20, pour arriver à Valognes jeudi dans la matinée, est-il précisé dans le communiqué. Le collectif ajoute que ce convoi « pourrait transporter jusqu’à 1953 petabecquerel de radioactivité, ce qui est comparable à la radiation totale libérée lors de la catastrophe de Tchernobyl ». Afin de faire réagir les politiques et les populations le réseau Sortir du nucléaire, le syndicat Sud-Rail et le réseau belge "Nucléaire STOP" appellent à un rassemblement mardi à 21 h 15 en gare de Mouscron (Belgique). Le communiqué de Sortir du nucléaire précise en effet que « malgré les risques de ce transport, la population n’est pas informée du passage de ce train. Comme à leur habitude, les autorités et l’industrie nucléaire ont fait le choix du secret et de l’opacité, tenant les élus, les cheminots et les riverains dans l’ignorance la plus totale ».
Pas un cas isolé
D'autres manifestations sont prévues à Tourcoing et Wasquehal (Nord) dans la nuit de mardi à mercredi, puis dans la journée de mercredi à Sequedin (Nord), Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), est-il indiqué sur le site internet de Sortir du nucléaire. Dans son communiqué toujours, le réseau dénonce dans le passage de ce convoi, « à quelques jours seulement du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima », le 11 mars, mais aussi « l'irresponsabilité des autorités, qui n'ont en rien tiré les conséquences de ce terrible accident nucléaire, en s'entêtant à enfermer la France dans l'impasse atomique ».
Le passage d'un train chargé en déchets radioactifs n'est pas une première en France. En novembre 2011 par exemple des militants antinucléaires avaient déjà tenté d'empêcher un convoi d'arriver à destination. De nombreux affrontements avaient eu lieu avec les forces de l'ordre. Des dizaines de personnes étaient allées jusqu'à s'enchaîner sur les rails pour ralentir le train. Le convoi qui part ce mardi est déjà le troisième d’une série de dix qui devrait traverser la France d’ici à la fin 2013.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Cancer : Des nanoparticules pour booster les radiothérapies
Les nanoparticules pourraient améliorer l'efficacité de la radiothérapie. Une start-up française mène un essai prometteur sur des patients souffrant de sarcomes.
Les nanoparticules, ces particules des millions de fois plus fines qu'un cheveu, sont souvent utilisées en électronique ou chimie. Elles apportent désormais un espoir dans le domaine de la médecine, en particulier pour combattre les cancers. Une start-up française, baptisée Nanobiotix, effectue depuis plusieurs mois des tests prometteurs sur des patients souffrant de sarcomes (tumeurs rares s'attaquant notamment aux muscles des membres). Les malades reçoivent des injections de nanoparticules destinées à décupler l'effet des radiothérapies.
Actuellement, la première phase d'essai clinique comporte 27 patients. Elle vise d'abord à vérifier l'inocuité de l'oxyde d'hafnium (HfO2), une nanoparticule qui, une fois dans la tumeur, devrait booster l'effet tueur des rayon X émis lors des radiothérapies, explique Laurent Levy, le président-fondateur de Nanobiotix. « On a ensuite prévu une deuxième phase sur beaucoup plus de patients pour démontrer l'efficacité » de ce procédé déjà testé avec succès sur des souris, explique Laurent Levy. Les premiers débouchés commerciaux sont attendus « d'ici à 2015 », ajoute-t-il.
Ce serait une vraie révolution thérapeutique
« Il y a eu une expérimentation in vivo sur l'animal très solide et on ne voit pas pourquoi ce modèle valable chez l'animal ne serait pas transposable chez l'homme », explique Jean-Michel Vannetzel, radiothérapeute à clinique Hartmann, à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. « C'est très excitant et si cela marche ce serait une vraie révolution thérapeutique » trouvant comme débouché « tout un champ de tumeurs non opérables et difficiles à guérir par radiothérapie en raison de la présence d'organes autour. »
Un véritable espoir pour les malades souffrant des cancers de la prostate, du foie, du pancréas, du rectum, de l'oesophage ou même des tumeurs cérébrales.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les nanoparticules pourraient améliorer l'efficacité de la radiothérapie. Une start-up française mène un essai prometteur sur des patients souffrant de sarcomes.
Les nanoparticules, ces particules des millions de fois plus fines qu'un cheveu, sont souvent utilisées en électronique ou chimie. Elles apportent désormais un espoir dans le domaine de la médecine, en particulier pour combattre les cancers. Une start-up française, baptisée Nanobiotix, effectue depuis plusieurs mois des tests prometteurs sur des patients souffrant de sarcomes (tumeurs rares s'attaquant notamment aux muscles des membres). Les malades reçoivent des injections de nanoparticules destinées à décupler l'effet des radiothérapies.
Actuellement, la première phase d'essai clinique comporte 27 patients. Elle vise d'abord à vérifier l'inocuité de l'oxyde d'hafnium (HfO2), une nanoparticule qui, une fois dans la tumeur, devrait booster l'effet tueur des rayon X émis lors des radiothérapies, explique Laurent Levy, le président-fondateur de Nanobiotix. « On a ensuite prévu une deuxième phase sur beaucoup plus de patients pour démontrer l'efficacité » de ce procédé déjà testé avec succès sur des souris, explique Laurent Levy. Les premiers débouchés commerciaux sont attendus « d'ici à 2015 », ajoute-t-il.
Ce serait une vraie révolution thérapeutique
« Il y a eu une expérimentation in vivo sur l'animal très solide et on ne voit pas pourquoi ce modèle valable chez l'animal ne serait pas transposable chez l'homme », explique Jean-Michel Vannetzel, radiothérapeute à clinique Hartmann, à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. « C'est très excitant et si cela marche ce serait une vraie révolution thérapeutique » trouvant comme débouché « tout un champ de tumeurs non opérables et difficiles à guérir par radiothérapie en raison de la présence d'organes autour. »
Un véritable espoir pour les malades souffrant des cancers de la prostate, du foie, du pancréas, du rectum, de l'oesophage ou même des tumeurs cérébrales.
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Re: Actualités 2012
Santé : La liste des groupes sanguins s'aggrandit
Une collaboration internationale de chercheurs, dont des scientifiques français, a mis à jour la découverte récente de deux nouveaux groupes sanguins. Ceux-ci ne se retrouveraient que sur une très faible partie de la population. Mais leurs caractéristiques expliqueraient le rejet de certaines greffes.
Petite révolution dans le monde la science. Deux nouveaux groupes sanguins viennent d'être découverts. En plus des fameux A+, O+ ou encore AB, il y a désormais Junior et Langereis. Parmi la trentaine de groupes sanguins qui existent à ce jour, les deux derniers révélés concerneraient peu de gens. Cependant cette rareté n'est pas synonyme d'inutilité. En effet, leurs caractéristiques pourraient expliquer des difficultés consécutives à certaines transfusions sanguines, le rejet de certaines greffes, ainsi que des incompatibilités entre une mère et son enfant à naître comme l'indique Futura Sciences. Junior et Langereis ont été découverts récemment par une collaboration internationale de chercheurs, dont de nombreux scientifiques français de l’Institut national de la transfusion sanguine.
Un groupe sanguin est, selon Wikipédia, « une classification de sang reposant sur la présence ou l'absence de substance antigéniques héritées à la surface des globules rouges (hématies). Ces antigènes peuvent être des protéines, des glucides, des glycoprotéines ou des glycolipides, selon le système de groupe sanguin, et certains de ces antigènes sont également présents à la surface d'autres types de cellules de différents tissus ». Le plus célèbre classement connu est le système ABO, devant le système rhésus (plus ou moins). Avant l'arrivée de Junior et Langereis, la Société internationale de transfusion sanguine comptabilisait 29 groupes sanguins différents, la plupart du temps ignorés de tous.
Une découverte rare
À l’origine de ces nouveaux groupes, deux protéines nommées ABCB6 et ABCG2. Ces deux molécules sont également en ligne de mire dans la résistance aux traitements contre le cancer. Les chercheurs ont utilisé les antigènes des deux groupes et ont pu constater que certains échantillons de sang dont ils disposaient présentaient les anticorps spécifiques. Cette réaction immunitaire révèle donc la présence de deux nouveaux groupes sanguins, puisqu’il y a discrimination des cellules du sang.
Les problèmes associés à ces groupes sanguins sont très rares, mais il existe malgré tout quelques populations à risque. Parmi celles-ci, il y a une partie de la population japonaise et les Gitans d’Europe. Et il existe un danger pour ces personnes. En effet, il est possible que certaines greffes ou transfusions ne prennent pas ou même qu'une incompatibilité apparaisse entre une mère et son fœtus. Après cette découverte, les chercheurs ne comptent pas en rester là et vont tenter de trouver de nouveaux groupes sanguins. A l'heure actuelle, les scientifiques estiment qu'il en resterait une dizaine ou une quinzaine encore inconnus. Pour rappel, le dernier groupe sanguin mis à jour datait de presque dix ans. Ce qui montre l'importance de cette dernière découverte.
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Une collaboration internationale de chercheurs, dont des scientifiques français, a mis à jour la découverte récente de deux nouveaux groupes sanguins. Ceux-ci ne se retrouveraient que sur une très faible partie de la population. Mais leurs caractéristiques expliqueraient le rejet de certaines greffes.
Petite révolution dans le monde la science. Deux nouveaux groupes sanguins viennent d'être découverts. En plus des fameux A+, O+ ou encore AB, il y a désormais Junior et Langereis. Parmi la trentaine de groupes sanguins qui existent à ce jour, les deux derniers révélés concerneraient peu de gens. Cependant cette rareté n'est pas synonyme d'inutilité. En effet, leurs caractéristiques pourraient expliquer des difficultés consécutives à certaines transfusions sanguines, le rejet de certaines greffes, ainsi que des incompatibilités entre une mère et son enfant à naître comme l'indique Futura Sciences. Junior et Langereis ont été découverts récemment par une collaboration internationale de chercheurs, dont de nombreux scientifiques français de l’Institut national de la transfusion sanguine.
Un groupe sanguin est, selon Wikipédia, « une classification de sang reposant sur la présence ou l'absence de substance antigéniques héritées à la surface des globules rouges (hématies). Ces antigènes peuvent être des protéines, des glucides, des glycoprotéines ou des glycolipides, selon le système de groupe sanguin, et certains de ces antigènes sont également présents à la surface d'autres types de cellules de différents tissus ». Le plus célèbre classement connu est le système ABO, devant le système rhésus (plus ou moins). Avant l'arrivée de Junior et Langereis, la Société internationale de transfusion sanguine comptabilisait 29 groupes sanguins différents, la plupart du temps ignorés de tous.
Une découverte rare
À l’origine de ces nouveaux groupes, deux protéines nommées ABCB6 et ABCG2. Ces deux molécules sont également en ligne de mire dans la résistance aux traitements contre le cancer. Les chercheurs ont utilisé les antigènes des deux groupes et ont pu constater que certains échantillons de sang dont ils disposaient présentaient les anticorps spécifiques. Cette réaction immunitaire révèle donc la présence de deux nouveaux groupes sanguins, puisqu’il y a discrimination des cellules du sang.
Les problèmes associés à ces groupes sanguins sont très rares, mais il existe malgré tout quelques populations à risque. Parmi celles-ci, il y a une partie de la population japonaise et les Gitans d’Europe. Et il existe un danger pour ces personnes. En effet, il est possible que certaines greffes ou transfusions ne prennent pas ou même qu'une incompatibilité apparaisse entre une mère et son fœtus. Après cette découverte, les chercheurs ne comptent pas en rester là et vont tenter de trouver de nouveaux groupes sanguins. A l'heure actuelle, les scientifiques estiment qu'il en resterait une dizaine ou une quinzaine encore inconnus. Pour rappel, le dernier groupe sanguin mis à jour datait de presque dix ans. Ce qui montre l'importance de cette dernière découverte.
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Re: Actualités 2012
Alzheimer : Bientôt un nouveau traitement ?
Une équipe de chercheurs a découvert des anticorps qui bloquent la désintégration des synapses entre les cellules cérébrales chez des souris, laissant augurer, à terme, un nouveau traitement pour les humains.
La lutte contre la maladie d'Alzheimer ne cesse de progresser, en voilà une nouvelle preuve. Des chercheurs britanniques ont découvert des anticorps capables, chez des souris, de bloquer la désintégration des synapses, entre les cellules cérébrales, résultant de la maladie d'Alzheimer, apprend-t-on ce mardi dans le Journal of Neuroscience, une publication médicale américaine.
Cette découverte pourrait à terme ouvrir la voie à un nouveau traitement chez les humains. La maladie d'Alzheimer est caractérisée par la formation de dépôts anormaux d'une forme de protéine, la peptide bêta-amyloïde, sur les synapses, qui les empêchent ainsi d'assurer leur rôle de communication entre les neurones.
Or, ces anticorps neutralisent le fonctionnement de la Dkk1, une protéine proche des bêta-amyloïdes, et bloquent ses effets toxiques sur les synapses, explique Patricia Salinas du département de biologie cellulaire de l'University College de Londres.
"Ces résultats font grandir l'espoir"
« Ces résultats font grandir l'espoir de la découverte d'un traitement et peut-être d'un moyen de prévention du déclin cognitif au tout début de la maladie, affirme la chercheuse. Des biopsies post-mortem de tissus cérébraux de personnes atteintes d'Alzheimer ont révélé des niveaux élevés de la protéine Dkk1 mais jusqu'alors personne ne savait ce que cela signifiait. »
Les chercheurs ont ainsi découvert que la peptide bêta-amyloïde entraîne la production de la protéine Dkk1 qui en retour provoque la désintégration des synapses dans l'hippocampe, une zone jouant un rôle clé dans l'apprentissage et la mémoire. Les expériences menées sur des cerveaux de souris ont démontré que toutes les synapses traitées avec ces anticorps étaient restés saines.
Malgré les avancées importantes dernièrement dans la compréhension des mécanismes moléculaires d'Alzheimer, aucun traitement efficace n'a été découvert à ce jour pour arrêter la progression de cette maladie dévastatrice
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Une équipe de chercheurs a découvert des anticorps qui bloquent la désintégration des synapses entre les cellules cérébrales chez des souris, laissant augurer, à terme, un nouveau traitement pour les humains.
La lutte contre la maladie d'Alzheimer ne cesse de progresser, en voilà une nouvelle preuve. Des chercheurs britanniques ont découvert des anticorps capables, chez des souris, de bloquer la désintégration des synapses, entre les cellules cérébrales, résultant de la maladie d'Alzheimer, apprend-t-on ce mardi dans le Journal of Neuroscience, une publication médicale américaine.
Cette découverte pourrait à terme ouvrir la voie à un nouveau traitement chez les humains. La maladie d'Alzheimer est caractérisée par la formation de dépôts anormaux d'une forme de protéine, la peptide bêta-amyloïde, sur les synapses, qui les empêchent ainsi d'assurer leur rôle de communication entre les neurones.
Or, ces anticorps neutralisent le fonctionnement de la Dkk1, une protéine proche des bêta-amyloïdes, et bloquent ses effets toxiques sur les synapses, explique Patricia Salinas du département de biologie cellulaire de l'University College de Londres.
"Ces résultats font grandir l'espoir"
« Ces résultats font grandir l'espoir de la découverte d'un traitement et peut-être d'un moyen de prévention du déclin cognitif au tout début de la maladie, affirme la chercheuse. Des biopsies post-mortem de tissus cérébraux de personnes atteintes d'Alzheimer ont révélé des niveaux élevés de la protéine Dkk1 mais jusqu'alors personne ne savait ce que cela signifiait. »
Les chercheurs ont ainsi découvert que la peptide bêta-amyloïde entraîne la production de la protéine Dkk1 qui en retour provoque la désintégration des synapses dans l'hippocampe, une zone jouant un rôle clé dans l'apprentissage et la mémoire. Les expériences menées sur des cerveaux de souris ont démontré que toutes les synapses traitées avec ces anticorps étaient restés saines.
Malgré les avancées importantes dernièrement dans la compréhension des mécanismes moléculaires d'Alzheimer, aucun traitement efficace n'a été découvert à ce jour pour arrêter la progression de cette maladie dévastatrice
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Re: Actualités 2012
Toxicomanie : le boom des produits vétérinaires
INFO LE FIGARO - Un pharmacien parisien est accusé d'avoir délivré des médicaments sans precription.
Les affaires de stupéfiants impliquant les médicaments pour animaux détournés à des fins dopantes ou toxicomanes se multiplient en France depuis quelques années. L'exemple le plus frappant concerne la kétamine, un analgésique procurant une anesthésie de courte durée qui est indiqué notamment pour les interventions chirurgicales sur des animaux. Quant au Ventipulmin qui agit sur les affections respiratoires, il est utilisé pour les chevaux de course.
Une étude publié en juin 2004 par l'Observatoire français des drogues et toxicomanies notait que la kétamine a des propriétés hallucinatoires affectant les sens, le jugement et la coordination motrice. Cette dernière phase, appelée K-hole provoque des sensations apparentées à celles que produisent l'héroïne et le LSD. Dans ce cas, le liquide est transformé en poudre en le faisant chauffer au bain-marie, au micro-ondes ou même dans une poêle. Les modes de consommation les plus répandus sont l'inhalation par voie nasale ou l'ingestion après dilution dans de l'eau ou de l'alcool. Les effets secondaires sont essentiellement les altérations de la respiration pouvant provoquer une perte de connaissance ou un coma.
La dernière affaire en date de détournement de produits vétérinaires implique un pharmacien parisien, accusé de délivrance sans autorisation. Son procès doit s'ouvrir le 27 août prochain. Le Conseil de l'ordre des pharmaciens s'est constitué partie civile.
Le parquet de Paris poursuit ce praticien pour avoir délivré ces médicaments sans prescription d'un vétérinaire ainsi que deux acheteurs pour trafic de stupéfiants. Les acheteurs sont un ancien champion de boxe roumain dont l'identité aurait été usurpée pour obtenir ces molécules et un vendeur de parfums. Entre décembre 2007 et mai 2010, le pharmacien a délivré six coffrets de kétamine, un flacon et neuf pots de granulés de Ventipulmin. Le praticien qui n'a pas renseigné le nom du prescripteur (médecin ou vétérinaire) encourt deux ans d'emprisonnement, 30.000 euros d'amende ainsi qu‘une interdiction d'exercer ou une suspension de quelques mois.
Une délivrance très encadrée
En France, la délivrance de telles substances est, en théorie, très encadrée. Lors de la vente de médicaments vétérinaires de ce type, le pharmacien doit la reporter dans un registre comprenant notamment la quantité délivrée ainsi que le nom du prescripteur.
Tout manquement à ces dispositions est sanctionné par la loi. Dans le cas de ce pharmacien parisien, les enquêteurs estiment «qu'à trois reprises, ces délivrances ont été validées par une prescription censée avoir été rédigée par un médecin retraité alors qu'auraient dû être présentées des ordonnances rédigées par un vétérinaire inscrit à l'Ordre».
«En 30 ans d'exercice, ce pharmacien n'a jamais eu le moindre problème, explique son avocate, Me Delphine Meillet. Il refuse même de vendre du subutex (traitement de substitution pour les héroïnomanes, NDLR) en raison des détournements qui en sont faits. Il n'y a pas eu d'instruction, ce qui n'est pas normal. Il s'agit d'un acharnement inadmissible».
Cette histoire en rappelle une autre. En 2010, 19 personnes soupçonnées de trafic de stupéfiants avaient été arrêtées dans l'Eure et en Eure-et-Loir. Selon les enquêteurs, une partie de la kétamine était rapatriée d'Angleterre, pays où elle est vendue beaucoup moins chère qu'en France. Elle était revendue à des toxicomanes ou à des raveurs après avoir été modifiée. Sauf que dans ce cas, le parquet avait poursuivi les revendeurs mais les pharmaciens n'avaient pas été cités même s'ils ne s'étaient pas inquiétés des quantités écoulées.
Selon M. Frédéric Orion, spécialisé dans les affaires de stupéfiants et qui défendait le plus gros dealer de ce dossier, «il doit y avoir d'autres trafics en France. La kétamine est un produit qui circule beaucoup actuellement». Me Meillet estime de son côté qu'étant donné l'ampleur du phénomène en France, le Parquet de Paris a voulu «marquer le coup et faire un exemple de ce pharmacien».
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Les affaires de stupéfiants impliquant les médicaments pour animaux détournés à des fins dopantes ou toxicomanes se multiplient en France depuis quelques années. L'exemple le plus frappant concerne la kétamine, un analgésique procurant une anesthésie de courte durée qui est indiqué notamment pour les interventions chirurgicales sur des animaux. Quant au Ventipulmin qui agit sur les affections respiratoires, il est utilisé pour les chevaux de course.
Une étude publié en juin 2004 par l'Observatoire français des drogues et toxicomanies notait que la kétamine a des propriétés hallucinatoires affectant les sens, le jugement et la coordination motrice. Cette dernière phase, appelée K-hole provoque des sensations apparentées à celles que produisent l'héroïne et le LSD. Dans ce cas, le liquide est transformé en poudre en le faisant chauffer au bain-marie, au micro-ondes ou même dans une poêle. Les modes de consommation les plus répandus sont l'inhalation par voie nasale ou l'ingestion après dilution dans de l'eau ou de l'alcool. Les effets secondaires sont essentiellement les altérations de la respiration pouvant provoquer une perte de connaissance ou un coma.
La dernière affaire en date de détournement de produits vétérinaires implique un pharmacien parisien, accusé de délivrance sans autorisation. Son procès doit s'ouvrir le 27 août prochain. Le Conseil de l'ordre des pharmaciens s'est constitué partie civile.
Le parquet de Paris poursuit ce praticien pour avoir délivré ces médicaments sans prescription d'un vétérinaire ainsi que deux acheteurs pour trafic de stupéfiants. Les acheteurs sont un ancien champion de boxe roumain dont l'identité aurait été usurpée pour obtenir ces molécules et un vendeur de parfums. Entre décembre 2007 et mai 2010, le pharmacien a délivré six coffrets de kétamine, un flacon et neuf pots de granulés de Ventipulmin. Le praticien qui n'a pas renseigné le nom du prescripteur (médecin ou vétérinaire) encourt deux ans d'emprisonnement, 30.000 euros d'amende ainsi qu‘une interdiction d'exercer ou une suspension de quelques mois.
Une délivrance très encadrée
En France, la délivrance de telles substances est, en théorie, très encadrée. Lors de la vente de médicaments vétérinaires de ce type, le pharmacien doit la reporter dans un registre comprenant notamment la quantité délivrée ainsi que le nom du prescripteur.
Tout manquement à ces dispositions est sanctionné par la loi. Dans le cas de ce pharmacien parisien, les enquêteurs estiment «qu'à trois reprises, ces délivrances ont été validées par une prescription censée avoir été rédigée par un médecin retraité alors qu'auraient dû être présentées des ordonnances rédigées par un vétérinaire inscrit à l'Ordre».
«En 30 ans d'exercice, ce pharmacien n'a jamais eu le moindre problème, explique son avocate, Me Delphine Meillet. Il refuse même de vendre du subutex (traitement de substitution pour les héroïnomanes, NDLR) en raison des détournements qui en sont faits. Il n'y a pas eu d'instruction, ce qui n'est pas normal. Il s'agit d'un acharnement inadmissible».
Cette histoire en rappelle une autre. En 2010, 19 personnes soupçonnées de trafic de stupéfiants avaient été arrêtées dans l'Eure et en Eure-et-Loir. Selon les enquêteurs, une partie de la kétamine était rapatriée d'Angleterre, pays où elle est vendue beaucoup moins chère qu'en France. Elle était revendue à des toxicomanes ou à des raveurs après avoir été modifiée. Sauf que dans ce cas, le parquet avait poursuivi les revendeurs mais les pharmaciens n'avaient pas été cités même s'ils ne s'étaient pas inquiétés des quantités écoulées.
Selon M. Frédéric Orion, spécialisé dans les affaires de stupéfiants et qui défendait le plus gros dealer de ce dossier, «il doit y avoir d'autres trafics en France. La kétamine est un produit qui circule beaucoup actuellement». Me Meillet estime de son côté qu'étant donné l'ampleur du phénomène en France, le Parquet de Paris a voulu «marquer le coup et faire un exemple de ce pharmacien».
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Re: Actualités 2012
Pour la génération Y, la parité progresse en entreprise
Un sondage révèle que les trois-quarts des femmes interrogées, âgées de 18 à 34 ans, estiment que la parité a «progressé en bien» par rapport à la génération de leur mère. Mais 80 % d'entre elles soulignent aussi qu'il reste des efforts à faire en matière de salaire.
Plafond de verre, inégalités, sexisme... Au travail, l'horizon de la génération Y semble s'éclaircir. Les trois-quarts des femmes de 18 à 34 ans estiment que la parité a «progressé en bien» par rapport à la génération de leur mère. 72% pensent que ce changement est lié à l'évolution générale de la société française et 57% l'expliquent par le plus grand accès des femmes à l'éducation supérieure, selon un sondage auprès d'un échantillon de 1000 femmes âgées de 18 à 34 ans mené par Harris Interactive pour Coca-Cola à l'occasion de la journée de la femme.
«Cela tend à s'améliorer mais il y a toujours des inégalités, notamment au niveau des salaires», relève une sondée. «Encore des progrès à faire», résume une autre. L'écrasante majorité des jeunes femmes interrogées (96 %) désignent l'égalité de salaire à poste équivalent comme le principal élément de la parité. Sur ce point, elles sont plus de 80 % à juger que la situation n'est pas satisfaisante. Elles citent ensuite la vitesse d'évolution professionnelle puis le recrutement. Elles pointent enfin la mauvaise représentation des femmes à certains postes de décision, notamment parmi les cadres supérieurs (76%) ou dans les conseils d'administration (74%).
Parfois, l'homme et la femme optent ensemble pour un temps partiel
Les 18-34 ans se montrent également très attentives à la parité dans la vie privée. La répartition des rôles dans le couple et le partage des tâches ménagères restent importants pour les «Y». Elles sont plutôt optimistes et estiment en majorité que la parité progresse également à la maison, notamment en matière d'éducation des enfants pour 60% d'entre elles.
«Cette génération ne tient pas de discours sur le plafond de verre. Dans le secteur des nouvelles technologies, j'ai croisé beaucoup de jeunes diplômées et aucune n'a évoqué de problème sexisme», avance Marie Desplat, auteur de Manager la génération Y. Si les questions de salaire et de l'évolution de leur carrière sont centrales, celle du partage du temps l'est également et il n'est pas rare que dans un couple de jeunes Y, les deux soient à temps partiel».
«La parité se mérite. Nous avons mis en place un plan volontariste pour faire bouger les lignes», avance Tristan Farabet, président de Coca-Cola Entreprise qui souhaite mettre en avant la politique de la société en matière d'égalité homme-femme. Concrètement, Coca-Cola en France s'est notamment engagé sur l'égalité de salaires avec la mise en place d'une enquête de rémunération détaillée annuelle pour chaque poste. «Nous ne constatons aucun écart de rémunération entre les hommes et les femmes lié au sexe», note Tristan Farabet.
Autre outil en faveur de la «diversité»: l'intégration obligatoire d'une femme dans la short list des trois derniers candidats retenus pour les postes de management. L'entreprise commanditaire du sondage peut afficher un pourcentage de 50% de «recrutements managers» chez les femmes en 2010 et 2011. On retrouve également 40% de femmes dans le conseil d'administration et 30% de femmes dans le comité exécutif. La Coca-Cola Company, pour sa part, met en avant sa présidence en France, exercée par Véronique Bourez. «Chez Coca-Cola, nous sommes persuadés que les femmes, elles aussi, peuvent faire bouger les choses. C'est pourquoi nous militons pour une entreprise plus égalitaire, juste et flexible», souligne cette dernière.
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Plafond de verre, inégalités, sexisme... Au travail, l'horizon de la génération Y semble s'éclaircir. Les trois-quarts des femmes de 18 à 34 ans estiment que la parité a «progressé en bien» par rapport à la génération de leur mère. 72% pensent que ce changement est lié à l'évolution générale de la société française et 57% l'expliquent par le plus grand accès des femmes à l'éducation supérieure, selon un sondage auprès d'un échantillon de 1000 femmes âgées de 18 à 34 ans mené par Harris Interactive pour Coca-Cola à l'occasion de la journée de la femme.
«Cela tend à s'améliorer mais il y a toujours des inégalités, notamment au niveau des salaires», relève une sondée. «Encore des progrès à faire», résume une autre. L'écrasante majorité des jeunes femmes interrogées (96 %) désignent l'égalité de salaire à poste équivalent comme le principal élément de la parité. Sur ce point, elles sont plus de 80 % à juger que la situation n'est pas satisfaisante. Elles citent ensuite la vitesse d'évolution professionnelle puis le recrutement. Elles pointent enfin la mauvaise représentation des femmes à certains postes de décision, notamment parmi les cadres supérieurs (76%) ou dans les conseils d'administration (74%).
Parfois, l'homme et la femme optent ensemble pour un temps partiel
Les 18-34 ans se montrent également très attentives à la parité dans la vie privée. La répartition des rôles dans le couple et le partage des tâches ménagères restent importants pour les «Y». Elles sont plutôt optimistes et estiment en majorité que la parité progresse également à la maison, notamment en matière d'éducation des enfants pour 60% d'entre elles.
«Cette génération ne tient pas de discours sur le plafond de verre. Dans le secteur des nouvelles technologies, j'ai croisé beaucoup de jeunes diplômées et aucune n'a évoqué de problème sexisme», avance Marie Desplat, auteur de Manager la génération Y. Si les questions de salaire et de l'évolution de leur carrière sont centrales, celle du partage du temps l'est également et il n'est pas rare que dans un couple de jeunes Y, les deux soient à temps partiel».
«La parité se mérite. Nous avons mis en place un plan volontariste pour faire bouger les lignes», avance Tristan Farabet, président de Coca-Cola Entreprise qui souhaite mettre en avant la politique de la société en matière d'égalité homme-femme. Concrètement, Coca-Cola en France s'est notamment engagé sur l'égalité de salaires avec la mise en place d'une enquête de rémunération détaillée annuelle pour chaque poste. «Nous ne constatons aucun écart de rémunération entre les hommes et les femmes lié au sexe», note Tristan Farabet.
Autre outil en faveur de la «diversité»: l'intégration obligatoire d'une femme dans la short list des trois derniers candidats retenus pour les postes de management. L'entreprise commanditaire du sondage peut afficher un pourcentage de 50% de «recrutements managers» chez les femmes en 2010 et 2011. On retrouve également 40% de femmes dans le conseil d'administration et 30% de femmes dans le comité exécutif. La Coca-Cola Company, pour sa part, met en avant sa présidence en France, exercée par Véronique Bourez. «Chez Coca-Cola, nous sommes persuadés que les femmes, elles aussi, peuvent faire bouger les choses. C'est pourquoi nous militons pour une entreprise plus égalitaire, juste et flexible», souligne cette dernière.
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Re: Actualités 2012
Peut-on faire confiance aux médicaments ?
AVIS D'EXPERT - Effets secondaires parfois graves, iatrogénie, fraudes sur Internet, Mediator, contrefaçons, ruptures de stocks… Le médicament n'aurait plus la confiance des Français. La sécurité d'emploi du médicament est-elle pour autant menacée? Les réponses du Dr Raphaël Moreau, membre de l'Académie nationale de pharmacie.
•Les médicaments ont vocation à soigner
Les médicaments sont de plus en plus efficaces et, de ce fait, même les plus courants peuvent entraîner des effets indésirables. C'est le rôle des autorités de santé d'évaluer ce risque en regard des bénéfices thérapeutiques pour le malade, étant entendu que moins la maladie est grave, plus le risque est inacceptable. Dans plus de la moitié des cas, les risques sont évitables, à condition de veiller à ne pas prendre n'importe quoi, à n'importe quelle dose, n'importe comment. Certaines associations médicamenteuses, notamment, ne sont pas recommandées selon l'âge, la maladie ou le cumul de pathologies. À partir de la prescription médicale, c'est au pharmacien d'informer, en alertant le patient ; c'est l'éducation thérapeutique. Il n'y a pas de bon conseil sans une bonne écoute, pas de bon usage du médicament sans contrôle de la compréhension de la prescription.
•Le dossier pharmaceutique permet une vraie coordination
Afin de vérifier les interactions potentiellement nocives entre les médicaments prescrits et ceux déjà pris par le patient, en fonction aussi de son état de santé, le pharmacien dispose d'un outil informatique d'information performant, le «dossier pharmaceutique» (DP), que lui seul aujourd'hui peut consulter, où sont enregistrées toutes les prescriptions et les médications utilisées par le patient depuis trois mois. Le DP permet ainsi une véritable coordination des 21.000 pharmacies d'officine raccordées à ce dispositif, et cette disposition va prochainement s'élargir aux pharmaciens hospitaliers. Chaque patient peut (et devrait avoir) son dossier pharmaceutique.
À l'hôpital comme en ville, le pharmacien est au cœur de ce circuit du médicament. L'informatisation garantit l'ensemble du processus: approvisionnement, prescription, analyse pharmaceutique, délivrance nominative, administration et signalement des événements indésirables. De plus, elle permet de libérer du temps pour mieux vérifier les circuits, adapter le traitement et répondre aux attentes des patients.
•Faux médicaments sur Internet et contrefaçons: un fléau
La vente de faux médicaments est un marché vingt-cinq fois plus important que celui de l'héroïne et cinq fois plus que la contrebande de cigarettes; il tue autant que celui des stupéfiants. Sur Internet, la moitié des médicaments ne sont que des leurres. En France, cette vente est interdite ; pour contourner la loi et ne pas avoir, notamment, à fournir une ordonnance, certains prennent le risque d'acheter des médicaments frelatés sur des sites étrangers.
Nos voisins européens ont plus que nous à faire face à la contrefaçon parce que leur système de distribution, du fabricant à l'officine, leur permet de faire appel à des intermédiaires non qualifiés. Cette rupture de compétence dans la «chaîne du médicament» fait prendre un risque majeur de pénétration de faux médicaments. Dans les pharmacies françaises, au contraire, la sécurisation du marché du médicament et la maîtrise du circuit fabricant-grossiste-pharmacien d'officine assurent une protection que vont encore renforcer les nouvelles applications codes-barres à deux dimensions (data-matrix) sur les conditionnements. C'est pourquoi l'Union européenne prend le «modèle français» comme référence pour lutter contre les contrefaçons.
La qualité industrielle du médicament fait l'objet de contrôles particulièrement rigoureux à tous les stades, de la production à la vente. L'industriel est le premier tenu d'y veiller dans le cadre de son système interne d'assurance qualité, et des inspections régulières des autorités sont réalisées systématiquement lors de la première mise sur le marché d'un médicament, mais aussi régulièrement tout au long de sa commercialisation.
•Vigilance, écoute, éducation thérapeutique
Le pharmacien d'officine est depuis toujours reconnu comme un interlocuteur privilégié de proximité. Dans le parcours de soins, c'est un professionnel de santé disponible, à l'écoute, et le mieux à même d'orienter le patient vers les professionnels et les structures de santé adaptées à chaque situation. Toute délivrance ou renouvellement d'ordonnance donne lieu à une analyse et un contrôle de la dispensation, avec l'aide de logiciels experts sur les effets secondaires ou les contre-indications éventuelles. Même pour les médicaments sans prescription, l'avis du pharmacien est indispensable, aux dires de la moitié des Français. Par ailleurs, l'allongement de la durée de vie, l'augmentation des maladies chroniques et souvent associées, ainsi que la diminution du nombre des médecins donnent au pharmacien un rôle clé dans notre système de santé. Le «PC»* instauré par la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) voit aujourd'hui officiellement reconnu son champ d'action et de responsabilité, de la traditionnelle garantie de qualité et de sécurité de dispensation des médicaments à une mission élargie de santé publique (dépistages, suivi, prévention…).
* Le pharmacien correspondant (PC), institué par un décret paru en avril 2011, a vocation à accompagner le patient chronique (en ALD) qui en a fait le choix.
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•Les médicaments ont vocation à soigner
Les médicaments sont de plus en plus efficaces et, de ce fait, même les plus courants peuvent entraîner des effets indésirables. C'est le rôle des autorités de santé d'évaluer ce risque en regard des bénéfices thérapeutiques pour le malade, étant entendu que moins la maladie est grave, plus le risque est inacceptable. Dans plus de la moitié des cas, les risques sont évitables, à condition de veiller à ne pas prendre n'importe quoi, à n'importe quelle dose, n'importe comment. Certaines associations médicamenteuses, notamment, ne sont pas recommandées selon l'âge, la maladie ou le cumul de pathologies. À partir de la prescription médicale, c'est au pharmacien d'informer, en alertant le patient ; c'est l'éducation thérapeutique. Il n'y a pas de bon conseil sans une bonne écoute, pas de bon usage du médicament sans contrôle de la compréhension de la prescription.
•Le dossier pharmaceutique permet une vraie coordination
Afin de vérifier les interactions potentiellement nocives entre les médicaments prescrits et ceux déjà pris par le patient, en fonction aussi de son état de santé, le pharmacien dispose d'un outil informatique d'information performant, le «dossier pharmaceutique» (DP), que lui seul aujourd'hui peut consulter, où sont enregistrées toutes les prescriptions et les médications utilisées par le patient depuis trois mois. Le DP permet ainsi une véritable coordination des 21.000 pharmacies d'officine raccordées à ce dispositif, et cette disposition va prochainement s'élargir aux pharmaciens hospitaliers. Chaque patient peut (et devrait avoir) son dossier pharmaceutique.
À l'hôpital comme en ville, le pharmacien est au cœur de ce circuit du médicament. L'informatisation garantit l'ensemble du processus: approvisionnement, prescription, analyse pharmaceutique, délivrance nominative, administration et signalement des événements indésirables. De plus, elle permet de libérer du temps pour mieux vérifier les circuits, adapter le traitement et répondre aux attentes des patients.
•Faux médicaments sur Internet et contrefaçons: un fléau
La vente de faux médicaments est un marché vingt-cinq fois plus important que celui de l'héroïne et cinq fois plus que la contrebande de cigarettes; il tue autant que celui des stupéfiants. Sur Internet, la moitié des médicaments ne sont que des leurres. En France, cette vente est interdite ; pour contourner la loi et ne pas avoir, notamment, à fournir une ordonnance, certains prennent le risque d'acheter des médicaments frelatés sur des sites étrangers.
Nos voisins européens ont plus que nous à faire face à la contrefaçon parce que leur système de distribution, du fabricant à l'officine, leur permet de faire appel à des intermédiaires non qualifiés. Cette rupture de compétence dans la «chaîne du médicament» fait prendre un risque majeur de pénétration de faux médicaments. Dans les pharmacies françaises, au contraire, la sécurisation du marché du médicament et la maîtrise du circuit fabricant-grossiste-pharmacien d'officine assurent une protection que vont encore renforcer les nouvelles applications codes-barres à deux dimensions (data-matrix) sur les conditionnements. C'est pourquoi l'Union européenne prend le «modèle français» comme référence pour lutter contre les contrefaçons.
La qualité industrielle du médicament fait l'objet de contrôles particulièrement rigoureux à tous les stades, de la production à la vente. L'industriel est le premier tenu d'y veiller dans le cadre de son système interne d'assurance qualité, et des inspections régulières des autorités sont réalisées systématiquement lors de la première mise sur le marché d'un médicament, mais aussi régulièrement tout au long de sa commercialisation.
•Vigilance, écoute, éducation thérapeutique
Le pharmacien d'officine est depuis toujours reconnu comme un interlocuteur privilégié de proximité. Dans le parcours de soins, c'est un professionnel de santé disponible, à l'écoute, et le mieux à même d'orienter le patient vers les professionnels et les structures de santé adaptées à chaque situation. Toute délivrance ou renouvellement d'ordonnance donne lieu à une analyse et un contrôle de la dispensation, avec l'aide de logiciels experts sur les effets secondaires ou les contre-indications éventuelles. Même pour les médicaments sans prescription, l'avis du pharmacien est indispensable, aux dires de la moitié des Français. Par ailleurs, l'allongement de la durée de vie, l'augmentation des maladies chroniques et souvent associées, ainsi que la diminution du nombre des médecins donnent au pharmacien un rôle clé dans notre système de santé. Le «PC»* instauré par la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) voit aujourd'hui officiellement reconnu son champ d'action et de responsabilité, de la traditionnelle garantie de qualité et de sécurité de dispensation des médicaments à une mission élargie de santé publique (dépistages, suivi, prévention…).
* Le pharmacien correspondant (PC), institué par un décret paru en avril 2011, a vocation à accompagner le patient chronique (en ALD) qui en a fait le choix.
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Re: Actualités 2012
Les risques mesurés des prothèses de hanche en métal
Par damien Mascret - le 05/03/2012
Les autorités françaises veulent rassurer les 70.000 personnes concernées après le scandale des prothèses défectueuses de marque ASR révélé il y a quelques jours.
Qui a raison? Les Français ou les Anglais? En tout cas, l'affaire n'a pas traîné! Deux jours seulement après le scandale des prothèses de hanche ASR révélé en France par Le Figaro le 27 février dernier, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) proposait un nouveau protocole de surveillance pour les patients concernés (380 environ). Elle proposait également un nouveau suivi pour tous les porteurs de prothèse de hanche métal/métal, quelle que soit la marque de leur implant. En revanche, les recommandations ne changent pas pour ceux qui ont des prothèses en polyéthylène ou en céramique.
Que doivent faire aujourd'hui les porteurs d'une prothèse de hanche? Première solution: patienter. Il est en effet possible d'attendre la consultation annuelle avec le chirurgien orthopédiste car il n'y a pas d'urgence. En principe, les porteurs de prothèse de hanche métal/métal bénéficient régulièrement d'un contrôle radiographique. On vérifie aussi à cette occasion qu'il n'y a pas de symptômes inquiétants tels qu'une douleur de hanche inhabituelle, un gonflement de l'articulation, l'apparition de difficultés à la marche ou une modification de l'état général, par exemple, une fatigue persistante.
Dans ces cas-là, il faut s'inquiéter. Pour le Pr Laurent Sedel, chirurgien orthopédiste (hôpital Lariboisière, Paris) et ancien directeur du laboratoire de recherche sur les biomatériaux du CNRS, «il faut faire alors un scanner ou une échographie car il peut y avoir des trous dans l'os et des réactions qui détruisent les muscles mais qui sont invisibles à la radiographie».
Une position prudente
Un scénario catastrophe mais qui ne concerne que la hanche. Or, des questions se posent aussi sur l'effet général pour l'organisme de la libération d'ions métalliques dans le sang en raison des frottements de la prothèse. «Aucune donnée conclusive n'est disponible sur ces potentiels effets», remarquait la Commission nationale de sécurité sanitaire des dispositifs médicaux de l'Afssaps lors de sa séance du 16 juin 2010.
L'agence française se veut néanmoins plutôt rassurante par rapport au risque général. Elle estime même qu'il n'est pas utile de doser les ions métalliques dans le sang. Au contraire des Anglais qui ont opté pour cet examen la semaine dernière, au nom du risque localisé, pour tous les patients ayant des symptômes, une prothèse ASR DePuy ou une grosse tête fémorale prothétique.
Pour l'agence anglaise, en effet, le risque de complications justifie la mesure: «La majorité des patients implantés avec une prothèse de hanche métal/métal ont une articulation fonctionnelle et ont peu de risque de développer de sérieux problème. Mais un petit nombre de patients implantés avec ces prothèses peut développer une réaction des tissus mous en réponse à la libération de débris métalliques.»
La position prudente de l'Afssaps n'est pas une surprise pour le Pr Alexandre Rochwerger, chirurgien orthopédiste (Hôpital de la Conception, Marseille) qui a présidé en 2007 le groupe de travail de la Haute Autorité de santé sur l'évaluation des prothèses de hanche. Lui aussi est réservé sur l'intérêt de doser les ions métalliques dans le sang des porteurs de prothèse de hanche en métal: «Il n'y a toujours pas d'arguments très clairs pour parler d'un seuil à partir duquel on pourrait prédire ce qui va se passer.»
Pourtant, le Pr Jean-Pierre Goullé, toxicologue à la faculté de médecine et de pharmacie de Rouen, reste convaincu de l'intérêt des dosages de chrome et de cobalt: «Si c'est élevé, cela doit alerter sur une usure anormale de la prothèse et d'éventuels problèmes à venir.»
Mais l'expert se veut rassurant: «Il ne faut pas confondre toxicité et élévation du taux des ions métalliques dans le sang. C'est vrai que l'on ne peut pas garantir que ça n'a pas d'effet sur la santé mais à ces taux-là on n'a pas d'indice de toxicité.»
--------------------------------------------------------------------------------
Les six marques en cause
Toutes les personnes ayant une prothèse de hanche métal/métal de l'une des marques suivantes sont concernées par les nouvelles recommandations de surveillance: Biomet, Depuy, Mathys, Smith and Nephew, Wright, Zimmer.
Contrairement à l'Australie ou la Grande-Bretagne, la France ne dispose malheureusement pas de registre exhaustif des prothèses implantées. C'est sans doute pourquoi au moment où le registre anglais identifiait des taux de révisions de 12-13 % dans les cinq ans suivant la pose d'une prothèse ASR, l'Afssaps observait encore un taux de 1,3 %! Il est vrai que les remontées d'informations sont notoirement insuffisantes.
Pour le Pr Moussa Hamadouche, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Cochin (Paris): «Le seul moyen d'avoir un registre français complet des prothèses serait de conditionner le paiement de l'intervention à l'établissement au fait d'avoir correctement renseigné les informations du registre.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par damien Mascret - le 05/03/2012
Les autorités françaises veulent rassurer les 70.000 personnes concernées après le scandale des prothèses défectueuses de marque ASR révélé il y a quelques jours.
Qui a raison? Les Français ou les Anglais? En tout cas, l'affaire n'a pas traîné! Deux jours seulement après le scandale des prothèses de hanche ASR révélé en France par Le Figaro le 27 février dernier, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) proposait un nouveau protocole de surveillance pour les patients concernés (380 environ). Elle proposait également un nouveau suivi pour tous les porteurs de prothèse de hanche métal/métal, quelle que soit la marque de leur implant. En revanche, les recommandations ne changent pas pour ceux qui ont des prothèses en polyéthylène ou en céramique.
Que doivent faire aujourd'hui les porteurs d'une prothèse de hanche? Première solution: patienter. Il est en effet possible d'attendre la consultation annuelle avec le chirurgien orthopédiste car il n'y a pas d'urgence. En principe, les porteurs de prothèse de hanche métal/métal bénéficient régulièrement d'un contrôle radiographique. On vérifie aussi à cette occasion qu'il n'y a pas de symptômes inquiétants tels qu'une douleur de hanche inhabituelle, un gonflement de l'articulation, l'apparition de difficultés à la marche ou une modification de l'état général, par exemple, une fatigue persistante.
Dans ces cas-là, il faut s'inquiéter. Pour le Pr Laurent Sedel, chirurgien orthopédiste (hôpital Lariboisière, Paris) et ancien directeur du laboratoire de recherche sur les biomatériaux du CNRS, «il faut faire alors un scanner ou une échographie car il peut y avoir des trous dans l'os et des réactions qui détruisent les muscles mais qui sont invisibles à la radiographie».
Une position prudente
Un scénario catastrophe mais qui ne concerne que la hanche. Or, des questions se posent aussi sur l'effet général pour l'organisme de la libération d'ions métalliques dans le sang en raison des frottements de la prothèse. «Aucune donnée conclusive n'est disponible sur ces potentiels effets», remarquait la Commission nationale de sécurité sanitaire des dispositifs médicaux de l'Afssaps lors de sa séance du 16 juin 2010.
L'agence française se veut néanmoins plutôt rassurante par rapport au risque général. Elle estime même qu'il n'est pas utile de doser les ions métalliques dans le sang. Au contraire des Anglais qui ont opté pour cet examen la semaine dernière, au nom du risque localisé, pour tous les patients ayant des symptômes, une prothèse ASR DePuy ou une grosse tête fémorale prothétique.
Pour l'agence anglaise, en effet, le risque de complications justifie la mesure: «La majorité des patients implantés avec une prothèse de hanche métal/métal ont une articulation fonctionnelle et ont peu de risque de développer de sérieux problème. Mais un petit nombre de patients implantés avec ces prothèses peut développer une réaction des tissus mous en réponse à la libération de débris métalliques.»
La position prudente de l'Afssaps n'est pas une surprise pour le Pr Alexandre Rochwerger, chirurgien orthopédiste (Hôpital de la Conception, Marseille) qui a présidé en 2007 le groupe de travail de la Haute Autorité de santé sur l'évaluation des prothèses de hanche. Lui aussi est réservé sur l'intérêt de doser les ions métalliques dans le sang des porteurs de prothèse de hanche en métal: «Il n'y a toujours pas d'arguments très clairs pour parler d'un seuil à partir duquel on pourrait prédire ce qui va se passer.»
Pourtant, le Pr Jean-Pierre Goullé, toxicologue à la faculté de médecine et de pharmacie de Rouen, reste convaincu de l'intérêt des dosages de chrome et de cobalt: «Si c'est élevé, cela doit alerter sur une usure anormale de la prothèse et d'éventuels problèmes à venir.»
Mais l'expert se veut rassurant: «Il ne faut pas confondre toxicité et élévation du taux des ions métalliques dans le sang. C'est vrai que l'on ne peut pas garantir que ça n'a pas d'effet sur la santé mais à ces taux-là on n'a pas d'indice de toxicité.»
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Les six marques en cause
Toutes les personnes ayant une prothèse de hanche métal/métal de l'une des marques suivantes sont concernées par les nouvelles recommandations de surveillance: Biomet, Depuy, Mathys, Smith and Nephew, Wright, Zimmer.
Contrairement à l'Australie ou la Grande-Bretagne, la France ne dispose malheureusement pas de registre exhaustif des prothèses implantées. C'est sans doute pourquoi au moment où le registre anglais identifiait des taux de révisions de 12-13 % dans les cinq ans suivant la pose d'une prothèse ASR, l'Afssaps observait encore un taux de 1,3 %! Il est vrai que les remontées d'informations sont notoirement insuffisantes.
Pour le Pr Moussa Hamadouche, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Cochin (Paris): «Le seul moyen d'avoir un registre français complet des prothèses serait de conditionner le paiement de l'intervention à l'établissement au fait d'avoir correctement renseigné les informations du registre.»
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Re: Actualités 2012
Promouvoir les mères... et les pères
Trois cent cinquante entreprises, représentant trois millions de salariés, ont signé depuis 2008 la Charte de la parentalité en entreprise.
Elaboré par l'observatoire du même nom (OPE), ce document engage les entreprises signataires à sensibiliser les collaborateurs en interne, à aménager les conditions de travail et prévenir les discriminations à l'encontre des salariés-parents.
Une charte de plus pour se donner bonne conscience ? Son initiateur, Jérôme Ballarin, s'en défend : "Toutes les entreprises signataires ne sont pas sur la même ligne de départ, mais elles manifestent leur intention d'évoluer. De toute façon, il serait contre-productif pour elles de se limiter à une opération de communication. Elles savent qu'elles se mettent en danger vis-à-vis des salariés, des syndicats, du public... D'ailleurs, les entreprises ne se précipitent pas : au début, nous essuyions 80 % de refus de participer."
L'observatoire réfléchit cependant à la mise en place d'un label plus contraignant, lucide sur les endroits où il faut porter l'épée. "En France, nous sommes assez agiles en termes d'organisation du travail pour s'adapter lors d'un congé maternité, paternité ou parental. En revanche, nous sommes plutôt en retard en ce qui concerne le présentéisme et l'implication des pères."
Ce dernier point a fait l'objet d'un rapport remis en janvier par l'OPE au gouvernement et intitulé "Parentalité et égalité professionnelle hommes-femmes : comment impliquer les hommes ?", recensant bonnes pratiques et témoignages.
TABOUS
Il s'agit à la fois de questions d'organisation du travail et de représentations. Impossible encore aujourd'hui de couper aux regards curieux - quand ce n'est pas aux réflexions désobligeantes - lorsqu'un père décide de se consacrer plus largement à sa famille, notamment en sollicitant un congé paternité ou parental. "Tant que l'on ne fera pas davantage participer les hommes au congé maternité, ça restera un problème dans l'entreprise. Mais ce sont des tabous difficiles à débloquer", regrette Pascale Coton, secrétaire générale adjointe de la CFTC.
Pour lutter contre les stéréotypes de genre, l'OPE appuie des initiatives comme celle des "papas Orange". L'opérateur téléphonique a diffusé sur son site Internet consacré aux questions de ressources humaines les vidéos de trois salariés hommes témoignant de leur expérience de congé de paternité ou de congé parental, histoire de décomplexer la population masculine.
Sébastien Dumoulin
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Trois cent cinquante entreprises, représentant trois millions de salariés, ont signé depuis 2008 la Charte de la parentalité en entreprise.
Elaboré par l'observatoire du même nom (OPE), ce document engage les entreprises signataires à sensibiliser les collaborateurs en interne, à aménager les conditions de travail et prévenir les discriminations à l'encontre des salariés-parents.
Une charte de plus pour se donner bonne conscience ? Son initiateur, Jérôme Ballarin, s'en défend : "Toutes les entreprises signataires ne sont pas sur la même ligne de départ, mais elles manifestent leur intention d'évoluer. De toute façon, il serait contre-productif pour elles de se limiter à une opération de communication. Elles savent qu'elles se mettent en danger vis-à-vis des salariés, des syndicats, du public... D'ailleurs, les entreprises ne se précipitent pas : au début, nous essuyions 80 % de refus de participer."
L'observatoire réfléchit cependant à la mise en place d'un label plus contraignant, lucide sur les endroits où il faut porter l'épée. "En France, nous sommes assez agiles en termes d'organisation du travail pour s'adapter lors d'un congé maternité, paternité ou parental. En revanche, nous sommes plutôt en retard en ce qui concerne le présentéisme et l'implication des pères."
Ce dernier point a fait l'objet d'un rapport remis en janvier par l'OPE au gouvernement et intitulé "Parentalité et égalité professionnelle hommes-femmes : comment impliquer les hommes ?", recensant bonnes pratiques et témoignages.
TABOUS
Il s'agit à la fois de questions d'organisation du travail et de représentations. Impossible encore aujourd'hui de couper aux regards curieux - quand ce n'est pas aux réflexions désobligeantes - lorsqu'un père décide de se consacrer plus largement à sa famille, notamment en sollicitant un congé paternité ou parental. "Tant que l'on ne fera pas davantage participer les hommes au congé maternité, ça restera un problème dans l'entreprise. Mais ce sont des tabous difficiles à débloquer", regrette Pascale Coton, secrétaire générale adjointe de la CFTC.
Pour lutter contre les stéréotypes de genre, l'OPE appuie des initiatives comme celle des "papas Orange". L'opérateur téléphonique a diffusé sur son site Internet consacré aux questions de ressources humaines les vidéos de trois salariés hommes témoignant de leur expérience de congé de paternité ou de congé parental, histoire de décomplexer la population masculine.
Sébastien Dumoulin
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
"Aucune cantine scolaire ne propose des repas avec de la viande halal en France"
Sylvia : A-t-on une idée du nombre d'établissements scolaires qui ont fait le choix du halal dans leur cantine ?
Stéphanie Le Bars, spécialiste des religions au "Monde" : Récemment interpellé sur cette question, le Haut conseil à l'intégration (HCI) affirme qu'il n'y aurait actuellement en France aucune cantine scolaire d'écoles maternelles et primaires qui propose des repas avec de la viande halal. La seule exception connue concerne la ville de Strasbourg où le statut concordataire permet des aménagements particuliers avec les demandes religieuses.
Ce qui existe depuis de nombreuses années maintenant, ce sont les repas sans porc auxquels se substituent des plats de volaille ou de boeuf. Plus récemment, des demandes de repas sans viande ont aussi émergé venant de la communauté musulmane. Certaines mairies proposent donc comme alternative des menus végétariens.
Karim : Quel est le véritable pourcentage de viande halal abattue en France, 2% comme l'affirme Sarkozy, ou 50 % comme le disent les associations de protection animale ?
Stéphanie Le Bars : Ni l'un ni l'autre. Selon des estimations officielles du ministère de l'agriculture, 50 % des ovins seraient abattus de manière rituelle, ainsi que 12 % des bovins. Pour la volaille, c'est extrêmement difficile à évaluer. Des produits présentés comme halal n'étant pas considérés comme tels par une partie de la communauté musulmane. Ces chiffres doivent être relativisés si l'on prend en compte les exportations de viande abattue rituellement vers le pays du Maghreb, du Golfe ou de la Turquie, et parallèlement les importations, notamment de viande ovine, venue du reste de l'Europe et abattue de manière classique.
Jean : Est-ce que la certification "casher" connaît les mêmes incertitudes que la certification "hallal" qui est, semble-t-il, assez laxiste pour certains organismes certificateurs ?
Stéphanie Le Bars : Autant pour la casherout (ensemble des règles qui régissent les interdits alimentaires juifs), les normes sont assez claires et font consensus, autant pour le halal, l'absence de normes unanimement reconnues rend difficile la lisibilité des certifications.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) - installé depuis 2003 - était censé aboutir à la réalisation d'une charte halal. L'an dernier, une tentative dans ce sens a échoué faute de consensus entre les différentes grandes mosquées et acteurs du marché de la certification.
domdu93 : Je ne sais pas comment on peut affirmer qu'il n'y a pas de viande halal ou casher dans les cantines puisqu'il y a une opacité totale et une absence de traçabilité de la viande.
Stéphanie Le Bars : Effectivement, une opacité persiste sur la part de viande abattue rituellement et qui se retrouve sur le marché classique. Des abus ont été reconnus par les pouvoirs publics et une nouvelle réglementation doit entrer en vigueur en juillet 2012 afin d'améliorer le contrôle et la traçabilité de ces viandes.
Si de la viande casher ou halal se retrouve dans la restauration scolaire à l'insu des consommateurs, ce n'est pas la même chose que si cela fait suite à une demande communautaire.
Mosfet : Pensez-vous que la question du Halal est légitime pour un débat national ?
Stéphanie Le Bars : Il s'agit, à vrai dire, davantage d'un sujet économique et commercial que d'une problématique directement politique.
Raph : Pourquoi la viande halal intéresse-t-elle à ce point les fans de Marine Le Pen et une partie de la droite traditionnelle ? N'y a-t-il pas plus important en 2012 après 4 ans de crise ?
Stéphanie Le Bars : Sans doute. Derrière la dénonciation par Marine Le Pen de la présence de viande halal dans les filières de distribution classique, il y a en fait la thématique de "l'islamisation" de la France mise en avant depuis plusieurs années par le Front national.
Quentin : L'UMP ne prend-il pas un risque en traitant un débat qui d'une part, aggrave l'islamophobie en France et d'autre part, leur permet de récupérer des voix d'extrême-droite ?
Stéphanie Le Bars : Ce débat est effectivement à double tranchant. La demande de davantage de transparence sur la filière de la viande rencontre des revendications de consommateurs et - ou - de défenseurs des animaux. En l'occurrence, puisqu'il s'agit de rituel religieux, il satisfait aussi les défenseurs de la laïcité. Mais ce débat suscite aussi une forte opposition d'une partie des communautés juive et musulmane ainsi que des industriels de la viande.
Didier Miami : Comment M. Sarzkozy peut-il avancer que le problème de la viande hallal est le sujet prioritaire des français ?
Stéphanie Le Bars : Nous sommes en campagne électorale!
Lola : Dans l'histoire de l'antisémitisme, ce type de charge contre le casher a-t-il déjà existé?
Stéphanie Le Bars : Une des premières mesures du régime nazi en Allemagne fut d'interdire la shehita (abattage rituel juif).
Esteban : L'électorat religieux pratiquant (juif et catholique) s'oriente très majoritairement vers les candidatures conservatrices (étude CEVIPOF, etc.), donc celle de M. Sarkozy. Cette polémique est-elle susceptible de changer la donne ?
Stéphanie Le Bars : En ce qui concerne cette polémique, les catholiques ne sont pas concernés. Pour les juifs, on note, ces jours-ci, des réactions d'indignation. Certains électeurs de l'UMP pourraient, dans ce contexte, préférer François Bayrou. De là à changer radicalement les équilibres, il y a un pas.
Serge : Espérer convaincre, comme le propose François Fillon, les musulmans et les juifs de renoncer à leurs pratiques d'abattage rituel parce qu'elles ne répondent plus à des motivations d'hygiène est une remarque pour le moins naïve, si elle n'a pas de motivations politiques...
Stéphanie Le Bars : Cette suggestion de François Fillon est effectivement tout à fait déplacée. Il semblerait qu'il veuille calmer les esprits : il recevra cette semaine le grand rabbin de France, Gilles Bernheim et le président du Consistoire, Joël Mergui. Quant à Nicolas Sarkozy, il se rendra dans les prochains jours à la Grande mosquée de Paris.
Yarrick : Quelle est la position du PS et d'EELV à ce sujet ?
Stéphanie Le Bars : Les uns et les autres ont été assez discrets jusqu'à présent. Poussé par la polémique, François Hollande a déclaré hier que ces sujets méritaient de la "concertation".
Robert : On lit tout et n'importe quoi sur les coûts et taxes liés aux certifications halal et casher. Qui les supporte ? Ceux qui recherchent cette certification ou tous les consommateurs?
Stéphanie Le Bars : C'est effectivement une question récurrente de la part des consommateurs non religieux. Selon la plupart des experts, et à quelques exceptions près, le surcoût produit par l'abattage actuel incombe principalement aux consommateurs de ces viandes.
Peter : Le halal se limite-t-il à l'abattage ou concerne-t-il d'autre types de produits d'orgine animale (comme les oeufs, par exemple) ?
Stéphanie Le Bars : Le halal qui signifie "licite" contrairement au haram, "illicite", touche d'autres secteurs de l'alimentation voire de la vie quotidienne des croyants. L'islam interdit le porc, l'alcool, les jeux d'argent, les intérêts avec emprunts et, pour ce qui est du reste de l'alimentation, les musulmans pratiquants veillent à ne pas consommer des produits contenant de la gélatine de porc, des sauces à base d'alcool, par exemple.
Frederic : Quelle est dans la théologie musulmane actuelle, le rationnel derrière le hallal?
Stéphanie Le Bars : Ni dans le casher ni dans le halal, il n'existe de justification "rationnelle". Il s'agit de commandements religieux venus de la Torah pour les uns et du Coran pour les autres.
Pipo : En quoi avoir de la viande halal dans son assiette pourrait avoir la moindre importance? Qu'est-ce-que cela change pour le consommateur?
Stéphanie Le Bars : Pour certains, rien. Pour d'autres, attachés à une plus grande transparence de ce qu'ils consomment ou farouchement opposés à toute intervention du religieux dans leur quotidien, il est important qu'ils puissent choisir en connaissance de cause.
Chat modéré par Eric Nunès
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Sylvia : A-t-on une idée du nombre d'établissements scolaires qui ont fait le choix du halal dans leur cantine ?
Stéphanie Le Bars, spécialiste des religions au "Monde" : Récemment interpellé sur cette question, le Haut conseil à l'intégration (HCI) affirme qu'il n'y aurait actuellement en France aucune cantine scolaire d'écoles maternelles et primaires qui propose des repas avec de la viande halal. La seule exception connue concerne la ville de Strasbourg où le statut concordataire permet des aménagements particuliers avec les demandes religieuses.
Ce qui existe depuis de nombreuses années maintenant, ce sont les repas sans porc auxquels se substituent des plats de volaille ou de boeuf. Plus récemment, des demandes de repas sans viande ont aussi émergé venant de la communauté musulmane. Certaines mairies proposent donc comme alternative des menus végétariens.
Karim : Quel est le véritable pourcentage de viande halal abattue en France, 2% comme l'affirme Sarkozy, ou 50 % comme le disent les associations de protection animale ?
Stéphanie Le Bars : Ni l'un ni l'autre. Selon des estimations officielles du ministère de l'agriculture, 50 % des ovins seraient abattus de manière rituelle, ainsi que 12 % des bovins. Pour la volaille, c'est extrêmement difficile à évaluer. Des produits présentés comme halal n'étant pas considérés comme tels par une partie de la communauté musulmane. Ces chiffres doivent être relativisés si l'on prend en compte les exportations de viande abattue rituellement vers le pays du Maghreb, du Golfe ou de la Turquie, et parallèlement les importations, notamment de viande ovine, venue du reste de l'Europe et abattue de manière classique.
Jean : Est-ce que la certification "casher" connaît les mêmes incertitudes que la certification "hallal" qui est, semble-t-il, assez laxiste pour certains organismes certificateurs ?
Stéphanie Le Bars : Autant pour la casherout (ensemble des règles qui régissent les interdits alimentaires juifs), les normes sont assez claires et font consensus, autant pour le halal, l'absence de normes unanimement reconnues rend difficile la lisibilité des certifications.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) - installé depuis 2003 - était censé aboutir à la réalisation d'une charte halal. L'an dernier, une tentative dans ce sens a échoué faute de consensus entre les différentes grandes mosquées et acteurs du marché de la certification.
domdu93 : Je ne sais pas comment on peut affirmer qu'il n'y a pas de viande halal ou casher dans les cantines puisqu'il y a une opacité totale et une absence de traçabilité de la viande.
Stéphanie Le Bars : Effectivement, une opacité persiste sur la part de viande abattue rituellement et qui se retrouve sur le marché classique. Des abus ont été reconnus par les pouvoirs publics et une nouvelle réglementation doit entrer en vigueur en juillet 2012 afin d'améliorer le contrôle et la traçabilité de ces viandes.
Si de la viande casher ou halal se retrouve dans la restauration scolaire à l'insu des consommateurs, ce n'est pas la même chose que si cela fait suite à une demande communautaire.
Mosfet : Pensez-vous que la question du Halal est légitime pour un débat national ?
Stéphanie Le Bars : Il s'agit, à vrai dire, davantage d'un sujet économique et commercial que d'une problématique directement politique.
Raph : Pourquoi la viande halal intéresse-t-elle à ce point les fans de Marine Le Pen et une partie de la droite traditionnelle ? N'y a-t-il pas plus important en 2012 après 4 ans de crise ?
Stéphanie Le Bars : Sans doute. Derrière la dénonciation par Marine Le Pen de la présence de viande halal dans les filières de distribution classique, il y a en fait la thématique de "l'islamisation" de la France mise en avant depuis plusieurs années par le Front national.
Quentin : L'UMP ne prend-il pas un risque en traitant un débat qui d'une part, aggrave l'islamophobie en France et d'autre part, leur permet de récupérer des voix d'extrême-droite ?
Stéphanie Le Bars : Ce débat est effectivement à double tranchant. La demande de davantage de transparence sur la filière de la viande rencontre des revendications de consommateurs et - ou - de défenseurs des animaux. En l'occurrence, puisqu'il s'agit de rituel religieux, il satisfait aussi les défenseurs de la laïcité. Mais ce débat suscite aussi une forte opposition d'une partie des communautés juive et musulmane ainsi que des industriels de la viande.
Didier Miami : Comment M. Sarzkozy peut-il avancer que le problème de la viande hallal est le sujet prioritaire des français ?
Stéphanie Le Bars : Nous sommes en campagne électorale!
Lola : Dans l'histoire de l'antisémitisme, ce type de charge contre le casher a-t-il déjà existé?
Stéphanie Le Bars : Une des premières mesures du régime nazi en Allemagne fut d'interdire la shehita (abattage rituel juif).
Esteban : L'électorat religieux pratiquant (juif et catholique) s'oriente très majoritairement vers les candidatures conservatrices (étude CEVIPOF, etc.), donc celle de M. Sarkozy. Cette polémique est-elle susceptible de changer la donne ?
Stéphanie Le Bars : En ce qui concerne cette polémique, les catholiques ne sont pas concernés. Pour les juifs, on note, ces jours-ci, des réactions d'indignation. Certains électeurs de l'UMP pourraient, dans ce contexte, préférer François Bayrou. De là à changer radicalement les équilibres, il y a un pas.
Serge : Espérer convaincre, comme le propose François Fillon, les musulmans et les juifs de renoncer à leurs pratiques d'abattage rituel parce qu'elles ne répondent plus à des motivations d'hygiène est une remarque pour le moins naïve, si elle n'a pas de motivations politiques...
Stéphanie Le Bars : Cette suggestion de François Fillon est effectivement tout à fait déplacée. Il semblerait qu'il veuille calmer les esprits : il recevra cette semaine le grand rabbin de France, Gilles Bernheim et le président du Consistoire, Joël Mergui. Quant à Nicolas Sarkozy, il se rendra dans les prochains jours à la Grande mosquée de Paris.
Yarrick : Quelle est la position du PS et d'EELV à ce sujet ?
Stéphanie Le Bars : Les uns et les autres ont été assez discrets jusqu'à présent. Poussé par la polémique, François Hollande a déclaré hier que ces sujets méritaient de la "concertation".
Robert : On lit tout et n'importe quoi sur les coûts et taxes liés aux certifications halal et casher. Qui les supporte ? Ceux qui recherchent cette certification ou tous les consommateurs?
Stéphanie Le Bars : C'est effectivement une question récurrente de la part des consommateurs non religieux. Selon la plupart des experts, et à quelques exceptions près, le surcoût produit par l'abattage actuel incombe principalement aux consommateurs de ces viandes.
Peter : Le halal se limite-t-il à l'abattage ou concerne-t-il d'autre types de produits d'orgine animale (comme les oeufs, par exemple) ?
Stéphanie Le Bars : Le halal qui signifie "licite" contrairement au haram, "illicite", touche d'autres secteurs de l'alimentation voire de la vie quotidienne des croyants. L'islam interdit le porc, l'alcool, les jeux d'argent, les intérêts avec emprunts et, pour ce qui est du reste de l'alimentation, les musulmans pratiquants veillent à ne pas consommer des produits contenant de la gélatine de porc, des sauces à base d'alcool, par exemple.
Frederic : Quelle est dans la théologie musulmane actuelle, le rationnel derrière le hallal?
Stéphanie Le Bars : Ni dans le casher ni dans le halal, il n'existe de justification "rationnelle". Il s'agit de commandements religieux venus de la Torah pour les uns et du Coran pour les autres.
Pipo : En quoi avoir de la viande halal dans son assiette pourrait avoir la moindre importance? Qu'est-ce-que cela change pour le consommateur?
Stéphanie Le Bars : Pour certains, rien. Pour d'autres, attachés à une plus grande transparence de ce qu'ils consomment ou farouchement opposés à toute intervention du religieux dans leur quotidien, il est important qu'ils puissent choisir en connaissance de cause.
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Re: Actualités 2012
L'hypersexualisation des jeunes filles, « résultat de l'influence du porno"
Alors que la sénatrice UMP Chantal Jouanno remettait ce lundi 5 mars un rapport sur l'hypersexualisation des jeunes filles, deux sociologues livrent au Monde.fr leurs analyses sur la question. Richard Poulin revient sur l'influence de la pornographie, la cause du phénomène selon lui. Frédéric Monneyron analyse, lui, les conséquences de l'hypersexualisation dans l'univers de la mode. Ils donnent également leur avis sur les préconisations avancées par le rapport Jouanno : l'adoption d'une charte de l'enfant, l'interdiction de la promotion d'images sexualisées d'enfants et la suppression des concours de mini-miss, noté uniquement sur le physique.
Richard Poulin, professeur de sociologie à l'Université d'Ottawa, et l'auteur de Sexualisation précoce et pornographie (2009).
L'hypersexualisation, c'est nouveau ou bien cela a toujours existé ?
C'est un phénomène plutôt récent. Alors que dans les années 1970, il soufflait un vent nouveau sur l'égalité sexuelle, avec la montée en puissance des mouvements féministes et le développement de la mode unisexe, nous sommes maintenant en période de régression, puisque la femme et les jeunes filles ressentent l'obligation d'être sexualisées pour plaire. Ces nouvelles normes corporelles apparues des années 1990 nous viennent directement de l'industrie pornographique. C'est pourquoi je suis aujourd'hui très inquiet pour la jeune génération, née dans le porno, dont c'est le lieu principal d'éducation sexuelle. Les études au Canada montrent que la consommation de porno commence aujourd'hui dès 13 ans. Les conséquences seront grandes dans les années à venir.
Pourquoi lier pornographie et hypersexualisation ?
La pornographie, en nous bombardant d'images de jeunes filles hypersexualisées, a affecté la culture en profondeur. Son influence domine les désirs, les fantasmes, mais également les pratiques sexuelles et corporelles. Désormais, on sexualise les jeunes filles en même temps qu'on infantilise les femmes. Dans l'imaginaire collectif, il faut que la femme soit toujours plus jeune pour être belle. Preuve de l'intériorisation de ces nouveaux codes : l'universalisation de l'épilation totale chez les jeunes femmes. A Ottawa, 87 % des étudiantes en sont adeptes. Mais cela n'est pas phénomène proprement canadien. Je me souviens avoir été choqué en tombant sur un exemplaire du magazine 20 ans, qui, dès 1994, recommandait l'épilation totale. Plus choquant encore, la recrudescence des opérations de nymphoplastie, opération des lèvres qui visent à "rajeunir" le sexe féminin. Cela représente aujourd'hui près de 10 % des opérations de chirurgie esthétique au Canada.
Que pensez vous des préconisations du rapport Jouanno ?
C'est une bonne chose de vouloir légiférer, mais les propositions ne traitent que les conséquences de l'hypersexualisation et non la cause. Je suis bien évidemment d'accord avec l'ensemble des mesures proposées, tout comme avec l'idée d'améliorer l'éducation sexuelle, comme le propose de nombreux rapports au Canada, mais pour moi, le plus important est de s'attaquer au porno. Or, on n'y touche jamais. On s'empêche d'y toucher, car pour beaucoup, le porno est assimilé à la liberté d'expression. Son explosion dans les années 1990 s'est fait en parallèle du triomphe de la valeur néolibérale. Pas question, depuis, de le réglementer.
Frédéric Monneyron, spécialiste des questions de mode et de sexualité, est professeur de sociologie à l'école Mod'Art International de Paris.
L'hypersexualisation, c'est un phénomène de mode ?
Dans l'univers de la haute couture et de la mode, ce n'est pas vraiment nouveau. Il y a dix ans déjà que les lolitas sont apparues. C'est d'ailleurs assez flagrant quand on regarde l'âge des mannequins. Il y a dix ans, un top model de la génération de Carla Bruni faisait carrière entre 20 et 30 ans. Aujourd'hui, on voit sur les podiums des filles de 14-15 ans. C'est d'ailleurs assez marrant de voir qu'il faut attendre une décennie avant que les politiques se réveillent.
Que pensez-vous des préconisations du rapport Jouanno ?
Je pense que, dans une certaine mesure, l'interdiction de la promotion des images d'enfants sexualisés peut être efficace. Quand on connaît l'influence des médias et de la publicité sur nos cerveaux, c'est une bonne chose d'éviter de relayer des images portant atteinte à la représentation des enfants. Je suis par contre plus sceptique sur l'interdiction des concours de mini-miss. Cela représente très peu d'enfants, c'est de l'ordre de l'anecdotique.
Pensez-vous que cette tendance va se poursuivre ?
Le pli est pris, c'est désormais ancré dans l'univers de la mode. Cependant, le milieu est fait de dérives et de fuites en avant perpétuelles. La mode est toujours à la recherche de nouveaux canons de beauté, parfois loin des standards classiques. Il y a dix ans par exemple, le magazine de mode The Face, avait fait scandale en faisant poser des handicapés. Les créateurs aiment aller toujours plus loin, provoquer, choquer, mais ce n'est pas parce que certaines images sont hypersexualisées, que la société l'est tout autant.
Propos recueillis par Pauline Pellissier
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Alors que la sénatrice UMP Chantal Jouanno remettait ce lundi 5 mars un rapport sur l'hypersexualisation des jeunes filles, deux sociologues livrent au Monde.fr leurs analyses sur la question. Richard Poulin revient sur l'influence de la pornographie, la cause du phénomène selon lui. Frédéric Monneyron analyse, lui, les conséquences de l'hypersexualisation dans l'univers de la mode. Ils donnent également leur avis sur les préconisations avancées par le rapport Jouanno : l'adoption d'une charte de l'enfant, l'interdiction de la promotion d'images sexualisées d'enfants et la suppression des concours de mini-miss, noté uniquement sur le physique.
Richard Poulin, professeur de sociologie à l'Université d'Ottawa, et l'auteur de Sexualisation précoce et pornographie (2009).
L'hypersexualisation, c'est nouveau ou bien cela a toujours existé ?
C'est un phénomène plutôt récent. Alors que dans les années 1970, il soufflait un vent nouveau sur l'égalité sexuelle, avec la montée en puissance des mouvements féministes et le développement de la mode unisexe, nous sommes maintenant en période de régression, puisque la femme et les jeunes filles ressentent l'obligation d'être sexualisées pour plaire. Ces nouvelles normes corporelles apparues des années 1990 nous viennent directement de l'industrie pornographique. C'est pourquoi je suis aujourd'hui très inquiet pour la jeune génération, née dans le porno, dont c'est le lieu principal d'éducation sexuelle. Les études au Canada montrent que la consommation de porno commence aujourd'hui dès 13 ans. Les conséquences seront grandes dans les années à venir.
Pourquoi lier pornographie et hypersexualisation ?
La pornographie, en nous bombardant d'images de jeunes filles hypersexualisées, a affecté la culture en profondeur. Son influence domine les désirs, les fantasmes, mais également les pratiques sexuelles et corporelles. Désormais, on sexualise les jeunes filles en même temps qu'on infantilise les femmes. Dans l'imaginaire collectif, il faut que la femme soit toujours plus jeune pour être belle. Preuve de l'intériorisation de ces nouveaux codes : l'universalisation de l'épilation totale chez les jeunes femmes. A Ottawa, 87 % des étudiantes en sont adeptes. Mais cela n'est pas phénomène proprement canadien. Je me souviens avoir été choqué en tombant sur un exemplaire du magazine 20 ans, qui, dès 1994, recommandait l'épilation totale. Plus choquant encore, la recrudescence des opérations de nymphoplastie, opération des lèvres qui visent à "rajeunir" le sexe féminin. Cela représente aujourd'hui près de 10 % des opérations de chirurgie esthétique au Canada.
Que pensez vous des préconisations du rapport Jouanno ?
C'est une bonne chose de vouloir légiférer, mais les propositions ne traitent que les conséquences de l'hypersexualisation et non la cause. Je suis bien évidemment d'accord avec l'ensemble des mesures proposées, tout comme avec l'idée d'améliorer l'éducation sexuelle, comme le propose de nombreux rapports au Canada, mais pour moi, le plus important est de s'attaquer au porno. Or, on n'y touche jamais. On s'empêche d'y toucher, car pour beaucoup, le porno est assimilé à la liberté d'expression. Son explosion dans les années 1990 s'est fait en parallèle du triomphe de la valeur néolibérale. Pas question, depuis, de le réglementer.
Frédéric Monneyron, spécialiste des questions de mode et de sexualité, est professeur de sociologie à l'école Mod'Art International de Paris.
L'hypersexualisation, c'est un phénomène de mode ?
Dans l'univers de la haute couture et de la mode, ce n'est pas vraiment nouveau. Il y a dix ans déjà que les lolitas sont apparues. C'est d'ailleurs assez flagrant quand on regarde l'âge des mannequins. Il y a dix ans, un top model de la génération de Carla Bruni faisait carrière entre 20 et 30 ans. Aujourd'hui, on voit sur les podiums des filles de 14-15 ans. C'est d'ailleurs assez marrant de voir qu'il faut attendre une décennie avant que les politiques se réveillent.
Que pensez-vous des préconisations du rapport Jouanno ?
Je pense que, dans une certaine mesure, l'interdiction de la promotion des images d'enfants sexualisés peut être efficace. Quand on connaît l'influence des médias et de la publicité sur nos cerveaux, c'est une bonne chose d'éviter de relayer des images portant atteinte à la représentation des enfants. Je suis par contre plus sceptique sur l'interdiction des concours de mini-miss. Cela représente très peu d'enfants, c'est de l'ordre de l'anecdotique.
Pensez-vous que cette tendance va se poursuivre ?
Le pli est pris, c'est désormais ancré dans l'univers de la mode. Cependant, le milieu est fait de dérives et de fuites en avant perpétuelles. La mode est toujours à la recherche de nouveaux canons de beauté, parfois loin des standards classiques. Il y a dix ans par exemple, le magazine de mode The Face, avait fait scandale en faisant poser des handicapés. Les créateurs aiment aller toujours plus loin, provoquer, choquer, mais ce n'est pas parce que certaines images sont hypersexualisées, que la société l'est tout autant.
Propos recueillis par Pauline Pellissier
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Fin de Megaupload: hausse de 25,7% des sites de VOD et de rattrapage
La fermeture du site de téléchargement Megaupload a eu un effet direct sur l'offre légale en ligne, selon des chiffres avancés par la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi).
L'audience des sites gratuits de télévision de rattrapage et payants de vidéo à la demande (VOD) a augmenté de 25,7% dans la seconde moitié de janvier, juste après la fermeture du site Megaupload.
Dans le même temps la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) constate «une diminution de 20% du nombre moyen de visiteurs uniques quotidiens sur les sites (NDLR,gratuits) de streaming, entre la période du 1er au 18 janvier 2012 et celle du 18 au 31 janvier 2012», précise la Hadopi.
Fondé par «Kim Dotcom», le site Megaupload.com, plateforme géante de téléchargement, permettait d'héberger des fichiers et de les partager sur Internet. Il offrait des milliers de films, séries, émissions de télévision ou chansons en libre accès, par téléchargement direct ou en «streaming», permettant une lecture en continu, sans téléchargement. Il a été fermé le 19 janvier dernier par le FBI qui a déclaré la guerre au téléchargement illégal.
La semaine du 1er au 18 janvier, l'Hadopi a relevé 748 000 visiteurs uniques quotidiens sur des sites de VOD et de rattrapage, contre 941 000 entre le 19 et le 31 janvier, soit une hausse de 25,7%. Les sites de la télévision de rattrapage ont crû de 25% pendant cette période et ceux de VOD de 35%.
Ces évolutions s'expliquent «certainement par un déplacement des utilisateurs vers les offres légales directement substituables, accessibles sur le Web depuis un ordinateur personnel», conclut l'Hadopi, qui se base sur un échantillon de 50 sites représentant les diverses formes d'offre légale.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La fermeture du site de téléchargement Megaupload a eu un effet direct sur l'offre légale en ligne, selon des chiffres avancés par la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi).
L'audience des sites gratuits de télévision de rattrapage et payants de vidéo à la demande (VOD) a augmenté de 25,7% dans la seconde moitié de janvier, juste après la fermeture du site Megaupload.
Dans le même temps la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) constate «une diminution de 20% du nombre moyen de visiteurs uniques quotidiens sur les sites (NDLR,gratuits) de streaming, entre la période du 1er au 18 janvier 2012 et celle du 18 au 31 janvier 2012», précise la Hadopi.
Fondé par «Kim Dotcom», le site Megaupload.com, plateforme géante de téléchargement, permettait d'héberger des fichiers et de les partager sur Internet. Il offrait des milliers de films, séries, émissions de télévision ou chansons en libre accès, par téléchargement direct ou en «streaming», permettant une lecture en continu, sans téléchargement. Il a été fermé le 19 janvier dernier par le FBI qui a déclaré la guerre au téléchargement illégal.
La semaine du 1er au 18 janvier, l'Hadopi a relevé 748 000 visiteurs uniques quotidiens sur des sites de VOD et de rattrapage, contre 941 000 entre le 19 et le 31 janvier, soit une hausse de 25,7%. Les sites de la télévision de rattrapage ont crû de 25% pendant cette période et ceux de VOD de 35%.
Ces évolutions s'expliquent «certainement par un déplacement des utilisateurs vers les offres légales directement substituables, accessibles sur le Web depuis un ordinateur personnel», conclut l'Hadopi, qui se base sur un échantillon de 50 sites représentant les diverses formes d'offre légale.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités 2012
Pourquoi sommes-nous accros ?
Le Point.fr - Publié le 05/03/2012 à 16:29 - Modifié le 05/03/2012 à 17:03
Grâce aux progrès des neurosciences, on connaît mieux les mécanismes biologiques de l'addiction. Reste à pouvoir les combattre.
Pour que la recherche progresse dans le domaine de la lutte contre les addictions, la Fondation pour la recherche sur le cerveau consacre sa semaine de campagne 2012 (et sa quête de fonds) aux addictions et aux dépendances. Un problème de santé publique majeur, quand on sait que, en France, 9,7 millions de personnes âgées de 12 à 75 ans consomment régulièrement de l'alcool, que 14 % des 17-18 ans fument du cannabis seuls et/ou avant midi, que 250 000 personnes consomment de la cocaïne chaque année et que 15 % des 18-44 ans prennent de façon répétée et combinée de l'alcool, du tabac et du cannabis. Il faut y ajouter que notre pays est le plus gros consommateur européen de médicaments.
Contrairement aux idées reçues, l'addiction ne reflète pas une faiblesse ou un manque de volonté chez l'individu dépendant. Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l'envahissent et modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale du comportement. Il s'agit donc d'une maladie neurologique qui doit être traitée comme telle.
Basculement
Le processus menant à l'addiction commence toujours par un usage dit "récréatif", c'est-à-dire par des consommations ponctuelles, parfois festives, pour goûter aux effets positifs d'une substance psychoactive ou d'un comportement donné. La prise d'alcool, par exemple, permet au timide de discuter avec les autres convives et de passer une bonne soirée. C'est pourquoi il aura envie de renouveler cette expérience agréable. D'où un risque d'abus, de recours fréquents à une substance qui le soulage, même s'il sait que c'est dangereux, puisque le risque de basculer vers la dépendance est réel, quelle que soit la volonté de s'en sortir.
Certaines personnes passent plus facilement que d'autres du stade de l'abus à celui de la dépendance. "La génétique peut l'expliquer", affirme le professeur Jean-Paul Tassin, neurobiologiste, directeur de recherche à l'Inserm et membre du conseil scientifique de l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies. Les spécialistes savent aussi que l'histoire du patient et son développement psychoaffectif peuvent le rendre plus vulnérable à l'addiction. Ils estiment que 30 % des femmes toxicomanes auraient subi des abus sexuels familiaux dans leur jeune âge. Il existe également un lien entre addiction et stress.
Rechute
Grâce aux progrès des neurosciences, on connaît de mieux en mieux les mécanismes neurobiologiques de l'addiction. Ils sont étroitement liés au "système de récompense", un circuit cérébral responsable des sensations de plaisir ressenties après certaines actions. C'est grâce à lui que nous renouvelons les comportements indispensables à notre survie, comme manger, boire, procréer... Dans les troubles addictifs, ce mécanisme fondamental est perturbé. Les addictions comportementales, comme le jeu pathologique ou l'hypersexualité, font appel aux mêmes stimuli que la prise de substances psychoactives sur le cerveau de la personne dépendante : le plaisir et le soulagement. Dès que l'individu n'arrive pas à maîtriser la pratique de l'activité et souffre s'il fait autre chose, il est dans le cadre de la dépendance.
Pour éviter les pièges de l'addiction, le meilleur moyen est d'éviter de s'y exposer. Plus facile à dire qu'à faire pour certains... Même s'il existe des traitements potentiellement efficaces, le risque de rechute reste élevé. Toute personne qui a été "accro" à une substance ou à un comportement a donc tout intérêt à éviter de "retenter sa chance" pour limiter le risque de "plonger" de nouveau.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 05/03/2012 à 16:29 - Modifié le 05/03/2012 à 17:03
Grâce aux progrès des neurosciences, on connaît mieux les mécanismes biologiques de l'addiction. Reste à pouvoir les combattre.
Pour que la recherche progresse dans le domaine de la lutte contre les addictions, la Fondation pour la recherche sur le cerveau consacre sa semaine de campagne 2012 (et sa quête de fonds) aux addictions et aux dépendances. Un problème de santé publique majeur, quand on sait que, en France, 9,7 millions de personnes âgées de 12 à 75 ans consomment régulièrement de l'alcool, que 14 % des 17-18 ans fument du cannabis seuls et/ou avant midi, que 250 000 personnes consomment de la cocaïne chaque année et que 15 % des 18-44 ans prennent de façon répétée et combinée de l'alcool, du tabac et du cannabis. Il faut y ajouter que notre pays est le plus gros consommateur européen de médicaments.
Contrairement aux idées reçues, l'addiction ne reflète pas une faiblesse ou un manque de volonté chez l'individu dépendant. Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l'envahissent et modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale du comportement. Il s'agit donc d'une maladie neurologique qui doit être traitée comme telle.
Basculement
Le processus menant à l'addiction commence toujours par un usage dit "récréatif", c'est-à-dire par des consommations ponctuelles, parfois festives, pour goûter aux effets positifs d'une substance psychoactive ou d'un comportement donné. La prise d'alcool, par exemple, permet au timide de discuter avec les autres convives et de passer une bonne soirée. C'est pourquoi il aura envie de renouveler cette expérience agréable. D'où un risque d'abus, de recours fréquents à une substance qui le soulage, même s'il sait que c'est dangereux, puisque le risque de basculer vers la dépendance est réel, quelle que soit la volonté de s'en sortir.
Certaines personnes passent plus facilement que d'autres du stade de l'abus à celui de la dépendance. "La génétique peut l'expliquer", affirme le professeur Jean-Paul Tassin, neurobiologiste, directeur de recherche à l'Inserm et membre du conseil scientifique de l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies. Les spécialistes savent aussi que l'histoire du patient et son développement psychoaffectif peuvent le rendre plus vulnérable à l'addiction. Ils estiment que 30 % des femmes toxicomanes auraient subi des abus sexuels familiaux dans leur jeune âge. Il existe également un lien entre addiction et stress.
Rechute
Grâce aux progrès des neurosciences, on connaît de mieux en mieux les mécanismes neurobiologiques de l'addiction. Ils sont étroitement liés au "système de récompense", un circuit cérébral responsable des sensations de plaisir ressenties après certaines actions. C'est grâce à lui que nous renouvelons les comportements indispensables à notre survie, comme manger, boire, procréer... Dans les troubles addictifs, ce mécanisme fondamental est perturbé. Les addictions comportementales, comme le jeu pathologique ou l'hypersexualité, font appel aux mêmes stimuli que la prise de substances psychoactives sur le cerveau de la personne dépendante : le plaisir et le soulagement. Dès que l'individu n'arrive pas à maîtriser la pratique de l'activité et souffre s'il fait autre chose, il est dans le cadre de la dépendance.
Pour éviter les pièges de l'addiction, le meilleur moyen est d'éviter de s'y exposer. Plus facile à dire qu'à faire pour certains... Même s'il existe des traitements potentiellement efficaces, le risque de rechute reste élevé. Toute personne qui a été "accro" à une substance ou à un comportement a donc tout intérêt à éviter de "retenter sa chance" pour limiter le risque de "plonger" de nouveau.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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