Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
«Génération Z» : des connaissances superficielles
Selon un rapport, les moins de 20 ans, dits «génération Z» ne sont pas si compétents avec les nouvelles technologies. Ils les utiliseraient plus dans un but récréatif que formateur.
Missionné par François Fillon, le député Jean-Michel Fourgous, spécialiste UMP du numérique à l'école, vient de lui remettre un épais rapport «Apprendre autrement à l'ère du numérique». S'il est de bon ton aujourd'hui d'affirmer que la «génération Z», comprenez les moins de vingt ans, est parfaitement à l'aise avec les nouvelles technologies et dépasse de loin ses aînés, rien n'est moins sûr. Les compétences de cette «génération numérique» sont «très superficielles» selon le député. Ils passent essentiellement leur temps à échanger, s'amuser, flirter via les réseaux sociaux, à naviguer au hasard. Un usage qui peut être formateur mais qui est surtout récréatif.
Selon une enseignante citée dans le rapport, «nos élèves utilisent les ressources informatiques de façon quantitative, non qualitative. Ils n'ont malheureusement aucun recul critique et pensent que ce qui est écrit est forcément la vérité». Des études de l'OCDE confirment que les élèves critiquent moins ce qu'ils trouvent sur Internet qu'ils ne le font avec d'autres sources. Selon les auditions menées par la mission, les jeunes sont motivés par le numérique mais ils en font un usage essentiellement ludique. Ils brassent l'information plus qu'ils ne la comprennent. Et sont bien plus souvent passifs qu'actifs ou créatifs.
Selon l'étude internationale PISA qui évalue la lecture électronique chez les élèves de 15 ans, les jeunes Suédois ou Norvégiens ont acquis une culture numérique leur permettant d'analyser, d'évaluer et de faire la synthèse des diverses informations trouvées sur internet, culture faisant défaut aux jeunes Français. A l'image de l'apprentissage de la lecture ou des mathématiques, celui du numérique constitue déjà une «fracture» dans la société française. Il ne s'agit pas d'un problème matériel, la plupart des familles et écoles étant équipées, mais de l'utilisation qui en est faite: les milieux aisés encadrent et surveillent leurs enfants. Les moins favorisés ont un usage plus ludique.
Le numérique devrait être une «discipline à part entière»
Il est nécessaire que les enseignants forment de futurs adultes qui ne soient pas esclaves des technologies mais qui en maîtrisent les enjeux, insiste Jean-Michel Fourgous. Il ne suffit plus de savoir «lire, écrire, compter». Lire implique la capacité à «avoir une lecture rapide efficace» sur internet, savoir juger de la crédibilité d'une information. La détermination du réel auteur d'origine n'est pas toujours aisée… On trouve le meilleur comme le pire, des données erronées ou truquées. «Apprendre à être citoyen aujourd'hui, c'est aussi apprendre la citoyenneté sur la toile», insiste Jean-Michel Fourgous.
Or, à l'heure actuelle, le numérique n'est pas ou peu enseigné. Le brevet informatique, le B2i, est «dépassé». Le numérique devrait être une «discipline à part entière» et non pas disséminée. Les enseignants devraient quant à eux être «réellement formés». Moins de 7% possèdent aujourd'hui le tout nouveau certificat numérique, déjà critiqué comme «trop théorique». «Les enseignants sont la seule catégorie socioprofessionnelle à devoir utiliser l'informatique sans y avoir été formée», selon les formateurs. C'est aussi en partie ce qui explique que les professeurs français, s'ils sont 97% à reconnaître la valeur ajoutée des outils numériques ne sont que 5% à les utiliser tous les jours.
Parmi ses 40 propositions, le député-maire d'Elancourt souhaiterait la création d'une «agence nationale de l'éducation numérique». La mission propose ainsi de favoriser la création d'une structure de gouvernance nationale, afin de conduire des politiques cohérentes sur le long terme, du primaire au supérieur, d'évaluer les usages et de promouvoir des pratiques pédagogiques innovantes. Et Jean-Michel Fourgous de rappeler que les États-Unis viennent de consacrer 150 millions de dollars pour la création d'une telle agence.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon un rapport, les moins de 20 ans, dits «génération Z» ne sont pas si compétents avec les nouvelles technologies. Ils les utiliseraient plus dans un but récréatif que formateur.
Missionné par François Fillon, le député Jean-Michel Fourgous, spécialiste UMP du numérique à l'école, vient de lui remettre un épais rapport «Apprendre autrement à l'ère du numérique». S'il est de bon ton aujourd'hui d'affirmer que la «génération Z», comprenez les moins de vingt ans, est parfaitement à l'aise avec les nouvelles technologies et dépasse de loin ses aînés, rien n'est moins sûr. Les compétences de cette «génération numérique» sont «très superficielles» selon le député. Ils passent essentiellement leur temps à échanger, s'amuser, flirter via les réseaux sociaux, à naviguer au hasard. Un usage qui peut être formateur mais qui est surtout récréatif.
Selon une enseignante citée dans le rapport, «nos élèves utilisent les ressources informatiques de façon quantitative, non qualitative. Ils n'ont malheureusement aucun recul critique et pensent que ce qui est écrit est forcément la vérité». Des études de l'OCDE confirment que les élèves critiquent moins ce qu'ils trouvent sur Internet qu'ils ne le font avec d'autres sources. Selon les auditions menées par la mission, les jeunes sont motivés par le numérique mais ils en font un usage essentiellement ludique. Ils brassent l'information plus qu'ils ne la comprennent. Et sont bien plus souvent passifs qu'actifs ou créatifs.
Selon l'étude internationale PISA qui évalue la lecture électronique chez les élèves de 15 ans, les jeunes Suédois ou Norvégiens ont acquis une culture numérique leur permettant d'analyser, d'évaluer et de faire la synthèse des diverses informations trouvées sur internet, culture faisant défaut aux jeunes Français. A l'image de l'apprentissage de la lecture ou des mathématiques, celui du numérique constitue déjà une «fracture» dans la société française. Il ne s'agit pas d'un problème matériel, la plupart des familles et écoles étant équipées, mais de l'utilisation qui en est faite: les milieux aisés encadrent et surveillent leurs enfants. Les moins favorisés ont un usage plus ludique.
Le numérique devrait être une «discipline à part entière»
Il est nécessaire que les enseignants forment de futurs adultes qui ne soient pas esclaves des technologies mais qui en maîtrisent les enjeux, insiste Jean-Michel Fourgous. Il ne suffit plus de savoir «lire, écrire, compter». Lire implique la capacité à «avoir une lecture rapide efficace» sur internet, savoir juger de la crédibilité d'une information. La détermination du réel auteur d'origine n'est pas toujours aisée… On trouve le meilleur comme le pire, des données erronées ou truquées. «Apprendre à être citoyen aujourd'hui, c'est aussi apprendre la citoyenneté sur la toile», insiste Jean-Michel Fourgous.
Or, à l'heure actuelle, le numérique n'est pas ou peu enseigné. Le brevet informatique, le B2i, est «dépassé». Le numérique devrait être une «discipline à part entière» et non pas disséminée. Les enseignants devraient quant à eux être «réellement formés». Moins de 7% possèdent aujourd'hui le tout nouveau certificat numérique, déjà critiqué comme «trop théorique». «Les enseignants sont la seule catégorie socioprofessionnelle à devoir utiliser l'informatique sans y avoir été formée», selon les formateurs. C'est aussi en partie ce qui explique que les professeurs français, s'ils sont 97% à reconnaître la valeur ajoutée des outils numériques ne sont que 5% à les utiliser tous les jours.
Parmi ses 40 propositions, le député-maire d'Elancourt souhaiterait la création d'une «agence nationale de l'éducation numérique». La mission propose ainsi de favoriser la création d'une structure de gouvernance nationale, afin de conduire des politiques cohérentes sur le long terme, du primaire au supérieur, d'évaluer les usages et de promouvoir des pratiques pédagogiques innovantes. Et Jean-Michel Fourgous de rappeler que les États-Unis viennent de consacrer 150 millions de dollars pour la création d'une telle agence.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Tenez je suis tombée sur cette vidéo récente dans mon fil d'actualité fb grâce à infirmiers.com , elle soulève bien des questions regardez là !!
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... ps#!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Dernière modification par Nanouu le 07 avr. 2012 09:40, modifié 1 fois.
C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...
Puéricultrice 2016 ♥
Puéricultrice 2016 ♥
Re: Actualités 2012
Êtes-vous "nomophobe" ?
De plus en plus de personnes confessent ne plus pouvoir se passer de leur mobile. Effrayant.
Se sentir "très angoissé" à l'idée de perdre son portable ou être incapable de s'en passer plus d'une journée : la "nomophobie", contraction de "no mobile phobia", touche principalement les accros aux réseaux sociaux qui ne supportent pas d'être déconnectés. En février, une étude menée auprès d'un millier d'utilisateurs de mobiles au Royaume-Uni - où le terme de "nomophobie" est apparu en 2008 - révélait que 66 % d'entre eux se disaient "très angoissés" à l'idée de perdre leur téléphone. La proportion atteint même 76 % chez les jeunes de 18-24 ans, selon ce sondage réalisé par l'entreprise de solutions de sécurité pour mobile SecurEnvoy. 40 % des sondés indiquaient en outre posséder deux téléphones.
"Le phénomène s'est amplifié avec l'arrivée des smartphones et des forfaits illimités. Chacun a accès à une panoplie de services : où suis-je ? Y a-t-il des restaurants à proximité? J'achète mon billet de train pour ce week-end, je planifie ma soirée, etc.", résume Damien Douani, expert en nouvelles technologies de l'agence de conseil numérique FaDa. "Il y a quelques années, le SMS était déjà une forme de nomophobie, on parlait même de la "génération des pouces" pour décrire ceux qui tapaient non-stop des textos. Mais l'Internet mobile via un smartphone, c'est le SMS puissance 10 000", selon lui. "Le réflexe Google a été transposé au mobile : j'ai besoin d'une information, et je trouve réponse à tout, c'est la facilité incarnée", souligne Damien Douani.
22 % des Français avouent qu'il leur est "impossible" de passer plus d'une journée sans leur téléphone portable, selon un sondage en ligne réalisé en mars par la société Mingle auprès de 1 500 utilisateurs, un pourcentage qui grimpe à 34 % s'agissant des 15-19 ans. 29 % des sondés indiquent qu'ils pourraient se passer de leur téléphone plus de 24 heures "mais difficilement", contre 49 % qui estiment qu'ils y arriveraient "sans problème".
Toujours connecté
"On peut comprendre que les gens soient accros à leur smartphone, car ils ont toute leur vie dedans, et si, par malheur, ils le perdent ou qu'il est en panne, ils se sentent totalement coupés du monde", souligne l'écrivain Phil Marso, organisateur depuis une dizaine d'années des Journées mondiales sans téléphone portable, les 6, 7 et 8 février de chaque année. "C'est un outil qui déshumanise. Un jour, dans la rue, une personne qui cherchait son chemin m'a tendu son smartphone avec le plan du quartier sur l'écran au lieu de me demander où se trouvait la rue qu'elle cherchait", raconte-t-il.
"Parallèlement à tout cela, les réseaux sociaux créent des liens avec des communautés et font qu'il y a un besoin de mise à jour constante et de consultation en permanence. S'il y avait un petit compteur sur chaque téléphone comptabilisant le nombre de fois où on le vérifie, on serait surpris", souligne Damien Douani. Cet expert parle de "véritable extension du domaine de l'addiction" : "Il y a ce syndrome je suis toujours connecté, je vérifie mon téléphone au cas où."
"On est dans une société robotique où on doit faire plein de choses à la fois. Une partie de la population pense que si elle n'est pas connectée, elle loupe quelque chose. Et si on loupe quelque chose ou si on ne peut pas réagir tout de suite, on développe des formes d'angoisse ou d'énervement. Les gens n'ont plus de patience", selon Phil Marso, également auteur en 2004 du premier livre entièrement rédigé en SMS. "Le smarpthone détruit une forme de fantaisie, tout est servi sur un plateau et il n'y a plus de spontanéité ou d'effet de surprise, comme trouver un restaurant au fil des rues au lieu de le repérer grâce à une application mobile et s'y rendre directement. On est en train de tuer une forme d'inattendu", estime-t-il.
Source : lepoint.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
De plus en plus de personnes confessent ne plus pouvoir se passer de leur mobile. Effrayant.
Se sentir "très angoissé" à l'idée de perdre son portable ou être incapable de s'en passer plus d'une journée : la "nomophobie", contraction de "no mobile phobia", touche principalement les accros aux réseaux sociaux qui ne supportent pas d'être déconnectés. En février, une étude menée auprès d'un millier d'utilisateurs de mobiles au Royaume-Uni - où le terme de "nomophobie" est apparu en 2008 - révélait que 66 % d'entre eux se disaient "très angoissés" à l'idée de perdre leur téléphone. La proportion atteint même 76 % chez les jeunes de 18-24 ans, selon ce sondage réalisé par l'entreprise de solutions de sécurité pour mobile SecurEnvoy. 40 % des sondés indiquaient en outre posséder deux téléphones.
"Le phénomène s'est amplifié avec l'arrivée des smartphones et des forfaits illimités. Chacun a accès à une panoplie de services : où suis-je ? Y a-t-il des restaurants à proximité? J'achète mon billet de train pour ce week-end, je planifie ma soirée, etc.", résume Damien Douani, expert en nouvelles technologies de l'agence de conseil numérique FaDa. "Il y a quelques années, le SMS était déjà une forme de nomophobie, on parlait même de la "génération des pouces" pour décrire ceux qui tapaient non-stop des textos. Mais l'Internet mobile via un smartphone, c'est le SMS puissance 10 000", selon lui. "Le réflexe Google a été transposé au mobile : j'ai besoin d'une information, et je trouve réponse à tout, c'est la facilité incarnée", souligne Damien Douani.
22 % des Français avouent qu'il leur est "impossible" de passer plus d'une journée sans leur téléphone portable, selon un sondage en ligne réalisé en mars par la société Mingle auprès de 1 500 utilisateurs, un pourcentage qui grimpe à 34 % s'agissant des 15-19 ans. 29 % des sondés indiquent qu'ils pourraient se passer de leur téléphone plus de 24 heures "mais difficilement", contre 49 % qui estiment qu'ils y arriveraient "sans problème".
Toujours connecté
"On peut comprendre que les gens soient accros à leur smartphone, car ils ont toute leur vie dedans, et si, par malheur, ils le perdent ou qu'il est en panne, ils se sentent totalement coupés du monde", souligne l'écrivain Phil Marso, organisateur depuis une dizaine d'années des Journées mondiales sans téléphone portable, les 6, 7 et 8 février de chaque année. "C'est un outil qui déshumanise. Un jour, dans la rue, une personne qui cherchait son chemin m'a tendu son smartphone avec le plan du quartier sur l'écran au lieu de me demander où se trouvait la rue qu'elle cherchait", raconte-t-il.
"Parallèlement à tout cela, les réseaux sociaux créent des liens avec des communautés et font qu'il y a un besoin de mise à jour constante et de consultation en permanence. S'il y avait un petit compteur sur chaque téléphone comptabilisant le nombre de fois où on le vérifie, on serait surpris", souligne Damien Douani. Cet expert parle de "véritable extension du domaine de l'addiction" : "Il y a ce syndrome je suis toujours connecté, je vérifie mon téléphone au cas où."
"On est dans une société robotique où on doit faire plein de choses à la fois. Une partie de la population pense que si elle n'est pas connectée, elle loupe quelque chose. Et si on loupe quelque chose ou si on ne peut pas réagir tout de suite, on développe des formes d'angoisse ou d'énervement. Les gens n'ont plus de patience", selon Phil Marso, également auteur en 2004 du premier livre entièrement rédigé en SMS. "Le smarpthone détruit une forme de fantaisie, tout est servi sur un plateau et il n'y a plus de spontanéité ou d'effet de surprise, comme trouver un restaurant au fil des rues au lieu de le repérer grâce à une application mobile et s'y rendre directement. On est en train de tuer une forme d'inattendu", estime-t-il.
Source : lepoint.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités 2012
Cosmétiques : Des produits de beauté Halal de la tête aux pieds
Nouveauté : les produits de beauté de la société française "Jamal Paris" sont certifiés sans alcool, ni extraits animaux. Un créneau porteur en Asie, mais qui en est à ses balbutiements dans le reste du monde, notamment en France.
Cette année, c'est au salon Halal Expo de Paris, qui s'est achevé mercredi, que la Française a pu constater combien les cosmétiques halal étaient encore inhabituels pour beaucoup de musulmans. « Pour nous, ça ne sert à rien », certifie par exemple un responsable d'une association de contrôle de la viande halal présente sur le salon. « Le maquillage, les femmes ne vont pas le manger, elle vont le mettre ! ».
C'est mal connaitre ce marché qui pèse plus de 3 milliards d'euros, selon l'estimation d'une université malaisienne, essentiellement porté par la Malaisie, l'Indonésie et l'Arabie Saoudite. C'est d'ailleurs dans la péninsule arabique que Jamal concentre l'essentiel de son activité, avec « 14 points de vente » et un label « made in France », essentiel pour ses exportations. Son chiffre d'affaires ne s'élève qu'à 500.000 euros cette année, mais elle compte dépasser un million d'euros en 2013 et 3 à 5 millions d'euros en 2014, notamment grâce à son développement sur le marché français, dont elle estime le potentiel à « 750 millions d'euros ».
En partenariat avec la Mosquée de Paris
Au salon Halal Expo de Paris, la Française a néanmoins constater du mieux : « On a bien ramé les premières années, mais on sent qu'il y a vraiment un réveil du marché », assure-t-elle. Un marché qu'elle compte bien conquérir. Pour ce faire, Jamal Paris se distingue de ses concurrents en France (OnePure ou Samina) par un partenairiat de poids : sur tous les flacons est en effet imprimé le logo de la Mosquée de Paris, un label obtenu en échange de deux visites annuelles de certification et du reversement de 1% de ses ventes.
« C'est un don pour la Mosquée, qui peut se servir de cet argent pour ses associations caritatives », explique la chef d'entreprise, ajoutant : « Le recteur de la Mosquée de Paris est médecin et on a travaillé sur cette formule ensemble ». Responsable du dossier halal à la Mosquée de Paris, Al-Sid Cheikh a déjà vu défiler « une dizaine de sociétés cosmétiques » qui cherchaient son agrément. Mais « elles n'avaient pas un dossier recevable » et « voulaient juste le logo », assure-t-il, ravi de son partenariat avec Jamal.
Outre ce soutien, la marque a mis en place une stratégie afin de faire évoluer les habitudes des musulmanes françaises. Elle compte ainsi « travailler avec les coiffeuses, les maquilleuses et les esthéticiennes de la communauté » et a récemment passé un partenariat avec Gazelle, le magazine des « femmes maghrébines », un bimestriel diffusé à 75.000 exemplaires.
Chantal Japhet dit maintenant attendre l'arrivée des grands groupes avec impatience : « Ils vont enfin ouvrir le marché. Mais pour eux, le halal sera un plus, pas un argument, ils feront ça très discrètement », assure-t-elle. De fait, les intéressés ne ferment pas la porte. Et le groupe L'Oréal, pour ne citer que lui, d'indiquer : « Le marché des cosmétiques halal est un marché que nous regardons, comme d'autres, compte-tenu de notre ambition d'universalisation de la beauté ». Traduire : un marché où il y a de l'argent à prendre...
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Nouveauté : les produits de beauté de la société française "Jamal Paris" sont certifiés sans alcool, ni extraits animaux. Un créneau porteur en Asie, mais qui en est à ses balbutiements dans le reste du monde, notamment en France.
Cette année, c'est au salon Halal Expo de Paris, qui s'est achevé mercredi, que la Française a pu constater combien les cosmétiques halal étaient encore inhabituels pour beaucoup de musulmans. « Pour nous, ça ne sert à rien », certifie par exemple un responsable d'une association de contrôle de la viande halal présente sur le salon. « Le maquillage, les femmes ne vont pas le manger, elle vont le mettre ! ».
C'est mal connaitre ce marché qui pèse plus de 3 milliards d'euros, selon l'estimation d'une université malaisienne, essentiellement porté par la Malaisie, l'Indonésie et l'Arabie Saoudite. C'est d'ailleurs dans la péninsule arabique que Jamal concentre l'essentiel de son activité, avec « 14 points de vente » et un label « made in France », essentiel pour ses exportations. Son chiffre d'affaires ne s'élève qu'à 500.000 euros cette année, mais elle compte dépasser un million d'euros en 2013 et 3 à 5 millions d'euros en 2014, notamment grâce à son développement sur le marché français, dont elle estime le potentiel à « 750 millions d'euros ».
En partenariat avec la Mosquée de Paris
Au salon Halal Expo de Paris, la Française a néanmoins constater du mieux : « On a bien ramé les premières années, mais on sent qu'il y a vraiment un réveil du marché », assure-t-elle. Un marché qu'elle compte bien conquérir. Pour ce faire, Jamal Paris se distingue de ses concurrents en France (OnePure ou Samina) par un partenairiat de poids : sur tous les flacons est en effet imprimé le logo de la Mosquée de Paris, un label obtenu en échange de deux visites annuelles de certification et du reversement de 1% de ses ventes.
« C'est un don pour la Mosquée, qui peut se servir de cet argent pour ses associations caritatives », explique la chef d'entreprise, ajoutant : « Le recteur de la Mosquée de Paris est médecin et on a travaillé sur cette formule ensemble ». Responsable du dossier halal à la Mosquée de Paris, Al-Sid Cheikh a déjà vu défiler « une dizaine de sociétés cosmétiques » qui cherchaient son agrément. Mais « elles n'avaient pas un dossier recevable » et « voulaient juste le logo », assure-t-il, ravi de son partenariat avec Jamal.
Outre ce soutien, la marque a mis en place une stratégie afin de faire évoluer les habitudes des musulmanes françaises. Elle compte ainsi « travailler avec les coiffeuses, les maquilleuses et les esthéticiennes de la communauté » et a récemment passé un partenariat avec Gazelle, le magazine des « femmes maghrébines », un bimestriel diffusé à 75.000 exemplaires.
Chantal Japhet dit maintenant attendre l'arrivée des grands groupes avec impatience : « Ils vont enfin ouvrir le marché. Mais pour eux, le halal sera un plus, pas un argument, ils feront ça très discrètement », assure-t-elle. De fait, les intéressés ne ferment pas la porte. Et le groupe L'Oréal, pour ne citer que lui, d'indiquer : « Le marché des cosmétiques halal est un marché que nous regardons, comme d'autres, compte-tenu de notre ambition d'universalisation de la beauté ». Traduire : un marché où il y a de l'argent à prendre...
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Paludisme résistant : Inquiétudes en Afrique et en Asie
L'émergence en Thaïlande de parasites du paludisme résistants au traitement le plus efficace actuel fait craindre une propagation en Asie et en Afrique avec une forte mortalité, ont prévenu jeudi des chercheurs qui espèrent éviter ce scénario grâce à leurs avancées.
Une équipe du Texas Biomedical Research Institute (TBRI) a étudié, de 2001 à 2010, un groupe de 3.202 malades du paludisme traités dans des cliniques du nord-ouest de la Thaïlande, à 800 km d'une région du Cambodge où des cas de résistance à l'artémisinine, la thérapie la plus efficace, ont déjà été observés. Comme l'annonce l'AFP, les chercheurs, dont les travaux paraissent dans la revue médicale britannique The Lancet, ont constaté un fort déclin de l'efficacité de cet anti-paludéen durant cette période. De plus, en mesurant l'efficacité de ce médicament chez les malades infectés avec des parasites du paludisme, Plasmodium falciparum, identiques génétiquement, ils ont montré que cette résistance provenait de la propagation de gènes mutants. « La dissémination des parasites résistants à l'artémisinine en Asie du Sud-Est et le risque de propagation en Afrique subsaharienne, où la plupart des décès se produisent, seraient un désastre en terme de santé publique et provoqueraient des millions de morts », informe Standwell Nkhoma, chercheur du TBRI et principal auteur de l'étude.
Un développement d'anti-paludéens préoccupant
La résistance aux autres anti-paludéens comme la chloroquine et le fansidar s'est répandue dans le passé de l'Asie du Sud-Est à l'Afrique, créant un précédent préoccupant. « Avec la propagation des parasites résistants à l'artémisinine on risque de se retrouver sans autres traitements contre le paludisme » redoute le chercheur. Initialement les responsables sanitaires avaient espéré pouvoir éviter que ces parasites mutants résistants se propagent du Cambodge à d'autres zones géographiques en essayant de les détruire tous, explique le Dr Nick White, un responsable des programmes anti-paludéens au Wellcome Trust, fondation britannique de charité qui a co-financé ces études avec les Instituts américains de la santé (NIH).
Une seconde étude publiée
Une seconde étude menée par ce même groupe de chercheurs, publiée simultanément jeudi dans la revue américaine Science, suscite toutefois un certain espoir. Ces scientifiques ont identifié une zone clé dans le génome de ces Plasmodium falciparum, les plus mortels des parasites du paludisme dans lequel siège la résistance à l'artémisinine. Cette découverte pourrait bientôt permettre de créer des marqueurs moléculaires efficaces pour surveiller la propagation des parasites résistants. « Si à partir de là nous pouvons identifier le ou les gènes spécifiques, dont les mutations sont à l'origine de cette résistance, nous pourrons alors en comprendre le mécanisme », a déclaré le Dr Tim Anderson du TBRI.
Le paludisme a fait 655.000 morts en 2010, majoritairement des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes en Afrique subsaharienne, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Bien que ce bilan soit encore élevé, la mortalité résultant du paludisme a baissé de 30% depuis dix ans grâce à un contrôle efficace avec une combinaison de thérapies comprenant de l'artémisinine. L'artémisinine, qui provient d'une plante chinoise et définie en 2001 par l'OMS comme « étant le plus grand espoir contre le paludisme », a quelquefois été mal utilisée, ce qui explique cette résistance. En 2006, l'OMS avait recommandé de ne pas donner ce médicament seul. L'artémisinine affaiblit le parasite mais ne le détruit pas systématiquement, ce qui requiert de l'utiliser en le combinant à d'autres traitements. Les parasites du paludisme sont transmis par des moustiques Anophèles.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'émergence en Thaïlande de parasites du paludisme résistants au traitement le plus efficace actuel fait craindre une propagation en Asie et en Afrique avec une forte mortalité, ont prévenu jeudi des chercheurs qui espèrent éviter ce scénario grâce à leurs avancées.
Une équipe du Texas Biomedical Research Institute (TBRI) a étudié, de 2001 à 2010, un groupe de 3.202 malades du paludisme traités dans des cliniques du nord-ouest de la Thaïlande, à 800 km d'une région du Cambodge où des cas de résistance à l'artémisinine, la thérapie la plus efficace, ont déjà été observés. Comme l'annonce l'AFP, les chercheurs, dont les travaux paraissent dans la revue médicale britannique The Lancet, ont constaté un fort déclin de l'efficacité de cet anti-paludéen durant cette période. De plus, en mesurant l'efficacité de ce médicament chez les malades infectés avec des parasites du paludisme, Plasmodium falciparum, identiques génétiquement, ils ont montré que cette résistance provenait de la propagation de gènes mutants. « La dissémination des parasites résistants à l'artémisinine en Asie du Sud-Est et le risque de propagation en Afrique subsaharienne, où la plupart des décès se produisent, seraient un désastre en terme de santé publique et provoqueraient des millions de morts », informe Standwell Nkhoma, chercheur du TBRI et principal auteur de l'étude.
Un développement d'anti-paludéens préoccupant
La résistance aux autres anti-paludéens comme la chloroquine et le fansidar s'est répandue dans le passé de l'Asie du Sud-Est à l'Afrique, créant un précédent préoccupant. « Avec la propagation des parasites résistants à l'artémisinine on risque de se retrouver sans autres traitements contre le paludisme » redoute le chercheur. Initialement les responsables sanitaires avaient espéré pouvoir éviter que ces parasites mutants résistants se propagent du Cambodge à d'autres zones géographiques en essayant de les détruire tous, explique le Dr Nick White, un responsable des programmes anti-paludéens au Wellcome Trust, fondation britannique de charité qui a co-financé ces études avec les Instituts américains de la santé (NIH).
Une seconde étude publiée
Une seconde étude menée par ce même groupe de chercheurs, publiée simultanément jeudi dans la revue américaine Science, suscite toutefois un certain espoir. Ces scientifiques ont identifié une zone clé dans le génome de ces Plasmodium falciparum, les plus mortels des parasites du paludisme dans lequel siège la résistance à l'artémisinine. Cette découverte pourrait bientôt permettre de créer des marqueurs moléculaires efficaces pour surveiller la propagation des parasites résistants. « Si à partir de là nous pouvons identifier le ou les gènes spécifiques, dont les mutations sont à l'origine de cette résistance, nous pourrons alors en comprendre le mécanisme », a déclaré le Dr Tim Anderson du TBRI.
Le paludisme a fait 655.000 morts en 2010, majoritairement des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes en Afrique subsaharienne, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Bien que ce bilan soit encore élevé, la mortalité résultant du paludisme a baissé de 30% depuis dix ans grâce à un contrôle efficace avec une combinaison de thérapies comprenant de l'artémisinine. L'artémisinine, qui provient d'une plante chinoise et définie en 2001 par l'OMS comme « étant le plus grand espoir contre le paludisme », a quelquefois été mal utilisée, ce qui explique cette résistance. En 2006, l'OMS avait recommandé de ne pas donner ce médicament seul. L'artémisinine affaiblit le parasite mais ne le détruit pas systématiquement, ce qui requiert de l'utiliser en le combinant à d'autres traitements. Les parasites du paludisme sont transmis par des moustiques Anophèles.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les personnes âgées veulent vieillir à domicile
Le Point.fr - Publié le 06/04/2012 à 12:36
L'adaptation de leur logement et un parcours de santé spécifique devraient leur permettre de rester chez elles et de faire des économies.
Le chiffre est sans appel : 90 % des Français préfèrent adapter leur logement plutôt que d'intégrer une maison de retraite, selon un sondage OpinionWay (réalisé auprès de 1 006 individus représentatifs de la population du 22 au 23 mars 2012, pour l'Observatoire de l'intérêt général). Un autre chiffre vient enfoncer le clou : adapter son logement revient a minima à 4 280 euros, alors que le coût moyen mensuel d'une maison de retraite est de 2 200 euros. Il faut y ajouter ce qui n'est pas chiffrable : la perte de ses souvenirs, accumulés au fil des ans, souvent l'éloignement de ses voisins et amis, de son quartier.
Dans la même enquête, 69 % des personnes interrogées disent ne pas pouvoir assumer le coût d'un hébergement médicalisé. C'est pourquoi Muriel Boulmier, présidente du groupe de travail Évolutions démographiques et vieillissement, du Comité européen de coordination de l'habitat social, préconise, entre autres, un réaménagement des aides publiques et du dispositif fiscal, à dépense budgétaire constante : "Souvent inabordable pour une personne seule, le maintien à domicile peut se révéler une manne d'économies pour la dépense publique. Si la prise de conscience collective naissante s'accompagne d'une mutualisation des moyens publics (santé, logement, cohésion sociale), l'économie réalisable pour la dépense publique apparaîtra clairement. En effet, bien que majoritairement propriétaires, les personnes âgées n'ont pas pour autant les moyens d'assumer cette dépense, ou son reste à payer, aides publiques déduites."
Ni une maladie ni un handicap
Un message d'autant plus important que nous sommes en période électorale et que, pour la première fois en France, la majorité des voix exprimées à l'élection présidentielle le sera par des électeurs de plus de 50 ans. En effet, près d'un quart de la population française a plus de 60 ans aujourd'hui, et le nombre d'individus de plus de 75 ans a progressé de 45 % en 20 ans. Or les professionnels, du milieu sanitaire et social comme du secteur des assurances, caisses de retraite et mutuelles, s'accordent à dire que la vieillesse n'est ni une maladie ni un handicap et que la place des personnes âgées n'est pas à l'hôpital. Bref, qu'il faut réserver les établissements spécialisés et hôpitaux, coûteux pour l'État comme pour les familles, aux derniers moments de la vie.
C'est dans ce contexte que les candidatures de sept agences régionales de santé (Bourgogne, Bretagne, Ile-de-France, Limousin, Lorraine, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) viennent d'être retenues pour les expérimentations sur les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie. Menées pendant cinq ans (dès cette année), elles doivent permettre de fluidifier les parcours de soins, de façon à éviter des hospitalisations et à améliorer les conditions de sortie de l'hôpital des personnes âgées. Elles s'appuieront notamment sur des dérogations tarifaires pour les professionnels libéraux. Dix à vingt projets, prolongeant des actions déjà existantes, devraient être financés pour une enveloppe totale d'un million d'euros.
Enfin, demain, samedi 7 avril, ce sera la Journée mondiale de la santé. À cette occasion, l'Organisation mondiale de la santé appelle à agir d'urgence pour faire en sorte qu'avec le vieillissement rapide de la population mondiale les personnes arrivent à un âge avancé dans le meilleur état de santé possible. Ces prochaines années, pour la première fois, le monde comptera davantage de personnes âgées de plus de 60 ans que d'enfants de moins de 5 ans. D'ici à 2050, 80 % de la population âgée de la planète vivra dans des pays à revenus faibles ou moyens. C'est maintenant qu'il faut y penser.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 06/04/2012 à 12:36
L'adaptation de leur logement et un parcours de santé spécifique devraient leur permettre de rester chez elles et de faire des économies.
Le chiffre est sans appel : 90 % des Français préfèrent adapter leur logement plutôt que d'intégrer une maison de retraite, selon un sondage OpinionWay (réalisé auprès de 1 006 individus représentatifs de la population du 22 au 23 mars 2012, pour l'Observatoire de l'intérêt général). Un autre chiffre vient enfoncer le clou : adapter son logement revient a minima à 4 280 euros, alors que le coût moyen mensuel d'une maison de retraite est de 2 200 euros. Il faut y ajouter ce qui n'est pas chiffrable : la perte de ses souvenirs, accumulés au fil des ans, souvent l'éloignement de ses voisins et amis, de son quartier.
Dans la même enquête, 69 % des personnes interrogées disent ne pas pouvoir assumer le coût d'un hébergement médicalisé. C'est pourquoi Muriel Boulmier, présidente du groupe de travail Évolutions démographiques et vieillissement, du Comité européen de coordination de l'habitat social, préconise, entre autres, un réaménagement des aides publiques et du dispositif fiscal, à dépense budgétaire constante : "Souvent inabordable pour une personne seule, le maintien à domicile peut se révéler une manne d'économies pour la dépense publique. Si la prise de conscience collective naissante s'accompagne d'une mutualisation des moyens publics (santé, logement, cohésion sociale), l'économie réalisable pour la dépense publique apparaîtra clairement. En effet, bien que majoritairement propriétaires, les personnes âgées n'ont pas pour autant les moyens d'assumer cette dépense, ou son reste à payer, aides publiques déduites."
Ni une maladie ni un handicap
Un message d'autant plus important que nous sommes en période électorale et que, pour la première fois en France, la majorité des voix exprimées à l'élection présidentielle le sera par des électeurs de plus de 50 ans. En effet, près d'un quart de la population française a plus de 60 ans aujourd'hui, et le nombre d'individus de plus de 75 ans a progressé de 45 % en 20 ans. Or les professionnels, du milieu sanitaire et social comme du secteur des assurances, caisses de retraite et mutuelles, s'accordent à dire que la vieillesse n'est ni une maladie ni un handicap et que la place des personnes âgées n'est pas à l'hôpital. Bref, qu'il faut réserver les établissements spécialisés et hôpitaux, coûteux pour l'État comme pour les familles, aux derniers moments de la vie.
C'est dans ce contexte que les candidatures de sept agences régionales de santé (Bourgogne, Bretagne, Ile-de-France, Limousin, Lorraine, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) viennent d'être retenues pour les expérimentations sur les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie. Menées pendant cinq ans (dès cette année), elles doivent permettre de fluidifier les parcours de soins, de façon à éviter des hospitalisations et à améliorer les conditions de sortie de l'hôpital des personnes âgées. Elles s'appuieront notamment sur des dérogations tarifaires pour les professionnels libéraux. Dix à vingt projets, prolongeant des actions déjà existantes, devraient être financés pour une enveloppe totale d'un million d'euros.
Enfin, demain, samedi 7 avril, ce sera la Journée mondiale de la santé. À cette occasion, l'Organisation mondiale de la santé appelle à agir d'urgence pour faire en sorte qu'avec le vieillissement rapide de la population mondiale les personnes arrivent à un âge avancé dans le meilleur état de santé possible. Ces prochaines années, pour la première fois, le monde comptera davantage de personnes âgées de plus de 60 ans que d'enfants de moins de 5 ans. D'ici à 2050, 80 % de la population âgée de la planète vivra dans des pays à revenus faibles ou moyens. C'est maintenant qu'il faut y penser.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Ostéoporose : des traitements pas anodins
Par Anne Prigent - le 05/04/2012
Certains médicaments peuvent entraîner plusieurs complications, notamment des troubles ophtalmiques.
Depuis plus de quinze ans, les médicaments de la famille des biphosphonates sont de plus en plus prescrits pour prévenir l'ostéoporose. Des millions de femmes ménopausées en prennent dans le monde, pour réduire le risque de fractures liées à l'âge. Or ces molécules efficaces ne seraient pas dénuées de complications, comme on le croyait au départ. «Aucun médicament n'est anodin. En plus de ses effets bénéfiques existe un cortège d'effets indésirables qu'il convient de connaître pour mieux les gérer», rappelle le Pr Jean Calop, professeur de pharmacie clinique à la faculté de pharmacie de Grenoble.
Les biphosphonates, médicaments contre l'ostéoporose mais aussi utilisés pour prévenir des problèmes osseux chez les malades atteints d'un cancer, ne font pas exception à la règle. Déjà connus pour provoquer des nécroses de la mâchoire et des fractures atypiques, ces molécules augmenteraient le risque de développer des uvéites et des sclérites, selon une étude canadienne publiée le 2 avril dans le Canadian Medical Association Journal(CMAJ).
L'uvéite correspond à une inflammation de l'uvée (tunique intermédiaire de l'œil). Cela concerne l'iris, les corps ciliaires et la choroïde. La sclérite touche la sclère qui est la tunique externe du globe oculaire formant le blanc de l'œil. «Cet effet indésirable est bien connu. Il est répertorié dans le résumé des caractéristiques produits, qui est le résumé de l'autorisation de mise sur le marché», précise au FigaroCatherine Deguines, responsable de l'unité de médicaments en rhumatologie de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Mais c'est la première fois qu'une étude en évalue la fréquence. Pour cela, les scientifiques ont mené une étude épidémiologique auprès de 934.147 personnes s'étant rendues chez un ophtalmologue entre 2000 et 2007 en Colombie-Britannique. Sur ce total, 10.827 prenaient des biphosphonates pour la première fois et 923.320 n'en avaient jamais pris. Parmi les utilisateurs de biphosphonates, l'incidence des uvéites s'élevait à 29/10.000 années-personnes, celle des sclérites à 63/10.000 années-personnes. Elle était de 20/10.000 pour l'uvéite et de 36/10.000 pour la sclérite chez les personnes non traitées par biphosphonates. «Certes, la fréquence s'élève de 50% pour l'uvéite mais, attention, cette affection est très rare au départ», souligne le Pr Bernard Bannwarth, rhumatologue au CHU de Bordeaux. «Autrement dit, il faut traiter 1100 patients pour qu'une uvéite apparaisse. Pour la sclérite, c'est 370 patients qui doivent être traités. Mais ce nombre me paraît surestimé.» Ces inflammations ne sont pas bénignes, mais pour les spécialistes, il n'y a surtout pas lieu de s'alarmer. «D'autant que les effets indésirables ophtalmiques apparaissent tôt après le début du traitement et se terminent vite dès lors qu'il est arrêté», insiste le Pr François Chast, chef du service pharmacologie-toxicologie de l'Hôtel-Dieu à Paris. Inutile donc de mettre en place des mesures de surveillance particulières. «Mais un patient sous biphosphonate dont l'œil est rouge et douloureux doit consulter un médecin», souligne le Pr Chast.
Ces études pharmaco-épidémiologiques permettent avant tout de connaître la fréquence des effets indésirables sur une large population et de mieux évaluer le rapport risques/bénéfices des médicaments. «Elles sont d'autant plus nécessaires pour ces médicaments très largement utilisés dans l'ostéoporose post-ménopausique, ou cortico-induite», estime Jean Calop. Car, rappelle Bernard Bannwarth, il est impossible d'avoir détecté ces événements rares avant la mise sur le marché des médicaments. Les essais cliniques sont réalisés sur un nombre trop faible de malades pour les repérer. C'est uniquement après la commercialisation, dans la «vraie vie» qu'il est possible de les détecter grâce à la pharmacovigilance et aux études de suivi.
Fractures atypiques du fémur
Pour les biphosphonates destinés à éviter les fractures provoquées par l'ostéoporose, l'apparition de fractures atypiques du fémur a donné lieu l'année dernière à une mise au point de l'Afssaps. «Ces effets indésirables qui, j'insiste, restent exceptionnels nous aident à traiter le malade différemment. Nous apprenons à connaître le médicament, à mieux le prescrire», estime Bernard Bannwarth.
La découverte d'effets indésirables possède aussi une autre vertu: cela permet aux médecins et aux malades de s'interroger sur le bien-fondé d'une prescription de médicament. «Les biphosphonates ont pris leur envol au moment où les traitements hormonaux substitutifs étaient sur la sellette. L'enthousiasme des années 1990 fait place aujourd'hui à plus de circonspection», constate François Chast.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Anne Prigent - le 05/04/2012
Certains médicaments peuvent entraîner plusieurs complications, notamment des troubles ophtalmiques.
Depuis plus de quinze ans, les médicaments de la famille des biphosphonates sont de plus en plus prescrits pour prévenir l'ostéoporose. Des millions de femmes ménopausées en prennent dans le monde, pour réduire le risque de fractures liées à l'âge. Or ces molécules efficaces ne seraient pas dénuées de complications, comme on le croyait au départ. «Aucun médicament n'est anodin. En plus de ses effets bénéfiques existe un cortège d'effets indésirables qu'il convient de connaître pour mieux les gérer», rappelle le Pr Jean Calop, professeur de pharmacie clinique à la faculté de pharmacie de Grenoble.
Les biphosphonates, médicaments contre l'ostéoporose mais aussi utilisés pour prévenir des problèmes osseux chez les malades atteints d'un cancer, ne font pas exception à la règle. Déjà connus pour provoquer des nécroses de la mâchoire et des fractures atypiques, ces molécules augmenteraient le risque de développer des uvéites et des sclérites, selon une étude canadienne publiée le 2 avril dans le Canadian Medical Association Journal(CMAJ).
L'uvéite correspond à une inflammation de l'uvée (tunique intermédiaire de l'œil). Cela concerne l'iris, les corps ciliaires et la choroïde. La sclérite touche la sclère qui est la tunique externe du globe oculaire formant le blanc de l'œil. «Cet effet indésirable est bien connu. Il est répertorié dans le résumé des caractéristiques produits, qui est le résumé de l'autorisation de mise sur le marché», précise au FigaroCatherine Deguines, responsable de l'unité de médicaments en rhumatologie de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Mais c'est la première fois qu'une étude en évalue la fréquence. Pour cela, les scientifiques ont mené une étude épidémiologique auprès de 934.147 personnes s'étant rendues chez un ophtalmologue entre 2000 et 2007 en Colombie-Britannique. Sur ce total, 10.827 prenaient des biphosphonates pour la première fois et 923.320 n'en avaient jamais pris. Parmi les utilisateurs de biphosphonates, l'incidence des uvéites s'élevait à 29/10.000 années-personnes, celle des sclérites à 63/10.000 années-personnes. Elle était de 20/10.000 pour l'uvéite et de 36/10.000 pour la sclérite chez les personnes non traitées par biphosphonates. «Certes, la fréquence s'élève de 50% pour l'uvéite mais, attention, cette affection est très rare au départ», souligne le Pr Bernard Bannwarth, rhumatologue au CHU de Bordeaux. «Autrement dit, il faut traiter 1100 patients pour qu'une uvéite apparaisse. Pour la sclérite, c'est 370 patients qui doivent être traités. Mais ce nombre me paraît surestimé.» Ces inflammations ne sont pas bénignes, mais pour les spécialistes, il n'y a surtout pas lieu de s'alarmer. «D'autant que les effets indésirables ophtalmiques apparaissent tôt après le début du traitement et se terminent vite dès lors qu'il est arrêté», insiste le Pr François Chast, chef du service pharmacologie-toxicologie de l'Hôtel-Dieu à Paris. Inutile donc de mettre en place des mesures de surveillance particulières. «Mais un patient sous biphosphonate dont l'œil est rouge et douloureux doit consulter un médecin», souligne le Pr Chast.
Ces études pharmaco-épidémiologiques permettent avant tout de connaître la fréquence des effets indésirables sur une large population et de mieux évaluer le rapport risques/bénéfices des médicaments. «Elles sont d'autant plus nécessaires pour ces médicaments très largement utilisés dans l'ostéoporose post-ménopausique, ou cortico-induite», estime Jean Calop. Car, rappelle Bernard Bannwarth, il est impossible d'avoir détecté ces événements rares avant la mise sur le marché des médicaments. Les essais cliniques sont réalisés sur un nombre trop faible de malades pour les repérer. C'est uniquement après la commercialisation, dans la «vraie vie» qu'il est possible de les détecter grâce à la pharmacovigilance et aux études de suivi.
Fractures atypiques du fémur
Pour les biphosphonates destinés à éviter les fractures provoquées par l'ostéoporose, l'apparition de fractures atypiques du fémur a donné lieu l'année dernière à une mise au point de l'Afssaps. «Ces effets indésirables qui, j'insiste, restent exceptionnels nous aident à traiter le malade différemment. Nous apprenons à connaître le médicament, à mieux le prescrire», estime Bernard Bannwarth.
La découverte d'effets indésirables possède aussi une autre vertu: cela permet aux médecins et aux malades de s'interroger sur le bien-fondé d'une prescription de médicament. «Les biphosphonates ont pris leur envol au moment où les traitements hormonaux substitutifs étaient sur la sellette. L'enthousiasme des années 1990 fait place aujourd'hui à plus de circonspection», constate François Chast.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les médecins plus connectés à leurs patients, mais débordés
Par Caroline Piquet - le 06/04/2012
Mails, smartphones ou simple téléphones fixes, tous les moyens sont bons pour rester en contact avec leurs patients, même si les praticiens sont parfois dépassés par l'affluence des appels.
Les professionnels de santé s'ouvrent de plus en plus aux nouvelles technologies. Près de la moitié des généralistes franciliens déclarent ainsi échanger des emails avec leurs patients, selon une étude des Unions régionales des professionnels de santé (URPS) médecins Ile-de-France, présentée jeudi. Parmi les 164 médecins généralistes interrogés par questionnaire, 43% disent le faire «occasionnellement» et 4% «systématiquement». Environ la moitié d'entre eux affirment aussi avoir donné leur numéro de téléphone portable personnel à leurs patients.
Cette hyperconnexion n'est pas sans conséquences. «Avec la crise, les patients appellent de plus en plus pour prendre conseils, demander une ordonnance et ainsi éviter de payer une consultation», constate le Dr José Clavero, secrétaire général adjoint de l'URPS médecins Ile-de-France. Soucieux d'être disponibles, les professionnels de santé passent environ sept heures et huit minutes au téléphone par semaine, toujours selon cette enquête. Majoritairement contactés par des patients, ils répondent en moyenne à 15 appels téléphoniques par jour pour des prises de rendez-vous (45% des appels), des conseils sur une prescription (20%) ou des conseils sans consultation (13,5%).
Les patients préfèrent appeler pour éviter la consultation
Si la majorité des médecins essaient de rester au maximum joignables, 56,4% d'entre eux «se sentent harcelés par téléphone», au point de ne plus pouvoir répondre à partir de sept appels reçus. «Sur une consultation durant en moyenne 17 minutes, on est dérangé toutes les deux ou trois minutes», déclare le médecin. La principale cause viendrait du fait qu'environ sept médecins sur dix ne disposent pas de secrétaire d'accueil et trois sur dix doivent gérer leurs appels tous seuls. «Il faut travailler l'équivalent d'une semaine de travail pour pouvoir payer une secrétaire et quand on a recours à une télésecrétaire, cela coûte entre 500 et 1000 euros», signale le Dr Clavero.
Pour garder le contact avec leurs médecins, les patients sont aussi tentés de les ajouter sur Facebook. Cette pratique s'avère délicate et risquée pour les praticiens, qui se retrouvent à partager leurs données privées (photos, vidéos, activités personnelles) avec les personnes qu'ils suivent. Une étude publiée en 2010 a révélé que 87% des étudiants en médecine possédaient un profil Facebook et que 44% seraient prêts à accepter une demande d'ami venant d'un patient mais feraient toutefois au cas par cas.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Caroline Piquet - le 06/04/2012
Mails, smartphones ou simple téléphones fixes, tous les moyens sont bons pour rester en contact avec leurs patients, même si les praticiens sont parfois dépassés par l'affluence des appels.
Les professionnels de santé s'ouvrent de plus en plus aux nouvelles technologies. Près de la moitié des généralistes franciliens déclarent ainsi échanger des emails avec leurs patients, selon une étude des Unions régionales des professionnels de santé (URPS) médecins Ile-de-France, présentée jeudi. Parmi les 164 médecins généralistes interrogés par questionnaire, 43% disent le faire «occasionnellement» et 4% «systématiquement». Environ la moitié d'entre eux affirment aussi avoir donné leur numéro de téléphone portable personnel à leurs patients.
Cette hyperconnexion n'est pas sans conséquences. «Avec la crise, les patients appellent de plus en plus pour prendre conseils, demander une ordonnance et ainsi éviter de payer une consultation», constate le Dr José Clavero, secrétaire général adjoint de l'URPS médecins Ile-de-France. Soucieux d'être disponibles, les professionnels de santé passent environ sept heures et huit minutes au téléphone par semaine, toujours selon cette enquête. Majoritairement contactés par des patients, ils répondent en moyenne à 15 appels téléphoniques par jour pour des prises de rendez-vous (45% des appels), des conseils sur une prescription (20%) ou des conseils sans consultation (13,5%).
Les patients préfèrent appeler pour éviter la consultation
Si la majorité des médecins essaient de rester au maximum joignables, 56,4% d'entre eux «se sentent harcelés par téléphone», au point de ne plus pouvoir répondre à partir de sept appels reçus. «Sur une consultation durant en moyenne 17 minutes, on est dérangé toutes les deux ou trois minutes», déclare le médecin. La principale cause viendrait du fait qu'environ sept médecins sur dix ne disposent pas de secrétaire d'accueil et trois sur dix doivent gérer leurs appels tous seuls. «Il faut travailler l'équivalent d'une semaine de travail pour pouvoir payer une secrétaire et quand on a recours à une télésecrétaire, cela coûte entre 500 et 1000 euros», signale le Dr Clavero.
Pour garder le contact avec leurs médecins, les patients sont aussi tentés de les ajouter sur Facebook. Cette pratique s'avère délicate et risquée pour les praticiens, qui se retrouvent à partager leurs données privées (photos, vidéos, activités personnelles) avec les personnes qu'ils suivent. Une étude publiée en 2010 a révélé que 87% des étudiants en médecine possédaient un profil Facebook et que 44% seraient prêts à accepter une demande d'ami venant d'un patient mais feraient toutefois au cas par cas.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Autisme : Les causes génétiques regagnent du terrain
La revue ''Nature'' publie trois études qui concordent pour montrer que des mutations présentes sur trois gènes sont liées à un risque accru d'autisme.
Les causes de l'autisme sont-elles génétiques ou sont-elles liées au comportement de l'enfant, à son environnement familial, à son éducation dès la petite enfance? Depuis quelques mois la bataille fait rage entre les tenants des deux camps. Trois équipes de recherche américaines –l'une du Harvard-MIT Broad Institute, la deuxième de l'université de Yale, la troisième de l'université de Washington– ont publié le 4 avril dans la revue scientifique Nature leurs derniers travaux, qui renforcent la thèse des causes génétiques. Ces études s'accordent et montrent que des mutations présentes sur trois gènes sont liées à des risques accrus d'autisme.
Mutations spontanées
Le magazine français Sciences et Avenir, qui reprend ces études, explique que pour identifier les causes génétiques de l’autisme, les chercheurs ont séquencé la partie « utile » du génome (celle qui permet la fabrication de protéines) de patients autistes et de leurs parents. Ils ont cherché de petites mutations impliquant une seule base du gène (une seule « lettre » dans l’écriture du gène). Certaines de ces mutations sont héréditaires, d’autres apparaissent spontanément (de novo). Trois gènes sont ciblés: CHD8, SNC2A et KATNAL2.
« L'autisme » est un terme qui regroupe l'ensemble des troubles du développement neurologique marqués par des problèmes de communication, de langage et de comportement: les troubles du spectre autistique, TSA. La lutte contre l'autisme a été décrétée « Grande cause nationale 2012 » par le gouvernement.
L'influence de l'âge du père
Les récentes études ont mis en avant la confirmation d'un facteur aggravant: l'âge du père. Jusqu'à présent on savait qu'un père quadragénaire avait six fois plus de risque d'avoir un enfant autiste qu'un père plus jeune. Maintenant on en connaît les raisons. Les résultats, basés sur l'analyse d'une partie importante (codante) du génome de 549 familles, vont dans le même sens: des mutations de novo (spontanées), c'est-à-dire qui n'existaient pas chez les parents, pourraient expliquer jusqu'à 15% des cas d'autismes de ces familles. Par ailleurs, un enfant porteur de ces mutations a un risque d'autisme multiplié par 5 à 20. Enfin, ces mutations semblent d'autant plus fréquentes que le père a un âge avancé au moment de la conception, explique Le Figaro.
Etape clé pour la recherche
Si la part de la génétique dans la maladie est importante, il y a toutefois quelques nuances que les scientifiques apportent eux-mêmes. D'abord, un test diagnostic infaillible n'existe pas. Ensuite, même s'il s'agit d'une avancée capitale pour la compréhension des mécanismes des TSA et la création d'éventuelles thérapies un jour, cela ne règle pas la question des personnes atteintes et le traitement de celles-ci. Les comportementalistes, qui répètent à l'envi que la génétique ne peut pas tout, ont encore de quoi faire. La querelle scientifique n'est pas finie.
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La revue ''Nature'' publie trois études qui concordent pour montrer que des mutations présentes sur trois gènes sont liées à un risque accru d'autisme.
Les causes de l'autisme sont-elles génétiques ou sont-elles liées au comportement de l'enfant, à son environnement familial, à son éducation dès la petite enfance? Depuis quelques mois la bataille fait rage entre les tenants des deux camps. Trois équipes de recherche américaines –l'une du Harvard-MIT Broad Institute, la deuxième de l'université de Yale, la troisième de l'université de Washington– ont publié le 4 avril dans la revue scientifique Nature leurs derniers travaux, qui renforcent la thèse des causes génétiques. Ces études s'accordent et montrent que des mutations présentes sur trois gènes sont liées à des risques accrus d'autisme.
Mutations spontanées
Le magazine français Sciences et Avenir, qui reprend ces études, explique que pour identifier les causes génétiques de l’autisme, les chercheurs ont séquencé la partie « utile » du génome (celle qui permet la fabrication de protéines) de patients autistes et de leurs parents. Ils ont cherché de petites mutations impliquant une seule base du gène (une seule « lettre » dans l’écriture du gène). Certaines de ces mutations sont héréditaires, d’autres apparaissent spontanément (de novo). Trois gènes sont ciblés: CHD8, SNC2A et KATNAL2.
« L'autisme » est un terme qui regroupe l'ensemble des troubles du développement neurologique marqués par des problèmes de communication, de langage et de comportement: les troubles du spectre autistique, TSA. La lutte contre l'autisme a été décrétée « Grande cause nationale 2012 » par le gouvernement.
L'influence de l'âge du père
Les récentes études ont mis en avant la confirmation d'un facteur aggravant: l'âge du père. Jusqu'à présent on savait qu'un père quadragénaire avait six fois plus de risque d'avoir un enfant autiste qu'un père plus jeune. Maintenant on en connaît les raisons. Les résultats, basés sur l'analyse d'une partie importante (codante) du génome de 549 familles, vont dans le même sens: des mutations de novo (spontanées), c'est-à-dire qui n'existaient pas chez les parents, pourraient expliquer jusqu'à 15% des cas d'autismes de ces familles. Par ailleurs, un enfant porteur de ces mutations a un risque d'autisme multiplié par 5 à 20. Enfin, ces mutations semblent d'autant plus fréquentes que le père a un âge avancé au moment de la conception, explique Le Figaro.
Etape clé pour la recherche
Si la part de la génétique dans la maladie est importante, il y a toutefois quelques nuances que les scientifiques apportent eux-mêmes. D'abord, un test diagnostic infaillible n'existe pas. Ensuite, même s'il s'agit d'une avancée capitale pour la compréhension des mécanismes des TSA et la création d'éventuelles thérapies un jour, cela ne règle pas la question des personnes atteintes et le traitement de celles-ci. Les comportementalistes, qui répètent à l'envi que la génétique ne peut pas tout, ont encore de quoi faire. La querelle scientifique n'est pas finie.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Le thème retenu comme les Nations Unies est «Le vieillissement et la santé» et le slogan «Une bonne santé pour mieux vieillir»
A travers cette réflexion, les nations du monde pensent montrer comment, grâce à une bonne santé, les personnes âgées peuvent s’épanouir, mener une vie productive et jouer un rôle actif au sein de leur famille et de leur communauté. A Bangui, une marche sur trois kilomètres est organisée, une occasion pour les personnes âgées accompagnées des autres franges d’âge de se maintenir en bonne santé. Selon Zacharia Maïga, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé en Centrafricaine, les défis posés par le vieillissement sont liés aux mutations sociales, économiques et politiques qui s’opèrent dans la société. De nos jours l’on assiste à un changement de la structure familiale désormais marqué par l’exode des jeunes dans les villes à la recherche du bien être. Ils abandonnent ainsi les personnes âgées à leur triste sort. En outre, les conditions météorologiques et imprévisibles contribuent à la diminution des productions alimentaires et à la mauvaise alimentation des franges vulnérables que sont les enfants et les personnes âgées. Notre région est en proie à des catastrophes naturelles ou provoquées par l’Homme qui ont un effet direct sur la société. Par ailleurs l’allongement de l’espérance de la vie augmente le risque des maladies chroniques et d’incapacité.
Pour Jean-Michel Mandaba, ministre de la Santé publique et de la population, la malnutrition avant la naissance accroit le risque des maladies circulatoires ou le diabète à l’âge adulte. A cela s’ajoute les infections respiratoires contractées au cours de l’enfance voire l’obésité chez les adolescents. Aussi, l’émergence des maladies non transmissibles en Afrique dont la cible principale et la personne âgée touche également la RCA. Les facteurs dominant pour le risque de ces maladies sont entre autres, le tabagisme, l’alcool et les mauvaises habitudes alimentaires. Les autres maladies non transmissibles telles que la drépanocytose, les maladies mentales ainsi que les phénomènes sociaux émergents parmi lesquels les violences et traumatismes ne pas à négliger. En septembre 2011 les Nations Unies avaient indiqué qu’au niveau mondial, on compte 650 millions de personnes âgées de 60 ans ou plus et on prévoit qu’il y en aura 2 milliards d’ici 2050. Il faut dire qu’en République Centrafricaine, les conditions de vie des personnes âgées sont loin d’être améliorées. Ces personnes ont toujours été victimes de traitements cruels inhumains ou dégradants: accusées de sorcellerie ou lynchées, abandonnées pour la plupart dans les villages ou foyers.
Ces conditions draconiennes des personnes âgées prennent naissance au niveau de la faiblesse des structures sanitaires dans le pays. Des hôpitaux qui manquent cruellement de plateaux techniques ou encore se confrontent à une insuffisance de personnel soignant qualifié. Pour l’ensemble du pays on compte 3 hôpitaux de référence et un seul complexe pédiatrique initialement construit depuis 1987 pour 1000 bébés. Des structures sanitaires pour une population estimée de nos jours à près de 4 milliards. A cette liste s’ajoute la hausse du prix des produits pharmaceutiques de qualité écartant du coup, une importante frange de la population du circuit d’une meilleure prise en charge.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A travers cette réflexion, les nations du monde pensent montrer comment, grâce à une bonne santé, les personnes âgées peuvent s’épanouir, mener une vie productive et jouer un rôle actif au sein de leur famille et de leur communauté. A Bangui, une marche sur trois kilomètres est organisée, une occasion pour les personnes âgées accompagnées des autres franges d’âge de se maintenir en bonne santé. Selon Zacharia Maïga, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé en Centrafricaine, les défis posés par le vieillissement sont liés aux mutations sociales, économiques et politiques qui s’opèrent dans la société. De nos jours l’on assiste à un changement de la structure familiale désormais marqué par l’exode des jeunes dans les villes à la recherche du bien être. Ils abandonnent ainsi les personnes âgées à leur triste sort. En outre, les conditions météorologiques et imprévisibles contribuent à la diminution des productions alimentaires et à la mauvaise alimentation des franges vulnérables que sont les enfants et les personnes âgées. Notre région est en proie à des catastrophes naturelles ou provoquées par l’Homme qui ont un effet direct sur la société. Par ailleurs l’allongement de l’espérance de la vie augmente le risque des maladies chroniques et d’incapacité.
Pour Jean-Michel Mandaba, ministre de la Santé publique et de la population, la malnutrition avant la naissance accroit le risque des maladies circulatoires ou le diabète à l’âge adulte. A cela s’ajoute les infections respiratoires contractées au cours de l’enfance voire l’obésité chez les adolescents. Aussi, l’émergence des maladies non transmissibles en Afrique dont la cible principale et la personne âgée touche également la RCA. Les facteurs dominant pour le risque de ces maladies sont entre autres, le tabagisme, l’alcool et les mauvaises habitudes alimentaires. Les autres maladies non transmissibles telles que la drépanocytose, les maladies mentales ainsi que les phénomènes sociaux émergents parmi lesquels les violences et traumatismes ne pas à négliger. En septembre 2011 les Nations Unies avaient indiqué qu’au niveau mondial, on compte 650 millions de personnes âgées de 60 ans ou plus et on prévoit qu’il y en aura 2 milliards d’ici 2050. Il faut dire qu’en République Centrafricaine, les conditions de vie des personnes âgées sont loin d’être améliorées. Ces personnes ont toujours été victimes de traitements cruels inhumains ou dégradants: accusées de sorcellerie ou lynchées, abandonnées pour la plupart dans les villages ou foyers.
Ces conditions draconiennes des personnes âgées prennent naissance au niveau de la faiblesse des structures sanitaires dans le pays. Des hôpitaux qui manquent cruellement de plateaux techniques ou encore se confrontent à une insuffisance de personnel soignant qualifié. Pour l’ensemble du pays on compte 3 hôpitaux de référence et un seul complexe pédiatrique initialement construit depuis 1987 pour 1000 bébés. Des structures sanitaires pour une population estimée de nos jours à près de 4 milliards. A cette liste s’ajoute la hausse du prix des produits pharmaceutiques de qualité écartant du coup, une importante frange de la population du circuit d’une meilleure prise en charge.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Soyons fou, tentons le concours d'avril 2012 !! =)
Re: Actualités 2012
Le "trou de la Sécu" se résorbe en 2011
Selon les Echos, le déficit de l'assurance-maladie a sensiblement diminué en 2011, à 8,6 milliards d'euros contre un pic de 11,6 milliards d'euros en 2010.
C'est une information à paraître dans les Echos de mardi. Le déficit de l'assurance-maladie a sensiblement diminué en 2011, à 8,6 milliards d'euros contre un pic de 11,6 milliards d'euros en 2010.
"La situation n'est pas aussi dramatique qu'on pourrait le croire. L'équilibre est à notre portée, sans se lancer dans des réformes brutales, comme certains le préconisent", déclare Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'assurance-maladie, dans un entretien au quotidien économique.
Le président Nicolas Sarkozy entend continuer à limiter l'augmentation des dépenses de santé en France à 2,5% par an, s'il est réélu. Son adversaire à l'élection présidentielle François Hollande prévoit lui de limiter à 3% la hausse de l'Objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam), principal levier de contrôle;
TF1 NewsÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon les Echos, le déficit de l'assurance-maladie a sensiblement diminué en 2011, à 8,6 milliards d'euros contre un pic de 11,6 milliards d'euros en 2010.
C'est une information à paraître dans les Echos de mardi. Le déficit de l'assurance-maladie a sensiblement diminué en 2011, à 8,6 milliards d'euros contre un pic de 11,6 milliards d'euros en 2010.
"La situation n'est pas aussi dramatique qu'on pourrait le croire. L'équilibre est à notre portée, sans se lancer dans des réformes brutales, comme certains le préconisent", déclare Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'assurance-maladie, dans un entretien au quotidien économique.
Le président Nicolas Sarkozy entend continuer à limiter l'augmentation des dépenses de santé en France à 2,5% par an, s'il est réélu. Son adversaire à l'élection présidentielle François Hollande prévoit lui de limiter à 3% la hausse de l'Objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam), principal levier de contrôle;
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IN CHA' ALLAH que tout ce passe bien.
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Re: Actualités 2012
Les femmes obèses ont plus souvent des enfants autistes, dit une étude.
Les mères obèses ou diabétiques durant la grossesse sont plus susceptibles de donner naissance à un enfant autiste ou rencontrant des retards de développement, révèle une étude américaine publiée lundi.
A l'heure où l'obésité devient un sérieux problème de santé publique dans les pays développés, cette étude américaine, publiée lundi, peut inquiéter. Les mères obèses ou diabétiques durant la grossesse sont plus susceptibles de donner naissance à un enfant autiste ou rencontrant des retards de développement.
Les résultats de cette étude, parue dans la revue Pediatrics, "sont porteurs de sérieuses préoccupations en termes de santé publique", soulignent les chercheurs. Le mois dernier, les autorités sanitaires américaines avaient révélé que le nombre de cas d'autisme diagnostiqués chez les enfants américains avait augmenté de 23% de 2006 à 2008, pour s'établir à un sur 88 en moyenne. Les auteurs de l'étude ont ainsi examiné 1004 couples mère-enfant issus d'horizons socio-économiques les plus divers en Californie (ouest des Etats-Unis). Environ la moitié des enfants du groupe étaient autistes, 172 étaient atteints de troubles du développement et 315 étaient considérés comme normaux.
Accès restreint à l'oxygène
Les chercheurs ne disent pas si l'obésité ou le diabète de la mère sont à l'origine des problèmes psychologiques de l'enfant, mais ils établissent une nette corrélation. Il est ainsi 67% plus probable qu'une mère obèse mette au monde un enfant autiste qu'une femme au poids considéré comme normal. Elle est aussi deux fois plus susceptible d'avoir un enfant atteint d'un trouble quelconque du développement qu'une mère au poids normal et qui ne souffre pas de diabète.
Selon l'étude, plus de 20% des mères ayant un enfant autiste ou atteint d'un retard de développement étaient obèses pendant la grossesse. Tandis que 14% des mères ayant eu des enfants normaux étaient obèses lors de la grossesse. Le lien entre l'état de santé de la mère et "les problèmes de développement neurologiques de l'enfant est préoccupant et pourrait avoir des répercussions en termes de santé publique," souligne Paula Krakowiak, de l'Université de Californie, dans l'étude. Les chercheurs estiment que les problèmes rencontrés par le foetus lors de son développement pourraient être engendrés par une trop longue exposition à de forts taux d'insuline absorbés par la mère diabétique, qui nécessite une plus grande quantité d'oxygène et pourrait de ce fait restreindre l'accès de l'enfant à naître à ce même oxygène.
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Les mères obèses ou diabétiques durant la grossesse sont plus susceptibles de donner naissance à un enfant autiste ou rencontrant des retards de développement, révèle une étude américaine publiée lundi.
A l'heure où l'obésité devient un sérieux problème de santé publique dans les pays développés, cette étude américaine, publiée lundi, peut inquiéter. Les mères obèses ou diabétiques durant la grossesse sont plus susceptibles de donner naissance à un enfant autiste ou rencontrant des retards de développement.
Les résultats de cette étude, parue dans la revue Pediatrics, "sont porteurs de sérieuses préoccupations en termes de santé publique", soulignent les chercheurs. Le mois dernier, les autorités sanitaires américaines avaient révélé que le nombre de cas d'autisme diagnostiqués chez les enfants américains avait augmenté de 23% de 2006 à 2008, pour s'établir à un sur 88 en moyenne. Les auteurs de l'étude ont ainsi examiné 1004 couples mère-enfant issus d'horizons socio-économiques les plus divers en Californie (ouest des Etats-Unis). Environ la moitié des enfants du groupe étaient autistes, 172 étaient atteints de troubles du développement et 315 étaient considérés comme normaux.
Accès restreint à l'oxygène
Les chercheurs ne disent pas si l'obésité ou le diabète de la mère sont à l'origine des problèmes psychologiques de l'enfant, mais ils établissent une nette corrélation. Il est ainsi 67% plus probable qu'une mère obèse mette au monde un enfant autiste qu'une femme au poids considéré comme normal. Elle est aussi deux fois plus susceptible d'avoir un enfant atteint d'un trouble quelconque du développement qu'une mère au poids normal et qui ne souffre pas de diabète.
Selon l'étude, plus de 20% des mères ayant un enfant autiste ou atteint d'un retard de développement étaient obèses pendant la grossesse. Tandis que 14% des mères ayant eu des enfants normaux étaient obèses lors de la grossesse. Le lien entre l'état de santé de la mère et "les problèmes de développement neurologiques de l'enfant est préoccupant et pourrait avoir des répercussions en termes de santé publique," souligne Paula Krakowiak, de l'Université de Californie, dans l'étude. Les chercheurs estiment que les problèmes rencontrés par le foetus lors de son développement pourraient être engendrés par une trop longue exposition à de forts taux d'insuline absorbés par la mère diabétique, qui nécessite une plus grande quantité d'oxygène et pourrait de ce fait restreindre l'accès de l'enfant à naître à ce même oxygène.
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Re: Actualités 2012
Les infirmiers reviennent dans les régions moins bien dotées.
L'assurance-maladie a indiqué, jeudi 5 avril, que les aides à l'installation des infirmières libérales dans les zones qui en manquent ont permis leur retour dans ces régions. L'administration a annoncé qu'elle allait étendre ce dispositif, mis en place en 2009, à d'autres professions.
"L'effet est très significatif, on constate une inversion de tendance entre les installations d'infirmières libérales dans les zones sous-dotées et surdotées", a déclaré Mathilde Lignot-Leloup, la directrice déléguée à la gestion et à l'organisation des soins lors d'un point presse. Les effectifs en zones "très sous-dotées" ont ainsi progressé de 33,5 % entre fin 2008 et fin 2011.
"Ce résultat est d'autant plus satisfaisant si on le compare à l'évolution globale des effectifs d'infirmiers libéraux sur cette même période", souligne l'assurance-maladie. Ainsi, sur trois ans (2009, 2010 et 2011), on recense 354 infirmiers libéraux supplémentaires en zones très sous-dotées. A l'inverse, leurs effectifs ont diminué de 2,9 % en zones surdotées, soit 263 infirmiers libéraux de moins. Or, entre 2006 et 2008, ces zones avaient enregistré une progression de 8,5 %.
DISPOSITIF RENFORCÉ
L'assurance-maladie avait signé en 2008 un accord conventionnel avec les syndicats d'infirmiers libéraux, entré en vigueur en avril 2009. Il prévoyait une aide à l'équipement et une prise en charge des cotisations dues au titre des allocations familiales, en contrepartie de l'engagement du professionnel de consacrer deux tiers de son activité aux patients résidant dans une zone sous-dotée. Cet accord visait aussi à réguler les installations dans les zones surdotées : toute installation y est conditionnée à un départ.
Au mois de septembre, ce dispositif a été renforcé par un avenant, qui a doublé le nombre de zones concernées. Ces aides "marchent dans les professions où il y a de fortes disparités, mais l'assurance-maladie veut déployer ces outils sur la quasi-totalité des professions", a déclaré Frédéric Van Roekeghem, directeur général de l'assurance-maladie. Déjà des accords sur le même principe ont été signés avec les masseurs-kinésithérapeutes et les sages-femmes. Une expérimentation est en cours avec les orthophonistes. Les négociations en cours avec les syndicats de dentistes prévoient également des mesures incitatives.
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L'assurance-maladie a indiqué, jeudi 5 avril, que les aides à l'installation des infirmières libérales dans les zones qui en manquent ont permis leur retour dans ces régions. L'administration a annoncé qu'elle allait étendre ce dispositif, mis en place en 2009, à d'autres professions.
"L'effet est très significatif, on constate une inversion de tendance entre les installations d'infirmières libérales dans les zones sous-dotées et surdotées", a déclaré Mathilde Lignot-Leloup, la directrice déléguée à la gestion et à l'organisation des soins lors d'un point presse. Les effectifs en zones "très sous-dotées" ont ainsi progressé de 33,5 % entre fin 2008 et fin 2011.
"Ce résultat est d'autant plus satisfaisant si on le compare à l'évolution globale des effectifs d'infirmiers libéraux sur cette même période", souligne l'assurance-maladie. Ainsi, sur trois ans (2009, 2010 et 2011), on recense 354 infirmiers libéraux supplémentaires en zones très sous-dotées. A l'inverse, leurs effectifs ont diminué de 2,9 % en zones surdotées, soit 263 infirmiers libéraux de moins. Or, entre 2006 et 2008, ces zones avaient enregistré une progression de 8,5 %.
DISPOSITIF RENFORCÉ
L'assurance-maladie avait signé en 2008 un accord conventionnel avec les syndicats d'infirmiers libéraux, entré en vigueur en avril 2009. Il prévoyait une aide à l'équipement et une prise en charge des cotisations dues au titre des allocations familiales, en contrepartie de l'engagement du professionnel de consacrer deux tiers de son activité aux patients résidant dans une zone sous-dotée. Cet accord visait aussi à réguler les installations dans les zones surdotées : toute installation y est conditionnée à un départ.
Au mois de septembre, ce dispositif a été renforcé par un avenant, qui a doublé le nombre de zones concernées. Ces aides "marchent dans les professions où il y a de fortes disparités, mais l'assurance-maladie veut déployer ces outils sur la quasi-totalité des professions", a déclaré Frédéric Van Roekeghem, directeur général de l'assurance-maladie. Déjà des accords sur le même principe ont été signés avec les masseurs-kinésithérapeutes et les sages-femmes. Une expérimentation est en cours avec les orthophonistes. Les négociations en cours avec les syndicats de dentistes prévoient également des mesures incitatives.
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Dernière modification par Asta18 le 09 avr. 2012 21:35, modifié 1 fois.
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Re: Actualités 2012
Deux nouveaux gènes de l'obésité infantile identifiés.
Deux nouveaux gènes, qui augmentent le risque de développer une obésité dans l'enfance, ont été identifiés par un consortium international de généticiens dont les travaux ont été publiés dimanche.
Des études précédentes ont identifié des mutations génétiques contribuant à l'obésité de l'adulte ou à des formes extrêmes d'obésité de l'enfant, ou encore à des obésités présentes dans de rares syndromes, mais on en sait très peu sur les gènes impliqués dans l'obésité courante de l'enfant, soulignent les chercheurs dont les travaux sont parus dimanche en ligne dans la revue américaine spécialisée Nature Genetics.
LIEN AVEC LA FLORE MICROBIENNE INTESTINALE
Pour établir leur analyse, les auteurs ont combiné les résultats de 14 études d'association pangénomique (couvrant l'ensemble du génome) conduites aux Etats-Unis, Canada, Australie et Europe, incluant 5 530 enfants obèses et 8 300 non-obèses (groupe témoin), tous d'ascendance européenne.
Les chercheurs du consortium EGG (Early Growth Genetics) pointent ainsi les gènes "OLFM4", situé sur le chromosome 13, et "HOXB5", sur le chromosome 17, qui n'avaient pas été auparavant impliqués dans l'obésité. D'après les données de la littérature scientifique, ces gènes interviennent au niveau des intestins. Des observations ont ainsi établi un lien entre le gène OLFM4 et la flore microbienne intestinale, qui serait impliquée dans la prise de poids et l'obésité.
L'association pangénomique consiste à cribler systématiquement le génome pour rechercher la quasi-totalité des variations génétiques les plus fréquentes dans un groupe d'individus. Les variations de prédisposition peuvent ainsi être identifiées car elles sont plus fréquentes dans le groupe composé de patients comparé au groupe témoin, composé de personnes non atteintes.
Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais ces résultats pourraient, à terme, aider à concevoir des interventions de prévention (alimentation, activité physique...) et des traitements pour les enfants, en se basant sur leur génome individuel, note l'un des principaux auteurs, Struan Grant, du Center for Applied Genomics de l'hôpital pour enfants de Philadelphie.
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Deux nouveaux gènes, qui augmentent le risque de développer une obésité dans l'enfance, ont été identifiés par un consortium international de généticiens dont les travaux ont été publiés dimanche.
Des études précédentes ont identifié des mutations génétiques contribuant à l'obésité de l'adulte ou à des formes extrêmes d'obésité de l'enfant, ou encore à des obésités présentes dans de rares syndromes, mais on en sait très peu sur les gènes impliqués dans l'obésité courante de l'enfant, soulignent les chercheurs dont les travaux sont parus dimanche en ligne dans la revue américaine spécialisée Nature Genetics.
LIEN AVEC LA FLORE MICROBIENNE INTESTINALE
Pour établir leur analyse, les auteurs ont combiné les résultats de 14 études d'association pangénomique (couvrant l'ensemble du génome) conduites aux Etats-Unis, Canada, Australie et Europe, incluant 5 530 enfants obèses et 8 300 non-obèses (groupe témoin), tous d'ascendance européenne.
Les chercheurs du consortium EGG (Early Growth Genetics) pointent ainsi les gènes "OLFM4", situé sur le chromosome 13, et "HOXB5", sur le chromosome 17, qui n'avaient pas été auparavant impliqués dans l'obésité. D'après les données de la littérature scientifique, ces gènes interviennent au niveau des intestins. Des observations ont ainsi établi un lien entre le gène OLFM4 et la flore microbienne intestinale, qui serait impliquée dans la prise de poids et l'obésité.
L'association pangénomique consiste à cribler systématiquement le génome pour rechercher la quasi-totalité des variations génétiques les plus fréquentes dans un groupe d'individus. Les variations de prédisposition peuvent ainsi être identifiées car elles sont plus fréquentes dans le groupe composé de patients comparé au groupe témoin, composé de personnes non atteintes.
Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais ces résultats pourraient, à terme, aider à concevoir des interventions de prévention (alimentation, activité physique...) et des traitements pour les enfants, en se basant sur leur génome individuel, note l'un des principaux auteurs, Struan Grant, du Center for Applied Genomics de l'hôpital pour enfants de Philadelphie.
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Re: Actualités 2012
Parkinson : Une journée mondiale pour combattre cette maladie
La journée mondiale de la maladie de Parkinson aura lieu mercredi 11 avril. L'occasion de sensibiliser le public sur cette maladie qui concerne plus de six millions de personnes sur la planète.
Faire avancer la recherche et reculer la maladie. Mercredi aura lieu la journée mondiale de la maladie de Parkinson. Plusieurs professeurs, docteurs, bénévoles, témoins et associations vont ainsi se mobiliser pour tenter de sensibiliser le public sur les conséquences de cette maladie et sur l'importance de continuer à faire des dons. Trois thèmes seront notamment abordés à la Maison de la Chimie à Paris: Les avancées du plan national d'actions Parkinson en 2012, les bénéfices des avancées de la recherche ainsi que les gestes du quotidien et les initiatives locales. Des vidéos et des témoignages viendront par ailleurs ponctuer les conférences et débats.
Une priorité nationale
Avec près de 6,3 millions de personnes touchées par cette maladie dans le monde et une incidence de 10 personnes sur 100.000, la maladie de Parkinson a été reconnue comme une priorité nationale. Elle représente également un enjeu majeur de santé publique. L'association France Parkinson souligne ainsi la nécessité de soutenir tant les malades que leurs proches. Les premiers ont en effet besoin des seconds pour maintenir leur activité physique, leur moral et leur équilibre de vie. Le site de l'association précise par ailleurs que l'arrivée de cette maladie est rare avant 50 ans et que si elle se manifeste généralement autour de 60 ans, celle-ci concerne davantage les hommes. Ils seraient en effet 55 contre 45 femmes.
Dégénérative, la maladie de Parkinson est le résultat de la mort lente et progressive de neurones dans le cerveau. Et alors que la zone atteinte par cette maladie est responsable du contrôle des mouvements du corps, les personnes qui souffrent de cette maladie ont la plupart du temps des gestes saccadés, rigides voire incontrôlables.
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Faire avancer la recherche et reculer la maladie. Mercredi aura lieu la journée mondiale de la maladie de Parkinson. Plusieurs professeurs, docteurs, bénévoles, témoins et associations vont ainsi se mobiliser pour tenter de sensibiliser le public sur les conséquences de cette maladie et sur l'importance de continuer à faire des dons. Trois thèmes seront notamment abordés à la Maison de la Chimie à Paris: Les avancées du plan national d'actions Parkinson en 2012, les bénéfices des avancées de la recherche ainsi que les gestes du quotidien et les initiatives locales. Des vidéos et des témoignages viendront par ailleurs ponctuer les conférences et débats.
Une priorité nationale
Avec près de 6,3 millions de personnes touchées par cette maladie dans le monde et une incidence de 10 personnes sur 100.000, la maladie de Parkinson a été reconnue comme une priorité nationale. Elle représente également un enjeu majeur de santé publique. L'association France Parkinson souligne ainsi la nécessité de soutenir tant les malades que leurs proches. Les premiers ont en effet besoin des seconds pour maintenir leur activité physique, leur moral et leur équilibre de vie. Le site de l'association précise par ailleurs que l'arrivée de cette maladie est rare avant 50 ans et que si elle se manifeste généralement autour de 60 ans, celle-ci concerne davantage les hommes. Ils seraient en effet 55 contre 45 femmes.
Dégénérative, la maladie de Parkinson est le résultat de la mort lente et progressive de neurones dans le cerveau. Et alors que la zone atteinte par cette maladie est responsable du contrôle des mouvements du corps, les personnes qui souffrent de cette maladie ont la plupart du temps des gestes saccadés, rigides voire incontrôlables.
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