Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
La santé enfin au coeur du discours politique_ EspaceInfirmier.com
A l’occasion de l’inauguration du salon Hôpital expo, à Paris, la ministre de la Santé Marisol Touraine a présenté les grandes orientations de sa future politique de santé. A quelques semaines des élections législatives, un débat était également organisé entre plusieurs représentants politiques.
Absente de la campagne présidentielle, la santé a fait son grand retour dans le débat politique, ce mardi 22 mai, lors de l’inauguration du salon Hôpital expo* au parc des expositions de Paris. Marisol Touraine, nouvelle ministre en charge de la Protection sociale et de la Santé, venue inaugurer le salon mardi matin, en a profité pour présenter les grandes orientations de sa future politique de santé, dans ce qui était son premier discours public.
La ministre a pris quatre engagements. Le premier concerne « l’accès aux soins, dont aucun patient ne doit être privé ». Les dépassements d’honoraires seront donc encadrés; des négociations, région par région et spécialité par spécialité, seront menées d’ici la fin de l’année. Deuxième engagement : « Redonner ses lettres de noblesse au service public hospitalier, dont le terme même devra être réintroduit dans la loi », et ce dès la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013, qui sera votée en fin d’année. Par ailleurs, la députée d’Indre-et-Loire pose comme « préalable » à toute discussion sur l’avenir de l’hôpital la fin de la convergence tarifaire. « Appliquer la même grille tarifaire aux secteurs public et privé n’a pas de sens car les missions et les patients sont différents », a-t-elle déclaré.
« Un pacte de confiance »
Marisol Touraine a également évoqué « un pacte de confiance » avec les professionnels hospitaliers, qui se traduira d’abord par un rétablissement du dialogue social puis par « des pespectives nouvelles » ouvertes dans les carrières. Enfin, la ministre s’est engagée à « reconnaître la place du patient au sein de notre système de santé et améliorer les parcours de soins ».
Mardi après-midi, à quelques semaines des élections législatives, la FHF avait convié des responsables issus des différents partis politiques pour débattre de l’avenir du système de santé et de l’hôpital public. Jean-Marie Le Guen, médecin et député socialiste de Paris un temps pressenti pour le poste de ministre de la Santé, est revenu sur les déclarations de Marisol Touraine. Pour ce dernier, c’est « toute l’offre de soins qu’il faut réguler ». L’encadrement des dépassements d’honoraires devra ainsi s’accompagner d’une réforme des modes de tarification, qu’il juge « archaïques ».
Représentant le Front de gauche, Michel Limousin a pour sa part plaider pour la suppression pure et simple des honoraires libres et du secteur privé à l’hôpital, « pour que tout le monde puisse accéder à des soins de qualité, pris en charge à 100% par l’Assurance maladie ». Ce médecin généraliste de formation a également appelé au développement de la démocratie sanitaire. « L’hôpital, c’est d’abord une communauté humaine, avec des patients et les gens qui y travaillent; ce n'est pas une machine », a-t-il insisté, avant de dénoncer le « système poutinien » né avec les ARS.
Favoriser « le juste soin »
Dominique Voynet, pour Europe écologie-Les verts, a soulevé le problème de la « reconnaissance des professionnels de santé » et soutenu l’idée du pacte évoqué par Marisol Touraine, qui permettrait une revalorisation sociale et salariale des métiers de santé.
Médecin urgentiste chargé des professions médicales à l’UMP, Guy Lefrand a souligné la nécessité d’« apprendre à travailler en réseaux », de favoriser « le juste soin », de mieux répartir les compétences et de « lisser les effets pervers possibles de la T2A ».
Enfin, Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du Modem et président de l’hôpital public d’Arras, a insisté sur les économies qui pourraient être réalisées en réduisant la consommation de médicaments, en s’attaquant aux « emprunts toxiques » contractés par les hôpitaux, et en développant les maisons médicales « aux portes des urgences pour les désengorger ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A l’occasion de l’inauguration du salon Hôpital expo, à Paris, la ministre de la Santé Marisol Touraine a présenté les grandes orientations de sa future politique de santé. A quelques semaines des élections législatives, un débat était également organisé entre plusieurs représentants politiques.
Absente de la campagne présidentielle, la santé a fait son grand retour dans le débat politique, ce mardi 22 mai, lors de l’inauguration du salon Hôpital expo* au parc des expositions de Paris. Marisol Touraine, nouvelle ministre en charge de la Protection sociale et de la Santé, venue inaugurer le salon mardi matin, en a profité pour présenter les grandes orientations de sa future politique de santé, dans ce qui était son premier discours public.
La ministre a pris quatre engagements. Le premier concerne « l’accès aux soins, dont aucun patient ne doit être privé ». Les dépassements d’honoraires seront donc encadrés; des négociations, région par région et spécialité par spécialité, seront menées d’ici la fin de l’année. Deuxième engagement : « Redonner ses lettres de noblesse au service public hospitalier, dont le terme même devra être réintroduit dans la loi », et ce dès la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013, qui sera votée en fin d’année. Par ailleurs, la députée d’Indre-et-Loire pose comme « préalable » à toute discussion sur l’avenir de l’hôpital la fin de la convergence tarifaire. « Appliquer la même grille tarifaire aux secteurs public et privé n’a pas de sens car les missions et les patients sont différents », a-t-elle déclaré.
« Un pacte de confiance »
Marisol Touraine a également évoqué « un pacte de confiance » avec les professionnels hospitaliers, qui se traduira d’abord par un rétablissement du dialogue social puis par « des pespectives nouvelles » ouvertes dans les carrières. Enfin, la ministre s’est engagée à « reconnaître la place du patient au sein de notre système de santé et améliorer les parcours de soins ».
Mardi après-midi, à quelques semaines des élections législatives, la FHF avait convié des responsables issus des différents partis politiques pour débattre de l’avenir du système de santé et de l’hôpital public. Jean-Marie Le Guen, médecin et député socialiste de Paris un temps pressenti pour le poste de ministre de la Santé, est revenu sur les déclarations de Marisol Touraine. Pour ce dernier, c’est « toute l’offre de soins qu’il faut réguler ». L’encadrement des dépassements d’honoraires devra ainsi s’accompagner d’une réforme des modes de tarification, qu’il juge « archaïques ».
Représentant le Front de gauche, Michel Limousin a pour sa part plaider pour la suppression pure et simple des honoraires libres et du secteur privé à l’hôpital, « pour que tout le monde puisse accéder à des soins de qualité, pris en charge à 100% par l’Assurance maladie ». Ce médecin généraliste de formation a également appelé au développement de la démocratie sanitaire. « L’hôpital, c’est d’abord une communauté humaine, avec des patients et les gens qui y travaillent; ce n'est pas une machine », a-t-il insisté, avant de dénoncer le « système poutinien » né avec les ARS.
Favoriser « le juste soin »
Dominique Voynet, pour Europe écologie-Les verts, a soulevé le problème de la « reconnaissance des professionnels de santé » et soutenu l’idée du pacte évoqué par Marisol Touraine, qui permettrait une revalorisation sociale et salariale des métiers de santé.
Médecin urgentiste chargé des professions médicales à l’UMP, Guy Lefrand a souligné la nécessité d’« apprendre à travailler en réseaux », de favoriser « le juste soin », de mieux répartir les compétences et de « lisser les effets pervers possibles de la T2A ».
Enfin, Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du Modem et président de l’hôpital public d’Arras, a insisté sur les économies qui pourraient être réalisées en réduisant la consommation de médicaments, en s’attaquant aux « emprunts toxiques » contractés par les hôpitaux, et en développant les maisons médicales « aux portes des urgences pour les désengorger ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les enfants souffrent longtemps du tabagisme de leurs parents_ TF1
Les enfants exposés à la fumée de cigarette de leurs parents courent un risque plus grand de souffrir plus tard de graves problèmes de santé cardiovasculaires, souligne une étude australienne publiée mercredi. L'Institut de recherche Menzies en Tasmanie a récupéré des données d'une étude australienne et finlandaise qui avait examiné il y a 20 ans des enfants, devenus aujourd'hui des trentenaires. L'étude de ces données montre que ceux exposés à un tabagisme passif pendant leur enfance ont moins d'élasticité dans leurs artères, indicateur d'une mauvaise santé cardiovasculaire. Il a déjà été montré que le tabagisme passif est nocif mais il s'agit de la première étude dans le monde examinant ses effets à long terme sur l'état des vaisseaux sanguins, a noté l'auteur de la recherche Seana Gall. "Nous avons regardé l'élasticité des vaisseaux en mesurant la capacité de l'artère du bras à se détendre et se contracter", a-t-elle expliqué. "Nous avons trouvé que les personnes exposées au tabagisme de leurs parents lorsqu'ils étaient enfants avaient moins d'élasticité artérielle, un indicateur d'une faible santé cardiovasculaire". "Ces effets ont été observés jusqu'à 27 ans après (l'enfance), ce qui suggère un effet irréversible et à long terme du tabagisme passif pendant l'enfance sur l'état des artères", a précisé la chercheuse. "Les produits chimiques contenus dans la fumée de cigarette interagissent avec les parois des vaisseaux et cela semble provoquer une incapacité de se détendre ou de se contracter de manière adéquate", selon Seana Gall. Pour ses résultats, l'étude a pris en compte le tabagisme, ou l'absence de tabagisme, de ces personnes devenues adultes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les enfants exposés à la fumée de cigarette de leurs parents courent un risque plus grand de souffrir plus tard de graves problèmes de santé cardiovasculaires, souligne une étude australienne publiée mercredi. L'Institut de recherche Menzies en Tasmanie a récupéré des données d'une étude australienne et finlandaise qui avait examiné il y a 20 ans des enfants, devenus aujourd'hui des trentenaires. L'étude de ces données montre que ceux exposés à un tabagisme passif pendant leur enfance ont moins d'élasticité dans leurs artères, indicateur d'une mauvaise santé cardiovasculaire. Il a déjà été montré que le tabagisme passif est nocif mais il s'agit de la première étude dans le monde examinant ses effets à long terme sur l'état des vaisseaux sanguins, a noté l'auteur de la recherche Seana Gall. "Nous avons regardé l'élasticité des vaisseaux en mesurant la capacité de l'artère du bras à se détendre et se contracter", a-t-elle expliqué. "Nous avons trouvé que les personnes exposées au tabagisme de leurs parents lorsqu'ils étaient enfants avaient moins d'élasticité artérielle, un indicateur d'une faible santé cardiovasculaire". "Ces effets ont été observés jusqu'à 27 ans après (l'enfance), ce qui suggère un effet irréversible et à long terme du tabagisme passif pendant l'enfance sur l'état des artères", a précisé la chercheuse. "Les produits chimiques contenus dans la fumée de cigarette interagissent avec les parois des vaisseaux et cela semble provoquer une incapacité de se détendre ou de se contracter de manière adéquate", selon Seana Gall. Pour ses résultats, l'étude a pris en compte le tabagisme, ou l'absence de tabagisme, de ces personnes devenues adultes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Société: Cabines UV: Faut-il les interdire?
Créé le 23/05/2012 à 13h09 -- Mis à jour le 23/05/2012 à 18h09
SANTE - C'est la solution prônée par les docteurs Jean Civatte et Jacques Bazex, de l'Académie nationale de médecine dans le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Mais pour les professionnels du bronzage en cabine, ce n'est pas la bonne réponse...
Les cabines à U.V. doivent-elles être interdites pour enrayer l’augmentation du nombre de cancers de la peau en France? C’est ce que prônent les docteurs Jean Civatte et Jacques Bazex, de l'Académie nationale de médecine, dans l’éditorial du dernier numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Constatant «l’échec» de toutes les campagnes d’information et de prévention sur le sujet, les Dr Civatte et Bazex rappellent que «les rayons ultraviolets artificiels, particulièrement ceux qui sont émis en cabine de bronzage, sont classés dans la catégorie la plus élevée parmi les agents cancérogènes».
Dans le même BEH, consacré à la thématique du bronzage artificiel, Mathieu Boniol et Pascal Empereur-Bissonnet, de l’Institut de veille sanitaire (INVS), écrivent en effet que près de 5% des mélanomes cutanés diagnostiqués en France (347 cas annuels) sont attribuables à l’utilisation des cabines de bronzage. Ils ajoutent qu’«entre 566 et 2.288 décès peuvent être attendus dans les trente prochaines années si les expositions des Français aux cabines UV ne changent pas», soit un bilan comparable aux décès attribués au Médiator, soulignent-ils.
Une «réglementation peu contraignante»?
Les Dr Civatte et Bazex fustigent ensuite le lobby des professionnels du bronzage, qui orchestre «une promotion commerciale agressive de leur activité (…) sans hésiter à contredire les données scientifiques les plus solides sur la dangerosité des rayons UV artificiels», encadrée par «une réglementation peu contraignante».
Pour Régine Ferrer, présidente de la Confédération nationale de l'esthétique parfumerie (CNEP), qui englobe le Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine (SNPBC), rien de nouveau dans cette publication qui ne fait que «stigmatiser une profession». «Ces chiffres ne sont pas nouveaux, et, plus grave, alors qu’un article du BEH parle de 347 cas diagnostiqués par an, il indique en même temps qu’il ne faut pas prendre les chiffres au pied de la lettre».
«Rôle pédagogique»
Pour elle, ce sont donc «des résultats prétendument scientifiques irrecevables. Ces chiffres ne sont pas avérés, si c’était le cas, nous serions capables de les écouter.» De plus, «dire que la réglementation française est peu contraignante est d’une stupidité sans nom. La France a la réglementation la plus contraignante au monde en la matière (interdiction aux mineurs, déclaration des machines en préfecture, contrôles, formation), et est même prise comme modèle pour la réglementation européenne en cours de construction», s’indigne Régine Ferrer.
La présidente de la Cnep souligne que les opérateurs de cabines U.V. «respectent la loi» et souhaitent «avoir une démarche coopérative avec les dermatologues plutôt que ce genre de confrontation». Elle rappelle le «rôle pédagogique» des opérateurs, et les propositions que la Cnep souhaite voir mettre en oeuvre pour renforcer la sécurité des consommateurs (renforcement de l’information aux usagers, interdiction des formules illimités…).
«Le bronzage, c’est comme le vin. Si l’on en boit un verre par jour, on est en pleine forme, si l’on en boit trois litres, c’est la cirrhose», indique Régine Ferrer, soulignant qu’«il faut être conscient que le consommateur est libre de son choix, et que personne ne pourra lui faire faire autrement s’il l’a décidé».
Bérénice DubucÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 23/05/2012 à 13h09 -- Mis à jour le 23/05/2012 à 18h09
SANTE - C'est la solution prônée par les docteurs Jean Civatte et Jacques Bazex, de l'Académie nationale de médecine dans le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Mais pour les professionnels du bronzage en cabine, ce n'est pas la bonne réponse...
Les cabines à U.V. doivent-elles être interdites pour enrayer l’augmentation du nombre de cancers de la peau en France? C’est ce que prônent les docteurs Jean Civatte et Jacques Bazex, de l'Académie nationale de médecine, dans l’éditorial du dernier numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Constatant «l’échec» de toutes les campagnes d’information et de prévention sur le sujet, les Dr Civatte et Bazex rappellent que «les rayons ultraviolets artificiels, particulièrement ceux qui sont émis en cabine de bronzage, sont classés dans la catégorie la plus élevée parmi les agents cancérogènes».
Dans le même BEH, consacré à la thématique du bronzage artificiel, Mathieu Boniol et Pascal Empereur-Bissonnet, de l’Institut de veille sanitaire (INVS), écrivent en effet que près de 5% des mélanomes cutanés diagnostiqués en France (347 cas annuels) sont attribuables à l’utilisation des cabines de bronzage. Ils ajoutent qu’«entre 566 et 2.288 décès peuvent être attendus dans les trente prochaines années si les expositions des Français aux cabines UV ne changent pas», soit un bilan comparable aux décès attribués au Médiator, soulignent-ils.
Une «réglementation peu contraignante»?
Les Dr Civatte et Bazex fustigent ensuite le lobby des professionnels du bronzage, qui orchestre «une promotion commerciale agressive de leur activité (…) sans hésiter à contredire les données scientifiques les plus solides sur la dangerosité des rayons UV artificiels», encadrée par «une réglementation peu contraignante».
Pour Régine Ferrer, présidente de la Confédération nationale de l'esthétique parfumerie (CNEP), qui englobe le Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine (SNPBC), rien de nouveau dans cette publication qui ne fait que «stigmatiser une profession». «Ces chiffres ne sont pas nouveaux, et, plus grave, alors qu’un article du BEH parle de 347 cas diagnostiqués par an, il indique en même temps qu’il ne faut pas prendre les chiffres au pied de la lettre».
«Rôle pédagogique»
Pour elle, ce sont donc «des résultats prétendument scientifiques irrecevables. Ces chiffres ne sont pas avérés, si c’était le cas, nous serions capables de les écouter.» De plus, «dire que la réglementation française est peu contraignante est d’une stupidité sans nom. La France a la réglementation la plus contraignante au monde en la matière (interdiction aux mineurs, déclaration des machines en préfecture, contrôles, formation), et est même prise comme modèle pour la réglementation européenne en cours de construction», s’indigne Régine Ferrer.
La présidente de la Cnep souligne que les opérateurs de cabines U.V. «respectent la loi» et souhaitent «avoir une démarche coopérative avec les dermatologues plutôt que ce genre de confrontation». Elle rappelle le «rôle pédagogique» des opérateurs, et les propositions que la Cnep souhaite voir mettre en oeuvre pour renforcer la sécurité des consommateurs (renforcement de l’information aux usagers, interdiction des formules illimités…).
«Le bronzage, c’est comme le vin. Si l’on en boit un verre par jour, on est en pleine forme, si l’on en boit trois litres, c’est la cirrhose», indique Régine Ferrer, soulignant qu’«il faut être conscient que le consommateur est libre de son choix, et que personne ne pourra lui faire faire autrement s’il l’a décidé».
Bérénice DubucÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Val-de-Marne: Cinq cas de tuberculose détectés dans un lycée
Créé le 23/05/2012 à 13h08 -- Mis à jour le 23/05/2012 à 15h48
SANTÉ - Un second dépistage est prévu début juin dans l'établissement...
Cinq cas de tuberculose ont été détectés lors d'un dépistage organisé dans un lycée du Val-de-Marne, ainsi que deux autres à l'extérieur, chez des personnes en contact avec un des malades, indique l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France dans un communiqué.
Ce dépistage a été réalisé entre février et avril au lycée Eugène-Delacroix à Maisons-Alfort, après la découverte d'un cas de tuberculose chez un élève.
Un enseignant et quatre élèves atteints
Les résultats «témoignant d'une transmission certaine», l'ARS a prévu un second dépistage la première quinzaine de juin. Il «vise toutes les personnes susceptibles d'avoir été exposées au premier malade (élèves, enseignants, surveillants), même de façon très transitoire».
Un enseignant et quatre élèves sont atteints. «De plus, une tuberculose a été diagnostiquée dans la famille du lycéen et chez un agent du personnel soignant ayant pris en charge l'élève à l'hôpital», indique l'ARS.
«La maladie reste potentiellement grave»
Si le nombre de cas de tuberculose a diminué au cours des dernières années en Ile-de-France (1.912 cas en 2010, contre 3.157 cas en 2.000), le taux d'incidence des cas déclarés en Ile-de-France est deux fois plus élevé que la moyenne nationale (16,3 cas pour 100.000 habitants en IDF contre 8,1 pour 100.000 en France).
Avec 227 cas déclarés en 2010, le taux d'incidence est de 17,2 pour 100.000 habitants dans le Val-de-Marne. «D'un point de vue sanitaire, la tuberculose se soigne aujourd'hui aisément même si la maladie reste potentiellement grave», rappelle l'ARS. «Le traitement repose sur la prise quotidienne de plusieurs antibiotiques adaptés pour une durée habituelle de 6 mois», explique l'agence.
En Seine-Saint-Denis, 23 cas de tuberculose ainsi que 30 infections tuberculiniques latentes avaient été détectés dans le quartier pauvre de Clichy-sous-Bois lors d'un dépistage l'été dernier, et deux nouveaux cas avaient été dépistés dans le secteur lors d'un second dépistage fin septembre.
Avec AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 23/05/2012 à 13h08 -- Mis à jour le 23/05/2012 à 15h48
SANTÉ - Un second dépistage est prévu début juin dans l'établissement...
Cinq cas de tuberculose ont été détectés lors d'un dépistage organisé dans un lycée du Val-de-Marne, ainsi que deux autres à l'extérieur, chez des personnes en contact avec un des malades, indique l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France dans un communiqué.
Ce dépistage a été réalisé entre février et avril au lycée Eugène-Delacroix à Maisons-Alfort, après la découverte d'un cas de tuberculose chez un élève.
Un enseignant et quatre élèves atteints
Les résultats «témoignant d'une transmission certaine», l'ARS a prévu un second dépistage la première quinzaine de juin. Il «vise toutes les personnes susceptibles d'avoir été exposées au premier malade (élèves, enseignants, surveillants), même de façon très transitoire».
Un enseignant et quatre élèves sont atteints. «De plus, une tuberculose a été diagnostiquée dans la famille du lycéen et chez un agent du personnel soignant ayant pris en charge l'élève à l'hôpital», indique l'ARS.
«La maladie reste potentiellement grave»
Si le nombre de cas de tuberculose a diminué au cours des dernières années en Ile-de-France (1.912 cas en 2010, contre 3.157 cas en 2.000), le taux d'incidence des cas déclarés en Ile-de-France est deux fois plus élevé que la moyenne nationale (16,3 cas pour 100.000 habitants en IDF contre 8,1 pour 100.000 en France).
Avec 227 cas déclarés en 2010, le taux d'incidence est de 17,2 pour 100.000 habitants dans le Val-de-Marne. «D'un point de vue sanitaire, la tuberculose se soigne aujourd'hui aisément même si la maladie reste potentiellement grave», rappelle l'ARS. «Le traitement repose sur la prise quotidienne de plusieurs antibiotiques adaptés pour une durée habituelle de 6 mois», explique l'agence.
En Seine-Saint-Denis, 23 cas de tuberculose ainsi que 30 infections tuberculiniques latentes avaient été détectés dans le quartier pauvre de Clichy-sous-Bois lors d'un dépistage l'été dernier, et deux nouveaux cas avaient été dépistés dans le secteur lors d'un second dépistage fin septembre.
Avec AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Salut à tous!!!
Voilà quelques articles pour ceux qui continuent les concours...
Harcèlement sexuel : une loi en septembre
Les sénateurs se sont emparés du sujet mais le gouvernement veut garder la main.
La loi sur le harcèlement sera sans doute le tout premier texte de la nouvelle législature. Bien que le Sénat se soit emparé du sujet, symboliquement, le gouvernement préférerait prendre la main. Jean-Marc Ayrault lui-même a décidé d'arbitrer la question.
Le harcèlement sexuel a en effet brusquement disparu du Code pénal le 4 mai dernier, à la suite d'une décision du Conseil constitutionnel qui a jugé les contours de la loi trop imprécis - ce que reconnaissent volontiers les juristes, puisque le harcèlement n'était défini que par le fait de harceler… dans le but «d'obtenir des faveurs» de nature sexuelle.
Pas moins de six textes devraient donc bientôt être disponibles… Cinq propositions de loi ont déjà été déposées au bureau du Sénat, par tous les bords politiques.
Chacun des auteurs a tenté de dessiner les contours de ce que devrait être le nouveau délit de harcèlement sexuel. Le curseur est particulièrement délicat à déplacer, tant il touche à la complexité des rapports humains. Le débat juridique constitue tout autant un sujet de société: tandis que les uns insistent sur la nécessité de protéger les victimes, les autres souhaitent éviter l'écueil d'une forme d'aseptisation des relations «à l'américaine». Faut-il, par exemple, bannir les compliments au travail?
Les différentes définitions proposées (trois par le PS, une par l'UMP, une par les communistes) s'inspirent de la directive européenne pour qui le harcèlement sexuel est «la situation dans laquelle un comportement non désiré à connotation sexuelle, s'exprimant physiquement, verbalement, ou non verbalement, survient avec pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d'une personne et, en particulier, de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant».
Les sénateurs ont constitué un groupe de travail et ont commencé mardi une série d'auditions qui doit se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine prochaine. «Nous faisons le maximum pour être prêts le plus vite possible», explique Jean-Pierre Sueur, président de la commission des lois.
L'agression reste un délit
La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a expliqué mercredi espérer aboutir à un texte définitif «peut-être dans le courant du mois de septembre».
Actuellement, les procédures basées sur la qualification de harcèlement sont anéanties, puisque le délit n'existe plus. Malgré tout, dans de nombreux dossiers, les victimes se plaignent également devant la justice d'autres faits, notamment d'agressions, un délit qui lui n'a pas disparu. «Actuellement, nous sommes privés de la possibilité d'impliquer la responsabilité des supérieurs hiérarchiques, mais les poursuites sont toujours possibles», relativise Emmanuel Pierrat, avocat spécialisé
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Voilà quelques articles pour ceux qui continuent les concours...

Harcèlement sexuel : une loi en septembre
Les sénateurs se sont emparés du sujet mais le gouvernement veut garder la main.
La loi sur le harcèlement sera sans doute le tout premier texte de la nouvelle législature. Bien que le Sénat se soit emparé du sujet, symboliquement, le gouvernement préférerait prendre la main. Jean-Marc Ayrault lui-même a décidé d'arbitrer la question.
Le harcèlement sexuel a en effet brusquement disparu du Code pénal le 4 mai dernier, à la suite d'une décision du Conseil constitutionnel qui a jugé les contours de la loi trop imprécis - ce que reconnaissent volontiers les juristes, puisque le harcèlement n'était défini que par le fait de harceler… dans le but «d'obtenir des faveurs» de nature sexuelle.
Pas moins de six textes devraient donc bientôt être disponibles… Cinq propositions de loi ont déjà été déposées au bureau du Sénat, par tous les bords politiques.
Chacun des auteurs a tenté de dessiner les contours de ce que devrait être le nouveau délit de harcèlement sexuel. Le curseur est particulièrement délicat à déplacer, tant il touche à la complexité des rapports humains. Le débat juridique constitue tout autant un sujet de société: tandis que les uns insistent sur la nécessité de protéger les victimes, les autres souhaitent éviter l'écueil d'une forme d'aseptisation des relations «à l'américaine». Faut-il, par exemple, bannir les compliments au travail?
Les différentes définitions proposées (trois par le PS, une par l'UMP, une par les communistes) s'inspirent de la directive européenne pour qui le harcèlement sexuel est «la situation dans laquelle un comportement non désiré à connotation sexuelle, s'exprimant physiquement, verbalement, ou non verbalement, survient avec pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d'une personne et, en particulier, de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant».
Les sénateurs ont constitué un groupe de travail et ont commencé mardi une série d'auditions qui doit se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine prochaine. «Nous faisons le maximum pour être prêts le plus vite possible», explique Jean-Pierre Sueur, président de la commission des lois.
L'agression reste un délit
La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a expliqué mercredi espérer aboutir à un texte définitif «peut-être dans le courant du mois de septembre».
Actuellement, les procédures basées sur la qualification de harcèlement sont anéanties, puisque le délit n'existe plus. Malgré tout, dans de nombreux dossiers, les victimes se plaignent également devant la justice d'autres faits, notamment d'agressions, un délit qui lui n'a pas disparu. «Actuellement, nous sommes privés de la possibilité d'impliquer la responsabilité des supérieurs hiérarchiques, mais les poursuites sont toujours possibles», relativise Emmanuel Pierrat, avocat spécialisé
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Étudiants étrangers : la circulaire Guéant a vécu
Abrogée ce 31 mai, un an après sa publication, la circulaire qui restreignait la possibilité pour les étudiants étrangers de travailler en France sera remplacée par un nouveau texte en cours d'élaboration.
Un an jour pour jour après sa publication, la circulaire Guéant du 31 mai 2011, qui restreint la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France, a été abrogée jeudi par le gouvernement. Une nouvelle circulaire est en cours d'élaboration, afin de permettre aux étudiants étrangers de «ne plus être dans cette insécurité à quelques mois de la rentrée universitaire», avait précisé dans la matinée le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, ajoutant: «C'est une chance pour eux et c'est aussi une chance pour notre pays.»
Plus d'infos en vidéo sur BFMTV.com
Mercredi, une réunion s'était tenue Place Beauvau entre les organisations étudiantes et des représentants des ministères de l'Intérieur, de l'Enseignement supérieur et des Affaires sociales. Un texte de remplacement, «en cours d'écriture», doit être publié «dans les prochains jours», avait expliqué Philippe Loup, président de l'organisation étudiante Fage, à l'issue de cette réunion.
La circulaire Guéant, qui durcissait pour les diplômés étrangers les conditions de passage du statut d'étudiant à celui de salarié, avait été vivement critiqué dans le pays, y compris à droite, ainsi qu'à l'étranger. François Hollande avait promis sa suppression au cours de sa campagne. Et la nouvelle ministre de l'Enseignement, Geneviève Fioraso, l'avait confirmée, aussitôt nommée. Rappelons que cette circulaire demandait aux préfets d'instruire «avec rigueur» les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un «contrôle approfondi» des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
1500 dossiers de refus de changement de statut
Sous l'impulsion de ses détracteurs, la Conférence des présidents d'universités (CPU), la Conférence des grandes écoles (CGE) et l'association Collectif du 31 mai, elle avait été complétée le 12 janvier 2012 par une autre circulaire «invitant» les préfets à faire en sorte que «la maîtrise de l'immigration professionnelle ne se fasse pas au détriment de l'attractivité du système d'enseignement supérieur».
La Conférence des présidents d'université tient à conserver cette seconde circulaire qui présente l'avantage selon elle d'expliciter la loi de 2006 sur l'immigration et l'intégration, plutôt que de laisser cela à la seule appréciation, forcément arbitraire, des préfets.
De son côté, le Collectif du 31 mai demande une révision de cette loi de 2006. À ce jour, l'association a recensé 1500 dossiers de refus de changement de statut. Des employeurs ont donc dû renoncer à embaucher certains de ces étudiants et plusieurs se sont retrouvés en situation irrégulière. Parmi eux, le Marocain Nabil Sebti, diplômé de la prestigieuse école de commerce HEC, qui a dû finalement quitter la France et retourner au Maroc.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Abrogée ce 31 mai, un an après sa publication, la circulaire qui restreignait la possibilité pour les étudiants étrangers de travailler en France sera remplacée par un nouveau texte en cours d'élaboration.
Un an jour pour jour après sa publication, la circulaire Guéant du 31 mai 2011, qui restreint la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France, a été abrogée jeudi par le gouvernement. Une nouvelle circulaire est en cours d'élaboration, afin de permettre aux étudiants étrangers de «ne plus être dans cette insécurité à quelques mois de la rentrée universitaire», avait précisé dans la matinée le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, ajoutant: «C'est une chance pour eux et c'est aussi une chance pour notre pays.»
Plus d'infos en vidéo sur BFMTV.com
Mercredi, une réunion s'était tenue Place Beauvau entre les organisations étudiantes et des représentants des ministères de l'Intérieur, de l'Enseignement supérieur et des Affaires sociales. Un texte de remplacement, «en cours d'écriture», doit être publié «dans les prochains jours», avait expliqué Philippe Loup, président de l'organisation étudiante Fage, à l'issue de cette réunion.
La circulaire Guéant, qui durcissait pour les diplômés étrangers les conditions de passage du statut d'étudiant à celui de salarié, avait été vivement critiqué dans le pays, y compris à droite, ainsi qu'à l'étranger. François Hollande avait promis sa suppression au cours de sa campagne. Et la nouvelle ministre de l'Enseignement, Geneviève Fioraso, l'avait confirmée, aussitôt nommée. Rappelons que cette circulaire demandait aux préfets d'instruire «avec rigueur» les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un «contrôle approfondi» des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
1500 dossiers de refus de changement de statut
Sous l'impulsion de ses détracteurs, la Conférence des présidents d'universités (CPU), la Conférence des grandes écoles (CGE) et l'association Collectif du 31 mai, elle avait été complétée le 12 janvier 2012 par une autre circulaire «invitant» les préfets à faire en sorte que «la maîtrise de l'immigration professionnelle ne se fasse pas au détriment de l'attractivité du système d'enseignement supérieur».
La Conférence des présidents d'université tient à conserver cette seconde circulaire qui présente l'avantage selon elle d'expliciter la loi de 2006 sur l'immigration et l'intégration, plutôt que de laisser cela à la seule appréciation, forcément arbitraire, des préfets.
De son côté, le Collectif du 31 mai demande une révision de cette loi de 2006. À ce jour, l'association a recensé 1500 dossiers de refus de changement de statut. Des employeurs ont donc dû renoncer à embaucher certains de ces étudiants et plusieurs se sont retrouvés en situation irrégulière. Parmi eux, le Marocain Nabil Sebti, diplômé de la prestigieuse école de commerce HEC, qui a dû finalement quitter la France et retourner au Maroc.
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ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Le radar intelligent arrive sur nos routes
Il repère les poids lourds, les véhicules volés et les marchandises dangereuses.
Le radar qui fait tout ou presque arrive. Ce nouvel équipement high-tech permet de repérer dans le flot de circulation les poids lourds et les véhicules volés. Il peut aussi se transformer en «radar-tronçon», capable de calculer la vitesse moyenne sur un morceau de route, et de détecter les matières dangereuses transportées.
Bien visible, car posé sur un portique surplombant les automobilistes, ce dernier est installé à Persan (Val-d'Oise) sur une voie encombrée de poids lourds de plus de 3,5 t, malgré l'interdiction qui leur est faite. «Les routiers conduisent avec le GPS, qui ne mentionne pas cette signalisation. Ils continuent donc à traverser la commune alors qu'un itinéraire de contournement leur est destiné», explique Hervé Coudrel, chef de service principal de la police municipale.
Pas de répression aveugle
Les professionnels de la route vont devoir changer leurs habitudes. D'ici à quelques jours, la machine répressive va entrer en service et les PV risquent de pleuvoir sur Persan! «On comptabilise plusieurs centaines de contrevenants par jour», signale Éric Tuloup, président de Survision, la société qui développe cet outil certes intelligent mais qui n'a pas le dernier mot. Derrière la machine, il y a l'homme! Devant ses écrans, ce dernier devra analyser la situation. «S'il voit que le chauffeur est égaré, il pourra ne pas verbaliser», indique Éric Tuloup. Pas de répression aveugle donc.
Quant aux véhicules volés, le radar sera en mesure de les détecter une fois la connexion informatique opérée avec les services du ministère de l'Intérieur. La troisième fonction, celle de «radar- tronçon» pourrait, quant à elle, très vite entrer en service. Deux boîtiers sont déjà mis en place à 600 mètres de distance l'un de l'autre, prêts à calculer la vitesse moyenne de l'automobiliste, qui ne doit guère dépasser les 50 km/h. «Pour l'heure, ce n'est pas la volonté de la commune, qui se préoccupe avant tout des poids lourds», indique le responsable de Survision.
De même, la quatrième fonction, qui consiste à identifier les matières dangereuses, n'est guère prioritaire à Persan. Elle est, en effet, plus utile quand est actionnée dans un tunnel. En cas d'incendie notamment, il est utile de connaître la marchandise transportée afin d'adapter l'intervention des secours.
Après une première installation sur la voie dédiée aux seuls taxis, entre Paris et l'aéroport de Roissy sur l'A1, ce radar est le deuxième posé en région parisienne. «Mais c'est la première fois qu'il intègre une commune», dit-on chez Survision. Déjà d'autres villes se sont portées candidates pour posséder le même équipement.
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Il repère les poids lourds, les véhicules volés et les marchandises dangereuses.
Le radar qui fait tout ou presque arrive. Ce nouvel équipement high-tech permet de repérer dans le flot de circulation les poids lourds et les véhicules volés. Il peut aussi se transformer en «radar-tronçon», capable de calculer la vitesse moyenne sur un morceau de route, et de détecter les matières dangereuses transportées.
Bien visible, car posé sur un portique surplombant les automobilistes, ce dernier est installé à Persan (Val-d'Oise) sur une voie encombrée de poids lourds de plus de 3,5 t, malgré l'interdiction qui leur est faite. «Les routiers conduisent avec le GPS, qui ne mentionne pas cette signalisation. Ils continuent donc à traverser la commune alors qu'un itinéraire de contournement leur est destiné», explique Hervé Coudrel, chef de service principal de la police municipale.
Pas de répression aveugle
Les professionnels de la route vont devoir changer leurs habitudes. D'ici à quelques jours, la machine répressive va entrer en service et les PV risquent de pleuvoir sur Persan! «On comptabilise plusieurs centaines de contrevenants par jour», signale Éric Tuloup, président de Survision, la société qui développe cet outil certes intelligent mais qui n'a pas le dernier mot. Derrière la machine, il y a l'homme! Devant ses écrans, ce dernier devra analyser la situation. «S'il voit que le chauffeur est égaré, il pourra ne pas verbaliser», indique Éric Tuloup. Pas de répression aveugle donc.
Quant aux véhicules volés, le radar sera en mesure de les détecter une fois la connexion informatique opérée avec les services du ministère de l'Intérieur. La troisième fonction, celle de «radar- tronçon» pourrait, quant à elle, très vite entrer en service. Deux boîtiers sont déjà mis en place à 600 mètres de distance l'un de l'autre, prêts à calculer la vitesse moyenne de l'automobiliste, qui ne doit guère dépasser les 50 km/h. «Pour l'heure, ce n'est pas la volonté de la commune, qui se préoccupe avant tout des poids lourds», indique le responsable de Survision.
De même, la quatrième fonction, qui consiste à identifier les matières dangereuses, n'est guère prioritaire à Persan. Elle est, en effet, plus utile quand est actionnée dans un tunnel. En cas d'incendie notamment, il est utile de connaître la marchandise transportée afin d'adapter l'intervention des secours.
Après une première installation sur la voie dédiée aux seuls taxis, entre Paris et l'aéroport de Roissy sur l'A1, ce radar est le deuxième posé en région parisienne. «Mais c'est la première fois qu'il intègre une commune», dit-on chez Survision. Déjà d'autres villes se sont portées candidates pour posséder le même équipement.
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Re: Actualités 2012
Paris: le circuit de revente des téléphones volés
Les policiers ont découvert dans des magasins de téléphonie de l'Est parisien des logiciels permettant de réactiver les téléphones bloqués.
Scène de vie parisienne ordinaire, un samedi après-midi, à une terrasse du Quartier latin (Ve): une touriste vient de réaliser que son smartphone lui a été dérobé: «Je n'ai pas fait attention, une enfant m'a posé une pétition sur la table, dix secondes plus tard, mon téléphone, qui était en dessous, avait disparu!», s'emporte-t-elle. Des vols de ce type, la police parisienne en traite des dizaines tous les jours. Qui s'ajoutent aux vols à l'arraché où commis dans les transports en commun.
Pour autant, alors que les vols de téléphone sont plutôt en hausse sur le territoire français, la capitale, elle, affiche des résultats encourageants. En avril de cette année, la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) recensait en effet 4653 vols de mobiles, contre 5411 en avril 2011. Soit une baisse de 14%. En tête des arrondissements affichant les plus forts reculs: le Ier (-57%), le Xe (-53%) et le XIIIe (-47%). Seule ombre au tableau, les Hauts-de-Seine (92) enregistrent une légère hausse de 4,44%.
Pour dissuader les voleurs, la préfecture de police de Paris mise sur la prévention, la vidéosurveillance mais surtout le blocage des téléphones portables. Depuis la mise en place de la loi Loppsi 2 l'an dernier, les opérateurs ont l'obligation de bloquer sous quatre jours les mobiles volés après le dépôt de plainte au commissariat. Le système est plutôt simple: l'opérateur transmet le matricule d'identification du téléphone - appelé numéro Imei - à une banque européenne implantée à Dublin. Cette dernière bloque aussitôt le téléphone, le rendant du coup inutilisable, et donc impossible à revendre.
Délit passible de 37.500 euros d'amende
Mais c'était compter sans l'ingéniosité des malfrats. Comme le révèle en effet une source policière, confirmant une information du Canard enchaîné, «une faille vient d'être relevée dans le système». Récemment, la DSPAP a localisé une cinquantaine de magasins de téléphonie aux activités douteuses dans les Xe (boulevard de Magenta notamment), XIe et XVIIIe arrondissements.
La police judiciaire (PJ) est aussitôt intervenue et a découvert que ces magasins avaient mis en place des logiciels très techniques permettant de réactiver les téléphones censés être morts afin de les remettre dans le circuit. Ils utilisent notamment un logiciel baptisé «Z3X», qui permet la reprogrammation du numéro Imei. Un délit passible de deux ans d'emprisonnement et 37.500 euros d'amende. Ainsi rendue possible, la revente des téléphones se fait dans certains magasins peu scrupuleux, dans la rue mais aussi, de plus en plus, sur Internet. L'acheteur ignore alors qu'il est en train d'acquérir un téléphone volé.
Pour trouver des solutions, le ministère de l'Intérieur a organisé plusieurs réunions avec la Fédération française des télécoms, qui regroupe les différents opérateurs. Parmi les pistes abordées: l'amélioration de la traçabilité du téléphone et un accès plus simple au numéro Imei. Celui-ci est en effet rarement connu des utilisateurs lorsqu'ils viennent déposer plainte, ce qui ralentit l'enquête. Ce numéro est pourtant visible sur la facture de téléphone ou bien récupérable sur Internet, sur le site mobilevole-mobilebloque.fr. «À terme, nous souhaiterions qu'il y ait un gravage apparent du numéro Imei directement sur le téléphone», indique Franck Carabin, porte-parole de la DSPAP.
Le système comporte une autre faille: la base de données irlandaise ne permet de désactiver que les mobiles dérobés en Europe. Un smartphone bloqué en France pourra donc être réactivé sans difficulté en Afrique ou en Asie, par exemple. Et sur cette question, les opérateurs semblent également loin d'avoir trouvé la parade.
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Les policiers ont découvert dans des magasins de téléphonie de l'Est parisien des logiciels permettant de réactiver les téléphones bloqués.
Scène de vie parisienne ordinaire, un samedi après-midi, à une terrasse du Quartier latin (Ve): une touriste vient de réaliser que son smartphone lui a été dérobé: «Je n'ai pas fait attention, une enfant m'a posé une pétition sur la table, dix secondes plus tard, mon téléphone, qui était en dessous, avait disparu!», s'emporte-t-elle. Des vols de ce type, la police parisienne en traite des dizaines tous les jours. Qui s'ajoutent aux vols à l'arraché où commis dans les transports en commun.
Pour autant, alors que les vols de téléphone sont plutôt en hausse sur le territoire français, la capitale, elle, affiche des résultats encourageants. En avril de cette année, la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) recensait en effet 4653 vols de mobiles, contre 5411 en avril 2011. Soit une baisse de 14%. En tête des arrondissements affichant les plus forts reculs: le Ier (-57%), le Xe (-53%) et le XIIIe (-47%). Seule ombre au tableau, les Hauts-de-Seine (92) enregistrent une légère hausse de 4,44%.
Pour dissuader les voleurs, la préfecture de police de Paris mise sur la prévention, la vidéosurveillance mais surtout le blocage des téléphones portables. Depuis la mise en place de la loi Loppsi 2 l'an dernier, les opérateurs ont l'obligation de bloquer sous quatre jours les mobiles volés après le dépôt de plainte au commissariat. Le système est plutôt simple: l'opérateur transmet le matricule d'identification du téléphone - appelé numéro Imei - à une banque européenne implantée à Dublin. Cette dernière bloque aussitôt le téléphone, le rendant du coup inutilisable, et donc impossible à revendre.
Délit passible de 37.500 euros d'amende
Mais c'était compter sans l'ingéniosité des malfrats. Comme le révèle en effet une source policière, confirmant une information du Canard enchaîné, «une faille vient d'être relevée dans le système». Récemment, la DSPAP a localisé une cinquantaine de magasins de téléphonie aux activités douteuses dans les Xe (boulevard de Magenta notamment), XIe et XVIIIe arrondissements.
La police judiciaire (PJ) est aussitôt intervenue et a découvert que ces magasins avaient mis en place des logiciels très techniques permettant de réactiver les téléphones censés être morts afin de les remettre dans le circuit. Ils utilisent notamment un logiciel baptisé «Z3X», qui permet la reprogrammation du numéro Imei. Un délit passible de deux ans d'emprisonnement et 37.500 euros d'amende. Ainsi rendue possible, la revente des téléphones se fait dans certains magasins peu scrupuleux, dans la rue mais aussi, de plus en plus, sur Internet. L'acheteur ignore alors qu'il est en train d'acquérir un téléphone volé.
Pour trouver des solutions, le ministère de l'Intérieur a organisé plusieurs réunions avec la Fédération française des télécoms, qui regroupe les différents opérateurs. Parmi les pistes abordées: l'amélioration de la traçabilité du téléphone et un accès plus simple au numéro Imei. Celui-ci est en effet rarement connu des utilisateurs lorsqu'ils viennent déposer plainte, ce qui ralentit l'enquête. Ce numéro est pourtant visible sur la facture de téléphone ou bien récupérable sur Internet, sur le site mobilevole-mobilebloque.fr. «À terme, nous souhaiterions qu'il y ait un gravage apparent du numéro Imei directement sur le téléphone», indique Franck Carabin, porte-parole de la DSPAP.
Le système comporte une autre faille: la base de données irlandaise ne permet de désactiver que les mobiles dérobés en Europe. Un smartphone bloqué en France pourra donc être réactivé sans difficulté en Afrique ou en Asie, par exemple. Et sur cette question, les opérateurs semblent également loin d'avoir trouvé la parade.
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Re: Actualités 2012
Contrôles d'identité : la grogne policière s'amplifie
Jean-Marc Ayrault a confirmé qu'un reçu sera remis lors d'une vérification d'identité.
Présentée par le gouvernement comme une façon de lutter contre les contrôles «au faciès», et de rendre plus «sereins» les rapports entre population et forces de l'ordre, la remise d'un reçu par la police à toute personne contrôlée provoque un tollé qui ne cesse d'enfler. À l'UMP, certains ténors n'ont pas de mots assez durs. «C'est une mesure qui jette le discrédit sur la police et la gendarmerie, tonne Éric Ciotti, secrétaire national chargé de la sécurité. Il y a aujourd'hui d'autres priorités que de vouloir entraver l'action des forces de l'ordre en fonction de considérations purement idéologiques. Le nouveau pouvoir avait voulu donner une image de réalisme en matière de sécurité, mais le vernis a vite craqué: c'est le retour à pleine vitesse vers une certaine forme de laxisme et d'angélisme.»
Au sortir d'un tour de table syndical vendredi dernier, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait émis l'idée d'«améliorer la relation entre la police et la population» en se fondant sur le modèle anglo-saxon, où l'agent doit décliner son identité et son matricule puis délivrer un récépissé à la personne contrôlée. Soucieux de s'épargner d'entrée de jeu une levée de boucliers, son entourage avait prudemment parlé d'une «simple réflexion».
Mais, vendredi, Jean-Marc Ayrault a confirmé l'hypothèse. «C'est une mesure que l'on va faire. Elle est en préparation, le ministre de l'Intérieur y travaille», a déclaré le premier ministre sur BFM-TV et RMCconsidérant que «c'est important de ne pas contrôler trois fois la même personne». «Ça sera utile à tous, aux personnes contrôlées (…) et puis aux policiers aussi, parce que les policiers ont besoin de retrouver la confiance et le respect», a insisté le chef du gouvernement, avant de tenter la pédagogie: «une mesure de ce type n'a rien de vexatoire pour eux, c'est simplement pour remettre de la sérénité. Il ne s'agit pas d'arrêter les contrôles d'identité, les policiers font leur travail. Simplement, on donne aux personnes contrôlées un reçu.»
«La délivrance d'un récépissé, à l'issue d'un contrôle d'identité, peut être une démarche utile», observe-t-on place Beauvau. Si les associations ont aussitôt manifesté leur satisfaction, il n'en a, semble-t-il, guère fallu plus pour mettre les policiers en ébullition. «Un récépissé de contrôle d'identité n'est pas pour nous une priorité, écrit dans un communiqué Nicolas Comte, secrétaire général d'Unité SGP Police. On ne solutionnera pas la fracture police-population en donnant l'impression aux policiers que la faute vient d'eux.» «On stigmatise la police comme étant une police raciste, s'indigne de son côté Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance, deuxième syndicat des gardiens de la paix. Il est inacceptable de partir de cette présomption. L'annonce faite par le premier ministre jette le discrédit sur l'honnêteté morale des policiers en laissant penser qu'ils font des contrôles en dehors de la loi.»
Un effet pervers possible sur le terrain
La colère est tout aussi virulente dans la hiérarchie. «Cela part d'une présomption de discrimination des policiers, qui seraient coupables de pratiquer des contrôles au faciès. Or, aujourd'hui, il y a la même diversité dans la police que dans la population qu'elle contrôle», renchérit Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-officiers. À l'instar de nombre de ses collègues, ce chef de file syndical redoute un effet pervers sur le terrain. «Cela va nous enlever des outils comme la palpation où on peut trouver des armes, de la drogue, assure Patrice Ribeiro. Les voyous contrôlés le matin brandiront un récépissé le reste de la journée et on ne pourra plus les contrôler. Cela va générer une dynamique qui n'est pas saine.»
Manuel Valls devra faire preuve de diplomatie pour apaiser un dialogue social qui s'envenime quinze jours après son arrivée. Dès vendredi matin, Manuel Valls a évoqué ce dossier avec le Défenseur des Droits. «Les syndicats de police seront naturellement associés à ce travail ainsi que les associations, prévient-on place Beauvau. Les contrôles d'identité constituent un outil essentiel pour lutter contre la délinquance. Il ne s'agit aucunement de les remettre en question, ni de compliquer le travail des fonctionnaires.»
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Jean-Marc Ayrault a confirmé qu'un reçu sera remis lors d'une vérification d'identité.
Présentée par le gouvernement comme une façon de lutter contre les contrôles «au faciès», et de rendre plus «sereins» les rapports entre population et forces de l'ordre, la remise d'un reçu par la police à toute personne contrôlée provoque un tollé qui ne cesse d'enfler. À l'UMP, certains ténors n'ont pas de mots assez durs. «C'est une mesure qui jette le discrédit sur la police et la gendarmerie, tonne Éric Ciotti, secrétaire national chargé de la sécurité. Il y a aujourd'hui d'autres priorités que de vouloir entraver l'action des forces de l'ordre en fonction de considérations purement idéologiques. Le nouveau pouvoir avait voulu donner une image de réalisme en matière de sécurité, mais le vernis a vite craqué: c'est le retour à pleine vitesse vers une certaine forme de laxisme et d'angélisme.»
Au sortir d'un tour de table syndical vendredi dernier, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait émis l'idée d'«améliorer la relation entre la police et la population» en se fondant sur le modèle anglo-saxon, où l'agent doit décliner son identité et son matricule puis délivrer un récépissé à la personne contrôlée. Soucieux de s'épargner d'entrée de jeu une levée de boucliers, son entourage avait prudemment parlé d'une «simple réflexion».
Mais, vendredi, Jean-Marc Ayrault a confirmé l'hypothèse. «C'est une mesure que l'on va faire. Elle est en préparation, le ministre de l'Intérieur y travaille», a déclaré le premier ministre sur BFM-TV et RMCconsidérant que «c'est important de ne pas contrôler trois fois la même personne». «Ça sera utile à tous, aux personnes contrôlées (…) et puis aux policiers aussi, parce que les policiers ont besoin de retrouver la confiance et le respect», a insisté le chef du gouvernement, avant de tenter la pédagogie: «une mesure de ce type n'a rien de vexatoire pour eux, c'est simplement pour remettre de la sérénité. Il ne s'agit pas d'arrêter les contrôles d'identité, les policiers font leur travail. Simplement, on donne aux personnes contrôlées un reçu.»
«La délivrance d'un récépissé, à l'issue d'un contrôle d'identité, peut être une démarche utile», observe-t-on place Beauvau. Si les associations ont aussitôt manifesté leur satisfaction, il n'en a, semble-t-il, guère fallu plus pour mettre les policiers en ébullition. «Un récépissé de contrôle d'identité n'est pas pour nous une priorité, écrit dans un communiqué Nicolas Comte, secrétaire général d'Unité SGP Police. On ne solutionnera pas la fracture police-population en donnant l'impression aux policiers que la faute vient d'eux.» «On stigmatise la police comme étant une police raciste, s'indigne de son côté Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance, deuxième syndicat des gardiens de la paix. Il est inacceptable de partir de cette présomption. L'annonce faite par le premier ministre jette le discrédit sur l'honnêteté morale des policiers en laissant penser qu'ils font des contrôles en dehors de la loi.»
Un effet pervers possible sur le terrain
La colère est tout aussi virulente dans la hiérarchie. «Cela part d'une présomption de discrimination des policiers, qui seraient coupables de pratiquer des contrôles au faciès. Or, aujourd'hui, il y a la même diversité dans la police que dans la population qu'elle contrôle», renchérit Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-officiers. À l'instar de nombre de ses collègues, ce chef de file syndical redoute un effet pervers sur le terrain. «Cela va nous enlever des outils comme la palpation où on peut trouver des armes, de la drogue, assure Patrice Ribeiro. Les voyous contrôlés le matin brandiront un récépissé le reste de la journée et on ne pourra plus les contrôler. Cela va générer une dynamique qui n'est pas saine.»
Manuel Valls devra faire preuve de diplomatie pour apaiser un dialogue social qui s'envenime quinze jours après son arrivée. Dès vendredi matin, Manuel Valls a évoqué ce dossier avec le Défenseur des Droits. «Les syndicats de police seront naturellement associés à ce travail ainsi que les associations, prévient-on place Beauvau. Les contrôles d'identité constituent un outil essentiel pour lutter contre la délinquance. Il ne s'agit aucunement de les remettre en question, ni de compliquer le travail des fonctionnaires.»
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Francis Perrin, un père en lutte contre l'autisme
Par Sophie Roquelle - le 04/06/2012
Depuis six ans, le comédien et sa femme se battent pour une nouvelle approche du traitement de l'autisme, l'Applied Behavior Analysis, qui a permis de sauver leur fils Louis, autiste sévère. Ils publient le récit de leur combat.
Le visage rond encadré de boucles brunes que sa mère n'arrive pas à couper («Il préfère les cheveux longs», dit-elle), Louis déboule dans le salon, salue les visiteurs et leur tend la joue. Il réclame l'iPad familial d'une voix un peu trop forte, avant de se plier de bonne grâce à la séance photo. La scène de l'école à la maison? Pas de problème, le garçon de 10 ans enchaîne sans barguigner conjugaisons, tables de multiplication, liste des grandes villes de France... «Bravo, mon Louis! encourage sa mère. Maintenant, tu vas me dire comment fait papa pour aller en métro de République à Place de Clichy.» Le visage de l'enfant s'illumine: «Ligne 9 jusqu'à Miromesnil, puis ligne 13 jusqu'à Place de Clichy», débite-t-il d'un ton mécanique.
Louis est autiste. «Autiste sévère», précisent ses parents, le comédien Francis Perrin et son épouse, comme pour mieux souligner le chemin parcouru. Hormis cette folle passion pour le métro parisien, dont il connaît les lignes et les stations par cœur, un reste de «stéréotypie» dans les gestes et une voix plus forte que nécessaire, rien dans son comportement aujourd'hui ne trahit son handicap. «Il mène une vie tout à fait normale. Ce qui ne veut pas dire qu'il est guéri: il restera autiste toute sa vie. Mais son quotidien est celui d'un enfant heureux de son âge», explique Francis Perrin, qui, depuis six ans, a mis sa notoriété au service de la cause des enfants autistes.
Une vie normale? Pas tout à fait. Car depuis la rentrée 2011 et le refus de l'école publique locale d'accueillir l'enfant, dûment accompagné de son auxiliaire de vie scolaire, Louis est scolarisé à la maison, avec sa jeune sœur, Clarisse, et le petit dernier, Baptiste. C'est l'ultime épisode d'une guerre sans merci que les Perrin livrent contre l'administration et le corps médical depuis la naissance de leur fils aîné.
Un enfant sur 150 naît autiste
Ce combat, les époux Perrin le racontent dans un récit à deux voix, Louis, pas à pas (JC Lattès), chronique hallucinante d'une décennie de diagnostics erronés, d'humiliations infligées par le corps médical, de remarques aussi blessantes que stupides, de mauvais conseils et même de menaces! Mais c'est aussi le récit d'une rencontre avec le Dr Vinca Rivière, enseignante à l'université de Lille III, qui va progressivement sortir Louis de son enfermement et ses parents de l'enfer.
Certaines scènes sont d'une telle cruauté pour les médecins et les psychanalystes qu'on ose à peine imaginer qu'elles ont vraiment eu lieu. Comme lorsque «le grand professeur» assène à ces deux comédiens: «Vous préférez vivre la vie de vos personnages plutôt que la vraie vie. Vous ne voulez pas être vous, comment voulez-vous qu'il soit lui?» Ou encore ce judicieux conseil: «Faites le deuil de votre enfant». «On n'a pas dit la moitié de ce qu'on a vécu», complète Francis Perrin, encore abasourdi devant tant de «méconnaissance et d'incompréhension» face à un handicap qui frappe un enfant sur 150 naissant en France aujourd'hui *. «C'est très perturbant», ajoute notre Scapin national. Gersende avoue, elle, avoir été «cassée à vie» par ce combat contre les préjugés. «On a essayé de nous calomnier. Et ça continue aujourd'hui...»
Jusqu'à cette année, la France faisait figure d'exception dans le monde occidental en considérant que l'autisme relevait exclusivement de la psychanalyse. Une «psychose» qui empêcherait l'enfant de communiquer avec le monde. Ce n'est qu'en mars 2012 que la Haute autorité de santé (HAS) a officiellement réfuté le traitement psychanalytique de l'autisme et admis l'approche comportementale. Une victoire pour les parents d'autistes qui, à l'instar des Perrin, n'ont pas attendu pour confier leurs enfants à des adeptes de techniques comportementalistes venues des États-Unis, au premier rang desquelles l'ABA (Applied Behavior Analysis) et la méthode Teach. «Nous ne menons pas de guerre contre quiconque, tient à préciser Francis Perrin. Tout ce que nous voulons, c'est que ces traitements soient proposés au même titre que les autres.»
Louis avait 2 ans et demi lorsque son autisme a été diagnostiqué: il ne parlait pas, marchait à peine, ne dormait pas la nuit, ne mangeait qu'une sorte d'aliment, était insensible à la douleur, tournait autour d'une table pendant des heures, etc. C'est seulement six mois plus tard (une éternité pour des parents au bout du rouleau) qu'il a commencé la méthode ABA, dont les Perrin ont découvert l'existence sur Internet.
Les «psys» se disent victimes d'un «procès en sorcellerie»
Deux chercheurs lillois, le Dr Vinca Rivière et le Pr Jean-Claude Darcheville, sont les pionniers de cette approche en France. De quoi s'agit-il? Des psychologues se relaient en permanence auprès des enfants pour leur apprendre un à un les comportements de la vie de tous les jours: se brosser les dents, descendre une marche, manger, s'exprimer... Chaque apprentissage est ensuite généralisé: l'enfant est capable de le reproduire en toutes circonstances. Il faut en moyenne quatre ans de cette méthode pour qu'un enfant autiste devienne autonome. Louis sera d'abord suivi chez lui, puis à Villeneuve-d'Ascq (Nord), dans un centre que les deux chercheurs ont créé pour prendre en charge les enfants autistes. D'autres structures ABA ou Teach (une méthode voisine de l'ABA) ont été ouvertes ailleurs en France par des parents ou des collectifs de parents. Trop peu aux yeux des Perrin, qui se battent pour une meilleure reconnaissance de l'ABA, avec cet argument de poids: «Ça marche: regardez notre enfant.»
Pourtant, les critiques ne désarment pas. Pour ses détracteurs, l'ABA n'est ni plus ni moins qu'un «dressage», voire de la «maltraitance». Il est vrai qu'il existe encore peu de praticiens chevronnés de cette méthode et que les dérives existent. Désavoués par la Haute autorité de santé, psychanalystes et psychiatres dénoncent un «procès en sorcellerie» mené contre eux. La polémique est loin d'être close.
Dans leur jolie maison des Yvelines, Louis continue d'évoluer et ses parents n'en finissent pas de s'émerveiller de toutes ses «premières fois». Gersende a les larmes aux yeux en montrant des photos du garçon, prises en février dernier: sanglé dans sa combinaison, il trace ses premiers virages sur les pistes de ski, seul derrière un moniteur. «Jamais on n'aurait pu l'imaginer il n'y a encore pas si longtemps», murmure Francis Perrin. Tous deux se sont juré qu'après la sortie de ce livre, ils ne montreront plus leur fils. Pour qu'il puisse grandir comme un enfant normal. Enfin.
* «Grande cause nationale» 2012, l'autisme est loin d'être une maladie rare. En France, 440.000 personnes sont atteintes de troubles autistiques plus ou moins sévères, un chiffre qui ne cesse d'augmenter.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Sophie Roquelle - le 04/06/2012
Depuis six ans, le comédien et sa femme se battent pour une nouvelle approche du traitement de l'autisme, l'Applied Behavior Analysis, qui a permis de sauver leur fils Louis, autiste sévère. Ils publient le récit de leur combat.
Le visage rond encadré de boucles brunes que sa mère n'arrive pas à couper («Il préfère les cheveux longs», dit-elle), Louis déboule dans le salon, salue les visiteurs et leur tend la joue. Il réclame l'iPad familial d'une voix un peu trop forte, avant de se plier de bonne grâce à la séance photo. La scène de l'école à la maison? Pas de problème, le garçon de 10 ans enchaîne sans barguigner conjugaisons, tables de multiplication, liste des grandes villes de France... «Bravo, mon Louis! encourage sa mère. Maintenant, tu vas me dire comment fait papa pour aller en métro de République à Place de Clichy.» Le visage de l'enfant s'illumine: «Ligne 9 jusqu'à Miromesnil, puis ligne 13 jusqu'à Place de Clichy», débite-t-il d'un ton mécanique.
Louis est autiste. «Autiste sévère», précisent ses parents, le comédien Francis Perrin et son épouse, comme pour mieux souligner le chemin parcouru. Hormis cette folle passion pour le métro parisien, dont il connaît les lignes et les stations par cœur, un reste de «stéréotypie» dans les gestes et une voix plus forte que nécessaire, rien dans son comportement aujourd'hui ne trahit son handicap. «Il mène une vie tout à fait normale. Ce qui ne veut pas dire qu'il est guéri: il restera autiste toute sa vie. Mais son quotidien est celui d'un enfant heureux de son âge», explique Francis Perrin, qui, depuis six ans, a mis sa notoriété au service de la cause des enfants autistes.
Une vie normale? Pas tout à fait. Car depuis la rentrée 2011 et le refus de l'école publique locale d'accueillir l'enfant, dûment accompagné de son auxiliaire de vie scolaire, Louis est scolarisé à la maison, avec sa jeune sœur, Clarisse, et le petit dernier, Baptiste. C'est l'ultime épisode d'une guerre sans merci que les Perrin livrent contre l'administration et le corps médical depuis la naissance de leur fils aîné.
Un enfant sur 150 naît autiste
Ce combat, les époux Perrin le racontent dans un récit à deux voix, Louis, pas à pas (JC Lattès), chronique hallucinante d'une décennie de diagnostics erronés, d'humiliations infligées par le corps médical, de remarques aussi blessantes que stupides, de mauvais conseils et même de menaces! Mais c'est aussi le récit d'une rencontre avec le Dr Vinca Rivière, enseignante à l'université de Lille III, qui va progressivement sortir Louis de son enfermement et ses parents de l'enfer.
Certaines scènes sont d'une telle cruauté pour les médecins et les psychanalystes qu'on ose à peine imaginer qu'elles ont vraiment eu lieu. Comme lorsque «le grand professeur» assène à ces deux comédiens: «Vous préférez vivre la vie de vos personnages plutôt que la vraie vie. Vous ne voulez pas être vous, comment voulez-vous qu'il soit lui?» Ou encore ce judicieux conseil: «Faites le deuil de votre enfant». «On n'a pas dit la moitié de ce qu'on a vécu», complète Francis Perrin, encore abasourdi devant tant de «méconnaissance et d'incompréhension» face à un handicap qui frappe un enfant sur 150 naissant en France aujourd'hui *. «C'est très perturbant», ajoute notre Scapin national. Gersende avoue, elle, avoir été «cassée à vie» par ce combat contre les préjugés. «On a essayé de nous calomnier. Et ça continue aujourd'hui...»
Jusqu'à cette année, la France faisait figure d'exception dans le monde occidental en considérant que l'autisme relevait exclusivement de la psychanalyse. Une «psychose» qui empêcherait l'enfant de communiquer avec le monde. Ce n'est qu'en mars 2012 que la Haute autorité de santé (HAS) a officiellement réfuté le traitement psychanalytique de l'autisme et admis l'approche comportementale. Une victoire pour les parents d'autistes qui, à l'instar des Perrin, n'ont pas attendu pour confier leurs enfants à des adeptes de techniques comportementalistes venues des États-Unis, au premier rang desquelles l'ABA (Applied Behavior Analysis) et la méthode Teach. «Nous ne menons pas de guerre contre quiconque, tient à préciser Francis Perrin. Tout ce que nous voulons, c'est que ces traitements soient proposés au même titre que les autres.»
Louis avait 2 ans et demi lorsque son autisme a été diagnostiqué: il ne parlait pas, marchait à peine, ne dormait pas la nuit, ne mangeait qu'une sorte d'aliment, était insensible à la douleur, tournait autour d'une table pendant des heures, etc. C'est seulement six mois plus tard (une éternité pour des parents au bout du rouleau) qu'il a commencé la méthode ABA, dont les Perrin ont découvert l'existence sur Internet.
Les «psys» se disent victimes d'un «procès en sorcellerie»
Deux chercheurs lillois, le Dr Vinca Rivière et le Pr Jean-Claude Darcheville, sont les pionniers de cette approche en France. De quoi s'agit-il? Des psychologues se relaient en permanence auprès des enfants pour leur apprendre un à un les comportements de la vie de tous les jours: se brosser les dents, descendre une marche, manger, s'exprimer... Chaque apprentissage est ensuite généralisé: l'enfant est capable de le reproduire en toutes circonstances. Il faut en moyenne quatre ans de cette méthode pour qu'un enfant autiste devienne autonome. Louis sera d'abord suivi chez lui, puis à Villeneuve-d'Ascq (Nord), dans un centre que les deux chercheurs ont créé pour prendre en charge les enfants autistes. D'autres structures ABA ou Teach (une méthode voisine de l'ABA) ont été ouvertes ailleurs en France par des parents ou des collectifs de parents. Trop peu aux yeux des Perrin, qui se battent pour une meilleure reconnaissance de l'ABA, avec cet argument de poids: «Ça marche: regardez notre enfant.»
Pourtant, les critiques ne désarment pas. Pour ses détracteurs, l'ABA n'est ni plus ni moins qu'un «dressage», voire de la «maltraitance». Il est vrai qu'il existe encore peu de praticiens chevronnés de cette méthode et que les dérives existent. Désavoués par la Haute autorité de santé, psychanalystes et psychiatres dénoncent un «procès en sorcellerie» mené contre eux. La polémique est loin d'être close.
Dans leur jolie maison des Yvelines, Louis continue d'évoluer et ses parents n'en finissent pas de s'émerveiller de toutes ses «premières fois». Gersende a les larmes aux yeux en montrant des photos du garçon, prises en février dernier: sanglé dans sa combinaison, il trace ses premiers virages sur les pistes de ski, seul derrière un moniteur. «Jamais on n'aurait pu l'imaginer il n'y a encore pas si longtemps», murmure Francis Perrin. Tous deux se sont juré qu'après la sortie de ce livre, ils ne montreront plus leur fils. Pour qu'il puisse grandir comme un enfant normal. Enfin.
* «Grande cause nationale» 2012, l'autisme est loin d'être une maladie rare. En France, 440.000 personnes sont atteintes de troubles autistiques plus ou moins sévères, un chiffre qui ne cesse d'augmenter.
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Re: Actualités 2012
Trop de vitamine D pourrait nuire à la santé
Par Marielle Court - le 01/06/2012
Si l'on connait les effets néfastes d'un manque de vitamine D, une étude danoise révèle également des effets négatifs pour les personnes qui en ont trop.
La vitamine D est prescrite pour palier au manque de soleil et -notamment- éviter la perte de densité osseuse chez les personnes d'un certain âge. Un traitement qui est aujourd'hui très répandu. Combler ce déficit est d'autant plus facile qu'il est aussi peu onéreux que peu contraignant. Mais attention, soulignent des chercheurs de l'université de Copenhague: il faut éviter de tomber dans l'extrême inverse et dépasser les doses. Le bienfait deviendrait alors un problème.
«Nous avons eu accès à des tests sanguins de près de 250 000 habitants de Copenhague» explique Darshana Durup, une des jeunes scientifiques ayant travaillé sur l'étude «et si nous avons trouvé un taux plus élevé de mortalité chez les personnes ayant un faible niveau de vitamine D nous avons aussi - à notre grande surprise - observé un taux plus élevé de mortalité chez celles ayant un haut niveau de vitamine D». Même si les effets sont pires en cas de carence qu'en cas de trop plein, l'augmentation de la mortalité n'en est pas moins réelle.
75% de Français en dessous du seuil
Pour les scientifiques dont l'étude a été publiée dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism , ces résultats remettent en cause une idée reçue, il ne sera plus possible de dire: «on ne prend jamais trop de vitamine D». En revanche tout un champ d'investigation s'ouvre désormais pour savoir à partir de quelle quantité l'avantage qu'est la vitamine D se transforme en inconvénient. «il est très important de poursuivre les recherches» explique la chercheuse et notamment de croiser ces informations avec d'autres telles que les cas de cancer.
La carence en vitamine D reste néanmoins la situation la plus courante. «Après une révision des normes qui sont devenues plus trictes, on considère qu'environ 75% des Français sont en-dessous du seuil recommandé» commente Laurent Chevalier, médecin nutritionniste (CHU Montpellier). «Cela s'explique notamment par le fait que les générations précédentes vivaient beaucoup dehors», poursuit le médecin. Ils étaient ainsi exposés de façon plus ou moins quotidienne au soleil qui permet la fabrication de la vitamine D dans le corps.
Une chose est sûre, il n'est pas possible de combler des carences par le biais de l'alimentation comme pour les omega 3 ou la vitamine C. Il faut en prendre spécifiquement. «Mais attention à la supplémentation sauvage» prévient à son tour le médecin.
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Par Marielle Court - le 01/06/2012
Si l'on connait les effets néfastes d'un manque de vitamine D, une étude danoise révèle également des effets négatifs pour les personnes qui en ont trop.
La vitamine D est prescrite pour palier au manque de soleil et -notamment- éviter la perte de densité osseuse chez les personnes d'un certain âge. Un traitement qui est aujourd'hui très répandu. Combler ce déficit est d'autant plus facile qu'il est aussi peu onéreux que peu contraignant. Mais attention, soulignent des chercheurs de l'université de Copenhague: il faut éviter de tomber dans l'extrême inverse et dépasser les doses. Le bienfait deviendrait alors un problème.
«Nous avons eu accès à des tests sanguins de près de 250 000 habitants de Copenhague» explique Darshana Durup, une des jeunes scientifiques ayant travaillé sur l'étude «et si nous avons trouvé un taux plus élevé de mortalité chez les personnes ayant un faible niveau de vitamine D nous avons aussi - à notre grande surprise - observé un taux plus élevé de mortalité chez celles ayant un haut niveau de vitamine D». Même si les effets sont pires en cas de carence qu'en cas de trop plein, l'augmentation de la mortalité n'en est pas moins réelle.
75% de Français en dessous du seuil
Pour les scientifiques dont l'étude a été publiée dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism , ces résultats remettent en cause une idée reçue, il ne sera plus possible de dire: «on ne prend jamais trop de vitamine D». En revanche tout un champ d'investigation s'ouvre désormais pour savoir à partir de quelle quantité l'avantage qu'est la vitamine D se transforme en inconvénient. «il est très important de poursuivre les recherches» explique la chercheuse et notamment de croiser ces informations avec d'autres telles que les cas de cancer.
La carence en vitamine D reste néanmoins la situation la plus courante. «Après une révision des normes qui sont devenues plus trictes, on considère qu'environ 75% des Français sont en-dessous du seuil recommandé» commente Laurent Chevalier, médecin nutritionniste (CHU Montpellier). «Cela s'explique notamment par le fait que les générations précédentes vivaient beaucoup dehors», poursuit le médecin. Ils étaient ainsi exposés de façon plus ou moins quotidienne au soleil qui permet la fabrication de la vitamine D dans le corps.
Une chose est sûre, il n'est pas possible de combler des carences par le biais de l'alimentation comme pour les omega 3 ou la vitamine C. Il faut en prendre spécifiquement. «Mais attention à la supplémentation sauvage» prévient à son tour le médecin.
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Re: Actualités 2012
Appel aux dons de lait maternel en Île-de-France
Par le figaro.fr - le 01/06/2012
L'Assistance publique-hôpitaux de Paris a besoin de 6000 litres de lait maternel par an pour nourrir des bébés prématurés.
Confronté à une pénurie de lait maternel, l'Assistance publique-hôpitaux de Paris lance un appel aux donneuses potentielles: «Jeunes mamans, donnez votre lait!»
Ce produit rare, collecté par les lactariums, permet de nourrir des bébés prématurés dans les premiers jours de vie, souligne l'AP-HP vendredi dans un communiqué. En France, chaque année, 10.000 nouveau-nés naissent avant 32 semaines et/ou pèsent moins de 1500 g.
Ces nouveau-nés immatures ont besoin de lait de femme en raison de ses propriétés nutritionnelles et biologiques spécifiques: il facilite la tolérance de l'alimentation par sonde, diminue le risque et la gravité des infections, permet un meilleur développement cognitif et visuel, et, ajoute l'AP-HP, il a un impact positif sur la croissance et le devenir psychomoteur.
Tout le matériel est fourni
Le lait utilisé peut être le lait de sa mère, administré cru ou pasteurisé, ou du lait de lactarium en attendant que la maman ait sa propre montée de lait, ou si elle ne peut pas ou ne souhaite pas allaiter. Dans ce cas, le médecin prescrit du lait maternel.
L'Ile-de-France a besoin de 6.000 litres de lait maternel par an. «Pour récolter ce lait, nous faisons appel au don. Chaque mère est une donneuse potentielle», explique le Dr Virginie Rigourd, médecin responsable du lactarium de l'hôpital Necker-enfants malades (AP-HP).
Lorsqu'une jeune maman accepte de faire don de son lait, l'équipe du lactarium lui fournit tout le matériel nécessaire: tire-lait, récipients. La maman remplit l'équivalent d'un petit biberon par jour, le congèle et le remet aux équipes du lactarium qui passent les récupérer tous les quinze jours.
Pour celles qui souhaiteraient donner un peu de lait, l'équipe du lactarium répond aux questions et dispense des conseils téléphoniques - du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 - tél: 01 40 44 39 14 ou 01 40 44 39 16
email: ipp-lactarium@wanadoo.fr
(Avec AFP)
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Par le figaro.fr - le 01/06/2012
L'Assistance publique-hôpitaux de Paris a besoin de 6000 litres de lait maternel par an pour nourrir des bébés prématurés.
Confronté à une pénurie de lait maternel, l'Assistance publique-hôpitaux de Paris lance un appel aux donneuses potentielles: «Jeunes mamans, donnez votre lait!»
Ce produit rare, collecté par les lactariums, permet de nourrir des bébés prématurés dans les premiers jours de vie, souligne l'AP-HP vendredi dans un communiqué. En France, chaque année, 10.000 nouveau-nés naissent avant 32 semaines et/ou pèsent moins de 1500 g.
Ces nouveau-nés immatures ont besoin de lait de femme en raison de ses propriétés nutritionnelles et biologiques spécifiques: il facilite la tolérance de l'alimentation par sonde, diminue le risque et la gravité des infections, permet un meilleur développement cognitif et visuel, et, ajoute l'AP-HP, il a un impact positif sur la croissance et le devenir psychomoteur.
Tout le matériel est fourni
Le lait utilisé peut être le lait de sa mère, administré cru ou pasteurisé, ou du lait de lactarium en attendant que la maman ait sa propre montée de lait, ou si elle ne peut pas ou ne souhaite pas allaiter. Dans ce cas, le médecin prescrit du lait maternel.
L'Ile-de-France a besoin de 6.000 litres de lait maternel par an. «Pour récolter ce lait, nous faisons appel au don. Chaque mère est une donneuse potentielle», explique le Dr Virginie Rigourd, médecin responsable du lactarium de l'hôpital Necker-enfants malades (AP-HP).
Lorsqu'une jeune maman accepte de faire don de son lait, l'équipe du lactarium lui fournit tout le matériel nécessaire: tire-lait, récipients. La maman remplit l'équivalent d'un petit biberon par jour, le congèle et le remet aux équipes du lactarium qui passent les récupérer tous les quinze jours.
Pour celles qui souhaiteraient donner un peu de lait, l'équipe du lactarium répond aux questions et dispense des conseils téléphoniques - du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 - tél: 01 40 44 39 14 ou 01 40 44 39 16
email: ipp-lactarium@wanadoo.fr
(Avec AFP)
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Re: Actualités 2012
Accès aux IRM : les inégalités régionales persistent
Par damien Mascret, Service Infographie - le 31/05/2012
INFOGRAPHIE - Une enquête annuelle montre un délai d'attente moyen de 29 jours et un retard français persistant en équipements.
Le malade a mal au dos. Comme il a été opéré d'un cancer du côlon quelques mois plus tôt, son médecin sollicite un rendez-vous pour faire pratiquer en urgence une IRM (imagerie par résonance magnétique nucléaire) par crainte de métastases. Il n'en obtiendra pas avant un délai moyen de 29,1 jours. Si le patient est fictif, les réponses sont malheureusement bien réelles. Elles ont été recueillies et analysées dans le cadre de l'enquête annuelle réalisée par téléphone auprès de 551 sites médicaux, par une société de conseil en économie médicale, Cemka-Eval, depuis neuf ans.
Elles montrent surtout des inégalités flagrantes par régions. Dans six d'entre elles (Corse, Bretagne, Pays de Loire, Auvergne, Basse-Normandie, Limousin), le délai moyen est supérieur à cinquante jours. Une situation qui n'a rien d'étonnant: ces six régions figurent parmi les sept qui ont le moins d'IRM par rapport au nombre d'habitants. À l'autre extrême, si l'on considère les trois régions où les délais d'attente sont les plus courts (Midi-Pyrénées, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais), les Franciliens et les Chtis sont beaucoup mieux dotés en IRM.
Le Pr Frank Boudghene (hôpital Tenon, Paris), responsable de la Fédération d'imagerie du cancer à la Société française de radiologie (SFR), est inquiet: «Pour rejoindre la moyenne européenne il faudrait qu'il y ait 1260 IRM en France. Il n'y en a que 618! C'est pourtant une arme efficace contre le cancer, où il ne faut pas retarder la prise en charge thérapeutique.» Mais il n'y a pas que le cancer. L'IRM «explose» aussi dans d'autres secteurs. En cardiologie, par exemple: + 23 % de procédures d'IRM entre 2009 et 2011 si l'on ne retient que la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Espagne et l'Italie. Mais la moitié des IRM sont réalisées en neurologie: «Et encore, déplore le Pr Boudghene, on ne peut pas faire d'IRM cérébrale à tous les patients qui en auraient besoin.»
Manque de places
Un manque de places que le Dr Martine Valière, radiologue à Paris et docteur en économie, attribue à une pénurie largement entretenue par le système lui-même: «On continue en France à restreindre l'offre par un système archaïque d'autorisation administrative. Une régulation plus quantitative que qualitative. C'est d'autant plus ridicule que le marché se régule lui-même pour d'autres appareils comme, par exemple, les échographes ou les tables de radiologie conventionnelle.»
Du coup, compte tenu de cette pénurie, les autorisations sont accordées pour des équipements à haut champ magnétique, multifonctions et coûteux, plutôt que pour des appareils corps entier à faible champ magnétique, voire dédiés à une partie du corps. Pour le Dr Valière, «c'est un peu comme si on décidait de limiter le nombre de voitures autorisées uniquement aux grosses cylindrées, plus polluantes, plus polyvalentes et plus rapides, mais pas forcément les moins chères».
Bilan, la France est toujours à la traîne en matière d'équipement IRM. Alors que la moyenne des pays d'Europe de l'Ouest est de vingt machines par million d'habitants, le taux n'est que de dix par million en France. Notre pays est, de fait, plus proche de la République tchèque que du Danemark. Pour bien faire, selon les estimations du plan cancer 2 (2009-2013), il faudrait que toutes les régions se situent au-dessus du seuil de dix appareils d'IRM par million d'habitants. Pire encore, il y a dix régions en France dans lesquelles la mortalité par cancer est particulièrement élevée et pour lesquelles un effort particulier devrait être fait afin de franchir le seuil de douze appareils par million d'habitants. Or, seulement deux y sont parvenues: le Nord-Pas-de-Calais et l'Ile-de-France.
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Par damien Mascret, Service Infographie - le 31/05/2012
INFOGRAPHIE - Une enquête annuelle montre un délai d'attente moyen de 29 jours et un retard français persistant en équipements.
Le malade a mal au dos. Comme il a été opéré d'un cancer du côlon quelques mois plus tôt, son médecin sollicite un rendez-vous pour faire pratiquer en urgence une IRM (imagerie par résonance magnétique nucléaire) par crainte de métastases. Il n'en obtiendra pas avant un délai moyen de 29,1 jours. Si le patient est fictif, les réponses sont malheureusement bien réelles. Elles ont été recueillies et analysées dans le cadre de l'enquête annuelle réalisée par téléphone auprès de 551 sites médicaux, par une société de conseil en économie médicale, Cemka-Eval, depuis neuf ans.
Elles montrent surtout des inégalités flagrantes par régions. Dans six d'entre elles (Corse, Bretagne, Pays de Loire, Auvergne, Basse-Normandie, Limousin), le délai moyen est supérieur à cinquante jours. Une situation qui n'a rien d'étonnant: ces six régions figurent parmi les sept qui ont le moins d'IRM par rapport au nombre d'habitants. À l'autre extrême, si l'on considère les trois régions où les délais d'attente sont les plus courts (Midi-Pyrénées, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais), les Franciliens et les Chtis sont beaucoup mieux dotés en IRM.
Le Pr Frank Boudghene (hôpital Tenon, Paris), responsable de la Fédération d'imagerie du cancer à la Société française de radiologie (SFR), est inquiet: «Pour rejoindre la moyenne européenne il faudrait qu'il y ait 1260 IRM en France. Il n'y en a que 618! C'est pourtant une arme efficace contre le cancer, où il ne faut pas retarder la prise en charge thérapeutique.» Mais il n'y a pas que le cancer. L'IRM «explose» aussi dans d'autres secteurs. En cardiologie, par exemple: + 23 % de procédures d'IRM entre 2009 et 2011 si l'on ne retient que la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Espagne et l'Italie. Mais la moitié des IRM sont réalisées en neurologie: «Et encore, déplore le Pr Boudghene, on ne peut pas faire d'IRM cérébrale à tous les patients qui en auraient besoin.»
Manque de places
Un manque de places que le Dr Martine Valière, radiologue à Paris et docteur en économie, attribue à une pénurie largement entretenue par le système lui-même: «On continue en France à restreindre l'offre par un système archaïque d'autorisation administrative. Une régulation plus quantitative que qualitative. C'est d'autant plus ridicule que le marché se régule lui-même pour d'autres appareils comme, par exemple, les échographes ou les tables de radiologie conventionnelle.»
Du coup, compte tenu de cette pénurie, les autorisations sont accordées pour des équipements à haut champ magnétique, multifonctions et coûteux, plutôt que pour des appareils corps entier à faible champ magnétique, voire dédiés à une partie du corps. Pour le Dr Valière, «c'est un peu comme si on décidait de limiter le nombre de voitures autorisées uniquement aux grosses cylindrées, plus polluantes, plus polyvalentes et plus rapides, mais pas forcément les moins chères».
Bilan, la France est toujours à la traîne en matière d'équipement IRM. Alors que la moyenne des pays d'Europe de l'Ouest est de vingt machines par million d'habitants, le taux n'est que de dix par million en France. Notre pays est, de fait, plus proche de la République tchèque que du Danemark. Pour bien faire, selon les estimations du plan cancer 2 (2009-2013), il faudrait que toutes les régions se situent au-dessus du seuil de dix appareils d'IRM par million d'habitants. Pire encore, il y a dix régions en France dans lesquelles la mortalité par cancer est particulièrement élevée et pour lesquelles un effort particulier devrait être fait afin de franchir le seuil de douze appareils par million d'habitants. Or, seulement deux y sont parvenues: le Nord-Pas-de-Calais et l'Ile-de-France.
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Re: Actualités 2012
Quand le cinéma fait la promotion du tabac
Par Delphine Chayet - le 30/05/2012
La cigarette apparaît dans 80% des films. Cela contribue à normaliser le fait de fumer, notamment auprès des jeunes.
Malgré l'interdiction de vente du tabac aux moins de 18 ans, la hausse du prix des cigarettes, les campagnes de prévention et l'interdiction dans les collèges et lycées, la part de jeunes Français qui fument ne diminue plus. Pourquoi? À l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, la Ligue contre le cancer donne un élément d'explication en publiant une étude sur la présence du tabac au cinéma, que Le Figaro dévoile. L'association a regardé les 180 films français ayant comptabilisé le plus grand nombre d'entrées entre 2005 et 2010. Elle dénonce «la trop forte présence du tabac sur les écrans» et demande une prise de conscience du monde du 7e art.
Sur la période étudiée par l'Institut Ipsos, 80% des films contiennent au moins une scène de tabagisme et 30% plus de dix. En moyenne, le tabac s'impose pendant 2,4 minutes par long-métrage, ce qui équivaut à la durée de cinq publicités. Jugé atypique, Gainsbourg, vie héroïque , qui cumule 43 minutes de tabagisme, a été exclu du calcul. C'est de loin le film où l'on fume le plus depuis 2005. Viennent ensuite Un prophète , Coco avant Chanel et Les Petits Mouchoirs . Les marques sont moins visibles que par le passé, mais elles figurent dans certains films, comme Incontrôlable de Raffy Shart où Philip Morris apparaît à neuf reprises. Marlboro reste la plus représentée.
«Des fumeurs de plus en plus respectables»
Ce sont les personnages principaux eux-mêmes qui fument dans près la moitié des scènes. Outre les acteurs des longs-métrages déjà cités, Pierre, interprété par Daniel Auteuil dans Je l'aimais, ou encore José Garcia dans Le Mac se distinguent. Au cinéma comme dans la vie, les femmes fument un peu moins que les hommes, sauf en 2010. Enfin, on voit qu'à l'écran l'interdiction de fumer dans les lieux publics n'est pas appliquée.
«Le profil du fumeur tend à devenir de plus en plus respectable», remarque par ailleurs la Ligue. L'étude pointe une tendance du 7e art à «banaliser l'acte de fumer», en mettant la cigarette en scène dans des situations normales, alors qu'elle a longtemps été associée à des moments d'angoisse ou au contraire de bien-être. «Cette normalisation est inquiétante», déplore l'association.
On sait que le jeune public est particulièrement influençable. Les adolescents qui regardent des films dans lesquels les acteurs fument sont plus nombreux à expérimenter ce produit. Ce lien a été montré par une étude européenne publiée en 2011, portant sur 16.000 adolescents. Les chercheurs ont trouvé dans le groupe des jeunes les plus exposés au tabagisme à l'écran deux fois plus de fumeurs que dans celui des moins exposés.
Sans avoir de preuve formelle, les associations de lutte contre le tabagisme sont persuadées que les fabricants de tabac se cachent derrière ces images de volutes de fumées à l'écran. «Aux États-Unis, l'utilisation du cinéma est une pratique ancienne et très fréquente des cigarettiers», souligne Karine Gallopel-Morvan, chercheur à Rennes.
La lecture des documents internes rendus publics sous contrainte judiciaire en 1998 aux États-Unis révèle que les industriels voient dans le cinéma un support stratégique. «Nous pensons que la plupart des images fortes autour des cigarettes et de la tabagie sont créées par le cinéma et la télévision», peut-on lire dans une archive de Philip Morris datée de 1989.
Ou encore: «Les films et les personnalités ont plus d'influence sur les consommateurs qu'une affiche statique d'un paquet de cigarettes.» Dans ces documents, les chercheurs ont retrouvé le contrat de Sylvester Stallone, qui a touché 500.000 dollars dans les années 1980 pour se montrer, dans ses films, avec des cigarettes de la marque Brown-Williamson.
Un artifice de mise en scène
En France, le placement de tabac est interdit par la loi Évin. La seule action en justice engagée à ce jour concerne le film Cliente, réalisé par Josiane Balasko, où la marque Malboro Light apparaît dans neuf séquences, mais aussi dans le générique.
De leur côté, les producteurs de films, comme les agences spécialisées dans le placement de produits, démentent formellement tout lien avec l'industrie. Ils mettent en avant la liberté artistique pour expliquer la présence de tabac dans un film. «Quand Guillaume Canet filme une bande de trentenaires, il en fait des fumeurs, car cette génération fume beaucoup!», commente sa maison de production.
Parfois, la cigarette donne plus de force à un personnage ou à une séquence; parfois, c'est un artifice de mise en scène qui permet de «remplir un vide». La Ligue contre le cancer espère que le Centre national de cinéma (CNC) va se saisir de cette question. Selon le Pr Albert Hirsch, «tout en respectant la liberté de création, on pourrait envisager des messages d'avertissement, voire une interdiction aux moins de 18 ans des films où le tabac est omniprésent».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Delphine Chayet - le 30/05/2012
La cigarette apparaît dans 80% des films. Cela contribue à normaliser le fait de fumer, notamment auprès des jeunes.
Malgré l'interdiction de vente du tabac aux moins de 18 ans, la hausse du prix des cigarettes, les campagnes de prévention et l'interdiction dans les collèges et lycées, la part de jeunes Français qui fument ne diminue plus. Pourquoi? À l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, la Ligue contre le cancer donne un élément d'explication en publiant une étude sur la présence du tabac au cinéma, que Le Figaro dévoile. L'association a regardé les 180 films français ayant comptabilisé le plus grand nombre d'entrées entre 2005 et 2010. Elle dénonce «la trop forte présence du tabac sur les écrans» et demande une prise de conscience du monde du 7e art.
Sur la période étudiée par l'Institut Ipsos, 80% des films contiennent au moins une scène de tabagisme et 30% plus de dix. En moyenne, le tabac s'impose pendant 2,4 minutes par long-métrage, ce qui équivaut à la durée de cinq publicités. Jugé atypique, Gainsbourg, vie héroïque , qui cumule 43 minutes de tabagisme, a été exclu du calcul. C'est de loin le film où l'on fume le plus depuis 2005. Viennent ensuite Un prophète , Coco avant Chanel et Les Petits Mouchoirs . Les marques sont moins visibles que par le passé, mais elles figurent dans certains films, comme Incontrôlable de Raffy Shart où Philip Morris apparaît à neuf reprises. Marlboro reste la plus représentée.
«Des fumeurs de plus en plus respectables»
Ce sont les personnages principaux eux-mêmes qui fument dans près la moitié des scènes. Outre les acteurs des longs-métrages déjà cités, Pierre, interprété par Daniel Auteuil dans Je l'aimais, ou encore José Garcia dans Le Mac se distinguent. Au cinéma comme dans la vie, les femmes fument un peu moins que les hommes, sauf en 2010. Enfin, on voit qu'à l'écran l'interdiction de fumer dans les lieux publics n'est pas appliquée.
«Le profil du fumeur tend à devenir de plus en plus respectable», remarque par ailleurs la Ligue. L'étude pointe une tendance du 7e art à «banaliser l'acte de fumer», en mettant la cigarette en scène dans des situations normales, alors qu'elle a longtemps été associée à des moments d'angoisse ou au contraire de bien-être. «Cette normalisation est inquiétante», déplore l'association.
On sait que le jeune public est particulièrement influençable. Les adolescents qui regardent des films dans lesquels les acteurs fument sont plus nombreux à expérimenter ce produit. Ce lien a été montré par une étude européenne publiée en 2011, portant sur 16.000 adolescents. Les chercheurs ont trouvé dans le groupe des jeunes les plus exposés au tabagisme à l'écran deux fois plus de fumeurs que dans celui des moins exposés.
Sans avoir de preuve formelle, les associations de lutte contre le tabagisme sont persuadées que les fabricants de tabac se cachent derrière ces images de volutes de fumées à l'écran. «Aux États-Unis, l'utilisation du cinéma est une pratique ancienne et très fréquente des cigarettiers», souligne Karine Gallopel-Morvan, chercheur à Rennes.
La lecture des documents internes rendus publics sous contrainte judiciaire en 1998 aux États-Unis révèle que les industriels voient dans le cinéma un support stratégique. «Nous pensons que la plupart des images fortes autour des cigarettes et de la tabagie sont créées par le cinéma et la télévision», peut-on lire dans une archive de Philip Morris datée de 1989.
Ou encore: «Les films et les personnalités ont plus d'influence sur les consommateurs qu'une affiche statique d'un paquet de cigarettes.» Dans ces documents, les chercheurs ont retrouvé le contrat de Sylvester Stallone, qui a touché 500.000 dollars dans les années 1980 pour se montrer, dans ses films, avec des cigarettes de la marque Brown-Williamson.
Un artifice de mise en scène
En France, le placement de tabac est interdit par la loi Évin. La seule action en justice engagée à ce jour concerne le film Cliente, réalisé par Josiane Balasko, où la marque Malboro Light apparaît dans neuf séquences, mais aussi dans le générique.
De leur côté, les producteurs de films, comme les agences spécialisées dans le placement de produits, démentent formellement tout lien avec l'industrie. Ils mettent en avant la liberté artistique pour expliquer la présence de tabac dans un film. «Quand Guillaume Canet filme une bande de trentenaires, il en fait des fumeurs, car cette génération fume beaucoup!», commente sa maison de production.
Parfois, la cigarette donne plus de force à un personnage ou à une séquence; parfois, c'est un artifice de mise en scène qui permet de «remplir un vide». La Ligue contre le cancer espère que le Centre national de cinéma (CNC) va se saisir de cette question. Selon le Pr Albert Hirsch, «tout en respectant la liberté de création, on pourrait envisager des messages d'avertissement, voire une interdiction aux moins de 18 ans des films où le tabac est omniprésent».
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Obésité : New York s'attaque à la consommation des sodas
Par Caroline Piquet - le 31/05/2012
La ville de New York prévoit d'interdire la vente de boissons sucrées de plus de 470 ml pour lutter contre l'obésité.
Après l'interdiction de la cigarette dans les restaurants et les parcs publics, le maire de New York s'attaque maintenant aux sodas et aux boissons sucrées pour limiter le problème de surpoids qui touche plus de la moitié des New-Yorkais. Pour la première fois aux États-Unis, la distribution de boissons sucrées contenues dans des gobelets de plus de 470 ml (16 onces) pourrait être interdite à partir de mars 2013. Cette mesure concernerait avant tout les fast-foods, les supérettes et les vendeurs ambulants dans la rue. En revanche, elle ne s'appliquerait pas aux boissons gazeuses «light» pauvres en calories, aux jus de fruit, à l'alcool et aux boissons lactées comme les milk-shakes.
«L'obésité est un vrai problème national et partout aux États-Unis, les autorités de santé le savent mais se contentent uniquement de dire “Oh, c'est vraiment terrible”», a déclaré Michael Bloomberg, le maire de la ville, lors d'une conférence de presse. «Mais New York a décidé de prendre le problème à bras-le-corps et c'est exactement ce que les citoyens attendaient de nous», a-t-il ajouté. Pour le Dr Thomas Farley, commissaire à la santé de la ville, il est urgent d'agir car les boissons sucrées seraient responsables de plus de la moitié des cas d'obésité de la ville. Rien d'étonnant quand on sait qu'un tiers des New-Yorkais boit un à plusieurs sodas par jour, d'après les données de la mairie.
Les tailles des boissons servies dans les fast-foods américains n'ont rien à voir avec ce que l'on connaît en Europe. Chez McDonald's, le petit gobelet (small) fait 470 ml, l'intermédiaire (médium) 620 ml alors que le plus grand fait 950 ml. En France, le menu Maxi Best of est accompagné d'une boisson de 500 ml.
New York, le modèle à suivre
Dans un pays où certains gobelets font largement plus d'un litre, cette mesure risque de contrarier les plus accros comme ceux qui y voient une atteinte à leur liberté individuelle. C'est le cas de Zara Atal, une étudiante de 20 ans, interrogée par le New York Times: «Si les gens ont envie de boire un litre de soda, c'est leur choix.» En effet, si les contenants seront limités à 470 ml, rien n'empêchera le consommateur d'aller se resservir aux fontaines en libre accès présentes dans certains fast-foods. Pour Sara Gochenauer, une New-Yorkaise de 21 ans, cette initiative «est une bonne idée car les sodas pourrissent les dents».
Interdiction des acides gras insaturés, campagne d'affichage pour lutter contre le tabagisme, obligation d'afficher le nombre de calories sur les menus dans les chaînes de restaurant… Depuis 2002, Michael Bloomberg a multiplié les réformes. Avant-gardiste, sa politique de santé a fait ses preuves au point qu'elle commence à être prise en modèle par d'autres régions des États-Unis. Ces dernières années, certaines villes américaines ont interdit la vente de sodas dans les écoles et dans certains établissements publics.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Caroline Piquet - le 31/05/2012
La ville de New York prévoit d'interdire la vente de boissons sucrées de plus de 470 ml pour lutter contre l'obésité.
Après l'interdiction de la cigarette dans les restaurants et les parcs publics, le maire de New York s'attaque maintenant aux sodas et aux boissons sucrées pour limiter le problème de surpoids qui touche plus de la moitié des New-Yorkais. Pour la première fois aux États-Unis, la distribution de boissons sucrées contenues dans des gobelets de plus de 470 ml (16 onces) pourrait être interdite à partir de mars 2013. Cette mesure concernerait avant tout les fast-foods, les supérettes et les vendeurs ambulants dans la rue. En revanche, elle ne s'appliquerait pas aux boissons gazeuses «light» pauvres en calories, aux jus de fruit, à l'alcool et aux boissons lactées comme les milk-shakes.
«L'obésité est un vrai problème national et partout aux États-Unis, les autorités de santé le savent mais se contentent uniquement de dire “Oh, c'est vraiment terrible”», a déclaré Michael Bloomberg, le maire de la ville, lors d'une conférence de presse. «Mais New York a décidé de prendre le problème à bras-le-corps et c'est exactement ce que les citoyens attendaient de nous», a-t-il ajouté. Pour le Dr Thomas Farley, commissaire à la santé de la ville, il est urgent d'agir car les boissons sucrées seraient responsables de plus de la moitié des cas d'obésité de la ville. Rien d'étonnant quand on sait qu'un tiers des New-Yorkais boit un à plusieurs sodas par jour, d'après les données de la mairie.
Les tailles des boissons servies dans les fast-foods américains n'ont rien à voir avec ce que l'on connaît en Europe. Chez McDonald's, le petit gobelet (small) fait 470 ml, l'intermédiaire (médium) 620 ml alors que le plus grand fait 950 ml. En France, le menu Maxi Best of est accompagné d'une boisson de 500 ml.
New York, le modèle à suivre
Dans un pays où certains gobelets font largement plus d'un litre, cette mesure risque de contrarier les plus accros comme ceux qui y voient une atteinte à leur liberté individuelle. C'est le cas de Zara Atal, une étudiante de 20 ans, interrogée par le New York Times: «Si les gens ont envie de boire un litre de soda, c'est leur choix.» En effet, si les contenants seront limités à 470 ml, rien n'empêchera le consommateur d'aller se resservir aux fontaines en libre accès présentes dans certains fast-foods. Pour Sara Gochenauer, une New-Yorkaise de 21 ans, cette initiative «est une bonne idée car les sodas pourrissent les dents».
Interdiction des acides gras insaturés, campagne d'affichage pour lutter contre le tabagisme, obligation d'afficher le nombre de calories sur les menus dans les chaînes de restaurant… Depuis 2002, Michael Bloomberg a multiplié les réformes. Avant-gardiste, sa politique de santé a fait ses preuves au point qu'elle commence à être prise en modèle par d'autres régions des États-Unis. Ces dernières années, certaines villes américaines ont interdit la vente de sodas dans les écoles et dans certains établissements publics.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
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ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie