Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Verrouillé
Avatar de l’utilisateur
titelilou
Insatiable
Insatiable
Messages : 493
Inscription : 08 sept. 2011 08:04

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par titelilou »

biboux69 a écrit :et la saturation c'est pas infirmier?
Tu as raison biboux !!!
Oups!!! Moi je le fais trés souvent étant de nuit et sans infirmiére avec moi quand une personne est dyspnéique, je lui prends la sat...
De toutes façons quand je fais le 15 le médecin du samu me demande le faire!
Je ne sais pas si c'est grave, en tout cas, ça risque pas de faire mourir les gens, de leur mettre un truc au doigts, mais si c'est pas de notre ressort :oops: , ça change tout!!! Voici ce que j'ai trouvé sur le net:


Définition
L'oxymétrie de pouls ou saturation en oxygène est une méthode de mesure non invasive de la saturation en oxygène de l'hémoglobine au niveau des capillaires sanguins, on parle de saturation pulsée en oxygène : SpO2.

La SpO2 est très proche de la SaO2, qui est la saturation artérielle en oxygène.

Cadre législatif
•Soin infirmier sur rôle propre : art. R.4311-5 décret 2004-802 du 29/07/2004.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
Avatar de l’utilisateur
biboux69
Accro
Accro
Messages : 1154
Inscription : 30 déc. 2011 14:41

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par biboux69 »

titelilou a écrit :Lors de sa prise de poste, l'aide soignant lit les transmissions suivantes concernant MME A :
" A des douleurs au sacrum ( eva 7). Rougeur constaté. Refuse de se lever. Infirmier prévenu, a vu l'état cutané de MME A .
Changement de position toutes les 2 heures avec prévention d'escarres systématique par un massage effleurage.
Prescription médicale d'un antalgique oral à administrer par l'infirmier toutes les 4 heures .
A eu des conseils sur les conséquences d'un alitement prolongé.
A accepté d 'aller au fauteuil ergonomique après une aide à la marche par le kinésithérapeute.Baisse de la perception nociceptive ( eva 2) .Disparition de la rougeur cutanée.

QUESTION : (10 points)
-Analyser la situation ( 8 à 12 lignes) ci dessus et restructurer la en transmissions ciblées.
J'écoute la transmission lu par l'aide-soignant à propos de Mm A. : problème à ce jour, elle se plaint de douleur au sacrum, avec rougeur cutanée constaté, sens doute dut à un début d'escarre, la patiente refuse de se lever. Le problème a été transmit à l'infirmier qui a constaté l 'état cutanée de Mm A. Des mesures sont prises pour éviter une aggravation de son problème : des massages effleurages avec des changement de position toute les 2 heure ainsi que la prescription d'antalgique oral à administrer par l'infirmier toute les 4 heures.
La patiente a reçu des conseils sur les conséquences lier à un alitement prolongé. Elle a accepté la mise au fauteuil ergonomique après une aide à la marche avec le kinésithérapeute.
Après toute ses mesures, la patiente ne semble plus présenter de rougeur cutanée, et sa douleur a beaucoup diminuer .

Transmission ciblée :

protéger ses téguments : A des douleurs au sacrum ( eva 7). Rougeur constaté

se mouvoir maintenir une bonne posture : refuse de se lever.

Transmission : l Infirmier prévenu, a vu l'état cutané de MME A.

protéger ses téguments : Changement de position toutes les 2 heures avec prévention d'escarres systématique par un massage effleurage.

Prescription : Prescription médicale d'un antalgique oral à administrer par l'infirmier toutes les 4 heures .

Apprendre / communiquer: a eu des conseils sur les conséquences d'un alitement prolongé.

Se mouvoir : A accepté d 'aller au fauteuil ergonomique après une aide à la marche par le kinésithérapeute

protéger ses téguments : Baisse de la perception nociceptive ( eva 2) .Disparition de la rougeur cutanée.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012/2015
En route pour la grande section => 3ème année plus qu'un an hihi

Maman de 2 amours
Avatar de l’utilisateur
biboux69
Accro
Accro
Messages : 1154
Inscription : 30 déc. 2011 14:41

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par biboux69 »

titelilou a écrit :
biboux69 a écrit :et la saturation c'est pas infirmier?
Tu as raison biboux !!!
Oups!!! Moi je le fais trés souvent étant de nuit et sans infirmiére avec moi quand une personne est dyspnéique, je lui prends la sat...
De toutes façons quand je fais le 15 le médecin du samu me demande le faire!
Je ne sais pas si c'est grave, en tout cas, ça risque pas de faire mourir les gens, de leur mettre un truc au doigts, mais si c'est pas de notre ressort :oops: , ça change tout!!! Voici ce que j'ai trouvé sur le net:


Définition
L'oxymétrie de pouls ou saturation en oxygène est une méthode de mesure non invasive de la saturation en oxygène de l'hémoglobine au niveau des capillaires sanguins, on parle de saturation pulsée en oxygène : SpO2.

La SpO2 est très proche de la SaO2, qui est la saturation artérielle en oxygène.

Cadre législatif
•Soin infirmier sur rôle propre : art. R.4311-5 décret 2004-802 du 29/07/2004.
rassures toi les saturations j'en ai fait, des ECBU comme je pense toute ici aussi, j'ai meme fait des actes infirmiers genre obturation, ablation de perf, de catheter, ... ya des trucs je sais que c'est pas de mon ressort mais tu vois l'ECBU j'etais persuadé que s'etait aussi de notre ressort.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012/2015
En route pour la grande section => 3ème année plus qu'un an hihi

Maman de 2 amours
Avatar de l’utilisateur
biboux69
Accro
Accro
Messages : 1154
Inscription : 30 déc. 2011 14:41

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par biboux69 »

biboux69 a écrit :
titelilou a écrit :Lors de sa prise de poste, l'aide soignant lit les transmissions suivantes concernant MME A :
" A des douleurs au sacrum ( eva 7). Rougeur constaté. Refuse de se lever. Infirmier prévenu, a vu l'état cutané de MME A .
Changement de position toutes les 2 heures avec prévention d'escarres systématique par un massage effleurage.
Prescription médicale d'un antalgique oral à administrer par l'infirmier toutes les 4 heures .
A eu des conseils sur les conséquences d'un alitement prolongé.
A accepté d 'aller au fauteuil ergonomique après une aide à la marche par le kinésithérapeute.Baisse de la perception nociceptive ( eva 2) .Disparition de la rougeur cutanée.

QUESTION : (10 points)
-Analyser la situation ( 8 à 12 lignes) ci dessus et restructurer la en transmissions ciblées.
J'écoute la transmission lu par l'aide-soignant à propos de Mm A. : problème à ce jour, elle se plaint de douleur au sacrum, avec rougeur cutanée constaté, sens doute dut à un début d'escarre, la patiente refuse de se lever. Le problème a été transmit à l'infirmier qui a constaté l 'état cutanée de Mm A. Des mesures sont prises pour éviter une aggravation de son problème : des massages effleurages avec des changement de position toute les 2 heure ainsi que la prescription d'antalgique oral à administrer par l'infirmier toute les 4 heures.
La patiente a reçu des conseils sur les conséquences lier à un alitement prolongé. Elle a accepté la mise au fauteuil ergonomique après une aide à la marche avec le kinésithérapeute.
Après toute ses mesures, la patiente ne semble plus présenter de rougeur cutanée, et sa douleur a beaucoup diminuer .

Transmission ciblée :

protéger ses téguments :
donner: A des douleurs au sacrum.
action: ( eva 7)
resultat: Rougeur constaté

se mouvoir maintenir une bonne posture/ apprendre :
donner:refuse de se lever.
action: l Infirmier prévenu, a vu l'état cutané de MME A. a eu des conseils sur les conséquences d'un alitement prolongé.
résultat: mesure prise: calmer la douleur et limiter l'aggravation de la necrose

protéger ses téguments/ se mouvoir:
donner: diminuer l'aggravation de l'escarre, mobilisation de la patiente
actions: Changement de position toutes les 2 heures avec prévention d'escarres systématique par un massage effleurage, elle a accepté d 'aller au fauteuil ergonomique après une aide à la marche par le kinésithérapeute
résultat: Disparition de la rougeur cutanée

Prescription :
donner: Prescription médicale d'un antalgique oral à administrer par l'infirmier toutes les 4 heures .
resultat: Baisse de la perception nociceptive ( eva 2)


 
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012/2015
En route pour la grande section => 3ème année plus qu'un an hihi

Maman de 2 amours
VIC46
Adepte
Adepte
Messages : 144
Inscription : 11 janv. 2012 12:15

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par VIC46 »

vous êtes AS dans un service de chirurgie. Mme B,55 ans, a été au lit strit pendant 10 jours.Aujourd'hui,en collaboration avec l'IDE, vous devez participer à son premier léver.
Question
Au regard de la situation,comment procédez-vous?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l'essentiel c'est le principal et inversement
Avatar de l’utilisateur
titelilou
Insatiable
Insatiable
Messages : 493
Inscription : 08 sept. 2011 08:04

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par titelilou »

La situation a lieu dans un service de soins. Il règne une ambiance de travail saine et agréable. La majorité du personnel y travaille depuis de nombreuses années et a acquis une solide expérience des patients et une reconnaissance du travail d'équipe.
Un nouvel infirmier y a pris ses fonctions depuis peu.
Au cours d'une réunion, il remet en cause le fonctionnement: constitution des binômes en fonction des affinités de chacun, communication informelle lors des pauses... Une aide-soignante fait part du mécontentement de Mr Z qui a eu sa toilette à 8h alors qu'il souhaitait dormir après une mauvaise nuit. Elle explique que la transmission de l'information a été faite dans le couloir. Le rajustement de l'horaire n'a pu être fait. Une infirmière répond: << vous êtes les premiers à faire ce genre de remarque, aucune réclamation n'est remontée à ce jour>>.

Question :

En vous appuyant sur les données du texte, argumentez le positionnement des différrents soignants et le votre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
Avatar de l’utilisateur
titelilou
Insatiable
Insatiable
Messages : 493
Inscription : 08 sept. 2011 08:04

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par titelilou »

Vous travaillez d'après-midi en service de médecine. Lors du changement d'équipe, pendant les transmissions orales, l'aide-soignante fait part de la difficulté éprouvée ce matin lors de la réalisation de la toilette de Mr R, âgé de 75 ans.
Il présente des plaies infectées, mal odorantes et incommodantes. L'aide-soignante relate les propos de Mr R << Je ne supporte plus cette odeur, cessez de m'importuner avec vos soins, laissez -moi mourrir tranquille >>.
Elle rajoute: << C' est vrai qu'entre son manque de participation et son odeur, j' ai fait très vite pour réaliser sa toilette, il me tardait de sortir de cette chambre>>.
L'autre aide-soignante du matin dit << Moi aussi, je fais vite quand je suis obligée d'aller dans sa chambre, même ses enfants viennent de moins en moins le voir>>.
L'infirmière répond: << On est de toutes façons obligé de faire les soins, on n'a pas le choix. Vous ne pouvez pas l'éviter>>.
Le médecion émet la possibilité de limiter les soins au minimum.
Un aide-soignant d'après-midi réplique: <<Dans ces cas là, quelle est la qualité de notre accompagnement?>>.


Question :

Argumenter votre positionnement après avoir analysé les propos de chaque membre de l'équipe.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
ZABOU65
Forcené
Forcené
Messages : 297
Inscription : 03 déc. 2011 10:41

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par ZABOU65 »

allez je poste et je vous lis....fait en 2h


Situation1:
Mme D, 48ans bronchopneumonie,crachats purulents, fièvre 39°5, diarrhée importante.

Le médecin prescrit :
-bilan sanguin
-3 hémocultures à 1 heure d'intervale
-coproculture
-examen cytobactériologique des urines
-examen crachats
-radio poumons au lit
-perf sérum glucosé
-antibiotique en IV
-2 aérosols bisolvon
-2gélules imodium
-3 comprimés antipyrétiques
-kiné respiratoire

Question:
-Analysez la situation, puis donnez les actions et surveillances du rôle de l'AS.


Mme D est une femme de 48 ans hospitalisée pour bronchopneumonie avec crachats purulents, hyperthermie et diarrhée importante. Nous allons l’installer dans un lit et la laisser se reposer. Nous allons analyser les grands axes de la situation et proposer les actions et surveillances qui en découlent.

Situation notamment au niveau respiratoire
Mme D est hospitalisé pour une bronchopneumonie avec crachats purulents. Le médecin a prescrit un examen des crachats, une radio des poumons, 2 aérosols. De la kiné respiratoire.
Actions et surveillances
Je vais dans un premier temps, vérifier l’installation de Mme D qui doit être mise en position semi-assise pour favoriser une meilleur respiration et expectoration. Je mettrai à sa disposition des bassins réniformes et des mouchoirs pour qu’elle puisse cracher ainsi qu’un petit pot où je lui dirai de cracher aussi et de m’appeler ensuite pour effectuer l’examen des crachats prescrit par le médecin.
je mettrai le matériel nécessaire aux aérosols dans la chambre (manomètre à air, masque aérosol), j’installerai aussi en accord avec l’infirmière le matériel d’aspiration bronchique si besoin. Je demanderai à ma collègue si elle souhaite que j’appelle la radio et demanderai à quelle heure aura lieu les séances de kiné respiratoire.
Je passerai régulièrement dans la chambre pour surveiller le faciès, la coloration de Mme D (marbrures, cyanoses) qui indiqueraient une détresse respiratoire. Je contrôlerai également son rythme cardiaque, sa fréquence respiratoire, sa tension. Signes qui pourraient annoncer une complication de son état.

Situation notamment au niveau de l’élimination
Mme D a une diarrhée importante ; Le médecin a prescrit une coproculture, un examen cytobactériologique des urines, 2 gélules d’immodium.
Actions et surveillances
Je proposerai le plat à bassin à Mme D au lit et si possible je réaliserai le prélèvement de selles pour la coproculture. J’effectuerai ensuite une petite toilette à Mme D, à l’eau et au savon puis selon le protocole du service en vue de réaliser l’ECBU. J’expliquerai à Mme D qu’elle doit sonner lorsqu’elle aura envie d’uriner pour que l’on puisse effectuer le prélèvement stérile d’urine. Durant ce soin, j’aurai examiné l’état cutané de Mme D, essentiellement au sacrum par rapport à ses problèmes digestifs mais aussi au niveau des points d’appui car elle présente une hyperthermie.
Je m’assurerai de la prise de son traitement contre la diarrhée et informerai Mme D de m’appeler aussi souvent que nécessaire pour son élimination.

Situation par rapport à l’élévation de sa température corporelle
Mme D a 39°5 de fièvre, le médecin a prescrit 3 hémocultures espacées d’une heure, 3 comprimés antipyrétiques.
Actions et surveillances
Je prendrai la température de Mme D toutes les heures. Je la rafraichirai et changerai ses draps aussi souvent que nécessaire. J’éviterai de trop couvrir Mme D et je contrôlerai la prise de ses comprimés antipyrétiques.
Je surveillerai sa conscience et sa tonicité

Situation en regard de sa pathologie
Mme D est perfusée. Elle présente également un risque de déshydratation au vu de sa diarrhée et de son hyperthermie.
Actions et surveillances
Je m’assurerai de l’intégrité de la perfusion du flacon au point de ponction. Que la perfusion « passe » bien et ne diffuse pas. Je vérifierai que la perfusion n’entrave pas les mouvements de Mme D.
Je veillerai à la bonne hydratation de Mme D et je demanderai à l’infirmière si une alimentation est prévue, et dans l’affirmative, s’il y a un régime. Je proposerai une feuille de suivi d’apport hydrique.
Je surveillerai les signes de deshydratation : persistance du pli cutané, sécheresse des muqueuses, oligurie.

Transmissions
Je ferai mes transmissions par oral à l’infirmière, immédiatement si une modification survient ainsi que par écrit. Je noterai les constantes relevées, les examens réalisés et les observations effectuées : s’il y a des rougeurs ou des érythèmes, une modification de la coloration ou encore du comportement,





Situation 2:
Mme H, 86 ans, veuve sans enfant, discréte, affable, enjouée, communique facilement, soignée pour angor bien stabilisé, dégénérésence maculaire liée à l'âge. Présente depuis quelques jours : une anorexie, refus de participer aux activités, parle peu, veut rester dans sa chambre.
Elle a perdu son frére cadet depuis 15 jours et depuis qu'elle est revenue de l'enterrement avec son neuveu, elle est comme ça.

Médecin prescrit :
-bilan biologique
-alimentation riche en protéines et vitamines
-surveillance+++
-craint un syndrome de glissement

Question:
-Analysez la situation de Mme H, donnez les actions AS.


Mme H est une veuve de 86 ans sans enfant. Depuis le décès de son frère, Mme H présente des signes d’un syndrome de glissement qui est un désir inconscient de ne plus vivre révélé par une décompensation rapide de l’état général. Les signes d’un syndrome de glissement sont une anorexie, des troubles neuro-psychologique (repli sur soi, isolement, clinophilie), des troubles sphynctériens (rétention ou fuites par engorgement), des troubles digestifs (occlusion, météorisme abdominal), des troubles métaboliques (amaigrissement, déshydratation).
Mme H montre une anorexie qui reflète son manque d’appétit de vivre. Le médecin a prescrit une alimentation riche en protéines et vitamines. Les proteines se retrouvent dans la catégorie VPO (viande, poisson, œufs) et les vitamines surtout dans les fruits, notamment les agrumes.
Je veillerai par conséquent à commander un régime hyperprotidique et hypervitaminé. On pourra ajouter des jus de fruits, des compléments alimentaires type « fortimel ». je ferai les menus en interrogeant Mme H sur ses gouts alimentaires et demanderai aussi l’avis de la diététicienne si besoin. Je proposerai la mise en place d’une feuille de suivi alimentaire.

Mme H se replie sur elle-même, s’isole alors qu’elle était une personne affable, enjouée qui communiquait facilement. Mme H refuse depuis 15 jours de participer aux activités. Elle veut rester dans sa chambre et parle peu.
J’entamerai le dialogue avec Mme H, l’interrogerai sur son mal être, sur des douleurs possibles, je l’inciterai doucement à me parler de son frère car la dépression est la dernière étape avant l’acceptation dans le deuil et ainsi elle pourrait avancer dans son cheminement.
Je demanderai à son neveu s’il peut venir lui rendre visite. J’essaierai de la diriger vers les activités qu’elle aimait bien. Je lui demanderai si son champ visuel s’est rétréci. La DMLA est une conséquence du vieillissement, la personne a une «tache noire » devant son champ de vision et celle-ci peut s’agrandir…Mme H est peut-être aussi gêné pour la réalisation des activités qui lui plaisent.

Au vu des craintes du médecin sur un syndrome de glissement, la surveillance sera accentué, sur l’alimentation et l’occupation, le divertissement de Mme H mais on surveillera également son élimination urinaire et fécale, son hydratation et son poids. A ce titre, une pesée une fois par semaine serait judicieux.
Je n’oublierai pas d’effectuer mes transmissions écrites et orales sur l’état physique, psychologique et social de Mme H.



Situation 3:
Une piscine du centre fait 25m de long, 15 m de large et 1m10 de hauteur.Elle est chauffée à 35°
On utilise un berlingot d'eau de javel de 0,25l pour 30m3 par jour. Entretien tous les jours sauf jours fériés.

Questions:
-Calculez la surface et le nombre de patients qui peuvent travailler dedans sachant qu'il a besoin de 5m2 pour faire ses exercices.
Surface de la piscine : A=L*l donc A=25*15=375 m^2
Sachant qu’un patient a besoin de 5m^2 alors 375/5=75
Soit 75 patients


-Calculez la quantité d'eau de javel nécessaire par jour.
Volume de la piscine : V= A*h donc V= 375*1.10=412.50 m^3
Sachant qu’on utilise un berlingot de 0.25 pour 30m^3
………………………………………….x pour 412.50
X= (412.5*0.25)/30=3.4375l
or 1 berlingot fait 0.25 donc pour savoir le nombre de berlingots
X=(412.5*0.25)/30/0.25 équivaut à 412.5/30 soit 13.75 donc 14 berlingots


-Calculez la quantité d'eau de javel nécessaire pour le mois de juillet.

31-1jf=30
3.4375l*30=103.125l
Pour connaitre le nombre de berlingot je multiplie par 4
103.125*4=412.5 berlingots donc 413 berlingots


bon d'accord, je crois qu'on demandait pas en berlingot :)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par ZABOU65 le 07 févr. 2012 21:00, modifié 1 fois.
ZABOU65
Forcené
Forcené
Messages : 297
Inscription : 03 déc. 2011 10:41

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par ZABOU65 »

J'utiliserai des gants à usage unique chaque fois que je devrai être en contact avec les selles et me laverai les mains.Je procéderai à la coproculture aprés en avoir averti la patiente.


En ce qui concerne les soins d'hygiéne, j'utiliserai des gants à usage unique car il y a présence de crachats et selles diarrhéiques et que nous n'avons pas les résultats d'examens.

Le médecin n'a pas prescit de traitement antalgique,la patholgie pulmonaire ou la diarrhée peuvent provoquer des douleurs, c'est pourquoi, j'évaluerai la douleur de Mme D à l'aide de l'échelle analogique visuelle et transmettrai à l'infirmiére si la patiente est douloureuse.

j'ai oublié les gants, effectivement crachats purulents et diarrhée, on ne peut pas y couper !!! :?
et la douleur !! pourtant on y fait super attention dans mon service grr je m'en veux, va falloir que je sois plus attentive !!
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Avatar de l’utilisateur
val12
VIP
VIP
Messages : 2308
Inscription : 16 mai 2008 14:07

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par val12 »

Situation 2:
Mme H, 86 ans, veuve sans enfant, discréte, affable, enjouée, communique facilement, soignée pour angor bien stabilisé, dégénérésence maculaire liée à l'âge. Présente depuis quelques jours : une anorexie, refus de participer aux activités, parle peu, veut rester dans sa chambre.
Elle a perdu son frére cadet depuis 15 jours et depuis qu'elle est revenue de l'enterrement avec son neuveu, elle est comme ça.

Médecin prescrit :
-bilan biologique
-alimentation riche en protéines et vitamines
-surveillance+++
-craint un syndrome de glissement

Question:
-Analysez la situation de Mme H, donnez les actions AS.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Avatar de l’utilisateur
titelilou
Insatiable
Insatiable
Messages : 493
Inscription : 08 sept. 2011 08:04

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par titelilou »

titelilou a écrit :Vous travaillez d'après-midi en service de médecine. Lors du changement d'équipe, pendant les transmissions orales, l'aide-soignante fait part de la difficulté éprouvée ce matin lors de la réalisation de la toilette de Mr R, âgé de 75 ans.
Il présente des plaies infectées, mal odorantes et incommodantes. L'aide-soignante relate les propos de Mr R << Je ne supporte plus cette odeur, cessez de m'importuner avec vos soins, laissez -moi mourrir tranquille >>.
Elle rajoute: << C' est vrai qu'entre son manque de participation et son odeur, j' ai fait très vite pour réaliser sa toilette, il me tardait de sortir de cette chambre>>.
L'autre aide-soignante du matin dit << Moi aussi, je fais vite quand je suis obligée d'aller dans sa chambre, même ses enfants viennent de moins en moins le voir>>.
L'infirmière répond: << On est de toutes façons obligé de faire les soins, on n'a pas le choix. Vous ne pouvez pas l'éviter>>.
Le médecion émet la possibilité de limiter les soins au minimum.
Un aide-soignant d'après-midi réplique: <<Dans ces cas là, quelle est la qualité de notre accompagnement?>>.


Question :

Argumenter votre positionnement après avoir analysé les propos de chaque membre de l'équipe.

Dans cette situation, les soignants du service de médecine, évoquent le cas de Mr R atteint de plaies infectées et nauséabondes.
Les 2 aides-soignantes du matin disent qu'elles réalisent les soins au plus vite car elle ne supporte plus l'odeur dégagée par les plaies.
L'infirmière et le médecin semblent cautionner le fait de faire le minimum auprès de ce monsieur.
L'aide-soignante du matin relate les propos de Mr R, qui dit de le laisser tranquille, qu'il veut mourir et qu'il ne supporte plus l'odeur également.
Elle trouve que ce monsieur ne participe pas à ses soins.
Seul l'aide-soignant d'après-midi semble vouloir remettre en cause ce qui est dit par le médecin, c'est à dire de limiter les soins au minimum.

Mr R dit ne pas vouloir qu’on s’occupe de lui et exprimer la volonté de mourir. Il a certainement remarqué l’empressement des soignants et peut être a-t-il lu le dégoût sur le visage de certains. Il doit se sentir isolé, rejeté des soignants et de sa famille qui espace les visites.
Il se replie donc sur lui et n’a plus goût à rien, il se sent comme un paria rejeté de tous.
Si il était pris en charge comme n’importe quel autre patient peut être serait il plus actif dans les soins.
Cette situation ne peut être laissée en l’état plus longtemps, il faut réagir et trouver des solutions pour l’équipe et surtout pour Mr R.
La chartre du patient hospitalisée stipule que « Les établissements de santé garantissent la qualité de l’accueil, des traitements et des soins » et que « La personne hospitalisée est traitée avec égards ».
Comme le dit l’aide-soignant d’après-midi, où est la qualité de l’accompagnement ?
Tout le personnel a l’air de baisser les bras et de fuir le problème, mais n’y a-t-il pas de solution à cette situation ?
Les bonnes questions ont-elles été posées ?
La problématique ici est l’odeur dégagée par les plaies infectées qui incommode la famille et le personnel.
Dans certains services on utilise du charbon mélangé à du vinaigre blanc pour neutraliser les odeurs fortes de plaies infectées.
Il existe d’ailleurs des pansements au charbon pour la même raison, peuvent ils être utilisés sur les plaies de ce patient ?
La chambre est elle aérée plusieurs fois par jour ?
Le linge de lit qui peut être imprégné de l’odeur, est il changé assez souvent ?
Il est de toutes façons du devoir des soignants de chercher au plus vite, comment palier au problème pour une meilleure prise en charge de Mr R.
Ce patient risque de une dégradation de son état général, car sa santé mentale est en péril à cause d'une mauvaise prise en charge.
Le fait de bâcler les soins et de ne pas prendre en considération ce patient est un acte de maltraitance.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
Avatar de l’utilisateur
val12
VIP
VIP
Messages : 2308
Inscription : 16 mai 2008 14:07

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par val12 »

Situation 2:
Mme H, 86 ans, veuve sans enfant, discrète, affable, enjouée, communique facilement, soignée pour angor bien stabilisé, dégénérescence maculaire liée à l'âge. Présente depuis quelques jours : une anorexie, refus de participer aux activités, parle peu, veut rester dans sa chambre.
Elle a perdu son frère cadet depuis 15 jours et depuis qu'elle est revenue de l'enterrement avec son neuve, elle est comme ça.

Médecin prescrit :
-bilan biologique
-alimentation riche en protéines et vitamines
-surveillance+++
-craint un syndrome de glissement

Question:
-Analysez la situation de Mme H, donnez les actions AS.

Au regard de la situation nous sommes en présence de Mme H 86 ans, on peu remarqué un avant et un après.


Avant Mme H 84 ans était une personne sociable, enjoué, avec juste une problématique de santé lié à son grand âge puis intervient le décès de son frère cadet c’est l’élément déclencheur qui à modifier le comportement de Mm H 84 ans et qui déclenche depuis quelques jours un changement sur le plan psychologique elle s’isole par sa présence et dans les mots.

Au regard de la situation le médecin à prescrit des mesures et nous allons y mettre des actions dans la limite de mes compétences et en collaboration de l’infirmière.


Question:
-Analysez la situation de Mme H, donnez les actions AS.
Un bilan biologique est prescrit par le médecin, il sera important d’expliquer à Mme H pourquoi un bilan est demandé par le médecin, de rassurer la patiente, de prévenir la douleur en posant un patch analgisant pour que cela soit moins douloureux. Prendre le temps d’écouter Mme H si elle à des questions.
Il sera important de savoir que pour tous actes qui sera réalisé sur elle, elle doit avoir compris dans un langage clair et concis, pourquoi le bilan est prescrit quels sont les résultats attendu Mme H doit avoir donné son accord (Droit du patient du 4 mars 2002 qui stipule que tous actes invasif doit avoir un consentement de la part du patient il doit en connaître les tenants et aboutissent.
An niveau alimentaire une alimentation riche en protéines et vitamines est prescrit, mes actions seront de prendre contact avec la diététicienne afin de mettre en place les menus en accord avec ses goûts alimentaires solides ou liquides.
Mettre en place dans le dossier de la patiente une feuille de surveillance alimentaire et hydrique.
Noter les quantités prises à tous les repas, sur le diagramme de soin noté si il a fallu une aide partielle ou totale, une stimulation de ma part.
Risque de dénutrition et de déshydratation

Une surveillance est accru :

Au niveau cutané : risque d’escarre, mettre le matériel anti escarre, effectuer des changements de positions, effleurage des points d’appuis( dos, omoplates, coudes, sacrum, talons, maléoles). Tenir une literie sans plis et objets étrangers. Tenir des vêtements secs et sans plis.
Faire une fiche d’évaluation des risques de bradens
Faire une fiche de changement de position toutes les 3 heures nom fonction date heures position signer
Effectuer une toilette gényco anal après émission de selle ou urine.

Au niveau éliminer : risque de constipation, surveiller régulièrement et noté l’émission de selle observer la couleur, l’odeur, l’aspect (moulées, triées, acide, liquide, normale) si émission de gaz.
Surveillance de l’abdomen, tendu, douloureux.
Proposer régulièrement le passage au toilette.
Maintenir une dynamique corporelle
Proposer une effleurage dans le sans du cadre colique

Au niveau éliminer : risque d’anurie, surveiller si la personne urine quantifier si possible, en fonction de la personne passer au toilette régulièrement observer l’aspect, l’odeur et la couleur des urines.
Proposer des boires régulièrement adapter les boissons et privilégier les boissons riche en protéines.
Faire une fiche de surveillance hydrique
Faire une petite toilette intime pour éviter les infections urinaires.

Au niveau circulatoire : risque de phlébite, surveillance de membre inférieurs prise du godet, œdème, coloration des extrémités, maintenir une dynamique au niveau de la mobilisation.
Demander à la personne ce qu’elle aimait faire avant afin d’adapter des activités et maintenir une gymnastique tant psychologique que physique, encourager,

Au niveau psychologique : risque de glissement maintenir une surveillance accrus de tous les instants qui peu avoir une intégrité sur sa santé tant physique que mentale.
Demander le passage d’une psychologue pour mettre en place des solutions pour le bien être de Mme H.

En conclusion Mme H se laisse mourir à petit feu, il est important de prendre toutes les dispositions humain et médical et matériel, afin d’éviter le risque d’un syndrome de glissement ou la personne se laisse mourir tant par son mutisme que dans les comportements alimentaires qui vont entraîner une diminution de ces forces physiques se qui entraîne une mobilisation réduite avec les complications que sont nommés ci dessus au risque d’un alitement permanent des risques au niveau respiratoire encombrement bronchique source d’infection cette spirale entraîne la personne vers la destination qu’elle aura choisie. Notre rôle étant de ralentir le plus possible toutes ces étapes afin que la personne reprenne goût à la vie.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ladylilas
Habitué
Habitué
Messages : 62
Inscription : 24 sept. 2011 13:10

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par ladylilas »

titelilou a écrit :
biboux69 a écrit :et la saturation c'est pas infirmier?
Tu as raison biboux !!!
Oups!!! Moi je le fais trés souvent étant de nuit et sans infirmiére avec moi quand une personne est dyspnéique, je lui prends la sat...
De toutes façons quand je fais le 15 le médecin du samu me demande le faire!
Je ne sais pas si c'est grave, en tout cas, ça risque pas de faire mourir les gens, de leur mettre un truc au doigts, mais si c'est pas de notre ressort :oops: , ça change tout!!! Voici ce que j'ai trouvé sur le net:


Définition
L'oxymétrie de pouls ou saturation en oxygène est une méthode de mesure non invasive de la saturation en oxygène de l'hémoglobine au niveau des capillaires sanguins, on parle de saturation pulsée en oxygène : SpO2.

La SpO2 est très proche de la SaO2, qui est la saturation artérielle en oxygène.

Cadre législatif
•Soin infirmier sur rôle propre : art. R.4311-5 décret 2004-802 du 29/07/2004.
Trouvé sur ce site !!

1. Aspect législatif
A ce jour, la mesure de la saturation n’est soumise à aucune restriction. Le législateur ne cite pas cet acte comme relevant expressément d’une compétence médicale ou infirmière (au contraire de la mesure d’autres paramètres vitaux). Son utilisation est donc libre, même par une personne ne bénéficiant d’aucune formation. Cette situation étonnante reflète le peu de risque de la mise en œuvre de cette technique. En effet, la mesure de la saturation artérielle en oxygène est non invasive.

Son usage est relativement récent2 et cette valeur s’impose désormais comme incontournable au même titre que la fréquence cardiaque, la pression artérielle, la fréquence respiratoire et la mesure de la température.

Concernant les infirmiers, l'utilisation de ce type de matériel s'inscrit dans le Code de la Santé Publique (CSP) avec ces passages : [...] concourir à la mise en place de méthodes et au recueil des informations utiles aux autres professionnels, et notamment aux médecins pour poser leur diagnostic et évaluer l'effet de leurs prescriptions (Art R4311-2).[...] Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance. [...] Surveillance des fonctions vitales et maintien de ces fonctions par des moyens non invasifs et n'impliquant pas le recours à des médicaments (Art R46311-5).

En revanche, il faut se garder d’utiliser cette mesure pour adapter sa conduite : à l’exception du médecin3, nul ne peut, par exemple, décider de se passer d’administrer de l’oxygène, ou d’adapter le débit, sous prétexte qu’il estime que la mesure de l’appareil est satisfaisante.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Avatar de l’utilisateur
titelilou
Insatiable
Insatiable
Messages : 493
Inscription : 08 sept. 2011 08:04

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par titelilou »

Merci pour ce texte :D

Alors si j'ai bien compris, on aurait le droit de prendre la sat :clin:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
Avatar de l’utilisateur
titelilou
Insatiable
Insatiable
Messages : 493
Inscription : 08 sept. 2011 08:04

Re: Entrainement cas concret 2012 pour AS et AP

Message par titelilou »

titelilou a écrit :La situation a lieu dans un service de soins. Il règne une ambiance de travail saine et agréable. La majorité du personnel y travaille depuis de nombreuses années et a acquis une solide expérience des patients et une reconnaissance du travail d'équipe.
Un nouvel infirmier y a pris ses fonctions depuis peu.
Au cours d'une réunion, il remet en cause le fonctionnement: constitution des binômes en fonction des affinités de chacun, communication informelle lors des pauses... Une aide-soignante fait part du mécontentement de Mr Z qui a eu sa toilette à 8h alors qu'il souhaitait dormir après une mauvaise nuit. Elle explique que la transmission de l'information a été faite dans le couloir. Le rajustement de l'horaire n'a pu être fait. Une infirmière répond: << vous êtes les premiers à faire ce genre de remarque, aucune réclamation n'est remontée à ce jour>>.

Question :

En vous appuyant sur les données du texte, argumentez le positionnement des différrents soignants et le votre.

Cette situation illustre le fonctionnement d'un service de soins, où le personnel, qui est constitué pour la majorité d'anciennes dans le service, présente un dysfonctionnement et une désorganisation des soins évidents.
Les soignants qui se sentent forts de leur expérience et de leur ancienneté, ne semblent pas remettre leur pratique en questions, car ils pensent bien faire et ne se rendent pas compte de la situation.
Même l'infirmiére présente lors de la réunion est étonnée de ce qu'elle entend.
Le nouvel infirmier qui porte un regard neuf sur le fonctionnement de ce service, pointe les dysfonctionnements:
-Transmissions partiellement faites et non respect du secret professionnel.
-Les binômes qui se forment par affinités.
-Les patients insatisfaits parce que les transmissions n'ont pas été faites à temps.

Dans le sujet, il n'est pas question du cadre infirmier du service, qui devrait pourtant, recadrer son personnel.
Une remise en questions des pratiques et de la qualité des soins devrait être faite afin de retrouver une organisation réellement saine dans ce service.
Il est normalement prévu un temps de transmissions orales lors des changements d'équipes.
Ce temps de transmissions doit être respecté afin que tout le personnel ait les informations nécessaires pour une bonne prise en charge des patients.Il permet d'échanger des informations utiles sur les patients du service, se déroule dans une piéce close prévue, et à l'abri des oreilles extérieures afin que le secret professionnel soit respecté.
Les discussions au sujet des patients ne doivent pas en sortir et ne doivent pas avoir lieu dans le couloir, c'est une faute grave de violer le secret professionnel.
L'organisation des soins découle également des transmissions.
En ce qui concerne les binômes, le cadre de santé du service a la charge de s'occuper des plannings et de gérer le personnel, c'est à lui de constituer les équipes et de repérer les dysfonctionnements du service.

En conclusion, il est important de se remettre en questions sur ses pratiques professionnelles, tout au long de sa carriére et de ne jamais se reposer sur ses acquis.Les conséquences sont directement liées à la qualité des soins apportées, c'est donc le patient qui patit de la situation en cas de dysfonctionnement et de fautes professionnelles.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
┣▇▇▇═─ ESI 2012-2015┣▇▇▇═─ !!!
stage 1: CHIR Viscerale ...(super bien)
stage 2: HEPAD...(à venir)
semestre 1 validé 30 ECTS/30 trop contente !!!
Verrouillé