actualité 2012-2013
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: actualité 2012-2013
Une manifestation générale contre la fermeture des urgences
Le Berry Républicain
Près de 1.500 personnes ont bravé la pluie et le froid, hier matin, pour manifester contre la fermeture prochaine des urgences à Saint-Amand.? - Photo A. CHarrier
Malgré la dérogation repoussant de six mois la fermeture du service des urgences à Saint-Amand, près de 1.500 personnes sont venues manifester leur mécontentement, hier, devant la clinique des Grainetières.
Le combat public continue
Il ne fallait pas être frileux ni craindre la pluie hier matin pour oser aller manifester devant la clinique des Grainetières contre la fermeture des urgences à Saint-Amand. Une fermeture déjà repoussée de six mois grâce à une dérogation mais qui n'a pas empêché les 1.500 manifestants de s'interroger sur l'avenir de la médecine dans le Boischautæ à l'heure où les v'ux de bonne année et de bonne santé sont légion.
Ainsi, le chirurgien Peter Joos a été le premier à monter au créneau. « Donner une offre à la population locale, c'est notre devoir au quotidien. On ne peut pas se satisfaire de cette simple prolongation de six mois. Il faut un vrai droit complet aux soins à Saint-Amand pour tout le Boischaut », a martelé le praticien. Celui-ci a rapidement été rejoint par Michelle Rivet, intervenant en qualité de conseillère générale EELV, qui a rappelé l'importance « d'unir nos forces pour revendiquer cette présence médicale sur le territoire. »
Chaleureusement applaudis, les deux orateurs ont finalement laissé la place au maire Thierry Vinçon qui a dans un premier temps remercié « le peuple de la communauté de communes C'ur de France d'avoir répondu à l'appel des élus et des 800 professionnels du pôle de santé de Saint-Amand. Aujourd'hui, avec cette fermeture programmée, nous sommes tous en danger de mort ! Ils veulent économiser 30 opérations et 500 urgences médicales, mais à refuser le droit au secours d'une population, ils feront 30 morts parmi nous ! C'est vous qui payez, c'est donc vous qui devez décider », a lancé Thierry Vinçon, s'attachant les faveurs de l'ensemble du public.
Le rassemblement a toutefois laissé de bons espoirs aux élus et aux médecins quant à l'avenir de cette lutte.Ils ne croient pas perdu d'avance ce combat pour une cause qui se veut avant tout « l'émanation des politiques de santé de ces trente dernières années ».
Six mois pour inverser la tendance
En attendant, une table ronde a été décidée pour réfléchir aux solutions à mettre en place pour pérenniser le service des urgences à Saint-Amand. Il reste six mois pour inverser la tendance. Mais les décisionnaires ne sont plus seuls désormais…Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Berry Républicain
Près de 1.500 personnes ont bravé la pluie et le froid, hier matin, pour manifester contre la fermeture prochaine des urgences à Saint-Amand.? - Photo A. CHarrier
Malgré la dérogation repoussant de six mois la fermeture du service des urgences à Saint-Amand, près de 1.500 personnes sont venues manifester leur mécontentement, hier, devant la clinique des Grainetières.
Le combat public continue
Il ne fallait pas être frileux ni craindre la pluie hier matin pour oser aller manifester devant la clinique des Grainetières contre la fermeture des urgences à Saint-Amand. Une fermeture déjà repoussée de six mois grâce à une dérogation mais qui n'a pas empêché les 1.500 manifestants de s'interroger sur l'avenir de la médecine dans le Boischautæ à l'heure où les v'ux de bonne année et de bonne santé sont légion.
Ainsi, le chirurgien Peter Joos a été le premier à monter au créneau. « Donner une offre à la population locale, c'est notre devoir au quotidien. On ne peut pas se satisfaire de cette simple prolongation de six mois. Il faut un vrai droit complet aux soins à Saint-Amand pour tout le Boischaut », a martelé le praticien. Celui-ci a rapidement été rejoint par Michelle Rivet, intervenant en qualité de conseillère générale EELV, qui a rappelé l'importance « d'unir nos forces pour revendiquer cette présence médicale sur le territoire. »
Chaleureusement applaudis, les deux orateurs ont finalement laissé la place au maire Thierry Vinçon qui a dans un premier temps remercié « le peuple de la communauté de communes C'ur de France d'avoir répondu à l'appel des élus et des 800 professionnels du pôle de santé de Saint-Amand. Aujourd'hui, avec cette fermeture programmée, nous sommes tous en danger de mort ! Ils veulent économiser 30 opérations et 500 urgences médicales, mais à refuser le droit au secours d'une population, ils feront 30 morts parmi nous ! C'est vous qui payez, c'est donc vous qui devez décider », a lancé Thierry Vinçon, s'attachant les faveurs de l'ensemble du public.
Le rassemblement a toutefois laissé de bons espoirs aux élus et aux médecins quant à l'avenir de cette lutte.Ils ne croient pas perdu d'avance ce combat pour une cause qui se veut avant tout « l'émanation des politiques de santé de ces trente dernières années ».
Six mois pour inverser la tendance
En attendant, une table ronde a été décidée pour réfléchir aux solutions à mettre en place pour pérenniser le service des urgences à Saint-Amand. Il reste six mois pour inverser la tendance. Mais les décisionnaires ne sont plus seuls désormais…Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Jordanie: deux personnes meurent de la grippe H1N1 en une semaine
(AFP) – Il y a 14 heures
AMMAN — Une femme est morte de la grippe H1N1 en Jordanie, près d'une semaine après un premier décès causé par le virus dans le royaume, a déclaré dimanche le ministre de la Santé Abdellatif Wreikat.
"La femme, âgée d'une quarantaine d'années, a été transportée à l'hôpital le 6 janvier, souffrant d'une pneumonie. Elle a reçu les soins nécessaires après des examens qui ont révélé qu'elle était porteuse du virus H1N1, mais elle est morte vendredi", a indiqué M. Wreikat à l'agence officielle Petra.
Un Jordanien âgé de 26 ans était déjà décédé le 6 janvier, victime de la grippe H1N1.
En 2009, une épidémie de grippe H1N1, partie du Mexique, avait dégénéré en pandémie mondiale qui avait fait au moins 17.000 morts.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
(AFP) – Il y a 14 heures
AMMAN — Une femme est morte de la grippe H1N1 en Jordanie, près d'une semaine après un premier décès causé par le virus dans le royaume, a déclaré dimanche le ministre de la Santé Abdellatif Wreikat.
"La femme, âgée d'une quarantaine d'années, a été transportée à l'hôpital le 6 janvier, souffrant d'une pneumonie. Elle a reçu les soins nécessaires après des examens qui ont révélé qu'elle était porteuse du virus H1N1, mais elle est morte vendredi", a indiqué M. Wreikat à l'agence officielle Petra.
Un Jordanien âgé de 26 ans était déjà décédé le 6 janvier, victime de la grippe H1N1.
En 2009, une épidémie de grippe H1N1, partie du Mexique, avait dégénéré en pandémie mondiale qui avait fait au moins 17.000 morts.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Novartis: protection contre le méningocoque B du nourrisson.
Cercle Finance
Le 14/01/2013 à 7:57 - + Imprimer
cet article réagir
(CercleFinance.com) - Une étude pivot publiée dans The Lancet met en évidence le potentiel du vaccin Bexsero® de Novartis pour offrir une large protection contre le méningocoque B chez le nourrisson.
'L'étude a montré que Bexsero induit une réponse immunitaire protectrice et présente un profil d'innocuité acceptable lorsqu'il est administré en trois doses de primo-vaccination de façon concomitante avec des vaccins de routine' indique la direction.
'Les chercheurs ont également observé, chez l'enfant en bas âge, une forte réponse anamnestique à l'administration d'une quatrième dose à l'âge de 12 mois, ce qui pourrait contribuer à prolonger la durée de protection'.
'Les conclusions de cette étude et d'autres travaux ont permis de constituer un ensemble considérable de preuves démontrant l'efficacité de Bexsero contre cette maladie mortelle ', affirme Andrin Oswald, Directeur de la Division Vaccines and Diagnostics de Novartis.
'Une fois l'autorisation de mise sur le marché de Bexsero a été obtenue, Novartis sera en mesure de proposer des vaccins visant à prévenir les infections dues aux cinq sérogroupes de méningocoque les plus répandus et les plus virulents. 'Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Cercle Finance
Le 14/01/2013 à 7:57 - + Imprimer
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(CercleFinance.com) - Une étude pivot publiée dans The Lancet met en évidence le potentiel du vaccin Bexsero® de Novartis pour offrir une large protection contre le méningocoque B chez le nourrisson.
'L'étude a montré que Bexsero induit une réponse immunitaire protectrice et présente un profil d'innocuité acceptable lorsqu'il est administré en trois doses de primo-vaccination de façon concomitante avec des vaccins de routine' indique la direction.
'Les chercheurs ont également observé, chez l'enfant en bas âge, une forte réponse anamnestique à l'administration d'une quatrième dose à l'âge de 12 mois, ce qui pourrait contribuer à prolonger la durée de protection'.
'Les conclusions de cette étude et d'autres travaux ont permis de constituer un ensemble considérable de preuves démontrant l'efficacité de Bexsero contre cette maladie mortelle ', affirme Andrin Oswald, Directeur de la Division Vaccines and Diagnostics de Novartis.
'Une fois l'autorisation de mise sur le marché de Bexsero a été obtenue, Novartis sera en mesure de proposer des vaccins visant à prévenir les infections dues aux cinq sérogroupes de méningocoque les plus répandus et les plus virulents. 'Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Publié le 14/01/2013 08:16
Ajouter un commentaireAgen. Transgenre : il devient légalement une femme sans avoir été opéré
Me Marie-Dolorès Prud'Homme (à droite) , avocate de la Villeneuvoise (ci-dessus, aux côtés de son compagnon) et Jonathan Nixon (de face), le président d'Ecce Homo, sont «ravis» de cette décision. / Photos DDM. B.S.
La Villeneuvoise de 45 ans, née de sexe masculin, qui réclamait une modification de la mention du sexe dans son état-civil, vient d'obtenir satisfaction du tribunal de grande instance d'Agen. Une décision rare, inédite même dans le département. Et qui pourrait faire jurisprudence...
La justice a tranché et c'est assurément une décision qui fera date. Le tribunal de grande instance d'Agen vient en effet d'ordonner la modification de l'acte de naissance, en l'occurrence le changement de la mention du sexe dans son état civil, d'un Villeneuvois transgenre qui lui en avait fait, il y a quelques mois, la demande. Le jugement a été rendu fin décembre. Le parquet n'ayant pas fait appel de cette décision, celle-ci est aujourd'hui définitive et cette Villeneuvoise de 45 ans, née de sexe masculin, père de deux enfants et aujourd'hui comptable dans une petite entreprise du département, est désormais juridiquement une femme.
«C'est un jugement qui permet de mettre en adéquation son image sociale, son identité et son état civil», relève non sans satisfaction, Me Marie-Dolorès Prud'Homme, l'avocate agenaise, qui l'a assistée durant toute la procédure et qui se félicite de ce «pas en avant» effectué par la justice.
Des personnes transgenres obtenant un changement d'état-civil, ce n'est certes pas une première dans le pays, encore que l'on doute que les cas soient légion dans nos campagnes. Ce qui est plus rare, et probablement inédit dans le département, est que cette modification a été accordée sans que l'intéressé (é) ne justifie d'une quelconque intervention chirurgicale revêtant un caractère «irréversible», accompagnant sa volonté de changement d'identité.
En ce domaine, il était pourtant jusque-là communément admis (en s'appuyant sur un vieil arrêt de la cour de cassation) qu'une demande de changement de la mention du sexe devait obligatoirement être précédée de contraintes médicales, voire psychiatriques. En clair, on exigeait que la personne subisse une opération chirurgicale et (ou) un traitement hormonal, et qu'elle «justifie» de son changement physique de sexe. «Or, lier le juridique au médical n'était pas acceptable», a toujours dénoncé Me Prud'Homme qui se réjouit d'être parvenue à ses fins sans que sa cliente ne soit contrainte à ce niveau. «Seulement» astreinte à un traitement hormonal quotidien et entériné par le rapport d'expertise demandé par le juge, la Villeneuvoise a en revanche toujours rejeté l'idée d'une quelconque opération et donc conservé ses organes génitaux originels.
Elle qui disait au début de la procédure que son sexe (biologique) faisait «partie de (son) corps» et qu'elle voulait «garder l'intégralité de ce corps» est donc aujourd'hui pleinement reconnue comme femme. Telle qu'elle est.
Au lendemain d'une manifestation nationale dont les participants ont crié haut et fort leur rejet de bouleversements sociétaux annoncés, une décision de justice de ce... genre pourrait bousculer encore davantage «l'ordre» établi.
--------------------------------------------------------------------------------
«Réassignation» sexuelle
Bien que satisfaite de cette décision du TGI d'Agen, Me Prud'Homme considère que l'on en est qu'à «mi-chemin» de l'évolution de la loi. «Il faut aller dans le sens de la proposition faite en 2 011 par Michèle Delaunay, l'actuelle ministre du gouvernement Ayrault, qui préconisait que cette modification de l'état-civil des personnes transgenres ne soit plus soumise à une condition médicale, Il s'agit en fait d'arrêter d'exiger une chirurgie de réassignation sexuelle».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ajouter un commentaireAgen. Transgenre : il devient légalement une femme sans avoir été opéré
Me Marie-Dolorès Prud'Homme (à droite) , avocate de la Villeneuvoise (ci-dessus, aux côtés de son compagnon) et Jonathan Nixon (de face), le président d'Ecce Homo, sont «ravis» de cette décision. / Photos DDM. B.S.
La Villeneuvoise de 45 ans, née de sexe masculin, qui réclamait une modification de la mention du sexe dans son état-civil, vient d'obtenir satisfaction du tribunal de grande instance d'Agen. Une décision rare, inédite même dans le département. Et qui pourrait faire jurisprudence...
La justice a tranché et c'est assurément une décision qui fera date. Le tribunal de grande instance d'Agen vient en effet d'ordonner la modification de l'acte de naissance, en l'occurrence le changement de la mention du sexe dans son état civil, d'un Villeneuvois transgenre qui lui en avait fait, il y a quelques mois, la demande. Le jugement a été rendu fin décembre. Le parquet n'ayant pas fait appel de cette décision, celle-ci est aujourd'hui définitive et cette Villeneuvoise de 45 ans, née de sexe masculin, père de deux enfants et aujourd'hui comptable dans une petite entreprise du département, est désormais juridiquement une femme.
«C'est un jugement qui permet de mettre en adéquation son image sociale, son identité et son état civil», relève non sans satisfaction, Me Marie-Dolorès Prud'Homme, l'avocate agenaise, qui l'a assistée durant toute la procédure et qui se félicite de ce «pas en avant» effectué par la justice.
Des personnes transgenres obtenant un changement d'état-civil, ce n'est certes pas une première dans le pays, encore que l'on doute que les cas soient légion dans nos campagnes. Ce qui est plus rare, et probablement inédit dans le département, est que cette modification a été accordée sans que l'intéressé (é) ne justifie d'une quelconque intervention chirurgicale revêtant un caractère «irréversible», accompagnant sa volonté de changement d'identité.
En ce domaine, il était pourtant jusque-là communément admis (en s'appuyant sur un vieil arrêt de la cour de cassation) qu'une demande de changement de la mention du sexe devait obligatoirement être précédée de contraintes médicales, voire psychiatriques. En clair, on exigeait que la personne subisse une opération chirurgicale et (ou) un traitement hormonal, et qu'elle «justifie» de son changement physique de sexe. «Or, lier le juridique au médical n'était pas acceptable», a toujours dénoncé Me Prud'Homme qui se réjouit d'être parvenue à ses fins sans que sa cliente ne soit contrainte à ce niveau. «Seulement» astreinte à un traitement hormonal quotidien et entériné par le rapport d'expertise demandé par le juge, la Villeneuvoise a en revanche toujours rejeté l'idée d'une quelconque opération et donc conservé ses organes génitaux originels.
Elle qui disait au début de la procédure que son sexe (biologique) faisait «partie de (son) corps» et qu'elle voulait «garder l'intégralité de ce corps» est donc aujourd'hui pleinement reconnue comme femme. Telle qu'elle est.
Au lendemain d'une manifestation nationale dont les participants ont crié haut et fort leur rejet de bouleversements sociétaux annoncés, une décision de justice de ce... genre pourrait bousculer encore davantage «l'ordre» établi.
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«Réassignation» sexuelle
Bien que satisfaite de cette décision du TGI d'Agen, Me Prud'Homme considère que l'on en est qu'à «mi-chemin» de l'évolution de la loi. «Il faut aller dans le sens de la proposition faite en 2 011 par Michèle Delaunay, l'actuelle ministre du gouvernement Ayrault, qui préconisait que cette modification de l'état-civil des personnes transgenres ne soit plus soumise à une condition médicale, Il s'agit en fait d'arrêter d'exiger une chirurgie de réassignation sexuelle».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Une forme de myopathie élucidée à Nice. Publié le dimanche 13 janvier 2013 à 08h50 .
Le Dr Sacconi, Pauline Lahaut, Olivier Castel et le Pr Desnuelle, l'équipe à l'origine de la découverte.
Partager
1
. Des scientifiques niçois viennent de découvrir la cause génétique d'une certaine forme de myopathie, la dystrophie musculaire facio-scapulo humérale de type 2.
On a longtemps pensé qu'il s'agissait d'une seule et même maladie. Rien ne permettait de distinguer, d'un point de vue clinique, la dystrophie musculaire facio-scapulo humérale (DMFSH) de type 1 de celle de type 2 ; les patients présentent les mêmes symptômes. Mais une chose intriguait les spécialistes de cette maladie. « Alors que la DMFSH était reconnue comme étant associée à une mutation bien caractéristique au niveau du chromosome 4, on était incapable de retrouver cette anomalie chez certains patients. Ce qui ne permettait pas d'une part de les inclure dans les essais cliniques, d'autre part de les renseigner sur les risques de transmission de la maladie à la descendance », explique le Dr Sabrina Sacconi, neurologue et chercheur au CHU de Nice (équipe du Pr Desnuelle).
Deux anomalies
Quinze familles dans le monde ont accepté de participer aux études menées conjointement par les équipes du CHU de Nice et celles de l'université de Leiden aux Pays-bas. « Douze d'entre elles sont azuréennes,souligne le Dr Sacconi. C'est grâce à elles que l'on a réussi à élucider les causes génétiques de la DMFSH de type 2. »
Ce que les chercheurs ont découvert est absolument unique et devrait profiter non seulement aux personnes atteintes de cette forme de myopathie, mais aussi à d'autres maladies. « Il faut la présence de deux anomalies pour que cette maladie se développe. Ce qui permet de comprendre comment des enfants dont les parents sont parfaitement sains, puisqu'ils ne sont porteurs que d'une anomalie, peuvent développer ce type de dystrophie musculaire.»Restent certaines interrogations :« On ne sait pas aujourd'hui pourquoi, dans ces familles, certains individus deviennent lourdement handicapés alors que d'autres ne consulteront jamais, alors qu'ils ont la même combinaison de variants. »
La bonne nouvelle est que désormais toutes les personnes atteintes de DMFSH chez lesquelles on n'a pas trouvé jusque-là de mutation peuvent bénéficier d'une consultation dans le centre de référence du CHU de Nice. «La mise en évidence des anomalies génétiques récemment identifiées permettra d'inclure ces patients dans les essais cliniques jusqu'à présent réservés aux patients atteints de l'autre forme. Et l'on sait que si une thérapie est développée pour les uns, elle fonctionnera pour les autres. »
Une promesse qui pourrait être concrétisée bientôt. Mais les spécialistes niçois préfèrent, pour l'heure, garder le silence sur ce sujet. Ils connaissent trop les attentes des malades pour s'autoriser à donner des espoirs vains.
--------------------------------------------------------------------------------
Lentement évolutive
La dystrophie musculaire FSH (facio-scapulo-humérale) ou DMFSH est la deuxième myopathie la plus fréquente chez l'adulte, avec 500 000 personnes atteintes dans le monde. Dans la majorité des cas, le premier symptôme apparaît autour de 20 ans, plus rarement dès l'enfance. Lentement évolutive, la maladie affecte, de façon sélective, certains muscles, notamment ceux de la face, des épaules et de la partie supérieure des bras, parfois ceux des membres inférieurs. À terme, la DMFSH peut être très invalidante puisque les patients ne peuvent plus lever les bras et éprouvent parfois des difficultés à se déplacer : 20 % doivent recourir à un fauteuil roulant. Aucune thérapeutique n'est encore disponible à ce jour .
.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Dr Sacconi, Pauline Lahaut, Olivier Castel et le Pr Desnuelle, l'équipe à l'origine de la découverte.
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. Des scientifiques niçois viennent de découvrir la cause génétique d'une certaine forme de myopathie, la dystrophie musculaire facio-scapulo humérale de type 2.
On a longtemps pensé qu'il s'agissait d'une seule et même maladie. Rien ne permettait de distinguer, d'un point de vue clinique, la dystrophie musculaire facio-scapulo humérale (DMFSH) de type 1 de celle de type 2 ; les patients présentent les mêmes symptômes. Mais une chose intriguait les spécialistes de cette maladie. « Alors que la DMFSH était reconnue comme étant associée à une mutation bien caractéristique au niveau du chromosome 4, on était incapable de retrouver cette anomalie chez certains patients. Ce qui ne permettait pas d'une part de les inclure dans les essais cliniques, d'autre part de les renseigner sur les risques de transmission de la maladie à la descendance », explique le Dr Sabrina Sacconi, neurologue et chercheur au CHU de Nice (équipe du Pr Desnuelle).
Deux anomalies
Quinze familles dans le monde ont accepté de participer aux études menées conjointement par les équipes du CHU de Nice et celles de l'université de Leiden aux Pays-bas. « Douze d'entre elles sont azuréennes,souligne le Dr Sacconi. C'est grâce à elles que l'on a réussi à élucider les causes génétiques de la DMFSH de type 2. »
Ce que les chercheurs ont découvert est absolument unique et devrait profiter non seulement aux personnes atteintes de cette forme de myopathie, mais aussi à d'autres maladies. « Il faut la présence de deux anomalies pour que cette maladie se développe. Ce qui permet de comprendre comment des enfants dont les parents sont parfaitement sains, puisqu'ils ne sont porteurs que d'une anomalie, peuvent développer ce type de dystrophie musculaire.»Restent certaines interrogations :« On ne sait pas aujourd'hui pourquoi, dans ces familles, certains individus deviennent lourdement handicapés alors que d'autres ne consulteront jamais, alors qu'ils ont la même combinaison de variants. »
La bonne nouvelle est que désormais toutes les personnes atteintes de DMFSH chez lesquelles on n'a pas trouvé jusque-là de mutation peuvent bénéficier d'une consultation dans le centre de référence du CHU de Nice. «La mise en évidence des anomalies génétiques récemment identifiées permettra d'inclure ces patients dans les essais cliniques jusqu'à présent réservés aux patients atteints de l'autre forme. Et l'on sait que si une thérapie est développée pour les uns, elle fonctionnera pour les autres. »
Une promesse qui pourrait être concrétisée bientôt. Mais les spécialistes niçois préfèrent, pour l'heure, garder le silence sur ce sujet. Ils connaissent trop les attentes des malades pour s'autoriser à donner des espoirs vains.
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Lentement évolutive
La dystrophie musculaire FSH (facio-scapulo-humérale) ou DMFSH est la deuxième myopathie la plus fréquente chez l'adulte, avec 500 000 personnes atteintes dans le monde. Dans la majorité des cas, le premier symptôme apparaît autour de 20 ans, plus rarement dès l'enfance. Lentement évolutive, la maladie affecte, de façon sélective, certains muscles, notamment ceux de la face, des épaules et de la partie supérieure des bras, parfois ceux des membres inférieurs. À terme, la DMFSH peut être très invalidante puisque les patients ne peuvent plus lever les bras et éprouvent parfois des difficultés à se déplacer : 20 % doivent recourir à un fauteuil roulant. Aucune thérapeutique n'est encore disponible à ce jour .
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Re: actualité 2012-2013
Une Mexicaine donne naissance à des sextuplés
(AFP) – Il y a 1 jour
MORELIA — Une jeune femme de 20 ans, déjà mère de trois enfants, a donné naissance à six bébés dans le Michoacan, un Etat de l'ouest du Mexique, a indiqué vendredi une source officielle, précisant que la mère et les enfants étaient en bonne santé.
"Les enfants sont nés hier (jeudi) et ils sont en parfaite santé", tout comme leur mère Salud Romero, a déclaré à l'AFP Patricia Mora, la femme du gouverneur du Michoacan et la présidente honoraire du Système pour le Développement intégral e la Famille (DIF) de la localité.
Avant d'accoucher, "la jeune femme est venue au DIF pour solliciter une aide pour les couches et le lait, et elle nous a alors confié qu'elle serait mère de six bébés", quatre filles et deux garçons, a ajouté Mme Mora.
Bien que le DIF ait distribué des paquets de couches à Mme Romero, ainsi que des lingettes humides, du savon pour bébé, des éponges et des médicaments, la présidente de cette institution a lancé des appels à des associations et institutions privées pour solliciter des dons de berceaux, de vêtements et d'autres articles pour bébés.
Salud Romero, femme au foyer, et son époux Yoshio Salinas, maçon, sont déjà parents de deux petites filles et d'un garçon.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
(AFP) – Il y a 1 jour
MORELIA — Une jeune femme de 20 ans, déjà mère de trois enfants, a donné naissance à six bébés dans le Michoacan, un Etat de l'ouest du Mexique, a indiqué vendredi une source officielle, précisant que la mère et les enfants étaient en bonne santé.
"Les enfants sont nés hier (jeudi) et ils sont en parfaite santé", tout comme leur mère Salud Romero, a déclaré à l'AFP Patricia Mora, la femme du gouverneur du Michoacan et la présidente honoraire du Système pour le Développement intégral e la Famille (DIF) de la localité.
Avant d'accoucher, "la jeune femme est venue au DIF pour solliciter une aide pour les couches et le lait, et elle nous a alors confié qu'elle serait mère de six bébés", quatre filles et deux garçons, a ajouté Mme Mora.
Bien que le DIF ait distribué des paquets de couches à Mme Romero, ainsi que des lingettes humides, du savon pour bébé, des éponges et des médicaments, la présidente de cette institution a lancé des appels à des associations et institutions privées pour solliciter des dons de berceaux, de vêtements et d'autres articles pour bébés.
Salud Romero, femme au foyer, et son époux Yoshio Salinas, maçon, sont déjà parents de deux petites filles et d'un garçon.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Argenton : maison bien pensée
14/01/2013 05:33
La ministre de la Santé a été séduite par l'établissement. - (Photo NR, Patrick Gaïda) " Nous avons quelque chose ici qui peut éviter la contrainte. "
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a souligné samedi, à Argenton-sur-Creuse, les vertus d'une maison pluridisciplinaire qu'elle inaugurait en compagnie du ministre de l'Emploi, Michel Sapin. L'établissement qui héberge trente-deux professionnels depuis la mi-novembre a été présenté comme un bel exemple d'aménagement du territoire adapté aux réalités locales. Avec l'avantage de permettre de travailler en réseau et d'accueillir des spécialistes grâce à une coopération avec l'hôpital de Châteauroux.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
14/01/2013 05:33
La ministre de la Santé a été séduite par l'établissement. - (Photo NR, Patrick Gaïda) " Nous avons quelque chose ici qui peut éviter la contrainte. "
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a souligné samedi, à Argenton-sur-Creuse, les vertus d'une maison pluridisciplinaire qu'elle inaugurait en compagnie du ministre de l'Emploi, Michel Sapin. L'établissement qui héberge trente-deux professionnels depuis la mi-novembre a été présenté comme un bel exemple d'aménagement du territoire adapté aux réalités locales. Avec l'avantage de permettre de travailler en réseau et d'accueillir des spécialistes grâce à une coopération avec l'hôpital de Châteauroux.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
lire les articles c'est bien...
en poster pour la communauté c'est mieux!!!!!
alors si vous trouvez d'autre info sur le net ou autre media faites les tourner
C'EST UN TRAVAILLE D'EQUIPE ET NON INDIVIDUEL
merci a vousÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
en poster pour la communauté c'est mieux!!!!!
alors si vous trouvez d'autre info sur le net ou autre media faites les tourner
C'EST UN TRAVAILLE D'EQUIPE ET NON INDIVIDUEL
merci a vousÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Dépendance aux antidouleurs opiacés : un fléau venu des Etats-Unis
Benjamin Sourice
Journaliste chez Précaire&Militant
Publié le 15/01/2013 à 18h27
L’addiction médicamenteuse aux antalgiques opiacés est devenu un fléau sanitaire des plus préoccupants pour les autorités d’Amérique du Nord.
En 2012, 16 500 personnes sont mortes d’une overdose d’antalgiques opiacés sur le territoire américain, ce qui représente plus de décès que ceux causés par les surdoses de cocaïne et d’héroïne réunies.
Les overdoses concernent :
dans 20% des cas, des patients suivis par un seul docteur et prenant de faibles doses ;
pour 40%, il s’agit de patients suivis mais sur des doses prescrites élevées ;
dans 40% des cas, il s’agit d’un usage détourné lié à la toxicomanie.
60% des overdoses adviennent donc dans le cadre d’une consommation d’antidouleur opiacés prescrites. Cependant, les patients qui deviennent accros s’automédicamentent et augmentent eux-mêmes les doses, ce qui les conduit à l’overdose.
Quelque deux millions d’Américains seraient dépendants à ces médicaments indique le Washington Post qui qualifie ce phénomène d’« épidémie » dans une enquête retentissante, publiée le 31 décembre 2012.
De son coté, le ministère de la Santé canadienne reconnaît qu’« au cours des derniers dix ans, la surconsommation d’analgésiques opioïdes et la dépendance à ceux-ci sont devenus un problème de santé publique ».
Antidouleur de palier III
Trois médicaments font des ravages dans les territoires nord-américains :
l’Oxycontin (oxycodone) ;
le Percocet (oxycodone) ;
le Vicodin (hydrocodone).
Le Dr. Xavier Laqueille, responsable du service d’addictologie de l’Hôpital Sainte-Anne à Paris, explique :
« Ce qui caractérise l’Oxycontin, c’est la puissance de son effet dysleptique, ce qui explique également son attraction pour les toxicomanes. »
Classés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme antidouleur de palier III, au même niveau que les stupéfiants (morphine), ces dérivés opiacés sont délivrés aux Etats-Unis sur simple ordonnance, aisément falsifiable, et distribués dans toutes les pharmacies du pays sans réel contrôle des autorités sanitaires.
Normalement prescrits pour soulager les douleurs les plus aiguës (cancers), ces médicaments sont désormais distribués aux patients pour des maux chroniques de moindre intensité (arthrite, mal de dos...), relate le Washington Post.
Ces opiacés puissants créent une accoutumance, puis une dépendance en cas de traitement prolongé ou d’usage détourné, dont le sevrage peut être désagréable pour le patient qui ressentira des effets de manque (nausée, insomnies...).
Ces médicaments opioïdes peuvent également causer de l’euphorie, ce qui a tendance, chez certains patients, a entraîner une surconsommation liée à une recherche de bien-être. Un risque de dépendance connue de longue date par les médecins qui, jusqu’à la fin des années 90, faisaient preuve d’une certaine « opiophobie ».
Une dépendance sous-évaluée par les labos
Le Washington Post révèle dans son enquête comment les laboratoires, en particulier Purdue Pharma, le distributeur de l’Oxycontin depuis 1995, ont manœuvré pour imposer l’idée que ces antidouleurs « posaient un risque minimum d’addiction ».
La presse scientifique a été noyée sous des flots d’études réalisées par les entreprises et signées par des praticiens de renom selon la pratique des « nègres scientifiques » ( « ghostwriting »). Pour assurer leur publicité, ces entreprises se sont entourées de personnalités influentes du monde médical, comme le Pr. Russell Portenoy, spécialiste new-yorkais de la douleur et par ailleurs conseiller pour l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration, FDA).
Le Washington Post révèle également qu’en 2002, huit des dix experts de la FDA chargés d’évaluer le risque de dépendance avaient des liens d’intérêts avec l’industrie, dont cinq avec Purdue.
Entre 1997 et 2007, la distribution des antidouleurs opiacés va augmenter de 627%, relève une étude américaine [PDF] de 2011 des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). La production actuelle permettrait de fournir « à chaque Américain une dose de 5 mg de Vicodin toutes les quatre heures pendant un mois », d’après le CDC.
Evolution de la consommation d’opioïdes aux Etats-Unis (Capture d’écran d’un document du CDC)
En France, stupéfiants et antalgiques
En France, il existe deux types d’opiacés sur le marché pouvant être prescrits par des médecins généralistes :
les antalgiques ;
les traitements de substitution à l’héroïne, comme la méthadone ou le Subutex.
En 2009, deux personnes sont décédées [PDF] sur le territoire français suite à une overdose d’oxycodone, classé parmi les stupéfiants.
Pour les obtenir, la loi française impose l’utilisation d’ordonnance sécurisée sur les stupéfiants (palier III), comportant filigrane, numéro de série et identification du patient comme du prescripteur, avec une limite de validité de 72 heures après la prescription.
Ces substitutifs bon marché sont très recherchés des toxicomanes qui en détournent parfois l’usage pour alimenter des trafics de rue. Le Dr Laqueille :
« Historiquement, en France, les toxicomanies médicamenteuses sur des antalgiques opiacés concernent la codéine, avec par exemple le détournement du Néo-codion, ou ceux à base de morphine, comme le Skenan. »
Overdose au Tramadol
Le Tramadol
Médicament contenant du Tramadol, vendu sous les noms de :
– Monoalgic LP
– Zaldiar
– Contramal
– Topalgic
– Biodalgic
– Takadol
– Zamudol
– Dolzam
– Ixprim 37,5 mg/325 mg
– Monocrixo LP 100 mg / 150 mg / 200 mg
– Ultram
– Tramacet 37,5 mg/325 mg
– Ralivia
– Tramium
– Tramacet
– Zumalgic
Le Tramadol est lui prescrit aux personnes souffrant de pathologies douloureuses. C’est un antidouleur opiacé intermédiaire (palier II) prescrit notamment en remplacement du Di-Antalvic, antidouleur non opiacé retiré en 2011 alors que huit millions de Français en consommaient régulièrement.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Afssaps devenue ANSM), qui l’a classé parmi les médicaments à surveiller, a estimé en janvier 2012 que les ventes françaises de Tramadol avaient augmenté de 30%.
Il peut être détourné comme drogue, notamment dans les pays du tiers monde. En 2010, la Commission nationale des stupéfiant et des psychotropes relevait sept cas de décès par overdose de Tramadol en France et une augmentation de l’implication des « substances opiacées licites hors médicaments de substitution » dans 15,8% des cas d’overdoses enregistrées.
De plus en plus prescrit, le Tramadol a fait l’objet d’alertes des praticiens et des autorités sanitaires pour la dépendance qu’il peut provoquer et les risques de détournement.
« Dérive des prescriptions »
Le docteur Laqueille reconnaît que « la généralisation de ces traitements (les analgésiques opioïdes) relève d’une dérive dans les prescriptions » mais que la « demande joue un rôle non négligeable ».
Spécialiste de la pharmacodépendance du CHU de Toulouse, la Pr. Anne Roussin avertit [PDF] qu’avec le Tramadol, une « dépendance » peut s’installer chez des patients « suite à des prescriptions à but antalgique ».
Elle souligne la vulnérabilité de ceux qui, accoutumés, augmenteraient les doses « parfois à la recherche d’un bien-être, d’un effet plaisant, euphorisant ou stimulant ». Une mise en garde à prendre avec le plus grand sérieux aux vues du « pharmageddon » américain.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Benjamin Sourice
Journaliste chez Précaire&Militant
Publié le 15/01/2013 à 18h27
L’addiction médicamenteuse aux antalgiques opiacés est devenu un fléau sanitaire des plus préoccupants pour les autorités d’Amérique du Nord.
En 2012, 16 500 personnes sont mortes d’une overdose d’antalgiques opiacés sur le territoire américain, ce qui représente plus de décès que ceux causés par les surdoses de cocaïne et d’héroïne réunies.
Les overdoses concernent :
dans 20% des cas, des patients suivis par un seul docteur et prenant de faibles doses ;
pour 40%, il s’agit de patients suivis mais sur des doses prescrites élevées ;
dans 40% des cas, il s’agit d’un usage détourné lié à la toxicomanie.
60% des overdoses adviennent donc dans le cadre d’une consommation d’antidouleur opiacés prescrites. Cependant, les patients qui deviennent accros s’automédicamentent et augmentent eux-mêmes les doses, ce qui les conduit à l’overdose.
Quelque deux millions d’Américains seraient dépendants à ces médicaments indique le Washington Post qui qualifie ce phénomène d’« épidémie » dans une enquête retentissante, publiée le 31 décembre 2012.
De son coté, le ministère de la Santé canadienne reconnaît qu’« au cours des derniers dix ans, la surconsommation d’analgésiques opioïdes et la dépendance à ceux-ci sont devenus un problème de santé publique ».
Antidouleur de palier III
Trois médicaments font des ravages dans les territoires nord-américains :
l’Oxycontin (oxycodone) ;
le Percocet (oxycodone) ;
le Vicodin (hydrocodone).
Le Dr. Xavier Laqueille, responsable du service d’addictologie de l’Hôpital Sainte-Anne à Paris, explique :
« Ce qui caractérise l’Oxycontin, c’est la puissance de son effet dysleptique, ce qui explique également son attraction pour les toxicomanes. »
Classés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme antidouleur de palier III, au même niveau que les stupéfiants (morphine), ces dérivés opiacés sont délivrés aux Etats-Unis sur simple ordonnance, aisément falsifiable, et distribués dans toutes les pharmacies du pays sans réel contrôle des autorités sanitaires.
Normalement prescrits pour soulager les douleurs les plus aiguës (cancers), ces médicaments sont désormais distribués aux patients pour des maux chroniques de moindre intensité (arthrite, mal de dos...), relate le Washington Post.
Ces opiacés puissants créent une accoutumance, puis une dépendance en cas de traitement prolongé ou d’usage détourné, dont le sevrage peut être désagréable pour le patient qui ressentira des effets de manque (nausée, insomnies...).
Ces médicaments opioïdes peuvent également causer de l’euphorie, ce qui a tendance, chez certains patients, a entraîner une surconsommation liée à une recherche de bien-être. Un risque de dépendance connue de longue date par les médecins qui, jusqu’à la fin des années 90, faisaient preuve d’une certaine « opiophobie ».
Une dépendance sous-évaluée par les labos
Le Washington Post révèle dans son enquête comment les laboratoires, en particulier Purdue Pharma, le distributeur de l’Oxycontin depuis 1995, ont manœuvré pour imposer l’idée que ces antidouleurs « posaient un risque minimum d’addiction ».
La presse scientifique a été noyée sous des flots d’études réalisées par les entreprises et signées par des praticiens de renom selon la pratique des « nègres scientifiques » ( « ghostwriting »). Pour assurer leur publicité, ces entreprises se sont entourées de personnalités influentes du monde médical, comme le Pr. Russell Portenoy, spécialiste new-yorkais de la douleur et par ailleurs conseiller pour l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration, FDA).
Le Washington Post révèle également qu’en 2002, huit des dix experts de la FDA chargés d’évaluer le risque de dépendance avaient des liens d’intérêts avec l’industrie, dont cinq avec Purdue.
Entre 1997 et 2007, la distribution des antidouleurs opiacés va augmenter de 627%, relève une étude américaine [PDF] de 2011 des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). La production actuelle permettrait de fournir « à chaque Américain une dose de 5 mg de Vicodin toutes les quatre heures pendant un mois », d’après le CDC.
Evolution de la consommation d’opioïdes aux Etats-Unis (Capture d’écran d’un document du CDC)
En France, stupéfiants et antalgiques
En France, il existe deux types d’opiacés sur le marché pouvant être prescrits par des médecins généralistes :
les antalgiques ;
les traitements de substitution à l’héroïne, comme la méthadone ou le Subutex.
En 2009, deux personnes sont décédées [PDF] sur le territoire français suite à une overdose d’oxycodone, classé parmi les stupéfiants.
Pour les obtenir, la loi française impose l’utilisation d’ordonnance sécurisée sur les stupéfiants (palier III), comportant filigrane, numéro de série et identification du patient comme du prescripteur, avec une limite de validité de 72 heures après la prescription.
Ces substitutifs bon marché sont très recherchés des toxicomanes qui en détournent parfois l’usage pour alimenter des trafics de rue. Le Dr Laqueille :
« Historiquement, en France, les toxicomanies médicamenteuses sur des antalgiques opiacés concernent la codéine, avec par exemple le détournement du Néo-codion, ou ceux à base de morphine, comme le Skenan. »
Overdose au Tramadol
Le Tramadol
Médicament contenant du Tramadol, vendu sous les noms de :
– Monoalgic LP
– Zaldiar
– Contramal
– Topalgic
– Biodalgic
– Takadol
– Zamudol
– Dolzam
– Ixprim 37,5 mg/325 mg
– Monocrixo LP 100 mg / 150 mg / 200 mg
– Ultram
– Tramacet 37,5 mg/325 mg
– Ralivia
– Tramium
– Tramacet
– Zumalgic
Le Tramadol est lui prescrit aux personnes souffrant de pathologies douloureuses. C’est un antidouleur opiacé intermédiaire (palier II) prescrit notamment en remplacement du Di-Antalvic, antidouleur non opiacé retiré en 2011 alors que huit millions de Français en consommaient régulièrement.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Afssaps devenue ANSM), qui l’a classé parmi les médicaments à surveiller, a estimé en janvier 2012 que les ventes françaises de Tramadol avaient augmenté de 30%.
Il peut être détourné comme drogue, notamment dans les pays du tiers monde. En 2010, la Commission nationale des stupéfiant et des psychotropes relevait sept cas de décès par overdose de Tramadol en France et une augmentation de l’implication des « substances opiacées licites hors médicaments de substitution » dans 15,8% des cas d’overdoses enregistrées.
De plus en plus prescrit, le Tramadol a fait l’objet d’alertes des praticiens et des autorités sanitaires pour la dépendance qu’il peut provoquer et les risques de détournement.
« Dérive des prescriptions »
Le docteur Laqueille reconnaît que « la généralisation de ces traitements (les analgésiques opioïdes) relève d’une dérive dans les prescriptions » mais que la « demande joue un rôle non négligeable ».
Spécialiste de la pharmacodépendance du CHU de Toulouse, la Pr. Anne Roussin avertit [PDF] qu’avec le Tramadol, une « dépendance » peut s’installer chez des patients « suite à des prescriptions à but antalgique ».
Elle souligne la vulnérabilité de ceux qui, accoutumés, augmenteraient les doses « parfois à la recherche d’un bien-être, d’un effet plaisant, euphorisant ou stimulant ». Une mise en garde à prendre avec le plus grand sérieux aux vues du « pharmageddon » américain.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013 - IFSI CRF PARIS
Re: actualité 2012-2013
Ils se réveillent un peu tard, tous les soignants et patients que j'ai pu rencontrer sont d'accords pour dire que le tramadol posent beaucoup de problèmes. Des patients anciennement bien soulagés sous di antalvic ont de très importants effets secondaires avec le tramadol. Cette molécule était là avant la fin du di antalvic donc on savait très bien à quoi s'en tenir. Je ne comprends toujours pas pour quoi avoir arrêté la commercialisation du diantalvic au profit d'une telle merde.
Une histoire de fric sans doute?
Dans 10 ans l'affsaps nous révélera un nouveau scandale...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une histoire de fric sans doute?
Dans 10 ans l'affsaps nous révélera un nouveau scandale...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Marchande de sable...
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- Messages : 19
- Inscription : 06 avr. 2012 14:18
Re: actualité 2012-2013
Maintenant j'en veux un. Mais j'exige une ristourne de 10% avec une garantie de 5 ans.
ps: je veux aussi que le technicien d'installation remonte la vitesse car c'est trop long. Pour moi le temps c'est de l'argent. Le jour du concours je veux pouvoir sauter dans la chaise à la Batman.
Yona je compte sur toi![/quote]
C'est vrai qu'il s'agit d'un équipement vraiment indispensable, notamment pour les personnes à mobilité réduite... Le monte escalier permet de gagner en autonomie, il redonne espoir (cf. sauter dans la chaise à la Batman)
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ps: je veux aussi que le technicien d'installation remonte la vitesse car c'est trop long. Pour moi le temps c'est de l'argent. Le jour du concours je veux pouvoir sauter dans la chaise à la Batman.
Yona je compte sur toi![/quote]
C'est vrai qu'il s'agit d'un équipement vraiment indispensable, notamment pour les personnes à mobilité réduite... Le monte escalier permet de gagner en autonomie, il redonne espoir (cf. sauter dans la chaise à la Batman)
