Rapport à la mort
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- skikinoune
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Re: "la mort"
gebre a écrit :répondez si vous n'etes pas d'accord avec mon argument.
Et si on est d'accord on peut répondre?

En fait, je ne m'étais jamais posé la question de la mort comme ça et je pense que tu as raison.C'est peut être la peur de notre propre mort ou de celle de ceux qu'on aime qui nous fait réagir.
Il faudrai peut être considérer la mort comme une étape obligatoire.
Je ne souffre pas de la mort de mes patients mais ça ne me laisse pas indifférente contrairement à vous.
En fait, quand j'y réfléchis (ça m'arrive

On m'a dit c'est impossible...Alors je l'ai fait
IDE 2008
Puéricultrice 2014
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skikinoune, je suis loin d'être indifférente, mais je ne peut pas lutter pour la vie de quelqu'un, alors je l'accepte et j'essaie d'accompagner le patient de la facon la plus sereine possible.
que pensez vous de mon "argument" à moi?
ne t'inquiète pas bella, tous les candidats n'ont pas été confronté à la mort! si tu fait par de tes doutes au jury tu ne seras pas pénalisée. explique simplement que tu attends justement de la formation qu'elle t'apprenne à savoir réagir face à la mort.
wala..
que pensez vous de mon "argument" à moi?

ne t'inquiète pas bella, tous les candidats n'ont pas été confronté à la mort! si tu fait par de tes doutes au jury tu ne seras pas pénalisée. explique simplement que tu attends justement de la formation qu'elle t'apprenne à savoir réagir face à la mort.
wala..

IDE en questionnement perpétuel... il parait que c'est rassurant?
- skikinoune
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Aly a écrit :skikinoune, je suis loin d'être indifférente, mais je ne peut pas lutter pour la vie de quelqu'un, alors je l'accepte et j'essaie d'accompagner le patient de la facon la plus sereine possible.
que pensez vous de mon "argument" à moi?
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Il est clair que tes arguments sont plus que défendable.Mais, quand on sait que 70% des personnes meurent à l'hopital, ça veut bien dire qu'il n'y a pas que des PA.Je comprends carrément ce que tu veux dire concernant les personnes que tu as cotoyé.
Mais, si c'est un enfant?Tu crois que tu pourra prendre autant de recul?
On m'a dit c'est impossible...Alors je l'ai fait
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re:"la mort"
Je voudrai juste répondre à Soffine sur le fait qu'elle n'ai pas pleuré lorsque son gd-père l'a quitté.Meme si tu n'as pas pleuré tu as surement
eu un moment de déprime du à ce vide.Ceci montre que meme si on est pas tous égaux devant la mort cela n'enlève rien à notre humanité. Je vais te dire une chose, j'ai eu l'occasion de faire pas mal de stage et tu peux me croire indifférent ou pas, lorsque je discute avec des soignants
qui ont qqs années d'expériences, je comprends qu'ils en ont tellement vu qu'ils sont pas loin d'etre indifférent (c'est ce que j'ai ressenti). Skikinoune l'a dit:
De plus, mon experience m'a montré que c'est important de se sentir impliqué pour les familles car, elles comprennent que tu n'as pas été indifférente et que tu attaches de l'importance au relationnel autant qu'à la technique de ton travail. je pense que le problème que soulève la mort dans cette profession est surtout les conséquence de la mort sur la famille plus que le regard que nous avons sur la mort elle-meme,un sujet que les IDE appréhendent bcp.
Je suis d'ac. Aly
eu un moment de déprime du à ce vide.Ceci montre que meme si on est pas tous égaux devant la mort cela n'enlève rien à notre humanité. Je vais te dire une chose, j'ai eu l'occasion de faire pas mal de stage et tu peux me croire indifférent ou pas, lorsque je discute avec des soignants
qui ont qqs années d'expériences, je comprends qu'ils en ont tellement vu qu'ils sont pas loin d'etre indifférent (c'est ce que j'ai ressenti). Skikinoune l'a dit:
De plus, mon experience m'a montré que c'est important de se sentir impliqué pour les familles car, elles comprennent que tu n'as pas été indifférente et que tu attaches de l'importance au relationnel autant qu'à la technique de ton travail. je pense que le problème que soulève la mort dans cette profession est surtout les conséquence de la mort sur la famille plus que le regard que nous avons sur la mort elle-meme,un sujet que les IDE appréhendent bcp.
Je suis d'ac. Aly

re:la mort
Je dois avouer que la dessus Skikinoune est réaliste, entre un enfant qui part et une PA, pour moi en tout cas, c'est pas du tout la meme chose!!!!!
oui oui, tout à fait, c'est pour ca que j'appréhende encore la mort et que j'attends d'être ESI pour savoir comment j'agirai dans d'autre situations qu'avec les PA (avec les stages).
à ce sujet, j'ai d'ailleurs lu Oscar et la dame rose, mais comme c'est plutôt un livre pour les enfants, il ne m'a pas apporté de réponses. on m'a conseillé La mort intime (de Marie de Hennezel), je vais voir ce que cela donne..
je vais tacher de méditer sur tout ca. je suis en train de préparé un résumé de mon stage avec tous les moments forts que j'ai vécu (ou observé). vous pensez que c'est une bonne idée? j'ai peur que ca soit un peu artificiel, mais j'ai une méoire désatreuse alors.. pas le choix!
à ce sujet, j'ai d'ailleurs lu Oscar et la dame rose, mais comme c'est plutôt un livre pour les enfants, il ne m'a pas apporté de réponses. on m'a conseillé La mort intime (de Marie de Hennezel), je vais voir ce que cela donne..
je vais tacher de méditer sur tout ca. je suis en train de préparé un résumé de mon stage avec tous les moments forts que j'ai vécu (ou observé). vous pensez que c'est une bonne idée? j'ai peur que ca soit un peu artificiel, mais j'ai une méoire désatreuse alors.. pas le choix!
IDE en questionnement perpétuel... il parait que c'est rassurant?
- Frankie30
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Re: question d'oral au sujet de la mort...
sofine77 a écrit :Moi si un malade meurt ou souffre je vais compatir avec eux (lui ou la famille) mais intérieurement ça me fait ni chaud ni froid...Ca doit vous choquer ce que j'ai dit non?.J'ai l'impression d'être hypocrite , sans coeur...Pourtant ce n'est pas le cas je suis très proche des patients , je les soutiens...(j'ai déjà travailler dans le monde médicale) mais intérieurement ça ne m'affecte pas autant que certaines personnes , je trouve la mort quelquechose de naturel (tout le monde y passe).
Désolée d'être franche mais moi, ça me choque. Je suis certainement qq de trop sensible et, évidemment, ça me bouffe. Je m'attache très facilement. Je suis consciente que c'est plutôt 1 handicap p/ 1 infirmière mais, malgré tout, je préfère être comme çà.
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con 

une question qui me fait peur....
salut a tous je me presente pour la deuxieme année aux coucours d'ifsi et j'ai eu des resultats tous positifs pour le moment ,je vais passer mes concours oraux mais une question me fait peur:
"quelles réactions auriez vous face au deces de l'un de vos patients, etc etc "
se style de question ma été posé l'année dernière lors de l'oral de dijon et je n'ai pas réussi a men defaire correctement
merci d'avance j'ai besoin d'un peu d'aide car partout autour de moi personne n'a sume repondre correctement a bientot
"quelles réactions auriez vous face au deces de l'un de vos patients, etc etc "
se style de question ma été posé l'année dernière lors de l'oral de dijon et je n'ai pas réussi a men defaire correctement
merci d'avance j'ai besoin d'un peu d'aide car partout autour de moi personne n'a sume repondre correctement a bientot

- mapauv'lucette68
- Forcené
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Salut!
Je crois que je répondrai que la mort fait partie intégrante de la vie, que les progrès faits en médecine permettent tout de même de garder en vie les gens " sauvables ", et que je garderai en tête le souvenir de tous ceux qui s'en sont sortis pour faire face et rester positif quand d'autres s'en vont....
Voilà, c'est très personnel comme avis et je suis dans le même cas que toi... j'attends les oraux... Tout cela pour dire que je ne sais pas si c'est ce qu'il faudrait répondre... C'est simplement ce qui me vient à l'esprit...
J'ajouterai aussi que si besoin... je me tournerai vers des psychologues parfois mis en place par les hôpitaux pour m'aider si j'avais du mal à surmonter une situation particulière..
Espérant que ça puisse t'aiguiller!
Bon courage et bonne chance!
Je crois que je répondrai que la mort fait partie intégrante de la vie, que les progrès faits en médecine permettent tout de même de garder en vie les gens " sauvables ", et que je garderai en tête le souvenir de tous ceux qui s'en sont sortis pour faire face et rester positif quand d'autres s'en vont....
Voilà, c'est très personnel comme avis et je suis dans le même cas que toi... j'attends les oraux... Tout cela pour dire que je ne sais pas si c'est ce qu'il faudrait répondre... C'est simplement ce qui me vient à l'esprit...
J'ajouterai aussi que si besoin... je me tournerai vers des psychologues parfois mis en place par les hôpitaux pour m'aider si j'avais du mal à surmonter une situation particulière..
Espérant que ça puisse t'aiguiller!

Bon courage et bonne chance!

Qu'est-ce que tu veux qu'j'te dise?....
C'est l'jeu ma pauv'Lucette!!!
IDE
C'est l'jeu ma pauv'Lucette!!!
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Personnellement, je dirais en gros, que la situation exige de garder la tête froide, de maintenir une réelle distance entre sa vie professionnelle, son quotidien et tout ce qu'il comporte, et ses émotions personnelles.
Il faut savoir faire face à ce type de cas, la mort est un moment douloureux, d'autant plus lorsque tu te sens attaché(e) à la personne qui décède (un de tes patient, dont tu as pris soin, que tu voyais tous les jours, avec qui tu avais peut-être des discutions un peu personnelles parfois...). La tristesse est normale et on ne peut la réprouver en tant qu'être humain, mais ce métier n'est pas facile on le sait.
Lorsqu'il s'agit d'une telle situation il faut savoir se tourner vers quelqu'un qui a besoin de vous et l'aider du mieux que l'on peut afin d'oublier son chagrin et de se concentrer sur la vie qui peut encore être sauvée et non la mortqui fait partie du passé et contre laquelle on ne peut rien.
voilà maintenant c un peu spontané
Il faut savoir faire face à ce type de cas, la mort est un moment douloureux, d'autant plus lorsque tu te sens attaché(e) à la personne qui décède (un de tes patient, dont tu as pris soin, que tu voyais tous les jours, avec qui tu avais peut-être des discutions un peu personnelles parfois...). La tristesse est normale et on ne peut la réprouver en tant qu'être humain, mais ce métier n'est pas facile on le sait.
Lorsqu'il s'agit d'une telle situation il faut savoir se tourner vers quelqu'un qui a besoin de vous et l'aider du mieux que l'on peut afin d'oublier son chagrin et de se concentrer sur la vie qui peut encore être sauvée et non la mortqui fait partie du passé et contre laquelle on ne peut rien.
voilà maintenant c un peu spontané
D'après le bouquin Lamarre,ils ont insisté plusieurs fois qu'il ft savoir gérer ses émotions pour etre infirmier.Puis il ya aussi la commission du corps médical à qui s'adresser en situation difficile(et non pas un psy de l'hosto,à mon avis).Je pense que c'est dans ce sens qu'il faudrait répondre.Qu'on est tous sensible,sinon on ne serait pas infirmier.Sensible pour détecter la souffrance et avoir la sensibilité pour venir en aide,mais qu'on a un caractère fort pour faire face à la mort.D'ailleur,je vous invite à louer un film Américain dont j'oublie le titre,c'est l'histoire d'une infirmière qui s'est tant attaché à une patiente et celle-ci est morte.Donc,il faut apprendre à ne pas s'attacher trop aux patients,c'est cruel,mais c'est comme ca.
Kadabouh a écrit :Lorsqu'il s'agit d'une telle situation il faut savoir se tourner vers quelqu'un qui a besoin de vous et l'aider du mieux que l'on peut afin d'oublier son chagrin
ça à mon avis c une erreur. je crois plutot qu'il vaut mieux se tourner vers quelqu'un à qui tu puisses en parler. il faut se preserver, et se preserver ça ne veut pas dire fuir le probleme en se jetant corps et ame dans le boulot.
il y a l'equipe aussi qui est la pour vous soutenir.
sinon pour ma part lors de mon 1er stage, je me retrouve chez les sidéens en fin de vie

1ere chose que j'ai fait en rentrant chez moi : pleurer de toutes mes forces...
ça m'a fait du bien. je n'ai jamais eu de deces de patients (j'ai eu des nouvelles de patient dont je me suis occupé et qui sont decedes à present), ça fait deja mal d'avoir ce genre de nouvelles
en stage chir generale
BereChoupinette et son chouchou en guerre contre la mediocrité...
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PHG a écrit :Donc,il faut apprendre à ne pas s'attacher trop aux patients,c'est cruel,mais c'est comme ca.
ça n'a rien de cruel. quand on est soignant on est dans une relation soignant/soigné et non dans la relation affective.
ceci ne veut pas dire qu'on ne ressente rien, on n'est pas des robots mais seulement qu'on apprend à gerer ses emotions et à garder la bonne place
en stage chir generale
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