Absentéisme et prime

[Lenalan]

Pourquoi ne pas t'arrêter aussi alors? Moi j'aimerais bien, mais mon médecin ne m'arrête pas, et je me fais contrôler par la sécu

[ruppert_aurelie]

Pourquoi ne pas t'arrêter aussi alors? Moi j'aimerais bien, mais mon médecin ne m'arrête pas, et je me fais contrôler par la sécu

Attends c'est le monde à l'envers là ?
Vous voulez me faire culpabiliser parce que je vais bosser et que vous trouvez toutes les excuses inimaginables pour que celles qui ne bossent pas touchent aussi des primes ?

Ah ben ok, je vois avec qui j'ai affaire.
tchip.

[choutbee]

De toute façon, tu as raison, tout le monde a tord...
Continue à travailler avec force et rage....

[cosmos]

Cela dit, je connais des médecins TRES TRES conciliants , vis-à-vis des arrêts de travail.....

Oui, oui, ça existe encore......

[Lenalan]

Attends c'est le monde à l'envers là ?
Vous voulez me faire culpabiliser parce que je vais bosser et que vous trouvez toutes les excuses inimaginables pour que celles qui ne bossent pas touchent aussi des primes ?

Ah ben ok, je vois avec qui j'ai affaire.
tchip.

Culpabiliser de quoi? Si j'avais une prime (mais encore une fois j'ai 0€ 0 centimes) je serais assez contente (je ne m'arrête jamais) pour en avoir rien à foutre de ce qui tombe dans le porte monnaie de la voisine même si elle s'arrête souvent (mais vraiment rien à foutre), puisqu'on ne pioche pas dans le mien.

[caducee1717]

merci d'avoir changé le titre.

Ensuite si je peux comprendre la frustration d'être toujours présente alors que d'autres seraient absentes de façon récurrente pour des motifs qui paraissent "bidon" je ne comprend pas l'argumentation de l'auteure ni le ton utilisé pour évoquer cette frustration, ni même l'idée réductrice de dire que les absents sont des "feignasses".
Si je décide de ne jamais m'arrêter, même si je suis malade, je ne dois pas m'en prendre à celles qui bénéficient d'arrêts prescrits par leurs médecins.
Si je dis que j'ai toutes les bonnes raisons pour être toujours là, au boulot, pendant que d'autres ne se gênent pas pour s'arrêter, j'assume.
Si je vois les autres utiliser le droit à l'arrêt maladie je ne les jalouse pas parce qu'elles utilisent le système.
Si je vais bosser alors que j'ai la grippe je ne me sens pas héroïque pour autant, et je dirais même au contraire que je suis irresponsable de me présenter au boulot en étant malade.
Je dis que ce n'est pas parce que les autres ont "plus" que du coup moi j'ai "moins".
Je dis que si je continue à revenir au boulot quand on me rappelle sur mes jours de repos c'est que je ne sais pas identifier mes priorités, trouver mes limites, et adopter une posture claire.
je dis que chacun est responsable de ses choix, et que, personnellement je m'arrête très très rarement mais que quand je sais que je ne serai pas en mesure d'assurer correctement mon travail parce que je suis malade je préfère consulter et m'arrêter si le médecin estime que c'est bénéfique pour moi plutôt que de tirer sur la corde, m'agacer, me fatiguer, devenir hargneuse avec mes collègues qui n'y sont pour rien, et au final ne pas être "optimale" dans les soins que je prodigue aux patients et qui sont du ressort de ma décision...
Je dis que je n'ai qu'une vie, et que cette vie elle ne se résume pas qu'à satisfaire une hierarchie potentiellement indifférente à mon sort.
Enfin je terminerai en disant que si une situation ne te convient pas...ALORS CHANGES EN...

[Lenalan]

D'autant qu'on a aucun mérite à ne jamais s'arrêter, et qu'on a même obligation de rester chez nous quand on est atteint d'une maladie contagieuse telle que la grippe ou la gastro, ça relève de notre devoir. Quant à un accident du travail, je suppose que pour prolonger l'arrêt il faut des atteintes prouvées telles que des radios, des IRM... Et que quelqu'un qui fait semblant de s'être fracturé une jambe est vite démasqué.

[Jo_bis]

Le directeur, il s'en bat les "c" de celles qui sont pas là.

Vous avez des délégués du personnel ?
Que font-ils ?
Ils roupillent ?
Interpellez-les, ils siègent au CHSCT/CTE ou au CA.
Eux ont les moyens d'agir.
Si tout le monde se borne à pleurer (ou hurler) sur son sort dans son petit coin sans se mouiller...ne vous étonnez pas...

Vous voulez me faire culpabiliser parce que je vais bosser et que vous trouvez toutes les excuses inimaginables pour que celles qui ne bossent pas touchent aussi des primes ?

Vous vous culpabilisez vous-même...
Faites ce qui est productif : ce genre de propos vous conduit au gouffre et ne fait pas avancer le schmilblick.
Ce n'est pas en tirant sur son camp qu'on gagne un combat.

Cela dit, je connais des médecins TRES TRES conciliants , vis-à-vis des arrêts de travail.....

On en connaît tous...mais ce n'est pas la majorité. Et c'est oublier que les médecins sont "coursés" +++ pour les arrêts de travail ces derniers temps...

Enfin je terminerai en disant que si une situation ne te convient pas...ALORS CHANGES EN...

Exactement.

Quant à un accident du travail, je suppose que pour prolonger l'arrêt il faut des atteintes prouvées telles que des radios, des IRM...

Oui, beaucoup pensent que les commissions médicales se contentent d'écouter avec empathie les "malades".
Que nenni : les examens complémentaires, analyses, compte-rendus de spécialistes sont obligatoirement requis.

[SAMY22]

Chacun d'entre nous est certainement en droit de poser ses revendications sur le terrain de la morale, quoi de plus naturel dans un milieu professionnel donné. Après chacun à aussi sa représentation personnelle sur le travail, certains attribue une valeur morale au travail, quand d'autres lui attribut une valeur marchande (subjectivité des différents individus) . Fin en soi, ou moyen d'épanouissement en vue de réaliser ses objectifs respectifs ? , soif de soumission, servitude volontaire (morale d'esclave ?). Etymologiquement le terme travail vient du mot bas latin" trepalium" qui correspond à un instrument de torture.Quoi que l'idée en définitive, c'est selon moi de donner du sens à son travail. A méditer je pense.......

[binoute1]

i le médecin prescrit un arrêt,
comme dit plus haut, c'est qu'il estime que c'est justifié. Si l'employeur n'est pas d'accord, il a la possibilité de faire réaliser des controles. la caisse aussi

Je lol.
Désolé, les filles mais vous n'avez rien compris, ce ne sont pas celles qui sont en arrêt maladie qui sont contrôlées mais bien celles qui bossent.
Le directeur, il s'en bat les "c" de celles qui sont pas là.
Ce qu'il veut lui c'est que tout le monde soit "propre" à 11h30

ok, on ne te convainc pas. par contre pourrais-tu au moins répondre à la question.

qui travaille le mieux ? celle qui cavalent et fait ses 28 toilettes en 2h (mais "tout le monde est propre") ou bien celle qui prend du temps, mais qui du coup, laisse du nursing à ses collègues d'aprèm ???

Parce que si être présente suffit à justifier à tes yeux d'avoir une prise...alors qu'une AT peut être pleinement justifié, et comme l'employeur et les collègues n'ont pas toutes les informations, chacun y va de sa critique en pensant sa collègue comme une palmée.

Par contre que l'employeur maintienne un climat d'injustice n'a pas l'air de te choquer plus que ça ? il a bien réussi son coup celui-là : les employées se tirent dans les pattes comme pas permis, et lui est tranquille

[ruppert_aurelie]

ok, on ne te convainc pas. par contre pourrais-tu au moins répondre à la question.

qui travaille le mieux ? celle qui cavalent et fait ses 28 toilettes en 2h (mais "tout le monde est propre") ou bien celle qui prend du temps, mais qui du coup, laisse du nursing à ses collègues d'aprèm ???

Ah mais sans problème.
Ca fait quelques années que je bosse dans la gériatrie, que j'ai du quitter ma région pour une autre où il y a beaucoup de postes.
Celle qui bosse le mieux c'est simple, c'est celle qui, lorsqu'elle accepte un cdi, soit toujours présente après sa période d'essai. C'est celle qui n'appelle pas le samu après 3 mois de présence pour un motif bibon. C'est celle qui n'arrive pas à 7h alors que tout le monde est présent à 6h30 et qui, en plus, ne va pas aller fumer pour commencer son boulot à 7h30.
C'est aussi celle qu'on est pas obligé d'aller aider tout le temps parce qu'elle trouve toujours un prétexte bidon pour faire la moitié de son boulot.
ET NE ME DITES PAS QU'ELLE VEUT BIEN FAIRE SON TRAVAIL. NON !!!! son travail est dégueulasse, on se demande même ce qu'elle fait pendant tout ce temps.


La direction ? j'ai encore moins de respect pour la direction que pour les feignasses.
La direction sa seule logique c'est : Sur 7 AS il me faut 5 personnes.
Diplômées, pas diplômées, avec un bras cassé, enceinte de 8 mois ou pas. Mais 5 personnes. Et ces s..pards disparaissent dès qu'il y a un problème.


Alors oui ça vous énervent, mais je le dis et je le répète, dans les ephad ya toujours un petit noyau de fille qui font tourner la baraque et sans nous, tout s'écroule.
J'ai le droit de dire que je mérite, plus. J'ai le droit de dire que les absentes sont des feignasses. CAR oui ce sont des feignasses. Et je ne parle pas de celle qui s'absente une ou deux fois pas an, je parle des feignassases, des crasseusses, des filles qui vous disent à l'avance que ce week end elles auront la gastro et qu'elles seront pas là.

D'autant qu'on a aucun mérite à ne jamais s'arrêter, et qu'on a même obligation de rester chez nous quand on est atteint d'une maladie contagieuse telle que la grippe ou la gastro, ça relève de notre devoir. Quant à un accident du travail, je suppose que pour prolonger l'arrêt il faut des atteintes prouvées telles que des radios, des IRM... Et que quelqu'un qui fait semblant de s'être fracturé une jambe est vite démasqué.

Ya une différence entre faire atchoum et venir bosser et ne rien avoir et NE PAS venir bosser.

Faut vraiment que je mette des exemple. Votre médecin vous arrete automatiquement quand vous simulez :-
- Une gastro
- Des vertiges
- Un mal de dos de type lombalgie
- une pseudo dépression

Sachant qu'il n'y a pas un ephad en France qui n'appelle pas ses salariés sur leur jour de repos.
On peut aussi ajouter ladépression / plainte pour harcèlement

Et là je ne vous parle que des arrêts.

Maintenant je vous file la combine pour les AT.
- La pile du soulève malade n'a pas été chargé. Boum; je tombe par terre avec le résident (je vous jure que ça se fait) et ohhhh
Je peux pas me relever mais j'appelle le SAMU.
- Je change la poche urinaire d'un résident et hop je glisse sur l'urine et comme par hasard je me suis cogné la tête, et là aussi j'appelle le SAMU (faut pas déconner).
- Je viens à 6h de matin parceque mon train est parti plus tôt et je prend les escaliers qui viennent d'être netoyer par les collègues ASL et hop je tombe par terre, olalalala que je suis maladroite et hop j'appelle le SAMU.
At, AT, AT.
Vous voulez d'autres combines encore ?????

Et bien entendu je relance mon AT, Comment prouver que je n'ai rien puisque je suis tombé d'une échelle en changeant les rideaux et que personne n'était là ? Le Samu m'a trouvé par terre ....
Donc qui peut prouver que je n'ai rien, aujourd'hui ou demain ou dans 1 an.
OHHHH docteur j'ai des vertiges depuis que je suis tombée, snif snif relancez mon AT svp

Non non, désolé les filles, je ne veux pas partager mes primes avec ce genre de personne.

[caducee1717]

non mais là, un tel niveau de bêtise et d'aigreur pour le coup ça pourrait me rendre malade! ça pourrait...mais ce n'est pas le cas, ouf, heureusement. En revanche je plains votre entourage, et pas que pro, le perso aussi qui doit supporter vos jérémiades, vos arguments tout aussi bidons que ceux que vous prêtez aux autres, votre état d'esprit, bref tout ce que vous véhiculez actuellement.
Au fond je me demande si vos collègues ne somatiseraient pas à votre contact??

Allez, continuez à tourner en rond dans votre tête, il y a manifestement de la place pour faire des ronds.

[boby049]

ok, on ne te convainc pas. par contre pourrais-tu au moins répondre à la question.

qui travaille le mieux ? celle qui cavalent et fait ses 28 toilettes en 2h (mais "tout le monde est propre") ou bien celle qui prend du temps, mais qui du coup, laisse du nursing à ses collègues d'aprèm ???

Ah mais sans problème.
Ca fait quelques années que je bosse dans la gériatrie, que j'ai du quitter ma région pour une autre où il y a beaucoup de postes.
Celle qui bosse le mieux c'est simple, c'est celle qui, lorsqu'elle accepte un cdi, soit toujours présente après sa période d'essai. C'est celle qui n'appelle pas le samu après 3 mois de présence pour un motif bibon. C'est celle qui n'arrive pas à 7h alors que tout le monde est présent à 6h30 et qui, en plus, ne va pas aller fumer pour commencer son boulot à 7h30.
C'est aussi celle qu'on est pas obligé d'aller aider tout le temps parce qu'elle trouve toujours un prétexte bidon pour faire la moitié de son boulot.
ET NE ME DITES PAS QU'ELLE VEUT BIEN FAIRE SON TRAVAIL. NON !!!! son travail est dégueulasse, on se demande même ce qu'elle fait pendant tout ce temps.


La direction ? j'ai encore moins de respect pour la direction que pour les feignasses.
La direction sa seule logique c'est : Sur 7 AS il me faut 5 personnes.
Diplômées, pas diplômées, avec un bras cassé, enceinte de 8 mois ou pas. Mais 5 personnes. Et ces s..pards disparaissent dès qu'il y a un problème.


Alors oui ça vous énervent, mais je le dis et je le répète, dans les ephad ya toujours un petit noyau de fille qui font tourner la baraque et sans nous, tout s'écroule.
J'ai le droit de dire que je mérite, plus. J'ai le droit de dire que les absentes sont des feignasses. CAR oui ce sont des feignasses. Et je ne parle pas de celle qui s'absente une ou deux fois pas an, je parle des feignassases, des crasseusses, des filles qui vous disent à l'avance que ce week end elles auront la gastro et qu'elles seront pas là.

D'autant qu'on a aucun mérite à ne jamais s'arrêter, et qu'on a même obligation de rester chez nous quand on est atteint d'une maladie contagieuse telle que la grippe ou la gastro, ça relève de notre devoir. Quant à un accident du travail, je suppose que pour prolonger l'arrêt il faut des atteintes prouvées telles que des radios, des IRM... Et que quelqu'un qui fait semblant de s'être fracturé une jambe est vite démasqué.

Ya une différence entre faire atchoum et venir bosser et ne rien avoir et NE PAS venir bosser.

Faut vraiment que je mette des exemple. Votre médecin vous arrete automatiquement quand vous simulez :-
- Une gastro
- Des vertiges
- Un mal de dos de type lombalgie
- une pseudo dépression

Sachant qu'il n'y a pas un ephad en France qui n'appelle pas ses salariés sur leur jour de repos.
On peut aussi ajouter ladépression / plainte pour harcèlement

Et là je ne vous parle que des arrêts.

Maintenant je vous file la combine pour les AT.
- La pile du soulève malade n'a pas été chargé. Boum; je tombe par terre avec le résident (je vous jure que ça se fait) et ohhhh
Je peux pas me relever mais j'appelle le SAMU.
- Je change la poche urinaire d'un résident et hop je glisse sur l'urine et comme par hasard je me suis cogné la tête, et là aussi j'appelle le SAMU (faut pas déconner).
- Je viens à 6h de matin parceque mon train est parti plus tôt et je prend les escaliers qui viennent d'être netoyer par les collègues ASL et hop je tombe par terre, olalalala que je suis maladroite et hop j'appelle le SAMU.
At, AT, AT.
Vous voulez d'autres combines encore ?????

Et bien entendu je relance mon AT, Comment prouver que je n'ai rien puisque je suis tombé d'une échelle en changeant les rideaux et que personne n'était là ? Le Samu m'a trouvé par terre ....
Donc qui peut prouver que je n'ai rien, aujourd'hui ou demain ou dans 1 an.
OHHHH docteur j'ai des vertiges depuis que je suis tombée, snif snif relancez mon AT svp

Non non, désolé les filles, je ne veux pas partager mes primes avec ce genre de personne.

Je crois qu'il est temps pour vous de sconsulter , vous etes au bord du burn-out .

Vous etes une superwomen , je n'aimerai pas travailler avec vous .Il semble à vous lire qu'il n'y ai que les autres qui soient mauvais/feignants.

Vous semblez parfaite , votre égau vous laisse un peu de place dans vos tenues et vous laisse passer les portes ?

Je ne sais pas ou vous travaillez , mais je souhaites ne jamais me retrouver avec vous dans un service .

A votre lecture , ça ne donne pas envie de travailler avec vous .
Si vous etiez comme cela en formation , je plains vos anciens collègues/instructeurs .

C'est vrai que le Samu quand il se deplace ne sait pas voir si c'est du pipot ou pas ( un Docteur urgentiste , une infirmiere urgentiste aussi et un ambulancier ).
Le Parm qui a pris l'appel idem si Samu déclanché ce n'est pas pour du vent .
Un jour viendra ou vous regretterez vos propos , la route tourne quoi

[boby049]

Doublon

[Jo_bis]

Alors oui ça vous énervent, mais je le dis et je le répète, dans les ephad ya toujours un petit noyau de fille qui font tourner la baraque et sans nous, tout s'écroule.

Je me méfie toujours de ce genre d'affirmation.

Les "petits génies" autoproclamés sont souvent des éléments destructeurs d'une équipe, sous prétexte de "bien travailler" (ce qui demande à être vérifié), dégomment à tour de bras les collègues qui ne sont pas "comme eux" (plus sensibles, plus "faibles", plus "cool" voire plus intelligents ), ils détonnent dans le décor, alors tout prétexte est bon :
- Jugement pur et dur = feignasses en AT permanent, ben oui, elles ne sont pas là, donc elles ne méritent pas votre souveraine attention, vous les "cassez" dans leur dos.
- Arguments qui relèvent plus du "bistro du coin" que du fait vérifié, prouvé et certain. Mais ça, c'est pas votre problème n'est-ce pas ? Vous... vous travaillez (mais vous avez aussi le temps de bavasser , ça vous détend).
- Egocentrisme fulgurant car vous avez trois préoccupations : vous, vous et vous et accessoirement vos petites copines du fameux "noyau".
- Et je subodore que vous avez bien pourri l'ambiance d'équipe, style OK Corral ou western.

Le "petit noyau qui fait "tourner la baraque" la fait parfois tourner dans le bon sens, mais aussi dans le mauvais sens, ça va systématiquement de pair.
" Moi je suis la meilleure", "rien ne peut tourner sans moi", ou "heureusement que je suis là" est révélateur d'une attitude victimaire : mes copines et moi-même souffrons le martyre mais on ne change rien...surtout pas, on se plaint mais on se complait dans sa situation, nous sommes des pauvres victimes.
Vous avez des DP, les avez-vous interpellés ? je suis sûre que non.
On veut bien foutre le bo**el, mais de là à aller "au charbon"....le courage ne va pas jusque là.

Les caractéristiques du noyau sont :
- Nous avons des ennemis dans la structure (les nouveaux ou ceux qui n'ont pas le "bon" profil donc ceux qu'on ne veut pas voir "gagner") : on essaie de les évacuer, par tous les moyens, même les plus bas en attaquant leur santé et leur crédibilité (ce sont des menteuses, des profiteuses).
- On cherche une "reconnaissance", on ne peut pas l'avoir par la qualité du service rendu, alors on rabaisse les autres, c'est plus facile...et franchement minable.
- On masque nos erreurs (quitte à les attribuer à qqn d'autre "hors noyau") par tous les moyens, il faut rester intouchables car on est très sensible aux évaluations de la direction de la structure.
- Quant au comportement professionnel...comment dire...les membres du "noyau" ne connaissent pas, c'est bien au dessus de leurs moyens. Pour eux le comportement attendu de tout professionnel passe par la soumission des autres, par le combat, par le non-respect des valeurs soignantes individuelles et collectives. Ce sont des "tâcherons" de la toilette ou de la piqûre.
- Le patient est un moyen de satisfaire son incommensurable égo et non un but de prise en soins.
- La jalousie, l'envie qui se transforment en agressivité ouverte contre ces éléments "perturbateurs" (au sens premier = ils perturbent un fonctionnement systémique).
- L'effet de groupe : les membres du noyau se défendent entre eux même si la faute est criante, en ayant au besoin recours à la manipulation, au pseudo-sentimentalisme voire à la menace.

En conclusion, je vous dirai ceci :
1) Vous avez les collègues que vous méritez : Vous êtes-vous demandée au moins une fois (mais je suis sûre que non), pourquoi vos collègues ont des arrêts de travail inopinés (se blessent, tombent) ? Je sais, vous allez me dire que ce sont des "feignasses", c'est du "chiqué", ça c'est le jugement primaire (pour ne pas dire primate), c'est l'arbre qui cache la forêt. Mais vous avez des œillère, sûre de votre "bon droit" = elles le font exprès pour embêter le "noyau".
C'est vrai, on fait exprès de faire tomber un lève malade avec un patient dessus, ou de glisser et se cogner...ben oui, on voit ça tous les jours. Moi, je ne l'ai jamais vu : posez-vous les bonnes questions (je demande peut-être beaucoup !).
Moi je crois plutôt que dans cette ambiance, face à ce noyau incontournable, ces "piliers d'EHPAD" (il y en a partout en France, comme les feignasses), elles sont tellement malmenées, secouées, isolées, en souffrance, qu'elle trouvent là un moyen inconscient de s'échapper.
Les "piliers d'EHPAD sont une engeance, un cancer : ils travaillent selon leurs méthodes, qu'elles tiennent souvent de plus anciennes qu'elles et qui sont indiscutables, le mot "doute" ne fait pas partie de leur vocabulaire, encore moins l'expression "remise en question", quant à "j'ai tort", c'est du domaine de l'inconnu total...
On travaille comme moi ou ma copine, point. Non mais, c'est qui ces "feignasses" qui veulent nous remettre en cause : nous qui sommes "parfaites" !
2) Vous avez les conditions de travail que vous méritez : par votre attitude jugeante pour ne pas dire haineuse, vous arrivez exactement à l'endroit où vous ne vouliez pas aller : en enfer !
C'est l'arroseur-arrosé, la réponse du berger à la bergère, le retour de manivelle, la grande baffe...
Mais c'est de votre faute !


Ce que je vous dit, c'est du vécu à la fois lointain et récent. C'est une situation très répandue en EHPAD et aussi dans les hôpitaux. C'est ce que j'appelle le syndrome "maman-poule".

On a tous essayé de vous dire de ne pas porter de jugements à l'emporte pièce : mais vous avez un gros défaut, vous avez toujours raison, toujours.

Je plains vos collègues et...vos supérieurs...ça ne dois pas être facile pour eux.