exclusion définitive
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Re: exclusion définitive
C' est parce que tu n' as pas joué le jeu que malheureusement tu es exclu .bernard123 a écrit :"mais il faut savoir etre vicieux , fermer sa bouche et lécher les culs"
Désolé, mais je ne suis pas entré dans cette formation, pour devenir et être ce que j'exècre...
Re: exclusion définitive
C'est radical comme constat, mais tellement vrai. Heureusement, il existe des alternatives.caqui13 a écrit :C' est parce que tu n' as pas joué le jeu que malheureusement tu es exclu .bernard123 a écrit :"mais il faut savoir etre vicieux , fermer sa bouche et lécher les culs"
Désolé, mais je ne suis pas entré dans cette formation, pour devenir et être ce que j'exècre...
Personnellement j'ai réussi a éviter l'un comme l'autre.
Ne pas être vicieux mais plutôt rusé.
Ne pas la fermer mais l'ouvrir au bon moment en y réfléchissant par sept fois avant.
Ne pas jouer le jeux mais ne pas s'exclure pour autant.
Ne pas lécher les culs mais savoir dire merci.
Se remettre en question de façon quasi permanente.
Apprendre à appréhender.
Etre reconnaissant, être intransigeant, savoir repérer les personnes ressources.
Chercher derrière la méchanceté la souffrance qui en est à l'origine, comprendre cette souffrance et rester bienveillant.
Apprendre à développer son humanité dans un système qui broie de l'humain.
Mais la moindre faute de parcours qu'on arrive pas à rattraper peut amener à l'exclusion.
Le plus simple et le mois fatiguant est surement de débrancher son ego pendant trois ans et de suivre les conseils de Lenalan.
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Re: exclusion définitive
"Vous êtes faux-cul, hypocrite, avec un zest de mensonge et de roublardise, prêt à servir de serpillère et de punching-ball, et accessoirement être considéré comme une grosse m...?
Rejoignez la formation infirmière, elle est faite pour vous!"
Désolé pour cet humour noir...
Rejoignez la formation infirmière, elle est faite pour vous!"
Désolé pour cet humour noir...
Re: exclusion définitive
bernard123 a écrit :"Vous êtes faux-cul, hypocrite, avec un zest de mensonge et de roublardise, prêt à servir de serpillère et de punching-ball, et accessoirement être considéré comme une grosse m...?
Rejoignez la formation infirmière, elle est faite pour vous!"
Désolé pour cet humour noir...
On est trèeeees nombreux à penser ça.
Si j'avais pas fait d'autres études, j'aurai penser que c'était partout comme ca.
Re: exclusion définitive
Mais oui , je viens de dire plus haut que des ESI que j avais eu prepro , IDE ce n est plus les mêmes , le jour et la nuit .bernard123 a écrit :"Vous êtes faux-cul, hypocrite, avec un zest de mensonge et de roublardise, prêt à servir de serpillère et de punching-ball, et accessoirement être considéré comme une grosse m...?
Rejoignez la formation infirmière, elle est faite pour vous!"
Désolé pour cet humour noir...
Re: exclusion définitive
C'est clair que derrière l'image de l'infirmière qui fait rêver les petites filles (rarement les garçons), il y a la face sombre du métier et de sa formation, et ceux qui s'inscrivent sur parcours sup n'en ont pas la moindre idée et vont gravement déchanter.
C'est un fait, dont les origines sont à aller chercher dans l'historique du métier et du monde hospitalier.
Des nonnes frustrées psycho-rigides qui pendant des décennies ont formées les infirmières et données une image de la profession qui s'apparente à un sacerdoce pour martyres dévoués corps et âme, une faculté de médecine où règnent des doyens illuminés assoiffés de reconnaissance et pouvoir, un système hospitalier où la hiérarchie verticale est calquée sur celle de l'armée avec toutes une ribambelle de petits soldats décérébrés à son service. Et un gouvernement qui fracasse la santé publique, la nivelle vers le bas pour la mettre au niveau des pays de l'est, du Portugal des année 80 ou de l’Angleterre. Des puissants qui s'en foutent vu qu'ils auront l'argent pour se soigner dans les cliniques privées suisse. Des mécanismes névrotiques qui font qu'une personne qui a souffert et qui souffre toujours, fera souffrir les autres.
Voilà ce que ça donne.
Excusez moi si parfois le cynisme prend chez moi le dessus sur l'humour.
C'est un fait, dont les origines sont à aller chercher dans l'historique du métier et du monde hospitalier.
Des nonnes frustrées psycho-rigides qui pendant des décennies ont formées les infirmières et données une image de la profession qui s'apparente à un sacerdoce pour martyres dévoués corps et âme, une faculté de médecine où règnent des doyens illuminés assoiffés de reconnaissance et pouvoir, un système hospitalier où la hiérarchie verticale est calquée sur celle de l'armée avec toutes une ribambelle de petits soldats décérébrés à son service. Et un gouvernement qui fracasse la santé publique, la nivelle vers le bas pour la mettre au niveau des pays de l'est, du Portugal des année 80 ou de l’Angleterre. Des puissants qui s'en foutent vu qu'ils auront l'argent pour se soigner dans les cliniques privées suisse. Des mécanismes névrotiques qui font qu'une personne qui a souffert et qui souffre toujours, fera souffrir les autres.
Voilà ce que ça donne.
Excusez moi si parfois le cynisme prend chez moi le dessus sur l'humour.
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Re: exclusion définitive
Caqui13, triste constat, que d'admettre que cette formation permet à ce type de personnes d'accéder au DE...
Re: exclusion définitive
Pour avoir bossé dans d’autres domaines ( notamment la restauration), les interactions humaines ne sont ni pire ni meilleures.
Ceci étant Estienne a, je pense, donné des explications très concrètes : l’histoire de nos professions, et actuellement la destruction systématique de l’hôpital par son propre management.
Pour en revenir au problème de Bernard et pour revenir sur les propos de Muezza, il y a quand même un problème que vous ne semblez pas intégrer : à l’IFSI vous êtes des apprenants, et pas des collègues.
Et même si parfois, ça passe mieux avec certains professionnels, même si vous vous sentez intégré à une équipe, vous n’êtes pas des professionnels, vous n’êtes pas membre de la structure dans laquelle vous passez quelques semaines.
Vous n’êtes que de passage dans un service qui a son histoire, avec des agents qui sont là depuis des années et qui ont eux aussi leur propre histoire.
Et ça c’est valable quelque soit le milieu où l’apprentissage repose sur le compagnonnage ( ça n’est pas propre à la santé), quelque soit votre âge, et quelque soit votre niveau d’étude.
On peut trouver ça injuste, mais ça veut dire que pendant la durée de votre formation, il faut toujours garder une certaine distance dans vos rapports humains, et vous garder de tout jugement à l’emporte pièce. Faut aussi se méfier de l’image que vous renvoyez.
J’ai vu beaucoup d’étudiants tomber des nues quand au bilan de mi stage on leur a reproché leur arrogance et leur dangerosité, eux se voyaient confiants et quasi professionnels. Mais pour l’équipe c’étaient juste des cow boys qui ne respectaient aucune consigne.
Bon tout ça pour dire que la position de stagiaire n’est jamais simple, et que la formation n’est pas un parcours de santé.
Ceci étant Estienne a, je pense, donné des explications très concrètes : l’histoire de nos professions, et actuellement la destruction systématique de l’hôpital par son propre management.
Pour en revenir au problème de Bernard et pour revenir sur les propos de Muezza, il y a quand même un problème que vous ne semblez pas intégrer : à l’IFSI vous êtes des apprenants, et pas des collègues.
Et même si parfois, ça passe mieux avec certains professionnels, même si vous vous sentez intégré à une équipe, vous n’êtes pas des professionnels, vous n’êtes pas membre de la structure dans laquelle vous passez quelques semaines.
Vous n’êtes que de passage dans un service qui a son histoire, avec des agents qui sont là depuis des années et qui ont eux aussi leur propre histoire.
Et ça c’est valable quelque soit le milieu où l’apprentissage repose sur le compagnonnage ( ça n’est pas propre à la santé), quelque soit votre âge, et quelque soit votre niveau d’étude.
On peut trouver ça injuste, mais ça veut dire que pendant la durée de votre formation, il faut toujours garder une certaine distance dans vos rapports humains, et vous garder de tout jugement à l’emporte pièce. Faut aussi se méfier de l’image que vous renvoyez.
J’ai vu beaucoup d’étudiants tomber des nues quand au bilan de mi stage on leur a reproché leur arrogance et leur dangerosité, eux se voyaient confiants et quasi professionnels. Mais pour l’équipe c’étaient juste des cow boys qui ne respectaient aucune consigne.
Bon tout ça pour dire que la position de stagiaire n’est jamais simple, et que la formation n’est pas un parcours de santé.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: exclusion définitive
Je les vois évoluer de ESI a IDE stagiaire , puis titulaire , ce n est plus les mêmes : la petite grosse toute gentillette dans son coin , c est devenue ,' le top model ', cheveux aux vent , maquillée , pleine de bijoux , et qui ouvre sa bouche , faut voir comment .....bernard123 a écrit :Caqui13, triste constat, que d'admettre que cette formation permet à ce type de personnes d'accéder au DE...
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Re: exclusion définitive
muezza20 a écrit : On doit toujours fermer nos gueules les ESI?
A titre d'exemple, hier en stage, une ASH dit à l'ide " tu as qu'à dire à la ptite étudiante d'emmener les bios, elle est très rapide".
Ca m'a mis hors de moi, d'une part, elle sait que je prépare les ttt, d'autre part, c'est son rôle.![]()
moi, ce qui me choque avant tout, c'est qu'elles ne s'adressent pas à toi directement. Et sinon, qui peut le plus peut le moins, un élève peut transporter des bios
La même ASH qui voudrait que je nettoie les chambres des patients que je prends en charge. ça dépend ce qu tu entends par nettoyer, mais enfin
rien ne l'interdit non plus
Bordel, chacun son rôle, chacun sa place.
Une AS qui me fait des regards de chien battu parce que je ne prends pour la toilette qu'un seul patient... "Quoi? Tu prends un seul patient?!". Elle a pris l'habitude de poser ses fesses pendant une semaine (le temps que je valide la toilette) et maintenant l'étudiante infirmière va faire son rôle d'étudiante infirmière... et c'est en plus ma tutrice qui m-a dit de prendre en charge la toilette d'un patient.là oui. Mais il suffit simplement de lui parler pour le lui dire
Marre qu'on m'appelle "la ptite" , la ptite stagiaire, la gamine, la gosse... à 23 piges. On est collègue ou je suis ta fille?ni l'un ni l'autretu es stagiaire, tu n'es pas collègue. Chacun son niveau de tolérance, mais si tu en es à être choquée par ça, tu n'as pa fini. Dérangée, ennuyée, j'aurai pu comprendre. mais choquée !
Je le prends comme une insulte étant donné qu'à 23 ans, on est pas gamin.![]()
![]()
Marre d'entendre des soignants dire aux patients "attendez la ptite elle va vous prendre en charge". C'est hyper professionnel ça...mais c'est quoi le problème ?
Marre de ne pas pouvoir m'occuper des patients que j'ai à charge parce que les AS veulent que je les aide pour tout et n'importe quoi et quand je réponds que je suis occupée à donner des traitements elles font une tête du genre à dire " sert à rien cette conne". et alors ? qu'ellesfassent la tête? Tu t'en fiches. Plus tu as diton n'est pas de sgamins, mais si qd qq'un fait la tête , ça t'mebête, j'ai un gros doute quand même.
Des collègues ESI se sont vue pourrir par les cadres parce que soit disant "méprisantes" à l'égard des AS parce qu'elles refusaient parfois par manque de temps de les aider.et ? là, c'est un problème de cadre. Parce que sinon ça s'appelle les relations himaines, bonnes ou mauvaises. Ce n'est ni pire ni mieux qu'ailleurs. Et c'est justement à chacun de ne pas donner des proportions énormes à des actes aussi petits (dans le sens de mesquins)
Marre des réflexions sur le physique du genre "oloool t'es trop maigre faut manger". Mais est-ce que je vous dis moi de maigrir et d'arrêter de manger comme des truies?1- et alors ? laisse les dire bon sang, parce que 2- en parlant de truie, tu fais exactement la même chose
Marre que tous membres de l'équipe y compris AS, ASH, kiné nous donne des ordres et nous prennent pour des sous merde.![]()
![]()
Le métier d'IDE c'est un métier si peut considéré? En tant qu'ESI, on est considéré comme quoi ?bah, comme esi
Jamais vue un élève AS traité comme ca par un IDE, mais j'ai toujours vu des AS traité les élèves IDE comme des sous merdes.
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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Re: exclusion définitive
Le métier d'IDE c'est un métier si peut considéré? En tant qu'ESI, on est considéré comme quoi ?"BAH, COMME ESI"
Pourriez-vous développer ce point, svp?
Il me semble que cela pourrait être très intéressant...
Pourriez-vous développer ce point, svp?
Il me semble que cela pourrait être très intéressant...
Re: exclusion définitive
muezza20 a écrit : " tu as qu'à dire à la ptite étudiante d'emmener les bios, elle est très rapide".
muezza20 a écrit : "Quoi? Tu prends un seul patient?!"
C'est le monde hospitalier, dans sa splendeur. Les équipes voient défiler des armées d'étudiants (EAS, ESI, AVS, et dans les CHU Etudiants sage-femme, kinés...), il faut se mettre à leur place "l'élève, la petite, le jeune..." sont devenus les termes génériques pour désigner tous les étudiants. On a tous connu ça. Ce n'est pas pour défendre qui que ce soit ou justifier ces termes, c'est devenu depuis très longtemps la norme.muezza20 a écrit : "attendez la ptite elle va vous prendre en charge".
Après, ce n'est pas mortel, vous le savez, vous faites avec. Le principal est que vous fassiez un bon stage. Le reste, c'est de la "littérature".
Détendez-vous.
Moi, j'avais 35 ans (et certaines collègues de promo étaient plus "vieilles"muezza20 a écrit :Marre qu'on m'appelle "la ptite" , la ptite stagiaire, la gamine, la gosse... à 23 piges

Si vous espérez un "bonjour, Caroline, tu vas bien ?", ce sera une rareté.
Ben oui, ça existe. Et ce n'est pas rare, je le vois souvent.muezza20 a écrit :Des collègues ESI se sont vue pourrir par les cadres parce que soit disant "méprisantes" à l'égard des AS
Il y a qq années dans mon établissement, une ESI 3ème année s'est permise de dire à une AS : "Tu n'en a pas marre de "torcher" la merde tous les jours ?". L'AS qui est venue me le dire ne l'a pas bien pris, et moi encore moins.
Je me suis chargée personnellement de la faire redescendre sur terre...l’atterrissage à été violent.

Bien sûr que non !muezza20 a écrit :On doit toujours fermer nos gueules les ESI?
Mais à certaines conditions :
- Pas "d'affectif" ("Jeanine elle est méchante avec moi !"), vous êtes en milieu professionnel, pas à une soirée entre potes. L'équipe n'est pas là pour vous aimer, c'est à vous de tout mettre en œuvre pour réussir.
- Ne pas remettre en cause un fonctionnement d'équipe, vous n'êtes pas qualifiée pour, même si vous connaissez le milieu ("Pourquoi Lucienne a donné le petit déjeuner alors que j'avais pas fait la toilette ?"), c'est à vous de vous caler sur l'organisation et non l'inverse.
- Pas de "ragots" (et là...il y a du boulot), Michèle vous dit "Jocelyne, ma collègue IDE, elle ne fout rien, elle m'a laissé tout son boulot !", vous oubliez de suite, vous n'avez rien vu et rien entendu.
- Pas de jugements : "l'IDE, elle travaille mal, moi je n'ai pas appris ça à l'IFSI", l'IDE travaille comme elle peut avec les moyens qu'on lui donne (humains et matériels) et ce n'est pas à vous de porter des jugements sur ce qu'elle fait.
Si vous n'entrez pas dans ces critères : taisez-vous, ça sera mieux pour votre devenir. Parlez boulot, posez des questions, intéressez-vous au travail des autres (y compris AS et ASH) et ça roulera les doigts dans le nez.
Ce que vous relatez me fait penser que vous "subissez", vous essayez de naviguer entre tout le monde cahin-caha et ça se retourne contre vous.
Ce qui est bien vu : allez voir l'IDE le matin et vous lui demandez quels patients sont intéressant à prendre en charge à votre niveau de formation pour tous les soins (Toilette, habillage, TTT, perfs...) Elle connait les patients, elle vous le dira. Elle pourra peut-être vous encadrer pour les soins IDE.
Quand elle vous l'a dit, vous allez voir les AS et vous leur dites quels patients vous allez prendre en charge pour la toilette, éventuellement, demandez à l'une d'entre elles de vous accompagner. Faites des transmissions, posez des questions.
Vous serez "actrice" de votre formation, vous aurez pris l'initiative et ce sera très bien vu.
Rien ne tombera du ciel, rien.
Arrêtez de tergiverser sur votre mal-être et prenez le taureau par les cornes.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: exclusion définitive
Vous n'avez jamais pratiqué la manipulation positive pour obtenir ce que vous voulez? une feuille de stage élogieuse de la part de pimbêche que vous méprisez
Qu'importe, vous ne les reverrez jamais et avec un peu de chance ça ne sera jamais vos collègues, je n'ai jamais hésité une seconde à brosser celles que j'ai identifiées comme dangereuses pour la validation de mon stage. ça ne m'empêche pas d'avoir du caractère et de dire merde, mais à bon escient et jamais contre mon propre intérêt.

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: exclusion définitive
Bien ça c'est du recadrage! Respect!Jo_bis a écrit :muezza20 a écrit : " tu as qu'à dire à la ptite étudiante d'emmener les bios, elle est très rapide".muezza20 a écrit : "Quoi? Tu prends un seul patient?!"C'est le monde hospitalier, dans sa splendeur. Les équipes voient défiler des armées d'étudiants (EAS, ESI, AVS, et dans les CHU Etudiants sage-femme, kinés...), il faut se mettre à leur place "l'élève, la petite, le jeune..." sont devenus les termes génériques pour désigner tous les étudiants. On a tous connu ça. Ce n'est pas pour défendre qui que ce soit ou justifier ces termes, c'est devenu depuis très longtemps la norme.muezza20 a écrit : "attendez la ptite elle va vous prendre en charge".
Après, ce n'est pas mortel, vous le savez, vous faites avec. Le principal est que vous fassiez un bon stage. Le reste, c'est de la "littérature".
Détendez-vous.
Moi, j'avais 35 ans (et certaines collègues de promo étaient plus "vieilles"muezza20 a écrit :Marre qu'on m'appelle "la ptite" , la ptite stagiaire, la gamine, la gosse... à 23 piges) on a fait avec.
Si vous espérez un "bonjour, Caroline, tu vas bien ?", ce sera une rareté.
Ben oui, ça existe. Et ce n'est pas rare, je le vois souvent.muezza20 a écrit :Des collègues ESI se sont vue pourrir par les cadres parce que soit disant "méprisantes" à l'égard des AS
Il y a qq années dans mon établissement, une ESI 3ème année s'est permise de dire à une AS : "Tu n'en a pas marre de "torcher" la merde tous les jours ?". L'AS qui est venue me le dire ne l'a pas bien pris, et moi encore moins.
Je me suis chargée personnellement de la faire redescendre sur terre...l’atterrissage à été violent.![]()
Bien sûr que non !muezza20 a écrit :On doit toujours fermer nos gueules les ESI?
Mais à certaines conditions :
- Pas "d'affectif" ("Jeanine elle est méchante avec moi !"), vous êtes en milieu professionnel, pas à une soirée entre potes. L'équipe n'est pas là pour vous aimer, c'est à vous de tout mettre en œuvre pour réussir.
- Ne pas remettre en cause un fonctionnement d'équipe, vous n'êtes pas qualifiée pour, même si vous connaissez le milieu ("Pourquoi Lucienne a donné le petit déjeuner alors que j'avais pas fait la toilette ?"), c'est à vous de vous caler sur l'organisation et non l'inverse.
- Pas de "ragots" (et là...il y a du boulot), Michèle vous dit "Jocelyne, ma collègue IDE, elle ne fout rien, elle m'a laissé tout son boulot !", vous oubliez de suite, vous n'avez rien vu et rien entendu.
- Pas de jugements : "l'IDE, elle travaille mal, moi je n'ai pas appris ça à l'IFSI", l'IDE travaille comme elle peut avec les moyens qu'on lui donne (humains et matériels) et ce n'est pas à vous de porter des jugements sur ce qu'elle fait.
Si vous n'entrez pas dans ces critères : taisez-vous, ça sera mieux pour votre devenir. Parlez boulot, posez des questions, intéressez-vous au travail des autres (y compris AS et ASH) et ça roulera les doigts dans le nez.
Ce que vous relatez me fait penser que vous "subissez", vous essayez de naviguer entre tout le monde cahin-caha et ça se retourne contre vous.
Ce qui est bien vu : allez voir l'IDE le matin et vous lui demandez quels patients sont intéressant à prendre en charge à votre niveau de formation pour tous les soins (Toilette, habillage, TTT, perfs...) Elle connait les patients, elle vous le dira. Elle pourra peut-être vous encadrer pour les soins IDE.
Quand elle vous l'a dit, vous allez voir les AS et vous leur dites quels patients vous allez prendre en charge pour la toilette, éventuellement, demandez à l'une d'entre elles de vous accompagner. Faites des transmissions, posez des questions.
Vous serez "actrice" de votre formation, vous aurez pris l'initiative et ce sera très bien vu.
Rien ne tombera du ciel, rien.
Arrêtez de tergiverser sur votre mal-être et prenez le taureau par les cornes.
Je suis le premier à dénoncer les travers de la formation et du métier, mais quel métier n'en a pas?
Cependant il faut reconnaître à cette formation que ce qui fait sa difficulté prépare justement à des aptitudes essentielles, parmi lesquelles celle de savoir se positionner, de connaitre les limites de son champs de compétence, d'intégrer le sens aiguë des responsabilités, de respecter le champs de compétence et d'action des autres intervenants, d'être capable de travailler en équipe avec tout le monde, de faire face à l'ingratitude et la souffrance, d'avoir la bonne posture et savoir réagir dans des situations délicates et parfois violentes.
Et oui, ce n'est pas le monde des bisounours.
Hélas, l'image que donne la TV du milieu hospitalier est catastrophique. Non, pas de gentillesse guimauve et de drague sexy, pas de soins techniques ultra propre sans se salir, mais des odeurs, des fluides, des cris, de la fatigue, la réalité de la souffrance et de la mort, des inégalités, des injustices, et pour ça il faut être prêt. les stages sont là aussi pour préparer à ça sans indulgence.
Alors oui la formation est peut-être très difficile, mais pas moins que le métier.
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Re: exclusion définitive
oui , moi ?bernard123 a écrit :Le métier d'IDE c'est un métier si peut considéré? En tant qu'ESI, on est considéré comme quoi ?"BAH, COMME ESI"
Pourriez-vous développer ce point, svp?
Il me semble que cela pourrait être très intéressant...
ben Muezza a posé une question, j'ai répondu. Tout simplement.
Le métier d'ide est si peu considéré. c'est un fait.
En tant qu'esi, on est considéré comme esi . Tout simplement.
Tu veux être considéré comment ? comme un collègue ? ben bon courage. J'ai toujours eu a coeur de traiter les stagiaires comme des stagiaires, c'est à dire des apprenants, et pas comme de la main d'oeuvre gratos.
Mais si tu veux ...;
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"