avortement

[MissPurple]

j'espère ne jamais avoir ce choix à faire car je crois que c'est une epreuve très douloureuse au moins moralement. A part certains cas extrêmes qui s'en servent comme d'un moyen de contraception je crois qu'en général ce n'est jamais un choix facile.

je suis pour parce qu'il est des cas où on ne peut pas faire autrement (viol par exemple...)

[DIPSY]

je te confirme que ce choix, est loin d'être facile, quant à l'assumer tu ne le fais, pas vraiment, tu te poses des questions auxquelles tu n'avais pas forcément pensées, réflechies, ......bref même aprés des années, tu ne peux t'empêcher d'y penser, d'avoir les larmes aux yeux, de te dire, "tient il ou elle aurait eu 2 ans ou 3 ans....", on ne ressort pas indemne de cet acte.....
alors surtout ne jamais blâmer une femme qui l'a fait, tant qu'on ne sait pas ce qui s'est passé viol ou pas, il n'y a pas que ça....

[picdoux]

je te confirme que ce choix, est loin d'être facile, quant à l'assumer tu ne le fais, pas vraiment, tu te poses des questions auxquelles tu n'avais pas forcément pensées, réflechies, ......bref même aprés des années, tu ne peux t'empêcher d'y penser, d'avoir les larmes aux yeux, de te dire, "tient il ou elle aurait eu 2 ans ou 3 ans....", on ne ressort pas indemne de cet acte.....
alors surtout ne jamais blâmer une femme qui l'a fait, tant qu'on ne sait pas ce qui s'est passé viol ou pas, il n'y a pas que ça....

+1
il/elle aurait 13 ans

[amio]

dans le contexte d'un viol ou d'un inceste je serais pour l'avortement, sinon je suis contre

Et si c'est une ado de 14 ans tu dis quoi ?

[DIPSY]

dans le contexte d'un viol ou d'un inceste je serais pour l'avortement, sinon je suis contre

Et si c'est une ado de 14 ans tu dis quoi ?

voilà, où je voulais en venir, tant qu'on ne vit pas cette situation, on ne peut pas affirmer être contre

[Rocco Sifredi]

... ou pour!

[DIPSY]

... ou pour!

tout à fait

[bella93]

Tu peux t'imaginer être pour ou contre. Mais quand tu y es confrontée tout change. Ta vision, ton ressenti, tes sentiments. Tu as une autre perception de toi même.

Il y a des situations où j'imagine ne pas avorter et d'autres si (et je dis bien que dans les faits, cela pourrait être diférent).

C'est bien de penser au foetus, à l'embryon ou à la vie qui commence à vivre en vous, appeler ça comme vous voulez, mais le bien être de la mère compte aussi. Une femme qui aurait été violée, qui tombe enceinte, n'aura pas la même vision de sa grossesse qu'une femme qui a "oublié" (pour la énième fois) de prendre sa pilule. La première pourra être dégoutée d'elle même. Dégoutée de cette "chose" qui grandit en elle. Et à ce moment là, tu réalises, que tout compte (les faits, la mère, le géniteur/le père, le bébé, le présent, l'avenir, l'avant, l'après [je pense que l'après est plus difficile que l'avant] ).

Mais tout dépends des cas, des personnes, des faits. Un avortement, c'est personnel. Elle seule pourra savoir ce qu'elle fera si elle y est confrontée.

Mais on peut quand même s'imaginer dans cette situation et émettre un avis.

[Louvic@m]

C'est marrant, cela ne fait pas partie des questions que je me pose :pour moi, l'avortement est un droit acquis, point.

Je n'ai pas envie de juger les excès, de commenter les cas où il me semble justifié, cela relève l'histoire personnelle d'une femme (ou d'un couple).

Personnellement, les abus dont vous parlez ne me choque pas plus que ça, d'abord parce qu'on n'a jamais tous les éléments en mains pour emettre un avis, ensuite parce que ces femmes ne font du mal qu'à elles même, surtout physiquement d'ailleurs. Psychologiquement, je serais tentée de dire qu'il n'y a pas une façon, décrite par beaucoups comme douloureuse, de vivre la chose; un avortement peut être aussi vécu comme un immense soulagement, tant on ne se sent pas capable d'assumer un enfant!!!

[bledina]

Je pense que la douleur phsychologique est beaucoup plus lourde car elle restera présente toute la vie

[boup]

Je pense que la douleur phsychologique est beaucoup plus lourde car elle restera présente toute la vie

et comment!!
c'est pas un acte anodin loin de la! la plupart des nanas qui avortent le subissent plus qu'elles ne le vivent.et ca les marque.certe peut etre pas celles qui le prennent comme un econtraception.mais les autres

je n'ai jamais eu a avorter mais par contre j'ai deja accompagné des patientes pour avorter.et sincerement les reactions des soignantes m'ont toujours plus donné envie de leur rentrer dans le lard.j'ai surement du mal tomber a chaque fois mais quand vous vous retrouvez face à une grognasse (ah desolée maisy a pas d'autres terme) qui balance "nan mais la pillule ca existe vous etes au courant?" a une nana qui vient avorter franchement non.

pour le reste loupiac a résumé ma pensée profonde.

[DIPSY]

il est vrai qu'un personnel soignant compréhensif et sans jugement aide énormement, dans ce genre de situation, c'est pour ça, que des médecins vous orientent vers des cliniques, avec un personnel "adapté", enfin pour ma part
il important de se retrouver face à des personnes compréhensives, plutôt qu'un personnel qui vous juge et vous enfonce encore plus...............comme si vous n'étiez pas déjà, assez bàs
il y a peut-être un gros travail à faire à ce niveau là, aussi

[boup]

ben j'ai une amie qui a du avorter.
clinique privée.suis allée la chercher le soir,ca valait le coup de se taper 3/4h de bagnole.
equipe top,toubib a l'ecoute (si si ca existe juré!!)
pas de jugement,une écoute attentive de la madame...
lamentable que ce ne soitpas le cas partout.

[MissPurple]

ben j'ai une amie qui a du avorter.
clinique privée.suis allée la chercher le soir,ca valait le coup de se taper 3/4h de bagnole.
equipe top,toubib a l'ecoute (si si ca existe juré!!)
pas de jugement,une écoute attentive de la madame...
lamentable que ce ne soitpas le cas partout.

ah oui on peut penser ce qu'on veut mais on n'a pas à juger ce choix là ou alors faut pas bosser en Gyneco

[artefact74]

je suis étonnée que personne ne soulève le probleme de l'EDUCATION SEXUELLE,
en effet, je crois qu'il y aurait beaucoup moins d'avortement chez les jeunes si elles étaient plus souvent informées en cours, par les parents, les médias et avaient accès à des consultations de gynécologues sans l'avis des parents car certains ont des théories etriquées.
par exemple, j'ai eu une jeune de 17 ans, mineure don, qui a SUBIT je dis bien subit car lorsqu'on se retrouve les pates en l'air face à des gens qu'on ne connait pas on est mal à l'aise, un avortement car sa mère avait refusée qu'elle prenne la pilule la jugeant trop jeune.
résultat: la mère a du signer une autorisation d'opérer.

l'education sexuelle permettrait peut etre de résponsabiliser certains jeunes, pas tous car ils sont nombreux à croire tout savoir et même plus que leurs parenst dans ce domaine là, mais si on evite un avortement à une fille c'est déjà une victoire dans sa responsabilisation .


et je tiens ce discours alors que je ne suis pas un exemple!