Antiseptie de la peau avant injection sous cutanée
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
- Kenny
- Star VIP
- Messages : 7689
- Inscription : 06 nov. 2003 18:18
- Localisation : sur les genoux de Nours
- Contact :
les réponses à tes questions sont soit dans ce topic soit dans l'un des dizaines qui traitent de ce sujet!!!
la fonction rechrcher est TOn amie!!!
amis pour résumer la contcentration d'insuline dans un flacon est telle que ça tue les germes, de plus il y a 2 antiseptique dans un flacon d'insuline.....
la fonction rechrcher est TOn amie!!!
amis pour résumer la contcentration d'insuline dans un flacon est telle que ça tue les germes, de plus il y a 2 antiseptique dans un flacon d'insuline.....
Membre du CODI: le Contre Ordre Des Infirmiers, venez nous rejoindre sur notre forum...
Kenny a écrit :les réponses à tes questions sont soit dans ce topic soit dans l'un des dizaines qui traitent de ce sujet!!!
la fonction rechrcher est TOn amie!!!
amis pour résumer la contcentration d'insuline dans un flacon est telle que ça tue les germes, de plus il y a 2 antiseptique dans un flacon d'insuline.....
Effectivement, il faut vraiment redonner ici les explications déjà donnés ici et ailleurs ?
Je redis qu'aprés un 10 ans en diabéto et un certain nombre d'années dans les instances de l'Alfediam, je ne vois pas de risque à pratiquer une aseptie avant de réaliser la sous cutanée d'insuline.
Maintenant j'ai peut être raté quelque chose ou alors il y a des disparités régionnales dans nos pratiques...
Dernière modification par Boum le 03 déc. 2005 09:36, modifié 2 fois.
Boum a écrit :Bonjour,
Merci d'avoir fait remonter ce sujet que je ne connaissais pas.
Juste un petit mot pour dire que je me déclare surpris de ce que j'ai pu lire au début de ce topic (ce qui a été écrit au début, il y a presque un an).
Je ne dis pas que c'est n'importe quoi mais...
Aprés 10 ans en diabétologie, 1 DU de diabéto, plusieurs années à l'alfediam dont quelques unes à siéger à ses instances, c'est bien la premiére fois que je reçois une information selon laquelle Alcool et insuline ne seraient pas compatibles.
Il est vrai que nombre de patients se piquent à travers leur vêtement. Il est reconnu que ce geste est peu ou pas dangereux. Mais de mon point de vue, un infirmier ne doit pas enseigner cette pratique.
Ensuite toujours de mon point de vue, si la peau est propre, c'est a dire si elle vient d'être mouillée, savonnée et séchée, l'alcool peut ne pas être employé. Surtout si c'est juste pour passer un coup et piquer à la seconde suivante.
L'alcool ne favorise pas les lipodystrophies. Ce qui les favorisent, ce sont les injections répétés au même point précis, la mauvaise qualité de l'insuline (ce qui n'est plus d'actualité en France) et l'emploi répété d'une même aiguille (et oui certains n'hésitent pas à visser une seule et même aiguille pour plusieurs injections!!!!)
Outre leur aspect inesthétique, les lipodystrophies rendent alléatoire la cinétique des insulines qui y sont injectés. Pourtant les diabétiques aiment (à tort) s'y piquer, car les injections sont totalement indolores.
Les lipodystrophies se raréfient en raison de la meilleure éducation apportée aux patients (rotation des points d'injections, importance de l'aiguille unique), de l'augmentation de la qualité des insulines et de la diminution des calibres des aiguilles rendant l'injection quasi indolore même lorsqu'elle est réalisée sur "peau saine".
En ce qui concerne, les glycémies capillaires, on doit piquer sur peau séche et propre. L'alcool pourrait modifier le résultat par dilution mais de plus il géne à la formation d'une belle goutte (et ce même si maintenant il faut trés peu de sang). Par contre, une fois le sang prélevé, moi je donne un tampon alcoolisé, toujours plus agréable qu'un coton sec. Le fait que l'alccol est un anticoagulant ne joue pas vue le faible diamétre du dit prélévement.
Boum a écrit :Effectivement, il faut vraiment redonner ici les explications déjà donnés ici et ailleurs ?
Je redis qu'aprés un 10 ans en diabéto et un certain nombre d'années dans les instances de l'Alfediam, je ne vois pas de risque à pratiquer une aseptie avant de réaliser la sous cutanée d'insuline.
Maintenant j'ai peut être raté quelque chose ou alors il y a des disparités régionnales dans nos pratiques...
il serait ptetre temps que les experts accordent leur violons
recommandations generales,bonnes pratiques d'insulinothérapie en milieu hospitalier(ref:recommandation émises par le groupe d'experts"Diabétologie" du COMEDIMS" ( Commissions du médicament
et des dispositifs médicaux stériles) de l'APHP,avec prise en compte des comedims locaux.
l'injection se fait sur peau propre mais sans désinfection préalable à l'alcool de la zone d'injection (l'alcool entraine a terme chez le patient diabétique ,une induration et une intolérance au niveau des zones d'injection).
carpe diem
Les hommes naissent libres et égaux... après ils se démerdent. 'Jean Yann'
Les hommes naissent libres et égaux... après ils se démerdent. 'Jean Yann'
J'ai pris bonne note de tes références...
En fait il me semble que c'est un mal assez français que de missioner plusieurs organismes officiels sur des sujets proches (à moins que ces organismes ne se missionnent seuls) je le constate fréquemment avec les indicateurs où des sommes importantes sont investis par les uns ou les autres sur des projets identiques...
En fait il me semble que c'est un mal assez français que de missioner plusieurs organismes officiels sur des sujets proches (à moins que ces organismes ne se missionnent seuls) je le constate fréquemment avec les indicateurs où des sommes importantes sont investis par les uns ou les autres sur des projets identiques...
Je viens de me retaper les recommandations de l'Alfediam.
Il est vrai que l'on ne parle que de "peau propre".
Il n'est pas noté que la peau doit être désinfectée à l'alcool ou à autre chose.
Mais vu les pratiques courantes relatives à l'utilité de la désinfection avant toutes injections, si l'alcool avait présenté un danger, je pense que les auteurs l'auraient indiqué...
Soyons donc logique: Il faut que la peau soit propre et nous sommes IDE donc:
-soit nous prenons le temps de réaliser une toilette correcte avant toute injection d'insuline (savonnage, rincage, séchage,...)
-soit nous passons un coup d'alcool ou de ce que vous voulez ayant le même objectif... (non par ce que les IDE Hygiénistes vont dire que l'Alcool c'est pas bien mais pour d'autres raisons que celles que vous avez évoqués).
Il est vrai que l'on ne parle que de "peau propre".
Il n'est pas noté que la peau doit être désinfectée à l'alcool ou à autre chose.
Mais vu les pratiques courantes relatives à l'utilité de la désinfection avant toutes injections, si l'alcool avait présenté un danger, je pense que les auteurs l'auraient indiqué...
Soyons donc logique: Il faut que la peau soit propre et nous sommes IDE donc:
-soit nous prenons le temps de réaliser une toilette correcte avant toute injection d'insuline (savonnage, rincage, séchage,...)
-soit nous passons un coup d'alcool ou de ce que vous voulez ayant le même objectif... (non par ce que les IDE Hygiénistes vont dire que l'Alcool c'est pas bien mais pour d'autres raisons que celles que vous avez évoqués).
- Kenny
- Star VIP
- Messages : 7689
- Inscription : 06 nov. 2003 18:18
- Localisation : sur les genoux de Nours
- Contact :
-soit nous passons un coup d'alcool ou de ce que vous voulez ayant le même objectif... (non par ce que les IDE Hygiénistes vont dire que l'Alcool c'est pas bien mais pour d'autres raisons que celles que vous avez évoqués).
euh je vois aps en quoi on aura le meme objectif, passer un coup d'alcool ne nettoiera en rien la peau

Membre du CODI: le Contre Ordre Des Infirmiers, venez nous rejoindre sur notre forum...
-
- Star VIP
- Messages : 13502
- Inscription : 06 mai 2004 14:45
- Localisation : ici
À propos du tampon alcoolisé après une glycémie, je ne comprends pas l'intérêt. L'alcool favorise le saignement, son usage est déconseillé sur une peau lésée, et une fois que l'efraction est réalisée, je ne vois pas l'intérêt de faire une antiseptie.
Parfait.
Euh... On peut souvent interpréter des recommandations. Mais si on interprète l'absence de texte, on n'en a pas finit...
Là je ne comprends pas. À part les mains, vous vous lavez combien de fois par jour (ou par semaine ou par mois) ? Je me lave le matin et je pense que la peau de mes cuisses, de mon ventre et de mes bras est encore propre le soir. Je ne vois donc pas l'intérêt de relaver ce qui est propre, et je ne vois pas en quoi une antiseptie avec "un coup d'alcool" pourait remplacer un lavage.
Il me semble important de garder à l'esprit certaines choses :
-s'il existe des recommandations, il faut les appliquer, les faire appliquer, et leur faire confiance (même s'il faut quand même garder un esprit critique quand on lit les recommandations) ; en particulier quand ces recommandations s'appuient sur des études sérieuses, et pas seulement sur des avis d'expert ;
-le diabète est une maladie chronique, et notre objectif principal est que le patient se fasse ses injections et ses glycémies ;
-il me semble plus rentable en terme de santé d'encourager une bonne hygiène avec toilette quotidienne, séchage des pieds, vêtements propres.
Boum a écrit :[...]recommandations de l'Alfediam. Il est vrai que l'on ne parle que de "peau propre".
Parfait.
Boum a écrit :Mais vu les pratiques courantes relatives à l'utilité de la désinfection avant toutes injections, si l'alcool avait présenté un danger, je pense que les auteurs l'auraient indiqué...
Euh... On peut souvent interpréter des recommandations. Mais si on interprète l'absence de texte, on n'en a pas finit...
Boum a écrit :Soyons donc logique: Il faut que la peau soit propre et nous sommes IDE donc:
-soit nous prenons le temps de réaliser une toilette correcte avant toute injection d'insuline (savonnage, rincage, séchage,...)
-soit nous passons un coup d'alcool ou de ce que vous voulez ayant le même objectif...
Là je ne comprends pas. À part les mains, vous vous lavez combien de fois par jour (ou par semaine ou par mois) ? Je me lave le matin et je pense que la peau de mes cuisses, de mon ventre et de mes bras est encore propre le soir. Je ne vois donc pas l'intérêt de relaver ce qui est propre, et je ne vois pas en quoi une antiseptie avec "un coup d'alcool" pourait remplacer un lavage.
Il me semble important de garder à l'esprit certaines choses :
-s'il existe des recommandations, il faut les appliquer, les faire appliquer, et leur faire confiance (même s'il faut quand même garder un esprit critique quand on lit les recommandations) ; en particulier quand ces recommandations s'appuient sur des études sérieuses, et pas seulement sur des avis d'expert ;
-le diabète est une maladie chronique, et notre objectif principal est que le patient se fasse ses injections et ses glycémies ;
-il me semble plus rentable en terme de santé d'encourager une bonne hygiène avec toilette quotidienne, séchage des pieds, vêtements propres.
Léopold Anasthase a écrit :À propos du tampon alcoolisé après une glycémie, je ne comprends pas l'intérêt. L'alcool favorise le saignement, son usage est déconseillé sur une peau lésée, et une fois que l'efraction est réalisée, je ne vois pas l'intérêt de faire une antiseptie.
On parle d'injection d'insuline pas de glycémie...
Léopold Anasthase a écrit :Boum a écrit :Mais vu les pratiques courantes relatives à l'utilité de la désinfection avant toutes injections, si l'alcool avait présenté un danger, je pense que les auteurs l'auraient indiqué...
Euh... On peut souvent interpréter des recommandations. Mais si on interprète l'absence de texte, on n'en a pas finit...
Pas d'accord, à supposer que l'alcool ne soit plus indiqué pour les sous cutanées, il n'en demeure pas moins que c'est ce qui a été enseigné à des générations de soignants et de patients. Il serait donc opportun de le contre indiquer dans des recommandations s'il y avait un quelconque danger.
Léopold Anasthase a écrit :
Là je ne comprends pas. À part les mains, vous vous lavez combien de fois par jour (ou par semaine ou par mois) ? Je ne vois donc pas l'intérêt de relaver ce qui est propre
-il me semble plus rentable en terme de santé d'encourager une bonne hygiène avec toilette quotidienne, séchage des pieds, vêtements propres.
A condition que cette toilette préalable au geste ai effectivement été réalisée et si possible pas la veille...
Donc, sur le même principe, pourquoi faire des protocoles trés compliqués quant à la sécurité et le risque d'IN lors des injections ? pourquoi faire des audits ? A la limite, pourquoi faire une aseptie en posant des cath puisque le patient est supposé propre...
Je me répéte: Les recommandations c'est injection sur peau propre:
Si vous êtes certains de cette propreté, OK pas de problémes, sinon une désinfection préalable avec le produit le plus indiqué et le temps d'action nécessaire est judicieux, non ? Bien sur vous pouvez aussi douché le patient avant...
-
- Star VIP
- Messages : 13502
- Inscription : 06 mai 2004 14:45
- Localisation : ici
Je vous cite et je vous réponds.
À propos du tampon alcoolisé après une glycémie, je ne comprends pas l'intérêt. L'alcool favorise le saignement, son usage est déconseillé sur une peau lésée, et une fois que l'efraction est réalisée, je ne vois pas l'intérêt de faire une antiseptie.
Boum a écrit :En ce qui concerne, les glycémies capillaires, [...] une fois le sang prélevé, moi je donne un tampon alcoolisé, toujours plus agréable qu'un coton sec. Le fait que l'alccol est un anticoagulant ne joue pas vue le faible diamétre du dit prélévement.
À propos du tampon alcoolisé après une glycémie, je ne comprends pas l'intérêt. L'alcool favorise le saignement, son usage est déconseillé sur une peau lésée, et une fois que l'efraction est réalisée, je ne vois pas l'intérêt de faire une antiseptie.
Vous avez raison, message du 26 septembre où je relevais déjà ce hors sujet précédent...
Mais comme je le dit, le fait que l'alcool soit un anticoagulant ne tient pas vu le faible diamêtre de la lésion...
Le coton alcoolisé ne sert qu' a essuyé le doigt parfois taché de sang aprés le prélévement... C'est toujours plus facile qu'avec un coton sec...
Mais comme je le dit, le fait que l'alcool soit un anticoagulant ne tient pas vu le faible diamêtre de la lésion...
Le coton alcoolisé ne sert qu' a essuyé le doigt parfois taché de sang aprés le prélévement... C'est toujours plus facile qu'avec un coton sec...