Réfléchissons ensemble: LMD
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
UBOOT a écrit :comme tu dis t'es resté 6 mois ....
comme je dis les trois quart de mes copains font des maitrises de maths, de physiques, de bio.
Tous ceux qui reussissent la fac, ne bossent pas enormement. Franchement ils ont bien le temps de ne pas se prendre la tete. Ils font leurs exercices, ils revisent pour leur partiels environ deux semaines avant et se reposent pendant 4 mois.
Puis le coup de t'es resté 6 mois t'y connais rien, ca me fait bien rire car meme si les gens se disent fatiguer, des qu'on leur pose la question le travail c'est de plus en plus dur, les reponses sont pas oh oui on bosse 24 heures sur 24. Ils sont + aux alentours de 30 minutes par jour.
Ce qui me fait rire aussi c'est que les gens disent qu'il y a peu de passage en année suivante a la fac. Ca c'est vrai mais les trois quart des personnes ne vont pas au cours, ou arrete en plein milieu.
Faut arreter de mettre sur un pied d'estal les gens qui font l'université. + il glande + il se pleigne
Quand des femmes discutent devant un Nespresso, c'est bien de Chuck Norris qu'elles parlent.
roi du flood
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Je ne suis pas d'accord avec Uboot sur le niveau de notre enseignement en IFSI.
Je trouve que le programme des études infirmières est ambitieux. Et pour ma part, j'ai souvenance d'un décalage de niveau énorme entre les différents cours : du cours de primaire sur la règle de trois en effet jusqu'aux interventions de certains médecins, qui reprenaient texto les cours de physio patho faits aux étudiants en médecine. Ce décalage est aussi sensible entre les esi.
Mais aujourd'hui, alors que nous recevons dans nos services des étudiants psycho en stage, on observe aussi des différences considérables dans leur niveau de connaissance, et qui ne sont pas forcément en lien avec leur réussite universitaire.
Par contre, je rejoins Mica sur le niveau de l'enseignement apporté par les cadres infirmiers. J'estime que notre niveau d'études ne suffit pas pour enseigner ce programme à notre tour aux esi. C'est comme si un étudiant titulaire d'une maîtrise enseignait dans sa spécialité à un niveau licence.
Je tiens à souligner que j'ai connu quand même des monitrices extraordinaires. L'une d'elle a d'ailleurs fait une démarche personnelle pour se former davantage et assurer des cours de qualité. En tous cas leur pédagogie était à leur honneur, et j'ai souvenir d'un cours d'anat-physio digestive très simple d'une monitrice, qui me reste encore gravé aujourd'hui. Seulement quand ça devient plus pointu, c'est un peu limite...
Je trouve que le programme des études infirmières est ambitieux. Et pour ma part, j'ai souvenance d'un décalage de niveau énorme entre les différents cours : du cours de primaire sur la règle de trois en effet jusqu'aux interventions de certains médecins, qui reprenaient texto les cours de physio patho faits aux étudiants en médecine. Ce décalage est aussi sensible entre les esi.
Mais aujourd'hui, alors que nous recevons dans nos services des étudiants psycho en stage, on observe aussi des différences considérables dans leur niveau de connaissance, et qui ne sont pas forcément en lien avec leur réussite universitaire.
Par contre, je rejoins Mica sur le niveau de l'enseignement apporté par les cadres infirmiers. J'estime que notre niveau d'études ne suffit pas pour enseigner ce programme à notre tour aux esi. C'est comme si un étudiant titulaire d'une maîtrise enseignait dans sa spécialité à un niveau licence.
Je tiens à souligner que j'ai connu quand même des monitrices extraordinaires. L'une d'elle a d'ailleurs fait une démarche personnelle pour se former davantage et assurer des cours de qualité. En tous cas leur pédagogie était à leur honneur, et j'ai souvenir d'un cours d'anat-physio digestive très simple d'une monitrice, qui me reste encore gravé aujourd'hui. Seulement quand ça devient plus pointu, c'est un peu limite...
mica a écrit :C'est sûr qu'il y a un niveau de différence entre 6 mois de 1ère année de DEUG et une licence.
Quand je vois les glandu qui etait en deug avec moi et qui sont en licence actuellement, je me dis que le niveau il a pas du bien augmenter.
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roi du flood
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la seule vraie question : est ce qu'une formation professionnelle a sa place à la fac ? de toute façon comme d'habitude , on (les syndicats) nous demande pas notre avis et c'est encore des gens déconnectées de la réliaté du terrain qui vont décider à notre place. enfin c'est pas grave, .... par rapport à l'enseignement en ifsi , je critique pas les compétances, ni les connaisances des monos, mais je comprends pas pourkoi on ne demande pas des compétances pédagogiques. Enseigner , je crois que c'est ce qui a de plus dur comme boulot ...
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi
A E
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Moi je crois qu'il faut tout mettre à plat et organiser notre formation à l'université. On a beaucoup à y gagner : les mêmes droits pour les étudiants infirmiers que les autres, des études qui ne ressemblent plus à un service militaire (je l'ai vécu comme ça), des passerelles vers d'autres cursus, une reconnaissance de la vraie valeur de notre formation et de notre profession (et si 2 ans suffisent pour nous former et bien, comme ça on sera fixé et les nouveaux infirmiers viendront combler la pénurie, mais ça m'étonnerait beaucoup que ça puisse suffire), peut-être une revalorisation de notre salaire...
Pensons un peu à nous. Tant pis si on y perd des aspects positifs de notre formation actuelle. Et puis ce sont quand même les infirmiers qui font en grande partie tourner les services alors je suis optimiste sur cette réforme. Même s'il faudra peut-être plusieurs années de cafouillage avant d'arriver à former correctement les infirmiers de demain. Je le répète, je pense qu'on a tout à y gagner.
Pensons un peu à nous. Tant pis si on y perd des aspects positifs de notre formation actuelle. Et puis ce sont quand même les infirmiers qui font en grande partie tourner les services alors je suis optimiste sur cette réforme. Même s'il faudra peut-être plusieurs années de cafouillage avant d'arriver à former correctement les infirmiers de demain. Je le répète, je pense qu'on a tout à y gagner.
je ne vais pas réécrire la lutte des classes mais bon :
aujourd'hui j'entends comme beaucoup d'entre nous :" il se prends pas pour de la merde , cet ESI a essayé médecine avant " demain je vais entendre :" ben j'ai fait infirmier mais c'était mon 3 ème choix en première année de médecine commune ..." franchement si on vous dit : voila vous faites une première année et à l'issue vous pouvez suivant votre classement aller en médecine ou kine ou inf, voua allez faire koi ? et nous , on aura le fond du panier ? les inf seront le dernier choix ( il y a fort à parier). ou pire si ça ne se passe pas comme ça : vous faites une première année qui vous sert à passer un concours ( ou 2 ou 3 ...) vous échouez , vous faites koi ? une deuxième anné de première année de médecine? ou alors vous allez dans une autre fac ? en sachant que vous aurez épuisé une année d'inscritption : je vous rappelle que vous n'avez droit qu'a 3 inscritpions en premier cycle.
aujourd'hui j'entends comme beaucoup d'entre nous :" il se prends pas pour de la merde , cet ESI a essayé médecine avant " demain je vais entendre :" ben j'ai fait infirmier mais c'était mon 3 ème choix en première année de médecine commune ..." franchement si on vous dit : voila vous faites une première année et à l'issue vous pouvez suivant votre classement aller en médecine ou kine ou inf, voua allez faire koi ? et nous , on aura le fond du panier ? les inf seront le dernier choix ( il y a fort à parier). ou pire si ça ne se passe pas comme ça : vous faites une première année qui vous sert à passer un concours ( ou 2 ou 3 ...) vous échouez , vous faites koi ? une deuxième anné de première année de médecine? ou alors vous allez dans une autre fac ? en sachant que vous aurez épuisé une année d'inscritption : je vous rappelle que vous n'avez droit qu'a 3 inscritpions en premier cycle.
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A E
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elle est attrayante, humainement et de manière individuelle c'est une super expérience. mais arrétons de vouloir modifier un truc qui était pas trop déconnant. la formation, elle est profesionnelle et n'a rien à faire à la fac. j'ai lu des textes qui disaient que les infirmiers et infirmière ne savaient pas écrire et qu'il était grand temps de faire rentrée les IFSI à la fac. mais nos grand parents écrivaient mille fois meux que nous sans jamais avaoi mis les pieds dans une univresité ( et avaient une culture générale nettement plus importante).
les choses à changer c'est effectivement de faire valoir notre savoir faire, de faire sortir de la tête des gens la caricature de bonne soeur. d'offrir de VRAI évolution de carrière aux infirmiers. perso je fais la grève des formations non diplomante et les formations que je demande sont refusées alors je me les paye mais à la fin j'ai quelque chose de reconnu. tout le monde le pense et personne le dit. j'ai jamais vu ça , j'ai des amis qui bossent dans des boites et jamais , les boites ne leur paieraient une formation qui ne les diplome pas . quand je vois la galère dans certain hopitaux pour obtenir un malheureux DU , ça me fout hors de moi ( etc'est pas grand chose). ah ça des formation sur des outils obsolétes deux après , il y a en a mais pour le reste ...
combien de fois j'ai vu des gens motivés avec un projet béton se fair refuser un projet de formation qui n'était pas accepté car hors cadre ...
qui voudra faire un métier ou la vie de famille est pas facile ( y aura toujours pour me contre dire, mais regarder le nombre de mari qui rale parce que madame n'est pas le WE ) , ou 1 WE sur 2 on travaille, ou si je suis innatentif je peux tuer quelqu'un , ou j'ai des responsabilité que j'assume seul , tout ça pour 1500 €. faisaons deja revaloriser les salaires.
l'encadrement de étudiants en stage: combien de plainte d'étudiants entendez vous par an ? j'en entends quasi à chaque fois que j'ai un étudiant. " j'étais pas encadré" , " l'infirmière avait pas le temps" , mais s'il y a un pete qui c'est qui va prendre , ben vous et le cadre. et demain si votre collègue est pas assez formé : ben vous et la collègue. avant de vouloir entrer à l'université , je pense qu'il y a d'autre priorité, sinon il n'y aura même plus d'étudiants .... a ce propos, regarder le nombre d'étudiants sortant , avant et après l'augmentation du quota , chez nous c'est proportionnellement inquiétant.
les choses à changer c'est effectivement de faire valoir notre savoir faire, de faire sortir de la tête des gens la caricature de bonne soeur. d'offrir de VRAI évolution de carrière aux infirmiers. perso je fais la grève des formations non diplomante et les formations que je demande sont refusées alors je me les paye mais à la fin j'ai quelque chose de reconnu. tout le monde le pense et personne le dit. j'ai jamais vu ça , j'ai des amis qui bossent dans des boites et jamais , les boites ne leur paieraient une formation qui ne les diplome pas . quand je vois la galère dans certain hopitaux pour obtenir un malheureux DU , ça me fout hors de moi ( etc'est pas grand chose). ah ça des formation sur des outils obsolétes deux après , il y a en a mais pour le reste ...
combien de fois j'ai vu des gens motivés avec un projet béton se fair refuser un projet de formation qui n'était pas accepté car hors cadre ...
qui voudra faire un métier ou la vie de famille est pas facile ( y aura toujours pour me contre dire, mais regarder le nombre de mari qui rale parce que madame n'est pas le WE ) , ou 1 WE sur 2 on travaille, ou si je suis innatentif je peux tuer quelqu'un , ou j'ai des responsabilité que j'assume seul , tout ça pour 1500 €. faisaons deja revaloriser les salaires.
l'encadrement de étudiants en stage: combien de plainte d'étudiants entendez vous par an ? j'en entends quasi à chaque fois que j'ai un étudiant. " j'étais pas encadré" , " l'infirmière avait pas le temps" , mais s'il y a un pete qui c'est qui va prendre , ben vous et le cadre. et demain si votre collègue est pas assez formé : ben vous et la collègue. avant de vouloir entrer à l'université , je pense qu'il y a d'autre priorité, sinon il n'y aura même plus d'étudiants .... a ce propos, regarder le nombre d'étudiants sortant , avant et après l'augmentation du quota , chez nous c'est proportionnellement inquiétant.
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- Localisation : Pas loin d'une chopine de malt et de houblon
Pour avoir taté de la fac (médecine et science), l'iut (génie civil)et une année de spécialisation (licence "professionnelle" ou "technique) je peux apporter mon temoignage.
Clarifions de suite, certains devraient se taper ne serait ce que 6 mois de P1 avec l'ambition de réussir en tête avant d'affirmer qu'en fac c'est la glande. quand tu as 4h de cours en fac (medecine) tu as 8h de travail personnel en plus auquel tu rajoute les revisions constantes (biblio...). En science c'est moins le cas mais cela ne reste pas une partie de plaisir, si tu veux pas pointer à l'anpe, tu fais ou prof ou un doctorat et pars bosser à l'etranger.
Pour avoir fait un iut, je pense que c'est encore ce qui se rapproche le plus d'une formation professionnelle en université. Y a du boulot, des stages rarement rémunérés (pendant les vacances d'été donc il te reste juste noel et paques), ce n'est pas un niveau de base puisque les 20 premiers environs vont en école d'ing' les autres font des licences "pro".
Comme l'a ecrit Uboot, en passant par le P1 une bonne partie des esi ne seront là que par le biais d'un semi echec (motivant...). Si on ajoute la considération qu'ont certains profs de medecine pour la formation en ifsi ("vous n'allez quand même pas finir en ifsi??!" entendu en amphi....) cela promet.
Pour l'ifsi j'y suis dans un mois mais n'attendez pas de moi de faire des comparaisons de fond trop rapidement, j'ai appris la prudence et la reserve en bossant .
Hub
Clarifions de suite, certains devraient se taper ne serait ce que 6 mois de P1 avec l'ambition de réussir en tête avant d'affirmer qu'en fac c'est la glande. quand tu as 4h de cours en fac (medecine) tu as 8h de travail personnel en plus auquel tu rajoute les revisions constantes (biblio...). En science c'est moins le cas mais cela ne reste pas une partie de plaisir, si tu veux pas pointer à l'anpe, tu fais ou prof ou un doctorat et pars bosser à l'etranger.
Pour avoir fait un iut, je pense que c'est encore ce qui se rapproche le plus d'une formation professionnelle en université. Y a du boulot, des stages rarement rémunérés (pendant les vacances d'été donc il te reste juste noel et paques), ce n'est pas un niveau de base puisque les 20 premiers environs vont en école d'ing' les autres font des licences "pro".
Comme l'a ecrit Uboot, en passant par le P1 une bonne partie des esi ne seront là que par le biais d'un semi echec (motivant...). Si on ajoute la considération qu'ont certains profs de medecine pour la formation en ifsi ("vous n'allez quand même pas finir en ifsi??!" entendu en amphi....) cela promet.
Pour l'ifsi j'y suis dans un mois mais n'attendez pas de moi de faire des comparaisons de fond trop rapidement, j'ai appris la prudence et la reserve en bossant .
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- mica
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Y a du boulot en IFSI, c'est pas les vacances non plus faut pas se leurrer. Mais niveau médecine c'est très simplifié et niveau scientifique c'est zéro. Par contre c'est une formation qui apporte de la polyvalence (travail en pédiatrie comme en psy où dans un service de réa).
Mais pour la licence, j'ai toujours pas de réponse. A quoi sert une licence en soins infirmiers si cette licence n'est reconnue que part elle toute seule?
A mon avis on ira plutôt vers une cission de la formation. Une formation basique en IFSI qui pourrait ressembler à celle d'aujourd'hui peut être moins longue avec des spécialisations pour approfondir certains domaines sans passer de concours. Exemple spé pour la psychiatrie, pour la pédiatrie, pour la réa, pour la chir, pour des nouveaux métiers qui vue le coût de la santé vont intéresser nos politiques. Je pense à la possibilité pour les SF de pouvoir faire des échographies. Mais des IDE pourraient se voir proposer des formations techniques.
Voilà, pour moi l'université n'a de sens que si notre DE est reconnu et non pour faire joli ou coller à l'union européenne.
Mais pour la licence, j'ai toujours pas de réponse. A quoi sert une licence en soins infirmiers si cette licence n'est reconnue que part elle toute seule?
A mon avis on ira plutôt vers une cission de la formation. Une formation basique en IFSI qui pourrait ressembler à celle d'aujourd'hui peut être moins longue avec des spécialisations pour approfondir certains domaines sans passer de concours. Exemple spé pour la psychiatrie, pour la pédiatrie, pour la réa, pour la chir, pour des nouveaux métiers qui vue le coût de la santé vont intéresser nos politiques. Je pense à la possibilité pour les SF de pouvoir faire des échographies. Mais des IDE pourraient se voir proposer des formations techniques.
Voilà, pour moi l'université n'a de sens que si notre DE est reconnu et non pour faire joli ou coller à l'union européenne.
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- Localisation : Paris
Bonjour à tous,
juste une toute petite précision... parce que je vois qu'il y a eu bcp de débat sur notamment de mode d'entrée dans cette fameuse université...
J'avais laissé des posts en première page de la discussion, alors je vais juste me répéter un peu
je pense très sincèrement que la PAES ne nous apportait que si elle nous permettait le passage à l'université.
Maintenant, il me semble que nous n'aurons certainement plus besoin de la PAES pour rentrer dans ce que j'appellerai plutôt la double tutelle (ministère santé/education nat)... alors ne nous perdons pas à savoir si nos futurs ESI sont là par dépit ou par vrai choix... Le projet PAES semble tomber à l'eau.
Au sujet de l'amélioration des conditions d'encadrement des stagiaires... il me semble que université ou pas, nous aurons et nous devons garder le pied dans l'hôpital durant nos études, et donc tjs continuer à réfléchir sur l'encadrement des stagiaires... et oui, car certains y réfléchissent, même s'ils ne le font pas au grand jour par communiqué de presse ou article dans les journaux spé !
D'ailleurs, je pense que c'est une pratique qui se développe dans bcp de services, et qui mériterait un relais plus médiatique, pour inspirer les services en mal de réflexion à s'y metre aussi !
voilà,
je vous bise
Amélie Haupais
juste une toute petite précision... parce que je vois qu'il y a eu bcp de débat sur notamment de mode d'entrée dans cette fameuse université...
J'avais laissé des posts en première page de la discussion, alors je vais juste me répéter un peu

je pense très sincèrement que la PAES ne nous apportait que si elle nous permettait le passage à l'université.
Maintenant, il me semble que nous n'aurons certainement plus besoin de la PAES pour rentrer dans ce que j'appellerai plutôt la double tutelle (ministère santé/education nat)... alors ne nous perdons pas à savoir si nos futurs ESI sont là par dépit ou par vrai choix... Le projet PAES semble tomber à l'eau.
Au sujet de l'amélioration des conditions d'encadrement des stagiaires... il me semble que université ou pas, nous aurons et nous devons garder le pied dans l'hôpital durant nos études, et donc tjs continuer à réfléchir sur l'encadrement des stagiaires... et oui, car certains y réfléchissent, même s'ils ne le font pas au grand jour par communiqué de presse ou article dans les journaux spé !

D'ailleurs, je pense que c'est une pratique qui se développe dans bcp de services, et qui mériterait un relais plus médiatique, pour inspirer les services en mal de réflexion à s'y metre aussi !
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je vous bise
Amélie Haupais
- mica
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Tout le monde à bien compris que l'interêt d'être rattaché à une université serait pour les étudiants d'avoir un statut à l'instar des autres étudiants avec les avantages qui vont avec.
Pour l'encadrement, je suis pour une véritable coopération cadre de santé en service et cadre de santé en IFSI. Et mettre en place un véritable suivi et non une note en fin de stage à la va vite le dernier jour.
Pour l'encadrement, je suis pour une véritable coopération cadre de santé en service et cadre de santé en IFSI. Et mettre en place un véritable suivi et non une note en fin de stage à la va vite le dernier jour.
patchanka a écrit :Beaucoup de personnes parlent de l'université ou il faut beaucoup travailler a coté. M'est avis que ces personnes ont juste vu le fascicule de la fac. En fac le travail c'est pipoland on en fout pas une, on a peu de cours et en plus on est souvent bouré.
Mon experience de la fac est courte 6 mois mais c'etait les 6 mois les plus simple de ma vie. Par exemple pour un module important, j'ai du bosser environ 5 heures en dehors des cours, je me suis retrouvé avec 16 de moyenne. Dans une matiere j'ai meme eu 19.5 et pourtant ils m'ont pas vu tous les jours.
Mes autres amis etudiants qui sont censés etre dans les filiere dur, ben ca pousse pas trop fort non plus. Il est clair qu'on pousse pas en ifsi, mais ca c'est le cas de toutes les universités.
Faut arreter d'idealiser les autres filieres, c'est un leurre, ils en fouttent pas plus que nous.
Et eux ont en 6 ans ce que nous nous avons en 3 ans et demi
Tu es amusant toi.
Tu sais j'ai 8 années de fac derrière moi.
Les gens qui comme toi disent qu'on fiche rien à la fac, je leur donne des cours, des TD et des TP tous les ans. Et ils restent 6 mois c'est sûr... Justement parce qu'ils ne foutent rien, et se font lamentablement éjecter suite à des copies déplorables et un laxisme sans égal.
J'ai pas mal pour eux quand je leur mes des bulles.
Les autres, ceux qui bossent, ils continuent, parfois ils échouent parce que c'est loin d'être facile. Parfois aussi, ils s'en sortent à merveille.
Par la suite, après le deuxième cycle, ils ont en gros le choix entre devenir profs, effectivement, partir en DESS, ce qui les professionnalise et les fait sortir du circuit avec un diplôme qui dans le meilleur des cas vaut un statut d'ingénieur. Certains partent en écoles d'ingénieur. Dans de très rares cas, c'est la voie du doctorat qui est choisie, et que je ne conseille à personne.
On est hors sujet, là, mais il fallait remettre les choses à leur place. Parce qu'à ta lecture, j'ai eu quelques démangeaisons, quelques plaques rouges sur la fesse gauche, et mes cheveux sont tombés.
Bon je pars les ramasser...
julie a écrit :Alors là, je ne comprends plus rien.....
On se fait écraser par les médecins, on se fait écraser par le ministre et maintenant, on s'autoécrase!!!
Qu'est ce que c'est qu'un niveau universitaire?
Dire que nous n'avons pas le niveau universitaire ne signifie rien...
Je vous rappelle que la formation "minable" que nous faisons représente 4800 heures!
Alors, oui, je revendique le fait de ne pas faire des études pour les abrutis, oui je revendiquele fait que j'apprends énormément dans mon domaine, oui je revendique le droit à l'universitarisation parce qu'il n'y a pas de raison que tous les étudiants aient leurs filières (eux ne se posent pas la question de savoir s'ils ont le nieau ou pas) et pas nous.........
Non, je ne suis pas plus conne qu'un autre.......
Mais purée (pour être polie), croyez en vous, croyons en nous, croyons en la profession.....
A croire qu'on vous a appris à baisser la tête et à vous faire marcher dessus..........
Dans l'absolu, difficile de comparer une formation universitaire avec la votre.
Au-delà de parler de niveau SCIENTIFIQUE, il y a un autre point plus important:
Une formation universitaire classique est une formation de sciences fondamentales, c'est pour cela d'ailleurs que le niveau scientifique est supérieur à la fac, un IFSI dispense en effet une formation pratique.
C'est aussi pour cela qu'il existe une réelle difficulté à affecter un niveau post-bac à cette formation.
Quant à être rattaché à l'université pour, comme l'a dit je ne sais plus qui, avoir les avantages, et bien ceux-ci sont déjà présents, que je sache. Les élèves infirmiers ont une carte d'étudiant et peuvent prétendre à une mutuelle LMDE. C'est pas si mal, aussi cet argument me semble insuffisant...