Reflexions sur l'Ordre National Infirmier

[chapoT]

C'est compliqué, cet ordre... Si même au plus haut niveau les gens comprennent pas les règles de l'élection ! Bon, finalement, on peut être candidat aux régionales même si on s'est pas présenté au premier échelon, visiblement.

[cedr1c]

A l'inverse de vous léopold, je préfère avoir la même justice que les autres, et surtout pas être jugés par des personnes qui défendent la morale de la profession au détriment de toute logique, on voit ce que cela donne avec les jugements rendus par l'ordre des médecins (celui qui révèle la faute se voit sanctionné de non confraternité, le coupable passe souvent entre les gouttes pendant ce temps). Mais c'est vrai que malgrès les erreurs des autres structures ordinales, le notre sera le seul parfait. Pourquoi?
Parceque "croyez moi, ceux qui sont contre sont contre le changement, ils mentent pour détruire votre profession, ils vont venir violer vos femmes, et l'ordre sera ce que nous en feront, une réussite grace à nous ou un échec de leur faute". J'adore votre discours, il est facile à retenir et ne vous implique pas de trop.

[SNPI syndicat infirmier]

Nous voulons un Ordre des Infirmières car nous ne supportons plus de voir des technocrates décider pour les infirmières ce qui est bien pour elles. Dans le cadre d'une structure nationale, c'est aux infirmières de gérer l'ensemble de leur exercice professionnel.

L'objectif des partisans de la création d'un Ordre des Infirmières est de disposer d'une structure intervenant sur l'ensemble de l'exercice professionnel, sur le modèle des ordres des infirmières s existant dans d'autres pays d'Europe : Autriche, Danemark, Espagne, Finlande, Grèce, Irlande, Italie, Norvège, Portugal, Royaume-Uni, Suède, mais également Croatie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovénie, et même Malte !

Nous souhaitons en finir avec cette exception culturelle, pour affirmer une vision infirmière de la santé (prévention, éducation à la santé, accompagnement, relation d’aide). La création d'un ordre n'est pas une fin en soi. C'est l'instrument par lequel la profession pourra enfin s'affirmer.

[invite584]

Oui le boycott est révolutionnaire, et la révolution est ce qui a crée notre démocratie.
Si vous n'aimez pas la révolution, vous n'aimez pas la démocratie.

Bon c'est vrai je ne suis pas spécialiste de la psy. (encore qu'avec certains chirurgiens, on n'en est pas si loin), mais c'est pas loin d'une schizophrénie ça.

Petit vilain.
Si je n'avais pas sortis cette phrase comme une boutade, je n'aurais pas mis de petit smiley.

[invite584]

Nous voulons un Ordre des Infirmières car nous ne supportons plus de voir des technocrates décider pour les infirmières ce qui est bien pour elles.

1)"Nous" c'est le SNPI?
2)Dites moi. Le SNPI ce n'est pas une émanation de la CGC? "Confédération Générale des Cadres?" veut dire le sigle? Et que font les cadres en France à part être les gardiens de la "technocratie"???
Mhhhhhhhh petit coquinou va

[SNPI syndicat infirmier]

Dites moi. Le SNPI ce n'est pas une émanation de la CGC? "Confédération Générale des Cadres?" veut dire le sigle? Et que font les cadres en France à part être les gardiens de la "technocratie"???
Mhhhhhhhh petit coquinou va

Une infirmière ne peut pas à la fois demander à être reconnue selon son niveau de compétences et de formation, et se considérer comme une subalterne. Les infirmières spécialisées (IADE, IBODE, puéricultrices) sont déjà en catégorie A, au même titre que les cadres de santé.

Une infirmière encadre des aides soignantes, des agents hospitaliers, etc. C’est elle qui centralise toutes les informations des autres professionnels de santé qui interviennent auprès des patients. L’infirmière doit prendre pleinement conscience de sa valeur, pour faire considérer son travail, son savoir-faire et son savoir-être.

Depuis 1957, la CGC est devenue la CFE-CGC, Confédération Française de l'Encadrement CGC, car nous considérons que l’encadrement va bien au delà de ceux qui ont la fonction "cadre".

La Fédération Santé Social de la CFE-CGC est constituée de syndicats professionnels ou sectoriels, ce qui permet à un cadre de santé de rester dans le contexte de sa profession d’origine, même s’il a changé de fonction.

Ainsi, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI) ne rassemble que des professionnelles (infirmières, cadres infirmiers, cadres supérieurs infirmiers, infirmières spécialisées).

Pour des sujets propres à une profession, comme la révision du décret de compétences infirmier, le référentiel de compétences, la refonte du programme de formation, nous n’estimons pas normal de laisser des agents exerçant d’autres métiers parler au nom des infirmières.

Nous considérons que revendiquer son identité infirmière, assumer son professionnalisme, et faire connaître sa conception du monde de la santé, n’a rien à voir avec du corporatisme, doctrine qui cherche à avantager une corporation au dépend d’autres métiers.

[invite584]

Vous ne répondez pas.

[dino]

...allo la terre...???

[invite584]

Le monsieur te demande...

[brivady f]

il faut tout leurs expliquer :
le snpi appartient à la FFASS : fédération française de la santé, de la médecine et de l'action sociale :

La Fédération Française de la Santé, de la Médecine et de l'Action Sociale CFE-CGC rassemble les professionnels de la Santé, de la Médecine, du Social et du Médico-Social.

Les divers syndicats qui composent la Fédération regroupent les adhérents selon leur profession, leur catégorie ou leur secteur d'activité. La pluralité des fonctions et des statuts conventionnels ne doit pas masquer la similitude de la condition des personnels d'encadrement.

Leur rôle particulier dans les établissements, les délégations dont ils sont investis et les responsabilités qui en découlent, les classent dans une catégorie spécifique qui doit s'organiser, négocier son statut et ses conditions de travail et de rémunération

Oui, la FFASS appartient à la CFE CGC qui signifie regroupe les cadres et l'encadrement, la profession d'infirmières est une profession d'encadrement : aide soignant, étudiant, agent hospitalier, mais aussi éducation du patient.... je vous renvoi au décret de compétence, soit dit en passant le décret de 2004 n'a fait que reprendre la décret de 2002 est celui de 1993 relatif aux régles professionnelles pour l'intégration dans le code de santé publique !!!

[brivady f]

snpi me rectifiera si je me troupe....

[invite584]

Lorsque vous recopiez bètement un texte citez vos sources, ca évitera de vous faire passer pour plus savant que vous ne l'^tes.
http://www.ffass-cfecgc.org/pages/presentation.php

[SNPI syndicat infirmier]

Vous ne répondez pas.

A quoi ?

[Bracciano-Galley]

C'est aussi un moyen de montrer que pour exercer une profession reglementée de santé, il est important d'avoir tous la même déontologie et de la respecter

...euh ; parce que tu trouves que nous avons des notions d'éthique différentes, dans la profession ?

la réponse a été donnée par alise

Quand bien même nous en aurions de différentes (et nous en avons sûrement, au moins dans notre for intérieur), les médecins aussi, et ça malgré leur ordre. Mais je pense qu'il faut distinguer éthique et déontologie. On peut avoir tous le même code de déontologie officiellement, ce qui n'empêche pas d'avoir des notions éthiques différentes.
Mais il me semble que nous sommes déjà soumis à une déontologie !

Et oui ! nous avons déjà tous des règles professionnelles, donc une déontologie.
Ceci dit, un déontologie n'est pas quelque chose de fixe et immuable. Elle se doit d'evoluer pour s'adapter aux nouvelles problèmatiques que peuvent rencontrer les professionnels, pour d'adapter aux nouvelles normes de la société, à la nouvelle organisation de cette société, etc
Si tu prends juste l'exemple du secret pro, la Loi du 4 mars 2004 sur les droits des malades a déjà modifié cette notion de secret pro. Mais les nuances apportées n'apparaissent pas dans nos règles pro.
Autre exemple : l'Article R. 4312-25. Nous avons maintenant beaucoup plus d'IDE de religions différentes qu'à une certaine epoque. Ces différentes religions font que pour certaines IDE, si elles suivent cette règle pro, elles seront en contradiction avec les règles de leur religion. Que doit-on faire ? doit-on adapter cette règle ou non ? etc...
Bref, l'évolution de la société, l'evolution des moeurs, l'evolution des moyens technologiques, l'évolution de la legislation, (et ces évolutions étant de plus en plus rapides) font que des règles edictées il y a 15 ans peuvent être obsolètes ou peuvent avoir besoin d'être revues, nuancées, détaillées, etc.

Il est donc important d'avoir un groupe de professionnels qui reflechissent à cette deontologie en permanence afin de lui permettre de s'adapter, mais aussi afin de l'expliquer aux professionnels en exercice, pour que ceux-ci puissent facilement s'y référer.

[Bracciano-Galley]

i
sur les commissions disciplinaires, même si mon collègue à l'air très informé, il y a déjà eu des sanctions contre des libérales avec des interdictions d'exercer,

je reviens sur cette phrase car elle est suffisamment floue pour prêter à confusion.
Le Conseil interprofessionnel prevu au Code de la santé n'ayant jamais été mis en place, aucune commission disciplinaire professionnelle n'a pu donné de sanction Jusqu'à aujourd'hui, pour les libéraux, les sanctions données l'ont été par l'Assurance maladie (est-ce du rôle d'un assureur social de juger des professionnels de santé sur leur deontologie ?) et éventuellement par le Conseil de l'Ordre des médecins, si l'Assurance maladie deposait plainte auprès de celui-ci, ce qui a été très rarement fait ( mais là encore, est-ce aux médecins de juger des infirmiers sur leur deontologie ?).