L’actuelle vague épidémique de Covid-19, qui a débuté en septembre, tend à redescendre, a jugé Santé publique France dans son dernier point épidémiologique du 2 novembre, tant en matière de contaminations que d’hospitalisations.
En semaine 43 [du 24 au 30 octobre], le ralentissement de la circulation du SARS-CoV-2 se poursuivait avec des taux de nouvelles hospitalisations et un nombre de décès en diminution.
, résumait-elle ainsi jeudi 3 novembre. Les chiffres indiquaient alors une baisse des hospitalisations de 34%, de 18% dans le cas des admissions en soins critiques, ainsi qu’une diminution du taux d’incidence, fixé à 302 pour 100 000 habitants, contre 497 la semaine précédente. A noter que, selon les dernières estimations de l’agence, les contaminations sont actuellement en hausse (+18,1% en 7 jours, à 26 840 nouveaux cas), mais que le reste des indicateurs sont effectivement en diminution : - 32,9% pour les hospitalisations (3 783 nouvelles admissions en 7 jours), -15% d’admissions en soins critiques, ou encore -17,4% de décès (à 390 sur la dernière semaine).
Mais même avec cette accalmie, la circulation du virus demeure très active
, prévient Santé publique France, encourageant les personnes les plus à risque à effectuer leur rappel vaccinal. Pour rappel, la Haute autorité de santé (HAS) autorisait fin septembre l’utilisation de vaccins bivalents
, ciblant 2 souches du virus du Covid-19, dans le cadre de cette campagne de rappel, à coupler avec le vaccin contre la grippe. Les gestes barrières, notamment le port du masque, restent nécessaires
pour les protéger, insiste Santé publique France. Une recommandation qui fait écho à celle de l’Académie de médecine, qui encourageait le 2 novembre les Français à porter des masques FFP2 dans les lieux clos accueillant du public et dans les transports en commun, notamment dans un contexte de tension sanitaire combinant l’arrivée de la grippe saisonnière à une épidémie de bronchiolite
qui frappe fortement les services.
Des projets de vaccins ciblant la grippe et le Covid
Parallèlement, le géant pharmaceutique Pfizer a annoncé le lancement de la première phase d'essai d'un vaccin candidat à base d'ARN messager combinant la protection contre la grippe et le Covid-19. L’objectif affiché est de simplifier les pratiques de vaccination contre ces deux agents pathogènes respiratoires, conduisant potentiellement à une meilleure couverture vaccinale pour les deux maladies
, fait-il savoir dans un communiqué. Pfizer n’est pas le premier laboratoire à se lancer sur cette piste : jeudi 3 novembre, Moderna indiquait également avoir démarré la phase 1 de test d’un vaccin ciblant ces deux virus, et Novavax annonçait mi-octobre des résultats positifs pour ce même type de vaccin. La phase de test, qui devrait inclure 180 patients volontaires sains, de 18 à 64 ans, doit servir à déceler le potentiel des vaccins à ARNm ciblant plus d'un agent pathogène
, est-il précisé dans le communiqué. Une période de suivi de 6 mois est prévue pour chaque participant.
La Rédaction d'Infirmiers.com avec l'AFP
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