Non au Ségur et aux politiques destructrices de l’hôpital public
, dit l'Union Syndicale de la Psychiatrie (USP) dans un communiqué de presse, qui annonce par ailleurs un appel à mobilisation le 21 janvier. Il semble que l'annonce du Chef de l'Etat, la semaine passée, de la tenue d'Assises de la psychiatrie et de la santé mentale avant l'été, ait mis le feu aux poudres. L'organisation syndicale y voit un point d'orgue de l'inadéquation de la réponse des autorités à la contestation des professionnels de la santé mentale, qu'elle juge bien plus profonde et plus ancienne, et à laquelle - dit-elle - le Ségur de la santé ne fait que remettre une couche
à des problématiques d'ordre plus large : ravages du capitalisme néolibéral
dans le service public de santé, protection des plus riches par l'Etat malgré les grèves infirmières puis des médecins, faillite du système de santé, revendications salariales insuffisamment satisfaites... et surtout oubli de l'intérêt supérieur du patient. Un système devenu fou
, déplore l'USP, qui réclame l’élaboration d’une loi-cadre pour la psychiatrie, élaborée dans la durée par les professionnels de la discipline, les usagers, les familles et le pouvoir législatif
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La Rédaction Infirmiers.com
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