Recherchée tout au long de la crise COVID par les établissements au nom de leur adaptabilité et de leurs compétences, citée comme essentielle par le directeur général de la santé lors de ses allocutions télévisées, notre profession n’en est pas moins totalement méprisée par les tutelles et le gouvernement.
Et de souligner que leur profession pourtant historiquement et réglementairement reconnue
comme la composante paramédicale à privilégier dans la prise en charge des urgences pré hospitalières se trouve aujourd’hui écartée, le plus simplement du monde, des travaux sur l’émergence de l'exercice infirmier en pratique avancée aux urgences
. De fait, les IADE s'interrogent : pour quelle raison le professionnel infirmier spécialisé dans les soins critiques, tel que l’a défini le législateur, n’aurait plus sa place dans le champ de l’urgence en France ?
Autre raison de la colère des IADE, et suite aux accords du Ségur de la Santé
, découvrant aujourd'hui les propositions de grilles indiciaires des professions soignantes de la Fonction Publique Hospitalière, ils font l'amer constat et l'inexorable sensation d’assister à la répétition de l’histoire
. Selon le SNIA, le projet que propose le gouvernement déprécie les compétences et la formation de niveau Master de la profession. C’est un véritable déclassement pour les IADE et les cadres IADE qui n’ont toujours pas accès aux grilles indiciaires reconnaissant leurs niveaux d’études et de responsabilités !
Le syndicat demande au plus vite l’ouverture de négociations avec le Ministère de la Santé
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