Chaque année, la Journée mondiale de la Santé est célébrée le 7 avril. En 2014, elle est consacrée aux maladies à transmission vectorielle.
Crédits photo : OMS/S. Hollyman - Au Malawi, les problèmes du paludisme et des moustiques vecteurs sont abordés en classe
A l'occasion de la Journée mondiale de la Santé du 7 avril 2014, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souhaite sensibiliser le grand public aux maladies à transmission vectorielle. Elles englobent notamment le paludisme, la dengue, la filariose lymphatique, le chikungunya, l’encéphalite japonaise ou encore la fièvre jaune et sont provoquées par des vecteurs (insectes, moustiques, mouches, tiques...). Même si l'on retrouve souvent ces maladies dans les régions tropicales ainsi que dans les endroits où l'accès à l'eau potable et aux systèmes d'assainissement pose problème, elles apparaissent de plus en plus dans des pays où elles étaient jusqu'alors inconnues. La moitié de la population mondiale est concernée et ce chiffre tend à s'accroître à cause de l'augmentation des voyages, du commerce, de l'immigration et du changement climatique.
Le continent européen n'est pas épargné puisqu'en 2013, 5 000 cas de paludisme ont été importés. La dengue menace également l'Europe. En 2012, la première flambée épidémique de cette maladie s'est déclarée au Portugal où plus de 2 000 cas ont été signalés. En 2007, l'Italie a dû faire face à 200 cas de chikungunya. A noter que la France d'outre-mer est particulièrement touchée par ces pathologies...
Chaque année, un million de décès sont imputables aux maladies à transmission vectorielle
Des maladies évitables
Chaque année, les maladies à transmission vectorielle sont responsables de plus d'un million de décès dans le monde et plus d'un milliard de cas sont détectés. Pourtant, en se protégeant bien, ces pathologies sont évitables. Il est probable que les maladies à transmission vectorielle se propagent et s’intensifient dans les années à venir, et un signal clair a été donné à la Région européenne à ce sujet. [...] L’histoire nous montre que, lorsque nous déployons d’importants efforts ciblés en vue de prévenir et de maîtriser leur propagation, nous pouvons endiguer ces maladies, voire nous en débarrasser. Sinon, elles peuvent revenir et risquer de s’installer de nouveau en Europe. Ce n’est pas le moment de baisser notre garde.
, souligne Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS pour l’Europe.
Au travers de sa nouvelle campagne, l'OMS souhaite inciter les familles et voyageurs à se protéger correctement des vecteurs et des maladies à transmission vectorielle, améliorer la protection des populations et susciter la prise de mesures de la part des autorités sanitaires pour éviter la prolifération de ces pathologies. Pour mettre fin à l'épidémie, des gestes simples suffisent. Aussi, il est nécessaire que tous fassent des efforts...
Aurélie TRENTESSE Rédactrice Infirmiers.comaurelie.trentesse@infirmiers.com
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