Les "Ni bonnes" se mobilisent pour les aides-soignants

A l'occasion de la journée internationale de l'aide-soignant du 26 novembre 2013, le collectif des "Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes" avait appelé à un rassemblement sur le parvis de La Défense pour dénoncer une fois encore la dégradation des conditions de travail, de la sécurité et de la qualité des soins.

A l'appel du collectif « Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes », une trentaine de personnes se sont réunies à La Défense lors de la journée internationale de l'aide-soignant le 26 novembre 2013. Vêtus de sacs de déchets d'activité de soins à risque infectieux (DASRI), les membres du collectif se sont mobilisés pour dénoncer l'altération des conditions de travail des aides-soignants. Il y a trop de faisant fonction AS alors que nous avons des compétences propres, déplore Pauline Puybareau, aide-soignante. Nous revendiquons aussi le fait d'avoir un réel statut d'aide-soignant car pour le moment, notre profession s'exerce uniquement dans le champ du décret d'actes infirmiers, sous la responsabilité de l'IDE, dans le cadre du rôle propre dévolu à celui-ci. Trop souvent, nous nous retrouvons à faire de l'exercice illégal de la profession infirmière. Au-delà de la reconnaissance de la profession d'aide-soignant, le collectif planche sur la possibilité pour ces professionnels d'exercer en libéral.

Même si la mobilisation a été peu suivie, les « Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes » devraient revenir sur le devant de la scène dès l'année prochaine. Pour les membres du collectif, il faut avant tout mettre en place des actions régionales. Rappelons que si ce collectif bénéficie d'une grande notoriété sur le web – quelques 37 000 membres sur Facebook -, la mobilisation sur le terrain dans la vraie vie fait toujours défaut...

Retour sur la mobilisation en images

Aurélie TRENTESSERédactrice aide-soignant.comaurelie.trentesse@infirmiers.com