Actualités 2009
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
- lechatjaune
- Accro
- Messages : 956
- Inscription : 05 avr. 2009 19:16
Re: Actualités 2009
Le travail, agent retardateur de l'alzheimer
Le moment choisi pour prendre sa retraite influerait sur l'apparition des premiers signes de l'alzheimer.
Selon une étude britannique, les personnes qui arrêtent de travailler plus tard évitent plus longtemps le déclenchement de la maladie neurodégénérative.
Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs du King's College de Londres ont analysé les dossiers personnels de 1320 personnes atteintes de démence.
Ils ont notamment examiné les informations sur l'éducation, l'emploi et la retraite.
Selon eux, chaque année de travail supplémentaire est associée à un report de six semaines environ du début de la maladie.
La raison principale avancée par l'équipe de recherche: la stimulation intellectuelle provenant du travail aiderait les personnes plus âgées à prévenir le déclin des facultés mentales.
D'autres études indiquent que plus d'éducation diminuerait le risque de développer la maladie.
Le Pr Simon Lovestone, auteur principal de l'étude, estime que plus de recherches sont nécessaires pour confirmer les résultats de l'étude.
[Source : radio-canada.ca 19/05/09]
Le moment choisi pour prendre sa retraite influerait sur l'apparition des premiers signes de l'alzheimer.
Selon une étude britannique, les personnes qui arrêtent de travailler plus tard évitent plus longtemps le déclenchement de la maladie neurodégénérative.
Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs du King's College de Londres ont analysé les dossiers personnels de 1320 personnes atteintes de démence.
Ils ont notamment examiné les informations sur l'éducation, l'emploi et la retraite.
Selon eux, chaque année de travail supplémentaire est associée à un report de six semaines environ du début de la maladie.
La raison principale avancée par l'équipe de recherche: la stimulation intellectuelle provenant du travail aiderait les personnes plus âgées à prévenir le déclin des facultés mentales.
D'autres études indiquent que plus d'éducation diminuerait le risque de développer la maladie.
Le Pr Simon Lovestone, auteur principal de l'étude, estime que plus de recherches sont nécessaires pour confirmer les résultats de l'étude.
[Source : radio-canada.ca 19/05/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Alli et pilule contraceptive ne font pas bon ménage
Faut-il choisir entre contraception et perte de poids? La pilule amaigrissante Alli, délivrée en France depuis le 6 mai sans ordonnance, peut diminuer l'efficacité de la pilule contraceptive. En cause: les fortes diarrhées, possible effet secondaire du médicament.
"Par son mécanisme qui peut provoquer des diarrhées sévères (Alli limite l'absorption des graisses qui sont évacuées à la selle, NDLR), Alli peut entraîner une réduction de l'absorption des hormones contenues dans un contraceptif oral", explique Arnaud Deverdelhan, pharmacien évaluateur à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). "Quelques cas, assez rares, sont survenus durant le développement clinique d'Alli ce qui a conduit à introduire une précaution d'emploi", poursuit-il.
L'information se trouve en effet dans la notice d'utilisation du médicament ainsi que sur le site internet officiel d'Alli. Dans la rubrique des questions fréquemment posées, section "médicament et condition d'utilisation", on peut lire: "La pilule contraceptive peut perdre de son efficacité si vous avez des diarrhées sévères, utilisez donc une autre méthode si cela arrive".
"Pas de contre-indication"
"Il n'y a pas de contre-indication, assure pourtant Arnaud Deverdelhan. Elle existe seulement en cas de grossesse ou d'allaitement." L'Afssaps suggère toutefois de bien évoquer le problème avec son pharmacien. "Tout dépend du type de pilule utilisée, du moment où sont survenues les diarrhées par rapport à la prise de la pilule contraceptive, etc.". C'est en fonction de ces éléments qu'il expliquera la marche à suivre et conseillera si nécessaire "une méthode de contraception complémentaire, notamment mécanique tels que les préservatifs, les spermicides, etc.", conclut-il.
Cette particularité rappelle l'importance de l'étude de la notice et du site dédié au médicament. Problème: la version française du site est actuellement... toujours en cours de construction.




"Il n'y a pas de contre-indication, assure pourtant Arnaud Deverdelhan. Elle existe seulement en cas de grossesse ou d'allaitement." L'Afssaps suggère toutefois de bien évoquer le problème avec son pharmacien. "Tout dépend du type de pilule utilisée, du moment où sont survenues les diarrhées par rapport à la prise de la pilule contraceptive, etc.". C'est en fonction de ces éléments qu'il expliquera la marche à suivre et conseillera si nécessaire "une méthode de contraception complémentaire, notamment mécanique tels que les préservatifs, les spermicides, etc.", conclut-il.

ESI 2009-2012 à CANNES
L'année 2009, année de toutes les réussites : mon mariage et l'entrée en IFSI
C'est que du bonheur !!!
L'année 2009, année de toutes les réussites : mon mariage et l'entrée en IFSI
C'est que du bonheur !!!
Re: Actualités 2009
Les mouvements sectaires gagnent du terrain
France 24
AFP - Quelque 5 à 600 mouvements sectaires sont établis en France, contre moins de 200 il y a 15 ans, profitant notamment du marché florissant de l'épanouissement personnel, a déclaré à l'AFP Georges Fenech, président de la Miviludes, qui a publié mardi son rapport annuel sur les sectes.
Ces mouvements sectaires réussissent à s'installer dans des "niches nouvelles", selon M. Fenech, qui a remis lundi soir le rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires au Premier ministre.
La Miviludes y décrit les risques d'emprise mentale (caractéristique de la dérive sectaire) dans certaines pratiques et méthodes de la psychothérapie, dans des formations fantaisistes et déstabilisantes. Elle réclame un recensement de ce type de pratiques et des différents organismes, de façon à mieux informer le public, car la demande est très grande et l'offre assez disparate mêlant sans distinction les vrais professionnels et les amateurs.
Selon Georges Fenech, l'année 2008 marque "un vrai tournant dans l'attitude des pouvoirs publics face aux dérives sectaires. On passe vraiment à l'action", se félicite-t-il, en citant les propositions des divers ministères qui traduisent "une véritable sensibilisation au phénomène.
Par exemple, le ministère de la Santé a mis en place un "groupe d'appui technique" en février "sur les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique". Le ministère du Travail traque les cas de "travail dissimulé" dans des organisations qui font travailler leurs adeptes sans les rémunérer. Il va également engager une réforme de la formation professionnelle pour doter les organismes d'un agrément administratif (actuellement, une simple déclaration suffit pour être répertorié comme organisme de formation professionnelle).
Quant à l'Education nationale, elle va se pencher sur les dérives sectaires liées à l'école à domicile pour déterminer combien d'enfants sont concernés, pour quelles raisons ils ne sont pas dans le système scolaire et pour contrôler leur niveau d'instruction. La Miviludes souligne que de nombreux groupements sectaires invoquent "l'instruction dans les familles" pour justifier la scolarisation sur place alors que cette pratique doit être limitée à deux familles.
Le rapport publie également un chapitre sur le satanisme qui gagne du terrain par le biais d'internet, sur les méthodes de lobbying des sectes à l'ONU, sur l'utilisation d'internet par les sectes ou encore sur la lutte contre les dérives sectaires en France et en Europe. A ce sujet, elle signale qu'il n'existe pas de structure spécifique à Monaco parce que le phénomène sectaire y est "marginal", selon elle.
Il n'existe pas actuellement de liste des mouvements sectaires opérant en France. En 1994, le groupe parlementaire étudiant ce phénomène avait publié une liste d'environ 200 noms, vivement critiquée par les organisations citées qui s'estimaient stigmatisées. Cette liste était vite devenue obsolète, de nombreux mouvements ayant rapidement changé de nom ou d'adresse. Il n'est pas question de faire une nouvelle liste, mais l'actuel président de la Miviludes propose d'établir un "référentiel", sorte de répertoire des pratiques à risque.
Le rapport 2008 de la Miviludes est publié par la Documentation française (15 euros) et mis en ligne sur le site miviludes.gouv.fr.
France 24
AFP - Quelque 5 à 600 mouvements sectaires sont établis en France, contre moins de 200 il y a 15 ans, profitant notamment du marché florissant de l'épanouissement personnel, a déclaré à l'AFP Georges Fenech, président de la Miviludes, qui a publié mardi son rapport annuel sur les sectes.
Ces mouvements sectaires réussissent à s'installer dans des "niches nouvelles", selon M. Fenech, qui a remis lundi soir le rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires au Premier ministre.
La Miviludes y décrit les risques d'emprise mentale (caractéristique de la dérive sectaire) dans certaines pratiques et méthodes de la psychothérapie, dans des formations fantaisistes et déstabilisantes. Elle réclame un recensement de ce type de pratiques et des différents organismes, de façon à mieux informer le public, car la demande est très grande et l'offre assez disparate mêlant sans distinction les vrais professionnels et les amateurs.
Selon Georges Fenech, l'année 2008 marque "un vrai tournant dans l'attitude des pouvoirs publics face aux dérives sectaires. On passe vraiment à l'action", se félicite-t-il, en citant les propositions des divers ministères qui traduisent "une véritable sensibilisation au phénomène.
Par exemple, le ministère de la Santé a mis en place un "groupe d'appui technique" en février "sur les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique". Le ministère du Travail traque les cas de "travail dissimulé" dans des organisations qui font travailler leurs adeptes sans les rémunérer. Il va également engager une réforme de la formation professionnelle pour doter les organismes d'un agrément administratif (actuellement, une simple déclaration suffit pour être répertorié comme organisme de formation professionnelle).
Quant à l'Education nationale, elle va se pencher sur les dérives sectaires liées à l'école à domicile pour déterminer combien d'enfants sont concernés, pour quelles raisons ils ne sont pas dans le système scolaire et pour contrôler leur niveau d'instruction. La Miviludes souligne que de nombreux groupements sectaires invoquent "l'instruction dans les familles" pour justifier la scolarisation sur place alors que cette pratique doit être limitée à deux familles.
Le rapport publie également un chapitre sur le satanisme qui gagne du terrain par le biais d'internet, sur les méthodes de lobbying des sectes à l'ONU, sur l'utilisation d'internet par les sectes ou encore sur la lutte contre les dérives sectaires en France et en Europe. A ce sujet, elle signale qu'il n'existe pas de structure spécifique à Monaco parce que le phénomène sectaire y est "marginal", selon elle.
Il n'existe pas actuellement de liste des mouvements sectaires opérant en France. En 1994, le groupe parlementaire étudiant ce phénomène avait publié une liste d'environ 200 noms, vivement critiquée par les organisations citées qui s'estimaient stigmatisées. Cette liste était vite devenue obsolète, de nombreux mouvements ayant rapidement changé de nom ou d'adresse. Il n'est pas question de faire une nouvelle liste, mais l'actuel président de la Miviludes propose d'établir un "référentiel", sorte de répertoire des pratiques à risque.
Le rapport 2008 de la Miviludes est publié par la Documentation française (15 euros) et mis en ligne sur le site miviludes.gouv.fr.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
L'image des maisons de retraite: sondage
52 % des personnes interrogées par TNS-Sofres disent avoir une "mauvaise opinion" des maisons de retraite
Selon ce sondage, réalisé pour le compte de la Fédération hospitalière de France, ce chiffre est en hausse de 3 points par rapport à la même étude de 2007.
A l'inverse, 39 % des sondés ont une "bonne opinion" des maisons de retraite.
Quant à savoir s'ils pourraient payer les 2200 euros mensuels que coûte en moyenne une place en maison de retraite, 76 % des personnes interrogées pour les besoins du sondage estiment qu'ils ne pourraient pas payer une place dans un tel établissement. 18 % pensent pouvoir assumer cette charge "sans grande difficulté".
Interrogés sur la prise en charge des personnes âgées par les pouvoirs publics, 71 % ne la jugent "pas satisfaisante" (+ 3 points) contre 25 % (-2 %) qui pensent le contraire.
Fin 2007, les établissements d'hébergement pour personnes âgées comptaient quelque 684.000 places. Un chiffre qui a augmenté beaucoup moins vite depuis 1996 que la population âgée, selon la direction des études des ministères de la Santé, du Travail et du Budget (DREES).
Le gouvernement va lancer après l'été un débat pour élaborer une meilleure prise en charge de la dépendance des personnes âgées et handicapées, via le recours à un "cinquième risque" de protection sociale.
L'enquête a été réalisée par TNS-Sofres les 23 et 24 avril auprès d'un échantillon national de 1000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées en face-à-face à leur domicile.
52 % des personnes interrogées par TNS-Sofres disent avoir une "mauvaise opinion" des maisons de retraite
Selon ce sondage, réalisé pour le compte de la Fédération hospitalière de France, ce chiffre est en hausse de 3 points par rapport à la même étude de 2007.
A l'inverse, 39 % des sondés ont une "bonne opinion" des maisons de retraite.
Quant à savoir s'ils pourraient payer les 2200 euros mensuels que coûte en moyenne une place en maison de retraite, 76 % des personnes interrogées pour les besoins du sondage estiment qu'ils ne pourraient pas payer une place dans un tel établissement. 18 % pensent pouvoir assumer cette charge "sans grande difficulté".
Interrogés sur la prise en charge des personnes âgées par les pouvoirs publics, 71 % ne la jugent "pas satisfaisante" (+ 3 points) contre 25 % (-2 %) qui pensent le contraire.
Fin 2007, les établissements d'hébergement pour personnes âgées comptaient quelque 684.000 places. Un chiffre qui a augmenté beaucoup moins vite depuis 1996 que la population âgée, selon la direction des études des ministères de la Santé, du Travail et du Budget (DREES).
Le gouvernement va lancer après l'été un débat pour élaborer une meilleure prise en charge de la dépendance des personnes âgées et handicapées, via le recours à un "cinquième risque" de protection sociale.
L'enquête a été réalisée par TNS-Sofres les 23 et 24 avril auprès d'un échantillon national de 1000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées en face-à-face à leur domicile.
Eléve Infirmier Croix Rouge 2010-2013
Re: Actualités 2009
Défaillance d’un dispositif de dépistage prénatal de la trisomie 21
afssaps
En France un dépistage de la trisomie 21 est proposé aux femmes enceintes. Il repose sur plusieurs paramètres : la mesure de la clarté nucale au 1er trimestre, le dosage des marqueurs sériques maternels au 2e trimestre, et l'échographie morphologique au 2e trimestre. Le dosage des marqueurs sériques n’est qu’un des éléments à prendre en compte par le clinicien. Il ne constitue en aucun cas un diagnostic de certitude mais un facteur de risque. En effet, un dépistage « positif » ne signe pas une atteinte fœtale, mais indique l’appartenance à un groupe à risque accru – seul l’examen diagnostique (biopsie de trophoblaste, amniocentèse) permettra de conclure. Inversement, un dépistage « négatif » n’exclut pas la possibilité d’une naissance d’un enfant trisomique, mais place la patiente dans un groupe à risque minoré. L’ensemble des éléments du dossier de la femme enceinte permet de proposer à chaque femme la meilleure prise en charge possible et en particulier, la décision éventuelle de réaliser une amniocentèse, examen diagnostique, en prenant en compte le risque associé de fausse-couche, de l’ordre de 0,5 à 1%.
L’Afssaps a été informée par la société Siemens Healthcare Diagnostics d’une inadaptation des valeurs de références d’un logiciel utilisé dans le cadre du dépistage prénatal de la trisomie 21 au second trimestre de grossesse sur les marqueurs sériques maternels. Il s’agit du logiciel Prisca 4 couplé à l’automate Immulite 2500, société Siemens Healthcare Diagnostics. Cette anomalie a pu entraîner pour une petite partie des femmes une sous-estimation du risque de trisomie 21. En France, 11 laboratoires réalisent le dépistage de la trisomie 21 au second trimestre de grossesse sur cet automate.
A la demande de l’Afssaps, le 24 avril, la société Siemens Healthcare Diagnostics a suspendu temporairement le dépistage de la trisomie 21 sur les systèmes Immulite 2500 jusqu’à ce que le paramétrage du logiciel Prisca 4 soit corrigé. Cette correction est intervenue le 4 mai. Les résultats du calcul de facteur de risque établis entre le 15 octobre 2008 et le 24 avril sont susceptibles d’avoir été affectés par cette anomalie et ont donc été recalculés : sur les 2425 résultats concernés par le recalcul, 374 femmes enceintes ont été reclassées dans la zone de risque supérieur.
L’Afssaps a demandé aux biologistes de prévenir chaque prescripteur de ce nouveau résultat. Toutes les femmes concernées par une modification de résultat on été ou seront donc prochainement contactées par leur médecin. De plus, les centres pluridisciplinaires de dépistage prénatal, qui ont notamment pour missions d'apporter une aide aux cliniciens dans les questions relatives au diagnostic prénatal, pourront apporter leur concours aux médecins qui le souhaiteraient.
afssaps
En France un dépistage de la trisomie 21 est proposé aux femmes enceintes. Il repose sur plusieurs paramètres : la mesure de la clarté nucale au 1er trimestre, le dosage des marqueurs sériques maternels au 2e trimestre, et l'échographie morphologique au 2e trimestre. Le dosage des marqueurs sériques n’est qu’un des éléments à prendre en compte par le clinicien. Il ne constitue en aucun cas un diagnostic de certitude mais un facteur de risque. En effet, un dépistage « positif » ne signe pas une atteinte fœtale, mais indique l’appartenance à un groupe à risque accru – seul l’examen diagnostique (biopsie de trophoblaste, amniocentèse) permettra de conclure. Inversement, un dépistage « négatif » n’exclut pas la possibilité d’une naissance d’un enfant trisomique, mais place la patiente dans un groupe à risque minoré. L’ensemble des éléments du dossier de la femme enceinte permet de proposer à chaque femme la meilleure prise en charge possible et en particulier, la décision éventuelle de réaliser une amniocentèse, examen diagnostique, en prenant en compte le risque associé de fausse-couche, de l’ordre de 0,5 à 1%.
L’Afssaps a été informée par la société Siemens Healthcare Diagnostics d’une inadaptation des valeurs de références d’un logiciel utilisé dans le cadre du dépistage prénatal de la trisomie 21 au second trimestre de grossesse sur les marqueurs sériques maternels. Il s’agit du logiciel Prisca 4 couplé à l’automate Immulite 2500, société Siemens Healthcare Diagnostics. Cette anomalie a pu entraîner pour une petite partie des femmes une sous-estimation du risque de trisomie 21. En France, 11 laboratoires réalisent le dépistage de la trisomie 21 au second trimestre de grossesse sur cet automate.
A la demande de l’Afssaps, le 24 avril, la société Siemens Healthcare Diagnostics a suspendu temporairement le dépistage de la trisomie 21 sur les systèmes Immulite 2500 jusqu’à ce que le paramétrage du logiciel Prisca 4 soit corrigé. Cette correction est intervenue le 4 mai. Les résultats du calcul de facteur de risque établis entre le 15 octobre 2008 et le 24 avril sont susceptibles d’avoir été affectés par cette anomalie et ont donc été recalculés : sur les 2425 résultats concernés par le recalcul, 374 femmes enceintes ont été reclassées dans la zone de risque supérieur.
L’Afssaps a demandé aux biologistes de prévenir chaque prescripteur de ce nouveau résultat. Toutes les femmes concernées par une modification de résultat on été ou seront donc prochainement contactées par leur médecin. De plus, les centres pluridisciplinaires de dépistage prénatal, qui ont notamment pour missions d'apporter une aide aux cliniciens dans les questions relatives au diagnostic prénatal, pourront apporter leur concours aux médecins qui le souhaiteraient.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Grippe A : les virologues restent pessimistes
Le Figaro
Réunis à Helsinki, les experts internationaux n'écartent pas des scénarios très inquiétants.
«La menace du H1N1 est sérieuse. Le virus a trois options. Soit il pourrait disparaître spontanément, mais je ne suis pas convaincu que cela puisse être le cas. Il pourrait aussi entraîner une pandémie “douce” comme la grippe asiatique de 1957-1958», estime Albert Osterhaus, virologue de l'université de Rotterdam. La grippe asiatique de 1957-1958 avait tué entre 1 et 4 millions de personnes. À titre de comparaison, la grippe saisonnière tue entre 250 000 et 500 000 personnes chaque année. Albert Osterhaus s'exprimait au Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses qui s'est tenu dimanche à Helsinki. C'est lui qui le premier avait montré que le virus de la grippe aviaire pouvait se transmettre à l'homme.
«Dans un troisième scénario catastrophe, continue le Pr Osterhaus, nous aurions une grave pandémie, similaire à la grippe espagnole, qui pourrait provenir de la mutation du virus.» Cette analyse rejoint celle de nombreux spécialistes : en effet, des mutations ponctuelles pourraient aggraver la virulence du virus, sa multiplication cellulaire, voire son adaptation à l'hôte humain, ou provoquer des recombinaisons d'éléments génétiques entiers pouvant aboutir à des transmissions plus faciles et à des symptômes plus graves.
Pour le Pr Javier Garau, de l'université de Barcelone, également orateur à Helsinki, la vitesse de transmission du virus H1N1 est légèrement plus grande que celle d'un virus de grippe normal : chaque individu contaminé transmet la maladie à 1,4 ou 1,6 personne.
Les estimations des épidémiologistes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), publiées lundi 11 mai dans Science, chiffrent à 23 000 le nombre de Mexicains infectés par le H1N1 depuis la fin du mois d'avril, avec une mortalité moyenne de 0,4 %. Rappelons que le virus pandémique de 1918-1920 qui avait provoqué 20 millions de morts, n'avait tué «que» 1 à 2 % des sujets infectés.
Nouveau foyer autonome au Japon
Autre élément inquiétant : le virus touche surtout des adultes jeunes en bonne santé. Ce qui suggère que les seniors ont une forme d'immunité (même atténuée) liée à des expositions passées à des virus similaires, absente chez les jeunes.
Exemple : dans le village mexicain de La Gloria, dans la région de Vera Cruz, le taux d'attaque du virus est deux fois plus important chez les enfants de moins de 15 ans que chez les adultes.
Les virologues réunis à Helsinki se sont aussi accordés à conclure que même si un vaccin contre le seul H1N1 peut être produit, son efficacité en cas de modification génétique importante d'ici à novembre prochain pourrait être remise en cause. Conclusion du Dr Osterhaus : «Nous devons améliorer notre capacité de production de vaccins grippaux. Les estimations des doses disponibles actuellement sont de l'ordre du milliard. Mais avec une population de 6,7 milliards d'êtres humains, c'est clairement insuffisant».
Dimanche, pour la première fois, le Japon a déclaré 80 cas confirmés et le virus est également présent en Inde et en Turquie (nos éditions du 18 mai 2009).
Ce nouveau foyer autonome rapporté par les autorités japonaises a fait monter la tension ce week-end à Genève. En effet, s'il s'agit bien d'un foyer prouvé de transmission (non lié à des voyages) dans une région autre que le continent américain, la situation japonaise aurait dû, selon les critères de l'OMS, faire relever le niveau d'alerte à son maximum (phase 6) annonçant l'apparition de la première grande pandémie grippale du XXIe siècle.
Pourtant, lundi devant l'assemblée annuelle des 193 États membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la directrice Margaret Chan a déclaré s'en tenir au niveau d'alerte actuel (phase 5).
Le Figaro
Réunis à Helsinki, les experts internationaux n'écartent pas des scénarios très inquiétants.
«La menace du H1N1 est sérieuse. Le virus a trois options. Soit il pourrait disparaître spontanément, mais je ne suis pas convaincu que cela puisse être le cas. Il pourrait aussi entraîner une pandémie “douce” comme la grippe asiatique de 1957-1958», estime Albert Osterhaus, virologue de l'université de Rotterdam. La grippe asiatique de 1957-1958 avait tué entre 1 et 4 millions de personnes. À titre de comparaison, la grippe saisonnière tue entre 250 000 et 500 000 personnes chaque année. Albert Osterhaus s'exprimait au Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses qui s'est tenu dimanche à Helsinki. C'est lui qui le premier avait montré que le virus de la grippe aviaire pouvait se transmettre à l'homme.
«Dans un troisième scénario catastrophe, continue le Pr Osterhaus, nous aurions une grave pandémie, similaire à la grippe espagnole, qui pourrait provenir de la mutation du virus.» Cette analyse rejoint celle de nombreux spécialistes : en effet, des mutations ponctuelles pourraient aggraver la virulence du virus, sa multiplication cellulaire, voire son adaptation à l'hôte humain, ou provoquer des recombinaisons d'éléments génétiques entiers pouvant aboutir à des transmissions plus faciles et à des symptômes plus graves.
Pour le Pr Javier Garau, de l'université de Barcelone, également orateur à Helsinki, la vitesse de transmission du virus H1N1 est légèrement plus grande que celle d'un virus de grippe normal : chaque individu contaminé transmet la maladie à 1,4 ou 1,6 personne.
Les estimations des épidémiologistes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), publiées lundi 11 mai dans Science, chiffrent à 23 000 le nombre de Mexicains infectés par le H1N1 depuis la fin du mois d'avril, avec une mortalité moyenne de 0,4 %. Rappelons que le virus pandémique de 1918-1920 qui avait provoqué 20 millions de morts, n'avait tué «que» 1 à 2 % des sujets infectés.
Nouveau foyer autonome au Japon
Autre élément inquiétant : le virus touche surtout des adultes jeunes en bonne santé. Ce qui suggère que les seniors ont une forme d'immunité (même atténuée) liée à des expositions passées à des virus similaires, absente chez les jeunes.
Exemple : dans le village mexicain de La Gloria, dans la région de Vera Cruz, le taux d'attaque du virus est deux fois plus important chez les enfants de moins de 15 ans que chez les adultes.
Les virologues réunis à Helsinki se sont aussi accordés à conclure que même si un vaccin contre le seul H1N1 peut être produit, son efficacité en cas de modification génétique importante d'ici à novembre prochain pourrait être remise en cause. Conclusion du Dr Osterhaus : «Nous devons améliorer notre capacité de production de vaccins grippaux. Les estimations des doses disponibles actuellement sont de l'ordre du milliard. Mais avec une population de 6,7 milliards d'êtres humains, c'est clairement insuffisant».
Dimanche, pour la première fois, le Japon a déclaré 80 cas confirmés et le virus est également présent en Inde et en Turquie (nos éditions du 18 mai 2009).
Ce nouveau foyer autonome rapporté par les autorités japonaises a fait monter la tension ce week-end à Genève. En effet, s'il s'agit bien d'un foyer prouvé de transmission (non lié à des voyages) dans une région autre que le continent américain, la situation japonaise aurait dû, selon les critères de l'OMS, faire relever le niveau d'alerte à son maximum (phase 6) annonçant l'apparition de la première grande pandémie grippale du XXIe siècle.
Pourtant, lundi devant l'assemblée annuelle des 193 États membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la directrice Margaret Chan a déclaré s'en tenir au niveau d'alerte actuel (phase 5).
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
BÉBÉ CONGELÉ À METZ - La mère mise en examen pour "délaissement de mineur"
La mère du nouveau-né retrouvé mort dans un congélateur à Metz a été mise en examen mercredi pour "délaissement de mineur ayant entraîné la mort" et libérée sous contrôle judiciaire, a-t-on appris de source judiciaire.
Cette femme de 32 ans, sans travail, avait indiqué aux policiers qu'elle avait accouché seule dans sa baignoire d'un enfant mort-né et que, ne sachant pas quoi faire, elle avait déposé le petit cadavre dans son congélateur.
C'est son fils de 15 ans qui, lors du dernier week-end passé au domicile maternel, dans le quartier populaire de Borny, avait fait la macabre découverte en cherchant une glace dans le congélateur et alerté les services sociaux.
Une information judiciaire a été ouverte et, en attendant les résultats d'analyses médico-légales complémentaires sur le cadavre du bébé, le juge d'instruction va mener d'autres investigations avec les enquêteurs, notamment des auditions de voisins, a indiqué à l'AFP le procureur général adjoint du tribunal de Metz, Clarisse Taron.
Les examens médico-légaux doivent quant à eux déterminer si le bébé était vivant au moment de la naissance.
Selon la magistrate, la mère s'est très peu expliquée sur les faits lors de son audition. Devant le juge, elle a toutefois affirmé une nouvelle fois que son bébé était mort à la naissance.
La jeune femme vit seule dans le quartier de Metz-Borny avec sa fille de deux ans et demi, qui a également été placée, selon Mme Taron.
Elle est également mère de plusieurs autres enfants déjà placés par les services départementaux de l'enfance.
Mardi, Mme Taron avait déclaré qu'il "ne faut surtout pas faire d'amalgame avec l'affaire Courjault", en référence à cette mère de famille qui sera jugée en juin pour assassinats après avoir avoué trois infanticides.
En mars 2008, une mère de famille soupçonnée d'avoir tué l'un de ses bébés avait été également mise en examen pour homicide, deux jours après la découverte du corps du nouveau né dans un congélateur de la ferme familiale dans les Côtes d'Armor.
La mère du nouveau-né retrouvé mort dans un congélateur à Metz a été mise en examen mercredi pour "délaissement de mineur ayant entraîné la mort" et libérée sous contrôle judiciaire, a-t-on appris de source judiciaire.
Cette femme de 32 ans, sans travail, avait indiqué aux policiers qu'elle avait accouché seule dans sa baignoire d'un enfant mort-né et que, ne sachant pas quoi faire, elle avait déposé le petit cadavre dans son congélateur.
C'est son fils de 15 ans qui, lors du dernier week-end passé au domicile maternel, dans le quartier populaire de Borny, avait fait la macabre découverte en cherchant une glace dans le congélateur et alerté les services sociaux.
Une information judiciaire a été ouverte et, en attendant les résultats d'analyses médico-légales complémentaires sur le cadavre du bébé, le juge d'instruction va mener d'autres investigations avec les enquêteurs, notamment des auditions de voisins, a indiqué à l'AFP le procureur général adjoint du tribunal de Metz, Clarisse Taron.
Les examens médico-légaux doivent quant à eux déterminer si le bébé était vivant au moment de la naissance.
Selon la magistrate, la mère s'est très peu expliquée sur les faits lors de son audition. Devant le juge, elle a toutefois affirmé une nouvelle fois que son bébé était mort à la naissance.
La jeune femme vit seule dans le quartier de Metz-Borny avec sa fille de deux ans et demi, qui a également été placée, selon Mme Taron.
Elle est également mère de plusieurs autres enfants déjà placés par les services départementaux de l'enfance.
Mardi, Mme Taron avait déclaré qu'il "ne faut surtout pas faire d'amalgame avec l'affaire Courjault", en référence à cette mère de famille qui sera jugée en juin pour assassinats après avoir avoué trois infanticides.
En mars 2008, une mère de famille soupçonnée d'avoir tué l'un de ses bébés avait été également mise en examen pour homicide, deux jours après la découverte du corps du nouveau né dans un congélateur de la ferme familiale dans les Côtes d'Armor.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
CHÔMAGE DES JEUNES - Selon l'OCDE, la France est toujours à la traîne
Trente ans de politique de l'emploi et rien n'y fait : le taux de chômage des 15-24 ans en France se maintient à plus de 18 %, soit plus de 7 points au-dessus de la moyenne des autres pays riches, selon l'OCDE, qui formule des recommandations dans un rapport publié mercredi. La France est l'un des seize pays passés au crible depuis 2006 par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), sur le thème "Des emplois pour les jeunes". Avec 18 % de chômage en moyenne parmi les 15-24 ans en 2008, la France est 23e sur 30 dans le classement OCDE, et la crise a fait remonter ce taux à 21,2 % au 4e trimestre 2008, outremer inclus. Selon l'OCDE, en France les jeunes "risquent d'être les plus touchés par la crise", car les difficultés conjoncturelles qu'ils rencontrent "reflètent dans une large mesure des problèmes de nature plus structurelle".
Parmi les explications, l'OCDE pointe l'instabilité chronique des politiques de l'emploi avec plus de 80 mesures pour les jeunes en trente ans. Elle dénonce aussi la névrose du diplôme initial typiquement française, qui fait que l'école scelle de manière "déterminante" le destin d'un jeune, quelles que soient les initiatives qu'il prenne par la suite. "Réussir son insertion professionnelle en France dépend dans une large mesure de l'obtention, après une trajectoire scolaire linéaire, d'un diplôme initial sélectif particulièrement valorisé par les employeurs", écrit l'OCDE. Qui dévie de ce parcours scolaire rencontre, dès le début, "de multiples barrières" dans l'obtention d'un emploi, et s'il ne peut pas compter sur l'aide de sa famille, il a un "risque élevé d'emprunter une trajectoire d'éloignement durable du marché du travail, et même de pauvreté".
Politique globale de la jeunesse
La machine scolaire française fabrique ainsi, à côté d'une majorité de jeunes "performants", des "débutants en mal d'insertion" et des "laissés-pour-compte", souligne l'OCDE. Sans surprise, ces derniers sont "principalement des jeunes qui n'ont pas de diplôme, sont issus de l'immigration et vivent dans des quartiers défavorisés". Un jeune Français déscolarisé de plus de 16 ans sur cinq est actuellement laissé sans solution, note l'OCDE. Le rapport est présenté au gouvernement, alors que celui-ci doit élaborer d'ici l'été autour du haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch une politique globale de la jeunesse. L'OCDE prône une scolarité obligatoire arrêtée en fin d'année scolaire, plutôt qu'à la date anniversaire des 16 ans, et étendue jusqu'à 18 ans si le jeune est sans formation.
Pour les 15 % de garçons de 17 ans (8 % des filles) ayant des difficultés de lecture, elle recommande un enseignement différé des savoirs de base, financé par la formation continue. L'OCDE suggère aussi de faire décoller le cumul études-emploi en "subventionnant modérément" le travail étudiant par une allocation ou un complément de salaire. Jusqu'à 15-20 heures par semaine, cela ne nuit pas aux études et facilite l'insertion professionnelle, selon l'OCDE, qui estime aussi qu'à terme, il conviendrait d'envisager "l'extension du RSA aux moins de 25 ans". Contre les discriminations, l'OCDE recommande des sanctions et l'appel à des bénévoles pour parrainer les jeunes d'origine immigrée. En outre, plaide-t-elle, les aides publiques à l'apprentissage doivent être limitées aux jeunes non qualifiés (ce qui n'est pas le cas du plan Sarkozy), et le secteur public doit prendre plus d'apprentis, alors qu'il est loin du compte (500 contrats PACTE, contre un objectif de 20.000 par an).
Trente ans de politique de l'emploi et rien n'y fait : le taux de chômage des 15-24 ans en France se maintient à plus de 18 %, soit plus de 7 points au-dessus de la moyenne des autres pays riches, selon l'OCDE, qui formule des recommandations dans un rapport publié mercredi. La France est l'un des seize pays passés au crible depuis 2006 par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), sur le thème "Des emplois pour les jeunes". Avec 18 % de chômage en moyenne parmi les 15-24 ans en 2008, la France est 23e sur 30 dans le classement OCDE, et la crise a fait remonter ce taux à 21,2 % au 4e trimestre 2008, outremer inclus. Selon l'OCDE, en France les jeunes "risquent d'être les plus touchés par la crise", car les difficultés conjoncturelles qu'ils rencontrent "reflètent dans une large mesure des problèmes de nature plus structurelle".
Parmi les explications, l'OCDE pointe l'instabilité chronique des politiques de l'emploi avec plus de 80 mesures pour les jeunes en trente ans. Elle dénonce aussi la névrose du diplôme initial typiquement française, qui fait que l'école scelle de manière "déterminante" le destin d'un jeune, quelles que soient les initiatives qu'il prenne par la suite. "Réussir son insertion professionnelle en France dépend dans une large mesure de l'obtention, après une trajectoire scolaire linéaire, d'un diplôme initial sélectif particulièrement valorisé par les employeurs", écrit l'OCDE. Qui dévie de ce parcours scolaire rencontre, dès le début, "de multiples barrières" dans l'obtention d'un emploi, et s'il ne peut pas compter sur l'aide de sa famille, il a un "risque élevé d'emprunter une trajectoire d'éloignement durable du marché du travail, et même de pauvreté".
Politique globale de la jeunesse
La machine scolaire française fabrique ainsi, à côté d'une majorité de jeunes "performants", des "débutants en mal d'insertion" et des "laissés-pour-compte", souligne l'OCDE. Sans surprise, ces derniers sont "principalement des jeunes qui n'ont pas de diplôme, sont issus de l'immigration et vivent dans des quartiers défavorisés". Un jeune Français déscolarisé de plus de 16 ans sur cinq est actuellement laissé sans solution, note l'OCDE. Le rapport est présenté au gouvernement, alors que celui-ci doit élaborer d'ici l'été autour du haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch une politique globale de la jeunesse. L'OCDE prône une scolarité obligatoire arrêtée en fin d'année scolaire, plutôt qu'à la date anniversaire des 16 ans, et étendue jusqu'à 18 ans si le jeune est sans formation.
Pour les 15 % de garçons de 17 ans (8 % des filles) ayant des difficultés de lecture, elle recommande un enseignement différé des savoirs de base, financé par la formation continue. L'OCDE suggère aussi de faire décoller le cumul études-emploi en "subventionnant modérément" le travail étudiant par une allocation ou un complément de salaire. Jusqu'à 15-20 heures par semaine, cela ne nuit pas aux études et facilite l'insertion professionnelle, selon l'OCDE, qui estime aussi qu'à terme, il conviendrait d'envisager "l'extension du RSA aux moins de 25 ans". Contre les discriminations, l'OCDE recommande des sanctions et l'appel à des bénévoles pour parrainer les jeunes d'origine immigrée. En outre, plaide-t-elle, les aides publiques à l'apprentissage doivent être limitées aux jeunes non qualifiés (ce qui n'est pas le cas du plan Sarkozy), et le secteur public doit prendre plus d'apprentis, alors qu'il est loin du compte (500 contrats PACTE, contre un objectif de 20.000 par an).
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Enfants disparus: un numéro unique pour toute l'UE
Les familles pourront désormais signaler la disparition d'un enfant en composant un numéro de téléphone d'urgence gratuit pour toute l'Union européenne: le 116.000.
Les familles pourront désormais signaler la disparition d'un enfant en composant un numéro de téléphone d'urgence unique et gratuit pour toute l'Union européenne: le 116.000, qui sera mis en service en France lundi 25 mai à partir de 9h, à l'occasion de la Journée internationale des enfants disparus.
Ce numéro sera accessible tous les jours, 24 heures sur 24. Créé en 2007 par la Commission européenne, il est déjà opérationnel dans plusieurs pays, dont la Hongrie, la Grèce, le Portugal, la Roumanie, les Pays-Bas et la Belgique.
Mercredi 20 mai, à Paris, les ministres de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, du Travail Brice Hortefeux, de la Justice Rachida Dati, et la secrétaire d'Etat chargée de la famille Nadine Morano ont signé une convention de mise en place du 116.000 avec la Fondation pour l'Enfance et l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem).
Augmentation des enlèvements parentaux
Au 116.000, les familles d'enfants disparus pourront trouver "l'information et le soutien nécessaires", notamment dans les démarches administratives, selon un communiqué du gouvernement, qui souligne que "ce numéro s'inscrit plus globalement dans l'ensemble des dispositifs de protection de l'enfance mis en place par l'Union européenne".
Selon l'association SOS Enfants disparus, de plus en plus de disparitions d'enfants sont signalées chaque année: plus 6,35% d'appels en 2008 par rapport à 2007, avec 1.741 appels traités en 2008. Sur 907 dossiers ouverts, 225 concernaient des fugues, 286 des enlèvements parentaux, 83 des disparitions de majeurs, 72 des disparitions inquiétantes et 241 des demandes diverses. L'association constate aussi une augmentation de 50% des enlèvements parentaux en 2008. (Nouvelobs.com avec AP)
Les familles pourront désormais signaler la disparition d'un enfant en composant un numéro de téléphone d'urgence gratuit pour toute l'Union européenne: le 116.000.
Les familles pourront désormais signaler la disparition d'un enfant en composant un numéro de téléphone d'urgence unique et gratuit pour toute l'Union européenne: le 116.000, qui sera mis en service en France lundi 25 mai à partir de 9h, à l'occasion de la Journée internationale des enfants disparus.
Ce numéro sera accessible tous les jours, 24 heures sur 24. Créé en 2007 par la Commission européenne, il est déjà opérationnel dans plusieurs pays, dont la Hongrie, la Grèce, le Portugal, la Roumanie, les Pays-Bas et la Belgique.
Mercredi 20 mai, à Paris, les ministres de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, du Travail Brice Hortefeux, de la Justice Rachida Dati, et la secrétaire d'Etat chargée de la famille Nadine Morano ont signé une convention de mise en place du 116.000 avec la Fondation pour l'Enfance et l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem).
Augmentation des enlèvements parentaux
Au 116.000, les familles d'enfants disparus pourront trouver "l'information et le soutien nécessaires", notamment dans les démarches administratives, selon un communiqué du gouvernement, qui souligne que "ce numéro s'inscrit plus globalement dans l'ensemble des dispositifs de protection de l'enfance mis en place par l'Union européenne".
Selon l'association SOS Enfants disparus, de plus en plus de disparitions d'enfants sont signalées chaque année: plus 6,35% d'appels en 2008 par rapport à 2007, avec 1.741 appels traités en 2008. Sur 907 dossiers ouverts, 225 concernaient des fugues, 286 des enlèvements parentaux, 83 des disparitions de majeurs, 72 des disparitions inquiétantes et 241 des demandes diverses. L'association constate aussi une augmentation de 50% des enlèvements parentaux en 2008. (Nouvelobs.com avec AP)
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Une femme donne naissance à des jumeaux de pères différents
Mia Washington, une mère américaine a mis au monde des jumeaux en 2008. Elle vient de découvrir qu'ils n'ont pas le même père.
Mia Washington a admis avoir eu une relation extra-conjugale qui expliquerait la fécondation de ses ovules par deux hommes différents. La femme et son partenaire, James Harrison ont décidé de faire une série de tests ADN après avoir remarqué que leurs jumeaux, Justin et Jordan, avaient des visages complètement différents. Selon le test de paternité, il y a plus de 99,99% de chances que les deux enfants n'aient pas le même père. Le laboratoire n'avait jamais vu un tel résultat avant mais confirme qu'il s'agit bien là de la réalité. Selon le Dr Chris Dreiling, cela peut arriver lorsque l'ovaire d'une femme libère plusieurs ovocytes pendant l'ovulation. Si la femme a plusieurs partenaires sexuels au même moment, ceux-ci peuvent féconder deux oeufs séparés.
Mia Washington, une mère américaine a mis au monde des jumeaux en 2008. Elle vient de découvrir qu'ils n'ont pas le même père.
Mia Washington a admis avoir eu une relation extra-conjugale qui expliquerait la fécondation de ses ovules par deux hommes différents. La femme et son partenaire, James Harrison ont décidé de faire une série de tests ADN après avoir remarqué que leurs jumeaux, Justin et Jordan, avaient des visages complètement différents. Selon le test de paternité, il y a plus de 99,99% de chances que les deux enfants n'aient pas le même père. Le laboratoire n'avait jamais vu un tel résultat avant mais confirme qu'il s'agit bien là de la réalité. Selon le Dr Chris Dreiling, cela peut arriver lorsque l'ovaire d'une femme libère plusieurs ovocytes pendant l'ovulation. Si la femme a plusieurs partenaires sexuels au même moment, ceux-ci peuvent féconder deux oeufs séparés.
ESI 2009-2012 à CANNES
L'année 2009, année de toutes les réussites : mon mariage et l'entrée en IFSI
C'est que du bonheur !!!
L'année 2009, année de toutes les réussites : mon mariage et l'entrée en IFSI
C'est que du bonheur !!!
Re: Actualités 2009
Les pré-conclusions du Grenelle des ondes
Alors que le Grenelle des antennes doit se terminer lundi prochain, LEXPRESS.fr s'est procuré le projet de rapport rédigé par le gouvernement et présenté aux parties prenantes. Panorama des propositions annoncées.
Le gouvernement a remis aux acteurs du Grenelle des ondes un rapport préliminaire avec ses "propositions". Trois axes principaux se dessinent. Les conclusions, discutées ce mercredi après-midi, doivent être entérinées, si accord des parties prenantes, lundi 25 mai.
Information du grand public
Le gouvernement prévoit la création d'un "portail internet gouvernemental" et la diffusion d'une "large plaquette d'information sur les champs électromagnétiques". La volonté d'informer le grand public porte essentiellement sur la téléphonie mobile, à l'origine des inquiétudes.
Il envisage également de "renforcer les dispositions de précaution concernant les téléphones mobiles" via une campagne d'information (menée par l'Inpes) sur les risques liés (ou non) à leur utilisation. Parmi les objectifs: promouvoir l'utilisation d'un kit oreillette et bannir la publicité faisant la promotion des appareils à destination des enfants de moins de 12 ans.
Le niveau d'exposition aux antennes-relais de téléphonie mobile sera davantage relayé par le site cartoradio.fr, qui permet de "localiser les emplacements des sites radioélectriques" et leurs caractéristiques (du niveau moyen journalier au niveau maximum réaliste d'exposition). Dans les zones à forte contestation, le gouvernement envisage d'implanter des "stations fixes mesurant le champ électromagnétique" et de publier les résultats sur ce site.
L'attention thérapeutique
Le gouvernements souhaite que les personnes dites électrosensibles soient mieux prises en considération. Elles se verront par exemple proposer une "prise en charge thérapeutique, médicale et sociale adaptée" à leurs symptômes. Des recherches seront entreprises pour expliquer "ces symptômes et leur lien causal avec les ondes électromagnétiques".
Débat entre les parties prenantes
Le gouvernement propose aussi de mettre en place une "valeur cible correspondant à une exposition moyenne à atteindre dans les lieux de vie". Cette valeur fera office de repère sans pour autant se substituer aux normes actuelles (60 volts par mètre). Les associations, qui veulent réduire ce niveau réglementaire à 0.6, se heurtent aux opérateurs de téléphonie mobile pour qui abaissement du seuil rime avec conséquences matérielles et économiques. "Il semble important de réfléchir à des modalités de financement permettant de lever cette difficulté tout en maintenant la contribution financière des opérateurs", souligne le rapport. L'Association des grandes villes de France plaide notamment pour une expérimentation de la baisse des seuils d'exposition dans les grandes villes. Des désasccords multiples qui promettent des débats houleux.
Alors que le Grenelle des antennes doit se terminer lundi prochain, LEXPRESS.fr s'est procuré le projet de rapport rédigé par le gouvernement et présenté aux parties prenantes. Panorama des propositions annoncées.
Le gouvernement a remis aux acteurs du Grenelle des ondes un rapport préliminaire avec ses "propositions". Trois axes principaux se dessinent. Les conclusions, discutées ce mercredi après-midi, doivent être entérinées, si accord des parties prenantes, lundi 25 mai.
Information du grand public
Le gouvernement prévoit la création d'un "portail internet gouvernemental" et la diffusion d'une "large plaquette d'information sur les champs électromagnétiques". La volonté d'informer le grand public porte essentiellement sur la téléphonie mobile, à l'origine des inquiétudes.
Il envisage également de "renforcer les dispositions de précaution concernant les téléphones mobiles" via une campagne d'information (menée par l'Inpes) sur les risques liés (ou non) à leur utilisation. Parmi les objectifs: promouvoir l'utilisation d'un kit oreillette et bannir la publicité faisant la promotion des appareils à destination des enfants de moins de 12 ans.
Le niveau d'exposition aux antennes-relais de téléphonie mobile sera davantage relayé par le site cartoradio.fr, qui permet de "localiser les emplacements des sites radioélectriques" et leurs caractéristiques (du niveau moyen journalier au niveau maximum réaliste d'exposition). Dans les zones à forte contestation, le gouvernement envisage d'implanter des "stations fixes mesurant le champ électromagnétique" et de publier les résultats sur ce site.
L'attention thérapeutique
Le gouvernements souhaite que les personnes dites électrosensibles soient mieux prises en considération. Elles se verront par exemple proposer une "prise en charge thérapeutique, médicale et sociale adaptée" à leurs symptômes. Des recherches seront entreprises pour expliquer "ces symptômes et leur lien causal avec les ondes électromagnétiques".
Débat entre les parties prenantes
Le gouvernement propose aussi de mettre en place une "valeur cible correspondant à une exposition moyenne à atteindre dans les lieux de vie". Cette valeur fera office de repère sans pour autant se substituer aux normes actuelles (60 volts par mètre). Les associations, qui veulent réduire ce niveau réglementaire à 0.6, se heurtent aux opérateurs de téléphonie mobile pour qui abaissement du seuil rime avec conséquences matérielles et économiques. "Il semble important de réfléchir à des modalités de financement permettant de lever cette difficulté tout en maintenant la contribution financière des opérateurs", souligne le rapport. L'Association des grandes villes de France plaide notamment pour une expérimentation de la baisse des seuils d'exposition dans les grandes villes. Des désasccords multiples qui promettent des débats houleux.
ESI 2009-2012 à CANNES
L'année 2009, année de toutes les réussites : mon mariage et l'entrée en IFSI
C'est que du bonheur !!!
L'année 2009, année de toutes les réussites : mon mariage et l'entrée en IFSI
C'est que du bonheur !!!
Re: Actualités 2009
Les indicateurs de mesure de la pauvreté publiés au Journal officiel
L’évolution de la pauvreté en France, que le gouvernement veut réduire d’un tiers d’ici 2012, va pouvoir être mesurée régulièrement grâce à la publication jeudi au Journal officiel d’une batterie d’indicateurs.
Le "tableau de bord" de la lutte contre la pauvreté comprend d’abord onze objectifs thématiques : lutter contre la pauvreté monétaire et les inégalités, contre le cumul des difficultés de conditions de vie, contre la pauvreté des enfants, des jeunes, des personnes âgées et des personnes qui ont un emploi. Autres objectifs, favoriser l’accès à l’emploi, l’accès au logement et le maintien dans le logement, l’accès à l’éducation et à la formation ainsi que favoriser l’accès aux soins et lutter contre l’exclusion bancaire. Ces thèmes sont eux-mêmes déclinés en une quarantaine d’indicateurs. Par exemple, la lutte contre la pauvreté des personnes qui ont un emploi sera mesurée via le "taux de travailleurs pauvres", "la part des personnes en sous-emploi" et le "nombre moyen de semaines rémunérées dans l’année". Le Haut-commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch avait annoncé en mai 2008 son intention de rendre public ce "tableau de bord" tous les ans à l’automne, pendant au moins cinq ans. 7,9 millions de personnes (chiffre 2006) vivent sous le seuil de pauvreté fixé à 880 euros par mois, soit 60% du niveau de vie médian, selon l’Insee. L’association ATD-Quart Monde conteste la pertinence de ce "tableau de bord", estimant notamment que certains modes de calcul choisis feraient "baisser facilement le taux de pauvreté".
L’évolution de la pauvreté en France, que le gouvernement veut réduire d’un tiers d’ici 2012, va pouvoir être mesurée régulièrement grâce à la publication jeudi au Journal officiel d’une batterie d’indicateurs.
Le "tableau de bord" de la lutte contre la pauvreté comprend d’abord onze objectifs thématiques : lutter contre la pauvreté monétaire et les inégalités, contre le cumul des difficultés de conditions de vie, contre la pauvreté des enfants, des jeunes, des personnes âgées et des personnes qui ont un emploi. Autres objectifs, favoriser l’accès à l’emploi, l’accès au logement et le maintien dans le logement, l’accès à l’éducation et à la formation ainsi que favoriser l’accès aux soins et lutter contre l’exclusion bancaire. Ces thèmes sont eux-mêmes déclinés en une quarantaine d’indicateurs. Par exemple, la lutte contre la pauvreté des personnes qui ont un emploi sera mesurée via le "taux de travailleurs pauvres", "la part des personnes en sous-emploi" et le "nombre moyen de semaines rémunérées dans l’année". Le Haut-commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch avait annoncé en mai 2008 son intention de rendre public ce "tableau de bord" tous les ans à l’automne, pendant au moins cinq ans. 7,9 millions de personnes (chiffre 2006) vivent sous le seuil de pauvreté fixé à 880 euros par mois, soit 60% du niveau de vie médian, selon l’Insee. L’association ATD-Quart Monde conteste la pertinence de ce "tableau de bord", estimant notamment que certains modes de calcul choisis feraient "baisser facilement le taux de pauvreté".
Eléve Infirmier Croix Rouge 2010-2013
- christel12
- Accro
- Messages : 1471
- Inscription : 12 févr. 2009 18:32
Re: Actualités 2009
BORDEAUX (AFP) —
Deux cousins de 6 et 10 ans, soupçonnés de vols de vélos, ont été interpellés mardi à la sortie de leur école de Floirac (Gironde) et emmenés au commissariat, a-t-on appris jeudi auprès de la mère de l'aîné et de la police, confirmant une information du journal Sud Ouest.
Les deux enfants ont été interpellés "un peu à l'écart du groupe scolaire" après qu'une mère de famille, qui avait déposé plainte pour vol, a cru reconnaître ses vélos aux mains des deux garçonnets, a expliqué lors d'une conférence de presse le directeur départemental de la sécurité publique, Albert Doutre.
Les enfants ont ensuite été emmenés au commissariat situé "à proximité", où leurs mères, deux soeurs, les ont rejoints un peu plus tard, afin d'établir leur identité et de procéder à leur audition, qui a révélé que le garçon de 6 ans avait, selon ses dires, "emprunté" le vélo sur lequel il se trouvait, a poursuivi M. Doutre.
Quant au deuxième vélo, Aïcha Ouachin, la mère de l'enfant de 10 ans, soutient qu'il a été offert à son fils il y a un an et demi par un adjudant-chef de la brigade 106 à Mérignac et le directeur de la police a indiqué que l'enquête suivait son cours sur ce point.
Les mis en cause "ont été entendus 01H30 et 02H00", en parfaite coordination avec la justice des mineurs, a ajouté Albert Doutre qui "assume de bout en bout" l'intervention menée avec "tact et discernement" par les fonctionnaires de police.
"Je suis choquée qu'ils viennent chercher des gamins à la sortie de l'école devant tous leurs camarades", a témoigné Mme Ouachin, qui aurait préféré que la police "aille voir le directeur (de l'école), qu'ils demandent les coordonnées du gamin et qu'ils viennent à la maison ou qu'ils nous convoquent".
Au total, deux équipages et six agents de police ont été mobilisés pour emmener au commissariat les garçonnets, la plaignante, ses deux enfants et les bicyclettes.
Deux cousins de 6 et 10 ans, soupçonnés de vols de vélos, ont été interpellés mardi à la sortie de leur école de Floirac (Gironde) et emmenés au commissariat, a-t-on appris jeudi auprès de la mère de l'aîné et de la police, confirmant une information du journal Sud Ouest.
Les deux enfants ont été interpellés "un peu à l'écart du groupe scolaire" après qu'une mère de famille, qui avait déposé plainte pour vol, a cru reconnaître ses vélos aux mains des deux garçonnets, a expliqué lors d'une conférence de presse le directeur départemental de la sécurité publique, Albert Doutre.
Les enfants ont ensuite été emmenés au commissariat situé "à proximité", où leurs mères, deux soeurs, les ont rejoints un peu plus tard, afin d'établir leur identité et de procéder à leur audition, qui a révélé que le garçon de 6 ans avait, selon ses dires, "emprunté" le vélo sur lequel il se trouvait, a poursuivi M. Doutre.
Quant au deuxième vélo, Aïcha Ouachin, la mère de l'enfant de 10 ans, soutient qu'il a été offert à son fils il y a un an et demi par un adjudant-chef de la brigade 106 à Mérignac et le directeur de la police a indiqué que l'enquête suivait son cours sur ce point.
Les mis en cause "ont été entendus 01H30 et 02H00", en parfaite coordination avec la justice des mineurs, a ajouté Albert Doutre qui "assume de bout en bout" l'intervention menée avec "tact et discernement" par les fonctionnaires de police.
"Je suis choquée qu'ils viennent chercher des gamins à la sortie de l'école devant tous leurs camarades", a témoigné Mme Ouachin, qui aurait préféré que la police "aille voir le directeur (de l'école), qu'ils demandent les coordonnées du gamin et qu'ils viennent à la maison ou qu'ils nous convoquent".
Au total, deux équipages et six agents de police ont été mobilisés pour emmener au commissariat les garçonnets, la plaignante, ses deux enfants et les bicyclettes.
Christel12
IDE promo2009-2012
IDE promo2009-2012
Re: Actualités 2009
L'interruption médicale de grossesse : le poids du choix
Doit-on poursuivre sa grossesse lorsque l'on apprend que l'enfant à naître souffrira d'une affection grave et incurable ? Le choix terrible est entre les mains des parents, conseillés par les médecins. Un documentaire poignant nous éclaire sur ce sujet.
L'hôpital Robert-Debré à Paris traite en particulier les grossesses à risques. C'est dans la salle de l'échographiste que tombe la mauvaise nouvelle. Malformation, retard mental… tout devra ensuite être confirmé en réunion d'équipe. Avant que le choix soit laissé aux familles.
La loi française autorise l'interruption médicale de grossesse jusqu'au terme s'il existe « une forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une affection d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic ».
Mais entre la loi et son esprit, les marges d'interprétations sont nombreuses. C'est tout l'intérêt de ce documentaire : nous faire réfléchir sur l'éthique médicale.
On y voit des sage-femmes pas habilitées à proposer l'interruption de grossesse mais qui tentent d'y préparer psychologiquement les couples, des équipes pluri-disciplinaires prenant toutes les précautions nécessaires pour s'assurer que le diagnostic sera fiable. Des femmes qui ont senti depuis des mois la vie grandir en elle et se préparent à accoucher d'un enfant sans vie, des pères qui tentent de s'imaginer la vie de leur enfant handicapé ou de renoncer à la joie de la naissance.
A l'heure de la révision des lois de bioéthique et du grand débat sur la réforme de l'hôpital public, on se dit que la loi française est bien faite, mais que grande est la responsabilité de ceux qui ont à l'appliquer.
« Un choix pour la vie » - documentaire de Karim Miské, produit par Point du Jour. Diffusion sur France 2 jeudi 21 mai à 22h55.
Doit-on poursuivre sa grossesse lorsque l'on apprend que l'enfant à naître souffrira d'une affection grave et incurable ? Le choix terrible est entre les mains des parents, conseillés par les médecins. Un documentaire poignant nous éclaire sur ce sujet.
L'hôpital Robert-Debré à Paris traite en particulier les grossesses à risques. C'est dans la salle de l'échographiste que tombe la mauvaise nouvelle. Malformation, retard mental… tout devra ensuite être confirmé en réunion d'équipe. Avant que le choix soit laissé aux familles.
La loi française autorise l'interruption médicale de grossesse jusqu'au terme s'il existe « une forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une affection d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic ».
Mais entre la loi et son esprit, les marges d'interprétations sont nombreuses. C'est tout l'intérêt de ce documentaire : nous faire réfléchir sur l'éthique médicale.
On y voit des sage-femmes pas habilitées à proposer l'interruption de grossesse mais qui tentent d'y préparer psychologiquement les couples, des équipes pluri-disciplinaires prenant toutes les précautions nécessaires pour s'assurer que le diagnostic sera fiable. Des femmes qui ont senti depuis des mois la vie grandir en elle et se préparent à accoucher d'un enfant sans vie, des pères qui tentent de s'imaginer la vie de leur enfant handicapé ou de renoncer à la joie de la naissance.
A l'heure de la révision des lois de bioéthique et du grand débat sur la réforme de l'hôpital public, on se dit que la loi française est bien faite, mais que grande est la responsabilité de ceux qui ont à l'appliquer.

Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Notices de médicaments en braille : une obligation légale
Destination santé
Depuis un an, l’industrie pharmaceutique a pour obligation de fournir des notices de médicaments en braille. L’association HandicapZéro collabore très étroitement avec les entreprises concernées, et dresse aujourd’hui un bilan d’étape plutôt positif.
Denis Brunel, en charge de Pharmabraille chez HandicapZéro, se félicite du travail accompli ces douze derniers mois. « Face à cette obligation, l’industrie pharmaceutique nous a beaucoup sollicité. Chaque mois, nous avons traité en moyenne 350 nouvelles demandes. » Un bémol toutefois. « Tous les laboratoires opérant en France ne sont pas encore en conformité avec la nouvelle législation sur le braille. C’est notre rôle de les informer, les accompagner et veiller à ce qu’ils appliquent la loi au plus tôt ».
Créé en 1995, le service Pharmabraille fournit gratuitement sur son site, des notices en braille, en caractères agrandis et sous format audio. Conforme aux critères d’accessibilité, le site propose de multiples fonctionnalités : sélection à partir du moteur de recherche d’une ou plusieurs notices de médicaments, consultation, écoute et téléchargement, commande en ligne au format désiré. L’ensemble des services est également disponible à partir du numéro vert de HandicapZéro : 0800 39 39 51.
Destination santé
Depuis un an, l’industrie pharmaceutique a pour obligation de fournir des notices de médicaments en braille. L’association HandicapZéro collabore très étroitement avec les entreprises concernées, et dresse aujourd’hui un bilan d’étape plutôt positif.
Denis Brunel, en charge de Pharmabraille chez HandicapZéro, se félicite du travail accompli ces douze derniers mois. « Face à cette obligation, l’industrie pharmaceutique nous a beaucoup sollicité. Chaque mois, nous avons traité en moyenne 350 nouvelles demandes. » Un bémol toutefois. « Tous les laboratoires opérant en France ne sont pas encore en conformité avec la nouvelle législation sur le braille. C’est notre rôle de les informer, les accompagner et veiller à ce qu’ils appliquent la loi au plus tôt ».
Créé en 1995, le service Pharmabraille fournit gratuitement sur son site, des notices en braille, en caractères agrandis et sous format audio. Conforme aux critères d’accessibilité, le site propose de multiples fonctionnalités : sélection à partir du moteur de recherche d’une ou plusieurs notices de médicaments, consultation, écoute et téléchargement, commande en ligne au format désiré. L’ensemble des services est également disponible à partir du numéro vert de HandicapZéro : 0800 39 39 51.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•