Actualités 2009

Le forum de l'admission en IFSI

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lechatjaune
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Message par lechatjaune »

150 euros de plus pour les familles modestes

Les familles éligibles à la prime exceptionnelle de 150 euros promise par Nicolas Sarkozy le 18 février devraient voir le virement arriver aujourd'hui sur leur compte en banque.

Destinée aux trois millions de familles modestes ayant des enfants scolarisés de plus de six ans et rentrant déjà dans les critères de l'allocation de rentrée scolaire (ARS), cette prime qui entre dans le cadre du plan de relance ne sera versée qu'une fois.
Le coût pour l'Etat est de 450 millions d'euros.

Deuxième coup de pouce, plus symbolique celui là, promis ce matin dans les colonnes du Parisien par la secrétaire d'Etat à la famille Nadine Morano, la mise en ligne dès mercredi d'un site internet pour «aider les familles à gérer leur budget».

Le site est divisé en trois catégories: un simulateur de budget pour équilibrer les recettes et les dépenses familiales, une rubrique dédiée aux bonnes relations avec les banquiers afin d'éviter les situations de surendettements et une catégorie chargée d'organiser les changements de situation familiale et professionnelle.

«On estime à plus de cinq millions le nombre de foyers surendettés en France et qui dit difficultés financières peut aussi dire perturbations graves dans la vie des familles», rappelle Nadine Morano. «De nombreuses familles aujourd'hui nous demandent des outils pour mieux les aider à refaire surface.»

[Source : Libération 09/06/09]
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Message par lechatjaune »

Cherche infirmières désespérement

"Le salon emploi des infirmiers ne désemplit pas alors que nous avons dû annuler des forums de recrutement, notamment dans l'informatique", témoigne Frédérique-Anne Gauthier, directrice déléguée de Job rencontres.

La 19e édition, qui s'est déroulée hier à Paris, a remporté un franc succès.
Une trentaine d'établissements proposaient plus d'un millier d'emplois dans les urgences, la gériatrie ou la chirurgie opératoire.

Sortis frais émoulus de leur formation ou déjà en poste, les 1 500 visiteurs du salon ont la certitude de décrocher rapidement un emploi.
Le besoin en personnel est tel qu'un jeune diplômé trouvera un poste en moyenne en moins d'un mois, rémunéré autour de 1 500€ net, confirme Antoine Huron, cofondateur du site infirmiers.com.
Et en une journée s'il cherche en Ile-de-France!"

Malgré la crise, le secteur, qui emploie aujourd'hui 480 000 personnes (75% travaillent dans le public et 87% sont des femmes), a du mal à trouver des infirmiers.
"Plus de 20 000 postes sont à pourvoir", estime Antoine Huron.

En Ile-de-France, en PACA et en Rhône-Alpes, les offres sont supérieures à la demande. Les établissements de soins souffrent aussi d'un turn-over impressionnant.
"Lorsque j'étais infirmier en réanimation, se souvient Antoine Huron, 80% de l'effectif de mon service avait bougé en 2 ans".

Enfin, des spécialités ne trouvent pas facilement preneurs. Ainsi la France manque d'infirmiers anesthésistes. On n'en trouve que 7 000 actuellement alors qu'il en faudrait beaucoup plus.

Face à ces difficultés, certains établissements ont mis en place des stratégies de séduction.
Exemple : l'Assistance publique/Hôpitaux de Paris met pendant un an à la disposition des jeunes diplômés 147 studios dans Paris pour un loyer, défiant toute concurrence, de 150€ par mois!

[Source : Le parisien 10/06/09]
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GISULOU
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Message par GISULOU »

Et beh alors :conf: il n' y a plus personne ici :conf: :conf:
Vous êtes passés où nos supers "cultugeneralistes" ???
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Message par lechatjaune »

(De retour après quelques jours d'évasion... :clin: )

Les autorités sanitaires déconseillent les tatouages au henné noir

Comme chaque année à la même époque, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rappelle les dangers que peuvent représenter les tatouages éphémères noirs à base de henné, où l'ajout de colorants noirs peut être "à l'origine d'effets indésirables graves".

Ces tatouages sont fréquents sur les plages et notamment dans le Maghreb. L'Afssaps "déconseille fortement la réalisation de ces tatouages".

Depuis cinq ans, des cas d'eczéma sont rapportés par les dermatologues ou les allergologues, entre autres, quelques jours ou quelques semaines après la réalisation de ces tatouages.

Leur nombre a augmenté de 17 en 2007 à 32 en 2008. Il s'agissait principalement de jeunes filles, âgées de 17 ans en moyenne. Et douze cas concernaient des enfants de 4 à 12 ans.

Les réactions, limitées à la zone tatouée ou s'étendant à la zone avoisinante, voire à tout le corps, "peuvent être violentes et nécessitent parfois une intervention médicale urgente voire une hospitalisation", souligne l'Afssaps.

Elles peuvent également conduire à une "polysensibilisation irréversible" à des caoutchoucs, des colorants vestimentaires ou des teintures capillaires.

[Source : Lemonde 18/06/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

La France manque d'IRM, un obstacle à la prise en charge des attaques cérébrales

La pénurie d'équipement en IRM, considérée comme l'examen diagnostic de référence pour l'accident vasculaire cérébral (AVC), compromet la prise en charge de cette pathologie qui touche près de 150 000 Français chaque année, déplorent les industriels de l'imagerie.

L'association Imagerie Santé Avenir (Isa) a présenté mercredi à la presse son enquête annuelle sur les délais d'attente pour passer une IRM, complétée cette année d'une étude sur la prise en charge des AVC.

Le délai moyen pour obtenir un rendez-vous est resté quasiment stable en 2009 (34,5 jours contre 35 en 2008), révèle l'enquête de Cemka-Eval menée auprès de 444 structures. Il s'agissait de prendre un rendez-vous pour un supposé patient souffrant d'un cancer et suspecté de développer des métastases.

"Il n'y a pas de progrès dans les délais d'attente et les inégalités régionales restent très fortes", a déclaré le président d'Isa, Dominique Blanc.

Au dernier rang arrivent l'Alsace (64,7 jours), la Lorraine (57,2 jours), les Pays de la Loire (50,2 jours), le Poitou-Charente (44,7 jours) et l'Auvergne (44,1 jours). A l'inverse, parmi les régions obtenant les délais les plus courts, figurent le Limousin (19,5 jours), l'Ile-de-France (23,8 jours) et la Franche-Comté (24,7 jours).

Pour les industriels de l'imagerie, cette situation de "pénurie" est préjudiciable aux patients, qu'il s'agisse de cancérologie, cardiologie ou neurologie.

"L'IRM est l'examen clé pour la prise en charge précoce des patients suspects d'AVC", a expliqué Xavier Leclerc, neuroradiologue au CHRU de Lille et expert auprès de la Haute Autorité de Santé. Mais la "pénurie" d'IRM, en nombre insuffisant et surchargées, conduit dans les faits à recourir le plus souvent au scanner.

L'AVC correspond à un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau cérébral. Il peut être du à un caillot qui bouche un vaisseau, la thrombose (80% des cas), ou à la rupture d'un vaisseau (hémorragie). En cas de thrombose, un traitement réalisé en urgence (thrombolyse) permet de désagréger les caillots et de limiter les dégâts sur le cerveau. Il comporte néanmoins un risque de saignement et ne doit pas être utilisé en cas d'AVC hémorragique.

Le scanner permet de déterminer s'il y a hémorragie, mais, contrairement à l'IRM, il "est peu sensible" pour repérer précocément la thrombose et évaluer l'étendue de l'AVC.

"Deux patients sur trois ne peuvent pas passer d'IRM", faute d'appareil disponible, déplore le Pr Leclerc.

Seulement 32% des établissements réalisent une IRM pour le diagnostic d'un AVC chez des patients arrivant dans les quatre heures et demie suivant les premiers symptômes (laps de temps dans lequel peut être administrée la thrombolyse), selon une enquête menée par la Chaire Essec Santé.

74% n'ont ni IRM ni scanner dédié aux urgences, selon cette enquête menée auprès de 12 Unités neuro-vasculaires dédiées aux AVC (UNV) et sept autres établissements. Le CHRU de Lille est le seul qui possède une IRM dédiée aux urgences.

La France compte 7,8 IRM par million d'habitants (495 appareils), alors qu'il en faudrait au moins 12 (750 appareils), selon l'Isa. Les plans d'équipement prévoient 600 IRM fin 2011.

L'Isa pointe aussi un nombre insuffisant d'UNV (77 en février 2009 alors que 140 sont prévues pour 2011) et une mauvaise répartition géographique : 14 en Ile-de-France, une seule en Auvergne.

[Source : AFP 17/06/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

H1N1 : de la pandémie à la prise en charge


C’est le niveau maximal d’alerte (stade 6) que l’OMS a mis en place ces dernières semaines.
Le virus de la grippe A (H1N1) sévit et s’étend. L’alerte est donc maximale.
Si aujourd’hui en France, elle reste modérée (niveau 5A) au vu du nombre de cas, il n’en reste pas moins que dès la venue de l’hiver, la propagation du virus risque de prendre de l’ampleur.

Pas d’affolement pour le moment. La France entrant en période estivale, le risque est relativement modéré, même si le virus est extrêmement contagieux.
La forme létale constatée, entre autre, au Mexique, aux Etats-Unis, en Australie, au Royaume-Uni et au Canada n’a, à ce jour, pas touché l’Hexagone.

Cela n’empêche pas les hôpitaux de s’organiser, bien au contraire.
La direction générale de la santé (DGS) pourrait être en mesure de proposer un vaccin à l’automne afin d’enrayer rapidement la potentielle épidémie.

Les hôpitaux de l’Hexagone s’organisent. Les établissements pouvant accueillir des cas de H1N1 passeront dès fin juin de 100 à 600.
Des consultations dédiées à des «cas suspects» sont mises en place afin d’éviter une surcharge des urgences et des services pouvant accueillir ce type de pathologies.

Parallèlement, le virus aussi semble gagner progressivement du terrain.

Restent deux points non résolus : s’il existe des antiviraux contre le H1N1, le vaccin n’est toujours pas réalisé (il faut entre 4 et 6 mois), et le 3 mai dernier, la cellule inter ministérielle de crise française composée notamment du Ministère de la Santé et du Ministère de la Défense évoquait l'absence de médicaments anti-viraux pour soigner les nourrissons.
Les traitements ne pourraient pas être administrés aux bébés de moins d'un an. Un véritable vide qu’il faut impérativement combler, d’autant que nombre de nourrissons sont en crèche et qu’en collectivité les virus circulent encore plus rapidement.

C’est pourquoi l'une des mesures, si le stade 6 est déclenché, est de prévoir une astreinte au domicile, la fermeture des crèches et des écoles, avec port de masque obligatoire, afin d’éviter au maximum la contamination et la contagion.
Il est également recommandé de bien se laver les mains.

La crainte de l’OMS est celle de la mutation du virus en une forme plus létale, à l’automne en ce qui nous concerne, auquel cas la pandémie passerait d’une menace potentielle planétaire à un vrai danger planétaire.

[Source : espaceinfirmier 18/06/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Alcool & grossesse : seulement 6% des femmes conscientes des risques

Stéphanie Toutain, chercheuse au Centre de recherche psychotropes, santé mentale, société (Cesames – Université Paris Descartes – CNRS – Inserm), souligne que la notion d’abstinence d’alcool est mal comprise par les femmes durant leur grossesse.

Malgré la politique de prévention contre les dangers de la consommation d’alcool pendant la grossesse, une enquête menée sur des forums internet révèle que de nombreuses femmes enceintes continuent d’en consommer.

Pourtant, le syndrome d’alcoolisation foetale, conséquence de la consommation d’alcool pendant la grossesse, constitue la première cause non génétique de handicap mental en France.

Les résultats de cette étude démontrent la nécessité d’une sensibilisation de la population aux risques liés à la prise d’alcool, dés le souhait de la conception d’un enfant et a fortiori pendant la grossesse, par une campagne d’information choc à l’instar de celles contre le tabac.

L’alcool agit sur l’embryon et le fœtus, sur son système nerveux et son cerveau. L’alcool passe du sang maternel vers le sang du fœtus, au travers du placenta. Quel que soit le moment de l’alcoolisation de la femme enceinte, le risque d’atteinte des fonctions cérébrales et/ou de malformations irréversibles est très élevé.

Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) entraîne anomalies faciales, retards de croissance, malformation de la boîte crânienne et de l’encéphale, troubles nerveux, dommages du système nerveux central, retard du développement, déficits intellectuels…

Afin de connaître l’opinion des femmes enceintes sur la consommation d’alcool pendant la grossesse, Stéphanie Toutain, s’est intéressée aux échanges postés sur des forums internet.

L’analyse des réponses de 42 femmes montre que la notion d’abstinence est mal comprise.

« L’information est mal diffusée et non homogène explique Stéphanie Toutain. Les professionnels de santé éludent souvent la question de l’alcool à moins qu’elle ne soit posée par la femme enceinte.
Ils ont des discours divergents et ne semblent pas toujours sensibilisés au sujet ou hésitent à l’aborder pour des raisons diverses :
:fleche: l’appréhension de culpabiliser la femme enceinte,
:fleche: le tabou de l’alcoolisme féminin,
:fleche: la méconnaissance de services susceptibles de prendre en charge une femme enceinte,
:fleche: le manque de temps, etc. ».

Pourtant, il en va de la santé de l’enfant à naître.
Le syndrome d’alcoolisation fœtale constitue l’atteinte la plus grave de l’exposition prénatale à l’alcool. Cette maladie est notamment responsable de dysmorphies faciales, de retards de croissance et d’un retard mental sévère qui touche 8000 nouveau-nés sur 800000 naissances en France. Il faut souligner que le risque d’accoucher d’un enfant atteint dépend de la dose ingérée et que le danger existe dès la première goutte d’alcool.

Dans cette étude, 20% des internautes évoquent les conséquences de la consommation d’alcool pendant la grossesse et 6% seulement en connaissent les conséquences.
Les autres femmes ne sont pas conscientes des risques et pensent que la prise d’alcool ne représente pas un danger pour le bébé.

Ces recherches montrent l’importance d’une sensibilisation accrue de la population aux conséquences de la consommation d’alcool pendant la grossesse.

[Source : Santé-log 18/06/09]
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Re: Actualités 2009

Message par GISULOU »

Ah tu nous avais manqué le chat jaune, moi je lis tous les jours
ce topic alors Big merci :chine:
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Maladie de Parkinson : les pesticides sont-ils responsables?

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neuro-dégénérative la plus fréquente, après la maladie d’Alzheimer.
On admet que, dans la plupart des cas, elle trouve son origine dans une combinaison de facteurs de risque génétiques et environnementaux.

Parmi les facteurs d’environnement suspectés, des études épidémiologiques ont montré une association entre la survenue de la maladie de Parkinson et une exposition professionnelle aux pesticides.
Toutefois, aucune famille de pesticides n’a pu être spécifiquement mise en cause et le rôle du niveau d’exposition n’a pas été étudié (relation dose-effet).

En collaboration avec la Mutualité sociale agricole (MSA), une équipe de chercheurs de l’Inserm et de l’UPMC (Université Pierre et Marie Curie) a étudié un groupe de 224 patients atteints de maladie de Parkinson, qu’ils ont comparé à un groupe de 557 personnes non malades, toutes affiliées à la MSA, de même âge et sexe et habitant dans le même département.

L’exposition aux pesticides durant toute la vie professionnelle des participants a été reconstituée de manière très détaillée à l’occasion d’entretiens avec des médecins du travail de la MSA permettant de recueillir un grand nombre d’informations telles que la surface des exploitations, le type de cultures et les pesticides utilisés, le nombre d’années et la fréquence annuelle d’exposition, ou encore la méthode d’épandage.

Les résultats montrent que les patients atteints de maladie de Parkinson avaient utilisé plus souvent des pesticides et durant un plus grand nombre d’années que les témoins ; les chercheurs ont alors estimé que les agriculteurs exposés aux pesticides avaient un risque presque deux fois plus élevé de développer la maladie de Parkinson que ceux qui n’en utilisaient pas.

Parmi les principales familles de pesticides, les chercheurs ont mis en évidence chez les hommes atteints un risque jusqu’à 2,4 fois plus élevé que chez les témoins pour les insecticides de type organochloré.

Cette famille de pesticides qui regroupe par exemple le lindane et le DDT a été largement utilisée en France entre les années 1950 et 1990 et se caractérise par une persistance dans l’environnement de nombreuses années après l’utilisation.
Les chercheurs précisent toutefois qu’on ne peut pas, à partir de ces résultats, exclure l’implication d’autres types de pesticides moins fréquemment utilisés.

Les auteurs soulignent alors l’importance de l’éducation des utilisateurs professionnels de pesticides à un meilleur usage et la mise en place de mesures de protection des travailleurs agricoles.

Enfin, au-delà du rôle de l’exposition aux pesticides à des niveaux élevés en milieu professionnel, ces résultats soulèvent la question des conséquences d’une exposition à plus faibles doses.
Des études complémentaires seront nécessaires pour répondre à cette question.

[Source : Communiqué de presse INSERM 17/06/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Faut-il interdire le port de la burqa en France ?

Six ans après les débats enflammés sur le voile à l’école, c’est au tour de la burqa de susciter la polémique : 65 députés demandent une commission d’enquête parlementaire.

Ce n'était même pas un projet de loi, juste une proposition de résolution portée par un député communiste, André Gerin, dont le groupe n’est pas vraiment majoritaire à l’Assemblée…
Et voilà qu’en deux jours la controverse sur le port de la burqa dans les lieux publics enflamme à nouveau le pays, comme au temps du foulard à l’école il y a six ans.

Non seulement les 58 députés signataires persistent et signent, d’ailleurs rejoints hier par 7 condisciples (tous UMP), mais les ministres du gouvernement sont entrés à leur tour dans le débat… Car débat il y a.

Légiférer sur le port de la burqa dans les espaces publics serait-il liberticide ou libérateur pour les femmes ?

Prudent, le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, Eric Besson, rappelle que «chacun est libre dans la rue» et que «toucher à cet équilibre lui paraît risqué».
Mais Nadine Morano, à la Famille, applaudit la perspective d’un débat salutaire et Fadela Amara, dans nos colonnes, exhorte Nicolas Sarkozy à s’en emparer.
Le président n’a-t-il pas déclenché un peu cette tempête médiatique en s’alignant sur les propos de Barack Obama, qui a invité les pays occidentaux à ne pas gêner les musulmans dans la pratique de leur religion ?

Pour l’heure, la résolution Gerin est encore dans les cartons.
Comme y est d’ailleurs resté un projet de loi pour interdire la burqa déposé en septembre par le député UMP Jacques Myard.
Il est donc possible que jamais une commission d’enquête ne voie le jour sur cette question.

Pour autant, on voit mal le débat retomber comme un soufflé, notamment parce que les questions de laïcité passionnent les Français. Si l’enquête n’a pas lieu à l’Assemblée, André Gerin se dit même prêt à entamer un tour de France pour porter le débat auprès des Français.
Le président du CFCM (Conseil français du culte musulman), Mohammed Moussaoui, a dans ces conditions bien du mal à être entendu : pour lui, le port du voile intégral reste un « phénomène marginal »…

[Source : Leparisien 19/06/09]
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Message par lechatjaune »

Sécurité routière - De moins en moins de morts sur les routes

Les tendances annoncées au mois de janvier se sont confirmées hier.
Le nombre de morts sur les routes a encore diminué pour s’établir en 2008 à 4 275 personnes.
C’est 7,5 % de moins qu’en 2007, quand 4 620 automobilistes, motards, passagers, cyclistes ou piétons avaient perdu la vie. Ce bilan, établi par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), note d’autre part un passage sous la barre de 100 000 du nombre de blessés, un bilan dont s’est félicité Jean-Louis Borloo.

«En six ans, c’est l’équivalent de 12.000 vies sauvées et d’une centaine de milliers de personnes qui n’ont pas été handicapées», a résumé le ministre du Développement durable chargé des Transports.

Pour le secrétaire général de l’ONISR, Jean Chapelon, cette baisse de la mortalité en 2008 trouve son explication dans la diminution des vitesses moyennes pratiquées et par l’augmentation du taux de port de la ceinture, qui atteint pratiquement 100 % à l’avant du véhicule.
Il estime également que les radars «expliquent 80 % de la baisse de la mortalité» pendant cette période.

Pour autant, le dépassement de la limitation de vitesse reste la deuxième cause de mortalité après l’alcool. «Il nous reste encore beaucoup à faire», a insisté de son côté la déléguée interministérielle à la Sécurité routière, Michèle Merli.

Il reste beaucoup à faire et notamment auprès des jeunes.
Les 18-24 ans sont en effet les principales victimes de la route. Ils représentent 22,6 % des personnes tuées, contre 21,7 % en 2007.
La distraction au volant est également une cause majeure d’accident, en particulier l’action de téléphoner au volant qui provoque à elle seule 6 à 7 % des accidents corporels.

Une nouvelle campagne de publicité de la Sécurité routière, «Vies sauvées, continuons», vient d’être lancée.
Elle rompt avec les campagnes chocs et montre des portraits de femmes, d’hommes et d’enfants profitant de petits bonheurs quotidiens qui auraient pu leur être volés par un accident.

Le 30 juin, les habitants de Mazamet, dans le Tarn, célébreront ces 12 000 vies sauvées en portant des lumières. En 1973, la population de la ville, qui comptait alors 16 610 habitants (l’équivalent alors du nombre annuel de morts sur les routes), s’était couchée dans les rues pendant quinze minutes, silencieuse et immobile, afin d’illustrer cette hécatombe.

Des événements de sensibilisation pour tenter de passer, avant 2012, sous la barre des 3 000 morts, objectif fixé par Nicolas Sarkozy en décembre 2007.

[Source : France-soir 20/06/09]
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Message par lechatjaune »

Don d'organes : 2/3 des Français y ont réfléchi mais le sujet demeure tabou

Plus des deux tiers des Français ont déjà réfléchi au don d'organes, mais le sujet semble encore assez tabou et ils sont à peine plus de la moitié à souhaiter les donner après leur mort, selon un sondage publié par Santé magazine, en kiosque vendredi.

L'enquête (InfraForces) a été réalisée par téléphone fin avril auprès d'un échantillon représentatif (âge, sexe, région) d'un millier de personnes habitant la France métropolitaine, âgées de 18 ans et plus.

D'après les résultats, un peu plus des deux tiers des Français (68%) disent avoir déjà réfléchi à la question du don d'organes, les femmes un peu plus que les hommes (71% versus 65%).

Ils ne sont que 53% à souhaiter vouloir donner leurs organes après leur mort, 18% sont encore hésitants et 23,5% répondent non.
Il n'existe pas de différence selon le sexe mais l'âge influence la réponse puisque les 25-34 répondent oui à 67% et 38% des plus de 55 ans ne le souhaitent pas.

Alors que la loi prévoit le consentement présumé, ce chiffre de 53% paraît assez faible, note-t-on.
Dans un sondage commandé par l'Agence de la biomédecine fin 2006, 79% des Français pensaient qu'eux ou leurs proches pourraient donner leurs organes après leur mort et 70% disaient avoir déjà pensé au don. Ils étaient 48% à en avoir discuté.

Dans le sondage publié par Santé magazine, sauver une vie est la première motivation pour donner ses organes (presque 100%).
La très grande majorité des personnes favorables sont conscientes de la situation de pénurie. Leur choix d'être donneur est donc perçu comme un acte de mobilisation, de soutien.

Le sondage montre par ailleurs que pour 42% des Français favorables, ce don est aussi une partie de soi qui survit chez un autre après la mort, alors que 38% s'opposent en revanche à cette idée.

La principale raison du refus est d'ordre médical (vous avez un problème de santé ou vous pensez être trop vieux) à 45,5%, puis à 21% d'ordre émotionnel, à 15,5% d'ordre familial (ne veulent pas imposer cette situation à leurs proches) et les motifs spirituels et religieux arrivent en dernière position (7,5% et 10,5%).

La motivation d'ordre médical atteint même 75% chez les 65 ans et plus, alors qu'il n'y a pas de limite d'âge pour donner. L'échantillon comportait 11,4% de personnes de la tranche d'âge 18-24 ans, 16,1% de 25-34 ans, 18% de 35-44 ans, 17,4% de 45-54 ans, 15,8% de 55-64 ans et 21,4% de 65 ans et plus.

Ils sont 58% à avoir informé un ou plusieurs proches de leur position (77% de ceux qui sont favorables et 45% de ceux qui sont opposés).
Les 25-34 ans sont ceux qui en ont le plus parlé (66%). Ceux qui ne l'ont pas encore fait évoquent principalement le manque d'opportunité pour aborder la question (68%), le manque d'urgence (20%), ce qui traduit aussi le fait que le sujet est délicat à aborder voire encore tabou.

A propos de la carte de donneur que certaines associations distribuent, seuls 13,5% des Français déclarent en avoir une dans ce sondage (23% de ceux qui se déclarent favorables) et 0,4% de ceux qui n'ont pas de carte sont inscrits au registre national des refus.

[Source : Hopital.fr 15/06/09]
Dernière modification par lechatjaune le 21 juin 2009 07:44, modifié 1 fois.
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Message par lechatjaune »

Lunettes de soleil : pour vos enfants, optez pour la qualité

N’est pas lunettes de soleil qui veut ! Ce n’est pas parce qu’un verre présente une coloration foncée qu’il assure une protection suffisante contre les rayonnements solaires.

La Commission de la Sécurité des Consommateurs (CSC) rappelle l’importance de choisir des lunettes de qualité pour les enfants et surtout, de bien lire les notices d’utilisation lors de l’achat. Mais encore faut-il que ces notices soient compréhensibles…

La CSC a fait tester une dizaine de paires de lunettes et quatre masques de ski commercialisés en France. Premier constat : tous les produits filtrent les ultra-violets.
En revanche, le marquage des catégories de filtrage se révèle souvent hasardeux. «Les catégories de filtrage ne sont pas toujours mentionnées et les mentions peuvent être fantaisistes» observe la CSC dans un avis adopté le 28 mai dernier.

Un exemple ? La notion «400» que l’on retrouve sur différents produits. «Elle ne correspond pas à une catégorie mais à une notion de longueur d’onde peu connue de la plupart des consommateurs» insiste la CSC.

La deuxième faiblesse des produits tester concerne la notice : «elles renseignent assez mal les utilisateurs sur les risques (du soleil), voire ne sont pas même fournies chez les opticiens au motif que ces derniers prodigueraient un conseil personnalisé»…

Face à cette réalité, la CSC invite les consommateurs «à vérifier, au moment de l’achat, que l’article sélectionné correspond bien à l’usage envisagé et à réclamer auprès des professionnels les notices d’utilisation. Ces précaution étant prises, la CSC incite les parents à équiper leurs enfants de lunettes de protection, en fonction des conditions d’ensoleillement».

[Source :destinationsante 19/06/09]
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lechatjaune
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Samedi 20 juin, Journée nationale de l’hémochromatose

La 6ème édition de la journée nationale d'information aura lieu le samedi 20 juin 2009 sous le patronage de Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé et des Sports.
Une anomalie génétique qui provoque une hyperabsorpsion du fer qui nécessite généralement des saignées à vie.

L’hémochromatose héréditaire (HH) est une maladie due à une absorption excessive du fer alimentaire au niveau du duodénum.
Cette hyperabsorption, due à une anomalie génétique, entraîne une accumulation progressive de fer dans l'organisme.
Non traitée, l'hémochromatose évolue insidieusement, et risque de provoquer des atteintes graves (cirrhose, cancer du foie, insuffisance cardiaque...), susceptibles d'entraîner une mort prématurée.

Le traitement d’attaque pour éliminer la surcharge en fer consiste en général à pratiquer des saignées hebdomadaires durant 1 à 2 ans en fonction de la surcharge en fer.
La soustraction des globules rouges, riches en fer, oblige l’organisme à puiser dans les réserves de fer pour former de nouveaux érythrocytes.
La tolérance clinique est excellente.

Le traitement d’entretien pour éviter la ré-accumulation du fer consiste en la poursuite à vie des saignées.
L’efficacité est d’autant plus spectaculaire que le traitement est précoce. L’asthénie, la mélanodermie, les troubles cardiaques s’atténuent et peuvent disparaître.

C’est la première maladie génétique en France. Elle atteint 1 Français sur 300, soit 200 000 patients en France, 220 0000 en Europe, 2 000 000 aux USA.
L’anomalie génétique est la mutation du gène HFE1 en C282Y présente sur les deux chromosomes 6 ; elle représente 85% des HH. D’autres mutations du gène HFE1 existent (H63D, S65C, moins fréquentes).

La découverte d’un cas d’HH (probant) doit déclencher une enquête familiale chez ses frères, sœurs, enfants majeurs, parents.
L’enjeu est motivant : ce sont souvent des sujets jeunes qui n’ont aucune manifestation clinique.
Le diagnostic et le traitement si nécessaire apportent une espérance de vie normale.

L'Association Hémochromatose France organise depuis 2004 une journée nationale de sensibilisation à l'hémochromatose génétique chaque année au mois de juin.

A cette occasion des conférences animées par des médecins spécialistes se déroulent dans de nombreuses villes de France.
Ces réunions grand public et gratuites permettent d'informer sur la maladie (la première en France par sa fréquence) et de sensibiliser au dépistage le plus grand nombre.

[Source : Santelog 20/06/09]
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lechatjaune
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Loi H.P.S.T. : dernières décisions de la commission mixte paritaire

Au fil de ses différentes discussions, à l'Assemblée, puis au Sénat, puis en Commission mixte paritaire (CMP), le projet de loi est passé de 33 à…101 articles. Point général sur les conclusions de la CMP, réunie au Sénat le mardi 16 juin 2009 pour procéder à l'examen du texte, dans l’objectif d’un meilleur état de santé de la population, d’une plus grande efficacité du système de soins et d’une responsabilisation accrue des acteurs.
Dans l'attente aussi des suites de la saisine du Conseil constitutionnel déposée le 18 juin par le groupe PS...

En bref,

Les Agences régionales de santé (ARS) permettront l'application déconcentrée et l'adaptation aux spécificités locales d’une politique nationale de santé dans le cadre de contrats d'objectifs définissant les objectifs pluriannuels communs des programmes nationaux.

Sur le thème central de la gouvernance, qui avait entraîné tant d’opposition de la part de la communauté médicale, le président de la commission médicale d'établissement (CME) est désormais associé à la définition de la politique de la qualité des soins, chargé de l'élaboration du projet médical et de la coordination, avec le directeur, de la politique médicale de l'établissement.
Il participe à la nomination des chefs de pôle et émet un avis sur les contrats de pôle et sur leur cohérence avec le projet médical.

La coopération entre établissements est rendue possible et non imposée dans le cadre des communautés hospitalières de territoire (CHT).

Sur l’accès aux soins pour tous, la sanction des comportements discriminatoires est renforcée sans pour autant aller jusqu’au « testing ».

Les points particuliers à relever :

Sur la mission des établissements de santé
:fleche: elle pourra ne pas comprendre la prise en charge des aspects psychologiques, et sociaux des patients
:fleche: la prise en charge des soins palliatifs dans les missions de service public est confirmée.
:fleche: Les Centres de lutte contre le cancer pourront traiter les pathologies associées «au sens large» au cancer.
:fleche: L'hospitalisation à domicile est reconnue, à part entière.

Sur la mission de service public
:fleche: la prévention dans le domaine de la santé environnementale a été rejetée mais l’évolution des missions de service public d’un établissement de santé sera assouplie afin de laisser à l’Agence régionale de santé (ARS) toute marge de manœuvre dans l'adaptation de l'offre de soins aux besoins de la population.

La commission médicale d'établissement (CME)
:fleche: Elle «contribue à (et non «élabore») l'élaboration de» la politique d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, ainsi que de l'accueil et de la prise en charge des usagers. Elle sera consultée mais ne participera pas à l'élaboration de tous les contrats de l’établissement.
:fleche: Dans les établissements privés, elle est associée à la définition de la politique médicale de l'établissement.
:fleche: L'avis du président de la CME et non son accord sera requis pour la nomination du directeur d’établissement.
:fleche: L'élaboration du projet médical sera effectuée «par le président de la CME avec le directeur», son approbation par le directoire.

Le conseil de surveillance
:fleche: Iln’aura pas le pouvoir de donner son avis sur le budget de l'établissement.
:fleche: L'élection du président du conseil de surveillance ne se fera plus uniquement parmi les membres du seul collège des représentants des collectivités territoriales. Pourra être élue une personnalité qualifiée, comme un ancien médecin prestigieux, à la tête du conseil de surveillance d'un hôpital.

Le directeur de l’hôpital

:fleche: Il «conduit» la politique générale de l'établissement. Sa présence est systématique aux réunions du conseil de surveillance.
:fleche: La formation d'adaptation à leurs fonctions des directeurs pourra ainsi avoir lieu à l'école des hautes études en santé publique mais également dans tout autre organisme compétent.

La clause de non-concurrence, entre public et privé, revendication essentielle de la Fédération hospitalière de France (FHF), est adoptée mais afin de tenir compte du fait qu'une durée de cinq ans est nécessaire pour se constituer une clientèle, son application est limitée aux praticiens hospitaliers ayant exercé au moins cinq ans dans le secteur public. Dépassements d’honoraires, les partenaires conventionnels devront négocier, d'ici le 15 octobre 2009, les modalités de mise en œuvre d'un secteur optionnel, qui permettra une pratique encadrée des dépassements d'honoraires.

Communautés hospitalières
:fleche: L'interdiction pour un établissement public de santé d'adhérer à plus d'une communauté hospitalière de territoire (CHT) est confirmée.
:fleche: La possibilité de transférer des personnels entre établissements publics parties d’une CHT est confirmée.

Santé des femmes
:fleche: La possibilité pour les pharmaciens de délivrer une contraception aux jeunes femmes est confirmée, elle permettra de lutter contre l'augmentation du nombre d'IVG.
:fleche: Les sages-femmes auront la « faculté de pratiquer » une IVG par voie médicamenteuse et de prescrire certains examens biologiques.
:fleche: Les infirmiers pourront renouveler des prescriptions de médicaments contraceptifs, les pharmaciens pourront dispenser des contraceptifs oraux.

Discriminations

:fleche: La généralisation du testing pour lutter contre les discriminations est rejetée.
:fleche: Le directeur de caisse peut infliger une sanction à un professionnel de santé que le conseil de l'ordre n'aurait pas traduit dans un délai de 3 mois devant la juridiction ordinale pour refus de soins discriminatoire.

Prévention
:fleche: Le principe d’une consultation annuelle gratuite chez un généraliste pour les jeunes est adopté.
:fleche: Un rapport relatif au nombre des malades de l'alcool, du tabac et des drogues sera transmis au Parlement.
:fleche: Le principe de lutte contre l'obésité sera inscrit dans le code de la santé publique mais l’indication du contenu calorique des produits alimentaires transformés dans les messages publicitaires n’est pas retenue.
:fleche: Les dispositions concernant l’alcoolisme des jeunes (Interdiction de vente d’alcool dans les stations service après 18H et la preuve de l’âge) sont maintenues.
:fleche: L'éducation thérapeutique du patient pose toujours la question de son financement.

Transparence
Concernant les prothèses dentaires, les patients devront être informés de la qualité des dispositifs médicaux et de leur pays d'origine.

[Source : Santelog 21/06/09]
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