Actualités 2009
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- momonohana
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Re: Actualités 2009
2 bébés meurent à l'hôpital:
Par La rédaction du Post
le 14/08/2009 à 17:04
"Nous n'envisageons absolument pas d'homicide volontaire"
Sur Le Post, le directeur général adjoint de l'hôpital du Havre fait le point après la suspension d'une infirmière.
"L'infirmière est très choquée", confie au Post.fr le directeur général adjoint de l'hôpital du Havre.
Alors qu'elle travaillait au service réanimation, deux prématurés sont morts presque en même temps. C'était le 6 août.
"Ils sont morts entre 8h15 et 8h30, à quelques minutes d'écart", précise François Gauthiez.
Depuis, l'infirmière a été suspendue. Une enquête est en cours.
Sur Le Post, François Gauthiez, le directeur général adjoint de l'hôpital du Havre souligne qu'il n'envisage pas d'homicide volontaire.
Pourquoi l'infirmière a-t-elle été suspendue ?
"Elle a été suspendue à titre conservatoire, pour la préserver elle, mais aussi le service, et permettre à l'enquête de se dérouler sereinement."
Envisagez-vous un homicide volontaire ?
"Absolument pas. D'après notre recherche interne, il s'agirait malheureusement d'un geste inapproprié. Il n'y a aucune suspicion de malveillance."
Comment va-t-elle ?
"Elle ne va pas très bien... Elle est accompagnée par un psychologue du travail. Nous suivons de près son évolution. Elle va passer une épreuve difficile dans le processus judiciaire."
Y a-t-il des liens établis entre les décès ?
"C'est à l'enquête de le confirmer. La simultanéité de la dégradation et des temps de décès peut amener à s'interroger. Il y a des points communs entre les deux processus de décès, mais je ne peux vous en dire plus."
Le directeur général adjoint de l'hôpital tient aussi à rappeler quelques points.
1. Des risques de décès élevés pour ces grands prématurés
"Les bébés sont nés à 25 semaines, ce qui est l'extrême limite de vitalité. Dans ce cas, nous avertissons les familles que les risques de décès sont élevés, et qu'en cas de survie, les risques de séquelles sont assez forts. Quand on enfant grand prématuré décède, ce n'est malheureusement pas exceptionnel."
2. Pourquoi ces morts simultanées sont intrigantes
"Les médecins ont été interpellés par plusieurs points : les bébés sont morts à peu près à la même heure ; ils ont eu des résultats qui sont aberrants pour l'un, ininterprétables pour l'autre. Ce qui leur a fait penser que quelque chose avait cloché. L'enquête de nos médecins a abouti à la conclusion que ce n'était pas un décès naturel. Il y a des causes accidentelles."
3. Comment ont réagi les familles
"Elles ont eu une grande dignité. Elles n'ont pas de revendication vis-à-vis de l'hôpital. Elles ont dit qu'elles gardaient une image positive de l'hôpital."
"Les familles nous ont demandé de ne pas être mêlées à une affaire qui prendrait des proportions médiatiques importantes. Elles veulent garder l'anonymat. Nous avons attendu qu'elles inhument leurs enfants pour communiquer."
4. Trois enquêtes pour comprendre
"En parallèle de l'enquête judiciaire, il y a eu une enquête de l'ARH, l'Agence régionale de l'hospitalisation, pour analyser le fonctionnement du service. Cette enquête est terminée. Le ministère de la Santé a demandé une enquête de l'IGAS, l'Inspection générale des affaires sociales. On attend de savoir quand elle viendra dans l'établissement."
Source: Le Post
Par La rédaction du Post
le 14/08/2009 à 17:04
"Nous n'envisageons absolument pas d'homicide volontaire"
Sur Le Post, le directeur général adjoint de l'hôpital du Havre fait le point après la suspension d'une infirmière.
"L'infirmière est très choquée", confie au Post.fr le directeur général adjoint de l'hôpital du Havre.
Alors qu'elle travaillait au service réanimation, deux prématurés sont morts presque en même temps. C'était le 6 août.
"Ils sont morts entre 8h15 et 8h30, à quelques minutes d'écart", précise François Gauthiez.
Depuis, l'infirmière a été suspendue. Une enquête est en cours.
Sur Le Post, François Gauthiez, le directeur général adjoint de l'hôpital du Havre souligne qu'il n'envisage pas d'homicide volontaire.
Pourquoi l'infirmière a-t-elle été suspendue ?
"Elle a été suspendue à titre conservatoire, pour la préserver elle, mais aussi le service, et permettre à l'enquête de se dérouler sereinement."
Envisagez-vous un homicide volontaire ?
"Absolument pas. D'après notre recherche interne, il s'agirait malheureusement d'un geste inapproprié. Il n'y a aucune suspicion de malveillance."
Comment va-t-elle ?
"Elle ne va pas très bien... Elle est accompagnée par un psychologue du travail. Nous suivons de près son évolution. Elle va passer une épreuve difficile dans le processus judiciaire."
Y a-t-il des liens établis entre les décès ?
"C'est à l'enquête de le confirmer. La simultanéité de la dégradation et des temps de décès peut amener à s'interroger. Il y a des points communs entre les deux processus de décès, mais je ne peux vous en dire plus."
Le directeur général adjoint de l'hôpital tient aussi à rappeler quelques points.
1. Des risques de décès élevés pour ces grands prématurés
"Les bébés sont nés à 25 semaines, ce qui est l'extrême limite de vitalité. Dans ce cas, nous avertissons les familles que les risques de décès sont élevés, et qu'en cas de survie, les risques de séquelles sont assez forts. Quand on enfant grand prématuré décède, ce n'est malheureusement pas exceptionnel."
2. Pourquoi ces morts simultanées sont intrigantes
"Les médecins ont été interpellés par plusieurs points : les bébés sont morts à peu près à la même heure ; ils ont eu des résultats qui sont aberrants pour l'un, ininterprétables pour l'autre. Ce qui leur a fait penser que quelque chose avait cloché. L'enquête de nos médecins a abouti à la conclusion que ce n'était pas un décès naturel. Il y a des causes accidentelles."
3. Comment ont réagi les familles
"Elles ont eu une grande dignité. Elles n'ont pas de revendication vis-à-vis de l'hôpital. Elles ont dit qu'elles gardaient une image positive de l'hôpital."
"Les familles nous ont demandé de ne pas être mêlées à une affaire qui prendrait des proportions médiatiques importantes. Elles veulent garder l'anonymat. Nous avons attendu qu'elles inhument leurs enfants pour communiquer."
4. Trois enquêtes pour comprendre
"En parallèle de l'enquête judiciaire, il y a eu une enquête de l'ARH, l'Agence régionale de l'hospitalisation, pour analyser le fonctionnement du service. Cette enquête est terminée. Le ministère de la Santé a demandé une enquête de l'IGAS, l'Inspection générale des affaires sociales. On attend de savoir quand elle viendra dans l'établissement."
Source: Le Post
Maman de 3 enfants en congé parental
32 ans - Finistère Nord - motivation à son comble!
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Re: Actualités 2009
DIABETE : Bientôt, un « vaccin » anti-diabète de type 1 ?
Le projet pourrait paraître insensé, voire délirant. Et pourtant le laboratoire BayHill Therapeutics (San Mateo, Californie), une société biopharmaceutique travaillant sur les molécules du vivant pour créer des médicaments innovants, vient d’entamer une collaboration sur ce thème avec Genentech, une firme américaine d’envergure, spécialisée dans la création de biomédicaments positionnés mondialement, et qui vient d’entrer dans le groupe Roche (Bâle, Suisse) après avoir longtemps travaillé avec celui-ci, puis accepté, en faisant cependant monter les enchères, d’en faire partie intégralement…
Le projet d’un « vaccin » anti-diabète de type 1 porte sur le développement avec Genentech d’une molécule originale, appelée pour l’instant BHT-3021 (BHT pour BayHill Therapeutics), basée sur une technologie d’immunothérapie basé sur l’ADN de ce laboratoire.
Il s’agit de faire tolérer au système immunitaire du patient diabétique de type 1 à la fois l’insuline, le précurseur hormonal de celle-ci et les cellules béta qui la produisent, puisque ce système, dans la maladie en question, déclenchent une réaction auto-immune (production d’auto-anticorps) contre la nature « auto-antigénique » des ces trois clés du métabolisme glucidique. On pourrait alors préserver la fonction des cellules béta insulino-sécrétrices et maîtriser enfin l’hyperglycémie… sans insuline exogène ?
Le projet est loin d’être utopique, puisqu’il a fait l’objet d’une présentation aux dernières Sessions scientifiques de l’American Diabetes Association (69e édition) à La Nouvelle Orléans. La synthèse imprimée correspondante avait pour titre : « Interim Results of a Phase 1/2 Clinical Trial of a DNA Plasmid Vaccine (BHT-3021) for Type 1 Diabetes », présentant les résultats provisoires d’une étude du BHT-3021 en intramusculaire de 12 semaines contre placebo montrant des résultats prometteurs en termes de thérapeutique et de tolérance.
En bref, le BHT-3021 représente dans le diabète de type 1 une antigen specific therapy, selon le Dr Lawrence Steinman, PDG de BayHill Therapeutics, pour une maladie auto-immune, terme nouveau qu’on dont il faudra trouver un équivalent en français, puisqu’il s’agit d’une immunothérapie de tolérance visant à faire tolérer des antigènes exposés à une réaction auto-immune.
Le BHT-3021 est un plasmide qui code la pro-insuline, utilisée ici en quelque sorte comme « appât » pour les lymphocytes de la réaction auto-immune, dans le but d’obtenir de ceux-ci une tolérance vis à vis de ce précurseur de l’insuline – jugé comme l’auto-antigène majeur dans ce diabète - et de faire cesser l’attaque immunitaire. Cette préparation d’ADN/pro-insuline a montré une certaine efficacité sur un modèle animal de diabète de type 1 ; la souris NOD (non obese diabetic). Chez l’Homme, un résultat positif – on attend les résultats définitifs – se vérifie notamment par la préservation du C-peptide, un témoin sérique du clivage de la pro-insuline en insuline active. Et le maintien de la fonction pancréatique à long terme…
L’espoir à terme est de permettre aux diabétiques de type 1 de « guérir » de leur diabète… Est-ce possible ? Trop tôt pour répondre, bien sûr, mais le BHT-3021 représente un nouveau type de traitement dans les maladies auto-immunes : restaurer un état stable de tolérance immunitaire des auto-antigènes du patient (le Soi) en éliminant sélectivement une réponse immunitaire spécifique et délétère (ici le circuit de l’insuline) sans perturber le reste du système immunitaire général. Ainsi dans le pipeline de BayHill Therapeutics, il y a déjà BHT-3009 pour la sclérose en plaques et BHT-3034 pour la myasthénie.
source:santelog 17/08/09
Le projet pourrait paraître insensé, voire délirant. Et pourtant le laboratoire BayHill Therapeutics (San Mateo, Californie), une société biopharmaceutique travaillant sur les molécules du vivant pour créer des médicaments innovants, vient d’entamer une collaboration sur ce thème avec Genentech, une firme américaine d’envergure, spécialisée dans la création de biomédicaments positionnés mondialement, et qui vient d’entrer dans le groupe Roche (Bâle, Suisse) après avoir longtemps travaillé avec celui-ci, puis accepté, en faisant cependant monter les enchères, d’en faire partie intégralement…
Le projet d’un « vaccin » anti-diabète de type 1 porte sur le développement avec Genentech d’une molécule originale, appelée pour l’instant BHT-3021 (BHT pour BayHill Therapeutics), basée sur une technologie d’immunothérapie basé sur l’ADN de ce laboratoire.
Il s’agit de faire tolérer au système immunitaire du patient diabétique de type 1 à la fois l’insuline, le précurseur hormonal de celle-ci et les cellules béta qui la produisent, puisque ce système, dans la maladie en question, déclenchent une réaction auto-immune (production d’auto-anticorps) contre la nature « auto-antigénique » des ces trois clés du métabolisme glucidique. On pourrait alors préserver la fonction des cellules béta insulino-sécrétrices et maîtriser enfin l’hyperglycémie… sans insuline exogène ?
Le projet est loin d’être utopique, puisqu’il a fait l’objet d’une présentation aux dernières Sessions scientifiques de l’American Diabetes Association (69e édition) à La Nouvelle Orléans. La synthèse imprimée correspondante avait pour titre : « Interim Results of a Phase 1/2 Clinical Trial of a DNA Plasmid Vaccine (BHT-3021) for Type 1 Diabetes », présentant les résultats provisoires d’une étude du BHT-3021 en intramusculaire de 12 semaines contre placebo montrant des résultats prometteurs en termes de thérapeutique et de tolérance.
En bref, le BHT-3021 représente dans le diabète de type 1 une antigen specific therapy, selon le Dr Lawrence Steinman, PDG de BayHill Therapeutics, pour une maladie auto-immune, terme nouveau qu’on dont il faudra trouver un équivalent en français, puisqu’il s’agit d’une immunothérapie de tolérance visant à faire tolérer des antigènes exposés à une réaction auto-immune.
Le BHT-3021 est un plasmide qui code la pro-insuline, utilisée ici en quelque sorte comme « appât » pour les lymphocytes de la réaction auto-immune, dans le but d’obtenir de ceux-ci une tolérance vis à vis de ce précurseur de l’insuline – jugé comme l’auto-antigène majeur dans ce diabète - et de faire cesser l’attaque immunitaire. Cette préparation d’ADN/pro-insuline a montré une certaine efficacité sur un modèle animal de diabète de type 1 ; la souris NOD (non obese diabetic). Chez l’Homme, un résultat positif – on attend les résultats définitifs – se vérifie notamment par la préservation du C-peptide, un témoin sérique du clivage de la pro-insuline en insuline active. Et le maintien de la fonction pancréatique à long terme…
L’espoir à terme est de permettre aux diabétiques de type 1 de « guérir » de leur diabète… Est-ce possible ? Trop tôt pour répondre, bien sûr, mais le BHT-3021 représente un nouveau type de traitement dans les maladies auto-immunes : restaurer un état stable de tolérance immunitaire des auto-antigènes du patient (le Soi) en éliminant sélectivement une réponse immunitaire spécifique et délétère (ici le circuit de l’insuline) sans perturber le reste du système immunitaire général. Ainsi dans le pipeline de BayHill Therapeutics, il y a déjà BHT-3009 pour la sclérose en plaques et BHT-3034 pour la myasthénie.
source:santelog 17/08/09
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Re: Actualités 2009
Appel au don de sang: cet été, faites cadeau de votre sang!
Cet été, pendant les vacances plusieurs régions se mobilisent pour appeler aux dons de sang.
En Midi Pyrénées et en Languedoc Roussillon où les besoins sont importants en période de vacances et en région parisienne où les équipes de l’Etablissement Français du sang (EFS) doit pourvoir à l’approvisionnement des 280 établissements hospitaliers.
En France, nous connaissons à certaines périodes de l’année des pénuries, comme cette année, début janvier où les stocks de sang se trouvaient dans une situation très alarmante et où les responsables de l’Etablissement Français du Sang (EFS) estimaient à 9 jours seulement les réserves disponibles !
Nos besoins en sang correspondent à 45 000 dons chaque semaine et toutes les régions sont concernées. Les «périodes de tension» sont de plus en plus fréquentes, souligne l’EFS. La population des donneurs vieillit (on ne peut plus donner son sang après 60 ans), et la relève tarde à combler les rangs de ceux qui partent…
Ainsi, explique l’EFS, on note «un déséquilibre croissant entre l’augmentation de la demande en produits sanguins (+12% depuis 2002, + 4,5% entre 2007 et 2008) et les dons qui progressent moins vite ».
En Midi Pyrénées et en Languedoc Roussillon, plus de 5 000 poches de sang sont nécessaires chaque semaine pour répondre aux besoins des malades. Les besoins estivaux sont très importants : la distribution de produits sanguins est soutenue et ne fléchit pas.
On constate même une forte augmentation de la distribution en juin, mois le plus haut en cessions de concentrés de globules rouges depuis le début d'année ! Il est nécessaire, dans cette région, d’accueillir 200 donneurs supplémentaires chaque semaine d’ici fin août pour répondre aux besoins des malades.
La campagne de communication «Cet été, faites cadeau de votre sang» souhaite donc inciter les donneurs à donner, même pendant leurs vacances.
En Ile de France, également, sont organisés les chapiteaux de l'été avec pour communication «Pour que les vacances ne riment pas avec indifférence, continuez de donner votre sang !»
Durant l'été, partout en Ile-de-France, les personnels de collecte, de préparation, de qualification et de distribution de l’EFS IDF se mobilisent pour assurer l’approvisionnement de 280 établissements de santé.
[Source : Santélog 17/08/09]
Cet été, pendant les vacances plusieurs régions se mobilisent pour appeler aux dons de sang.
En Midi Pyrénées et en Languedoc Roussillon où les besoins sont importants en période de vacances et en région parisienne où les équipes de l’Etablissement Français du sang (EFS) doit pourvoir à l’approvisionnement des 280 établissements hospitaliers.
En France, nous connaissons à certaines périodes de l’année des pénuries, comme cette année, début janvier où les stocks de sang se trouvaient dans une situation très alarmante et où les responsables de l’Etablissement Français du Sang (EFS) estimaient à 9 jours seulement les réserves disponibles !
Nos besoins en sang correspondent à 45 000 dons chaque semaine et toutes les régions sont concernées. Les «périodes de tension» sont de plus en plus fréquentes, souligne l’EFS. La population des donneurs vieillit (on ne peut plus donner son sang après 60 ans), et la relève tarde à combler les rangs de ceux qui partent…
Ainsi, explique l’EFS, on note «un déséquilibre croissant entre l’augmentation de la demande en produits sanguins (+12% depuis 2002, + 4,5% entre 2007 et 2008) et les dons qui progressent moins vite ».
En Midi Pyrénées et en Languedoc Roussillon, plus de 5 000 poches de sang sont nécessaires chaque semaine pour répondre aux besoins des malades. Les besoins estivaux sont très importants : la distribution de produits sanguins est soutenue et ne fléchit pas.
On constate même une forte augmentation de la distribution en juin, mois le plus haut en cessions de concentrés de globules rouges depuis le début d'année ! Il est nécessaire, dans cette région, d’accueillir 200 donneurs supplémentaires chaque semaine d’ici fin août pour répondre aux besoins des malades.
La campagne de communication «Cet été, faites cadeau de votre sang» souhaite donc inciter les donneurs à donner, même pendant leurs vacances.
En Ile de France, également, sont organisés les chapiteaux de l'été avec pour communication «Pour que les vacances ne riment pas avec indifférence, continuez de donner votre sang !»
Durant l'été, partout en Ile-de-France, les personnels de collecte, de préparation, de qualification et de distribution de l’EFS IDF se mobilisent pour assurer l’approvisionnement de 280 établissements de santé.
[Source : Santélog 17/08/09]
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Re: Actualités 2009
19 août : journée internationale de l'aide humanitaire
Instituée par une résolution de l’ONU, cette première Journée mondiale de l'aide humanitaire est en partie dédiée à la mémoire de tous ceux et celles, travailleurs humanitaires, qui ont perdu leur vie en tentant de venir en aide aux communautés en détresse et qui, pour beaucoup, provenaient de ces mêmes communautés.
Première Journée mondiale : Le 11 décembre 2008, l'Assemblée générale des Nations Unies décidait «...de désigner le 19 août Journée mondiale de l’aide humanitaire afin de contribuer à sensibiliser le public aux activités humanitaires dans le monde et à l’importance de la coopération internationale dans ce domaine et de rendre hommage à tout le personnel humanitaire, au personnel des Nations Unies et au personnel associé qui s’emploient à promouvoir la cause humanitaire, ainsi qu’à celles et ceux qui ont perdu la vie dans l’accomplissement de leur mission, et invite tous les États Membres, les entités du système des Nations Unies, dans les limites des ressources existantes, ainsi que les autres organisations internationales et les organisations non gouvernementales, à marquer cette Journée chaque année comme il convient. »
Un contexte exigeant une capacité de la communauté humanitaire à répondre rapidement, efficacement et de façon prévisible aux crises naturelles ou liées à l’activité humaine a connu une amélioration extraordinaire ces vingt dernières années.
Les défis auxquels font face des millions de gens à travers le monde restent édifiants.
Aussi, aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin d’une action humanitaire efficace et qui repose sur les principes humanitaires.
Les besoins augmentent vite face à de nouvelles menaces issues des effets combinés de grandes tendances mondiales: les changements climatiques, la pauvreté extrême chronique, les crises financière et alimentaire, le manque d’eau et d’énergie, les migrations, l’explosion démographique, l’urbanisation galopante et les pandémies.
Pourquoi le 19 août? Il y a six ans, le 19 août 2003, 22 personnes ont perdu la vie lors d’un attentat contre le Bureau des Nations Unies en Iraq.
Parmi celles-ci se trouvait Sergio Vieira de Mello, à l’époque Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et Représentant spécial du Secrétaire général en Iraq.
Bien qu’il y ait eu nombre d’autres incidents tragiques ayant frappé le personnel humanitaire, l’Assemblée générale a décidé d’ériger la date anniversaire de cet incident au rang de Journée humanitaire mondiale.
La première Journée 2009 s'articulera autour de trois axes :
Honorer ceux qui ont donné leur vie au service de la cause humanitaire.
Reconnaître le travail mené actuellement par le personnel humanitaire aux quatre coins du monde.
Attirer l’attention sur les besoins humanitaires dans le monde.
A cette occasion, une affiche (ci-dessous), une vidéo et une exposition de photos ont été réalisées.

[Source : Santélog 17/08/09]
Instituée par une résolution de l’ONU, cette première Journée mondiale de l'aide humanitaire est en partie dédiée à la mémoire de tous ceux et celles, travailleurs humanitaires, qui ont perdu leur vie en tentant de venir en aide aux communautés en détresse et qui, pour beaucoup, provenaient de ces mêmes communautés.
Première Journée mondiale : Le 11 décembre 2008, l'Assemblée générale des Nations Unies décidait «...de désigner le 19 août Journée mondiale de l’aide humanitaire afin de contribuer à sensibiliser le public aux activités humanitaires dans le monde et à l’importance de la coopération internationale dans ce domaine et de rendre hommage à tout le personnel humanitaire, au personnel des Nations Unies et au personnel associé qui s’emploient à promouvoir la cause humanitaire, ainsi qu’à celles et ceux qui ont perdu la vie dans l’accomplissement de leur mission, et invite tous les États Membres, les entités du système des Nations Unies, dans les limites des ressources existantes, ainsi que les autres organisations internationales et les organisations non gouvernementales, à marquer cette Journée chaque année comme il convient. »
Un contexte exigeant une capacité de la communauté humanitaire à répondre rapidement, efficacement et de façon prévisible aux crises naturelles ou liées à l’activité humaine a connu une amélioration extraordinaire ces vingt dernières années.
Les défis auxquels font face des millions de gens à travers le monde restent édifiants.
Aussi, aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin d’une action humanitaire efficace et qui repose sur les principes humanitaires.
Les besoins augmentent vite face à de nouvelles menaces issues des effets combinés de grandes tendances mondiales: les changements climatiques, la pauvreté extrême chronique, les crises financière et alimentaire, le manque d’eau et d’énergie, les migrations, l’explosion démographique, l’urbanisation galopante et les pandémies.
Pourquoi le 19 août? Il y a six ans, le 19 août 2003, 22 personnes ont perdu la vie lors d’un attentat contre le Bureau des Nations Unies en Iraq.
Parmi celles-ci se trouvait Sergio Vieira de Mello, à l’époque Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et Représentant spécial du Secrétaire général en Iraq.
Bien qu’il y ait eu nombre d’autres incidents tragiques ayant frappé le personnel humanitaire, l’Assemblée générale a décidé d’ériger la date anniversaire de cet incident au rang de Journée humanitaire mondiale.
La première Journée 2009 s'articulera autour de trois axes :



A cette occasion, une affiche (ci-dessous), une vidéo et une exposition de photos ont été réalisées.

[Source : Santélog 17/08/09]
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Re: Actualités 2009
La tuberculose résistante aux médicaments gagne du terrain
Mauvaise nouvelle sur le front de la lutte contre la tuberculose, qui tue chaque année environ 1,6 million de personnes dans le monde.
Les souches bactériennes responsables de cette maladie respiratoire se montrent de plus en plus souvent capables de résister aux antibiotiques disponibles et gagnent du terrain.
Cette tendance est-elle plutôt due à un mauvais suivi des traitements médicaux, qui permet à des mutants d'apparaître et de prendre le pas sur les bacilles sensibles aux médicaments ? Ou bien à la capacité naturelle de nouveaux "super-bacilles" à contaminer les humains ?
Cette seconde hypothèse, redoutée par le monde médical, semble confirmée par deux études récentes. La première, signée par une équipe australienne, montre que le coût métabolique de cette résistance ne se répercute pas sur la capacité du bacille de Koch à se transmettre d'un individu à l'autre.
L'espoir était que les souches non résistantes garderaient l'avantage dans leur niche écologique, à savoir les deux tiers de l'humanité infectée de façon latente, où elles sommeillent en attendant de passer à l'attaque lors d'un fléchissement des défenses immunitaires.
En cas de déclaration de la maladie, les médicaments seraient alors efficaces.
Malheureusement, ce schéma semble battu en brèche. Mark Tanaka (université de Nouvelle-Galles-du-Sud, Kensington, Australie) et ses collègues ont élaboré des modèles mathématiques, à partir de données portant sur des bactéries multirésistantes prélevées au Venezuela (qui depuis 1936 bénéficie d'un plan de lutte efficace contre la tuberculose), à Cuba et en Estonie, où les efforts prophylactiques ont été beaucoup plus sporadiques.
Ces modèles montrent que la prévalence des souches résistantes qui ont émergé à Cuba et en Estonie n'est plus due à une défaillance dans l'administration des traitements médicaux, mais qu'elle est désormais attribuable à la transmission entre individus. La situation est différente au Venezuela, où les souches résistantes ont eu moins de temps pour évoluer et acquérir, par mutation, de meilleures capacités de transmission.
"Il s'agit d'un très bon article, inquiétant, dans la mesure où le modèle mathématique est probablement optimiste ", commente Northan Hurtado, de Médecins sans frontières (MSF).
MSF vient de son côté de participer à une enquête de terrain en Géorgie qui corrobore ces projections.
Dans la région d'Abkhazie, des souches multirésistantes ont été découvertes chez des individus qui n'avaient encore suivi aucun traitement antituberculeux.
L'analyse génétique a montré qu'il s'agissait très fréquemment d'une souche originaire de Chine. Ces observations prouvent que celle-ci est hautement transmissible.
"C'est pourquoi il est urgent de disposer de nouvelles méthodes de détection rapide des souches multirésistantes, afin d'identifier les patients et de les traiter pour interrompre la transmission en cours dans l'ancienne Union soviétique", préviennent les chercheurs.
A plus long terme, "l'ensemble du globe pourrait être concerné".
[Source : Le monde 15/08/09]
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Re: Actualités 2009
La Semaine mondiale de l'Eau ouvre ses travaux sur l'accès à l'eau
AFP | 17.08.2009
La Semaine mondiale de l'eau a ouvert lundi ses débats consacrés à l'accès à cette ressource naturelle, enjeu sanitaire à l'école ou politique pour les cours transfrontaliers, mais aussi problème d'avenir pour les villes qui abriteront 60% de la population mondiale en 2030.
La Semaine mondiale de l'eau a ouvert lundi ses débats consacrés à l'accès à cette ressource naturelle, enjeu sanitaire à l'école ou politique pour les cours transfrontaliers, mais aussi problème d'avenir pour les villes qui abriteront 60% de la population mondiale en 2030.
Plus de 2.000 experts internationaux vont se retrouver dans la capitale suédoise pour discuter de "L'accès à l'eau pour le bien de tous", selon l'intitulé de l'édition 2009 de ce séminaire.
"En améliorant l'accès à l'eau, nous pouvons changer pour le meilleur les vies et la santé de femmes, d'hommes et d'enfants pauvres", a souligné la ministre suédoise de l'Aide au développement Gunilla Carlsson en ouvrant le séminaire.
L'accent sera plus particulièrement donné sur la gestion des eaux transfrontalières avec les problèmes politiques qu'elles posent et qui peuvent mener au conflit, mais également les bonnes surprises -moins médiatisées- qu'elles créent en favorisant des coopérations pour leur gestion.
"Les défis et les problèmes liés à l'eau constituent un domaine dans lequel la cohérence et la coopération sont nécessaires: entre différents secteurs, comme l'énergie, l'agriculture et la santé, mais aussi entre différentes nations qui partagent des eaux", a déclaré Mme Carlsson. Et de donner en exemple la mer Baltique qui baigne Stockholm: "Son histoire est pleine de guerres et de conflits mais aussi de paix et de coopération".
Des débats seront également consacrés à l'hygiène, car "près de 4 millions de personnes meurent chaque année à cause de maladies liées à l'eau". Ainsi, des experts travailleront plus particulièrement sur les enjeux sanitaires à l'école.
De nombreuses conférences porteront également sur les changements climatiques.
Certains discuteront des moyens de produire plus de nourriture en utilisant moins d'eau, d'autres parleront de la façon dont il faudra concevoir à l'avenir les villes et leur approvisionnement en eau, tandis que d'autres encore présenteront des inventions, souvent simples, pour économiser ce liquide qui devient de plus en plus précieux.
AFP | 17.08.2009
La Semaine mondiale de l'eau a ouvert lundi ses débats consacrés à l'accès à cette ressource naturelle, enjeu sanitaire à l'école ou politique pour les cours transfrontaliers, mais aussi problème d'avenir pour les villes qui abriteront 60% de la population mondiale en 2030.
La Semaine mondiale de l'eau a ouvert lundi ses débats consacrés à l'accès à cette ressource naturelle, enjeu sanitaire à l'école ou politique pour les cours transfrontaliers, mais aussi problème d'avenir pour les villes qui abriteront 60% de la population mondiale en 2030.
Plus de 2.000 experts internationaux vont se retrouver dans la capitale suédoise pour discuter de "L'accès à l'eau pour le bien de tous", selon l'intitulé de l'édition 2009 de ce séminaire.
"En améliorant l'accès à l'eau, nous pouvons changer pour le meilleur les vies et la santé de femmes, d'hommes et d'enfants pauvres", a souligné la ministre suédoise de l'Aide au développement Gunilla Carlsson en ouvrant le séminaire.
L'accent sera plus particulièrement donné sur la gestion des eaux transfrontalières avec les problèmes politiques qu'elles posent et qui peuvent mener au conflit, mais également les bonnes surprises -moins médiatisées- qu'elles créent en favorisant des coopérations pour leur gestion.
"Les défis et les problèmes liés à l'eau constituent un domaine dans lequel la cohérence et la coopération sont nécessaires: entre différents secteurs, comme l'énergie, l'agriculture et la santé, mais aussi entre différentes nations qui partagent des eaux", a déclaré Mme Carlsson. Et de donner en exemple la mer Baltique qui baigne Stockholm: "Son histoire est pleine de guerres et de conflits mais aussi de paix et de coopération".
Des débats seront également consacrés à l'hygiène, car "près de 4 millions de personnes meurent chaque année à cause de maladies liées à l'eau". Ainsi, des experts travailleront plus particulièrement sur les enjeux sanitaires à l'école.
De nombreuses conférences porteront également sur les changements climatiques.
Certains discuteront des moyens de produire plus de nourriture en utilisant moins d'eau, d'autres parleront de la façon dont il faudra concevoir à l'avenir les villes et leur approvisionnement en eau, tandis que d'autres encore présenteront des inventions, souvent simples, pour économiser ce liquide qui devient de plus en plus précieux.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
La présence de MERCURE dans le vaccin anti A/H1N1 inquiète l’opinion américaine
Les Etats-Unis n'auront pas autant de vaccins disponibles que prévu à la mi-octobre soit 45 millions de doses au lieu des 120 millions prévus, a déclaré, le 17 août, un porte parole du département fédéral de santé. Ce n'est pas une pénurie, mais un retard, lié à la fabrication et au conditionnement, a-t-il précisé. Ce qui convient bien aux détracteurs de la vaccination : Un autre débat enflamme les Etats-Unis, le vaccin anti A/H1N1 contiendrait du mercure.
Du mercure parmi les composants du vaccin : Le Washington Post a confirmé également le 18 août que le vaccin anti A/H1N1, contient du mercure, une toxine liée à l'autisme et des troubles neurologiques, ce qui inquiète les opposants à la vaccination.
Le thimérosal est utilisé comme agent de conservation de vaccins depuis longtemps. En 1977, une étude russe aurait constaté que des adultes exposés à l’éthylmercure, une forme du mercure présente dans le thimérosal, auraient subi des dommages au cerveau des années plus tard, explique le Washington Post. En 1999, on s’est également inquiété de l’exposition des nourrissons au thimérosal contenu dans les vaccins et d’effets neurologiques possibles. Depuis, de nombreuses études rigoureuses ont démontré que cette crainte n’est pas fondée ce que confirment les Centers of Disease control and prevention (CDC) aux Etats-Unis.
"Certains des vaccins seront stockés dans des flacons contenant du thimérosal, un additif anti-bactérien qui contient du mercure", rapporte ainsi le Washington Post.
Le squalène : le vaccin contiendrait du squalène, ingrédient qui aurait contribué à de nombreux troubles ou « syndromes de la guerre du Golfe ».
L’opinion américaine s’inquiète sur la vaccination des enfants :
Environ 12.000 enfants américains seront sujets des essais cliniques du nouveau vaccin. Les détracteurs de la vaccination soutiennent aussi que l’Industrie ne court aucun risque judiciaire dans le cadre du processus rapide adopté pour le développement et la fabrication du vaccin.
Pas de risque « zéro » selon l’OMS : Des préoccupations sur la sécurité du vaccin ont été exprimées dans la presse, avait récemment rappelé Gregory Hartl, porte parole de l’OMS, avec l’objection principale que le développement du vaccin est si rapide qu'il peut en remettre en cause la sécurité. L’OMS tient à préciser que tous les vaccins « ont un profil d'innocuité ». « Il n'existe pas de vaccin qui présente un risque zéro » avait rappelé Gregory Hartl. « Tout vaccin peut provoquer des effets secondaires comme la fièvre ou parfois des nausées. Donc, il ne fait aucun doute qu’en cas de campagne de vaccination à grande échelle, il y aura des personnes sujettes aux effets indésirables ».
source: santelog 18/08/09
Les Etats-Unis n'auront pas autant de vaccins disponibles que prévu à la mi-octobre soit 45 millions de doses au lieu des 120 millions prévus, a déclaré, le 17 août, un porte parole du département fédéral de santé. Ce n'est pas une pénurie, mais un retard, lié à la fabrication et au conditionnement, a-t-il précisé. Ce qui convient bien aux détracteurs de la vaccination : Un autre débat enflamme les Etats-Unis, le vaccin anti A/H1N1 contiendrait du mercure.
Du mercure parmi les composants du vaccin : Le Washington Post a confirmé également le 18 août que le vaccin anti A/H1N1, contient du mercure, une toxine liée à l'autisme et des troubles neurologiques, ce qui inquiète les opposants à la vaccination.
Le thimérosal est utilisé comme agent de conservation de vaccins depuis longtemps. En 1977, une étude russe aurait constaté que des adultes exposés à l’éthylmercure, une forme du mercure présente dans le thimérosal, auraient subi des dommages au cerveau des années plus tard, explique le Washington Post. En 1999, on s’est également inquiété de l’exposition des nourrissons au thimérosal contenu dans les vaccins et d’effets neurologiques possibles. Depuis, de nombreuses études rigoureuses ont démontré que cette crainte n’est pas fondée ce que confirment les Centers of Disease control and prevention (CDC) aux Etats-Unis.
"Certains des vaccins seront stockés dans des flacons contenant du thimérosal, un additif anti-bactérien qui contient du mercure", rapporte ainsi le Washington Post.
Le squalène : le vaccin contiendrait du squalène, ingrédient qui aurait contribué à de nombreux troubles ou « syndromes de la guerre du Golfe ».
L’opinion américaine s’inquiète sur la vaccination des enfants :
Environ 12.000 enfants américains seront sujets des essais cliniques du nouveau vaccin. Les détracteurs de la vaccination soutiennent aussi que l’Industrie ne court aucun risque judiciaire dans le cadre du processus rapide adopté pour le développement et la fabrication du vaccin.
Pas de risque « zéro » selon l’OMS : Des préoccupations sur la sécurité du vaccin ont été exprimées dans la presse, avait récemment rappelé Gregory Hartl, porte parole de l’OMS, avec l’objection principale que le développement du vaccin est si rapide qu'il peut en remettre en cause la sécurité. L’OMS tient à préciser que tous les vaccins « ont un profil d'innocuité ». « Il n'existe pas de vaccin qui présente un risque zéro » avait rappelé Gregory Hartl. « Tout vaccin peut provoquer des effets secondaires comme la fièvre ou parfois des nausées. Donc, il ne fait aucun doute qu’en cas de campagne de vaccination à grande échelle, il y aura des personnes sujettes aux effets indésirables ».
source: santelog 18/08/09
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Re: Actualités 2009
Des micro-aiguilles pour des piqûres indolores
Le dispositif miniaturisé pourrait remplacer les traditionnelles piqûres et se révéler très efficace dans le traitement des maladies de l'œil.
Les piqûres font toujours peur. Pourtant, elles sont devenues beaucoup moins douloureuses avec les seringues et les aiguilles actuelles. Les fabricants ont, en effet, beaucoup innové au cours des dernières décennies pour augmenter le confort de ceux qui se piquent ou se font piquer.
Le diamètre des aiguilles a été réduit. La géométrie des biseaux a été améliorée elle aussi : la multiplication des angles et leurs orientations permettent de mieux pénétrer la peau. Les petits tubes en alliage sont désormais polis par ultrason ce qui permet d'éliminer les microbarbules invisibles qui empêchaient jadis l'aiguille de s'enfoncer facilement dans l'épiderme et faisaient un peu mal. Ce glissement est encore facilité aujourd'hui par la lubrification des parois avec de la silicone. Les ingénieurs ont aussi travaillé sur le débit de l'injection de façon que le produit soit libéré régulièrement sans provoquer de sensation de brûlure.
Les bienfaits de toutes ces innovations sont indéniables. Rien ne dit toutefois que dans les prochaines années les seringues et les aiguilles ne seront pas remplacées par des instruments très différents et encore plus performants. Les pistes sont nombreuses.
« Notre objectif est de nous passer des aiguilles hypodermiques dans la plupart des cas et de les remplacer par un patch qui pourrait être appliqué simplement et sans douleur par le patient », affirme Mark Prausnitz, chercheur à l'Institut technologique de Géorgie (États-Unis). Hier, dans le cadre du 238e congrès de la Société américaine de chimie, il a présenté un petit patch tapissé de micro-aiguilles qu'il espère voir sur le marché au cours des prochaines années.
Testé avec succès sur la souris
La fabrication de ce petit dispositif a été possible grâce aux techniques de miniaturisation développées dans l'industrie électronique. Les aiguilles ne font que quelques centaines de micromètres de long (1 micromètre = 10 6 m) et elles ont l'épaisseur de quelques cheveux ou de la trompe d'un moustique. Le patch lui-même n'est pas plus gros qu'un grain de blé. « Nous avons détourné les technologies de l'électronique pour la mettre au service de la médecine. Nous essayons de faire se rejoindre ces deux mondes », explique Mark Prausnitz. Son laboratoire est spécialisé dans le design des médicaments et la façon dont ils sont acheminés dans l'organisme. Il conduit également des recherches sur la possibilité d'injecter des molécules à travers la peau par ultrason.
Le patch a déjà été testé avec succès sur la souris. Une équipe de l'université Emory en Géorgie a vacciné deux groupes de rongeurs contre la grippe saisonnière, l'un avec le patch et l'autre avec une seringue classique, le procédé actuel. Selon Mark Prausnitz, les souris du premier groupe ont eu une meilleure réponse immunitaire. Son laboratoire continue les essais avec le vaccin grippal sur les animaux mais espère pouvoir lancer des essais chez l'homme dès l'année prochaine.
« Si on arrive à mettre au point quelque chose d'aussi facile à appliquer qu'un pansement, on permettra à chacun de se débrouiller tout seul pour s'administrer ses médicaments sans entraînement spécial », souligne le chercheur. Une réflexion qui prend toute sa valeur avec la pandémie de grippe A. En effet, dès qu'il sera disponible, le vaccin va être administré à des centaines de millions de personnes dans le monde et beaucoup se demandent si le personnel médical pourra faire face à la situation.
Plus impressionnant, le patch peut aussi être appliqué sur l'œil. Il est actuellement testé sur des lapins et des primates atteints de dégénérescence maculaire, la principale cause de cécité chez les personnes âgées. Dans le traitement de cette maladie, il pourrait s'avérer très utile. En effet, le seul médicament qui existe actuellement doit être injecté de manière répétée par une seringue, ce qui est très désagréable mais peut aussi présenter à la longue des risques de lésions et d'infection. « Avec le patch, la zone ciblée peut être beaucoup mieux localisée, ajoute Mark Prausnitz. Les molécules peuvent être injectées exactement dans les tissus de l'œil que l'on cherche à attendre ». Les premiers essais chez l'homme devraient être lancés prochainement.
le figaro
Le dispositif miniaturisé pourrait remplacer les traditionnelles piqûres et se révéler très efficace dans le traitement des maladies de l'œil.
Les piqûres font toujours peur. Pourtant, elles sont devenues beaucoup moins douloureuses avec les seringues et les aiguilles actuelles. Les fabricants ont, en effet, beaucoup innové au cours des dernières décennies pour augmenter le confort de ceux qui se piquent ou se font piquer.
Le diamètre des aiguilles a été réduit. La géométrie des biseaux a été améliorée elle aussi : la multiplication des angles et leurs orientations permettent de mieux pénétrer la peau. Les petits tubes en alliage sont désormais polis par ultrason ce qui permet d'éliminer les microbarbules invisibles qui empêchaient jadis l'aiguille de s'enfoncer facilement dans l'épiderme et faisaient un peu mal. Ce glissement est encore facilité aujourd'hui par la lubrification des parois avec de la silicone. Les ingénieurs ont aussi travaillé sur le débit de l'injection de façon que le produit soit libéré régulièrement sans provoquer de sensation de brûlure.
Les bienfaits de toutes ces innovations sont indéniables. Rien ne dit toutefois que dans les prochaines années les seringues et les aiguilles ne seront pas remplacées par des instruments très différents et encore plus performants. Les pistes sont nombreuses.
« Notre objectif est de nous passer des aiguilles hypodermiques dans la plupart des cas et de les remplacer par un patch qui pourrait être appliqué simplement et sans douleur par le patient », affirme Mark Prausnitz, chercheur à l'Institut technologique de Géorgie (États-Unis). Hier, dans le cadre du 238e congrès de la Société américaine de chimie, il a présenté un petit patch tapissé de micro-aiguilles qu'il espère voir sur le marché au cours des prochaines années.
Testé avec succès sur la souris
La fabrication de ce petit dispositif a été possible grâce aux techniques de miniaturisation développées dans l'industrie électronique. Les aiguilles ne font que quelques centaines de micromètres de long (1 micromètre = 10 6 m) et elles ont l'épaisseur de quelques cheveux ou de la trompe d'un moustique. Le patch lui-même n'est pas plus gros qu'un grain de blé. « Nous avons détourné les technologies de l'électronique pour la mettre au service de la médecine. Nous essayons de faire se rejoindre ces deux mondes », explique Mark Prausnitz. Son laboratoire est spécialisé dans le design des médicaments et la façon dont ils sont acheminés dans l'organisme. Il conduit également des recherches sur la possibilité d'injecter des molécules à travers la peau par ultrason.
Le patch a déjà été testé avec succès sur la souris. Une équipe de l'université Emory en Géorgie a vacciné deux groupes de rongeurs contre la grippe saisonnière, l'un avec le patch et l'autre avec une seringue classique, le procédé actuel. Selon Mark Prausnitz, les souris du premier groupe ont eu une meilleure réponse immunitaire. Son laboratoire continue les essais avec le vaccin grippal sur les animaux mais espère pouvoir lancer des essais chez l'homme dès l'année prochaine.
« Si on arrive à mettre au point quelque chose d'aussi facile à appliquer qu'un pansement, on permettra à chacun de se débrouiller tout seul pour s'administrer ses médicaments sans entraînement spécial », souligne le chercheur. Une réflexion qui prend toute sa valeur avec la pandémie de grippe A. En effet, dès qu'il sera disponible, le vaccin va être administré à des centaines de millions de personnes dans le monde et beaucoup se demandent si le personnel médical pourra faire face à la situation.
Plus impressionnant, le patch peut aussi être appliqué sur l'œil. Il est actuellement testé sur des lapins et des primates atteints de dégénérescence maculaire, la principale cause de cécité chez les personnes âgées. Dans le traitement de cette maladie, il pourrait s'avérer très utile. En effet, le seul médicament qui existe actuellement doit être injecté de manière répétée par une seringue, ce qui est très désagréable mais peut aussi présenter à la longue des risques de lésions et d'infection. « Avec le patch, la zone ciblée peut être beaucoup mieux localisée, ajoute Mark Prausnitz. Les molécules peuvent être injectées exactement dans les tissus de l'œil que l'on cherche à attendre ». Les premiers essais chez l'homme devraient être lancés prochainement.
le figaro
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Re: Actualités 2009
Un traitement contre les attaques cérébrales
En combinant deux techniques, la neurologie interventionnelle se révèle très efficace contre les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Une nouvelle procédure d'urgence de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux vient d'être mise au point à l'hôpital Bichat. Menée en coordination avec le Samu, les pompiers et les centres d'accueil neurovasculaires (il y en a huit à Paris intra-muros), elle se montre décisive pour déboucher et recanaliser la ou les artères cérébrales bouchées par un caillot et améliore de manière considérable le taux de survie. Pour l'instant, ce n'est qu'une expérience de recherche clinique menée seulement dans cet établissement, et sur quelques dizaines de malades. L'étude Recanalise conduite par le Pr Pierre Amarenco au centre d'accueil et de traitement de l'attaque cérébrale de cet établissement hospitalier vient d'être publiée par la revue The Lancet Neurology.
Sur les 150 000 accidents vasculaires cérébraux qui surviennent chaque année en France, 30 000 touchent des sujets de moins de 50 ans. Une faiblesse motrice brutale ou une paralysie d'un hémicorps, un trouble soudain de la parole, un vertige, un trouble visuel, un engourdissement d'une partie du corps doivent immédiatement, c'est une urgence absolue, amener à consulter. Depuis quinze ans, le traitement de référence reconnu par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), pour les patients ayant un AVC par occlusion d'une artère cérébrale, est un traitement intraveineux basé sur un médicament enzymatique, l'activateur de plasminogène tissulaire (RTPA) qui dissout le caillot.
Ce traitement guérit le patient dans 40 % des cas mais seulement si l'injection est faite moins de trois heures après les premiers symptômes. Et le RTPA ne débouche l'artère bouchée du cerveau que dans 25 à 60 % des cas (et 30 % des malades rebouchent secondairement leur artère).
Il existe une autre approche : délivrer directement le médicament au contact du caillot : l'extrémité d'un microcathéter est montée par l'artère fémorale, l'artère iliaque, l'aorte, et la carotide. Le RTPA est injecté au contact du caillot (kissing the clot). Pratiquée dans les six heures, cette technique permet de déboucher l'artère dans 60 à 70 % des cas.
Injecté au contact du caillot
Enfin, les médecins ont imaginé (et utilisent de façon expérimentale) de microscopiques lassos, paniers ou tire-bouchons embarqués au bout de cathéters pour aller mécaniquement ôter le caillot.
L'étude Recanalise combine les deux traitements : dès que le diagnostic d'AVC est fait par imagerie à l'hôpital, le RTPA est injecté en perfusion dans une veine. Sans perdre de temps, le patient est emmené en salle de cathétérisme. On monte une sonde dans son artère et le même médicament est injecté au contact du caillot.
Dans un premier temps, l'équipe de Bichat a soigné par traitement intraveineux seul 107 des 173 AVC consécutifs entre février 2002 et avril 2007. Résultat : 52 % des artères ont été «recanalisées» (débouchées). Puis entre mai 2007 et octobre 2008, la technique intra-artérielle a été rajoutée pour 53 des 122 malades inclus dans ce groupe : et la recanalisation a été efficace dans 87 % des cas. L'impact sur le nombre de guérisons immédiates a été important : 60 % des malades traités par la nouvelle méthode ont vu leurs symptômes s'améliorer ou disparaître, contre 39 % des patients traités par voie intraveineuse conventionnelle.
Plus vite l'artère est débouchée, meilleur est le résultat : si l'intervention a lieu moins de 3 h 30 après le début des symptômes d'AVC, 93 % des patients sont guéris immédiatement et le restent après trois mois de suivi.
Seul problème, cette course contre la montre va coûter cher en ressources humaines et en fonctionnement des urgences neurovasculaires, mobilisées en parallèle avec les spécialistes de neuroradiologie.
figaro 20/08/09
En combinant deux techniques, la neurologie interventionnelle se révèle très efficace contre les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Une nouvelle procédure d'urgence de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux vient d'être mise au point à l'hôpital Bichat. Menée en coordination avec le Samu, les pompiers et les centres d'accueil neurovasculaires (il y en a huit à Paris intra-muros), elle se montre décisive pour déboucher et recanaliser la ou les artères cérébrales bouchées par un caillot et améliore de manière considérable le taux de survie. Pour l'instant, ce n'est qu'une expérience de recherche clinique menée seulement dans cet établissement, et sur quelques dizaines de malades. L'étude Recanalise conduite par le Pr Pierre Amarenco au centre d'accueil et de traitement de l'attaque cérébrale de cet établissement hospitalier vient d'être publiée par la revue The Lancet Neurology.
Sur les 150 000 accidents vasculaires cérébraux qui surviennent chaque année en France, 30 000 touchent des sujets de moins de 50 ans. Une faiblesse motrice brutale ou une paralysie d'un hémicorps, un trouble soudain de la parole, un vertige, un trouble visuel, un engourdissement d'une partie du corps doivent immédiatement, c'est une urgence absolue, amener à consulter. Depuis quinze ans, le traitement de référence reconnu par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), pour les patients ayant un AVC par occlusion d'une artère cérébrale, est un traitement intraveineux basé sur un médicament enzymatique, l'activateur de plasminogène tissulaire (RTPA) qui dissout le caillot.
Ce traitement guérit le patient dans 40 % des cas mais seulement si l'injection est faite moins de trois heures après les premiers symptômes. Et le RTPA ne débouche l'artère bouchée du cerveau que dans 25 à 60 % des cas (et 30 % des malades rebouchent secondairement leur artère).
Il existe une autre approche : délivrer directement le médicament au contact du caillot : l'extrémité d'un microcathéter est montée par l'artère fémorale, l'artère iliaque, l'aorte, et la carotide. Le RTPA est injecté au contact du caillot (kissing the clot). Pratiquée dans les six heures, cette technique permet de déboucher l'artère dans 60 à 70 % des cas.
Injecté au contact du caillot
Enfin, les médecins ont imaginé (et utilisent de façon expérimentale) de microscopiques lassos, paniers ou tire-bouchons embarqués au bout de cathéters pour aller mécaniquement ôter le caillot.
L'étude Recanalise combine les deux traitements : dès que le diagnostic d'AVC est fait par imagerie à l'hôpital, le RTPA est injecté en perfusion dans une veine. Sans perdre de temps, le patient est emmené en salle de cathétérisme. On monte une sonde dans son artère et le même médicament est injecté au contact du caillot.
Dans un premier temps, l'équipe de Bichat a soigné par traitement intraveineux seul 107 des 173 AVC consécutifs entre février 2002 et avril 2007. Résultat : 52 % des artères ont été «recanalisées» (débouchées). Puis entre mai 2007 et octobre 2008, la technique intra-artérielle a été rajoutée pour 53 des 122 malades inclus dans ce groupe : et la recanalisation a été efficace dans 87 % des cas. L'impact sur le nombre de guérisons immédiates a été important : 60 % des malades traités par la nouvelle méthode ont vu leurs symptômes s'améliorer ou disparaître, contre 39 % des patients traités par voie intraveineuse conventionnelle.
Plus vite l'artère est débouchée, meilleur est le résultat : si l'intervention a lieu moins de 3 h 30 après le début des symptômes d'AVC, 93 % des patients sont guéris immédiatement et le restent après trois mois de suivi.
Seul problème, cette course contre la montre va coûter cher en ressources humaines et en fonctionnement des urgences neurovasculaires, mobilisées en parallèle avec les spécialistes de neuroradiologie.
figaro 20/08/09
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Re: Actualités 2009
Infection à VIH : Faut-il proposer le test dès 13 ans ?
Une proposition récente du Collège américain des médecins internistes (ACP) est passée inaperçue, malgré son… originalité, même si elle concernait l’actuelle pandémie de VIH/sida.
Publiée à la fin de l’an dernier, cette proposition a donc été réactualisée pour être republiée dans Annals of Internal Medicine.
En 4 mots : tests VIH pour tous.
Oui, pour tenter de freiner l’expansion de la pandémie de VIH/sida (qui vaut bien la pandémie de grippe A/H1N1) les médecins de l’ACP suggèrent qu’en ce faisant, on pourra dépister les sujets qui portent le virus sans le savoir : 80 % des adultes dans les pays africain sub-sahariens, 25 % des adultes aux Etats-Unis !
C’est ainsi que l’ACP recommande aux praticiens d’inciter leurs patients à partir de l’âge de 13 ans (!) à subir le test de recherche du VIH.
En ce sens l’ACP rejoint les experts de l’OMS qui ont calculé qu’une politique universelle de dépistage systématiquement proposée (à partir de 15 ans pour eux) et de traitement en cas de séropositivité permettrait déjà de réduire largement la transmission interhumaine du virus de l’immunodéficit humain.
L’infection à VIH et sa complication majeure, le sida (syndrome d’immunodéficit acquis), qui correspond à l’émergence de maladie(s) opportuniste(s), touche actuellement plus de 33 millions de personnes dans le monde.
Pour ne pas ajouter à ce bilan, la conclusion est simple, si l’on peut dire : le dépistage systématique (non à imposer mais à proposer), connaissant le nombre de sujets qui peuvent être porteurs de l’infection pendant plusieurs années avant d’être diagnostiqués comme tels.
Aux Etats-Unis, selon les auteurs de cette publication, ces sujets seraient responsables d’au moins 20 000 nouveaux cas annuels d’infection à VIH par transmission du VIH.
Des données des CDC indiquent que le sida apparaît dans l’année du diagnostic chez 38 % des séropositifs, ce qui suggère que ces patients ont été infectés plusieurs années auparavant.
Compte tenu de la disponibilité de tests de dépistage aujourd’hui assez large dans le monde (y compris de home tests encore controversés) et de diagnostics fiables, compte tenu également de leur bon rapport coût/efficacité et de la remise en cause du dogme réservant le dépistage aux seuls groupes à risque (avec le risque de passer à côté de vrais séropositifs), l’ACP a fait cette proposition jugée de moins en moins irréaliste, d’autant qu’une telle politique de dépistage peut aujourd’hui se révéler d’autant plus efficace que le résultats des tests peut être obtenu quasi immédiatement (J zéro).
En outre le coût des antirétroviraux n’a cessé de baisser depuis une quinzaine d’années, ce qui permet à des pays émergents d’y accéder pour moins de 100 dollars par an, selon les experts de l’OMS.
Le dépistage du VIH fait appel à un test rapide, qui doit être confirmé par un test de diagnostic au laboratoire en technique ELISA et un test de confirmation en technique Western Blot ou d’immunofluorescence (sensibilité > 99 %, spécificité : 99,99 %).
[Source : Santelog 19/08/2009]
Une proposition récente du Collège américain des médecins internistes (ACP) est passée inaperçue, malgré son… originalité, même si elle concernait l’actuelle pandémie de VIH/sida.
Publiée à la fin de l’an dernier, cette proposition a donc été réactualisée pour être republiée dans Annals of Internal Medicine.
En 4 mots : tests VIH pour tous.
Oui, pour tenter de freiner l’expansion de la pandémie de VIH/sida (qui vaut bien la pandémie de grippe A/H1N1) les médecins de l’ACP suggèrent qu’en ce faisant, on pourra dépister les sujets qui portent le virus sans le savoir : 80 % des adultes dans les pays africain sub-sahariens, 25 % des adultes aux Etats-Unis !
C’est ainsi que l’ACP recommande aux praticiens d’inciter leurs patients à partir de l’âge de 13 ans (!) à subir le test de recherche du VIH.
En ce sens l’ACP rejoint les experts de l’OMS qui ont calculé qu’une politique universelle de dépistage systématiquement proposée (à partir de 15 ans pour eux) et de traitement en cas de séropositivité permettrait déjà de réduire largement la transmission interhumaine du virus de l’immunodéficit humain.
L’infection à VIH et sa complication majeure, le sida (syndrome d’immunodéficit acquis), qui correspond à l’émergence de maladie(s) opportuniste(s), touche actuellement plus de 33 millions de personnes dans le monde.
Pour ne pas ajouter à ce bilan, la conclusion est simple, si l’on peut dire : le dépistage systématique (non à imposer mais à proposer), connaissant le nombre de sujets qui peuvent être porteurs de l’infection pendant plusieurs années avant d’être diagnostiqués comme tels.
Aux Etats-Unis, selon les auteurs de cette publication, ces sujets seraient responsables d’au moins 20 000 nouveaux cas annuels d’infection à VIH par transmission du VIH.
Des données des CDC indiquent que le sida apparaît dans l’année du diagnostic chez 38 % des séropositifs, ce qui suggère que ces patients ont été infectés plusieurs années auparavant.
Compte tenu de la disponibilité de tests de dépistage aujourd’hui assez large dans le monde (y compris de home tests encore controversés) et de diagnostics fiables, compte tenu également de leur bon rapport coût/efficacité et de la remise en cause du dogme réservant le dépistage aux seuls groupes à risque (avec le risque de passer à côté de vrais séropositifs), l’ACP a fait cette proposition jugée de moins en moins irréaliste, d’autant qu’une telle politique de dépistage peut aujourd’hui se révéler d’autant plus efficace que le résultats des tests peut être obtenu quasi immédiatement (J zéro).
En outre le coût des antirétroviraux n’a cessé de baisser depuis une quinzaine d’années, ce qui permet à des pays émergents d’y accéder pour moins de 100 dollars par an, selon les experts de l’OMS.
Le dépistage du VIH fait appel à un test rapide, qui doit être confirmé par un test de diagnostic au laboratoire en technique ELISA et un test de confirmation en technique Western Blot ou d’immunofluorescence (sensibilité > 99 %, spécificité : 99,99 %).
[Source : Santelog 19/08/2009]
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Re: Actualités 2009
L’orlistat, médicament de perte de poids, dans le collimateur de la FDA
La Food and Drug Administration américaine (équivalent de nos AFSSAPS et AFSSA) a fait savoir le 24 août que ses services sont en train d’analyser les données rapportant plusieurs effets indésirables (adverse events) d’atteintes hépatiques (liver injury) chez des patients utilisant le médicament de perte de poids orlistat, commercialisé comme produit de prescription (Xénical®, Roche) et dans le circuit OTC (Alli®, commercialisé par GSK).
Selon le communiqué de la FDA, entre 1999 et 2008 l’agence fédérale du médicament a reçu 32 notifications d’atteintes hépatiques sérieuses chez des patients utilisant l’orlistat.
Sur ces notifications, 27 ont rapporté une hospitalisation et 6 une insuffisance hépatique (liver failure). En outre, 30 des effets indésirables sont survenus en dehors des Etats-Unis. Les effets indésirables le plus souvent rapportés sont la jaunisse touchant la peau ou les yeux, l’asthénie (weakness) et des douleurs gastriques.
La FDA réexamine les éléments d’information soumis par le producteur de l’orlistat au sujet d’atteintes hépatiques suspectes.
Comme elle le précise dans son communiqué, l’analyse des données sont en cours et pour l’instant aucune association directe n’a été établie entre les lésions hépatiques et l’orlistat.
Les utilisateurs de Xénical® doivent poursuivre leur traitement s’il leur a été prescrit et les utilisateurs d’Alli® peuvent le poursuivre en respectant les règles d’usage.
Un rapport complet sur cette enquête est disponible sur le site de la FDA, Le communiqué de la FDA est une « communication précoce » (early communication), un mode de communication brève destiné à signaler un risque éventuel au public concernant l’innocuité d’un médicament en cours de réexamen, dont les conclusions définitives seront publiées ultérieurement.
La FDA précise en effet ceci : « Cette information reflète l’analyse actuelle par la FDA des données disponibles concernant ces médicaments.
Diffuser cette information ne signifie pas que la FDA a conclu qu’il y a une relation causale entre le médicament et les données de sécurité émergentes. Cela ne signifie pas non plus que la FDA conseille aux professionnels de santé d’interrompre la prescription de ces produits…
La FDA a l’intention d’actualiser ce document [le communiqué] quand des informations ou des analyses supplémentaires seront disponibles ».
En attendant, les utilisateurs de l’orlistat doivent consulter un professionnel de santé s’ils pensent avoir des symptômes possiblement associés à la prise de ce médicament : asthénie, jaunisse (ictère), coloration marron des urines, fièvre, douleur abdominale, nausées, vomissements, selles claires, démangeaisons, perte d’appétit…
Il est demandé aux professionnels de santé et aux consommateurs de rapporter en urgence tout effet indésirable suspect possiblement en rapport avec l’utilisation d’orlistat, au service MedWatch Adverse Event Reporting de la FDA par mail, fax, téléphone. Ou… courrier
[Source : Santelog 25/08/09]
La Food and Drug Administration américaine (équivalent de nos AFSSAPS et AFSSA) a fait savoir le 24 août que ses services sont en train d’analyser les données rapportant plusieurs effets indésirables (adverse events) d’atteintes hépatiques (liver injury) chez des patients utilisant le médicament de perte de poids orlistat, commercialisé comme produit de prescription (Xénical®, Roche) et dans le circuit OTC (Alli®, commercialisé par GSK).
Selon le communiqué de la FDA, entre 1999 et 2008 l’agence fédérale du médicament a reçu 32 notifications d’atteintes hépatiques sérieuses chez des patients utilisant l’orlistat.
Sur ces notifications, 27 ont rapporté une hospitalisation et 6 une insuffisance hépatique (liver failure). En outre, 30 des effets indésirables sont survenus en dehors des Etats-Unis. Les effets indésirables le plus souvent rapportés sont la jaunisse touchant la peau ou les yeux, l’asthénie (weakness) et des douleurs gastriques.
La FDA réexamine les éléments d’information soumis par le producteur de l’orlistat au sujet d’atteintes hépatiques suspectes.
Comme elle le précise dans son communiqué, l’analyse des données sont en cours et pour l’instant aucune association directe n’a été établie entre les lésions hépatiques et l’orlistat.
Les utilisateurs de Xénical® doivent poursuivre leur traitement s’il leur a été prescrit et les utilisateurs d’Alli® peuvent le poursuivre en respectant les règles d’usage.
Un rapport complet sur cette enquête est disponible sur le site de la FDA, Le communiqué de la FDA est une « communication précoce » (early communication), un mode de communication brève destiné à signaler un risque éventuel au public concernant l’innocuité d’un médicament en cours de réexamen, dont les conclusions définitives seront publiées ultérieurement.
La FDA précise en effet ceci : « Cette information reflète l’analyse actuelle par la FDA des données disponibles concernant ces médicaments.
Diffuser cette information ne signifie pas que la FDA a conclu qu’il y a une relation causale entre le médicament et les données de sécurité émergentes. Cela ne signifie pas non plus que la FDA conseille aux professionnels de santé d’interrompre la prescription de ces produits…
La FDA a l’intention d’actualiser ce document [le communiqué] quand des informations ou des analyses supplémentaires seront disponibles ».
En attendant, les utilisateurs de l’orlistat doivent consulter un professionnel de santé s’ils pensent avoir des symptômes possiblement associés à la prise de ce médicament : asthénie, jaunisse (ictère), coloration marron des urines, fièvre, douleur abdominale, nausées, vomissements, selles claires, démangeaisons, perte d’appétit…
Il est demandé aux professionnels de santé et aux consommateurs de rapporter en urgence tout effet indésirable suspect possiblement en rapport avec l’utilisation d’orlistat, au service MedWatch Adverse Event Reporting de la FDA par mail, fax, téléphone. Ou… courrier
[Source : Santelog 25/08/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Grippe A : la vaccination possible dès la mi-octobre
Le plan de vaccination gratuite contre la grippe H1N1 devra pouvoir être activé par les préfets dès le 28 septembre, dans chaque département français. La décision finale de déclenchement ne sera prise que si la situation et les préconisations des experts le justifient.
Le ministère de la Santé a reçu jeudi les premiers vaccins anti-grippe A en petites quantités, mais devrait attendre la mi-octobre pour avoir la majorité des 94 millions de doses commandées et les autorisations de mise sur le marché.
Alors que les autorisations de mises sur le marché n'ont pas encore été délivrées, la France a reçu jeudi ses premières doses de vaccins anti-grippe A H1N1. Le stock est en quantité limitée, a indiqué Roselyne Bachelot. Si la ministre de la Santé se refuse pour des raisons de sécurité à donner plus de précisions sur le nombre de doses livrées, elle a assuré que d'ici à la mi-octobre, l'Hexagone disposerait de plusieurs millions de doses sur les 94 millions que l'Etat a commandées pour un milliard d'euros.
Toutefois, il ne sera pas possible de se faire inoculer le vaccin dès maintenant. «Il n'est pas question de les administrer avant d'obtenir courant octobre les autorisations de mise sur le marché», a rappelé Roselyne Bachelot, qui a levé également en partie le voile sur le plan de vaccination du gouvernement. La campagne devra pouvoir être lancée si les circonstances l'exigent, dès le 28 septembre. Ce plan, qui durera quatre mois, ne signifie absolument pas que la vaccination sera obligatoire, a pointé la ministre de la Santé. « Les autorités entendent simplement se mettre en position de proposer la vaccination gratuite à toute personne qui le souhaite», prévient-elle.
Pendant la période de la campagne, l'Assurance maladie distribuera des bons de vaccination. La stratégie de vaccination n'est pas encore définitivement arrêtée. Le Haut conseil de la santé publique planche actuellement sur la définition des personnes dont la vaccination est prioritaire et rendra son avis le 3 septembre. Mais au ministère de la Santé, il est déjà acquis que les médecins et les infirmières en néonatalogie et en réanimation pédiatrique feront partie de cette liste.
Un vaccin en deux doses
Le plan, qui se déroulera parallèlement à la campagne d'immunisation contre la grippe saisonnière, prévoit une vaccination en deux doses pour la grande majorité de la population. Ces doses devront provenir du même laboratoire. L'Etat a en effet réparti ses commandes entre quatre fournisseurs : Sanofi-Pasteur, Novartis, GlaxoSmithKline et Baxter. Le processus de fabrication de ce dernier, effectué par culture cellulaire, est plus rapide mais plus coûteux que le processus normalement utilisé de culture sur œuf.
Des centres de vaccination seront spécialement créés et installés dans des gymnases et des salles polyvalentes et non dans des établissements de santé, pour ne pas gêner leur fonctionnement. Les personnels de santé hospitaliers seront vaccinés sur leur lieu de travail. Il y aura un centre pour au maximum 100.000 habitants. Chaque centre disposera d'au moins une équipe de vaccination, avec trois agents vaccinateurs et la présence d'un médecin ou d'un infirmier. Chaque équipe devra être en mesure de vacciner environ 15.000 personnes sur quatre mois. Des centres «de grande capacité» pourront assurer la vaccination complète de près de 100.000 personnes.
Les préfets devront d'ailleurs recenser tous les personnels habilités à vacciner : médecins, internes en médecine, infirmiers... Le recrutement se fera sur la base du volontariat et les personnels de santé seront rémunérés. Concernant la vaccination des écoliers et de leurs professeurs, elle sera assurée par des équipes mobiles dans les établissements scolaires». Ces équipes iront aussi dans d'autres collectivités comme les crèches, les prisons ou les établissements médico-sociaux.
le figaro
Le plan de vaccination gratuite contre la grippe H1N1 devra pouvoir être activé par les préfets dès le 28 septembre, dans chaque département français. La décision finale de déclenchement ne sera prise que si la situation et les préconisations des experts le justifient.
Le ministère de la Santé a reçu jeudi les premiers vaccins anti-grippe A en petites quantités, mais devrait attendre la mi-octobre pour avoir la majorité des 94 millions de doses commandées et les autorisations de mise sur le marché.
Alors que les autorisations de mises sur le marché n'ont pas encore été délivrées, la France a reçu jeudi ses premières doses de vaccins anti-grippe A H1N1. Le stock est en quantité limitée, a indiqué Roselyne Bachelot. Si la ministre de la Santé se refuse pour des raisons de sécurité à donner plus de précisions sur le nombre de doses livrées, elle a assuré que d'ici à la mi-octobre, l'Hexagone disposerait de plusieurs millions de doses sur les 94 millions que l'Etat a commandées pour un milliard d'euros.
Toutefois, il ne sera pas possible de se faire inoculer le vaccin dès maintenant. «Il n'est pas question de les administrer avant d'obtenir courant octobre les autorisations de mise sur le marché», a rappelé Roselyne Bachelot, qui a levé également en partie le voile sur le plan de vaccination du gouvernement. La campagne devra pouvoir être lancée si les circonstances l'exigent, dès le 28 septembre. Ce plan, qui durera quatre mois, ne signifie absolument pas que la vaccination sera obligatoire, a pointé la ministre de la Santé. « Les autorités entendent simplement se mettre en position de proposer la vaccination gratuite à toute personne qui le souhaite», prévient-elle.
Pendant la période de la campagne, l'Assurance maladie distribuera des bons de vaccination. La stratégie de vaccination n'est pas encore définitivement arrêtée. Le Haut conseil de la santé publique planche actuellement sur la définition des personnes dont la vaccination est prioritaire et rendra son avis le 3 septembre. Mais au ministère de la Santé, il est déjà acquis que les médecins et les infirmières en néonatalogie et en réanimation pédiatrique feront partie de cette liste.
Un vaccin en deux doses
Le plan, qui se déroulera parallèlement à la campagne d'immunisation contre la grippe saisonnière, prévoit une vaccination en deux doses pour la grande majorité de la population. Ces doses devront provenir du même laboratoire. L'Etat a en effet réparti ses commandes entre quatre fournisseurs : Sanofi-Pasteur, Novartis, GlaxoSmithKline et Baxter. Le processus de fabrication de ce dernier, effectué par culture cellulaire, est plus rapide mais plus coûteux que le processus normalement utilisé de culture sur œuf.
Des centres de vaccination seront spécialement créés et installés dans des gymnases et des salles polyvalentes et non dans des établissements de santé, pour ne pas gêner leur fonctionnement. Les personnels de santé hospitaliers seront vaccinés sur leur lieu de travail. Il y aura un centre pour au maximum 100.000 habitants. Chaque centre disposera d'au moins une équipe de vaccination, avec trois agents vaccinateurs et la présence d'un médecin ou d'un infirmier. Chaque équipe devra être en mesure de vacciner environ 15.000 personnes sur quatre mois. Des centres «de grande capacité» pourront assurer la vaccination complète de près de 100.000 personnes.
Les préfets devront d'ailleurs recenser tous les personnels habilités à vacciner : médecins, internes en médecine, infirmiers... Le recrutement se fera sur la base du volontariat et les personnels de santé seront rémunérés. Concernant la vaccination des écoliers et de leurs professeurs, elle sera assurée par des équipes mobiles dans les établissements scolaires». Ces équipes iront aussi dans d'autres collectivités comme les crèches, les prisons ou les établissements médico-sociaux.
le figaro
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Re: Actualités 2009
CONTAMINATION par E Coli de STEAKS HACHES surgelés de marque CARREFOUR DISCOUNT
La Direction générale de la santé (DGS) publie une alerte sanitaire, au 28 août 2009 : La présence de la bactérie E. coli O157:H7 a été mise en évidence lors d'un autocontrôle sur des steaks hachés surgelés d'origine industrielle de marque CARREFOUR DISCOUNT, DLUO 05/08/10, mis en vente à partir du 22/08/2009 sur tout le territoire national.
Bien que le fabricant procède actuellement au retrait rappel de ce produit, vous serez peut être amenés à voir des personnes, notamment des enfants, présentant des symptômes de type gastroentérite éventuellement hémorragique, accompagnés ou non de fièvre, survenus dans les 10 jours après consommation de ce produit, et pouvant évoluer par la suite vers un syndrome hémolytique et urémique.
L’agent bactérien responsable du SHU typique appartient à l’espèce Escherichia coli, le plus souvent de sérotype O157:H7. La production de shigatoxines est responsable de la maladie. On peut retrouver ces bactéries sous diverses appellations : STEC (Escherichia coli produisant des shigatoxines) ou VTEC (Escherichia coli produisant des verotoxines)
Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) est une maladie le plus souvent d’origine alimentaire, rare en France mais potentiellement grave aux âges extrêmes de la vie ; elle est la principale cause d’insuffisance rénale aiguë chez les enfants de moins de trois ans.
C’est une maladie à déclaration obligatoire dans le cadre des toxi-infections alimentaires collectives.
La contamination est le plus souvent alimentaire : ingestion d’un aliment consommé cru ou peu cuit. La viande de bœuf, en particulier hachée, est le plus souvent la cause.Le lait cru et les produits à base de lait cru sont également impliqués, de même que de façon plus exceptionnelle, la consommation de légumes crus ou d’eau non traitée (eau de puit par exemple) contaminés pas des déjections animales. Une transmission inter-humaine par transmission oro-fécale au sein des familles ou des collectivités est possible par défaillance des mesures d’hygiène. Les contacts directs avec des animaux contaminés ou leurs déjections peuvent également être en cause. Il est à noter que la dose infectante est très faible.
Epidémiologie : 70 à 100 cas environ sont signalés chaque année en France depuis la mise en place de la surveillance en 1996.
santelog
La Direction générale de la santé (DGS) publie une alerte sanitaire, au 28 août 2009 : La présence de la bactérie E. coli O157:H7 a été mise en évidence lors d'un autocontrôle sur des steaks hachés surgelés d'origine industrielle de marque CARREFOUR DISCOUNT, DLUO 05/08/10, mis en vente à partir du 22/08/2009 sur tout le territoire national.
Bien que le fabricant procède actuellement au retrait rappel de ce produit, vous serez peut être amenés à voir des personnes, notamment des enfants, présentant des symptômes de type gastroentérite éventuellement hémorragique, accompagnés ou non de fièvre, survenus dans les 10 jours après consommation de ce produit, et pouvant évoluer par la suite vers un syndrome hémolytique et urémique.
L’agent bactérien responsable du SHU typique appartient à l’espèce Escherichia coli, le plus souvent de sérotype O157:H7. La production de shigatoxines est responsable de la maladie. On peut retrouver ces bactéries sous diverses appellations : STEC (Escherichia coli produisant des shigatoxines) ou VTEC (Escherichia coli produisant des verotoxines)
Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) est une maladie le plus souvent d’origine alimentaire, rare en France mais potentiellement grave aux âges extrêmes de la vie ; elle est la principale cause d’insuffisance rénale aiguë chez les enfants de moins de trois ans.
C’est une maladie à déclaration obligatoire dans le cadre des toxi-infections alimentaires collectives.
La contamination est le plus souvent alimentaire : ingestion d’un aliment consommé cru ou peu cuit. La viande de bœuf, en particulier hachée, est le plus souvent la cause.Le lait cru et les produits à base de lait cru sont également impliqués, de même que de façon plus exceptionnelle, la consommation de légumes crus ou d’eau non traitée (eau de puit par exemple) contaminés pas des déjections animales. Une transmission inter-humaine par transmission oro-fécale au sein des familles ou des collectivités est possible par défaillance des mesures d’hygiène. Les contacts directs avec des animaux contaminés ou leurs déjections peuvent également être en cause. Il est à noter que la dose infectante est très faible.
Epidémiologie : 70 à 100 cas environ sont signalés chaque année en France depuis la mise en place de la surveillance en 1996.
santelog
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Re: Actualités 2009
DIMETHYLFUMARATE et brûlures au 3ème degré : QUELLE SURVEILLANCE EUROPEENNE ?
Un homme paraplégique, porteur pendant 5 heures d’une paire de chaussures en provenance de Chine, imprégnées de diméthylfumarate, relance le débat sur cet antifongique et, plus généralement sur l’application de la nouvelle réglementation chimique européenne et sur sa surveillance.
La victime, insensible, il n’a pas ressenti la brûlure et souffre de brûle aux pieds aux second et troisième degrés.
Le diméthylfumarate (DMFu) est un produit antifongique retrouvé dans certains produits industriels et notamment des chaussures (chinoises) ou des sièges (fauteuils, relax, bottes …) et dans d'autres produits, fabriqués avec du cuir vendus en Europe malgré son interdiction. L'Institut national de veille sanitaire (InVS) explique que le produit anti-moisissure retrouvé dans des chaussures chinoises, appelé diméthylfumarate, est connu pour ses propriétés allergisantes. Les signalements reçus par les CAPTV (Centres anti-poison) ou pour les plaintes reçues par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), les objets mis en cause sont en très grande majorité (93% des cas) des articles chaussants et des canapés ou fauteuils d'origine chinoise. Toutefois, d'autres produits étaient également suspectés de façon plus ponctuelle (sacs à main, vêtements, tissus d'ameublement...).
Les effets du DMFu sont redoutables, allergies, brûlures mais également lorsqu’il imprègne des produits d’ameublement, troubles respiratoires et nausées.
L’enquête française de 2009 : A la suite de 134 signalements de manifestations cutanées, relevées entre le 1er janvier 2008 et le 10 janvier 2009, une enquête a été réalisée et, une exposition au diméthylfumarate a été identifiée comme une cause plausible des symptômes pour 97 cas et a identifiée de façon certaine pour 28 cas. Un bilan sur les manifestations cutanées en lien possible avec une exposition au diméthylfumarate a été rendu public le 23 mars (Voir lien ci-dessous). En France, la DGCCRF a pris un arrêté en décembre 2008 afin de suspendre l'importation de produits (chaussures et sièges) contenant du diméthylfumarate ou en étant imprégnés. Ce texte simplifie les contrôles et les procédures de retrait effectués par les services de la DGCCRF et impose aux importateurs de vérifier auprès de leurs fournisseurs que leurs produits ne contiennent pas de diméthylfumarate.
Début mai 2009, l’Afsset a été saisie puis chargée de faire des mesures dans les logements des personnes qui souffrent toujours de problèmes de santé après le retrait des produits traités traités au diméthylfumarate et doit réaliser une étude des effets toxiques du diméthylfumarate en cas d’exposition personnelle ou professionnelle. Car les effets du DMFu peuvent persister bien après son retrait.
En Europe, la nouvelle réglementation chimique européenne REACH (enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances Chimiques) a pour objectif d'offrir au public une meilleure protection vis-à-vis des substances chimiques intentionnellement produites
Pour la première fois, les industries chimiques devront fournir les données de sécurté sanitaire et environnementale sur toutes les substances qu'elles produisent.
Avec REACH, un système de surveillance et de sécurité, RAPEX a été mis en place pour faciliter la diffusion rapide d’informations entre les différents pays de l’Union européenne Quand un pays a connaissance des effets indésirables d’un objet, la notification apparaît immédiatement sur le site et la Commission européenne peut alors faire prendre des mesures à tous les pays de la zone RAPEX. Mais la traçabilité n’est pas toujours possible …
En décembre 2008, la Direction Générale de la Santé française sollicitait la Commission européenne afin d'examiner les possibilités d'interdire la mise sur le marché du diméthylfumarate. Une décision de la Commission européenne applicable au 1er mai 2009 a été votée le 29 janvier 2009 interdisant le diméthylfumarate dans tous les produits de consommation.
Par ailleurs, la France, soutenue par la Commission européenne, a proposé dans le cadre du REACH de constituer un dossier en vue d’interdire la fabrication, la mise sur le marché et l’utilisation du diméthylfumarate. Concrètement, un renforcement des contrôles aux frontières ne permet pas d’empêcher totalement l’importation de produits toxiques. Le diméthylfumarate peut être intégré sous plusieurs formes, en sachets ou directement aspergé donc difficile à repérer. Ce nouveau cas illustre que seule la mise en place progressive de REACH et du système Rapex peut réduire les dangers sanitaires liés aux substances toxiques..
santelog
Un homme paraplégique, porteur pendant 5 heures d’une paire de chaussures en provenance de Chine, imprégnées de diméthylfumarate, relance le débat sur cet antifongique et, plus généralement sur l’application de la nouvelle réglementation chimique européenne et sur sa surveillance.
La victime, insensible, il n’a pas ressenti la brûlure et souffre de brûle aux pieds aux second et troisième degrés.
Le diméthylfumarate (DMFu) est un produit antifongique retrouvé dans certains produits industriels et notamment des chaussures (chinoises) ou des sièges (fauteuils, relax, bottes …) et dans d'autres produits, fabriqués avec du cuir vendus en Europe malgré son interdiction. L'Institut national de veille sanitaire (InVS) explique que le produit anti-moisissure retrouvé dans des chaussures chinoises, appelé diméthylfumarate, est connu pour ses propriétés allergisantes. Les signalements reçus par les CAPTV (Centres anti-poison) ou pour les plaintes reçues par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), les objets mis en cause sont en très grande majorité (93% des cas) des articles chaussants et des canapés ou fauteuils d'origine chinoise. Toutefois, d'autres produits étaient également suspectés de façon plus ponctuelle (sacs à main, vêtements, tissus d'ameublement...).
Les effets du DMFu sont redoutables, allergies, brûlures mais également lorsqu’il imprègne des produits d’ameublement, troubles respiratoires et nausées.
L’enquête française de 2009 : A la suite de 134 signalements de manifestations cutanées, relevées entre le 1er janvier 2008 et le 10 janvier 2009, une enquête a été réalisée et, une exposition au diméthylfumarate a été identifiée comme une cause plausible des symptômes pour 97 cas et a identifiée de façon certaine pour 28 cas. Un bilan sur les manifestations cutanées en lien possible avec une exposition au diméthylfumarate a été rendu public le 23 mars (Voir lien ci-dessous). En France, la DGCCRF a pris un arrêté en décembre 2008 afin de suspendre l'importation de produits (chaussures et sièges) contenant du diméthylfumarate ou en étant imprégnés. Ce texte simplifie les contrôles et les procédures de retrait effectués par les services de la DGCCRF et impose aux importateurs de vérifier auprès de leurs fournisseurs que leurs produits ne contiennent pas de diméthylfumarate.
Début mai 2009, l’Afsset a été saisie puis chargée de faire des mesures dans les logements des personnes qui souffrent toujours de problèmes de santé après le retrait des produits traités traités au diméthylfumarate et doit réaliser une étude des effets toxiques du diméthylfumarate en cas d’exposition personnelle ou professionnelle. Car les effets du DMFu peuvent persister bien après son retrait.
En Europe, la nouvelle réglementation chimique européenne REACH (enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances Chimiques) a pour objectif d'offrir au public une meilleure protection vis-à-vis des substances chimiques intentionnellement produites
Pour la première fois, les industries chimiques devront fournir les données de sécurté sanitaire et environnementale sur toutes les substances qu'elles produisent.
Avec REACH, un système de surveillance et de sécurité, RAPEX a été mis en place pour faciliter la diffusion rapide d’informations entre les différents pays de l’Union européenne Quand un pays a connaissance des effets indésirables d’un objet, la notification apparaît immédiatement sur le site et la Commission européenne peut alors faire prendre des mesures à tous les pays de la zone RAPEX. Mais la traçabilité n’est pas toujours possible …
En décembre 2008, la Direction Générale de la Santé française sollicitait la Commission européenne afin d'examiner les possibilités d'interdire la mise sur le marché du diméthylfumarate. Une décision de la Commission européenne applicable au 1er mai 2009 a été votée le 29 janvier 2009 interdisant le diméthylfumarate dans tous les produits de consommation.
Par ailleurs, la France, soutenue par la Commission européenne, a proposé dans le cadre du REACH de constituer un dossier en vue d’interdire la fabrication, la mise sur le marché et l’utilisation du diméthylfumarate. Concrètement, un renforcement des contrôles aux frontières ne permet pas d’empêcher totalement l’importation de produits toxiques. Le diméthylfumarate peut être intégré sous plusieurs formes, en sachets ou directement aspergé donc difficile à repérer. Ce nouveau cas illustre que seule la mise en place progressive de REACH et du système Rapex peut réduire les dangers sanitaires liés aux substances toxiques..
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Re: Actualités 2009
Les Français font toujours autant de bébés
828 400 bébés sont nés en France en 2008, selon des chiffres de l'Insee publiés lundi.
796 000 enfants en France métropolitaine et 32 400 dans les départements d'outre-mer, soit un total en augmentation de 1,2% par rapport à 2007.
Le nombre de naissances atteint quasiment le pic de 2006, qui fut une année record depuis 1981.
Avec 2,02 enfants par femme (le seuil de renouvellement naturel des générations fixé à 2,07) la France confirme ainsi sa place de championne d'Europe des naissances, avec l'Irlande.
La moyenne européenne se situe à environ 1,5 enfant par femme, plusieurs pays étant en-dessous de cette moyenne comme l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, la Pologne.
Nadine Morano s'est félicitée dans un communiqué des «excellents résultats» de la natalité : «C'est un message encourageant que nous adressent les Français qui prouvent ainsi leur capacité à se projeter positivement dans l'avenir, malgré un contexte de crise».
La part des enfants nés de couples mixtes est elle passée de 8% à 12,7%. La progression du nombre de naissances hors mariage s'est poursuivie en 2008. Devenues majoritaires en 2006, elles représentent 52% des naissances en 2008, soit 10% de plus qu'il y a dix ans.
La part des enfants nés de deux parents étrangers qui s'est élevée à 6,9% en 2008, n'a elle que peu évolué en dix ans, par rapport à 1998 (6,6%).
[Source : Le parisien 24/08/09]
828 400 bébés sont nés en France en 2008, selon des chiffres de l'Insee publiés lundi.
796 000 enfants en France métropolitaine et 32 400 dans les départements d'outre-mer, soit un total en augmentation de 1,2% par rapport à 2007.
Le nombre de naissances atteint quasiment le pic de 2006, qui fut une année record depuis 1981.
Avec 2,02 enfants par femme (le seuil de renouvellement naturel des générations fixé à 2,07) la France confirme ainsi sa place de championne d'Europe des naissances, avec l'Irlande.
La moyenne européenne se situe à environ 1,5 enfant par femme, plusieurs pays étant en-dessous de cette moyenne comme l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, la Pologne.
Nadine Morano s'est félicitée dans un communiqué des «excellents résultats» de la natalité : «C'est un message encourageant que nous adressent les Français qui prouvent ainsi leur capacité à se projeter positivement dans l'avenir, malgré un contexte de crise».
La part des enfants nés de couples mixtes est elle passée de 8% à 12,7%. La progression du nombre de naissances hors mariage s'est poursuivie en 2008. Devenues majoritaires en 2006, elles représentent 52% des naissances en 2008, soit 10% de plus qu'il y a dix ans.
La part des enfants nés de deux parents étrangers qui s'est élevée à 6,9% en 2008, n'a elle que peu évolué en dix ans, par rapport à 1998 (6,6%).
[Source : Le parisien 24/08/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente