Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
L'appendicite bientôt diagnostiquée dans l'urine ?
L'appendicite est l'urgence chirurgicale la plus fréquente chez l'enfant, mais son diagnostic est compliqué par l'hétérogénéité des manifestations qu'elle provoque, ce qui peut entraîner soit des retards dans sa prise en charge, avec un risque de complications parfois très graves, soit des interventions chirurgicales inutiles.
L'utilisation du scanner a, certes, amélioré le diagnostic mais de façon modeste. D'où l'intérêt de la récente découverte d'un marqueur urinaire, par une équipe de la Harvard Medical School à Boston.
Ces chercheurs américains ont tenté de trouver un marqueur dans l'urine, car cette dernière peut être obtenue facilement et sa composition relativement simple rend plus facile l'identification d'une présence inhabituelle d'un composant.
Ils ont mené une étude chez 67 enfants de 11 ans en moyenne, soupçonnés d'avoir une appendicite (finalement, seuls un peu plus du tiers étaient réellement atteints).
Une première analyse a permis d'identifier 57 marqueurs candidats, qui étaient augmentés en cas d'appendicite. Plus précisément, trois marqueurs étaient associés à une bonne capacité de détecter les appendicites et d'écarter les autres patients.
Et la leucine-riche glycoprotéine alpha-2 (LRG) donnait les meilleurs résultats : une fiabilité diagnostique de 97 %.
Grâce au dosage de la LGR, il a été possible de diagnostiquer l'appendicite chez deux patients qui avaient un scanner normal. Et, si ce test avait été réalisé en routine, il aurait permis d'écarter ce diagnostic chez un patient qui présentait une augmentation de volume de l'appendice au scanner mais qui, in fine, n'avait pas d'appendicite, indiquent les chercheurs.
La seule limite de cet examen est que la LRG est aussi augmentée en cas de pyélonéphrite (infection du rein).
"La performance diagnostique de ce marqueur dépendra de la capacité à écarter d'autres infections locales", estiment les auteurs.
Ils estiment qu'il serait dorénavant possible de mettre au point un test immunologique facilement utilisable à grande échelle.
[Source : Le point 10/08/09]
L'appendicite est l'urgence chirurgicale la plus fréquente chez l'enfant, mais son diagnostic est compliqué par l'hétérogénéité des manifestations qu'elle provoque, ce qui peut entraîner soit des retards dans sa prise en charge, avec un risque de complications parfois très graves, soit des interventions chirurgicales inutiles.
L'utilisation du scanner a, certes, amélioré le diagnostic mais de façon modeste. D'où l'intérêt de la récente découverte d'un marqueur urinaire, par une équipe de la Harvard Medical School à Boston.
Ces chercheurs américains ont tenté de trouver un marqueur dans l'urine, car cette dernière peut être obtenue facilement et sa composition relativement simple rend plus facile l'identification d'une présence inhabituelle d'un composant.
Ils ont mené une étude chez 67 enfants de 11 ans en moyenne, soupçonnés d'avoir une appendicite (finalement, seuls un peu plus du tiers étaient réellement atteints).
Une première analyse a permis d'identifier 57 marqueurs candidats, qui étaient augmentés en cas d'appendicite. Plus précisément, trois marqueurs étaient associés à une bonne capacité de détecter les appendicites et d'écarter les autres patients.
Et la leucine-riche glycoprotéine alpha-2 (LRG) donnait les meilleurs résultats : une fiabilité diagnostique de 97 %.
Grâce au dosage de la LGR, il a été possible de diagnostiquer l'appendicite chez deux patients qui avaient un scanner normal. Et, si ce test avait été réalisé en routine, il aurait permis d'écarter ce diagnostic chez un patient qui présentait une augmentation de volume de l'appendice au scanner mais qui, in fine, n'avait pas d'appendicite, indiquent les chercheurs.
La seule limite de cet examen est que la LRG est aussi augmentée en cas de pyélonéphrite (infection du rein).
"La performance diagnostique de ce marqueur dépendra de la capacité à écarter d'autres infections locales", estiment les auteurs.
Ils estiment qu'il serait dorénavant possible de mettre au point un test immunologique facilement utilisable à grande échelle.
[Source : Le point 10/08/09]
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Re: Actualités 2009
L'hôpital public craint que la grippe A creuse son déficit
Alors que la France envisage un passage au niveau 6 du plan national de pandémie grippale à la rentrée, au vue de l'évolution du virus A (H1N1), l'hôpital public réclame des moyens financiers supplémentaires au gouvernement.
Depuis plusieurs mois déjà, les hôpitaux se sont mobilisés pour faire face à une hypothétique situation de diffusion du virus grippal qui nécessiterait des hospitalisation massives :
constitution de stocks de médicaments, vaccins et masques,
réunions d'informations des personnels
vérification des consignes sanitaires.
Pour le moment, le coût de cette mobilisation (entièrement supporté par les établissements) reste limité.
Mais les dépenses pourraient exploser si la pandémie se déclare.
Les établissements publics seront alors tenus de libérer des lits pour accueillir tous les patients qui nécessitent d'être hospitalisés.
Des revenus en moins pour les hôpitaux qui fonctionnent aujourd'hui comme des entreprises privées.
"Nous devrons annuler toute l'activité programmée, toutes les hospitalisations sur rendez-vous qui ne sont pas urgentes, explique Philippe Blua, président du SNCH, le premier syndicat de directeurs d'hôpital. Or, c'est cette activité qui est la plus rémunératrice avec le système de la T2A.".
Avec le système de tarification à l'activité (T2A), l'hôpital public facture à l'assurance-maladie tout acte médical comme la pose d'une prothèse de hanche ou une opération de l'appendicite, à un tarif défini.
La T2A représente la majorité du budget des hôpitaux.
La grippe A pourrait creuser le déficit des hôpitaux publics.
La prise en charge des patients atteints du virus de la grippe A (H1N1) sera bien sûr également remboursée par l'assurance-maladie.
Mais cette activité est beaucoup moins rémunératrice : une grippe sans complications, avec une hospitalisation de trois jours, est facturée environ 1 700 euros à la Sécurité sociale.
En comparaison, la pose d'une prothèse de hanche rapporte 6 000 euros à l'hôpital.
La Fédération hospitalière de France (FHF) s'inquiète d'un autre manque à gagner attendu en cas de crise sanitaire : garder des lits disponibles en grand nombre impose des dépenses importantes en frais de personnel qui ne génèrent aucune ressource.
Au final, une éventuelle pandémie grippale liée au virus A(H1N1) pourrait creuser le déficit budgétaire des hôpitaux publics à la fin de l'année.
"Les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités. Ils ne peuvent pas demander aux hôpitaux de dépenser sans compter pour assurer la sécurité sanitaire des Français et leur reprocher d'être déficitaires", souligne Philippe Blua.
Le SNCH et la FHF réclament une enveloppe spécifique dans le cadre des missions d'intérêt général (MIGA), sommes forfaitaires versées par l'Etat pour des missions comme l'enseignement et la recherche dans les CHU, les urgences ou la prise en charge de la précarité, pour couvrir les dépenses générées par les crises sanitaires.
Une telle enveloppe existe, assure le ministère de la Santé.
"En théorie peut être, mais nous avons jamais rien reçu et il n'existe aucune ligne budgétaire définie", dénonce Philippe Blua.
[Source : L'expansion 10/08/09]
Alors que la France envisage un passage au niveau 6 du plan national de pandémie grippale à la rentrée, au vue de l'évolution du virus A (H1N1), l'hôpital public réclame des moyens financiers supplémentaires au gouvernement.
Depuis plusieurs mois déjà, les hôpitaux se sont mobilisés pour faire face à une hypothétique situation de diffusion du virus grippal qui nécessiterait des hospitalisation massives :



Pour le moment, le coût de cette mobilisation (entièrement supporté par les établissements) reste limité.
Mais les dépenses pourraient exploser si la pandémie se déclare.
Les établissements publics seront alors tenus de libérer des lits pour accueillir tous les patients qui nécessitent d'être hospitalisés.
Des revenus en moins pour les hôpitaux qui fonctionnent aujourd'hui comme des entreprises privées.
"Nous devrons annuler toute l'activité programmée, toutes les hospitalisations sur rendez-vous qui ne sont pas urgentes, explique Philippe Blua, président du SNCH, le premier syndicat de directeurs d'hôpital. Or, c'est cette activité qui est la plus rémunératrice avec le système de la T2A.".
Avec le système de tarification à l'activité (T2A), l'hôpital public facture à l'assurance-maladie tout acte médical comme la pose d'une prothèse de hanche ou une opération de l'appendicite, à un tarif défini.
La T2A représente la majorité du budget des hôpitaux.
La grippe A pourrait creuser le déficit des hôpitaux publics.
La prise en charge des patients atteints du virus de la grippe A (H1N1) sera bien sûr également remboursée par l'assurance-maladie.
Mais cette activité est beaucoup moins rémunératrice : une grippe sans complications, avec une hospitalisation de trois jours, est facturée environ 1 700 euros à la Sécurité sociale.
En comparaison, la pose d'une prothèse de hanche rapporte 6 000 euros à l'hôpital.
La Fédération hospitalière de France (FHF) s'inquiète d'un autre manque à gagner attendu en cas de crise sanitaire : garder des lits disponibles en grand nombre impose des dépenses importantes en frais de personnel qui ne génèrent aucune ressource.
Au final, une éventuelle pandémie grippale liée au virus A(H1N1) pourrait creuser le déficit budgétaire des hôpitaux publics à la fin de l'année.
"Les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités. Ils ne peuvent pas demander aux hôpitaux de dépenser sans compter pour assurer la sécurité sanitaire des Français et leur reprocher d'être déficitaires", souligne Philippe Blua.
Le SNCH et la FHF réclament une enveloppe spécifique dans le cadre des missions d'intérêt général (MIGA), sommes forfaitaires versées par l'Etat pour des missions comme l'enseignement et la recherche dans les CHU, les urgences ou la prise en charge de la précarité, pour couvrir les dépenses générées par les crises sanitaires.
Une telle enveloppe existe, assure le ministère de la Santé.
"En théorie peut être, mais nous avons jamais rien reçu et il n'existe aucune ligne budgétaire définie", dénonce Philippe Blua.
[Source : L'expansion 10/08/09]
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Re: Actualités 2009
Grippe A (H1N1) : Mise au point sur l’utilisation du Tamiflu® chez l’enfant
Communiqué de presse AFSSAPS
La mise en ligne d’une étude effectuée par des investigateurs anglais et publiée sur le site du British Medical Journal sur les antiviraux utilisés chez l’enfant dans le traitement et la prévention de la grippe saisonnière amène l’Afssaps à rappeler les conditions d’octroi des autorisations de mise sur le marché (AMM) et de leur utilisation dans le cadre de la pandémie grippale A (H1N1).
Une étude effectuée par des investigateurs anglais, mise en ligne sur le site du British Medical Journal fait une analyse des données agrégées issues de 7 études antérieures contrôlées effectuées chez l’enfant de 1 à 12 ans traité en curatif ou en préventif par les antiviraux inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir et zanamivir) contre la grippe saisonnière.
Les résultats de cette analyse montrent que la durée de la symptomatologie grippale est raccourcie de 0,5 à 1,5 jours et que, chez les patients traités par oseltamivir (Tamiflu®), il y a un risque augmenté de troubles digestifs, notamment des vomissements.
L’analyse revient sur des données qui étaient déjà connues et mentionnées dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP).
Elle n’apporte pas d’éléments nouveaux susceptibles de modifier le rapport bénéfice/risque de ces antiviraux tel qu’il a été évalué pour l’autorisation de mise sur le marché (AMM).
Pour mémoire, Tamiflu® (oseltamivir) a été autorisé selon une procédure centralisée en 2002.
Il est indiqué chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 1 an pour le traitement et la prévention de la grippe.
Concernant les enfants de 6 mois à 1 an, le Comité des médicaments à usage humain de l’Agence Européenne du Médicament (EMEA) a donné un avis favorable en juillet 2009 à l'extension de l’AMM pour l'indication en traitement curatif dans un contexte de pandémie.
Cette modification d’AMM est en attente de la notification de la décision de la Commission Européenne.
Concernant les enfants de moins de 6 mois, les recommandations émises en mai 2009 par l’EMEA sont susceptibles de s’appliquer en situation de pandémie de phase 6.
D’autre part, les recommandations du Comité de lutte contre la grippe sur l’utilisation des antiviraux en période pandémique ont été diffusées sur le site du Ministère de la Santé et des Sports le 7 août dernier.
A ce stade, l’Afssaps considère que les résultats de cette étude ne sont donc pas de nature à remettre en cause les recommandations précitées concernant l’utilisation du Tamiflu® chez l’enfant dans le cadre de la pandémie grippale A (H1N1).
Enfin, l’Afssaps rappelle qu’en France, les antiviraux indiqués dans la grippe et notamment Tamiflu® sont uniquement délivrés sur ordonnance et qu’ils font l’objet d’une surveillance renforcée de pharmacovigilance dans le cadre de leur utilisation dans la pandémie grippale A (H1N1).
[Source : AFSSAPS 11/08/09]
Communiqué de presse AFSSAPS
La mise en ligne d’une étude effectuée par des investigateurs anglais et publiée sur le site du British Medical Journal sur les antiviraux utilisés chez l’enfant dans le traitement et la prévention de la grippe saisonnière amène l’Afssaps à rappeler les conditions d’octroi des autorisations de mise sur le marché (AMM) et de leur utilisation dans le cadre de la pandémie grippale A (H1N1).
Une étude effectuée par des investigateurs anglais, mise en ligne sur le site du British Medical Journal fait une analyse des données agrégées issues de 7 études antérieures contrôlées effectuées chez l’enfant de 1 à 12 ans traité en curatif ou en préventif par les antiviraux inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir et zanamivir) contre la grippe saisonnière.
Les résultats de cette analyse montrent que la durée de la symptomatologie grippale est raccourcie de 0,5 à 1,5 jours et que, chez les patients traités par oseltamivir (Tamiflu®), il y a un risque augmenté de troubles digestifs, notamment des vomissements.
L’analyse revient sur des données qui étaient déjà connues et mentionnées dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP).
Elle n’apporte pas d’éléments nouveaux susceptibles de modifier le rapport bénéfice/risque de ces antiviraux tel qu’il a été évalué pour l’autorisation de mise sur le marché (AMM).
Pour mémoire, Tamiflu® (oseltamivir) a été autorisé selon une procédure centralisée en 2002.
Il est indiqué chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 1 an pour le traitement et la prévention de la grippe.
Concernant les enfants de 6 mois à 1 an, le Comité des médicaments à usage humain de l’Agence Européenne du Médicament (EMEA) a donné un avis favorable en juillet 2009 à l'extension de l’AMM pour l'indication en traitement curatif dans un contexte de pandémie.
Cette modification d’AMM est en attente de la notification de la décision de la Commission Européenne.
Concernant les enfants de moins de 6 mois, les recommandations émises en mai 2009 par l’EMEA sont susceptibles de s’appliquer en situation de pandémie de phase 6.
D’autre part, les recommandations du Comité de lutte contre la grippe sur l’utilisation des antiviraux en période pandémique ont été diffusées sur le site du Ministère de la Santé et des Sports le 7 août dernier.
A ce stade, l’Afssaps considère que les résultats de cette étude ne sont donc pas de nature à remettre en cause les recommandations précitées concernant l’utilisation du Tamiflu® chez l’enfant dans le cadre de la pandémie grippale A (H1N1).
Enfin, l’Afssaps rappelle qu’en France, les antiviraux indiqués dans la grippe et notamment Tamiflu® sont uniquement délivrés sur ordonnance et qu’ils font l’objet d’une surveillance renforcée de pharmacovigilance dans le cadre de leur utilisation dans la pandémie grippale A (H1N1).
[Source : AFSSAPS 11/08/09]
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Re: Actualités 2009
Mort d'Emile Papiernik, combattant pour la vie
On l'a appris ce mardi: le père de la gynécologie obstétrique moderne s'est éteint vendredi 7 août à l'âge de 73 ans.
Né en 1936, Emile Papiernik effectue de brillantes études et débute sa carrière en cancérologie, avant de s'orienter vers la gynécologie-obstétrique.
C'est en 1962, à la première des trois grossesses de sa femme, qu'Emile Papiernik prend cette décision.
Surpris par la pauvreté de l'offre de soins obstétriques, il prend le pari de révolutionner cette branche médicale, au service des femmes et des futurs enfants.
Il commencera par prendre la succession à la maternité du Port-Royal d'Adolphe Pinard (inventeur du stéthoscope obstétrical). Il dirigera ensuite la maternité de l'hopital Antoine-Béclère à Clamart.
Une médecine plus humaine
"Pour lui, le patient n'était jamais un dossier. Il avait le désir de comprendre l'humain", explique le Pr Roger Bessis, spécialiste du dépistage prénatal.
Alors que l'on commence à mieux connaître le foetus, Papiernik met en place l'utilisation de l'échographie (en toute illégalité au commencement), pour prévenir les risques pour l'enfant.
Aux petits soins pour la femme, il milite pour deux semaines de congés maternité supplémentaires en cas de grande fatigue de la mère ou de danger (ce qu'il finit par obtenir).
Contre la douleur à l'accouchement, il importe la péridurale des Etats-Unis, et démocratise le monitoring prénatal.
Il est également l'un des premiers chefs de service à répondre aux demandes d'interruption volontaire de grossesse. Enfin, l'obstétricien de renom a créé une unité de recherche à l'Inserm sur l'aspect psychologique de la grossesse.
Un mentor
Sans lui, le système des maternités actuel ne serait pas.
Visionnaire, il a aussi transmis son savoir et ses idées.
Son élève René Frydman sera à l'origine de la naissance en 1982 d'Amandine, le premier bébé éprouvette de France.
Le décès d'Emile Papiernik a suscité l'émotion dans la classe politique et professionnelle, Bertrand Delanoë salue notamment "son énergie, son intelligence et sa créativité ont rendu possibles des avancées décisives en matière de prévention de la prématurité, de développement des échographies, du monitorage et des anesthésies péridurales".
Chevalier de la légion d'honneur, il sera inhumé demain au cimetière juif de Bagneux.
[Source : L'express 11/08/09]
On l'a appris ce mardi: le père de la gynécologie obstétrique moderne s'est éteint vendredi 7 août à l'âge de 73 ans.
Né en 1936, Emile Papiernik effectue de brillantes études et débute sa carrière en cancérologie, avant de s'orienter vers la gynécologie-obstétrique.
C'est en 1962, à la première des trois grossesses de sa femme, qu'Emile Papiernik prend cette décision.
Surpris par la pauvreté de l'offre de soins obstétriques, il prend le pari de révolutionner cette branche médicale, au service des femmes et des futurs enfants.
Il commencera par prendre la succession à la maternité du Port-Royal d'Adolphe Pinard (inventeur du stéthoscope obstétrical). Il dirigera ensuite la maternité de l'hopital Antoine-Béclère à Clamart.
Une médecine plus humaine
"Pour lui, le patient n'était jamais un dossier. Il avait le désir de comprendre l'humain", explique le Pr Roger Bessis, spécialiste du dépistage prénatal.
Alors que l'on commence à mieux connaître le foetus, Papiernik met en place l'utilisation de l'échographie (en toute illégalité au commencement), pour prévenir les risques pour l'enfant.
Aux petits soins pour la femme, il milite pour deux semaines de congés maternité supplémentaires en cas de grande fatigue de la mère ou de danger (ce qu'il finit par obtenir).
Contre la douleur à l'accouchement, il importe la péridurale des Etats-Unis, et démocratise le monitoring prénatal.
Il est également l'un des premiers chefs de service à répondre aux demandes d'interruption volontaire de grossesse. Enfin, l'obstétricien de renom a créé une unité de recherche à l'Inserm sur l'aspect psychologique de la grossesse.
Un mentor
Sans lui, le système des maternités actuel ne serait pas.
Visionnaire, il a aussi transmis son savoir et ses idées.
Son élève René Frydman sera à l'origine de la naissance en 1982 d'Amandine, le premier bébé éprouvette de France.
Le décès d'Emile Papiernik a suscité l'émotion dans la classe politique et professionnelle, Bertrand Delanoë salue notamment "son énergie, son intelligence et sa créativité ont rendu possibles des avancées décisives en matière de prévention de la prématurité, de développement des échographies, du monitorage et des anesthésies péridurales".
Chevalier de la légion d'honneur, il sera inhumé demain au cimetière juif de Bagneux.
[Source : L'express 11/08/09]
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Re: Actualités 2009
Calais : des douches installées pour lutter contre la gale
Une épidémie de gale s'est déclarée mardi parmi les migrants. Les associations craignent d'être débordées.
Une unité de traitement sanitaire d'urgence avec deux douches mobiles a été installée mardi à Calais par la préfecture, pour endiguer une épidémie de gale signalée chez les migrants par les associations humanitaires.
Une quarantaine de migrants, pour la plupart des Afghans, ont patienté mardi devant une grande tente dans l'attente de pouvoir prendre une douche. Chacun d'entre eux a été examiné par un médecin. Les personnes atteintes de la gale ont reçu un traitement antiparasitaire. Tous ont reçu de nouveaux vêtements.
Quatre douches du centre du Secours Catholique de Calais seront réquisitionnées mercredi. Une mesure saluée par les responsables associatifs mais qui s’avèrera très vite insuffisante selon Mikael Boude, délégué départemental du Secours Catholique. Ce responsable estime que plus d'un millier de clandestins errent actuellement dans les environs de Calais.
Europe1
Une épidémie de gale s'est déclarée mardi parmi les migrants. Les associations craignent d'être débordées.
Une unité de traitement sanitaire d'urgence avec deux douches mobiles a été installée mardi à Calais par la préfecture, pour endiguer une épidémie de gale signalée chez les migrants par les associations humanitaires.
Une quarantaine de migrants, pour la plupart des Afghans, ont patienté mardi devant une grande tente dans l'attente de pouvoir prendre une douche. Chacun d'entre eux a été examiné par un médecin. Les personnes atteintes de la gale ont reçu un traitement antiparasitaire. Tous ont reçu de nouveaux vêtements.
Quatre douches du centre du Secours Catholique de Calais seront réquisitionnées mercredi. Une mesure saluée par les responsables associatifs mais qui s’avèrera très vite insuffisante selon Mikael Boude, délégué départemental du Secours Catholique. Ce responsable estime que plus d'un millier de clandestins errent actuellement dans les environs de Calais.
Europe1
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
Une femme interdite de piscine pour cause de maillot de bain islamique
Une femme d'une trentaine d'années a été interdite de baignade fin juillet à la piscine d'Emerainville (Seine-et-Marne) car elle portait un "burkini", maillot de bain islamique, composé d'un voile, d'une tunique et d'un pantalon large, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Cette habitante d'Emerainville, âgée d'une trentaine d'années, "est venue se baigner une première fois avec ce maillot bain islamique et la deuxième fois, le 27 juillet, elle a été interdite de baignade par les fonctionnaires de la piscine intercommunale qui lui ont rappelé le règlement en vigueur dans toutes les piscines, qui interdit la baignade habillée, c'est un rappel du règlement", a expliqué à l'AFP Daniel Guillaume, vice-président du syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) du Val-Maubuée, qui gère les piscines du secteur, confirmant une information du Parisien.
Selon M. Guillaume, "cette femme, ainsi qu'une autre femme, ont voulu déposer une plainte au commissariat de Noisiel début août mais la plainte a été refusée" et elles ont "déposé une main courante", a-t-il poursuivi.
Au parquet de Meaux, "aucune plainte n'a été enregistrée", a-t-on affirmé de source judiciaire.
"J'ai été alerté sur cette affaire par des habitants d'Emerainville, j'ai donc écrit au SAN du Val-Maubuée pour les avertir", a raconté à l'AFP le maire de la commune, Alain Kelyor (UMP).
Pour M. Kelyor, "tout cela n'a rien à voir avec l'islam, car le règlement intérieur des piscines refuse que l'on se baigne tout habillé, pour des principes d'hygiène, comme c'est le cas pour les caleçons" et par ailleurs, "ce n'est pas un maillot de bain islamique, ce genre de maillot n'existe pas dans le coran", justifie-t-il.
[Source :AFP 12/08/09]
Une femme d'une trentaine d'années a été interdite de baignade fin juillet à la piscine d'Emerainville (Seine-et-Marne) car elle portait un "burkini", maillot de bain islamique, composé d'un voile, d'une tunique et d'un pantalon large, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Cette habitante d'Emerainville, âgée d'une trentaine d'années, "est venue se baigner une première fois avec ce maillot bain islamique et la deuxième fois, le 27 juillet, elle a été interdite de baignade par les fonctionnaires de la piscine intercommunale qui lui ont rappelé le règlement en vigueur dans toutes les piscines, qui interdit la baignade habillée, c'est un rappel du règlement", a expliqué à l'AFP Daniel Guillaume, vice-président du syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) du Val-Maubuée, qui gère les piscines du secteur, confirmant une information du Parisien.
Selon M. Guillaume, "cette femme, ainsi qu'une autre femme, ont voulu déposer une plainte au commissariat de Noisiel début août mais la plainte a été refusée" et elles ont "déposé une main courante", a-t-il poursuivi.
Au parquet de Meaux, "aucune plainte n'a été enregistrée", a-t-on affirmé de source judiciaire.
"J'ai été alerté sur cette affaire par des habitants d'Emerainville, j'ai donc écrit au SAN du Val-Maubuée pour les avertir", a raconté à l'AFP le maire de la commune, Alain Kelyor (UMP).
Pour M. Kelyor, "tout cela n'a rien à voir avec l'islam, car le règlement intérieur des piscines refuse que l'on se baigne tout habillé, pour des principes d'hygiène, comme c'est le cas pour les caleçons" et par ailleurs, "ce n'est pas un maillot de bain islamique, ce genre de maillot n'existe pas dans le coran", justifie-t-il.
[Source :AFP 12/08/09]
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Re: Actualités 2009
Le ministre de l'Education prêt à fermer toutes les écoles en cas de pandémie de grippe A
Le ministre français de l'Education nationale Luc Chatel se déclare "prêt à fermer toutes les écoles" en cas de pandémie de grippe A/H1N1, dans une interview publiée mercredi par le quotidien Le Figaro.
"En cas de pandémie totale, nous sommes prêts à fermer toutes les écoles de France", a affirmé M. Chatel.
"Aucun seuil n'a été fixé pour fermer une école. on s'adaptera au cas par cas. La décision sera prise par le préfet, en concertation avec les autorités de l'éducation et les directeurs des établissements, après examen de la situation épidémiologique nationale et locale", a précisé le ministre.
Pour remédier à ces fermetures d'établissements scolaires, "nous avons préparé un plan de continuité pédagogique. Il s'agit de programmes éducatifs destinés aux élèves privés de cours. Ils ont été préparé pendant l'été par le centre national d'éducation à distance (CNED) et seront diffusés sur (la chaîne de télévision publique) France 5, Radio France et Internet", a-t-il expliqué.
Interrogé sur une vaccination généralisée des enfants, Luc Chatel estime "qu'à ce stade, la vaccination généralisée n'est pas d'actualité.
[Source : AFP 12/08/09]
Les cadres hospitaliers mettent en garde contre une fermeture des écoles en cas de pandémie de grippe A
Le syndicat de cadres hospitaliers SNCH a mis en garde mercredi contre les conséquences d'une fermeture des écoles en cas de pandémie de grippe A/H1N1, craignant une augmentation de "la pénurie de soignants" faute de solution pour la garde de leurs enfants.
Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel s'est déclaré "prêt à fermer toutes les écoles" en cas de pandémie, dans un entretien au Figaro paru mercredi.
Il s'agit d'une "décision unilatérale", déplore le SNCH, qui "demande que les mesures envisagées face à la grippe A/H1N1 soient prises en concertation et que toutes leurs conséquences soient envisagées".
"La fermeture des écoles sans solution de substitution pour les parents aux soins aurait pour conséquence de créer un absentéisme forcé", affirme le SNCH. "Il augmenterait la pénurie de soignants au moment même où ils sont le plus indispensables", assure le syndicat.
Le SNCH s'inquiète également pour les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux dont les effectifs sont "plus réduits que ceux des hôpitaux" et où "toute absence supplémentaire (sera) très difficile à gérer".
Luc Chatel a annoncé qu'il réunirait le 18 août la "cellule de crise du ministère de l'Education pour faire le point à quinze jours de la rentrée".
[Source : 12/08/09]
Le ministre français de l'Education nationale Luc Chatel se déclare "prêt à fermer toutes les écoles" en cas de pandémie de grippe A/H1N1, dans une interview publiée mercredi par le quotidien Le Figaro.
"En cas de pandémie totale, nous sommes prêts à fermer toutes les écoles de France", a affirmé M. Chatel.
"Aucun seuil n'a été fixé pour fermer une école. on s'adaptera au cas par cas. La décision sera prise par le préfet, en concertation avec les autorités de l'éducation et les directeurs des établissements, après examen de la situation épidémiologique nationale et locale", a précisé le ministre.
Pour remédier à ces fermetures d'établissements scolaires, "nous avons préparé un plan de continuité pédagogique. Il s'agit de programmes éducatifs destinés aux élèves privés de cours. Ils ont été préparé pendant l'été par le centre national d'éducation à distance (CNED) et seront diffusés sur (la chaîne de télévision publique) France 5, Radio France et Internet", a-t-il expliqué.
Interrogé sur une vaccination généralisée des enfants, Luc Chatel estime "qu'à ce stade, la vaccination généralisée n'est pas d'actualité.
[Source : AFP 12/08/09]
Les cadres hospitaliers mettent en garde contre une fermeture des écoles en cas de pandémie de grippe A
Le syndicat de cadres hospitaliers SNCH a mis en garde mercredi contre les conséquences d'une fermeture des écoles en cas de pandémie de grippe A/H1N1, craignant une augmentation de "la pénurie de soignants" faute de solution pour la garde de leurs enfants.
Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel s'est déclaré "prêt à fermer toutes les écoles" en cas de pandémie, dans un entretien au Figaro paru mercredi.
Il s'agit d'une "décision unilatérale", déplore le SNCH, qui "demande que les mesures envisagées face à la grippe A/H1N1 soient prises en concertation et que toutes leurs conséquences soient envisagées".
"La fermeture des écoles sans solution de substitution pour les parents aux soins aurait pour conséquence de créer un absentéisme forcé", affirme le SNCH. "Il augmenterait la pénurie de soignants au moment même où ils sont le plus indispensables", assure le syndicat.
Le SNCH s'inquiète également pour les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux dont les effectifs sont "plus réduits que ceux des hôpitaux" et où "toute absence supplémentaire (sera) très difficile à gérer".
Luc Chatel a annoncé qu'il réunirait le 18 août la "cellule de crise du ministère de l'Education pour faire le point à quinze jours de la rentrée".
[Source : 12/08/09]
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Re: Actualités 2009
La rate, un organe plus précieux qu'on ne le pense
Des chercheurs viennent de découvrir que la rate, accablée par les sportifs et crainte par les chirurgiens, avait une fonction essentielle pour le système immunitaire.
Longtemps considérée par les Anciens comme le siège de nos humeurs, cette éponge de 300 grammes, gorgée de sang, vit cachée sous les côtes, avec le diaphragme et l'estomac comme voisins.
Seuls les hématologues et les chirurgiens connaissent ce lieu de stockage de 30 % de nos plaquettes sanguines (responsables de la coagulation) et connu comme réserve de lymphocytes.
Or, une équipe de chercheurs de la Harvard Medical School et du Massachusetts General Hospital de Boston vient de lui trouver (Science du 30 juillet 2009) une fonction essentielle dans le système de défense du corps.
La rate est en fait un réservoir, une caserne où une armée de réserve de soldats du corps, des cellules appelées monocytes, patientent par millions.
En cas de traumatisme avec invasion de microbes pathogènes, la rate est capable de se contracter et d'expulser dans le sang une multitude de ces soldats pour aller combattre l'ennemi.
La rate «qui se dilate», comme dans la chanson, peut passer de 300 grammes à 1,5 kilo. C'est le «cimetière des globules rouges» et, comme la moelle osseuse, elle produit des cellules sanguines.
Ulrich von Adrian, immunologiste à Harvard, est assez surpris : «Si on devait deviner où est la source originelle de ces cellules spécialisées, on aurait naturellement tendance à penser qu'elles viennent de la moelle osseuse plutôt que de la rate.»
Comme un diverticule ou un appendice intestinal, la rate n'a pas eu de fonction noble dans l'histoire de la médecine.
Seuls les chirurgiens s'en méfient : avec sa mince et fragile capsule, elle peut, en cas de traumatisme thoracique gauche, se fissurer et provoquer des hémorragies très graves. Notre regretté confrère Patrick Bourrat, renversé un jour de décembre 2002 au Koweït par les 57 tonnes d'un char américain, est mort d'une rupture de rate non diagnostiquée.
De nombreux coureurs ont été «dératés» dans l'histoire de l'athlétisme : Ron Clarke, le champion australien de fond et de semi-fond dans les années 1960, mais aussi (plus surprenant) une partie des coureurs de fond de la délégation allemande aux Jeux olympiques de 1936, qui avaient été opérés de la rate préventivement (pour soi-disant éviter crampes et points de côté).
La découverte américaine confirme cette notion médicale que les «dératés» ont un risque de mort prématurée.
Une étude parue dans The Lancet en 1977 a comparé 570 vétérans américains du deuxième conflit mondial, ayant eu la rate ôtée du fait de blessures traumatiques pendant le conflit, et un groupe identique de vétérans blessés mais ayant gardé leur rate.
Les hommes «dératés» ont deux fois plus de risque de mourir de maladies cardio-vasculaires que les autres. D'où l'importance de garder sa rate longtemps.
[Source : Le figaro 05/08/09]
Des chercheurs viennent de découvrir que la rate, accablée par les sportifs et crainte par les chirurgiens, avait une fonction essentielle pour le système immunitaire.
Longtemps considérée par les Anciens comme le siège de nos humeurs, cette éponge de 300 grammes, gorgée de sang, vit cachée sous les côtes, avec le diaphragme et l'estomac comme voisins.
Seuls les hématologues et les chirurgiens connaissent ce lieu de stockage de 30 % de nos plaquettes sanguines (responsables de la coagulation) et connu comme réserve de lymphocytes.
Or, une équipe de chercheurs de la Harvard Medical School et du Massachusetts General Hospital de Boston vient de lui trouver (Science du 30 juillet 2009) une fonction essentielle dans le système de défense du corps.
La rate est en fait un réservoir, une caserne où une armée de réserve de soldats du corps, des cellules appelées monocytes, patientent par millions.
En cas de traumatisme avec invasion de microbes pathogènes, la rate est capable de se contracter et d'expulser dans le sang une multitude de ces soldats pour aller combattre l'ennemi.
La rate «qui se dilate», comme dans la chanson, peut passer de 300 grammes à 1,5 kilo. C'est le «cimetière des globules rouges» et, comme la moelle osseuse, elle produit des cellules sanguines.
Ulrich von Adrian, immunologiste à Harvard, est assez surpris : «Si on devait deviner où est la source originelle de ces cellules spécialisées, on aurait naturellement tendance à penser qu'elles viennent de la moelle osseuse plutôt que de la rate.»
Comme un diverticule ou un appendice intestinal, la rate n'a pas eu de fonction noble dans l'histoire de la médecine.
Seuls les chirurgiens s'en méfient : avec sa mince et fragile capsule, elle peut, en cas de traumatisme thoracique gauche, se fissurer et provoquer des hémorragies très graves. Notre regretté confrère Patrick Bourrat, renversé un jour de décembre 2002 au Koweït par les 57 tonnes d'un char américain, est mort d'une rupture de rate non diagnostiquée.
De nombreux coureurs ont été «dératés» dans l'histoire de l'athlétisme : Ron Clarke, le champion australien de fond et de semi-fond dans les années 1960, mais aussi (plus surprenant) une partie des coureurs de fond de la délégation allemande aux Jeux olympiques de 1936, qui avaient été opérés de la rate préventivement (pour soi-disant éviter crampes et points de côté).
La découverte américaine confirme cette notion médicale que les «dératés» ont un risque de mort prématurée.
Une étude parue dans The Lancet en 1977 a comparé 570 vétérans américains du deuxième conflit mondial, ayant eu la rate ôtée du fait de blessures traumatiques pendant le conflit, et un groupe identique de vétérans blessés mais ayant gardé leur rate.
Les hommes «dératés» ont deux fois plus de risque de mourir de maladies cardio-vasculaires que les autres. D'où l'importance de garder sa rate longtemps.
[Source : Le figaro 05/08/09]
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Re: Actualités 2009
L'insémination post mortem en question
Doit-on autoriser l'[binsémination post mortem[/b]? L'affaire Justel, du nom de cette femme désirant avoir un enfant de son mari décédé il y a un an, relance le débat. Eléments d'explications.
Fabienne Justel, 39 ans, veut avoir un enfant de son mari décédé d'un cancer en septembre 2008. Se sachant malade, Dominique avait à plusieurs reprises fait des dépôts de sperme au Cecos (centre d'études et de conservation du sperme) de Rennes. Semence que sa femme veut aujourd'hui récupérer: "Le désir d'avoir un enfant de lui est toujours là", clame-t-elle.
La loi s'y opposant, son avocat, Me Gilbert Collard, a assigné en justice le centre spécialisé pour que sa cliente récupère le sperme de Dominique. Le tribunal de grande instance de Rennes doit statuer jeudi 13 août.
Ce que disent les textes
"Nous demandons au Cecos la restitution des 'paillettes' de son mari qui est décédé il y a un an", a expliqué le très médiatique Me Collard.
La stratégie de défense de l'avocat repose sur l'existence d'un "vrai projet parental".
"Le mari de ma cliente avait clairement exprimé l'envie d'avoir un enfant en demandant que son sperme soit bien conservé après avoir appris qu'il était dans une phase avancée de sa maladie. Ce n'est pas le Cecos qui est ici mis en cause, mais la loi qu'il faut changer".
Or la loi est formelle: "Les vivants ne peuvent pas disposer des éléments du corps des morts qui ne peuvent plus s'exprimer".
Interdite depuis 2004, l'insémination post mortem a connu peu de précédents en France. En Europe, seuls l'Espagne et les Pays-Bas ont une législation qui l'autorise sous certaines conditions.
"Si on récupère les paillettes, l'opération n'aura pas lieu en France", a confié Fabienne. Et de préciser que si elle et son mari avaient su, ils auraient fait le dépôt de sperme dans un autre pays.
"Prend-on les bonnes décisions dans ces circonstances émotionnelles?" s'interroge le vice-président du Comité national consultatif d'éthique.
Selon Me Collard, "le Cecos, est une banque. Quand vous déposez un trésor dans une banque, il est normal que vos héritiers puissent récupérer ce trésor après votre mort".
Mais, au regard des textes, si Fabienne met au monde un enfant via l'insémination du sperme de son mari décédé, il naîtra de père inconnu.
"Pour nous, cet enfant c'était notre projet de vie, il est très attendu par toute la famille", a déclaré Fabienne lors d'une conférence de presse.
Mais cette pression de la famille de Dominique Justel, c'est précisément le danger que souligne le philosophe Pierre Le Coz, vice-président du Comité national consultatif d'éthique (CCNE): "Dans ce genre de situation, derrière le désir de la veuve, il peut y avoir aussi le désir (humain) des grands-parents qui ont perdu leur fils". "Prend-on les bonnes décisions dans ces circonstances émotionnelles?" s'interroge-t-il.
Le CCNE recommande de penser avant tout à l'enfant. Le préjudice lié au fait de naître d'un père mort, n'est-il pas plus grand que la volonté de la mère d'avoir un enfant de l'homme qu'elle aime?
Autoriser de telles pratiques reviendrait à donner un statut ambigu à l'enfant qui serait "d'emblée et volontairement orphelin de père", explique Pierre Le Coz.
Le CCNE recommande de penser avant tout à l'enfant: naître d'un père mort peut représenter un fardeau à vie. De plus, que se passera-il si, une fois majeur, l'enfant décide de porter plainte contre l'Etat ou les Cecos pour avoir subi un préjudice délibéré moral et matériel?
Le couple, condition sin qua non
D'après les Pr Laurent Daviet et Grégoire Moutel, spécialistes de l'éthique médicale, les inséminations post mortem posent le problème de la dissolution du couple et donc du projet parental.
Le dépôt de sperme intervenant nécessairement avant le décès, il prouve le désir de conserver les possibilités de procréation mais non celui de procréer.
La différence entre les deux peut être grande.
Lorsque un homme dépose son sperme dans un centre spécialisé, le fait-il pour parer à une probable infertilité liée à sa maladie? Ou envisage-t-il de donner un descendant coûte que coûte à sa femme?
Seuls un homme et une femme formant un couple, vivants, en âge de procréer, mariés ou en mesure d'apporter la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans, peuvent bénéficier d'une assistance médicale à la procréation (AMP).
Si on se base sur ce cadre légal, le cas de Fabienne Justel ne répond donc pas aux critères requis.
Faut-il changer la loi?
Le forum de Rennes, dans le cadre des états généraux de la bioéthique, en 2008, visait à consulter les Français sur cette question dite "culturelle".
Les panélistes de Rennes sont unanimement défavorables à l'ouverture de l'AMP aux femmes célibataires ainsi qu'aux couples homosexuels, rappelant qu'il s'agit d'une réponse médicale à l'infertilité naturelle.
[Source : L'express 13/08/09]
Doit-on autoriser l'[binsémination post mortem[/b]? L'affaire Justel, du nom de cette femme désirant avoir un enfant de son mari décédé il y a un an, relance le débat. Eléments d'explications.
Fabienne Justel, 39 ans, veut avoir un enfant de son mari décédé d'un cancer en septembre 2008. Se sachant malade, Dominique avait à plusieurs reprises fait des dépôts de sperme au Cecos (centre d'études et de conservation du sperme) de Rennes. Semence que sa femme veut aujourd'hui récupérer: "Le désir d'avoir un enfant de lui est toujours là", clame-t-elle.
La loi s'y opposant, son avocat, Me Gilbert Collard, a assigné en justice le centre spécialisé pour que sa cliente récupère le sperme de Dominique. Le tribunal de grande instance de Rennes doit statuer jeudi 13 août.
Ce que disent les textes
"Nous demandons au Cecos la restitution des 'paillettes' de son mari qui est décédé il y a un an", a expliqué le très médiatique Me Collard.
La stratégie de défense de l'avocat repose sur l'existence d'un "vrai projet parental".
"Le mari de ma cliente avait clairement exprimé l'envie d'avoir un enfant en demandant que son sperme soit bien conservé après avoir appris qu'il était dans une phase avancée de sa maladie. Ce n'est pas le Cecos qui est ici mis en cause, mais la loi qu'il faut changer".
Or la loi est formelle: "Les vivants ne peuvent pas disposer des éléments du corps des morts qui ne peuvent plus s'exprimer".
Interdite depuis 2004, l'insémination post mortem a connu peu de précédents en France. En Europe, seuls l'Espagne et les Pays-Bas ont une législation qui l'autorise sous certaines conditions.
"Si on récupère les paillettes, l'opération n'aura pas lieu en France", a confié Fabienne. Et de préciser que si elle et son mari avaient su, ils auraient fait le dépôt de sperme dans un autre pays.
"Prend-on les bonnes décisions dans ces circonstances émotionnelles?" s'interroge le vice-président du Comité national consultatif d'éthique.
Selon Me Collard, "le Cecos, est une banque. Quand vous déposez un trésor dans une banque, il est normal que vos héritiers puissent récupérer ce trésor après votre mort".
Mais, au regard des textes, si Fabienne met au monde un enfant via l'insémination du sperme de son mari décédé, il naîtra de père inconnu.
"Pour nous, cet enfant c'était notre projet de vie, il est très attendu par toute la famille", a déclaré Fabienne lors d'une conférence de presse.
Mais cette pression de la famille de Dominique Justel, c'est précisément le danger que souligne le philosophe Pierre Le Coz, vice-président du Comité national consultatif d'éthique (CCNE): "Dans ce genre de situation, derrière le désir de la veuve, il peut y avoir aussi le désir (humain) des grands-parents qui ont perdu leur fils". "Prend-on les bonnes décisions dans ces circonstances émotionnelles?" s'interroge-t-il.
Le CCNE recommande de penser avant tout à l'enfant. Le préjudice lié au fait de naître d'un père mort, n'est-il pas plus grand que la volonté de la mère d'avoir un enfant de l'homme qu'elle aime?
Autoriser de telles pratiques reviendrait à donner un statut ambigu à l'enfant qui serait "d'emblée et volontairement orphelin de père", explique Pierre Le Coz.
Le CCNE recommande de penser avant tout à l'enfant: naître d'un père mort peut représenter un fardeau à vie. De plus, que se passera-il si, une fois majeur, l'enfant décide de porter plainte contre l'Etat ou les Cecos pour avoir subi un préjudice délibéré moral et matériel?
Le couple, condition sin qua non
D'après les Pr Laurent Daviet et Grégoire Moutel, spécialistes de l'éthique médicale, les inséminations post mortem posent le problème de la dissolution du couple et donc du projet parental.
Le dépôt de sperme intervenant nécessairement avant le décès, il prouve le désir de conserver les possibilités de procréation mais non celui de procréer.
La différence entre les deux peut être grande.
Lorsque un homme dépose son sperme dans un centre spécialisé, le fait-il pour parer à une probable infertilité liée à sa maladie? Ou envisage-t-il de donner un descendant coûte que coûte à sa femme?
Seuls un homme et une femme formant un couple, vivants, en âge de procréer, mariés ou en mesure d'apporter la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans, peuvent bénéficier d'une assistance médicale à la procréation (AMP).
Si on se base sur ce cadre légal, le cas de Fabienne Justel ne répond donc pas aux critères requis.
Faut-il changer la loi?
Le forum de Rennes, dans le cadre des états généraux de la bioéthique, en 2008, visait à consulter les Français sur cette question dite "culturelle".
Les panélistes de Rennes sont unanimement défavorables à l'ouverture de l'AMP aux femmes célibataires ainsi qu'aux couples homosexuels, rappelant qu'il s'agit d'une réponse médicale à l'infertilité naturelle.
[Source : L'express 13/08/09]
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Re: Actualités 2009
Un donneur de moelle exclu à cause de son homosexualité
L'affaire fait grand bruit en France, un jeune Français, qui était inscrit au registre des donneurs de moelle osseuse, n'a pu donner sa moelle à un receveur après qu'il ait révélé au médecin son homosexualité. Il a entamé une grève de la faim.
Les faits remontent au 15 mai dernier. Frédéric Pecharman, inscrit au registre des donneurs depuis 1995, est appelé pour un don de moelle osseuse.
Arrivé sur place, il estime, "par honnêteté" et pour "anticiper les choses", devoir informer le médecin de son exclusion du don de sang du fait qu'il est homosexuel. Celui-ci lui répond alors qu'il ne peut pas non plus faire un don de moelle osseuse, "par mesure de précaution".
Une décision que l'intéressé qualifie d'injuste et de discriminatoire. "On a une chance sur un million de trouver un donneur compatible. Ils ont interdit à cette personne d'avoir une chance supplémentaire d'être sauvée, de peur que je lui transmette le sida, que je n'ai pas, je tiens à le préciser, j'ai fait le test et il est négatif", explique-t-il sur Europe1.
Aujourd'hui, il a entamé une grève de la faim pour dénoncer cette situation. Pour sensibiliser le public et les médias, Frédéric Pecharman s'est installé à l'entrée d'un métro à Toulouse. Il a également constitué un collectif de citoyens pour réclamer une modification de la législation.
Un arrêté du 12 janvier 2009 fixe, en effet, "les critères de sélection des donneurs de sang". Les dons d'"homme ayant eu des rapports sexuels avec un homme" y sont présentés comme une contre-indication "permanente".
[Source : RTBF 12/08/09]
L'affaire fait grand bruit en France, un jeune Français, qui était inscrit au registre des donneurs de moelle osseuse, n'a pu donner sa moelle à un receveur après qu'il ait révélé au médecin son homosexualité. Il a entamé une grève de la faim.
Les faits remontent au 15 mai dernier. Frédéric Pecharman, inscrit au registre des donneurs depuis 1995, est appelé pour un don de moelle osseuse.
Arrivé sur place, il estime, "par honnêteté" et pour "anticiper les choses", devoir informer le médecin de son exclusion du don de sang du fait qu'il est homosexuel. Celui-ci lui répond alors qu'il ne peut pas non plus faire un don de moelle osseuse, "par mesure de précaution".
Une décision que l'intéressé qualifie d'injuste et de discriminatoire. "On a une chance sur un million de trouver un donneur compatible. Ils ont interdit à cette personne d'avoir une chance supplémentaire d'être sauvée, de peur que je lui transmette le sida, que je n'ai pas, je tiens à le préciser, j'ai fait le test et il est négatif", explique-t-il sur Europe1.
Aujourd'hui, il a entamé une grève de la faim pour dénoncer cette situation. Pour sensibiliser le public et les médias, Frédéric Pecharman s'est installé à l'entrée d'un métro à Toulouse. Il a également constitué un collectif de citoyens pour réclamer une modification de la législation.
Un arrêté du 12 janvier 2009 fixe, en effet, "les critères de sélection des donneurs de sang". Les dons d'"homme ayant eu des rapports sexuels avec un homme" y sont présentés comme une contre-indication "permanente".
[Source : RTBF 12/08/09]
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Re: Actualités 2009
Internet, les jeunes et le porno
L'éditeur de logiciels Symantec publie la liste des 100 recherches les plus saisies par les enfants et adolescents sur Internet dégageant une place importante pour les recherches pornographiques.
Si ce n'est un secret pour personne que sur le web regorge de sites porno, en revanche les moteurs de recherches comme Google et Yahoo ont toujours été frileux lors de la publication des tops 10 des recherches : aucune trace du cybersexe.
Dans le classement de Symantec, on relève plusieurs mots-clefs se référant au porno, dont le terme "Sex" en quatrième position.
"YouTube", "Google" et "Facebook" récoltent le podium. Mais juste après se retrouvent "Sex" en quatrième position, et "Porn" en sixième. La suite du classement offre, par ordre d'apparition, "Boobs" (les seins), "Pussy" (vulgairement, le sexe féminin), "Naked girls" (filles nues), "Naked", "Nude" (nue), "Playboy" et "XXX".
"Tous ceux qui ont été adolescents un jour n'ont pas lieu d'être étonnés par le fait que les enfants cherchent des informations sur le sexe", relève Marian Merritt, chargée de la sécurité sur Internet chez Symantec.
"Je pense que nous avons tous surmonté notre choc face au fait qu'il y a du porno sur internet".
Les contrôles parentaux peuvent constituer une aide pour les parents face à des enfants qui sont de plus en plus souvent branchés sur le net.
Mais une présence réelle des parents est "incomparable", selon elle, pour pouvoir lancer "LA" discussion sur la pornographie, le sexe, la confiance qu'on peut accorder aux étrangers et autres sujets délicats.
Si Symantec utilise ce classement pour proposer des logiciels de contrôle parental, le top 100 est pour le moins révélateur des centres d'intérêt des enfants et adolescents sur Internet.
Le web est vu comme un outil d'accès au porno mais pas seulement. Le classement est également révélateur de l'intérêt pour les réseaux sociaux avec "YouTube", "Facebook" et "MySpace" dans les cinq premières recherches effectuées.
"Le fait que YouTube soit en tête n'est pas une surprise", commente Marian Merritt. "Les enfants utilisent YouTube comme un point de départ aussi bien pour s'amuser que dans un but éducatif."
[Source : Nouvel obs 13/08/09]
L'éditeur de logiciels Symantec publie la liste des 100 recherches les plus saisies par les enfants et adolescents sur Internet dégageant une place importante pour les recherches pornographiques.
Si ce n'est un secret pour personne que sur le web regorge de sites porno, en revanche les moteurs de recherches comme Google et Yahoo ont toujours été frileux lors de la publication des tops 10 des recherches : aucune trace du cybersexe.
Dans le classement de Symantec, on relève plusieurs mots-clefs se référant au porno, dont le terme "Sex" en quatrième position.
"YouTube", "Google" et "Facebook" récoltent le podium. Mais juste après se retrouvent "Sex" en quatrième position, et "Porn" en sixième. La suite du classement offre, par ordre d'apparition, "Boobs" (les seins), "Pussy" (vulgairement, le sexe féminin), "Naked girls" (filles nues), "Naked", "Nude" (nue), "Playboy" et "XXX".
"Tous ceux qui ont été adolescents un jour n'ont pas lieu d'être étonnés par le fait que les enfants cherchent des informations sur le sexe", relève Marian Merritt, chargée de la sécurité sur Internet chez Symantec.
"Je pense que nous avons tous surmonté notre choc face au fait qu'il y a du porno sur internet".
Les contrôles parentaux peuvent constituer une aide pour les parents face à des enfants qui sont de plus en plus souvent branchés sur le net.
Mais une présence réelle des parents est "incomparable", selon elle, pour pouvoir lancer "LA" discussion sur la pornographie, le sexe, la confiance qu'on peut accorder aux étrangers et autres sujets délicats.
Si Symantec utilise ce classement pour proposer des logiciels de contrôle parental, le top 100 est pour le moins révélateur des centres d'intérêt des enfants et adolescents sur Internet.
Le web est vu comme un outil d'accès au porno mais pas seulement. Le classement est également révélateur de l'intérêt pour les réseaux sociaux avec "YouTube", "Facebook" et "MySpace" dans les cinq premières recherches effectuées.
"Le fait que YouTube soit en tête n'est pas une surprise", commente Marian Merritt. "Les enfants utilisent YouTube comme un point de départ aussi bien pour s'amuser que dans un but éducatif."
[Source : Nouvel obs 13/08/09]
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Re: Actualités 2009
La retraite des mères de famille sur la sellette
Les droits à la retraite accordés aux mères de famille pour chaque naissance vont être révisés rapidement.
Une réforme est en gestation au nom de «l’égalité de traitement hommes-femmes en matière de prestations sociales» inscrite dans les directives européennes.
En outre, un arrêt de la Cour de cassation de février dernier contraint l’Etat français à se mettre en conformité.
Le ministère du Travail veut profiter du projet de loi de finances 2010 de la Sécurité sociale pour changer les règles.
La Cour de cassation avait en effet accordé à un père ayant élevé seul ses six enfants le droit de bénéficier des mêmes avantages que les mères.
Avantage équivalant à un départ à la retraite anticipée de deux ans par enfant dans le secteur privé (deux trimestres dans la fonction publique).
Partenaires sociaux, Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et ministère ont jusqu’au 23 septembre pour s’entendre. Plusieurs pistes sont à l’étude.
Accorder les mêmes droits aux pères serait coûteux
L’avantage accordé aux mères coûte 4 milliards d’euros par an (6 % des retraites de base).
«L’accorder aux pères coûterait plus du double car leurs salaires sont supérieurs», précise Danièle Karniewicz, présidente de la Cnav, qui va afficher pour 2009 un déficit de 7,7 milliards d’euros. Coûteuse, l’option semble écartée.
Des avantages à répartir entre le père et la mère
De l’aveu de Danièle Karniewicz, « la piste la plus probable » consisterait à diviser en deux périodes l’avantage accordé par naissance.
La première période pourrait durer un an et serait directement liée à l’accouchement, donc à la mère.
La seconde serait accessible au père comme à la mère. Son attribution pourrait être conditionnée par une interruption de l’activité professionnelle de l’un ou de l’autre qui ne pourra excéder un an.
Laisser le choix
Une autre solution « très séduisante », selon la présidente de la Cnav, consisterait à accorder un an à la femme pour l’accouchement et laisser le couple décider de celui ou celle qui bénéficiera de l’avantage restant.
Ce dispositif existe en Allemagne. Mais il pose le problème du libre choix dans certains couples.
Inégalité homme-femme
Jusqu’à présent, les avantages reconnus aux mères de famille avaient pour but de compenser l’inégalité professionnelle dont sont victimes les femmes.
Selon la Cnav, une mère arrive à la retraite avec en moyenne « 132 trimestres de cotisations, avantage naissance compris », alors que les hommes affichent 161 trimestres. Conséquence : leur pension ne dépasse pas 77 % de celle des hommes.
Réforme ou pas, à la retraite, les femmes resteront perdantes.
[Source : Le parisien 13/08/09]
Les droits à la retraite accordés aux mères de famille pour chaque naissance vont être révisés rapidement.
Une réforme est en gestation au nom de «l’égalité de traitement hommes-femmes en matière de prestations sociales» inscrite dans les directives européennes.
En outre, un arrêt de la Cour de cassation de février dernier contraint l’Etat français à se mettre en conformité.
Le ministère du Travail veut profiter du projet de loi de finances 2010 de la Sécurité sociale pour changer les règles.
La Cour de cassation avait en effet accordé à un père ayant élevé seul ses six enfants le droit de bénéficier des mêmes avantages que les mères.
Avantage équivalant à un départ à la retraite anticipée de deux ans par enfant dans le secteur privé (deux trimestres dans la fonction publique).
Partenaires sociaux, Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et ministère ont jusqu’au 23 septembre pour s’entendre. Plusieurs pistes sont à l’étude.

L’avantage accordé aux mères coûte 4 milliards d’euros par an (6 % des retraites de base).
«L’accorder aux pères coûterait plus du double car leurs salaires sont supérieurs», précise Danièle Karniewicz, présidente de la Cnav, qui va afficher pour 2009 un déficit de 7,7 milliards d’euros. Coûteuse, l’option semble écartée.

De l’aveu de Danièle Karniewicz, « la piste la plus probable » consisterait à diviser en deux périodes l’avantage accordé par naissance.
La première période pourrait durer un an et serait directement liée à l’accouchement, donc à la mère.
La seconde serait accessible au père comme à la mère. Son attribution pourrait être conditionnée par une interruption de l’activité professionnelle de l’un ou de l’autre qui ne pourra excéder un an.

Une autre solution « très séduisante », selon la présidente de la Cnav, consisterait à accorder un an à la femme pour l’accouchement et laisser le couple décider de celui ou celle qui bénéficiera de l’avantage restant.
Ce dispositif existe en Allemagne. Mais il pose le problème du libre choix dans certains couples.

Jusqu’à présent, les avantages reconnus aux mères de famille avaient pour but de compenser l’inégalité professionnelle dont sont victimes les femmes.
Selon la Cnav, une mère arrive à la retraite avec en moyenne « 132 trimestres de cotisations, avantage naissance compris », alors que les hommes affichent 161 trimestres. Conséquence : leur pension ne dépasse pas 77 % de celle des hommes.
Réforme ou pas, à la retraite, les femmes resteront perdantes.
[Source : Le parisien 13/08/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
CANCER COLORECTAL: L’ASPIRINE réduit de 29% le risque de décès par rechute
Le Journal of the American Medical Association (JAMA) du 12 août publie une étude américaine réalisée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital et de l’Harvard Medical School qui confirme un effet positif de l’aspirine ou acide acétyl-salicylique (ASA) dans le traitement du cancer colorectal jusqu’à réduire de 29% le risque de rechute. Ce nouveau bénéfice vient s’ajouter aux propriétés historiques de l’ASA, comme soulager les douleurs, les migraines et les céphalées, les rhumatismes et comme élément de la prévention secondaire de l’infarctus et de l’AVC.
Cette nouvelle étude réalisée à partir de 2 études cohortes, la Nurses'Health Study et la Health Professionals Follow-up Study, conclut que les patients souffrant d’une forme fréquente du cancer du côlon peuvent tirer un bénéfice de l’aspirine.
1.279 patients, hommes et femmes diagnostiqués avec un cancer du colon aux stades 1, 2 et 3 ont été « enrôlés » dans les 2 cohortes, en 1980 et 1986 avant diagnostique, et suivis jusqu’en juin 2008. Tous les patients ont été opérés de leur cancer et beaucoup d'entre eux avaient reçu une chimiothérapie. Prendre de l'aspirine après un cancer du côlon en complément des traitements chirurgical et chimiothérapique a permis de réduire – chez les patients « sous » ASA, de 29% le risque de décès par rechute.
L’aspirine devrait s’écrire Aspirin® ou ASA - car c’est un nom commercial déposé, celui de l’acide acétyl-salicylique (ASA), déposé il y a exactement 110 ans, le 6 mars 1899 au Bureau impérial des brevets (n° 36433) de Berlin par la firme Friedrich Bayer et associés, société de colorants, chimie et, depuis peu, de médicaments. Aspirin® montra son efficacité dès ses premières utilisations, pour soulager les douleurs, les migraines et les céphalées. Son mode d’action resta longtemps inexpliqué. Ce n’est pas avant 1971, disent les archives Bayer, qu’un scientifique britannique, le Pr John Vane (Sir John, annombli par Elizabeth II) publia sa découverte : le principe actif, l’ASA, neutralise la sécrétion par l’organisme de prostaglandines messagers de la douleur au niveau local. En 1982, cette découverte lui valait le Prix Nobel de médecine, mais il est juste de rappeler que les découvreurs des prostaglandines, des scientifiques scandinaves, reçurent conjointement le prix.
Par la suite, l’ASA n’a cessé d’étendre ses compétences, parce que des chercheurs ont été fascinés par cette molécule hors du commun. Ainsi, elle est aussi devenue un élément de la prévention secondaire de l’infarctus et de l’AVC, c’est à dire d’une récidive, du fait de son activité antiplaquettaire à faibles doses. Elle a même été conseillée à une époque en prévention primaire : un comprimé par jour pour éviter la crise cardiaque… mais on en est revenu, car il y a un risque pour certains estomacs fragiles : l’ASA fait saigner. Problème résolu avec l’invention des comprimés « gastroprotégés », ne se dissolvant qu’une fois dans l’intestin grêle.
Une récente étude italienne a même conclu que l’ASA à faibles doses avait également une action anti-hypertensive. Enfin, Aspirin® fait partie du traitement des rhumatismes. Elle est aujourd’hui assimilée à un AINS : un anti-inflammatoire non stéroïdien (comme l’ibuprofène).
source: santelog 14/08/09
Le Journal of the American Medical Association (JAMA) du 12 août publie une étude américaine réalisée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital et de l’Harvard Medical School qui confirme un effet positif de l’aspirine ou acide acétyl-salicylique (ASA) dans le traitement du cancer colorectal jusqu’à réduire de 29% le risque de rechute. Ce nouveau bénéfice vient s’ajouter aux propriétés historiques de l’ASA, comme soulager les douleurs, les migraines et les céphalées, les rhumatismes et comme élément de la prévention secondaire de l’infarctus et de l’AVC.
Cette nouvelle étude réalisée à partir de 2 études cohortes, la Nurses'Health Study et la Health Professionals Follow-up Study, conclut que les patients souffrant d’une forme fréquente du cancer du côlon peuvent tirer un bénéfice de l’aspirine.
1.279 patients, hommes et femmes diagnostiqués avec un cancer du colon aux stades 1, 2 et 3 ont été « enrôlés » dans les 2 cohortes, en 1980 et 1986 avant diagnostique, et suivis jusqu’en juin 2008. Tous les patients ont été opérés de leur cancer et beaucoup d'entre eux avaient reçu une chimiothérapie. Prendre de l'aspirine après un cancer du côlon en complément des traitements chirurgical et chimiothérapique a permis de réduire – chez les patients « sous » ASA, de 29% le risque de décès par rechute.
L’aspirine devrait s’écrire Aspirin® ou ASA - car c’est un nom commercial déposé, celui de l’acide acétyl-salicylique (ASA), déposé il y a exactement 110 ans, le 6 mars 1899 au Bureau impérial des brevets (n° 36433) de Berlin par la firme Friedrich Bayer et associés, société de colorants, chimie et, depuis peu, de médicaments. Aspirin® montra son efficacité dès ses premières utilisations, pour soulager les douleurs, les migraines et les céphalées. Son mode d’action resta longtemps inexpliqué. Ce n’est pas avant 1971, disent les archives Bayer, qu’un scientifique britannique, le Pr John Vane (Sir John, annombli par Elizabeth II) publia sa découverte : le principe actif, l’ASA, neutralise la sécrétion par l’organisme de prostaglandines messagers de la douleur au niveau local. En 1982, cette découverte lui valait le Prix Nobel de médecine, mais il est juste de rappeler que les découvreurs des prostaglandines, des scientifiques scandinaves, reçurent conjointement le prix.
Par la suite, l’ASA n’a cessé d’étendre ses compétences, parce que des chercheurs ont été fascinés par cette molécule hors du commun. Ainsi, elle est aussi devenue un élément de la prévention secondaire de l’infarctus et de l’AVC, c’est à dire d’une récidive, du fait de son activité antiplaquettaire à faibles doses. Elle a même été conseillée à une époque en prévention primaire : un comprimé par jour pour éviter la crise cardiaque… mais on en est revenu, car il y a un risque pour certains estomacs fragiles : l’ASA fait saigner. Problème résolu avec l’invention des comprimés « gastroprotégés », ne se dissolvant qu’une fois dans l’intestin grêle.
Une récente étude italienne a même conclu que l’ASA à faibles doses avait également une action anti-hypertensive. Enfin, Aspirin® fait partie du traitement des rhumatismes. Elle est aujourd’hui assimilée à un AINS : un anti-inflammatoire non stéroïdien (comme l’ibuprofène).
source: santelog 14/08/09
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Re: Actualités 2009
Déjà 657 CAS DE NOYADE CET ETE, l’InVS appelle à plus de sécurité
Un garçon de 7 ans vient de décéder, le 12 août dans une piscine d’un malaise cardiaque avant de sauter ou en sautant dans l’eau. Même si la sécurité de l’installation n’est pas en jeu dans ce cas, 657 noyades sont recensées par l’Institut de veille sanitaire (InVS) entre le 1er juin et le 9 août. L’InVS alerte une nouvelle fois sur les risques de noyade. En piscine, le dispositif de sécurité, une réserve d’oxygène et …un défibrillateur, en plus de la vigilance de tous sont donc primordiaux.
Durant cette période, 217 noyades recensées par l’InVS ont causé la mort soit en moyenne 3 décès par jour.
La mer reste l’environnement de baignade le plus dangereux avec 51 % des décès, 21 %ont lieu en piscine. Depuis le 1er juin, 61 jeunes de moins de 20 ans sont décédés dont 21 enfants âgés de moins de 6 ans, dont 13 en piscine privée familiale. Pour rappel, en 2004, 1.163 personnes avaient été victimes de noyades dont 368 mortelles.
Les personnes âgées de 45 à 65 ans sont plus fréquemment sujettes aux noyades et, dans ce cas, plus de 40% d’entre elles y laissent leur vie.
Une nouvelle brochure « de prévention » : L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) édite une nouvelle brochure sur les différentes mesures de prévention à adopter : «Mode d’emploi de la baignade, pour un été en toute sécurité »
Se baigner en zone surveillée, respecter les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade, prendre en compte sa forme physique, prévenir ses proches avant la baignade, prendre garde aux vagues, surveiller les enfants à chaque seconde sont parmi les principes à respecter rappelés par l’INPES.
Depuis 2007, les piscines privées en plein air doivent être équipées d’un dispositif de sécurité : barrière, couverture, abri de piscine ou alarme sonore. La législation française concerne la prévention des noyades uniquement pour les piscines privées de plein air totalement ou partiellement enterrées, à usage individuel ou collectif au moyen de dispositifs normalisés. Depuis, le 1er janvier 2006, toutes ces piscines doivent répondre aux exigences de la loi et des décrets. Plus de la moitié des accidents de noyades ou quasi-noyades en piscines familiales recensés en 2006 sont survenus dans des bassins non équipés d'un dispositif de sécurité conforme à la loi.
Depuis le décret du 7 juin 2004 « Les maîtres d'ouvrage des piscines construites ou installées à partir du 1er janvier 2004 doivent les avoir pourvues d'un dispositif de sécurité destiné à prévenir les noyades, au plus tard à la mise en eau, ou, si les travaux de mise en place des dispositifs nécessitent une mise en eau préalable, au plus tard à l'achèvement des travaux de la piscine ».
La brochure « Mode d’emploi de la baignade, pour un été en toute sécurité » est diffusée via les préfectures, offices de tourisme, CRS, pompiers, sauveteurs en mer ainsi qu’aux péages d’autoroute.
source : santelog 14/08/09
Un garçon de 7 ans vient de décéder, le 12 août dans une piscine d’un malaise cardiaque avant de sauter ou en sautant dans l’eau. Même si la sécurité de l’installation n’est pas en jeu dans ce cas, 657 noyades sont recensées par l’Institut de veille sanitaire (InVS) entre le 1er juin et le 9 août. L’InVS alerte une nouvelle fois sur les risques de noyade. En piscine, le dispositif de sécurité, une réserve d’oxygène et …un défibrillateur, en plus de la vigilance de tous sont donc primordiaux.
Durant cette période, 217 noyades recensées par l’InVS ont causé la mort soit en moyenne 3 décès par jour.
La mer reste l’environnement de baignade le plus dangereux avec 51 % des décès, 21 %ont lieu en piscine. Depuis le 1er juin, 61 jeunes de moins de 20 ans sont décédés dont 21 enfants âgés de moins de 6 ans, dont 13 en piscine privée familiale. Pour rappel, en 2004, 1.163 personnes avaient été victimes de noyades dont 368 mortelles.
Les personnes âgées de 45 à 65 ans sont plus fréquemment sujettes aux noyades et, dans ce cas, plus de 40% d’entre elles y laissent leur vie.
Une nouvelle brochure « de prévention » : L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) édite une nouvelle brochure sur les différentes mesures de prévention à adopter : «Mode d’emploi de la baignade, pour un été en toute sécurité »
Se baigner en zone surveillée, respecter les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade, prendre en compte sa forme physique, prévenir ses proches avant la baignade, prendre garde aux vagues, surveiller les enfants à chaque seconde sont parmi les principes à respecter rappelés par l’INPES.
Depuis 2007, les piscines privées en plein air doivent être équipées d’un dispositif de sécurité : barrière, couverture, abri de piscine ou alarme sonore. La législation française concerne la prévention des noyades uniquement pour les piscines privées de plein air totalement ou partiellement enterrées, à usage individuel ou collectif au moyen de dispositifs normalisés. Depuis, le 1er janvier 2006, toutes ces piscines doivent répondre aux exigences de la loi et des décrets. Plus de la moitié des accidents de noyades ou quasi-noyades en piscines familiales recensés en 2006 sont survenus dans des bassins non équipés d'un dispositif de sécurité conforme à la loi.
Depuis le décret du 7 juin 2004 « Les maîtres d'ouvrage des piscines construites ou installées à partir du 1er janvier 2004 doivent les avoir pourvues d'un dispositif de sécurité destiné à prévenir les noyades, au plus tard à la mise en eau, ou, si les travaux de mise en place des dispositifs nécessitent une mise en eau préalable, au plus tard à l'achèvement des travaux de la piscine ».
La brochure « Mode d’emploi de la baignade, pour un été en toute sécurité » est diffusée via les préfectures, offices de tourisme, CRS, pompiers, sauveteurs en mer ainsi qu’aux péages d’autoroute.
source : santelog 14/08/09
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Re: Actualités 2009
RESPONSABILITE DE L'INFIRMIERE : Une erreur de médicament cause le décès d'un patient
Une infirmière appelée samedi 8 août en renfort dans une maison d’accueil spécialisée a dispensé par erreur 3 doses de neuroleptique destinées à un patient obèse, à un autre patient polyhandicapé. Le patient est décédé quelques heures plus tard d’un arrêt cardio-respiratoire. Cette erreur pose à nouveau la question des conditions de travail des personnels hospitaliers, en particulier pendant la période des congés d’été.
Ces faits se sont produits dans un établissement spécialisé de Mérignac, près de Bordeaux. L’infirmière appelée « en renfort » la veille dans l’établissement pour une période de 3 jours, a réalisé qu'elle avait administré par erreur une triple dose de neuroleptiques à un patient polyhandicapé, décédé quelques heures plus tard d’un arrêt cardio-respiratoire.
L’infirmière consciente de son erreur, avait contacté immédiatement la direction de l’établissement et un médecin lui avait prodigué des conseils par téléphone, lui recommandant une surveillance accrue du patient. Le SAMU, appelé, n’a pu que constater le décès du malade.
L'infirmière, qui a trois ans d'expérience, a été placée en garde à vue, dimanche 9 août, au commissariat de Bordeaux pour homicide involontaire avec interdiction d’exercer. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet.
Une infirmière appelée samedi 8 août en renfort dans une maison d’accueil spécialisée a dispensé par erreur 3 doses de neuroleptique destinées à un patient obèse, à un autre patient polyhandicapé. Le patient est décédé quelques heures plus tard d’un arrêt cardio-respiratoire. Cette erreur pose à nouveau la question des conditions de travail des personnels hospitaliers, en particulier pendant la période des congés d’été.
Ces faits se sont produits dans un établissement spécialisé de Mérignac, près de Bordeaux. L’infirmière appelée « en renfort » la veille dans l’établissement pour une période de 3 jours, a réalisé qu'elle avait administré par erreur une triple dose de neuroleptiques à un patient polyhandicapé, décédé quelques heures plus tard d’un arrêt cardio-respiratoire.
L’infirmière consciente de son erreur, avait contacté immédiatement la direction de l’établissement et un médecin lui avait prodigué des conseils par téléphone, lui recommandant une surveillance accrue du patient. Le SAMU, appelé, n’a pu que constater le décès du malade.
L'infirmière, qui a trois ans d'expérience, a été placée en garde à vue, dimanche 9 août, au commissariat de Bordeaux pour homicide involontaire avec interdiction d’exercer. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet.
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