Actualités 2009

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Alno
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Un jeune homme retrouvé mort dans une rave party

Âgé de 26 ans, il a été retrouvé inconscient samedi après-midi, dans l'Eure. Les médecins n'ont pas pu le réanimer. Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer les causes exactes de sa mort.

Un jeune homme de 26 ans est mort samedi après-midi en marge de la rave sauvage lancée jeudi soir à Bouafles, près des Andelys, dans l'Eure.

Le jeune homme a été retrouvé inconscient dans son véhicule à l'arrêt, à proximité du site où se la manifestation. Il a été intubé par les médecins du Smur qui, malgré leurs efforts, n'ont pu le ranimer. Une autopsie sera pratiquée pour déterminer les causes exactes de sa mort.

La préfecture n'a pas voulu donner pour le moment la nationalité de la victime. De nombreux étrangers participent à la rave, dont de nombreux Britanniques, ainsi que des Allemands, des Italiens, des Espagnols, des Hollandais et des Belges.

25.000 personnes rassemblées

Environ 25.000 personnes étaient rassemblées samedi sur le site. De 8.000 vendredi midi, le nombre de participants a gonflé progressivement, en particulier dans la soirée et la nuit de vendredi à samedi. «Il y a eu un flux conséquent jusqu'à 4 heures du matin», a-t-on précisé de même source.

Cent cinquante gendarmes sont en permanence sur le site, de même que des équipes des Douanes et des équipes cynophiles. La fête, qui doit se prolonger jusqu'à dimanche après-midi, a été organisée dans d'anciennes carrières près de la Seine. Les ravers ont cisaillé les grillages et cadenas pour accéder au lieu.
Carpe Diem
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Message par Alno »

Cannabis thérapeutique : le retard français

A une semaine de la Marche mondiale du cannabis (célébrée comme chaque année dans 250 villes du monde, dont Paris, Marseille ou Colmar), et alors que le dossier du cannabis thérapeutique avance aux Etats-Unis et en Allemagne, Drogues news a proposé à l'Association internationale pour le cannabis médical de faire le point sur un débat largement ignoré en France.

Le 7 février 2009, la première patiente allemande a pu se procurer du cannabis médical en pharmacie, sur ordonnance, et sur autorisation spéciale de l'Institut fédéral des produits de santé (BfArM), équivalent allemand de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

Sept autres patients, atteints de douleurs chroniques, de sclérose en plaques, du syndrome de tourette ou d'autres maladies graves, bénéficient également d'une telle autorisation et d'un accès à leur médicament en pharmacie. Le Dr Harald Hans Körner, procureur de Francfort et commentateur réputé de la loi sur les stupéfiants, a dore et déjà indiqué qu'il était nécessaire de simplifier la procédure de demande d'autorisation pour les patients.

Ce bouleversement de la médecine outre Rhin a été rendu possible grâce à un débat national actif depuis le début des années 90. L'Association internationale pour le cannabis médical (IACM), basée en Allemagne, et créée en 2000 par un groupe de médecins, de scientifiques et d'experts, a largement contribué au lancement de ce débat passionné.

Elle a notamment permis le partage des données scientifiques issues de la recherche fondamentale et clinique, et à faciliter le dialogue entre professionnels de la santé et patients. De fil en aiguille, la conscience médicale et collective a changé et aujourd'hui les patients allemands commencent à bénéficier de traitements actuellement inaccessible en France.

L'Allemagne n'est pas un cas unique, bien au contraire. Elle suit en effet la tendance, marquée dans les pays occidentaux, de dépénaliser l'usage médical du cannabis.
L'usage thérapeutique du cannabis en Amérique du Nord

Les années 2000 ont vu s'intensifier les recherches sur le cannabis, les cannabinoïdes et le système humain endocannabinoïdes. Leur nombre a plus que doublé dans les dix dernières années.

Une partie grandissante de la communauté médicale internationale accepte que le cannabis est un agent thérapeutique efficace pour le traitement d'une myriade de pathologies :

* nausées/vomissements
* douleurs
* glaucome
* épilepsie
* dépendances
* asthme
* hyperactivité
* maladie d'Alzheimer…

Dans certains pays comme les Etats-Unis, les gouvernements financent même la recherche fondamentale et clinique. Les Etats-Unis font en effet figure de pionniers.

Aujourd'hui, 13 Etats tolèrent le cannabis médical. En 1996, un referendum de l'Etat de Californie approuvait l'utilisation médicale du cannabis et de ses dérivés. Ensuite s'en est suivi une cascade d'affaires juridiques dans différents Etats, opposant juges d'Etat et fuges fédéraux, ce qui conduisit progressivement à l'assouplissement des lois dans les autres Etats :

* 1998, Oregon, Washington, Alaska
* 1999, Maine
* 2000, Colorado, Hawaï, Nevada, Maryland
* 2004, Vermont, Montana
* 2006, Rhodes Island
* 2008, Michigan

Cette tendance devrait se poursuivre, notamment en raison de l'accession aux responsabilités de l'administration Obama. En mars 2008, Obama avait déclaré à un journaliste :

« Je ne veux pas avoir un département de justice qui persécute et arrête des usagers de marijuana médicale. »

Cette nouvelle a été accueillie par un grand soulagement par les organisations de défense des malades.

A coté de son voisin pionnier, le Canada a naturellement suivi le mouvement. Au début des années 2000, un procès a opposé le gouvernement fédéral et un distributeur de cannabis à usage thérapeuthique. L'acquittement de l'accusé, par la cour fédérale de justice, a permis la création officielle du premier Centre compassion de Montréal. Celui-ci distribue maintenant depuis plusieurs années des variétés médicales de cannabis, du haschisch, ainsi que des produits préparés comme des biscuits, des gélules. (Voir la vidéo)

Reconnaissance de l'usage thérapeutique du cannabis en Europe

En Europe, la situation est complexe, puisque chaque pays dispose de ses propres lois régissant les stupéfiants, et donc le cannabis. Bien que les propriétés thérapeutiques soient de plus en plus établies, l'ONU n'a pas encore infléchi sa position quand au classement du cannabis comme stupéfiant ne présentant pas de propriété thérapeutique.

De ce fait, tous les pays européens, hormis les Pays Bas et l'Espagne, ont adopté une politique prohibitionniste interdisant non seulement l'usage, mais également l'importation et la culture du cannabis.

Aux Pays bas, bien que l'usage et la culture soient dépénalisés, le commerce reste réglementé. La politique hollandaise en matière de santé publique s'est orientée, depuis le début des années 2000, vers une volonté de distribuer du cannabis médical en pharmacie, sous l'autorité du ministère de la Santé (BMC).

Une gamme de produits a été développée par la société Bedrocan. Ces produits répondent à des normes pharmaceutiques strictes, notamment en termes de contrôle de bactéries, métaux lourds et pesticides.

Trois qualités sont disponibles depuis 2003, avec des teneurs en principes actifs THC et CBD titrées, connues et reproductibles. Elles sont distribuées sur ordonnance à tous les patients, sans distinction de nationalité (principe de non discrimination des malades). Les Pays Bas disposent en effet d'un droit d'exportation dans le cadre des accords européens.

La création des médicaments standardisés BedrocanBV (Bedrocan®, Bediol® et Bedrobinol®) permet dorénavant aux médecins européens de pouvoir prescrire à leurs patients. Ainsi, de nombreux pays ont compris l'opportunité de réglementer de nouveaux médicaments.

La Finlande a été le premier pays à importer les produits BedrocanBV, suivie de l'Italie et de l'Allemagne. Le Royaume Unis importe également à des fins de recherche. Une demande de mise sur le marché européen est également en cours pour permettre la libre circulation en Europe.
Quelles solutions pour les malades français ?

Dans ce contexte de changement qui s'accélère, la France semble être laissée sur place. D'une part la littérature scientifique et les publications françaises relatives au sujet du cannabis médical et des cannabinoïdes sont pratiquement inexistantes.

D'autre part, il est surprenant de constater l'absence de participation des scientifiques français aux congrès sur les cannabinoïdes. De toute évidence, la prohibition en France a parfaitement bien fonctionné. La France semble aujourd'hui éviter le débat national sur le cannabis médical. Mais pourquoi ?

Probablement à cause de la peur et du conditionnement collectif des dernières décennies. Les maladies, quelles qu'elles soient, ne connaissent pas de frontière, et les malades français disposent des mêmes droits de se soigner que les malades américains, canadiens, hollandais, espagnols ou allemands. En 2009, est-il encore concevable d'interdire aveuglément l'accès contrôlé au cannabis pour des malades souffrants qui en ont besoin ?

D'un point de vue légal, l'unique solution pour un patient est de demander une ATU (Autorisation temporaire d'utilisation) nominative au Directeur de l'Afssaps pour l'usage d'un médicament ne disposant pas d'autorisation de mise sur le marché.

Les démarches administratives, ainsi que l'issue incertaine des demandes, ont découragé les patients et les médecins : le nombre de ces demandes est en baisse constante depuis plusieurs années. Cela signifie t-il que les malades sont moins nombreux à avoir besoin de ces médicaments ?

En réalité, les patients ont dû rechercher d'autres solutions pour palier la prohibition. Certains, soutenus par leur médecin français ou étranger, ont pu disposer de prescriptions et ainsi ramener du cannabis médical hollandais à leurs risques et périls.

Les autres, pour des raisons également économiques, se sont tournés vers l'autoproduction, réaction humaine bien naturelle si l'on considère la liberté de se soigner comme un droit fondamental et inaliénable. On estime aujourd'hui à 200 000 le nombre de cultivateurs en France.

Alors que l'accès au cannabis médical évolue rapidement dans les pays occidentaux, la France n'a pas encore abordé un débat national pourtant nécessaire. Pourtant, les malades français disposent des mêmes droits fondamentaux que leurs concitoyens européens. Avec les changements rapides qui se produisent notamment en Allemagne, les patients français pourraient bien profiter bientôt d'un accès facilité outre Rhin.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

La cour d'appel sonne le glas de l'exposition "Our Body"

La cour d'appel de Paris a sonné jeudi la fermeture de l'exposition anatomique "Our Body, à corps ouvert", estimant qu'on pouvait certes exposer de vrais cadavres humains mais à condition de fournir la preuve de leur origine.

Déjà présentée à l'étranger, ainsi qu'à Lyon et à Marseille, l'exposition ouverte le 12 février à Paris, à l'Espace 12 Madeleine, doit donc baisser le rideau. Pas question que les 17 cadavres de Chinois, entiers ou disséqués, n'investissent le Parc Floral à partir de la fin mai, comme initialement prévu.

"A ma connaissance, c'est la première fois qu'une exposition est interdite" en France, a réagi Me Hervé Temime, qui défendait l'organisateur, Encore Events.

Déçu, il saluait toutefois le contenu de l'arrêt rendu par le Premier président de la cour d'appel, Jean-Claude Magendie, "une décision infiniment plus intéressante que celle du premier juge qui était indéfendable" et constituait, selon lui, "un risque extrême" pour la laïcité.

Le 21 avril, le juge des référés Louis-Marie Raingeard avait ordonné la fermeture de l'exposition et placé les corps litigieux sous séquestre, considérant d'une part que les cadavres avaient leur place au cimetière et d'autre part que leur mise en scène était contraire à la décence.

Les organisateurs avaient alors dénoncé une décision "ecclésiastique", nourrie des "convictions personnelles" du magistrat.

Lors de l'audience d'appel, mardi, le ministère public avait implicitement demandé la confirmation de l'interdiction.

"Dans notre société, il y a des tabous, des domaines dans lesquels on n'a pas le droit de pénétrer, des transgressions qu'il n'est pas possible d'autoriser. (...) Le corps humain a le droit au repos", avait ainsi tranché l'avocate générale Isabelle Terrier-Mareuil.

Jeudi, la cour d'appel s'est montrée beaucoup plus nuancée. Certes, écrit-elle, le Code civil dispose que "le respect du corps humain ne cesse pas avec la mort", mais "cette protection n'exclut pas l'utilisation des cadavres à des fins scientifiques ou pédagogiques".

En résumé, les expositions de cadavres humains restent possibles en France.

Seulement, soulève la cour, "la protection du cadavre et le respect dû à celui-ci commandent de rechercher si les corps ainsi exposés ont une origine licite et s'il existe un consentement donné par les personnes de leur vivant sur l'utilisation de leur cadavre".

Or à ses yeux, les organisateurs n'ont su répondre à cette question, se reposant uniquement sur les déclarations de la fondation chinoise qui leur a fourni les corps et dont le "sérieux" et la "crédibilité" restent sujets à caution.

A l'audience, les associations demanderesses, Ensemble contre la peine de mort et Solidarité Chine, avaient mis en cause la moralité de cette fondation, suggérant que les corps étaient ceux de condamnés à mort chinois.

Mardi, leur conseil, Me Richard Sedillot, avait dénoncé l'objet "purement mercantile" de "Our Body", une expo de "pur voyeurisme", sans "aucun intérêt scientifique".

A l'inverse, Me Temime s'était étonné de la censure française alors que 30 millions de personnes ont visité des expositions anatomiques en Occident "sans qu'à aucun moment, aucune justice du monde n'ait songé à en interdire l'accès à quiconque". "Liberticide", une interdiction mettrait en péril de nombreuses expositions, y compris "des salles entières du Musée de l'Homme".

Les organisateurs ont d'ores et déjà annoncé qu'ils allaient saisir les juges du fond qui pourraient se pencher sur la question d'ici six mois à un an.
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Un mort dans une rave dans l'Eure


Un jeune homme de 26 ans est mort samedi après-midi en marge de la rave sauvage lancée jeudi soir à Bouafles, près des Andelys (Eure), selon la préfecture.

Le jeune homme a été retrouvé inconscient dans son véhicule à l'arrêt, à proximité du site où se déroule la manifestation. Il a été intubé par les médecins du Smur (Service médical d'urgence) qui, malgré leurs efforts, n'ont pu le ranimer, a dit la préfecture. Une autopsie sera pratiquée pour déterminer les causes exactes de sa mort.

Tout se passait bien jusque là. Environ 25.000 personnes s'étaient rassemblées samedi matin pour une rave sauvage lancée jeudi soir à Bouafles. Dix-neuf personnes ont été interpellées par la police notamment pour détention de stupéfiants, a-t-on appris auprès de la préfecture. De 8.000 vendredi midi, le nombre de participants a gonflé progressivement, en particulier dans la nuit de vendredi à samedi.

Les services de secours ont procédé à sept évacuations sanitaires. Dix-neuf personnes ont été interpellées et six placées en garde à vue pour détention de stupéfiants ou conduite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants.

Une cinquantaine de cachets d'ectasy et quelques grammes de cannabis ont également été saisis.
Cent cinquante gendarmes sont en permanence sur le site, de même que des équipes des douanes et des équipes cynophiles.
La fête, qui doit se prolonger jusqu'à dimanche après-midi, a été organisée dans d'anciennes carrières près de la Seine, les ravers découpant les grillages et cadenas pour accéder au site.
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

On évite de placer un bébé de quatre mois en centre de rétention...

Le juge des libertés et de la détention (JLD) de Nîmes a considéré jeudi que la procédure conduisant au placement au centre de Nîmes d'un couple russo-azerbaïdjanais et de leurs deux enfants, dont ce nourrisson, était irrégulière...

Irrégulier et incompatible. Le juge de libertés de Nîmes considère également que le placement en centre de rétention d'un bébé est «incompatible avec la convention des droits de l'Homme et avec la convention des droits de l'enfant», a-t-il dit à l'issue de l'audience jeudi après-midi. Des propos qui ont provoqué les applaudissements de toutes les personnes soutenant la famille Bakhshiyan, dont le père Serguey est Azerbaïdjanais et la mère, Maria, est Russe. Leur deuxième enfant est âgé de 9 ans.

Pas de quoi refroidir le procureur de la République de Nîmes, Robert Gely, qui a fait appel de cette décision, dont les motifs lui «paraissent contestables»: «Il n'y a pas d'incompatibilité particulière avec la convention des droits de l'enfant». L'appel étant suspensif, la famille reste maintenue en détention jusqu'au jugement sur le fond, qui devrait intervenir lundi.

Le cas de ce nourrisson n'est pas une première. Le 17 octobre 2007, à seulement 3 semaines d’existence, un bébé avait connu 9 heures de garde à vue avant d’être conduit avec ses parents moldaves dans un centre de rétention près de Rennes. Les parents et leur enfant avaient été remis en liberté le lendemain, sur décision de la cour d’appel de Rennes. Le JLD avait estimé qu’il y avait eu «traitement inhumain et dégradant», conformément à l’article 3 de la Convention européenne des Droits de l’homme, le préfet avait appel de cette décision. Saisie en urgence, la Cour d’appel de Rennes avait rendu son arrêt confirmant la décision du juge.

Un centre équipé d'une nurserie

Revenons au cas nîmois. Lors de l'audience, l'avocat de la famille, Me Bernard Richebois, avait dénoncé les conditions d'interpellation de la famille, mercredi à leur domicile de Gray, qu'il a qualifiées d'«indignes». Le Réseau éducation sans frontière (RESF) s'inquiète de «la brutalité qu'a subie cette famille» avec son bébé, «cueillie avant l'aube, les enfants arrachés au sommeil par l'intrusion de la police».

Une quinzaine de gendarmes sont intervenus peu après 6 heures, la famille entendant qu'on «dévissait» la porte avant que Serguey Bakhshiyan ne leur ouvre. Rappelons que la gendarmerie comme la police aux frontières ne peuvent entrer directement dans un logement où elles soupçonnent la présence de sans-papiers, on doit les laisser entrer. La famille dit n'avoir disposé que de quelques minutes avant d'être conduite à la gendarmerie. Me Richebois a en outre condamné un procès-verbal relatant les faits et rédigé par la gendarmerie, qui serait «angélique» par rapport aux témoignages de la famille.

Le représentant du préfet avait lui souligné que tout avait «été fait légalement». Il avait réclamé la prolongation de la rétention administrative. La famille avait été conduite de Haute-Saône au centre de Nîmes dans la mesure où celui-ci est équipé d'une nurserie. Mercredi, la préfecture de Haute-Saône avait rappelé que M. et Mme Bakhshiyan étaient arrivés dans le département en novembre 2005 et avaient «été déboutés à plusieurs reprises de leurs demandes d'asile et de leurs recours au tribunal administratif».
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Les salariés malades de la crise


Les restructurations d'entreprises ont un impact majeur sur la santé des salariés, selon un rapport européen
Les salariés d'une entreprise en restructuration voient leur santé se dégrader, aussi bien sur le plan physique que psychologique, souligne le rapport HIRES (Health in restructuring).

Cette enquête, réalisée par 13 chercheurs européens, a été présentée jeudi lors d'un séminaire à Lyon.

"L'Organisation mondiale de la santé parle de la crise comme d'une catastrophe épidémiologique majeure. Elle va se traduire par une augmentation forte du stress, des dépressions, des troubles cardiovasculaires, des comportements addictifs, et au sommet de l'iceberg, de la mortalité et des suicides", prévient Claude Emmanuel Triomphe, de l'Association Travail Emploi Europe Société (Astrees), organisatrice du séminaire avec l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact).

"Un changement d'organisation est toujours un facteur potentiel de stress", souligne le professeur Thomas Kieselbach, de l'université de Brême, coordinateur du rapport.

Or, même si le changement "est inévitable et fait partie de la vie quotidienne", la santé des salariés est "rarement la priorité, ni de la part des employeurs, ni de la part des syndicats", qui se concentrent sur la sauvegarde des emplois et l'indemnisation, a regretté Greg Thomson (syndicaliste britannique d'Unison).

Les restructurations affectent les salariés victimes de licenciements (angoisse, sentiment d'insécurité), mais aussi ceux qui restent dans
l'entreprise, les "survivants", qui peuvent notamment souffrir de culpabilité, de déclin de confiance vis-à-vis de l'entreprise, et sont aussi confrontés à une nouvelle organisation du travail, voire une intensification. Parmi eux, les managers, souvent pris "en sandwich", peuvent être très touchés, insiste M. Kieselbach.

Des efforts particuliers doivent aussi porter sur les intérimaires, sous-traitants ou CDD, qui sont "les plus vulnérables en termes de santé", a fait valoir M. Triomphe.

Le rapport préconise aussi d'améliorer le dialogue social et la communication, et met en avant la responsabilité sociale des entreprises.

Mais pour M. Kieselbach, "l'élément central, c'est la justice. Si le changement n'est pas perçu comme légitime, rien ne peut l'adoucir ou l'atténuer".
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Réforme de l'hôpital : Nouvelle mobilisation prévue le 14 mai

Les différentes organisations syndicales des personnels ont décidé d’appeler à une nouvelle journée de mobilisation le 14 mai contre le projet de loi Bachelot, lors de la réunion intersyndicale du 28 avril dernier à Paris à laquelle participaient la CGT, FO, la CFTC, Sud et cinq organisations de médecins des hôpitaux publics, dont la Coordination médicale hospitalière (CMH), l’Intersyndicale nationale des praticiens hospitaliers (INPH) ou encore l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF).

Mardi 5 mai devrait avoir lieu une prochaine réunion qui définira les modalités précises de cette nouvelle journée de mobilisation du 14 mai.
Les organisations exigent d’amender la gouvernance hospitalière prévue dans le projet de loi HPST et regrettent l’absence de concertation avec le ministère de la santé.

Mardi 28 avril, la mobilisation contre le projet de réforme de l'hôpital très fortement partagée par l’ensemble des professionnels de santé, médecins et non médecins avait réuni environ 15 000 manifestants.
La mobilisation avait également été suivie en régions. A l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, où des préavis de grève avaient été déposés, la mobilisation avait atteint 50,1% de grévistes parmi les médecins, et plus de 70% du personnel paramédical et administratif, selon la direction de l’AP-HP.

Ces mobilisations successives sont motivées par la nouvelle gouvernance de l’hôpital chapeautée par les Agences Régionales de Santé (ARS) nommés en conseil des ministres et exercée par un directeur d’établissement aux pouvoirs renforcés, à la formation de « pôles soignants » regroupant plusieurs services.

Les pouvoirs diminués du Comité Médical d’Etablissement (CME) et donc des médecins les excluent du processus de décision.

Cette réforme intervient de plus dans un climat social très difficile après l’annonce de suppressions de postes, en particulier au sein de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.

En bref, la priorité donnée par le projet de loi au « financier » aux dépens du « médical » et de la qualité des soins mobilise l’ensemble des personnels hospitaliers.

[Source : santelog.com]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Journée mondiale de l'asthme 2009 : Asthmatiques, vivez à pleins poumons !

Cette année, le 5 mai prochain, la Journée mondiale de l’asthme, coordonnée comme chaque année en France par l'Association Asthme & allergies, met en avant l’importance et la nécessité d’avoir un asthme équilibré et contrôlé pour mener une vie la plus normale possible.
L’éducation thérapeutique, élément majeur de la prise en charge, reste à développer.

D’après l’étude IRDES, réalisée en janvier 2009, plus de 4 millions de Français ont de l’asthme et 6 asthmatiques sur 10 ont un contrôle insuffisant de leur asthme.
En France, l’asthme touche environ 10 % des enfants et plus de 5 % des adultes et reste responsable de plus de 2 000 décès par an.
Plus de 115 000 personnes bénéficient d’une exonération du ticket modérateur au titre d’une affection de longue durée (ALD) en raison d’un asthme sévère.

:fleche: L’asthme est une maladie inflammatoire des voies respiratoires et chronique, dont les premières manifestations surviennent le plus souvent chez l’enfant. L’inflammation peut être responsable d’œdème, de contraction des muscles bronchiques, de sécrétion de mucus qui provoquent une obstruction des bronches.

:fleche: Les symptômes sont les « crises » d’asthme ou épisodes de gêne respiratoire aigue ou encore la toux. Des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux sont en cause, les facteurs déclenchant sont nombreux, acariens, moisissures, phanères d’animaux, pollens, pollution de l’air, fumée de tabac….

:fleche: Le principal traitement pris par voie inhalée, consiste en un bronchodilatateur utilisé pour les symptômes, et, si nécessaire, un traitement de fond anti-inflammatoire à base de corticoïdes inhalés.

En France, la Journée mondiale de l’asthme est une campagne nationale de communication comportant des actions ciblées sur le grand public coordonnées par les différents acteurs de santé, médecins, infirmières , écoles de l’asthme, pharmaciens, associations de malades…

Une brochure gratuite « Asthmatiques, vivez à pleins poumons » reprendra les messages de prévention, d’éducation et d’information, ainsi que quelques conseils pratiques essentiels et sera diffusée dans les Ecoles de l'Asthme, les Associations de malades, les Centres Hospitaliers, les Cabinets Médicaux et Infirmiers, les Pharmacies, et tous les lieux où une action Journée Mondiale de l'Asthme se déroulera.

La prévention et l’éducation thérapeutique, reprises par cette Journée mondiale, restent à développer, cela malgré l’existence de référentiels de bonnes pratiques élaborées par les professionnels de santé, en lien avec la Haute Autorité de Santé depuis 2004 : Dépistage et surveillance des anomalies du souffle, gestion de la crise d’asthme sont encore à renforcer et à améliorer, éducation thérapeutique, élément majeur de la prise en charge, à développer.

Dossier de presse complet <ICI>

[Source : santelog.com 29/04/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Le Conseil du sida préconise de traiter au plus tôt pour éviter la transmission

Le Conseil national du sida préconise de renforcer l'offre de dépistage et d'offrir le plus tôt possible un traitement aux séropositifs, en parallèle à l'usage du préservatif, afin de renforcer la prévention de la transmission du virus.

Dans un avis publié jeudi, le CNS, que préside le Pr Willy Rozenbaum, spécialiste des maladies infectieuses, a estimé que pour mieux contrôler la dynamique de l'épidémie, le traitement par antirétroviraux généralement utilisé à titre thérapeutique pouvait aussi être utilisé "pour sa capacité à réduire le risque de transmission sexuelle du virus".

Tout en soulignant qu'il n'y aura jamais de "risque zéro", le Pr Rozenbaum a rappelé que le traitement était utilisé depuis 15 ans avec succès dans la prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant, et que de nombreuses études montraient une forte baisse des nouveaux cas quand le partenaire était sous traitement et que sa charge virale était faible.

Un modèle développé récemment sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé "prédit que l'éradication de l'épidémie pourrait être obtenue à partir des années 2050" si la mise sous traitement était systématiquement proposée à toute personne dépistée positive, rappelle le CNS.

Parmi les personnes infectées actuellement en France, on estime qu'il y a seulement 46% de personnes traitées avec succès, du fait selon le CNS d'un "retard au dépistage".
Plus de 33% des personnes qui découvrent chaque année leur séroposivité le font à un stade avancé.

Le CNS, créé en 1989, a pour mission de donner son avis sur l'ensemble des problèmes posés à la société par le sida et de faire des propositions au gouvernement.

[Source : AFP 30/04/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

France : Les niveaux d’alerte du plan d’action d’urgence en cas d'épidémie

Comme de nombreux pays, la France dispose d’un plan d’action d’urgence qui envisage des mesures de confinement et de précaution en cas d’épidémie de type grippe mexicaine, décidées au cas par cas au niveau gouvernemental.

Ce plan prévoit sept niveaux, correspondant aux phases définies par l’OMS, mais avec des nuances :

:fleche: niveau 1 : pas de nouveau virus grippal.
:fleche: niveau 2 : épizootie à l’étranger (2A), voire en France (2B).
:fleche: niveau 3 : cas humains isolés à l’étranger (3A), voire en France (3B).
:fleche: niveau 4 : début de transmission interhumaine à l’étranger (4A) voire en France (4B)
:fleche: niveau 5 : extension géographique de la transmission interhumaine du virus à l’étranger (5A) voire en France (5B)
:fleche: niveau 6 : pandémie
:fleche: niveau 7 : fin de vague pandémique ou pandémie.

Les mesures proposées montent en puissance dès le niveau 3B : mise en place d’une cellule interministérielle de crise (qui déjà se réunit tous les jours), activation du centre de crise sanitaire du ministère de la santé (c’est le cas depuis samedi), renforcement des capacités de production de masques...
La conduite de la crise peut être confiée au ministre de l’Intérieur.

Au niveau 4A, on envisage la suspension des liaisons aériennes avec les zones touchées, et une mise en quarantaine des voyageurs qui en viennent.
On recommande le retour des zones menacées des familles d’expatriés, des étudiants français à l’étranger, des agents de l’Etat non indispensables.

Le niveau 4B peut entraîner la mise en place de barrières de contrôle sanitaire et de circulation, la sécurisation des centres de production et de stockage des produits de protection ou de santé, la fermeture des crèches et des écoles, l’interruption des transports collectifs locaux et des activités telles que spectacles ou foires. Les activités professionnelles non essentielles sont restreintes.

Au niveau 5A, la délivrance de visas dans les pays touchés est suspendue, le contrôle sanitaire aux frontières renforcé.

Aux niveaux 5B et 6, les déplacements individuels sont limités, les frontières placées sous contrôle, les arrivées et départs internationaux de passagers interrompus. Ce stade prévoit aussi la restriction des mouvements de la population, le développement du travail à distance, le transfert des activités sur des régions moins touchées, la réquisition de personnes, biens ou services, la mise en place du contrôle des prix ou encore le rappel des réservistes.

Pour mémoire, le gouvernement a relevé jeudi 30 avril "par précaution" le niveau d'alerte au niveau 5A.


[Source : France-info 30/04/09]
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Personnel pénitentiaire: mouvement social

Les trois principaux syndicats du personnel pénitentiaire ont démarré un mouvement de "blocage" des prisons
Alors que le personnel des prisons est interdit de grève, les principaux syndicats ont décidé de lancer aujourd'hui un blocage progressif des établissements pour protester notamment contre leurs conditions de travail.

Les gendarmes mobiles sont intervenus ce matin à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) pour tenter d'en débloquer l'accès.


Vers 07H00, les gendarmes mobiles sont intervenus pour débloquer un premier barrage sur un route menant à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, la plus grande d'Europe avec 3.700 détenus pour 2.855 places, selon son directeur Paul Louchouarn. Après une bousculade avec plusieurs dizaines de surveillants, les forces de l'ordre ont utilisé du gaz lacrymogène avant d'enlever un première barricade faite de palettes en bois.

Surveillants et gendarmes mobiles s'opposaient toujours vers 07H30 autour d'une seconde barricade constituée de la même façon, mais enflammée cette fois-ci, a constaté un journaliste de l'AFP.

"L'administration ne nous entend pas et méprise ses personnels", affirment les syndicats dans leur appel à la mobilisation, "tout en dénonçant "les agressions multiples", "les carences en personnels" et les "conditions de travail qui se dégradent".

"Mille à 2.000 postes supplémentaires seraient un bon début", estime Mme Verzeletti, secrétaire générale de la CGT-Pénitentiaire, qui réclame également davantage de mesures d'aménagements de peine, seul moyen selon elle de désengorger les prisons.

Le mouvement de blocage prévu pour monter en puissance
Dans un premier temps, dès ce matin, le blocage devrait se traduire par une absence de transfèrement et d'extraction de détenus. Résultat, tous les procès où les accusés et les prévenus sont en détention provisoire ne pourront pas se tenir, ce qui pourrait très vite gripper la machine judiciaire.

Mercredi, si la garde des Sceaux Rachida Dati n'avance pas de propositions, les syndicats ont prévu de monter d'un cran, étendant pour deux jours le blocage aux intervenants extérieurs, comme les visiteurs de prison, les avocats ou les concessionnaires organisant le travail en milieu carcéral, sans remettre en cause l'alimentation ou les soins des détenus.

Puis vendredi, si la situation reste inchangée, ils décideront de la suite à donner au mouvement.

source: France 2
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Inauguration d'une nouvelle prison à Lyon

Les détenus des deux prisons vétustes de Lyon ont été transférés dimanche dans un établissement neuf en banlieue
Les prisons de Saint-Paul et Saint-Joseph, construites en centre ville au XIX siècle, insalubres et infestées de rats, sont remplacées par la maison d'arrêt flambant neuve de Corbas, située dans le Sud-est de Lyon.

Le promoteur immobilier Eiffage en assurera la maintenance pendant 30 ans contre un loyer versé par l'Etat.

A Saint-Paul et Saint-Joseph, toutes deux situées au pied de la gare de Lyon-Perrache, les détenus étaient jusqu'à quatre dans des cellules de 9 m2, avec des fenêtres à 2m de hauteur. Ils ne pouvaient se laver que deux fois par semaine, dans des salles de bains communes, infestées de rats.

Ces prisons vétustes ont reçu jusqu'à 900 détenus pour 360 places en février 2008, selon l'administration pénitentiaire. La nouvelle maison d'arrêt de Corbas, dans le sud-est de Lyon, offre une capacité de 690 places sur plus de 33.000 m2, un terrain de football en gazon synthétique, quatre salles de musculation, quatre salles informatiques, une salle de culte et de nombreux ateliers.

Chaque cellule est équipée d'une douche privée et d'un coin toilettes à l'abri des regards, mais aussi d'un réfrigérateur et d'une télévision fixée à même les murs.

"Les détenus ont des cellules individuelles de 10 m2, sauf ceux qui demandent à être à deux par cellule, ou dont la fragilité nécessite de ne pas rester seuls", a précisé Denis Perrin, directeur général de l'administration pénitentiaire Rhône-Alpes Auvergne.

Les services à la personne, notamment la restauration et la formation professionnelle, ont été confiées à une société privée.

Les deux prisons du centre ville sont désormais désertes, ainsi que celle de Montluc, abritant les femmes, fermée dès le mois de février. L'administration pénitentiaire se prépare à les vendre "au plus offrant", a-t-elle indiqué dimanche. Le Grand Lyon s'était porté acquéreur.

La prison de Montluc, partiellement classée, a hébergé de nombreux résistants et déportés, dont Jean Moulin, arrêté à Caluire (Rhône) en 1943.

source: France 2
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Grippe A: «Il ne faut pas aller aux urgences ni dans la salle d'attente de son médecin»

EPIDEMIE - Mieux vaut appeler le 15 souligne la ministre de la Santé Roselyne Bachelot...

Huit cas «probables» de grippe A (H1N1), dit porcine, tous importés du Mexique, sauf un de retour de Californie, et toujours deux confirmés, étaient comptabilisés ce dimanche à la mi-journée en France.

Cinq des cas probables se trouvaient en Ile-de-France, 1 en Aquitaine, 1 en Auvergne et 1 en PACA. Aucun ne présente de «forme grave». Samedi soir, le gouvernement avait fait savoir que les deux personnes infectées se portaient bien.

«Sérénité et vigilance»

«Pour l'instant les informations ne sont pas inquiétantes. Il faut rassurer la population», a affirmé le professeur Olivier Lortholary, chef de service de médecine infectieuse à l'hôpital Necker, l'un des cinq hôpitaux parisiens de référence pour la grippe A (H1N1).

Le pays continue néanmoins de se préparer à l'éventualité d'une pandémie. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est rendue dans la matinée à l'hôpital Necker puis au Samu de Paris, pour voir le dispositif mis en place.

«Le mot d'ordre, c'est sérénité et vigilance», a-t-elle martelé durant sa visite. «Ça n'est pas parce que les cas sont bénins qu'il ne faut pas être entièrement mobilisé face au risque. C'est une approche de santé publique», a-t-elle fait valoir.

«Le virus peut revenir à l'automne»

Et la mobilisation «va devoir durer longtemps car le virus peut s'endormir pendant l'été et revenir à l'automne», a-t-elle prévenu. Les autorités sanitaires ont en tête la grippe espagnole de 1918 qui fit davantage de morts que la Première Guerre mondiale. Or la première vague de cette pandémie s'est produite au printemps, mais la seconde, de retour de l'hémisphère Sud, en octobre-novembre, fut la plus meurtrière.

«Tout le système» est donc «prêt à monter en charge» en cas d'activation du virus à l'automne, a insisté le Pr Lortholary dont l'hôpital a par exemple déjà stocké 540.000 masques (chirurgicaux et FFP2).

Ne pas aller aux urgences ou chez son médecin

Au centre d'appel du Samu 75, les capacités téléphoniques ont été renforcées par l'Associaion des transmetteurs, des médecins retraités bénévoles dont 70 viennent de recevoir une formation spéciale grippe porcine.

En ce moment le Samu reçoit «30 à 50 appels par jour» concernant le nouveau virus, mais «un petit nombre seulement» sont considérés à risque: «Le gros de notre travail c'est de rassurer», a expliqué le professeur Pierre Carli, chef des Samu de Paris.

Le gouvernement va lancer mardi une campagne d'information pour rappeler les bons gestes: «Se laver les mains plusieurs fois par jour, tousser et éternuer dans un mouchoir en papier qu'on jette... et on ne va pas chez son médecin dans une salle d'attente, ni aux urgences: on appelle le 15!», a rappelé Roselyne Bachelot.

Une zone spéciale à Roissy pour les avions en provenance du Mexique

La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a par ailleurs annoncé dimanche en début de soirée que les avions en provenance du Mexique arriveront à l'aéroport de Roissy «dans une zone dédiée» à partir de mardi, afin d'éviter les contacts avec les autres voyageurs pour réduire les risques de propagation du virus.

Il n'est pas prévu de généralisation de mesure de quarantaine à ce stade, a-t-elle précisé, à l'issue d'une réunion de la cellule interministérielle de crise sur la grippe porcine.

«A partir de mardi matin tous les vols en provenance du Mexique arriveront dans une zone dédiée (...) qui permettra des entrées et sorties sans rencontre avec les passagers des autres vols», a déclaré Michèle Alliot-Marie.

Ces vols arriveront dans une aérogare actuellement inutilisée, a précisé la ministre de l'Intérieur.
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Chez les personnes âgées, l’appétit vient en parlant

Canada - Danielle St-Arnaud McKenzie, du département de nutrition de l'université de Montréal, constate que manger en bonne compagnie est un bon stimulateur de l'appétit, notamment chez les personnes âgées hospitalisées.

Chez les personnes âgées, l’appétit vient en parlant « Plus il y a d'interactions sociales durant le repas dans les unités de réadaptation gériatrique, meilleure est la prise alimentaire », explique Mme St-Arnaud.

Pour arriver à cette conclusion, elle a collaboré avec deux collègues de l'Institut universitaire gériatrique de Montréal (IUGM).
Cette étude part du constat suivant, rappelé par Mme St-Arnaud : « D'ordinaire, les problèmes de dénutrition se manifestent parallèlement aux maladies dont souffrent fréquemment les gens âgés hospitalisés. D'où l'importance de trouver des stratégies pour favoriser une alimentation suffisante. »

Afin de comprendre le rôle de la prise alimentaire à l'hôpital, elle a donc étudié les motivations et les liens subjectifs accompagnant l'envie de manger. Les comportements d'une trentaine de patients de l'unité de réadaptation de l'IUGM ont été observés lors de la prise de repas, notamment le niveau de convivialité. Il se trouve que plus la personne âgée a d'interactions sociales, plus elle avale de nourriture et plus son apport énergétique est bon. Pour Mme St-Arnaud et ses collègues, le problème réside dans le fait que la personne âgée mange souvent seule dans sa chambre. S'alimenter moins bien signifie un risque de dénutrition et d'aggravation des troubles de santé.

La dénutrition n'est souvent constatée qu'à un stade avancé et peut avoir des conséquences graves, comme un risque plus élevé de chutes et d'infections. La dénutrition accélérerait alors le déclin fonctionnel et cognitif. Les auteures de l'étude souhaitent sensibiliser les professionnels de santé à l'importance de repérer une perte de poids de la personne âgée le plus vite possible.
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Un Malawite se dit le père de Mercy James et refuse que Madonna l'adopte

Un homme qui se dit le père de la fillette que Madonna tente d'adopter au Malawi, a affirmé dimanche à l'AFP qu'il refusait que sa fille Mercy Chifundo James soit élevée par la star américaine et qu'il souhaitait s'en occuper lui-même dans son pays.

Un homme qui se dit le père de la fillette que Madonna tente d'adopter au Malawi, a affirmé dimanche à l'AFP qu'il refusait que sa fille Mercy Chifundo James soit élevée par la star américaine et qu'il souhaitait s'en occuper lui-même dans son pays.

La Cour suprême du Malawi examine lundi le recours de Madonna, qui a fait appel du refus de lui accorder l'adoption de ce second enfant malawite.

"Je veux que Mercy revienne. Je suis le père biologique de Mercy", a déclaré James Kambewa par téléphone à l'AFP, précisant qu'il n'avait jamais vu la fillette, aujourd'hui âgée de trois ans.

"Je n'ai pas d'argent pour payer un avocat mais j'en cherche un afin de faire une requête en injonction pour empêcher Madonna d'essayer d'adopter ma fille", a poursuivi le jeune homme de 24 ans, qui a fait une demande auprès de l'Etat pour obtenir gratuitement un avocat.

Selon lui, les grands-parents maternels du bébé l'avaient accusé d'avoir tué leur fille, décédée peu après avoir donné naissance à Chifundo Mercy James. Le bébé avait alors été placé dans un foyer pour orphelins de victimes du sida.

"J'ai réalisé que c'était ma fille et juré de tout faire pour la ramener à la maison", a assuré M. Kambewa après avoir découvert que Madonna voulait l'adopter.

"Mercy, elle est Malawite, alors elle doit être élevée au Malawi, dans notre culture", a-t-il indiqué à la télévision américaine CBS News qui a révélé l'information.

L'association locale "L'oeil d'un enfant", opposée à la demande d'adoption de Madonna, a confirmé que M. Kambewa voulait "bien évidemment" sa fille.

"Il cherche un avocat mais n'a pas les moyens d'en payer un", a précisé le directeur Maxwell Matewere.

M. Kambewa est employé de maison à Blantyre, la capitale économique du Malawi, et gagne environ 80 dollars (60 euros) par mois.

Cette association ne souhaite pas l'aider financièrement par "peur des erreurs" au cas où un test ADN serait effectué et révélerait qu'il n'était pas le père de l'enfant.

"Madonna aurait le droit de nous poursuivre", a affirmé le directeur, précisant que M. Kambewe devait dans un premier temps attendre la décision de la Cour suprême.

La chanteuse, qui a déjà obtenu en 2008 l'adoption du jeune David Banda au Malawi, était retournée début avril dans ce petit pays pauvre d'Afrique australe pour y adopter cette orpheline.

Un tribunal avait rejeté sa demande, estimant que la fillette ne vivait plus dans la pauvreté et qu'accorder un passe-droit à la star risquait de favoriser le trafic d'enfants.

Les étrangers qui souhaitent adopter un enfant au Malawi sont censés résider pendant au moins 18 mois dans le pays, une disposition à laquelle Madonna, 50 ans, avait échappé au moment de l'adoption de David.
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