Actualités 2012

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Verrouillé
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Les ordres des professions de santé au chevet de l’Ordre des infirmiers

Dire que l’Ordre des infirmiers va mal est un doux euphémisme. Depuis sa création, il y a deux ans, ce dernier est en manque d’adhérents, et depuis quelques mois, en cessation de paiement. Devant cette débâcle, les quatre autres ordres des professions libérales ont décidé de voler au secours de leur jeune « cousin » et d’apporter leur soutien à la toute nouvelle direction.

Les ordres des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes et des sages-femmes ont cosigné hier un document dans lequel ils estiment que, malgré des erreurs de gestion flagrantes qui ont mis l’organisme dans une situation financière dramatique, il est nécessaire de maintenir l’ordre des infirmiers afin de garantir le respect de la déontologie et la qualité de l’offre de soins. Ils estiment tous que ce dernier est essentiel pour la cohésion de la profession d’infirmier.
Tous souhaitent, en accord avec les autorités publiques, permettre aux nouveaux membres élus de remettre à flots les finances de l’Ordre des infirmiers tout en assurant ses fonctions auprès des infirmiers qui y ont adhéré.
Actuellement c’est Didier Borniche qui assure la présidence par intérim de l’organisme avant l’élection de nouveaux élus au cours du mois de Septembre. Affaire à suivre…
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Réforme du médicament : les industriels ripostent

La réforme du médicament voulue par Xavier Bertrand, ministre de la Santé, afin de pallier tous les dysfonctionnements qu’on révélé l’affaire Médiator®, ne fait pas l’unanimité et n’est pas vraiment au goût des industriels du domaine. Avant qu’elle soit examinée par le Parlement, Ces derniers, via leur syndicat, le Leem, publient une tribune intitulée « Médicaments : ne nous trompons pas d’enjeu » , dans la quelle ils appellent le gouvernement à revoir leur copie.

C’est une véritable campagne de riposte que lance aujourd’hui le puissant syndicat qui regroupe l’ensemble des entreprises du médicament. En effet, ce dernier dans une tribune qui devrait être largement diffusée dans plus de 61 titres quotidiens de la presse régionale, critique argument contre argument le texte présenté en Conseil des Ministres par Xavier Bertrand le 1er août dernier.
Le syndicat estime qu’il y a une certaine confusion des genres sur l’ensemble du texte. S'il est prêt à soutenir sans réserve les mesures concernant la sécurité sanitaire, la transparence des liens entre experts et laboratoires pharmaceutiques, et la protection des patients, il réfute et s’insurge contre les propositions visant à régir les visites médicales et les autorisations de mise sur le marché. En effet, si le texte est voté en l’état par le Parlement, les conditions d'obtention de cette autorisation pour un nouveau traitement seront particulièrement drastiques.
Tout le monde - patients, politiques et industriels- souhaitent une réforme du médicament mais pas à n’importe quel prix. Dans quelques jours, ce sera aux parlementaires d’examiner le texte rédigé sous l’égide de Xavier Bertrand…

Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

En bref / 2010 : déficit record pour la Sécurité sociale

Dans un rapport publié hier, la Cour des Comptes s'alarme du déficit historique atteint en 2010 par les comptes de la Sécurité sociale et du Fonds de solidarité vieillesse. Ce dernier qui a atteint les 30 milliards d’euros ne serait pas uniquement dû à la conjoncture de crise mais plutôt à des causes structurelles.

Alors que le Gouvernement espérait voir se réduire ce déficit de l’ensemble des régimes de base que recouvre la Sécurité sociale, notamment, suite à la réforme des retraites et à une meilleure maîtrise des dépenses de santé, c’est malheureusement l’inverse qui s’est produit. En effet, cette charge a triplé en 3 ans, souligne le rapport annuel de la Cour des comptes sur la Sécurité sociale.
Avec exactement 29,8 milliards, le déficit cumulé du fonds de solidarité vieillesse (FSV) et de la Sécu a un caractère historique, estime le président de la Cour des comptes. Pour ce dernier, la crise n’explique pas tout, et « plus de la moitié » de ce déficit est « structurel." Le seul moyen de le combattre réside malheureusement dans la nécessité d'augmenter les ressources qui alimentent cette structure. Ainsi, les sages de la rue Cambon recommandent au Président de la République, même si ce dernier y est défavorable, de relever le niveau de la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS)…Alors que le gouvernement vient de prendre l’option d’augmenter les taxes sur les cotisation des mutuelles, cette décision risque d’être particulièrement compliquée à prendre.

Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Retrait de l’hypertension de la liste des ALD : 3 associations déposent un recours devant le Conseil d’État

En juin dernier, le Gouvernement a décidé de retirer de la liste des affections de longue durée (ALD) l’hypertension artérielle sévère (HTA), afin de réduire le déficit chronique de l’Assurance maladie. Cette résolution a fait l’objet d’un décret, paru au Journal Officiel le 24 juin 2011. Il y a quelques jours, 3 associations de malades ont déposé un recours en annulation devant le Conseil d’État contre ce choix politique qu’elles estiment inique.


’après l’Alliance du cœur, le CISS (usagers de santé) et la FNATH (accidentés de la vie), associations qui ont déposé le recours devant le Conseil d’État, cette décision pourrait avoir de graves conséquences pour la santé. Elles estiment en effet que les hypertendus sévères qui ont été diagnostiqué après le 24 juin dernier pourraient voir leur état s’aggraver, faute de pouvoir accéder à un suivi approprié en raison d’une prise en charge insuffisante par l’Assurance-maladie.
En marge de l’aspect médical, cette décision pourrait entraîner des conséquences importantes sur le budget de la sécurité sociale. En raison d’une prise en charge moins adaptée, les patients risquent de développer des pathologies plus lourdes qui à terme coûteront plus cher à l’État.
Pour l’instant, les 3 associations attendent la décision du Conseil d’État.

Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Chirurgie ambulatoire : le nouveau credo de l’AP-HP

Le souhait d'un grand nombre de patients de rentrer chez eux le soir même de leur opération pourrait bien devenir la norme dans les années à venir pour un grand nombre de franciliens. C'est en tout cas une des aspirations de Mireille Faugère, directrice de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) si l'on en croit le communiqué publié hier soir par l'institution.

Bien que la chirurgie ambulatoire soit plébiscitée par les professionnels et les patients, elle n'en est pas moins sous-employée en France, et notamment en région parisienne. Selon les dernières données sur le sujet, en 2010, plus de 70 % des actes de chirurgie se sont faits sans hospitalisation aux États-Unis et dans les pays du Nord de l’Europe, contre 35 % en France. À l'AP-HP, particulièrement à la traîne dans ce domaine, cela ne concerne que 22 % des opérations. Pour Mireille Faugère, directrice de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), il est temps de changer la politique hospitalière et de faire en sorte que d’ici à la fin 2011, 30 % des actes de chirurgie se fassent en ambulatoire.

Si de nombreux pays ont adopté ce système, c'est d'une part en raison du coût moins élevé, mais aussi pour les nombreux avantages que cela procure aux patients. En effet, grâce à la chirurgie ambulatoire, ces derniers se rétablissent plus vite, ont moins de chance de contracter une maladie nosocomiale, etc.

La sécurité sociale voit aussi d’un très bon œil cette nouvelle tactique des hôpitaux publics. En effet, selon les dernières estimations, en France, plus de 2 millions d'actes pourraient être potentiellement traités en ambulatoire, permettant ainsi la suppression de 40 à 45 000 lits d’hospitalisation.

Avec les avancées de la médecine, de plus en plus d'interventions, courantes et beaucoup plus lourdes, ne justifient pas l'hospitalisation. Toutefois, la prise en charge en ambulatoire doit se faire de façon très encadrée pour éviter tout risque pour le patient (s'assurer de l'état général de ce dernier avant sa sortie, et appeler le lendemain pour vérifier qu’il va bien).

Cependant, en France, l'obstacle majeur à la promotion de ce type de pratique est économique. En effet, les actes en ambulatoire sont facturés moins cher, diminuant de facto la recette des hôpitaux, déjà, pour la plupart, en déficit chronique.

Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Coucou tout le monde!! :D

Je voulais savoir si certains d'entre vous regardaient le magazine santé sur France 5 je crois... :oops:
Et si il était possible pour ces personnes de mettre un résumé des thémes traités. Juste des choses qui leur ont parus importante et des chiffres qu'ils auraient donnés....

Merci d'avance!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Avatar de l’utilisateur
petitflocon
Adepte
Adepte
Messages : 140
Inscription : 27 mai 2011 09:57

Re: Actualités concours 2012

Message par petitflocon »

Bonjour à tous,

http://www.sante.gouv.fr/programme-nati ... -2014.html

Voici un lien du ministère de la santé qui parle du programme 2011-2014 contre le suicide (il y a de nombreuses pages, donc je préfère vous laisser le lien).

http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-san ... lippe-even

Et un autre lien d'une vidéo de l'émission Etat de Santé, sur La Chaîne Parlementaire, parue en avril 2011. Et qui s’intéresse aux médicaments (bien sur en lien avec le Médiator). Bon visionnage !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IDE promo 2012-2015 IFSI Pitié-Salpêtrière
Licence Sciences du Vivant.
Réanimation Polyvalente Chirurgicale.
Avatar de l’utilisateur
Jen18
Accro
Accro
Messages : 1647
Inscription : 10 juil. 2009 11:01
Localisation : Au Soleil...

Re: Actualités concours 2012

Message par Jen18 »

Obésité : la stratégie payante des Weight Watchers

Cette méthode commerciale serait plus efficace qu'un simple suivi médical selon la revue scientifique «The Lancet».

Un programme commercial de perte de poids tel que la méthode Weight Watchers (WW) peut-il rivaliser avec l'approche médicale traditionnelle lorsqu'on le soumet à une évaluation scientifique rigoureuse ? Oui, selon une étude publiée dans une revue internationale de référence. Si l'on s'en tient au résultat brut, l'essai mené au Royaume-Uni, en Allemagne et en Australie que vient de publier The Lancet (8 septembre) montre que des volontaires engagés pendant un an dans un programme commercial, mais ici gratuit, de perte de poids, Weight Watchers, ont perdu en moyenne 3,5 kg de plus que ceux qui étaient suivis par des médecins généralistes ou des infirmières.

Huit cents volontaires, en surcharge ou obèses modérés, âgés en moyenne de près de 50 ans, ont été répartis au hasard en deux groupes. Les premiers consultaient mensuellement un professionnel de santé pour recevoir des conseils nutritionnels. Les autres étaient invités à suivre régulièrement les réunions collectives organisées par les animateurs des Weight Watchers, selon le principe de motivation de groupe à la base de la méthode. À charge pour chacun de ne pas dépasser le «budget calorique» qui lui est autorisé en fonction de son âge, son sexe, sa taille et son poids. Après douze mois, la perte moyenne a été de 6,7 kg dans le groupe Weight Watchers, soit le double de celle obtenue dans le groupe standard (3,3 kg). Les médecins restent pourtant partagés sur cette stratégie qui concerne entre 50.000 et 60.000 personnes au cours de 1850 réunions hebdomadaires dans plus de 850 centres à travers la France.
Un régime plutôt équilibré

Une façon ludique de faire de la nutrition ? «Plutôt une thérapie de groupe qui ne dit pas son nom, sauf qu'elle n'est pas faite par des thérapeutes professionnels », estime le Dr Bernard Waysfeld, président du Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (Gros). Pour lui, « le régime Weight Watchers reste un régime. Il fixe les aliments à consommer, à ne pas consommer, sans tenir compte des sensations alimentaires des individus - faim, envie, rassasiement, satiété - et fixe un objectif pondéral en fonction d'une norme sociale et non en fonction de l'histoire du sujet et de ses capacités de mincir éventuellement sans régime». La différence entre le sur-mesure des médecins et le prêt-à-porter WW ? À l'évidence, l'accent mis par la firme sur les aliments satiétogènes ne convainc pas le psychiatre et nutritionniste. Mêmes réticences du côté du Dr Paul Barbe, nutritionniste dans le Vaucluse : «Il n'y a pas de régime standard, chaque personne nécessite une approche différente et, comme dans tous les régimes, la difficulté c'est le long terme.»

Pourtant, la méthode Weight Watchers est bien considérée comme un régime hypocalorique, mais pas trop, et plutôt équilibré puisque se rapprochant au mieux des apports nutritionnels conseillés en glucides, lipides et protéines, selon l'expertise collective de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) de novembre dernier, qui pointe du doigt la plupart des autres régimes. «Je préfère ce genre de régime aux régimes déséquilibrés», explique le Dr Jean-Pierre Rageau, généraliste dans les Hauts-de-Seine.
«Démarche commerciale»

Au final, dans l'étude du Lancet, le groupe WW a tout de même perdu deux fois plus de poids que le groupe comparatif pris en charge individuellement par un professionnel de santé (approche standard). Peut-être, mais la vraie question est de savoir pourquoi un tel résultat a été obtenu. Est-ce le contenu lui-même du régime ? Mais dans ce cas, en quoi différait-il des conseils nutritionnels dispensés par les médecins ? Nul ne le sait. Est-ce parce que le groupe WW se réunissait deux ou trois fois par mois alors que l'autre groupe ne bénéficiait que d'une consultation mensuelle ? Se poserait alors la question de la transposition des résultats obtenus en douze mois de réunions WW gratuites et quasi hebdomadaires dès lors que les patients devraient payer de leur poche. De 40 à 65 euros par mois environ, selon la formule choisie (réunions, Internet, les deux). « Pour certains patients qui ont besoin de réassurance, le soutien du groupe peut être un réel avantage, mais d'autres se sentent manipulés et n'y remettent pas les pieds», remarque le Dr Rageau.

«Il est vrai que c'est une démarche commerciale, concède le Dr Barbe, mais il est aussi vrai que le fait de payer peut contribuer à la motivation et donc au résultat.» Aux amateurs de régimes miracles, l'Anses rappelle que le succès d'un régime repose plus dans l'adaptation aux diversités singulières de chacun qu'à l'application aveugle de normes alimentaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
:love: ESI 2012-2015

S1 : EHPAD
S2 : Long séjour
Avatar de l’utilisateur
Jen18
Accro
Accro
Messages : 1647
Inscription : 10 juil. 2009 11:01
Localisation : Au Soleil...

Re: Actualités concours 2012

Message par Jen18 »

Amélioration des chiffres de la sécurité routière en août

En août 2011, 15 vies ont été épargnées sur les routes de France par rapport au mois d'août 2010, soit une baisse de 3,9 % des morts causées par un accident (368 personnes tuées en août 2011 contre 383 en août 2010), annonce, lundi 12 septembre, la Sécurité routière.

Cette diminution du nombre de personnes tuées, "le meilleur résultat enregistré pour un mois d'août" depuis le début des statistiques mensuelles, en 1956, s'accompagne "d'une nouvelle amélioration de tous les autres indicateurs", précise la Sécurité routière dans un communiqué.

Les hospitalisations sont en "fort recul", à 19,4 % (2 188 hospitalisations contre 2 715 en août 2010, soit 527 personnes hospitalisées en moins). Le nombre de personnes blessées diminue de 8,6 %, tandis que le nombre d'accidents corporels recule de 8,1 % et que le taux de gravité des accidents diminue.

"Avec un mois de juillet très favorable (- 21 % de mortalité et 95 vies épargnées par rapport à juillet 2010), l'été 2011 aura stoppé la dégradation qui avait été observée" au cours des quatre premiers mois de l'année. Cette baisse de la mortalité en juillet avait également été le meilleur résultat enregistré depuis 1956. Par rapport à une période identique, soit juillet et août 2010, ce sont 110 vies qui ont été sauvées sur les routes de France cet été, relève la Sécurité routière.

BARRE SYMBOLIQUE DES 4 000 MORTS

Pour autant, prévient la Sécurité routière, les résultats obtenus ne permettent pas encore d'égaler ceux de l'année 2010, qui avait vu la mortalité routière passer sous la barre symbolique des 4 000 personnes tuées. Les quatre premiers mois de l'année ont été très mauvais, après un débat à l'automne 2010 sur le permis à points qui avait abouti à son assouplissement, sur pression des députés. "Il est donc essentiel que l'engagement de tous pour la sécurité routière soit poursuivi", conclut la Sécurité routière. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a fixé comme objectif de parvenir à moins de 3 000 tués sur les routes d'ici à 2012.

MANIFESTATIONS DE MOTARDS

Des centaines de motards — 1 500 selon la préfecture de police — ont manifesté dimanche à Paris et en banlieue, pour la deuxième fois en moins de trois mois, pour protester contre de récentes mesures gouvernementales en matière de sécurité routière. Des rassemblements similaires s'étaient déroulés samedi dans les villes de province. Parmi les mesures dénoncées par les manifestants : la suppression des panneaux signalant les radars fixes, le port obligatoire du gilet fluorescent et des plaques d'immatriculation de format A4, prises par le comité interministériel de la sécurité routière (CISR) le 11 mai dernier.


LeMondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
:love: ESI 2012-2015

S1 : EHPAD
S2 : Long séjour
Avatar de l’utilisateur
Jen18
Accro
Accro
Messages : 1647
Inscription : 10 juil. 2009 11:01
Localisation : Au Soleil...

Re: Actualités concours 2012

Message par Jen18 »

Le gouvernement veut s'attaquer à la contrebande de tabac

La ministre du budget, Valérie Pécresse, a présenté, lundi 12 septembre, un plan d'action contre le trafic de cigarettes et de tabac passant par plus d'opérations coup de poing ou des objectifs chiffrés pour les douanes.

Mme Pécresse fixe comme première priorité aux douaniers "que les saisies de tabac et de cigarettes en 2011 soient d'au moins 15 % supérieures à celles de 2010", année de saisie record avec 350 tonnes de cigarettes et de tabac contrefaits (+ 30% par rapport à 2009), pour une valeur de 81 millions d'euros, un record.

Selon l'étude menée par les douanes pour le ministère sur le marché parallèle du tabac, le trafic illégal représente 5 % des ventes. Les achats à l'étranger – duty-free, achats transfrontaliers légaux – atteignent 15 % et les achats de tabac dans le réseau des vingt-huit mille buralistes, 80 %.

"UN PLAN D'URGENCE"

Pour les buralistes, qui réclament depuis des mois "un plan d'urgence", chaque augmentation des prix du tabac favorise le marché parallèle, des réseaux mafieux aux ventes frauduleuses sur Internet ou encore aux achats transfrontaliers qui leur échappent, en raison des différences de prix notables avec l'Espagne ou la Belgique.

La prochaine hausse des prix, de 6 %, est programmée le 3 octobre et une deuxième de 6 % dans le milieu de l'année 2012, dans le cadre du plan de lutte contre le tabagisme et du plan antidéficit français. 54,8 milliards de cigarettes ont été vendues par les buralistes de l'Hexagone en 2010, soit une baisse de 0,3 % des volumes.

En valeur, le marché représente 14,8 milliards d'euros, dont 80 % va dans les caisses de l'Etat sous forme de taxes (dont TVA), 12 % aux fabricants et 8 % aux buralistes.


Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
:love: ESI 2012-2015

S1 : EHPAD
S2 : Long séjour
debella
Accro
Accro
Messages : 1408
Inscription : 03 août 2011 12:57

Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

14 500 cas de rougeole, dont 6 décès, en 2011

L'Académie de médecine rappelle l'urgence du rattrapage vaccinal des jeunes adultes ayant entre 20 et 31 ans - © S. Toubon/ « le Quotidien »
L’Institut de veille sanitaire publie les données actualisées de la surveillance de la rougeole en France. La troisième vague épidémique, qui a débuté en octobre 2010, s’est considérablement intensifiée en 2011 avec 14 500 cas notifiés, dont 6 décès. L’Académie nationale de médecine alerte sur la faiblesse de la couverture vaccinale.
Le bilan actualisé de l’épidémie de rougeole qui sévit en France depuis 2008 confirme les craintes des autorités sanitaires de santé qui, en mars 2011, évoquaient déjà une « épidémie de très grande ampleur » et un risque d’augmentation des formes graves. La troisième vague épidémique a été plus importante que les deux vagues antérieures « avec un pic atteint en mars 2011 et une décroissance des cas depuis », explique l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Pour les sept premiers mois de l’année, près de 14 500 cas ont été notifiés, dont 15 ont présenté une complication neurologique, 639 une pneumopathie grave et 6 sont décédées. Par rapport à 2010, le nombre de cas est presque 3 fois plus important (5 071 cas notifiés), le nombre de formes graves a plus que doublé (8 encéphalites et 287 pneumopathies graves) et celui des décès a triplé. Depuis le 1er janvier 2008, ce sont plus de 21 000 cas qui ont été déclarés en France.

« Cette recrudescence de la rougeole en France est d’autant plus grave qu’elle concerne plus particulièrement les jeunes nourrissons et les adultes », s’alarme l’Académie nationale de médecine. La rougeole « devient peu à peu aussi une maladie de l’adulte puisque 40 % des cas en 2011 concernent des adultes, dont 30 % sont hospitalisés », souligne-t-elle. Depuis 2008, la proportion des cas signalés de 20 ans et plus n’a cessé d’augmenter : 17 % en 2008, 23 % en 2009 et 34 % en 2010.

Vaccination urgente.

L’Académie s’inquiète par ailleurs de l’insuffisance de la couverture, d’autant plus que l’on « sait depuis la fin des années 1980 que l’élimination de la rougeole ne sera possible qu’avec une couverture vaccinale de 95 % et une deuxième dose de vaccin », souligne l’Académie. Cette couverture « exigeante » s’explique par la très forte contagiosité du virus de la rougeole, avec un taux de reproduction de base (ou Ro) de 15 à 20 (un malade peut contaminer entre 15 et 20 personnes) bien plus élevé que celui de la grippe qui est de 2-4.

« En 2010, on constate que 82 % des 5 021 cas à statut vaccinal connu ne sont pas vaccinés et que 13 % n’ont reçu qu’une seule dose de vaccin triple », rappelle le Pr Pierre Bégué au nom de la commission des Maladies infectieuses et médecine tropicale de l’Académie.

« Il est urgent de renforcer la vaccination du nourrisson et d’appliquer rigoureusement les mesures concernant le rattrapage vaccinal des enfants, adolescents et jeunes adultes jusqu’à l’âge de 31 ans », poursuit-il. Selon les nouvelles recommandations du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) telles qu’elles apparaissent dans le calendrier vaccinal 2011, tous les sujets nés entre 1980 et 1991 (âgés entre 20 et 31 ans) qui n’ont jamais été vaccinés doivent recevoir deux doses de vaccins au lieu d’une seule dose comme antérieurement. Cette mesure prise dans un souci de simplification (la même stratégie pour tous les sujets de plus de 1 an) devait permettre d’améliorer, selon le HCSP, « l’adhésion insuffisance des professionnels de santé et du grand public ».

L’enjeu est important en raison du contexte de recrudescence de la rougeole, notamment en Europe. Selon l’OMS-Europe, 38 pays avaient rapporté plus de 7 000 cas au 6 mai 2011, la majorité étant des cas français. « La France connaît maintenant la plus forte épidémie et contamine les pays voisins », conclut l’Académie.

lequotidiendumedecin.fr 12/09/2011

› Dr LYDIA ARCHIMÈDEÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Femmes, offrez-vous un verre de vin par jour !

Pour les faibles doses d'alcool, le débat fait rage entre ceux qui pensent que les effets bénéfiques prédominent et ceux qui sont plus circonspects.

Les messages concernant les effets de l'alcool sur la santé sont relativement contradictoires. La seule certitude, c'est qu'une alcoolisation excessive augmente le risque d'accident de la route, de cirrhose, de cancers, de troubles neurologiques, de désinsertion sociale… Pour les faibles doses, le débat fait rage entre ceux qui pensent que les effets bénéfiques prédominent et ceux qui sont plus circonspects. Dans ce contexte, l'enquête publiée cette semaine dans la revue PLoS Medecine offre quelques réponses claires, en faveur d'un verre de vin par jour, en tout cas pour les femmes.

15 grammes d'alcool par jour
Les chercheurs se sont intéressés à l'US Nurses Health Study lancée en 1976 sur 121.000 femmes volontaires pour participer à une vaste étude visant à corréler le mode de vie avec l'état de santé. Ces infirmières, d'âge moyen (entre 40 et 50 ans) au moment de l'inclusion, ont accepté, entre autres, à l'époque de préciser leur consommation quotidienne d'alcool. Les scientifiques ont donc examiné trente ans plus tard, en 2006, l'état de santé de ces femmes alors âgées de plus de 70 ans.

Résultats: celles qui autour de la cinquantaine absorbaient tous les jours un verre d'alcool (vin, bière…, soit environ l'équivalent de 15 grammes d'alcool) étaient en meilleure forme physique que celles qui étaient complètement abstinentes et même que celles qui ne buvaient que de temps en temps. Les auteurs en concluent donc qu'une consommation régulière, mais modeste d'alcool, à la cinquantaine, est associée à un meil­leur état de santé des femmes lorsqu'elles vieillissent. Avis aux ama­teurs.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Le bisphénol A augmente le poids de naissance des bébés

En France, la quasi-totalité des femmes enceintes est imprégnée par les phénols.

Voilà une étude épidémiologique sur l'impact des phénols qui va certainement faire du bruit. Ces substances dont le fameux bisphénol A ­présent encore l'an dernier dans les biberons en plastique sont en effet régulièrement accusées de perturber le système hormonal et le développement sexuel normal des enfants. Ils font partie de ce qu'on appelle les perturbateurs endocriniens. Or, la nouvelle étude conduite par l'Inserm montre que 96% des femmes enceintes de Bretagne et des régions de Nancy et de Poitiers sont contaminées (imprégnées en termes savants) par ces substances chimiques. Mais elle montre aussi que trois de ces produits chimiques modifient le poids des nouveau-nés de sexe mâle, ces molécules traversant la barrière placentaire.

L'étude a été publiée la semaine dernière dans la revue américaine Environmental Health Perspectives. Les recherches sont basées sur les deux cohortes mères-enfants françaises Eden et Pélagie destinées à étudier l'impact de l'environnement durant la grossesse. Les femmes enceintes ont été recrutées entre 2002 et 2006.

«Le bisphénol A a des effets possibles sur la croissance du fœtus», confirme Rémy Slama, de l'université de Grenoble, qui a piloté les travaux. En effet, les chercheurs ont constaté une augmentation du poids des bébés et du périmètre crânien, d'autant plus marquée que le taux d'imprégnation est élevé. Les mesures ont été effectuées à partir de prélèvements urinaires par les CDC d'Atlanta. Ils sont légèrement supérieurs aux chiffres relevés dans les autres pays européens. «Ces résultats demandent à être confirmés, tempère le chercheur. Il faut savoir ce qui se passe chez les filles. Mais ce que nous avons trouvé est cohérent: les perturbateurs interagissent avec le système endocrinien et adipeux.»

Malformations génitales
Un autre phénol, la benzophénone 3, est associé aussi avec une augmentation du poids de naissance des enfants. Cette substance est utilisée comme filtre anti-UV dans de nombreuses crèmes solaires. Ces résultats confirment ceux obtenus précédemment chez des femmes new-yorkaises ayant accouché de garçons.

Autres substances pointées du doigt par l'équipe de l'Inserm: les dérivés du 1,4-dichlorobenzène. Cette molécule était utilisée en France jusqu'en 2009 comme insecticide et déodorant, notamment dans les boules antimites. Mais au lieu d'augmenter le poids des garçons à la naissance, elle le fait diminuer. «L'association est nette», assure Rémy Slama. Généralement, un petit poids à la naissance est un facteur de risque d'obésité. «Il n'est pas facile de prédire quelles incidences ces perturbations peuvent avoir à long terme», reconnaît néanmoins le chercheur. La trajectoire de croissance des enfants va être suivie de près dans les prochaines années.

L'étude a concerné aussi les phtalates, une autre famille de perturbateurs endocriniens. Là, aucune augmentation ou diminution de poids n'a été relevée. «Cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas d'effet sur les garçons. Chez les rongeurs, les phtalates provoquent des anomalies des organes reproducteurs.» L es résultats concernant les malformations génitales constatées chez 72 des bébés ne seront publiés que l'an prochain.

Les phénols et les phtalates sont présents dans de nombreux produits industriels comme les bouteilles en plastique, le fond des boîtes de conserve, les films alimentaires, les peintures, les crèmes solaires, etc. Ils sont partout, dans l'eau, dans les poussières des habitations mais on peut néanmoins réduire l'exposition. Une étude américaine publiée dans le numéro de juillet de la revue Environmental Health Perspectives montrait qu'en arrêtant de manger des aliments en conserve, une famille voyait ses taux de bisphénol A dans les urines diminuer de moitié.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Grands brûlés : le défi de la peau de remplacement

Réanimation, chirurgie et réadaptation dans un service ultraspécialisé bénéficiant d'un agrément ministériel: telles sont les trois grandes étapes qui attendent le grand brûlé, ainsi appelé en raison de l'étendue importante (parfois 90% de sa surface corporelle), de la profondeur et de la localisation de ses brûlures, mettant en jeu son pronostic vital immédiat. Ils sont ainsi quelque 3000 personnes par an en France (sur 400.000 brûlés à des degrés divers) à suivre ce parcours très spécialisé et les dix-neuf centres métropolitains de traitement des brûlés ne sont pas de trop pour les accueillir.

«Dans les suites immédiates de la brûlure, les problèmes de réanimation sont multiples, mais ils sont bien connus et donc plutôt bien maîtrisés, explique le Pr Franck Duteille, spécialisé en chirurgie plastique reconstructrice au service des grands brûlés du CHU de Nantes. En l'occurrence, la brûlure génère des pertes liquidiennes importantes pouvant aboutir à un arrêt cardiaque si on ne perfuse pas de grandes quantités de liquides.» Et le tissu brûlé largue de grandes quantités de molécules dans le sang, susceptibles de perturber le fonctionnement d'organes vitaux. De plus, les poumons peuvent être atteints par les fumées toxiques, de sorte que le grand brûlé est finalement victime d'une défaillance de plusieurs fonctions vitales au cours des quinze premiers jours, sauf s'il est vite opéré.

«En cas de brûlure du troisième degré, la peau peut, par un phénomène de rétraction, entraîner une compression externe (effet “garrot”) qu'il est indispensable de lever en urgence par des incisions de décharge. Dans un deuxième temps, la chirurgie consiste à retirer l'ensemble des tissus abîmés et à recouvrir par une greffe de peau prélevée sur le grand brûlé lui-même (autogreffe), indique le Pr Duteille. Comme cette dernière n'est pas toujours réalisable immédiatement et afin de protéger les tissus “à nu” pour éviter une surinfection, une greffe de peau non humaine (xénogreffe) ou appartenant à un autre individu (allogreffe) est réalisée dans la foulée, pour faire office de pansement biologique. Cette greffe permet aussi de réduire les pertes liquidiennes. Comme il ne s'agit pas de la propre peau du grand brûlé, le corps la rejette au bout de cinq à sept jours. Elle a néanmoins le mérite de stimuler la formation de nombreux vaisseaux locaux et de facteurs de croissance : une condition indispensable pour permettre à la greffe définitive de réussir dans un troisième temps», poursuit le Pr Duteille.

Thérapie cellulaire
«L'autogreffe de peau ne pose pas de difficulté technique en soi, mais tout le problème est de trouver suffisamment de peau à prélever pour recouvrir l'ensemble des parties brûlées, précise le Dr Aurélie Hautier (responsable chirurgicale du centre des brûlés de Marseille). La cuisse, lorsqu'elle n'est pas brûlée, est une zone de prélèvement de choix. Il arrive que plusieurs prélèvements de suite soient réalisés, ce qui nécessite d'attendre à chaque fois une dizaine de jours pour que la peau cicatrise.» Afin d'augmenter la surface greffée, il existe des machines qui amplifient jusqu'à six fois la surface de peau prélevée en la perforant, de manière à obtenir un «filet» aux mailles plus ou moins larges.

Mais lorsque la surface brûlée dépasse 70% du corps, les autogreffes conventionnelles, même amplifiées, ne suffisent plus à assurer le recouvrement des zones brûlées. Il faut alors faire appel à la thérapie cellulaire. «Nous disposons à Marseille comme à Lyon d'un laboratoire de culture des cellules de l'épiderme (couche la plus superficielle de la peau, NDLR). Nous prélevons une petite surface de peau en zone pileuse (aisselle, pubis), car les cellules souches y sont en plus grand nombre. Nous les mettons en culture au laboratoire et cela nous permet d'obtenir des “feuillets épidermiques” d'une surface totale jusqu'à mille fois plus importante que la surface prélevée.»

Un tissu complexe
Il reste à résoudre un dernier problème. «Lorsque l'on greffe seulement de l'épiderme à un brûlé, on s'expose à un manque de souplesse, un peu comme si sa peau était cartonnée, poursuit le Dr Hautier. En effet, c'est le derme (couche située sous l'épiderme) qui donne de la souplesse. Or le derme est un tissu complexe composé d'une matrice de fibres de collagène, de différentes cellules et vaisseaux nourriciers, que l'on ne sait pas reproduire en culture.» À l'heure actuelle, il existe plusieurs «dermes artificiels», constitués uniquement de la matrice fibreuse. Ils nécessitent une autogreffe de peau complémentaire, mais ne sont pas compatibles avec la greffe de feuillets épidermiques de culture. Ils sont utilisés au niveau des zones de mobilité (plis de flexion, orifices, etc.) afin d'éviter une rétraction trop importante.

Enfin, la reconstruction de l'hypoderme (couche graisseuse naturellement située sous le derme) se fait désormais en réinjectant des cellules graisseuses intègres, prélevées au niveau du ventre ou des fesses, sous les greffes cutanées, plusieurs mois après leur cicatrisation complète. «Cette intervention évite que la peau greffée ne colle trop aux tissus sous-cutanés ou aux muscles et pose donc des problèmes de mobilité», insiste le Dr Hautier. De quoi faciliter grandement le travail délicat des services de réadaptation.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Obésité : la stratégie payante des Weight Watchers

Cette méthode commerciale serait plus efficace qu'un simple suivi médical selon la revue scientifique «The Lancet».

Un programme commercial de perte de poids tel que la méthode Weight Watchers (WW) peut-il rivaliser avec l'approche médicale traditionnelle lorsqu'on le soumet à une évaluation scientifique rigoureuse ? Oui, selon une étude publiée dans une revue internationale de référence. Si l'on s'en tient au résultat brut, l'essai mené au Royaume-Uni, en Allemagne et en Australie que vient de publier The Lancet (8 septembre) montre que des volontaires engagés pendant un an dans un programme commercial, mais ici gratuit, de perte de poids, Weight Watchers, ont perdu en moyenne 3,5 kg de plus que ceux qui étaient suivis par des médecins généralistes ou des infirmières.

Huit cents volontaires, en surcharge ou obèses modérés, âgés en moyenne de près de 50 ans, ont été répartis au hasard en deux groupes. Les premiers consultaient mensuellement un professionnel de santé pour recevoir des conseils nutritionnels. Les autres étaient invités à suivre régulièrement les réunions collectives organisées par les animateurs des Weight Watchers, selon le principe de motivation de groupe à la base de la méthode. À charge pour chacun de ne pas dépasser le «budget calorique» qui lui est autorisé en fonction de son âge, son sexe, sa taille et son poids. Après douze mois, la perte moyenne a été de 6,7 kg dans le groupe Weight Watchers, soit le double de celle obtenue dans le groupe standard (3,3 kg). Les médecins restent pourtant partagés sur cette stratégie qui concerne entre 50.000 et 60.000 personnes au cours de 1850 réunions hebdomadaires dans plus de 850 centres à travers la France.

Un régime plutôt équilibré
Une façon ludique de faire de la nutrition ? «Plutôt une thérapie de groupe qui ne dit pas son nom, sauf qu'elle n'est pas faite par des thérapeutes professionnels », estime le Dr Bernard Waysfeld, président du Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (Gros). Pour lui, « le régime Weight Watchers reste un régime. Il fixe les aliments à consommer, à ne pas consommer, sans tenir compte des sensations alimentaires des individus - faim, envie, rassasiement, satiété - et fixe un objectif pondéral en fonction d'une norme sociale et non en fonction de l'histoire du sujet et de ses capacités de mincir éventuellement sans régime». La différence entre le sur-mesure des médecins et le prêt-à-porter WW ? À l'évidence, l'accent mis par la firme sur les aliments satiétogènes ne convainc pas le psychiatre et nutritionniste. Mêmes réticences du côté du Dr Paul Barbe, nutritionniste dans le Vaucluse : «Il n'y a pas de régime standard, chaque personne nécessite une approche différente et, comme dans tous les régimes, la difficulté c'est le long terme.»

Pourtant, la méthode Weight Watchers est bien considérée comme un régime hypocalorique, mais pas trop, et plutôt équilibré puisque se rapprochant au mieux des apports nutritionnels conseillés en glucides, lipides et protéines, selon l'expertise collective de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) de novembre dernier, qui pointe du doigt la plupart des autres régimes. «Je préfère ce genre de régime aux régimes déséquilibrés», explique le Dr Jean-Pierre Rageau, généraliste dans les Hauts-de-Seine.

«Démarche commerciale»
Au final, dans l'étude du Lancet, le groupe WW a tout de même perdu deux fois plus de poids que le groupe comparatif pris en charge individuellement par un professionnel de santé (approche standard). Peut-être, mais la vraie question est de savoir pourquoi un tel résultat a été obtenu. Est-ce le contenu lui-même du régime ? Mais dans ce cas, en quoi différait-il des conseils nutritionnels dispensés par les médecins ? Nul ne le sait. Est-ce parce que le groupe WW se réunissait deux ou trois fois par mois alors que l'autre groupe ne bénéficiait que d'une consultation mensuelle ? Se poserait alors la question de la transposition des résultats obtenus en douze mois de réunions WW gratuites et quasi hebdomadaires dès lors que les patients devraient payer de leur poche. De 40 à 65 euros par mois environ, selon la formule choisie (réunions, Internet, les deux). « Pour certains patients qui ont besoin de réassurance, le soutien du groupe peut être un réel avantage, mais d'autres se sentent manipulés et n'y remettent pas les pieds», remarque le Dr Rageau.

«Il est vrai que c'est une démarche commerciale, concède le Dr Barbe, mais il est aussi vrai que le fait de payer peut contribuer à la motivation et donc au résultat.» Aux amateurs de régimes miracles, l'Anses rappelle que le succès d'un régime repose plus dans l'adaptation aux diversités singulières de chacun qu'à l'application aveugle de normes alimentaires.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Verrouillé