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debella
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

MErci pour les infos !

MDr Sixela, moi non plus :?
Je préfère même pas l'imaginer ! :DÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Santé : Pourquoi des inégalités entre les enfants de maternelle ?

Les enfants des DOM, du nord, et de l'est de la France seraient les plus fréquemment touchés par l'obésité, les caries. Pourquoi ? Alors qu'à Reims, la santé semble être la plus mauvaise.


Selon une étude, la santé dépendrait de nos modes de vie dès la maternelle
Obésité et caries iraient de pair avec trop de temps passé devant la télévision ou sur les jeux vidéos. Dans la société, les inégalités face à la santé se développent dès la maternelle. Une enquête publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) - réalisée entre 2005 et 2006 dans 3.459 écoles, et auprès de 23.365 enfants - a fait le compte et les pourcentages.

Constat : la santé dépend de nos modes de vie. Dans le nord et l'est de la France, les enfants consommeraient plus de boissons sucrées. 41 % en boivent tous les jours à Lille, 40 % à Strasbourg contre 14 % en Corse ou encore 18 % à Nice, qui sont des villes du Sud, où la prévalence à l'obésité est, en revanche, beaucoup plus faible. En matière de caries, le constat est le même. La boisson sucrée allant avec l'inactivité physique devant la télé et les jeux vidéos, ce sont les enfants des académies de l'Est, du Nord, mais aussi de la Réunion qui souffrent donc le plus de caries. Les DOM comptent en effet le plus fort taux de temps passé devant la télé ou les jeux vidéo, plus de trois heures, (36 % pour les Antilles et la Guyane, et 35 % pour La Réunion). Un quart des enfants réunionnais ont au moins deux dents cariées et pour 16 % d'entre eux, elles ne sont pas soignées. À l'inverse à Poitiers, par exemple, 7 % des enfants ont au moins deux dents cariées, dont « seulement » 3 % ne sont pas soignées.

Autres constats

Mais il semble que l'étude se heurte à un autre constat. L'obésité, de même que les caries, ne peuvent pas seulement être expliqués par des prévalences de temps inactifs et sédentaires devant le petit écran dans certaines académies. Ainsi, il apparaît sur tout le territoire national que ce sont les filles qui sont les plus touchées par l'obésité, 14 % contre 10 % pour les garçons. Puis il apparait très clairement que le niveau socio-professionnel des parents joue aussi un rôle majeur dans l'accès aux soins dentaires, par exemple. Seuls 2 % des enfants de cadres ont, en effet, au moins deux dents cariées contre 11 % des enfants d'ouvriers.

Concernant les problèmes de vison, les disparités varient également du simple au double. Mais c'est à Reims que les problèmes de vue atteignent leur point culminant. Ainsi 30 % des enfants des écoles de maternelles dans l’académie de Reims sont concernés par des troubles de la vue alors qu'ils n’affectent que 13 % des enfants des Antilles ou de la Guyane.

Pour les auteurs, si « cette étude a permis de mettre en évidence la spécificité de certaines académies, comme celle de Reims, où la santé apparaît en moyenne moins bonne, marquée par une forte prévalence des problèmes d'audition, d'élocution ou de vision, ou de dents cariées. L'académie de Corse, à l'inverse, se caractérise par une santé relativement bonne bien que les modes de vie des enfants, tels qu'ils sont saisis dans l'enquête le soient moins ». Des études plus qualitatives, à venir, apporteront sans doute des précisions sur la raison de ces inégalités. Il semble en effet qu'il y ait un certain manque concernant le volet social dans cette étude très descriptive.

france soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Rougeole : l'épidémie a déjà fait 6 morts en France

Les cas de rougeole se multiplient en France, et les décès sont désormais au nombre de six. La couverture vaccinale insuffisante a permis cette épidémie, qui commence à contaminer les pays voisins.

L’épidémie de rougeole s’emballe encore et toujours en France. L’Institut de veille sanitaire et l’Académie nationale de médecine sonnent l’alarme et appellent au renforcement de la vaccination. « Depuis 2008, précise l’académicien Pierre Bégué, plus de 20.000 cas ont été déclarés à l’Institut de veille sanitaire et l’on observe en 2011 une nette progression puisque 14.500 déclarations ont été faites entre les mois de janvier et juin ». Contre 5.000 sur l’ensemble de l’année 2010 (2 décès).

Les régions les plus touchées par cette vague épidémique se situent dans le Sud de la France. « Cette recrudescence de la rougeole est d’autant plus grave qu’elle concerne plus particulièrement les nourrissons de moins d’un an et les adultes », ajoute-t-il.

En effet, en 2010, les taux d’incidence ont plus que triplé chez les nourrissons et ils ont été multipliés par cinq chez les plus de 20 ans par rapport aux données de 2009. « Les hospitalisations concernent près de 40 % des nourrissons infectés par la rougeole et 50 % des plus de 30 ans. Quant aux complications, elles affectent 26 % des 20-29 ans et 41 % des plus de 30 ans. » Il s’agit de pneumonies, de complications neurologiques et d’encéphalites aiguës.

Sur les sept premiers mois de 2011, quinze cas ont présenté une complication neurologique, 639 une pneumopathie grave et 6 sont décédés, précise l’Institut de veille sanitaire dans un point de situation établi le 9 septembre dernier.

Rougeole : renforcer la vaccination pour arrêter l'épidémie

Cette épidémie sévit dans toute l’Europe depuis 2006, avec 12.036 cas recensés en 2006-2007, dont la moitié en Grande-Bretagne et en Suisse. Mais selon le Bureau de l’OMS pour la région Europe, la France connaît maintenant la plus forte épidémie et contamine les pays voisins.

« Elle est due à l’insuffisance de la couverture vaccinale qui est très hétérogène selon les régions, ajoute le Pr Bégué. L’élimination de la rougeole ne sera possible qu’avec une couverture de 95 %. Ceci s’explique par la très forte contagiosité du virus de la rougeole, définie par le taux de reproduction, qui est quinze à vingt fois plus élevé que celui de la grippe ». Or en 2006, la couverture vaccinale en France s’établissait à 90 % pour la première dose. Concernant la deuxième dose, elle n’atteignait que 44 % à 6 ans alors qu’elle devrait être de 80 %.

Pour Pierre Bégué, « il est urgent de renforcer la vaccination des nourrissons et d’appliquer rigoureusement les mesures concernant le rattrapage vaccinal des enfants, adolescents et jeunes adultes jusqu’à l’âge de 31 ans. Une information plus soutenue du public serait souhaitable ».

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Mangera-t-on un jour de la viande in vitro ?

Plusieurs chercheurs européens effectuent un travail de pionniers pour explorer la possibilité de remplacer un jour toute la production de viande par de la culture in vitro de cellules souches. En plus d’éliminer la nécessité de tuer des animaux, cette technique apparaît comme beaucoup plus économe et sûre d’un point de vue écologique.

La consommation de viande ne cesse d’augmenter dans le monde, posant de multiples problèmes. Si l’humanité optait pour une diète strictement végétarienne, de grandes quantités d’eau et d’énergie seraient économisées. Des surfaces cultivables nouvelles seraient libérées, contribuant à réduire la production de gaz à effet de serre, sans parler d'autres pollutions comme celle du lisier. En outre, l’élevage en masse augmente les risques d’apparition d’épidémies et pousse à l’utilisation excessive d’antibiotiques contribuant à l’émergence de micro-organismes résistants. Se posent aussi pour certains des problèmes d’éthique, qui verraient sans doute d’un bon œil une renonciation à la consommation de viande.

Même si une conversion générale à une alimentation végétarienne est bien peu probable, la réalité risque cependant de contraindre les hommes et les femmes de cette planète à revoir leurs options alimentaires s’ils veulent poursuivre un développement durable.

Certains chercheurs audacieux se sont réunis il y a peu de temps à l’université Chalmers en Suède pour un colloque interdisciplinaire. Il s’agissait de spécialistes de l'ingénierie tissulaire et des cellules souches, d’écologistes ainsi que des sociologues et des économistes. Leur but était de passer en revue tous les aspects d’une transformation de la production de viande à l’échelle industrielle. L’idée de base était de voir s’il était possible et avantageux de se passer de l’élevage de troupeaux en faisant croître directement des steaks in vitro à partir de cellules souches. Les nutriments nécessaires à la croissance de ces cellules souches devraient eux aussi s’inscrire dans le cadre d’un développement durable. Il semble que la meilleure source soit celle des algues bleues vertes.

Les économies des steaks cultivés

En laboratoire, la culture de cellules musculaires in vitro est déjà une réalité. Au final, les 25 chercheurs rassemblés sont parvenus à plusieurs conclusions sur la possibilité de surmonter les problèmes posés par une alimentation animale issue de l’élevage par de la culture de viande in vitro. On peut les découvrir dans un document dont sont extraites les estimations suivantes.

Comparée à l'élevage du bétail, la viande cultivée donnerait :

une réduction de la consommation d'énergie de 45 % ;
une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 96 % ;
une réduction de la superficie qui doit être utilisée de 99 % ;
une réduction de la consommation d'eau de 96 %.

Ces travaux de laboratoire conduiront-ils un jour à des productions industrielles qui concurrenceront les élevages ?


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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

«Pourquoi ne pas rendre les vaccins obligatoires ? »


La réponse de François Bricaire, infectiologue.

Des faits récents en matière d'épidémie infectieuse ont illustré la difficulté qu'il y a à ­faire accepter, et davantage encore à faire comprendre, les enjeux des risques infectieux et de leurs conséquences, donc la justification de vaccinations parfaitement réalisées. La pandémie de grippe A (H1N1) a bien montré les insuffisances d'organisation d'une campagne qui pouvait paraître légitime et qui a été un échec.

De même, l'épidémie de rougeole qui a sévi récemment, notamment en France, témoignait d'une insuffisance de couverture vaccinale. Les études prévisionnelles avaient pourtant bien mis en évidence que le risque épidémique existerait si une amélioration de la protection de la population n'était pas réalisée. Les conséquences de tels faits sont lourdes à titre individuel comme pour la collectivité. Aussi, la tentation de prôner un retour à l'obligation vaccinale, pour certaines vaccinations, existe. Est-ce vraiment justifié ? Il faut examiner les arguments pour et contre.

Nécessité de santé publique
Ceux qui sont en faveur d'un retour à une obligation s'appuient d'abord sur une nécessité de santé publique, à savoir protéger les individus, mais aussi l'ensemble de la collectivité. Cela suppose bien sûr que les vaccins proposés aient démontré à la fois leur efficacité et leur bonne tolérance et que l'analyse poussée et scientifique du bénéfice apporté, par rapport au risque potentiel, ait parfaitement montré l'importance du bénéfice. Beaucoup de personnes souhaitent, pour des raisons de facilité, répondre à une obligation, plutôt que de devoir prendre une responsabilité, fût-elle éclairée. De plus, on sait les difficultés qu'il y a à expliquer clairement, simplement, des phénomènes complexes, souvent très techniques.

On sait aussi que le succès des vaccinations a fait régresser ou disparaître des infections qui sont donc souvent oubliées dans leurs manifestations et dans leur gravité comme dans la lourdeur de leurs conséquences. Aussi un refus de se faire vacciner devient-il un risque grave pour un individu, que les responsables de santé ne souhaitent pas voir se manifester largement. Enfin, psychologiquement, beaucoup diront que l'obligation a du bon pour qu'effectivement tout se réalise comme proposé. De fait, le succès des vaccinations anciennes, dites obligatoires, en témoigne : diphtérie, tétanos, poliomyélite.

À l'opposé, un certain nombre d'arguments plaide contre la remise en place d'une telle obligation. Le principal tient au fait que nous vivons dans une société qui a évolué depuis les premières obligations vaccinales légales et qui, pour le moment au moins, ne souhaite pas, pour ne pas dire refuse, un caractère obligatoire, donc contraignant. C'est un fait de société : l'obligation vaccinale est devenue politically incorrect. L'individualisme prédominant aboutit à s'orienter vers des décisions personnelles en matière de vaccination : «C'est mon choix.»

L'obligation est vécue comme une intrusion, une restriction de liberté et donc risque d'aboutir à des refus et à une diminution de la couverture vaccinale. Une obligation peut ainsi pour certaines vaccinations se révéler contre-productive : obligation légale veut dire a priori vérification et souvent sanction. Or, en matière de santé, il est clair que des sanctions, quelles qu'elles soient, risqueraient d'être inappropriées et sûrement, à juste titre, mal vécues. Il serait sans doute maladroit de rétablir le caractère obligatoire de certains vaccins, alors même qu'on vient d'abandonner l'obligation vaccinale du BCG.

Enfin «obligatoire» veut dire engagement de l'État en termes de responsabilité. Aujourd'hui, d'un point de vue juridique, toute obligation justifierait une indemnisation systématique de l'État en cas de problème quel qu'il soit et rapporté à la vaccination. Dans une société où la revendication est souvent forte et le droit à réparation mis en avant, nos autorités ne souhaitent pas se mettre dans une position si contraignante.

Aujourd'hui, force est de reconnaître que même si les enquêtes d'opinion récentes montrent une confiance élevée dans les vaccinations et envers les conseilleurs professionnels de santé, on sait néanmoins que le terme de «recommandé», utilisé actuellement à la place d'«obligatoire», signifie hélas et quasi automatiquement dans l'esprit du public «facultatif». Alors que la maladie infectieuse que l'on prévient est oubliée, seuls des risques d'effets indésirables, même minimes, sont retenus et mis en avant.

Modalités incitatives
L'important, c'est donc d'expliquer le plus clairement possible pour convaincre et rétablir au maximum la confiance. Expliquer les enjeux, les risques induits en termes de fréquence, de sévérité, de risque de mortalité, de séquelles, tenir le langage de la vérité sur les effets indésirables, en toute indépendance et transparence, démontrer concrètement la balance bénéfice-risque. Il a été aussi proposé de substituer au mot «obligatoire» celui de «nécessaire», ce qui atténuerait le côté contraignant en respectant le libre arbitre de chacun.

En corollaire, il convient de se débarrasser de l'aspect légal de l'obligation et de ses éventuelles conséquences en termes de sanction, difficiles à mettre en application. Pour renforcer cette nécessité vaccinale, peut être faut-il envisager des recommandations opposables ? Elles permettraient de donner du poids aux diverses autorités chargées de recommander les vaccinations et responsables du calendrier vaccinal. Sans doute faut-il aussi réfléchir à une meilleure organisation pratique des vaccinations : selon les cibles, les risques, les circonstances épidémiques, des propositions adaptées de campagnes vaccinales et de réalisation pratique des gestes vaccinaux assureraient sans doute une plus grande crédibilité et une meilleure acceptation dans la population.

Enfin, il importe d'insister sur la nécessité de faire passer dans l'opinion des messages précis, clairs, simples, adaptés, conçus par des professionnels de la communication.

En conclusion, vaccination obligatoire peut-être pas, même si la tentation peut parfois être forte. En revanche, pourquoi ne pas mettre en place des modalités plus incitatives, voire plus contraignantes, faisant appel au sens des responsabilités de chacun ? Rappelons que l'acte de vaccination peut être considéré comme un acte militant. Au-delà de la protection individuelle qu'elle procure, la vaccination est aussi altruiste, en assurant une protection collective. En cela, elle est un acte civique.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

«Juif ou pas juif», l'application iPhone qui fait scandale

Une application du téléphone d'Apple iPhone baptisée «Juif ou pas juif ?», qui permet depuis un mois d'avoir une liste de 3 500 personnalités d'origine ou de religion juive, a suscité, mardi, l'indignation d'associations antiracistes et des jeunes du PS.

«Listées pour vous, des milliers de personnalités juives (de par leur mère), à moitié juive (de par leur père), ou converties» promet Johann Levy, l'ingénieur à l'origine de cette application, dans son descriptif sur le site Apple Store. Originaires d'une cinquantaine de pays, ces personnalités sont regroupées en différentes catégories, à partir desquelles l'utilisateur peut faire une recherche.

Mardi soir, l'apply était toujours disponible au «prix de lancement de 0,79 €. »

«l'ai faite dans un but sain. Je suis juif moi-même. Le but, c'était juste d'apporter aux juifs un sentiment de fierté, quand ils voient que tel homme d'affaires ou telle personne célèbre est également juive», a déclaré au téléphone Johann Levy, qui se dit Britannique vivant à Marseille. Il affirme que «les données sont déjà disponibles sur internet et je n'ai fait que les compiler» pour développer ce fichier.

SOS Racisme et le Crif envisagent de porter plainte

Disponible depuis le 9 août, l'application se vendrait depuis à «une dizaine» d'exemplaires par jour, avant qu'une polémique ne se déclenche sur le réseau social Twitter. Cela a fait réagir le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), SOS Racisme et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).

«C'est totalement contraire aux règles de notre société en France», a déclaré le président du Crif, Richard Prasquier, dont les avocats envisagent une plainte. «Je ne peux pas être favorable à des fichiers sauvages sur des appartenances religieuses», s'est t-il indigné.

«Je ne sais pas si c'est de l'irresponsabilité, mais c'est infiniment dangereux», a estimé pour sa part Alain Jakubowicz, le président de la Licra, qui envisage également des suites judiciaires.

L'UEJF ne compte, elle, pas porter plainte, mais son président, Jonathan Hayoun, a jugé cette application «scandaleuse». Il a demandé à Apple la mise en place d'une charte afin d'éviter les applications «à caractère raciste, antisémite ou qui permettent la constitution d'un fichage ethnique».

M. Hayoun a assuré s'être entretenu avec Stéphane Thirion, représentant d'Apple en France, qui lui a promis de «prendre les mesures nécessaires» pour retirer l'application. Contacté par l'AFP, le service de presse d'Apple France n'a pas souhaité faire de commentaire.

La loi prévoit cinq ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende

«En ayant mis en place un système fermé et propriétaire, Apple bénéficie d'une situation dans laquelle personne ne peut proposer un logiciel pour les produits Apple sans l'accord d'Apple», a dénoncé SOS Racisme, qui demande au géant américain de retirer l'application. L'association anti-raciste a décidé de porter plainte contre l'éditeur du logiciel, Johann Levy, pour «constitution illicite de fichier en raison de l'origine». Dans un communiqué, Les Jeunes socialistes se déclarent «scandalisés par l'existence de ce logiciel rappelant les heures sombres de l'histoire du XXe siècle».

Selon l'article 226-19 du Code pénal, le fait «de mettre ou de conserver en mémoire informatisée, sans le consentement exprès de l'intéressé» des données qui font apparaître ses «opinions religieuses» est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende.

Devant le tollé qu'a naturellement provoqué son idée, Johann Levy s'étonne: «Je ne pensais pas que ça allait prendre cette ampleur là. Je reste bouche bée sur les choses dont on m'accuse (...) Je ne comprends pas que dire que X ou Y est juif puisse être péjoratif».


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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Sarkozy veut un encadrement militaire pour les jeunes délinquants

Le chef de l'Etat a également promis la création de 30 000 places supplémentaires dans les prisons.


Nicolas Sarkozy a promis mardi 30 000 places de prison supplémentaires d'ici six ans et l'ouverture de centres où des militaires encadreraient des jeunes délinquants. La mise en place de cet encadrement militaire des jeunes délinquants - proposée par le député UMP Eric Ciotti - est une idée que le gouvernement reprendra à l'automne dans son projet de loi sur l'exécution des peines.Dès après cette annonce, Ségolène Royal - qui avait fait la même proposition en 2006 - a dénoncé une «récupération».


Selon le chef de l'Etat,qui visitait ce mardi le nouveau centre pénitentiaire de Réau en Seine-et-Marne, cette idée doit «permettre que les auteurs de délits puissent accomplir, pendant quelques mois, un service citoyen dans le cadre d'un établissement d'insertion de la défense».

30 000 places supplémentaires en prison. «Pour assurer une exécution normale des peines d'emprisonnement, la France a besoin de 80 000 places de détention», a lancé M. Sarkozy, «cet effort d'équipement sans précédent devra être achevé en 2017, il nous conduira à créer 30.000 places supplémentaires».

Au 1er août, la France recensait officiellement 64 052 personnes incarcérées pour une capacité de 56 506 places.

Encadrement militaire pour les jeunes délinquants. Eric Ciotti avait déclaré fin juillet au «Parisien» qu'il avait déposé une proposition de loi visant à créer une sorte de service citoyen pour les mineurs récidivistes, encadré par d'ex-militaires, une mesure «voulue», selon lui par le chef de l'Etat. La proposition consistait alors à détenir les mineurs délinquants dans des Etablissement Public d'Insertion de la Défense (Epide), une alternative à la prison.

20 nouveaux centre éducatifs fermés. Nicolas Sarkozy a également promis l'ouverture de 20 nouveaux centres éducatifs fermés, dont il a visité plus tôt dans la matinée un modèle déjà ouvert à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). Le chef de l'Etat a notamment pu s'y entretenir à huis clos avec quelques détenus, condamnés à de lourdes peines.

Dans sa panoplie, le chef de l'Etat a également détaillé quelques nouvelles mesures de lutte contre la récidive. Il a ainsi promis des moyens supplémentaires pour les injonctions de soins destinées aux délinquants sexuels, ainsi qu'un effort pour améliorer la connexion des outils informatiques des différents services de police.

Il s'agit d'éviter «l'erreur qu'on a connue récemment où il a été décidé de remettre quelqu'un en liberté parce que la dernière infraction n'était pas grave», a-t-il expliqué en allusion à l'affaire Laetitia.




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Re: Actualités concours 2012

Message par Jen18 »

Merci Mémo :)

Scolarisation des élèves handicapés : encore loin du compte


En se déplaçant, lundi 12 septembre, dans une école et un collège de l'Yonne sur le thème de la scolarisation des enfants handicapés, Luc Chatel, le ministre de l'éducation nationale, a voulu communiquer sur l'une de ses grandes fiertés de la rentrée : 214 600 élèves handicapés sont scolarisés en "milieu ordinaire" à la rentrée 2011, soit 13 212 élèves de plus qu'à la rentrée 2010 et 60,3 % de plus par rapport à 2005.

Deux mille nouveaux "assistants de scolarisation" sont recrutés pour l'année 2011-2012. Les engagements pris par Nicolas Sarkozy, lors de la Conférence nationale sur le handicap en juin, seraient donc en passe d'être tenus.

Mais la réalité est beaucoup moins idyllique. Depuis la loi handicap de février 2005, l'éducation nationale a été constamment épinglée en raison des lacunes de ses dispositifs d'accompagnement et de la faiblesse des moyens déployés.

Dernière salve en date, le rapport du sénateur Paul Blanc (UMP, Pyrénées orientales) daté de mai 2011. Son bilan est plus que mitigé : "L'école peine aujourd'hui à répondre de manière pertinente aux besoins des enfants handicapés."

En 2010-2011, 20 000 enfants âgés de 6 à 16 ans n'étaient pas scolarisés, dont 5 000 restant à domicile. 13,5 % des élèves étaient scolarisés à temps partiel à l'école primaire, contre 4 % au collège.


RESTRICTIONS BUDGÉTAIRES

Le sénateur met aussi en avant un "déficit de formation des équipes éducatives". Restrictions budgétaires obligent, l'éducation nationale fait de plus en plus appel à des "emplois de vie scolaire" (EVS), recrutés sans condition de qualification, sur des contrats aidés d'une durée très limitée (6 mois ou un an) et n'offrant aucune formation. Ce type de contrat "ne permet pas un accompagnement dans la durée", affirme M. Blanc.

Les associations de soutien aux enfants handicapés et des syndicats d'enseignants réclament, depuis plusieurs années, la création d'un métier d'accompagnant d'élèves handicapés, "ce qui nous permettrait d'envisager autre chose que des passages éclair au sein de l'éducation nationale", revendique Thierry Nouvel, directeur général de l'Unapei. Entamés depuis 2008, les discussions engagées avec le gouvernement n'ont pas abouti.

Le dernier rapport annuel de la Haute autorité de lutte et pour l'égalité contre les discriminations (Halde) insiste fortement sur la nécessité, "pour l'avenir, que la scolarisation des enfants handicapés soit effectivement facilitée".

Une recommandation appuyée par plusieurs exemples. Parmi les cas évoqués, celui d'un enfant épileptique qui s'est vu refuser son inscription dans une école en raison de sa pathologie, ou celui d'une candidate qui n'a pas pu se présenter au concours de professeur des écoles car elle ne pouvait "satisfaire au prérequis de 50 mètres natation"…


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Re: Actualités concours 2012

Message par Jen18 »

Trois Français sur quatre estiment vivre moins bien qu'avant

PARIS (AFP) - Trois Français sur quatre pensent vivre moins bien qu'avant, un jugement qui n'avait jamais atteint un tel niveau depuis vingt ans, selon une enquête réalisée par la TNS Sofres pour l'Association des maires des grandes villes de France.

A la question "avez-vous l'impression que depuis quelques années les gens comme vous vivent mieux ou moins bien qu'avant", 75% des personnes interrogées ont répondu "moins bien".

Ce sentiment constitue un "record historique dans l'évolution de la situation personnelle des Français" dans les enquêtes de la TNS Sofres, réalisées depuis 1981, souligne l'institut. Il se manifeste en particulier chez les 25-49 ans (81%) et parmi les employés (87%) et les ouvriers (82%).

Seulement 14% des sondés estiment de leur côté "vivre mieux", tandis que 10% ne voient pas de changement (1% sans opinion).

La crainte de se retrouver sans emploi grandit également dans l'opinion, selon cette enquête.

Deux Français sur trois (66%) redoutent des "risques de chômage", pour eux-mêmes ou une personne de leur foyer. Un résultat en augmentation de 4 points par rapport à l'an dernier et de 16 points depuis 1988, précise la Sofres.

La menace du chômage est notamment perçue chez les 18-24 ans (71%) et les 35-49 ans (73%).

Sondage réalisé par téléphone les 6 et 7 septembre auprès d'un échantillon de 980 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

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Re: Actualités concours 2012

Message par petitflocon »

WOW : Je joue donc je suis

Maxime Coulombe

Mondes merveilleux s’il en est, les jeux de rôle en ligne 
comme World of Warcraft sont aussi des univers gratifiants 
qui secrètent de l’estime de soi.

Dépaysante expérience que celle de fréquenter un jeu vidéo comme World of Warcraft. Elle implique de plonger dans un univers à la géographie imaginaire, un espace parallèle au monde réel. Comme la plupart des MMORPG (jeux de rôle en ligne massivement multijoueurs, selon le sigle anglophone), World of Warcraft puise largement ses décors et sa faune des romans de John Ronald Reuel Tolkien : peuplé de races mythiques – elfes, nains, trolls, orcs, sorciers –, sa géographie, enchanteresse, est d’une prodigieuse variété. Des forêts d’arbres majestueux dessinent leurs ombres complexes sur le sol, des régions côtières, magnifiques de leurs épaves brisées sur les récifs, bercent le joueur, des montagnes enneigées et difficilement accessibles cachent des herbes aux étonnantes vertus. Fréquenté par des milliers, voire des millions de joueurs à la fois, World of Warcraft (WoW pour les intimes) est, en Occident, le plus populaire des MMORPG. Y pénétrer, c’est sauter sur le marchepied d’un train en marche : l’histoire a toujours déjà commencé, d’autres joueurs sont déjà occupés à quelque importante mission ou à quelque lucratif commerce. Au joueur, donc, d’incarner l’une des races (orc, elfe, mort-vivant, gnome, etc.) et d’interagir avec les autres joueurs et leur avatar, de prendre part à l’histoire, de la prolonger. 


Ce qui ressemblait d’abord à une série d’images scintillantes sur l’écran se transforme progressivement en une seconde demeure. Comme une ville nouvelle qui, d’abord inhospitalière, se ponctue lentement de lieux familiers où repasser souvent, de coins préférés où perdre son temps, l’univers de Warcraft s’apprivoise. On y prend ses marques, on y fonde ses habitudes, on désire y prendre une part active. On y met un peu de soi et l’on réalise que cette part, désormais, habite ces espaces virtuels. 




Vie en ligne, vie réelle


Le joueur s’immerge dans un environnement englobant, féerique, où l’on se perd. Du coup, les douleurs et les difficultés du monde réel apparaissent plus diffuses, comme en sourdine. À portée de souris s’étendent des lieux qui, par leur pouvoir d’attraction même, permettent de s’enfuir, d’oublier. Et peut-être d’abord de s’oublier un peu. N’ayons pas peur des mots : les jeux vidéo sont de merveilleux lieux de fuite. 


Et pourtant. Nous n’avons pas deux vies à vivre, l’une en ligne et l’autre réelle, mais une seule. Les conséquences des gestes posés dans l’un et l’autre monde résonnent dans la même conscience, et construisent la même subjectivité. En cela, la popularité de ces jeux vidéo tient bien évidemment à cette capacité d’absorption et de fugue, mais ne saurait s’y réduire. Une fois immergé, le sujet se retrouve dans un univers aux règles claires et nombreuses grâce auxquelles il pourra se déplacer, se battre, accomplir des quêtes et ainsi réussir. 


Les joueurs prenant part au jeu devront accomplir des aventures qui exigeront la maîtrise kinesthésique de leur personnage – le manier, lui et ses habilités, contrôler ses déplacements, etc. – et une part compétitive – vaincre les ennemis et d’autres joueurs. C’est ainsi, au fur et à mesure des aventures et des quêtes, de ces petits contes de fées dont le joueur est le héros, que se développe une forme de métanarration : l’histoire du personnage lui-même (1). Ce dernier gagne des points d’expérience à chaque quête réussie, points se transvasant en niveaux d’expérience indiquant la progression du joueur dans l’univers. Cette construction narrative du personnage garantit au sujet une sphère protégée dans laquelle il aura le sentiment de s’améliorer – on ne peut perdre les points d’expérience gagnés, on ne peut se faire voler les trésors acquis – et ainsi d’accomplir chaque jour une tâche utile – serait-ce le développement de son avatar. Sphère rassurante, sphère précieuse.


Traverser le miroir d’Alice permet de se retrouver dans un univers certes virtuel, mais capable d’offrir au joueur un sentiment rare – si rare – dans notre société occidentale contemporaine, un sentiment d’accomplissement. Les univers en ligne savent offrir aux joueurs de la reconnaissance ; voilà une autre raison – moins connue – de leur popularité. Mais comment une telle chose est possible ? Comment un jeu vidéo peut-il nous permettre de nous sentir valorisés ? 


Cela tient d’abord à la nature du jeu lui-même. Regardons, par un après-midi tranquille, quelques amis jouer aux cartes. Ils se sont accoudés quelques heures pour laisser parler le hasard. Ils semblent répéter pratiquement les mêmes gestes et pourtant, imperceptiblement, la situation change, la tension devient palpable. L’espace se rétrécit pour recouvrir précisément la taille de la table ; le temps ralentit jusqu’à prendre le rythme des tours de jeu. Et ce qui semblait un après-midi paisible devient soudain d’une incandescente intensité. Jouer aux cartes ne tient pas simplement à agiter des morceaux de cartons sur une table dépouillée. Le jeu est un moment surinvesti, dense, où l’essentiel est invisible. 




Un étonnant lieu de valorisation 


Il est un bénéfice en soi au fait de gagner. La partie donne toujours quelque valeur au vainqueur ; au jeu de stratégie, elle prête intelligence ; au jeu d’habileté, talent ; au jeu de hasard, bénédiction. Aussi est-il naturel de vouloir gagner au jeu. Il semble toucher une fibre secrète du sujet, il atteint l’estime de soi. Au jeu dans lequel il s’investit, le joueur ne pourra pas perdre continuellement sans se sentir vexé. À l’inverse, gagner est toujours valorisant, il est une douce façon de flatter l’orgueil. Et pourtant, le jeu souffre habituellement d’un petit défaut : il ne peut y avoir de gagnants qu’à condition de créer des perdants. Le jeu est habituellement une expérience vexante en ce que la joie d’un joueur implique la déception d’un autre. 


Les jeux d’ordinateur et de console changent la donne. Leur nature virtuelle rend toute victoire purement symbolique et toute rétribution, théoriquement, multipliable à l’infini : tous les joueurs peuvent désormais gagner. L’ordinateur constitue l’adversaire idéal : toujours prêt à jouer, toujours bon perdant, et humble dans la victoire. Les dés seraient faussés afin de le désavantager qu’il ne saurait s’en vexer. Pour les programmeurs il y a là moyen de créer, à peu de frais, un étonnant lieu de valorisation. Leur défi tient à atteindre le juste milieu entre la victoire trop aisément gagnée et sans valeur – rappelons-nous l’adage : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire –, et la victoire quasi impossible qui frustre plus qu’elle est agréable. Bref, les jeux vidéo en ligne savent sécréter, d’un flot presque continu, l’estime de soi. 


Les mondes féeriques que proposent ces jeux vidéo ont été pensés, ils ont des règles claires et peut-être un plan. Aucune catastrophe n’est purement accidentelle, aucun objet nouveau sans intérêt, aucune rencontre avec un personnage non joueur fortuite. Tout événement n’existe que parce qu’il fut imaginé, rendu possible par les programmeurs. 


Le destin du sujet se profile par le biais de niveaux d’expérience : après le niveau 10 suivra le niveau 11, puis 12, etc. Le joueur peut même connaître d’avance les nouvelles habilités qui l’attendent aux niveaux supérieurs. Il sait aussi que ce n’est qu’en cheminant dans cette structure à niveaux d’expérience qu’il pourra se rendre dans de nouvelles régions et réaliser de nouvelles aventures. Force est de le constater, le monde a une intention : les bonnes actions réalisées lors des quêtes sont récompensées, et ces récompenses laissent transparaître quelque chose comme une morale du monde.


Prévisibilité d’un monde aux règles claires, rassurant, où le joueur peut se mesurer à lui-même en toute sécurité : ces propriétés n’ont-elles pas un attrait compréhensible pour l’habitant du xxie siècle ? Héritier d’une époque qui a vu décliner les grandes structures autoritaires (famille, religion, parti, etc.) qui guidaient les existences, il doit désormais se déterminer, définir ses propres valeurs, s’inventer un chemin. Et surtout réussir, être performant. Un sociologue comme Alain Ehrenberg a su déceler le poids écrasant que cette évolution place sur les épaules des individus, à commencer par les plus jeunes d’entre eux, les adolescents. 


On comprend dès lors que, dans la fluidité de l’existence contemporaine, dans la remise en question perpétuelle du soi, les jeux vidéo en ligne puissent délimiter un lieu où se retrouver – et ce dans toute l’équivoque identitaire qu’une telle expression pose : le joueur se projette dans son avatar, tout autant qu’il se nourrit de ses succès. 




De la distance physique à 
la proximité symbolique 


Plusieurs études le prouvent : la principale raison pour laquelle on se fascine pour ces jeux en ligne tient au sentiment d’accomplissement qu’ils offrent (2). Dans ce cadre, les réalisations cumulées par le joueur participent à son sentiment quotidien d’accomplissement. Cette identification du joueur à son avatar permet de récompenser le second pour faire plaisir au premier. Il est possible d’offrir des cadeaux virtuels aux personnages : nourriture, or, herbes, pièces de cuir, clefs, armes et armures magiques, mais aussi des points d’expérience ou de réputation. Chaque victoire comporte sa rétribution et incite à poursuivre l’aventure.


Une telle reconnaissance est d’ailleurs prolongée, comme démultipliée par la nature communautaire du jeu. Les jeux en ligne, fréquentés par des millions de joueurs à la fois, offrent une foule de spectateurs potentiels aux actions du joueur. Certaines quêtes – vaincre le nécromancien habitant un château hanté, récupérer un objet rare aux mains d’un terrible pirate, affronter un dragon millénaire, etc. – doivent être accomplies en groupe dans des aventures pouvant exiger des séances de jeu de plusieurs heures. Au fil des quêtes en groupe et des victoires partagées, des amitiés naissent et grandissent. On se donnera désormais rendez-vous en ligne, on se saluera, on fera des quêtes en commun, on échangera les objets trouvés. Lentement même, on en viendra à donner des objets rares, voire de l’argent pour aider son compagnon de jeu dans sa progression. On ne fait donc pas que jouer, on socialise, on entretient des amitiés. Celles-ci pallient la distance physique entre les joueurs par une proximité symbolique : le partage d’une passion. Plonger dans les univers en ligne, c’est ainsi retrouver une communauté de sensibilité. 


Certes, les joueurs ne proviennent pas tous du même pays, ils n’ont souvent pas la même langue maternelle, ni le même âge, ils ne partagent pas nécessairement les mêmes opinions politiques, mais ils se retrouvent en raison d’une affection commune pour les univers merveilleux. Ils souhaitent prendre part à cette communauté virtuelle car ils ont quelque envie de fuir le monde réel. La présence des autres joueurs donne une certaine légitimité à la fréquentation du jeu ; elle permet, d’un simple clic de souris, d’entrer dans un monde où cette passion est reconnue, où est reconnue aussi la volonté d’y investir de larges pans de son temps libre. Personne, là, pour remettre en question le choix de jouer, bien au contraire. Je prendrai quelques minutes pour féliciter un partenaire de jeu venant de mettre la main sur un objet rare et recherché – cette pièce d’armure magique qui seule permet la victoire sur un ennemi terrible, cette amulette fort complexe à fabriquer – ; il soulignera de même l’une de mes réussites. Nous contribuerons à faire du monde en ligne un lieu où il fait bon vivre. Le nouveau joueur admirera avec envie l’avatar d’un joueur expérimenté, son niveau et ses armes témoignant de son pouvoir mais aussi des quêtes qu’il a dû accomplir. 


Transfuge et procuration : ces réussites virtuelles se transvasent dans le monde réel ; elles contribuent à l’estime de soi. Si la reconnaissance et le sentiment de réussir sont si évanescents dans la culture occidentale contemporaine, le jeu vidéo en ligne permet d’y remédier. Il s’offre à la fois comme un lieu de fuite et comme un lieu où reprendre pied. De nombreux joueurs, fascinés par ces gratifications virtuelles, peinent donc à quitter ces univers en ligne. La compréhension de la menace que peuvent laisser planer les jeux vidéo passe à la fois par une compréhension de la mécanique de ces jeux fascinants, et par une analyse des raisons rendant si difficile la reconnaissance dans nos sociétés contemporaines. En cela, les jeux vidéo sont un symptôme.



NOTES

(1) Mark S. Meadows, I, Avatar : The culture and consequences of having a second life, New Riders, 2008.

(2) R.V. Kelly II, MMORPG : The people, the addiction and the playing experience, McFarland & Co., 2004.

Sciences Humaines, Août-Septembre 2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

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GHB : les ingrédients de la drogue du violeur désormais interdits

Le GHB, connu sous le nom de « drogue du violeur », est composé de deux substances désormais interdites à la vente. Consommées séparément dans un but « festif », comme d'autres drogues, ces substances ont en effet des effets sérieux.


Par arrêté du 2 septembre 2011, le ministère chargé de la Santé a interdit la vente et la cession au public de deux produits qui servent à synthétiser le gamma-hydroxybutyrate, plus connu sous le nom de GHB ou de « drogue du viol ». Celle-ci rappelons-le, était déjà classée comme stupéfiant depuis 1999.

Les deux substances visées par ce texte sont la Gamma-butyrolactone (GBL) et le 1,4 butanediol (1,4-BD). La première est utilisée comme solvant dans l’industrie des peintures. Quant au 1,4 butanediol, il se présente sous la forme d’un liquide visqueux incolore utilisé dans des industries chimiques pour produire des résines et du polyester.

« Cette décision fait suite à la proposition d’interdiction par l’Afssaps en raison d’une augmentation significative de consommation à des fins récréatives, ainsi que des cas graves d’intoxication, d’abus et de dépendance », précisent les autorités sanitaires.


Les risques du GBL et du 1,4-BD

En dehors des cas de « soumission chimique » lorsqu’ils sont utilisés en association, il arrive en revanche que ces produits soient administrés séparément, dans un but qualifié de « festif »… Dans ces circonstances aussi, les risques sont sérieux. Entre 2005 et 2009 en France, 177 cas d’intoxication à la GBL ont été identifiés par le réseau de toxicovigilance (CAPTV) et le réseau d’addictovigilance (CEIP). Enfin, le bilan des cas notifiés entre octobre 2009 et avril 2011 fait état de 34 nouveaux cas, parmi lesquels 28 cas d’intoxications aiguës, dont un mortel.

L’ingestion volontaire de GBL peut provoquer des troubles respiratoires, de la conscience, une perte de connaissance et une altération des fonctions vitales pouvant aller jusqu’au coma et au décès. « Les cas d’intoxications volontaires concernent majoritairement de jeunes adultes qui consomment ces produits dans des lieux festifs variés mais aussi à domicile. »

Cette mesure doit permettre de réduire le nombre et la gravité des intoxications avec ces produits, dont la toxicité pose un réel problème de santé publique. « Les sanctions pénales prévues en cas de vente ou de cession au public de la GBL et du 1,4-BD, comme pour le GHB, sont de 3 ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende. »

Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Tatouage : l'encre utilisée serait cancérigène

Tribal, chinois, celtique, fleuri... le tatouage se porte de plus en plus comme un accessoire de mode. Si sa pratique s'est vulgarisée, les risques n'en sont pas moins écartés. Des études récentes révèlent un risque de cancer de la peau, dû au benzopyrène, ce composé de l'encre utilisée pour les tatouages. Que disent exactement ces études ? Comment minimiser les risques d'un tatouage ?

Les tatouages ont beau être à la mode, il n'en demeure pas moins qu'ils peuvent entraîner des irritations, des infections ou des inflammations, et les médecins ne sont pas encore certains des conséquences à long terme de certains éléments chimiques de l'encre utilisée.

Des études récentes ont montré que l'un des composés de l'encre, le benzopyrène, a causé des cancers de la peau chez des animaux de laboratoire, et des mélanomes malins ont été découverts dans certains tatouages, d'après un article publié le lundi 5 septembre dans le San Francisco Chronicle. Ces découvertes ont poussé la FDA (Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux) à mener l'enquête à l'aide de nouvelles études.

Tu l'as dans la peau

Pourtant, d'après l'article, la plupart des tatoués et des tatoueurs se soucient moins des risques sanitaires que de la longévité de leurs tatouages. Avant de se faire tatouer, il faut se rappeler qu'un corps de 60 ans n'est plus le même qu'un corps de 30 ans, préconise WebMD. Les détails plus fins de votre tatouage sont susceptibles de s'estomper avec le temps.

Si vous voulez vous faire tatouer, rappelez-vous également qu'il s'agit d'une intervention invasive qui nécessite de percer la peau et d'entrer en contact avec le sang et les fluides corporels, explique WebMD.


Tatouage : les bons réflexes avant de se faire tatouer

Pour vous faire une idée des conditions d'hygiène du studio, une bonne méthode est d'aller faire un tour dans ses toilettes. Si elles sont sales, mieux vaut passer votre chemin. Inspectez également le salon lui-même, dont les paillasses doivent être propres et peu encombrées.

WebMD conseille également d'être en forme pendant la séance : évitez de boire de l'alcool ou de prendre un médicament (surtout de l'aspirine) la veille de votre rendez-vous chez le tatoueur.

Assurez-vous également que toutes les aiguilles sortent d'emballages stériles à usage unique avant d'être utilisées et que votre tatoueur s'est lavé les mains et porte des gants stériles. Après la séance, suivez à la lettre les instructions pour la cicatrisation, surtout si vous devez employer un baume antibiotique.

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Le gouvernement veut une taxe pour limiter les loyers indécents

Pas de plafonnement, mais une taxe "dissuasive". A partir du 1er janvier 2012, une "taxe sur les microsurfaces" devrait être appliquée aux petits logements loués à des prix "indécents", a annoncé le secrétariat d'Etat au logement, mercredi 14 septembre. La taxe devrait être débattue dans le cadre de la loi de finances 2012. L'imposition devrait s'appliquer à la totalité du loyer et comportera cinq tranches comprises entre 10 % et 40 %.

La volonté du gouvernement est de "créer un choc psychologique sur les propriétaires pour que le seuil ne soit pas dépassé". Le seuil au-delà duquel la taxe s'appliquera est fixé à 40 euros le mètre carré, selon le porte-parole du ministère. Soit bien au-dessus du prix moyen du mètre carré dans la capitale, estimé à 23 euros (toutes surfaces confondues).

"INSUFFISANT"

"C'est un premier pas, mais qui reste insuffisant", estime Laure Bourgoin, chargée de mission de l'association Consommation, logement, cadre de vie (CLCV). Selon elle, la mesure ne s'appliquera qu'à une catégorie du parc locatif.

Le ministère estime que près de 50 000 logements, en France, pourraient être concernés par le dispositif. Mais, concrètement, cette taxe ne sera appliquée qu'à Paris, car rares sont les logements, en province, loués plus de 40 euros le mètre carré. En outre, elle ne devrait viser finalement qu'une partie des 20 000 chambres et petits studios parisiens, ceux appliquant des loyers très élevés. Une proportion que le ministère n'a pas su évaluer.

Le rendement attendu de la taxe est difficilement quantifiable, mais paraît insignifiant. Le ministère souhaiterait d'ailleurs qu'il soit "nul", ce qui signifierait qu'aucun propriétaire ne dépasse le seuil fixé. "Une chambre de 10 mètres carrés, louée 800 euros [sans les charges], dépassera de deux fois le seuil et se verra appliquer un taux de 40 %, soit 320 euros de taxe", explique-t-on au ministère.

"METTRE FIN AUX ABUS"

Pour autant, le ministère n'a pas souhaité plafonner les loyers "car cela constituerait une véritable erreur économique, en conduisant à une baisse de l'offre locative. Il ne s'agit pas de réguler les loyers, mais de mettre fin aux abus des propriétaires s'adressant aux jeunes, aux étudiants et aux travailleurs pauvres".

Selon le collectif Jeudi noir, Benoist Apparu, le secrétaire d'Etat au logement, "n'a pas tenu ses promesses". "Si, au-delà de 40 euros le mètre carré, les prix sont jugés indécents, il n'y a pas d'autre solution que de plafonner les loyers", martèle un membre du collectif, Manuel Domergue.

S'INSPIRER DU MODÈLE ALLEMAND

"Il est possible de s'inspirer du système allemand", selon lui. En Allemagne, le "Mietspiegel" (le "miroir des loyers") est un dispositif qui recense l'ensemble des opérations sur le marché locatif pour constituer un cadastre permettant d'encadrer les loyers de manière localisée en fonction de la taille, de l'année de construction et de l'aménagement du logement. Les locataires qui estiment être lésés peuvent ainsi facilement avoir recours à la justice pour obtenir une baisse de loyer. Et "la forte réglementation du marché locatif allemand n'a pas découragé les bailleurs de louer". Une réglementation similaire a été instituée à Genève, les "loyers loyaux".

Pour sa part, le président de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), Jean Perrin, juge le dispositif proposé par le gouvernement "lamentable", car "son seuil élevé légitime les pratiques de certains propriétaires et incite aux fausses déclarations". Seule une "offre accrue" peut, selon lui, limiter les abus du marché. "En Ile-de-France, il faudrait un peu moins de bureaux et un peu plus de logements étudiants."

La sortie d'un certain nombre de propriétaires du marché locatif reste une inquiétude pour le président de l'UNPI. Le ministère, qui affirme ne pas craindre pas une défection des bailleurs, établira le bilan des logements déclarés à la fin de l'année 2012 pour décider d'un éventuel contrôle accru.

Ronan Kerneur


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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Les jeunes pères ont moins de testostérone

Ce phénomène biologique permettrait à l'homme de participer plus aisément aux soins requis par le nouveau-né.

La baisse de libido chez une femme venant d'accoucher est un phénomène fréquent et connu. On ignorait en revanche que les hommes enregistrent une baisse de testostérone, hormone de la virilité, à la naissance d'un bébé. C'est ce qu'a révélé cette semaine une équipe de chercheurs ayant suivi 624 jeunes hommes pendant quatre ans et demi. L'étude parue dans les Annales de l'Académie Nationale américaine des sciences (PNAS) a montré que ceux qui, dans le groupe, devenaient père, voyaient leur niveau hormonal chuter par rapport à ceux restés sans enfant.

Le même phénomène était déjà connu chez d'autres espèces animales dans lesquelles les mâles aident à élever les petits, explique Christopher Kuzawa, professeur d'anthropologie à la Northwestern University de Chicago, un des co-auteurs de ces travaux. En revanche, les études conduites jusqu'alors chez l'homme, menées sur des périodes courtes, n'avaient pas permis de dire si c'était la naissance qui entraînait une baisse de testostérone, ou si, à l'inverse, la baisse hormonale des jeunes pères s'expliquait par le fait que les hommes produisant moins de testostérone avaient plus de chance d'avoir une relation stable et de procréer. Une question à laquelle répond l'étude du Pr Kuzawa.

La testostérone a pour effet de doper la virilité et de stimuler les mâles dans la compétition pour s'accoupler. Elle diminue naturellement avec l'âge, mais, chez les volontaires de l'étude - des Philippins célibataires testés une première fois pendant leur 21e année, puis quatre ans et demi plus tard - la baisse hormonale chez ceux devenus pères dans l'intervalle était deux fois plus importante que chez ceux n'ayant pas enfanté. Selon le Pr Kuzawa, l'organisme réduirait la production de testostérone - et donc les pulsions sexuelles - après la naissance pour permettre au père de prendre sa part des responsabilités liées à la paternité, sans être absorbé par son désir pour l'autre sexe.

Un important ajustement émotionnel et physique
«Etre père et les contraintes liées à l'arrivée d'un nouveau-né demandent un important ajustement émotionnel, psychologique et physique et notre étude indique qu'un homme peut connaître un changement biologique substantiel pour l'aider à faire face à ces exigences», analyse Lee Gettler de la Northwestern University, un autre des co-auteurs de l'étude. En d'autres termes, les pères, et pas seulement les mères, seraient biologiquement programmés pour s'occuper de leur nouveau-né.

Cette étude va plus loin et montre aussi que l'interaction entre le comportement et la production hormonale fonctionne dans les deux sens. En effet, la baisse hormonale est encore plus marquée chez les pères passant au moins 3 heures par jour à s'occuper de leur enfant, par comparaison avec ceux qui ne participent pas à leur éducation.

D'autres questions restent toutefois en suspens : est-ce que le taux de testostérone remonte quand l'enfant grandit et devient moins dépendant ? Quelle est la fréquence de ces fluctuations ? Que les hommes en revanche se rassurent, les effets de cette baisse hormonale sont subtils, et la libido ne disparaît pas pour autant.

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Des chats fluorescents pour lutter contre le VIH

Trois chatons génétiquement modifiés ont été rendus fluorescents pour aider les chercheurs à comprendre comment les félins luttent contre le SIDA.

C'est une curieuse information. On a même du mal y croire. Des chercheurs du Minnesota aux Etats-Unis viennent de rendre fluorescents trois chatons. Si cette modification génétique avait déjà été appliquée à des poissons, des porcs ou des souris, c'est la première fois qu'elle est appliquée à des félins. Rendre les animaux fluorescents n'était pas une fin pour les chercheurs mais plutôt le moyen de savoir si leur expérimentation a réussi. Ces derniers étudient en effet les effets du Sida chez les félins. Baptisé FIV, le virus tue chaque année de nombreux chats.

Les chercheurs optimistes
La mère des chatons a subie une modification génétique qui lui permet de résister au FIV. Cette « immunité », transmise aux chatons a été associée au gène fluorescent. Cela permet donc aux chercheurs de voir s'ils continuent de bénéficier ou non de la résistance de leur mère. A l'origine, 22 chattes ont été fécondées par trentaine d'ovules censés être résistants au FIV. Seuls ces trois chatons ont survécu.

Veillant sur eux, les scientifiques étudieront le résistance ou non au FIV au cours de leur vie. Ils semblent optimistes. Ces recherches permettent de mieux comprendre comment les cellules empêchent au virus de se développer mais n'ont pas pour autant de retombées directes pour l'homme.

Qu'est-ce que le Virus de l'immunodéficience féline (FIV) ?

Comme les humains, les chats peuvent être touchés par le virus du Sida. Différent du VIH, ce virus en est pourtant un cousin. Il a été découvert en 1986 et rend le chat infecté immunodéficient, donc vulnérable aux infections. Le virus n'est pas transmissible aux humains. Dans la grande famille des félins, seuls les chats sont touchés par le FIV. Cette maladie qui se transmet généralement par la salive, lors de morsures ou de contacts fréquents par exemple, touche très peu les chats domestiques et encore moins ceux qui vivent en appartement. On estime cependant que 15% des chats errants sont porteurs de la maladie. Tous ne la développeront pas pour autant. Comme la maladie n'a pas de symptôme propre, beaucoup de problèmes de santé peuvent en être sa manifestation. On peut néanmoins généralement observer une fatigue, un amaigrissement, des diarrhées qui ne guérissent pas, des infections des yeux ou de la bouche ou encore des absès chez des chats malades. Il n'existe pas de traitement réellement efficace à ce jour contre le FIV

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