Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
Nucléaire : Assaut sur les pharmacies
L’accident, lundi, sur le site de Marcoule (Gard), n’aurait pas provoqué de fuites radioactives. Heureusement… Car les habitants ne disposent pas tous des pastilles d’iode réglementaires
« C’est une folie ! Tout le monde appelle pour savoir ce qu’il faut faire, et des dizaines de gens viennent réclamer des pastilles d’iode », s’exclame Laure Taulemesse, pharmacienne à Laudun (Gard), une commune voisine du site nucléaire de Marcoule. Dès la mi-journée, une vague d’anxiété a submergé toutes les pharmacies environnantes, et fait sauté le standard des mairies et de la préfecture.
Quelques minutes avant midi, la sirène du site nucléaire de Marcoule a retenti, donnant l’alerte sur un possible risque de rejets radioactifs dans l’environnement après qu’un four ait explosé dans un centre de traitement de déchets situé sur la commune de Codolet. L’accident, qui a fait un mort et quatre blessés à l’intérieur du bâtiment, n’a pas entraîné l’évacuation des salariés, ni donné lieu à des mesures de confinement des populations à proximité. Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a répété toute la journée qu’il n’y avait « pas de fuites radioactives à l’extérieur pour l’instant », précisant que les déchets traités dans cette partie du site par une filiale d’EDF sont très faiblement radioactifs. Le ministère de l’Intérieur a aussi précisé que la victime est « morte dans l’explosion » et non des suites d’éventuels rejets radioactifs. La déflagration a touché un four électrique qui sert à l’incinération de déchets textiles contaminés ou de métaux irradiés, mais la cause de l’explosion reste pour le moment obscure.
Toujours est-il que l’accident a mis en lumière quelques failles. « J’ai entendu notre sirène à Laudun à 13 h 15, j’ai regardé ma montre car j’étais surprise, d’habitude cette alarme ne retentit que le premier mercredi du mois. On a compris immédiatement qu’il s’agissait d’un accident nucléaire. Pour autant, les gens ne savent pas vraiment ce qui se passe et donc ce qu’il faut faire, se confiner ou pas, prendre des comprimés d’iode ou pas… » confie Laure Taulemesse. Elle-même, qui habite au pied du site nucléaire, n’a pu récupérer ses enfants après la classe : « Eux, ils ont bien été confinés dans l’école primaire, les parents n’ont pas pu les reprendre », rapporte-t-elle.
Dès son arrivée à la pharmacie, à 14 h 30, la pharmacienne a tenté de répondre aux questions des clients qui l’ont immédiatement assaillie. Dans ce secteur pourtant rodé aux procédures touchant les sites nucléaires et rompu aux plans de prévention, le flottement a été nettement perceptible : « Moi-même, sur le moment, je ne voyais pas quoi dire exactement aux clients, et j’ai eu du mal à avoir des réponses rapidement car les lignes de la mairie et de la préfecture étaient saturées. » Dans les pharmacies, les employés ont finalement obtenu les informations sur le faible niveau de risque et les consignes des autorités locales : inutile de prendre des mesures, inutile de toucher aux comprimés d’iode. « Beaucoup de gens viennent me demander la boîte de pastilles qu’ils devraient théoriquement avoir déjà chez eux. La dernière distribution a eu lieu il y a quatre ans, c’est une procédure stricte qui prévoit de donner une boîte par famille, chacun devant prendre un comprimé en cas d’alerte sérieuse. Les lots qui ont été distribués sont valables jusqu’en septembre 2012. Normalement, tout le monde doit donc avoir sa boîte. Dans la réalité, on s’aperçoit bien aujourd’hui que ce n’est pas du tout le cas », relève la pharmacienne. Elle-même dispose d’une centaine de boîtes en stock : « Je n’ose pas le dire aux clients, ils viennent tous, ça n’arrête pas mais je ne peux rien faire pour eux. Je n’ai pas le droit de délivrer ce médicament sans autorisation et sans ordonnance. Il va bien falloir pourtant faire quelque chose.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L’accident, lundi, sur le site de Marcoule (Gard), n’aurait pas provoqué de fuites radioactives. Heureusement… Car les habitants ne disposent pas tous des pastilles d’iode réglementaires
« C’est une folie ! Tout le monde appelle pour savoir ce qu’il faut faire, et des dizaines de gens viennent réclamer des pastilles d’iode », s’exclame Laure Taulemesse, pharmacienne à Laudun (Gard), une commune voisine du site nucléaire de Marcoule. Dès la mi-journée, une vague d’anxiété a submergé toutes les pharmacies environnantes, et fait sauté le standard des mairies et de la préfecture.
Quelques minutes avant midi, la sirène du site nucléaire de Marcoule a retenti, donnant l’alerte sur un possible risque de rejets radioactifs dans l’environnement après qu’un four ait explosé dans un centre de traitement de déchets situé sur la commune de Codolet. L’accident, qui a fait un mort et quatre blessés à l’intérieur du bâtiment, n’a pas entraîné l’évacuation des salariés, ni donné lieu à des mesures de confinement des populations à proximité. Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a répété toute la journée qu’il n’y avait « pas de fuites radioactives à l’extérieur pour l’instant », précisant que les déchets traités dans cette partie du site par une filiale d’EDF sont très faiblement radioactifs. Le ministère de l’Intérieur a aussi précisé que la victime est « morte dans l’explosion » et non des suites d’éventuels rejets radioactifs. La déflagration a touché un four électrique qui sert à l’incinération de déchets textiles contaminés ou de métaux irradiés, mais la cause de l’explosion reste pour le moment obscure.
Toujours est-il que l’accident a mis en lumière quelques failles. « J’ai entendu notre sirène à Laudun à 13 h 15, j’ai regardé ma montre car j’étais surprise, d’habitude cette alarme ne retentit que le premier mercredi du mois. On a compris immédiatement qu’il s’agissait d’un accident nucléaire. Pour autant, les gens ne savent pas vraiment ce qui se passe et donc ce qu’il faut faire, se confiner ou pas, prendre des comprimés d’iode ou pas… » confie Laure Taulemesse. Elle-même, qui habite au pied du site nucléaire, n’a pu récupérer ses enfants après la classe : « Eux, ils ont bien été confinés dans l’école primaire, les parents n’ont pas pu les reprendre », rapporte-t-elle.
Dès son arrivée à la pharmacie, à 14 h 30, la pharmacienne a tenté de répondre aux questions des clients qui l’ont immédiatement assaillie. Dans ce secteur pourtant rodé aux procédures touchant les sites nucléaires et rompu aux plans de prévention, le flottement a été nettement perceptible : « Moi-même, sur le moment, je ne voyais pas quoi dire exactement aux clients, et j’ai eu du mal à avoir des réponses rapidement car les lignes de la mairie et de la préfecture étaient saturées. » Dans les pharmacies, les employés ont finalement obtenu les informations sur le faible niveau de risque et les consignes des autorités locales : inutile de prendre des mesures, inutile de toucher aux comprimés d’iode. « Beaucoup de gens viennent me demander la boîte de pastilles qu’ils devraient théoriquement avoir déjà chez eux. La dernière distribution a eu lieu il y a quatre ans, c’est une procédure stricte qui prévoit de donner une boîte par famille, chacun devant prendre un comprimé en cas d’alerte sérieuse. Les lots qui ont été distribués sont valables jusqu’en septembre 2012. Normalement, tout le monde doit donc avoir sa boîte. Dans la réalité, on s’aperçoit bien aujourd’hui que ce n’est pas du tout le cas », relève la pharmacienne. Elle-même dispose d’une centaine de boîtes en stock : « Je n’ose pas le dire aux clients, ils viennent tous, ça n’arrête pas mais je ne peux rien faire pour eux. Je n’ai pas le droit de délivrer ce médicament sans autorisation et sans ordonnance. Il va bien falloir pourtant faire quelque chose.
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Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités concours 2012
Grippe A : Les vaccins (et 400 millions d'euros) partent en fumée
Les dernières doses de vaccin contre le virus H1N1 seront incinérées en novembre. Au total, 19 millions de doses auront été détruites. Coût total (d'achat et de destruction) : environ 400 millions d'euros.
Les derniers vaccins contre la grippe A arrivent à date de péremption. Ils seront éliminés au mois de novembre. En 2010, 10 millions de doses ont déjà été détruites. « Nous avons jusqu’au 30 novembre pour terminer le travail, afin qu’il ne reste pas de lots périmés » explique Thierry Coudert, président de l’Etablissement en charge de détruire les vaccins restants.
Au final, 19 millions de doses ont été brûlées, pour un coût total d'environ 400 millions d'euros. La facture de leur commande s’était élevée à 392 millions d’euros. Dans cette addition, il faut compter un chèque de 48,5 millions d’euros fait aux laboratoires pour les commandes de 50.000 vaccins annulées…
94 millions de vaccins commandés, 6 utilisés...
Le virus H1N1 s’était déclarée à l’été 2009. L'épidémie avait provoqué une inquiétude telle que la France avait commandé 94 millions de doses de vaccin… pour n’en utiliser que 6 millions. En effet, à l'époque, le ministère de la Santé avait lancé une vaste campagne de vaccination. Roselyne Bachelot, alors à la tête du ministère, n'avait pas hésité à se faire injecter le vaccin devant les caméras.
Mais l'épidémie s'était révélée moins grave que prévue et peu de Français s'étaient fait vacciner. Une fois tout ce stock sur les bras, la France a voulu revendre une partie des vaccins... en vain. Seuls 310.000 doses avaient été rachetées, 300.000 par le Qatar et le reste par Monaco. Pour réduire ses stocks, 16 millions de vaccins avaient également été donnés à l’Organisation mondiale de la Santé.
Malgré tout, le virus H1N1 avait causé la mort d’environ 240 personnes en France métropolitaine, selon l'Institut de veille sanitaire.
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Les dernières doses de vaccin contre le virus H1N1 seront incinérées en novembre. Au total, 19 millions de doses auront été détruites. Coût total (d'achat et de destruction) : environ 400 millions d'euros.
Les derniers vaccins contre la grippe A arrivent à date de péremption. Ils seront éliminés au mois de novembre. En 2010, 10 millions de doses ont déjà été détruites. « Nous avons jusqu’au 30 novembre pour terminer le travail, afin qu’il ne reste pas de lots périmés » explique Thierry Coudert, président de l’Etablissement en charge de détruire les vaccins restants.
Au final, 19 millions de doses ont été brûlées, pour un coût total d'environ 400 millions d'euros. La facture de leur commande s’était élevée à 392 millions d’euros. Dans cette addition, il faut compter un chèque de 48,5 millions d’euros fait aux laboratoires pour les commandes de 50.000 vaccins annulées…
94 millions de vaccins commandés, 6 utilisés...
Le virus H1N1 s’était déclarée à l’été 2009. L'épidémie avait provoqué une inquiétude telle que la France avait commandé 94 millions de doses de vaccin… pour n’en utiliser que 6 millions. En effet, à l'époque, le ministère de la Santé avait lancé une vaste campagne de vaccination. Roselyne Bachelot, alors à la tête du ministère, n'avait pas hésité à se faire injecter le vaccin devant les caméras.
Mais l'épidémie s'était révélée moins grave que prévue et peu de Français s'étaient fait vacciner. Une fois tout ce stock sur les bras, la France a voulu revendre une partie des vaccins... en vain. Seuls 310.000 doses avaient été rachetées, 300.000 par le Qatar et le reste par Monaco. Pour réduire ses stocks, 16 millions de vaccins avaient également été donnés à l’Organisation mondiale de la Santé.
Malgré tout, le virus H1N1 avait causé la mort d’environ 240 personnes en France métropolitaine, selon l'Institut de veille sanitaire.
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Dernière modification par Memo le 13 sept. 2011 09:43, modifié 1 fois.
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Re: Actualités concours 2012
Médicaments : Alerte à la pénurie !
Les pharmaciens tirent la sonnette d’alarme, révélant l’aggravation des pénuries chroniques de médicaments dans leurs officines. La France est touchée à son tour par un phénomène mondial
Les anesthésistes ont été les premiers à donner l’alerte au cœur de l’été, s’inquiétant des pénuries récurrentes frappant des produits anesthésiques. Pourtant essentiels, ces produits ne sont plus fabriqués ou distribués, car les laboratoires pharmaceutiques ne les jugent plus assez rentables. Cette fois, au-delà des hôpitaux, ce sont les pharmaciens d’officine qui s’alarment des difficultés d’approvisionnement en médicaments. Car partout en France ces pénuries chroniques s’aggravent. Et touchent maintenant toutes les pathologies. Anticancéreux, hypnotiques, antidiabétiques, antihypertenseurs, anticholestérol, antirétroviraux, mais aussi suppositoires contre la toux ou pilules contraceptives…
Afin de mesurer le phénomène, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo) a créé un observatoire des ruptures d’approvisionnement. Résultat : en cinq mois, 1.122 incidents concernant 328 médicaments différents ont été répertoriés. Parmi eux, 232 pénuries supérieures à trois jours concernant 110 spécialités différentes. Au total, sur les 5.600 médicaments vendus en France, plus de 300 ont déjà subi des ruptures d’approvisionnement et une quinzaine sont touchés en permanence.
Un phénomène mondial
Pour l’heure, les pharmaciens en sont réduits à « bricoler » des solutions pour les patients (lire notre témoignage). « Dans le cas d’un sirop contre la toux, on peut facilement changer de médicament. Mais pour certaines classes thérapeutiques, en oncologie ou pour l’hypertension, c’est très difficile voire impossible », souligne Isabelle Adenot, présidente de l’ordre national des pharmaciens. Face à ce qui apparaît maintenant comme un enjeu de santé publique, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, vient d’annoncer un plan d’action. Les causes étant multiples, les solutions s’annoncent complexes à mettre en place. Car les pénuries, que l’on croyait réservées aux pays en voie développement, s’accentuent, et touchent les pays occidentaux confrontés à des logiques économiques mondiales de production, de distribution, de rentabilité aussi, voire de spéculation. Chine, Inde, Japon, Canada… personne n’est épargné. Aux Etats-Unis, les pharmaciens évoquent désormais une « crise sanitaire nationale majeure ». Selon les autorités de santé américaines, le nombre de remèdes difficiles voire impossibles à trouver a bondi de 61 à 178 entre 2005 et 2010…
Alors que Xavier Bertrand présente cet après-midi son projet de réforme du médicament à l’Assemblée nationale, France-Soir révèle les dessous de ce phénomène inquiétant.
Une production exposée, des délais trop longs
Les médicaments sont soumis à des contrôles de qualité draconiens. La moindre anomalie (matière première défectueuse, erreur de dosage ou de notice) entraîne le rappel des lots entiers. Le laboratoire doit alors relancer la fabrication, cela peut prendre des mois. « Un désinfectant a ainsi été retiré pendant un an pour un problème de conservation », note Jocelyne Wittevrongel, de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). La production des médicaments s’est fortement concentrée, au point qu’un seul site peut fournir toute l’Europe. « Si cette usine est victime d’un problème, il n’y a plus de corde de rappel ! » signale Gilles Bonnefond, de l’Uspo. Un simple retard de transport peut engendrer une pénurie de plusieurs jours en pharmacie.
Des arrêts de commercialisation mal anticipés
Un laboratoire peut interrompre la commercialisation d’un médicament sans préavis. Soit parce que les autorités sanitaires exigent son retrait, soit parce que le fabricant le juge peu rentable et préfère favoriser les ventes d’un produit équivalent. « Ce fut le cas pour le vaccin Tetracoq Revaxis, arrêté au profit du Repevax », explique le médecin généraliste Sauveur Boukris. Faute d’anticipation, les médicaments de substitution subissent un excès soudain de demande, mais l’offre ne suit pas.
Des stocks à flux tendu
Fabrication, distribution, hôpitaux, officines : tous les maillons de la chaîne vivent à flux tendu. Les pharmaciens s’approvisionnent, deux fois par jour, chez les grossistes-répartiteurs, du nombre de boîtes dont ils ont besoin. Les grossistes sont obligés de disposer de quinze jours de stock pour 90 % des médicaments du marché français. Mais eux-mêmes sont soumis à des quotas, fixés par les laboratoires, afin d’éviter les risques de revente à l’étranger. Une fois ces quotas épuisés, difficile d’obtenir de nouveaux produits. Or, souligne Isabelle Adenot, de l’ordre national des pharmaciens, « quinze jours de stock, c’est juste quand l’industrie met six mois à fabriquer de nouveaux produits ». Le moindre grain de sable dans le système perturbe toute la distribution. Même lorsqu’un médicament redevient disponible après une pénurie provisoire, « le pharmacien en commande davantage pour être certain d’en avoir. Et cela engendre de nouvelles ruptures », constate Jocelyne Wittevrongel.
Des spéculateurs cassent le marché
On les surnomme les « traders du médicament ». Les « short liners », ces entreprises qui spéculent sur les prix attrayants du marché hexagonal, sont unanimement pointés du doigt. Ils puisent dans les quotas de médicaments français, à bas coût, pour les vendre au prix fort à l’étranger, notamment en Allemagne et en Italie. « Ils les revendent jusqu’à 50 % plus cher », grince Christian Lajoux, président des Entreprises du médicament (Leem). Ces « short liners » adoptent le statut de grossistes-répartiteurs « mais ne respectent pas les obligations de stock et de livraison », dénonce Emmanuel Dechin, de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique. Ils concentrent leur activité sur les médicaments de niche, très chers et demandés à l’étranger. Soit 4 % des boîtes produites pour la France, selon le grossiste. « Sur des médicaments vendus à seulement quelques dizaines de milliers d’unités, les ruptures de stock sont inévitables. » Or, déplore-t-il, sur une vingtaine d’entreprises de ce type, les autorités sanitaires françaises n’en ont sanctionné que « deux ou trois cette année ».
Des solutions envisagées
Faut-il simplifier le circuit de distribution du médicament, comme le réclame le Leem ? Imposer des stocks de secours aux laboratoires et aux grossistes, ce que souhaitent des associations de patients ? Réunis jeudi dernier par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, les acteurs du médicament ont avancé des solutions. Parmi celles-ci, l’amélioration de l’information, afin de faciliter le signalement des ruptures de stock aux professionnels de santé. Autre piste : accroître la vigilance en matière de « zones de risques » : une liste de classes thérapeutiques pour les médicaments sensibles (anesthésiques, anticancéreux, antirétroviraux) sera établie, et un suivi national assurera leur disponibilité. Enfin, pour lutter contre les abus des short-liners, contrôles et sanctions seront systématisés, et les obligations du Code de la santé publique rappelées à tous les acteurs
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Les pharmaciens tirent la sonnette d’alarme, révélant l’aggravation des pénuries chroniques de médicaments dans leurs officines. La France est touchée à son tour par un phénomène mondial
Les anesthésistes ont été les premiers à donner l’alerte au cœur de l’été, s’inquiétant des pénuries récurrentes frappant des produits anesthésiques. Pourtant essentiels, ces produits ne sont plus fabriqués ou distribués, car les laboratoires pharmaceutiques ne les jugent plus assez rentables. Cette fois, au-delà des hôpitaux, ce sont les pharmaciens d’officine qui s’alarment des difficultés d’approvisionnement en médicaments. Car partout en France ces pénuries chroniques s’aggravent. Et touchent maintenant toutes les pathologies. Anticancéreux, hypnotiques, antidiabétiques, antihypertenseurs, anticholestérol, antirétroviraux, mais aussi suppositoires contre la toux ou pilules contraceptives…
Afin de mesurer le phénomène, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo) a créé un observatoire des ruptures d’approvisionnement. Résultat : en cinq mois, 1.122 incidents concernant 328 médicaments différents ont été répertoriés. Parmi eux, 232 pénuries supérieures à trois jours concernant 110 spécialités différentes. Au total, sur les 5.600 médicaments vendus en France, plus de 300 ont déjà subi des ruptures d’approvisionnement et une quinzaine sont touchés en permanence.
Un phénomène mondial
Pour l’heure, les pharmaciens en sont réduits à « bricoler » des solutions pour les patients (lire notre témoignage). « Dans le cas d’un sirop contre la toux, on peut facilement changer de médicament. Mais pour certaines classes thérapeutiques, en oncologie ou pour l’hypertension, c’est très difficile voire impossible », souligne Isabelle Adenot, présidente de l’ordre national des pharmaciens. Face à ce qui apparaît maintenant comme un enjeu de santé publique, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, vient d’annoncer un plan d’action. Les causes étant multiples, les solutions s’annoncent complexes à mettre en place. Car les pénuries, que l’on croyait réservées aux pays en voie développement, s’accentuent, et touchent les pays occidentaux confrontés à des logiques économiques mondiales de production, de distribution, de rentabilité aussi, voire de spéculation. Chine, Inde, Japon, Canada… personne n’est épargné. Aux Etats-Unis, les pharmaciens évoquent désormais une « crise sanitaire nationale majeure ». Selon les autorités de santé américaines, le nombre de remèdes difficiles voire impossibles à trouver a bondi de 61 à 178 entre 2005 et 2010…
Alors que Xavier Bertrand présente cet après-midi son projet de réforme du médicament à l’Assemblée nationale, France-Soir révèle les dessous de ce phénomène inquiétant.
Une production exposée, des délais trop longs
Les médicaments sont soumis à des contrôles de qualité draconiens. La moindre anomalie (matière première défectueuse, erreur de dosage ou de notice) entraîne le rappel des lots entiers. Le laboratoire doit alors relancer la fabrication, cela peut prendre des mois. « Un désinfectant a ainsi été retiré pendant un an pour un problème de conservation », note Jocelyne Wittevrongel, de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). La production des médicaments s’est fortement concentrée, au point qu’un seul site peut fournir toute l’Europe. « Si cette usine est victime d’un problème, il n’y a plus de corde de rappel ! » signale Gilles Bonnefond, de l’Uspo. Un simple retard de transport peut engendrer une pénurie de plusieurs jours en pharmacie.
Des arrêts de commercialisation mal anticipés
Un laboratoire peut interrompre la commercialisation d’un médicament sans préavis. Soit parce que les autorités sanitaires exigent son retrait, soit parce que le fabricant le juge peu rentable et préfère favoriser les ventes d’un produit équivalent. « Ce fut le cas pour le vaccin Tetracoq Revaxis, arrêté au profit du Repevax », explique le médecin généraliste Sauveur Boukris. Faute d’anticipation, les médicaments de substitution subissent un excès soudain de demande, mais l’offre ne suit pas.
Des stocks à flux tendu
Fabrication, distribution, hôpitaux, officines : tous les maillons de la chaîne vivent à flux tendu. Les pharmaciens s’approvisionnent, deux fois par jour, chez les grossistes-répartiteurs, du nombre de boîtes dont ils ont besoin. Les grossistes sont obligés de disposer de quinze jours de stock pour 90 % des médicaments du marché français. Mais eux-mêmes sont soumis à des quotas, fixés par les laboratoires, afin d’éviter les risques de revente à l’étranger. Une fois ces quotas épuisés, difficile d’obtenir de nouveaux produits. Or, souligne Isabelle Adenot, de l’ordre national des pharmaciens, « quinze jours de stock, c’est juste quand l’industrie met six mois à fabriquer de nouveaux produits ». Le moindre grain de sable dans le système perturbe toute la distribution. Même lorsqu’un médicament redevient disponible après une pénurie provisoire, « le pharmacien en commande davantage pour être certain d’en avoir. Et cela engendre de nouvelles ruptures », constate Jocelyne Wittevrongel.
Des spéculateurs cassent le marché
On les surnomme les « traders du médicament ». Les « short liners », ces entreprises qui spéculent sur les prix attrayants du marché hexagonal, sont unanimement pointés du doigt. Ils puisent dans les quotas de médicaments français, à bas coût, pour les vendre au prix fort à l’étranger, notamment en Allemagne et en Italie. « Ils les revendent jusqu’à 50 % plus cher », grince Christian Lajoux, président des Entreprises du médicament (Leem). Ces « short liners » adoptent le statut de grossistes-répartiteurs « mais ne respectent pas les obligations de stock et de livraison », dénonce Emmanuel Dechin, de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique. Ils concentrent leur activité sur les médicaments de niche, très chers et demandés à l’étranger. Soit 4 % des boîtes produites pour la France, selon le grossiste. « Sur des médicaments vendus à seulement quelques dizaines de milliers d’unités, les ruptures de stock sont inévitables. » Or, déplore-t-il, sur une vingtaine d’entreprises de ce type, les autorités sanitaires françaises n’en ont sanctionné que « deux ou trois cette année ».
Des solutions envisagées
Faut-il simplifier le circuit de distribution du médicament, comme le réclame le Leem ? Imposer des stocks de secours aux laboratoires et aux grossistes, ce que souhaitent des associations de patients ? Réunis jeudi dernier par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, les acteurs du médicament ont avancé des solutions. Parmi celles-ci, l’amélioration de l’information, afin de faciliter le signalement des ruptures de stock aux professionnels de santé. Autre piste : accroître la vigilance en matière de « zones de risques » : une liste de classes thérapeutiques pour les médicaments sensibles (anesthésiques, anticancéreux, antirétroviraux) sera établie, et un suivi national assurera leur disponibilité. Enfin, pour lutter contre les abus des short-liners, contrôles et sanctions seront systématisés, et les obligations du Code de la santé publique rappelées à tous les acteurs
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
«Euthanasie active» : le docteur Bonnemaison risque la prison
La décision est attendue ce matin à 9 heures. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) dira si elle maintient en liberté ou envoie en prison le docteur Nicolas Bonnemaison, 50 ans, dont l’affaire divise le corps médical et relance le débat sur « l’euthanasie active ». Depuis le 12 août, cet urgentiste de Bayonne est mis en examen pour quatre cas d’« empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables » et soupçonné, depuis mardi dernier, pour trois autres décès, signalés par des personnels de son service et sur lesquels les investigations sont en cours.
« Il est stressé, comme on peut l’être quand vous craignez qu’on vous annonce que vous partez en prison », décrivait hier l’un de ses avocats, Me Arnaud Dupin, qui souligne que son client a « parfaitement respecté le contrôle judiciaire auquel il est soumis depuis un mois ».
De nombreux soutiens
Son autre conseil, Me Benoît Ducos-Ader, proteste du non-accès de la défense au pan du dossier concernant les trois nouveaux cas litigieux. « Jusqu’où l’accusation va-t-elle exhumer des cadavres? » tempête-t-il, en indiquant que l’un des premiers cas relève, assure-t-il, « d’une erreur d’interprétation d’une infirmière ».
Durant l’audience consacrée à la question de son placement en détention, que réclame avec force le parquet de Bayonne, le docteur Bonnemaison avait reconnu avoir pratiqué des injections léthales « pour abréger les souffrances de patients en fin de vie ». Mais, s’était-il défendu, « pas dans l’intention de donner la mort » et toujours « en communiquant avec les familles. » Il avait toutefois admis que les échanges avec les proches n’étaient pas explicites : « Ça se fait dans un regard, une poignée de main. » Jusqu’ici, aucune des quatre premières familles n’a porté plainte à son encontre. L’urgentiste bénéficie par ailleurs de nombreux soutiens, au sein et au-delà de l’hôpital où il exerçait — ce que reflète une pétition de 45000 signatures.
Le cas Bonnemaison a en revanche semé le trouble dans les différents niveaux de l’ordre des médecins. Ses confrères des Pyrénées-Atlantiques ayant renoncé à le poursuivre, l’ordre national s’est emparé de l’affaire. Sa plainte devant une juridiction disciplinaire doit être formellement entérinée ce mercredi. « Nous allons probablement décider de saisir une autre chambre régionale (NDLR : que celle d’Aquitaine) pour dépayser le dossier, loin des passions locales », explique le docteur Michel Legmann, président du Conseil de l’ordre, pour qui Bonnemaison « semble ne pas avoir agi en respectant la loi Leonetti, qui encadre les règles de fin de vie ».
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La décision est attendue ce matin à 9 heures. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) dira si elle maintient en liberté ou envoie en prison le docteur Nicolas Bonnemaison, 50 ans, dont l’affaire divise le corps médical et relance le débat sur « l’euthanasie active ». Depuis le 12 août, cet urgentiste de Bayonne est mis en examen pour quatre cas d’« empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables » et soupçonné, depuis mardi dernier, pour trois autres décès, signalés par des personnels de son service et sur lesquels les investigations sont en cours.
« Il est stressé, comme on peut l’être quand vous craignez qu’on vous annonce que vous partez en prison », décrivait hier l’un de ses avocats, Me Arnaud Dupin, qui souligne que son client a « parfaitement respecté le contrôle judiciaire auquel il est soumis depuis un mois ».
De nombreux soutiens
Son autre conseil, Me Benoît Ducos-Ader, proteste du non-accès de la défense au pan du dossier concernant les trois nouveaux cas litigieux. « Jusqu’où l’accusation va-t-elle exhumer des cadavres? » tempête-t-il, en indiquant que l’un des premiers cas relève, assure-t-il, « d’une erreur d’interprétation d’une infirmière ».
Durant l’audience consacrée à la question de son placement en détention, que réclame avec force le parquet de Bayonne, le docteur Bonnemaison avait reconnu avoir pratiqué des injections léthales « pour abréger les souffrances de patients en fin de vie ». Mais, s’était-il défendu, « pas dans l’intention de donner la mort » et toujours « en communiquant avec les familles. » Il avait toutefois admis que les échanges avec les proches n’étaient pas explicites : « Ça se fait dans un regard, une poignée de main. » Jusqu’ici, aucune des quatre premières familles n’a porté plainte à son encontre. L’urgentiste bénéficie par ailleurs de nombreux soutiens, au sein et au-delà de l’hôpital où il exerçait — ce que reflète une pétition de 45000 signatures.
Le cas Bonnemaison a en revanche semé le trouble dans les différents niveaux de l’ordre des médecins. Ses confrères des Pyrénées-Atlantiques ayant renoncé à le poursuivre, l’ordre national s’est emparé de l’affaire. Sa plainte devant une juridiction disciplinaire doit être formellement entérinée ce mercredi. « Nous allons probablement décider de saisir une autre chambre régionale (NDLR : que celle d’Aquitaine) pour dépayser le dossier, loin des passions locales », explique le docteur Michel Legmann, président du Conseil de l’ordre, pour qui Bonnemaison « semble ne pas avoir agi en respectant la loi Leonetti, qui encadre les règles de fin de vie ».
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Le bizutage, les parents en ont toujours peur
Le bizutage a beau être un délit depuis plus de dix ans, il subsiste encore. La preuve : ces témoignages édifiants que nous avons recueillis.
Pour accueillir les « petits nouveaux » dans l’enseignement supérieur, il y a aujourd’hui le « week-end d’intégration » ou la « soirée de cohésion ». Mais derrière ces rassurants vocables, beaucoup de parents d’étudiants se demandent, en cette rentrée, s’il ne s’agit pas en fait de bizutage déguisé.
Treize ans après l’entrée en vigueur, sous l’impulsion de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, d’une loi qui fait du bizutage un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 7500 € d’amende, les brimades n’ont pas totalement disparu. Dans certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs, dans les facs de médecine ou de pharmacie, voire classes prépas, certaines habitudes ont la vie dure.
Une situation « inacceptable » que dénoncera ce matin le Comité national contre le bizutage (CNCB). Cette organisation qui fédère des syndicats d’enseignants, des grandes écoles, des associations de parents d’élèves ou de lycéens, révèle une étude menée auprès de 3276 parents d’élèves.
Briser la loi du silence
« On constate déjà qu’ils ont pris conscience que les pratiques de bizutage étaient graves », analyse Marie-France Henry, présidente du CNCB. Pour 78% d’entre eux, le bizutage est une « épreuve humiliante ». Ces parents semblent aussi déterminés à briser la loi du silence. En cas de « bizutage soupçonné, annoncé, avéré », 86% affirment qu’ils avertiraient le chef d’établissement et 55% qu’ils porteraient plainte. Il y a deux semaines, le ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez — qui reconnaît que ces rituels hors la loi et dégradants, même s’ils ont beaucoup baissé ces dernières années, subsistent encore — a écrit aux recteurs et aux responsables d’établissement afin de leur demander d’être très « vigilants » sur cette question. Et d’éviter ainsi les dérives qui animent chaque rentrée universitaire.
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Le bizutage a beau être un délit depuis plus de dix ans, il subsiste encore. La preuve : ces témoignages édifiants que nous avons recueillis.
Pour accueillir les « petits nouveaux » dans l’enseignement supérieur, il y a aujourd’hui le « week-end d’intégration » ou la « soirée de cohésion ». Mais derrière ces rassurants vocables, beaucoup de parents d’étudiants se demandent, en cette rentrée, s’il ne s’agit pas en fait de bizutage déguisé.
Treize ans après l’entrée en vigueur, sous l’impulsion de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, d’une loi qui fait du bizutage un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 7500 € d’amende, les brimades n’ont pas totalement disparu. Dans certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs, dans les facs de médecine ou de pharmacie, voire classes prépas, certaines habitudes ont la vie dure.
Une situation « inacceptable » que dénoncera ce matin le Comité national contre le bizutage (CNCB). Cette organisation qui fédère des syndicats d’enseignants, des grandes écoles, des associations de parents d’élèves ou de lycéens, révèle une étude menée auprès de 3276 parents d’élèves.
Briser la loi du silence
« On constate déjà qu’ils ont pris conscience que les pratiques de bizutage étaient graves », analyse Marie-France Henry, présidente du CNCB. Pour 78% d’entre eux, le bizutage est une « épreuve humiliante ». Ces parents semblent aussi déterminés à briser la loi du silence. En cas de « bizutage soupçonné, annoncé, avéré », 86% affirment qu’ils avertiraient le chef d’établissement et 55% qu’ils porteraient plainte. Il y a deux semaines, le ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez — qui reconnaît que ces rituels hors la loi et dégradants, même s’ils ont beaucoup baissé ces dernières années, subsistent encore — a écrit aux recteurs et aux responsables d’établissement afin de leur demander d’être très « vigilants » sur cette question. Et d’éviter ainsi les dérives qui animent chaque rentrée universitaire.
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Re: Actualités concours 2012
15 - 16 ans : les années difficiles
L’entrée au lycée confronte les ados à deux défis contradictoires : vivre une liberté nouvelle, tout en sachant travailler seuls avec rigueur.
Véronique, documentaliste de 50 ans, n’y comprend rien. Son fils Ulysse avait pourtant bien fini ses années de collège, brillamment réussi son premier trimestre au lycée et brusquement, juste après les vacances de Noël, tout a semblé s’effondrer. « Il a décroché tout à coup, se rappelle cette mère désappointée. Il s’est mis à arriver en retard à tous les cours, ne travaillait plus, voulait passer de plus en plus de temps avec ses copains. Nous avons dû rehausser notre niveau de vigilance alors que jusque-là tout allait pour le mieux ! » Un an après, alors qu’Ulysse vient de passer avec de très bons résultats son baccalauréat français, Véronique considère avoir traversé avec lui une zone de très fortes turbulences.
Ce « décrochage » vécu avec l’entrée au lycée semble être partagé par un grand nombre d’élèves, même ceux qui jusque-là semblaient intéressés par les cours. Les redoublements sont d’ailleurs très élevés en classe de seconde, au point que le ministère de l’Éducation nationale a dû instituer une « réforme » - mise en place à la rentrée 2010 - visant à canaliser un peu plus la vie scolaire des nouveaux lycéens (celle-ci inclut notamment deux heures d’accompagne- ment personnalisé par semaine).
Pour de nombreux experts psychologues, cette soudaine allergie aux études peut venir d’un mauvais « timing » : la rencontre inopportune entre une crise d’adolescence qui amène ces anciens enfants à se socialiser davantage, donc à sortir plus, à multiplier les loisirs, les expériences nouvelles, alors que l’école leur demande à ce moment-là de faire des choix cruciaux et sérieux pour leur avenir, notamment par rapport à la filière dans laquelle ils devront s’engager jusqu’au baccalauréat. Manuelle von Strachwitz, psychiatre, résume ainsi la situation : « Le système scolaire français contraint les ados à s’orienter au moment même où ils sont le plus désorientés ! »
Une sorte de « burn-out » ressenti à la fin des années collège
Autre hypothèse pouvant expliquer ce rejet parfois marqué des études : une sorte de « burn-out » ressenti à la fin des années collège. Marie Oger, professeur d’EPS et doctorante de l’université de Lille-II, s’est notamment demandée dans son étude si les adolescents sortant du collège n’étaient pas tout simplement épuisés. « Certains élèves peuvent même ressentir quelques symptômes très proches de ceux décrits par les adultes confrontés à trop de stress professionnel, constate-t-elle. Dévalorisation de soi, perte de satisfaction personnelle, fatigue mentale et physique... Alors qu’ils sont en pleine période de croissance. » La jeune chercheuse espère que de prochaines recherches cliniques permettront de déterminer bientôt ce seuil de burn-out chez les élèves. Selon elle, il s’explique facilement : « En fin de trimestre, les élèves sont soumis à 4 ou 5 contrôles différents le même jour ! Les professeurs doivent communiquer entre eux pour éviter cette surcharge avant chaque départ en vacances. »
La question soulevée actuellement sur les rythmes scolaires tombe donc à point nommé. Lorsqu’on questionne Ulysse sur ce brusque décrochage vécu à l’entrée au lycée, il avoue d’ailleurs : « J’en avais ras le bol des journées pleines de cours et des soirées consacrées aux devoirs ! J’avais besoin d’air, de consacrer mon temps à autre chose ! »
Cet « appel d’air » est justement l’un des phénomènes majeurs liés à l’entrée en seconde. « Vos enfants vont désormais être libres, notamment d’entrer et de sortir de l’établissement... Et vous pourrez peu y faire ! », rappelle chaque année le proviseur d’un grand lycée parisien aux parents des nouveaux arrivants. D’autant plus que l’autonomie devient alors une valeur essentielle : l’élève doit apprendre à travailler seul et à faire des choix d’orientation.
Rêves personnels
« Il faut absolument motiver la motivation chez eux », suggère Charles Martin-Krumm, professeur agrégé d’éducation physique et sportive qui enseigne - entre autres - comme maître de conférences à l’IUFM de Bretagne et vient de diriger la publication d’un ouvrage majeur Traité de psychologie positive (Éd. de Boeck). Pour ce, le chercheur recommande à ses collègues et aux parents de « jongler entre le fait d’imposer parfois des limites aux ados et celui de savoir répondre à leur besoin d’autodétermination, car tout ce qui leur donne le sentiment de contrôler leur vie déclenche énergie et désir ». Ainsi, il rappelle régulièrement à ses élèves que « s’ils ne décident pas eux- mêmes de leur avenir, ce sont les professeurs qui prendront ce pouvoir ». Le but : passer d’une motivation extrinsèque (ce que les parents ou la société souhaitent pour l’enfant) à une motivation intrinsèque (ce qu’il a envie de connaître et d’approfondir car cela a du sens pour lui). C’est bien donc cela l’adolescence, sortir du désir des adultes pour oser affirmer ses rêves personnels... Après les avoir trouvés !
"Il faut garder confiance en son enfant"
Le Dr Catherine Zittoun est pédopsychiatre à l’EPS Maison Blanche de Neuilly-sur-Marne.
Le Figaro. - Pensez-vous, comme certains de vos confrères, que le système éducatif français est défavorable aux adolescents ?
Dr Catherine Zittoun. - Je dirais qu’en effet ce qui est imposé par l’Éducation nationale aux jeunes des classes de seconde, notamment, tombe particulièrement mal : on leur demande de penser à leur avenir, de faire des choix d’orientation cruciaux alors qu’ils commencent juste à se découvrir. Idéalement, il s’agirait de leur faire exprimer un désir, quand ces jeunes eux-mêmes, dans la majorité des cas, ne connaissent encore ni leur désir, ni leurs souhaits profonds. Ainsi, la société nie l’étape cruciale de développement où ils en sont. Le système est cependant bien fait, dans la mesure où il les oblige à prendre un ancrage au moment même où ils sont particulièrement flottants.
Pourquoi de tels « flottements » ?
À partir de l’âge de 13-14 ans, l’adolescent vit d’énormes modifications hormonales, une sorte de tsunami corporel qui a des conséquences neurobiologiques, cérébrales et bien évidemment psychiques. Bien sûr, on peut rappeler que le bébé lui aussi vit des changements d’une grande intensité, que sa croissance est aussi phénoménale que celle imposée par la puberté. Mais ce qui est différent chez l’adolescent, c’est que lui se voit se transformer.
Et cette conscience s’accompagne forcément d’angoisse. Pour y pallier, il retrouve parfois des mécanismes de défense de l’enfance, comme se mettre « dans sa bulle », régresser un peu.
Comment les parents peuvent-ils aider à traverser cette période ?
Trop souvent, et c’est bien compréhensible, les parents sont à cran et stressés, parce qu’ils connaissent le réel, enfin, le contexte social tel qu’il leur est présenté par les médias avec leurs effets anxiogènes. Ils souhaitent que leur enfant s’engage avec rigueur dans l’avenir. Au même moment, leur ado souhaite le plus souvent « s’accorder une pause », relâcher ses efforts, « s’éclater un peu ». Il ne peut qu’y avoir conflit ! Je suggère donc aux parents de dédramatiser un peu la situation, pour ne pas provoquer une cristallisation et un effet boule de neige.
“Mieux vaut mettre de la détente dans cette crise !”
Mais dans quels cas convient-il de s’alarmer ?
Lorsque l’adolescent est vraiment très hermétique sur sa vie personnelle, lorsqu’il a de mauvaises relations avec ses pairs, vit des ruptures successives... Et, bien sûr, certains signes sont donnés par les établissements scolaires : absences non justifiées qui se répètent, ainsi que les visites à l’infirmerie, baisse très nette des résultats... Là encore, ces petites transgressions ne seraient pas graves si le climat social angoissait moins tout le monde !
Dossier du figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L’entrée au lycée confronte les ados à deux défis contradictoires : vivre une liberté nouvelle, tout en sachant travailler seuls avec rigueur.
Véronique, documentaliste de 50 ans, n’y comprend rien. Son fils Ulysse avait pourtant bien fini ses années de collège, brillamment réussi son premier trimestre au lycée et brusquement, juste après les vacances de Noël, tout a semblé s’effondrer. « Il a décroché tout à coup, se rappelle cette mère désappointée. Il s’est mis à arriver en retard à tous les cours, ne travaillait plus, voulait passer de plus en plus de temps avec ses copains. Nous avons dû rehausser notre niveau de vigilance alors que jusque-là tout allait pour le mieux ! » Un an après, alors qu’Ulysse vient de passer avec de très bons résultats son baccalauréat français, Véronique considère avoir traversé avec lui une zone de très fortes turbulences.
Ce « décrochage » vécu avec l’entrée au lycée semble être partagé par un grand nombre d’élèves, même ceux qui jusque-là semblaient intéressés par les cours. Les redoublements sont d’ailleurs très élevés en classe de seconde, au point que le ministère de l’Éducation nationale a dû instituer une « réforme » - mise en place à la rentrée 2010 - visant à canaliser un peu plus la vie scolaire des nouveaux lycéens (celle-ci inclut notamment deux heures d’accompagne- ment personnalisé par semaine).
Pour de nombreux experts psychologues, cette soudaine allergie aux études peut venir d’un mauvais « timing » : la rencontre inopportune entre une crise d’adolescence qui amène ces anciens enfants à se socialiser davantage, donc à sortir plus, à multiplier les loisirs, les expériences nouvelles, alors que l’école leur demande à ce moment-là de faire des choix cruciaux et sérieux pour leur avenir, notamment par rapport à la filière dans laquelle ils devront s’engager jusqu’au baccalauréat. Manuelle von Strachwitz, psychiatre, résume ainsi la situation : « Le système scolaire français contraint les ados à s’orienter au moment même où ils sont le plus désorientés ! »
Une sorte de « burn-out » ressenti à la fin des années collège
Autre hypothèse pouvant expliquer ce rejet parfois marqué des études : une sorte de « burn-out » ressenti à la fin des années collège. Marie Oger, professeur d’EPS et doctorante de l’université de Lille-II, s’est notamment demandée dans son étude si les adolescents sortant du collège n’étaient pas tout simplement épuisés. « Certains élèves peuvent même ressentir quelques symptômes très proches de ceux décrits par les adultes confrontés à trop de stress professionnel, constate-t-elle. Dévalorisation de soi, perte de satisfaction personnelle, fatigue mentale et physique... Alors qu’ils sont en pleine période de croissance. » La jeune chercheuse espère que de prochaines recherches cliniques permettront de déterminer bientôt ce seuil de burn-out chez les élèves. Selon elle, il s’explique facilement : « En fin de trimestre, les élèves sont soumis à 4 ou 5 contrôles différents le même jour ! Les professeurs doivent communiquer entre eux pour éviter cette surcharge avant chaque départ en vacances. »
La question soulevée actuellement sur les rythmes scolaires tombe donc à point nommé. Lorsqu’on questionne Ulysse sur ce brusque décrochage vécu à l’entrée au lycée, il avoue d’ailleurs : « J’en avais ras le bol des journées pleines de cours et des soirées consacrées aux devoirs ! J’avais besoin d’air, de consacrer mon temps à autre chose ! »
Cet « appel d’air » est justement l’un des phénomènes majeurs liés à l’entrée en seconde. « Vos enfants vont désormais être libres, notamment d’entrer et de sortir de l’établissement... Et vous pourrez peu y faire ! », rappelle chaque année le proviseur d’un grand lycée parisien aux parents des nouveaux arrivants. D’autant plus que l’autonomie devient alors une valeur essentielle : l’élève doit apprendre à travailler seul et à faire des choix d’orientation.
Rêves personnels
« Il faut absolument motiver la motivation chez eux », suggère Charles Martin-Krumm, professeur agrégé d’éducation physique et sportive qui enseigne - entre autres - comme maître de conférences à l’IUFM de Bretagne et vient de diriger la publication d’un ouvrage majeur Traité de psychologie positive (Éd. de Boeck). Pour ce, le chercheur recommande à ses collègues et aux parents de « jongler entre le fait d’imposer parfois des limites aux ados et celui de savoir répondre à leur besoin d’autodétermination, car tout ce qui leur donne le sentiment de contrôler leur vie déclenche énergie et désir ». Ainsi, il rappelle régulièrement à ses élèves que « s’ils ne décident pas eux- mêmes de leur avenir, ce sont les professeurs qui prendront ce pouvoir ». Le but : passer d’une motivation extrinsèque (ce que les parents ou la société souhaitent pour l’enfant) à une motivation intrinsèque (ce qu’il a envie de connaître et d’approfondir car cela a du sens pour lui). C’est bien donc cela l’adolescence, sortir du désir des adultes pour oser affirmer ses rêves personnels... Après les avoir trouvés !
"Il faut garder confiance en son enfant"
Le Dr Catherine Zittoun est pédopsychiatre à l’EPS Maison Blanche de Neuilly-sur-Marne.
Le Figaro. - Pensez-vous, comme certains de vos confrères, que le système éducatif français est défavorable aux adolescents ?
Dr Catherine Zittoun. - Je dirais qu’en effet ce qui est imposé par l’Éducation nationale aux jeunes des classes de seconde, notamment, tombe particulièrement mal : on leur demande de penser à leur avenir, de faire des choix d’orientation cruciaux alors qu’ils commencent juste à se découvrir. Idéalement, il s’agirait de leur faire exprimer un désir, quand ces jeunes eux-mêmes, dans la majorité des cas, ne connaissent encore ni leur désir, ni leurs souhaits profonds. Ainsi, la société nie l’étape cruciale de développement où ils en sont. Le système est cependant bien fait, dans la mesure où il les oblige à prendre un ancrage au moment même où ils sont particulièrement flottants.
Pourquoi de tels « flottements » ?
À partir de l’âge de 13-14 ans, l’adolescent vit d’énormes modifications hormonales, une sorte de tsunami corporel qui a des conséquences neurobiologiques, cérébrales et bien évidemment psychiques. Bien sûr, on peut rappeler que le bébé lui aussi vit des changements d’une grande intensité, que sa croissance est aussi phénoménale que celle imposée par la puberté. Mais ce qui est différent chez l’adolescent, c’est que lui se voit se transformer.
Et cette conscience s’accompagne forcément d’angoisse. Pour y pallier, il retrouve parfois des mécanismes de défense de l’enfance, comme se mettre « dans sa bulle », régresser un peu.
Comment les parents peuvent-ils aider à traverser cette période ?
Trop souvent, et c’est bien compréhensible, les parents sont à cran et stressés, parce qu’ils connaissent le réel, enfin, le contexte social tel qu’il leur est présenté par les médias avec leurs effets anxiogènes. Ils souhaitent que leur enfant s’engage avec rigueur dans l’avenir. Au même moment, leur ado souhaite le plus souvent « s’accorder une pause », relâcher ses efforts, « s’éclater un peu ». Il ne peut qu’y avoir conflit ! Je suggère donc aux parents de dédramatiser un peu la situation, pour ne pas provoquer une cristallisation et un effet boule de neige.
“Mieux vaut mettre de la détente dans cette crise !”
Mais dans quels cas convient-il de s’alarmer ?
Lorsque l’adolescent est vraiment très hermétique sur sa vie personnelle, lorsqu’il a de mauvaises relations avec ses pairs, vit des ruptures successives... Et, bien sûr, certains signes sont donnés par les établissements scolaires : absences non justifiées qui se répètent, ainsi que les visites à l’infirmerie, baisse très nette des résultats... Là encore, ces petites transgressions ne seraient pas graves si le climat social angoissait moins tout le monde !
Dossier du figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Euthanasie : le docteur Bonnemaison laissé en liberté
Mots clés : Euthanasie, BAYONNE, Nicolas Bonnemaison
Par Agnès Leclair
Mis à jour le 13/09/2011 à 09:58 | publié le 12/09/2011 à 07:48 Réactions (6)
La cour d'appel de Pau a ordonné mardi matin le maintien en liberté de l'urgentiste soupçonné d'euthanasie.
De notre envoyée spéciale à Bayonne
La justice a prononcé mardi matin le maintien en liberté du docteur Bonnemaison, soupçonné d'euthanasie sur quatre puis sur sept patients âgés entre avril et août 2011. «Je ne vois pas l'intérêt de le placer en détention, à moins de vouloir mettre le feu aux poudres à l'hôpital de Bayonne», avait commenté un des deux avocats du médecin, Me Benoît Ducos-Ader, qui fut également le conseil du Dr Tramois, condamnée à un an de prison avec sursis en 2007 pour avoir mis fin aux jours d'une patiente atteinte d'un cancer.
Voilà un mois que l'urgentiste de Bayonne a été mis en examen pour «empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables». Un mois que l'affaire divise, au sein du centre hospitalier de la Côte basque comme au cœur du Conseil de l'ordre des médecins. Du côté des familles des patients décédés, personne, pour l'instant, n'a porté plainte. À l'hôpital, après la manifestation de soutien au Dr Bonnemaison du 16 août, le silence s'est fait. «Nous sommes passés de l'émotion à la tentative de compréhension. Les équipes essayent de se ressouder après ce traumatisme», résume Michel Glanes, le directeur de l'établissement.
Dans un climat tendu, deux inspecteurs de l'Igas (l'Inspection générale des affaires sociales) passent actuellement au crible l'établissement et son unité d'hospitalisation de courte durée ou UHCD - service des urgences où travaillait le médecin. Entretiens avec le personnel, examen des dossiers médicaux et des durées de séjour des patients viendront nourrir le rapport du service interministériel.
Ce dernier dira si l'unité - qui tourne 24 heures sur 24 seulement depuis le début de l'année 2011 - avait un mode de fonctionnement satisfaisant. Il n'avait pas vocation à accueillir des personnes en fin de vie, fait valoir le Dr Bonnemaison. «Le taux de décès y est très faible», rassure pour sa part Michel Glanes. Dans la région, l'heure est au soutien. «Je veux épauler l'homme, cela ne veut pas dire que je cautionne ses actes», explique le Dr Pierre Brillaxis, médecin de l'équipe mobile de soins palliatifs de Bayonne.
«Ce docteur, ce n'est tout de même pas un serial killer»
«Pauvre Dr Bonnemaison. Son cas suscite beaucoup de compassion, explique un médecin extérieur à l'hôpital. La perte dramatique de son père, ses problèmes personnels, un long épisode dépressif… Ses confrères ne veulent pas l'accabler ou en rajouter. D'autant plus qu'il y a dix ou vingt ans, cette affaire aurait été passée sous silence. Dans le monde médical, certains regrettent aussi que les choses aient changé», rajoute-t-il.
Même son de cloche dans les pharmacies de Bayonne, qui proposent aux clients de signer une pétition pour le Dr Bonnemaison, pétition apportée par des employés de l'hôpital. «Ce docteur, ce n'est tout de même pas un serial killer et il se retrouve dans une situation dramatique. Sa femme, qui est anesthésiste à l'hôpital a aussi dû quitter son poste», plaide l'employée d'une officine du centre-ville. Avant que l'ordre national des médecins ne décide, jeudi dernier, de poursuivre le médecin devant la juridiction disciplinaire, son cas a aussi semé la pagaille au conseil départemental de l'ordre des Pyrénées-Atlantiques. «Nous avons décidé d'attendre la décision de la justice avant de porter plainte pour ne pas risquer de faire peser notre décision sur son dossier», explique un de ses membres, le Dr Capdevielle.
Se jugeant désavoué, le président du conseil, le Dr Marc Renoux, a donné sa démission. Ce dernier regrette une confusion entre l'homme et l'affaire: «À Bayonne, c'est un notable, même s'il n'est pas “classique”. Il est connu pour être un bon médecin, proche des familles. Là n'est pas la question. Il reconnaît lui-même avoir enfreint la loi et pratiqué des injections léthales. Mais la sympathie et quelques arrière-pensées idéologiques ont fait peser la balance dans son sens.»
Source: figaro.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Mots clés : Euthanasie, BAYONNE, Nicolas Bonnemaison
Par Agnès Leclair
Mis à jour le 13/09/2011 à 09:58 | publié le 12/09/2011 à 07:48 Réactions (6)
La cour d'appel de Pau a ordonné mardi matin le maintien en liberté de l'urgentiste soupçonné d'euthanasie.
De notre envoyée spéciale à Bayonne
La justice a prononcé mardi matin le maintien en liberté du docteur Bonnemaison, soupçonné d'euthanasie sur quatre puis sur sept patients âgés entre avril et août 2011. «Je ne vois pas l'intérêt de le placer en détention, à moins de vouloir mettre le feu aux poudres à l'hôpital de Bayonne», avait commenté un des deux avocats du médecin, Me Benoît Ducos-Ader, qui fut également le conseil du Dr Tramois, condamnée à un an de prison avec sursis en 2007 pour avoir mis fin aux jours d'une patiente atteinte d'un cancer.
Voilà un mois que l'urgentiste de Bayonne a été mis en examen pour «empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables». Un mois que l'affaire divise, au sein du centre hospitalier de la Côte basque comme au cœur du Conseil de l'ordre des médecins. Du côté des familles des patients décédés, personne, pour l'instant, n'a porté plainte. À l'hôpital, après la manifestation de soutien au Dr Bonnemaison du 16 août, le silence s'est fait. «Nous sommes passés de l'émotion à la tentative de compréhension. Les équipes essayent de se ressouder après ce traumatisme», résume Michel Glanes, le directeur de l'établissement.
Dans un climat tendu, deux inspecteurs de l'Igas (l'Inspection générale des affaires sociales) passent actuellement au crible l'établissement et son unité d'hospitalisation de courte durée ou UHCD - service des urgences où travaillait le médecin. Entretiens avec le personnel, examen des dossiers médicaux et des durées de séjour des patients viendront nourrir le rapport du service interministériel.
Ce dernier dira si l'unité - qui tourne 24 heures sur 24 seulement depuis le début de l'année 2011 - avait un mode de fonctionnement satisfaisant. Il n'avait pas vocation à accueillir des personnes en fin de vie, fait valoir le Dr Bonnemaison. «Le taux de décès y est très faible», rassure pour sa part Michel Glanes. Dans la région, l'heure est au soutien. «Je veux épauler l'homme, cela ne veut pas dire que je cautionne ses actes», explique le Dr Pierre Brillaxis, médecin de l'équipe mobile de soins palliatifs de Bayonne.
«Ce docteur, ce n'est tout de même pas un serial killer»
«Pauvre Dr Bonnemaison. Son cas suscite beaucoup de compassion, explique un médecin extérieur à l'hôpital. La perte dramatique de son père, ses problèmes personnels, un long épisode dépressif… Ses confrères ne veulent pas l'accabler ou en rajouter. D'autant plus qu'il y a dix ou vingt ans, cette affaire aurait été passée sous silence. Dans le monde médical, certains regrettent aussi que les choses aient changé», rajoute-t-il.
Même son de cloche dans les pharmacies de Bayonne, qui proposent aux clients de signer une pétition pour le Dr Bonnemaison, pétition apportée par des employés de l'hôpital. «Ce docteur, ce n'est tout de même pas un serial killer et il se retrouve dans une situation dramatique. Sa femme, qui est anesthésiste à l'hôpital a aussi dû quitter son poste», plaide l'employée d'une officine du centre-ville. Avant que l'ordre national des médecins ne décide, jeudi dernier, de poursuivre le médecin devant la juridiction disciplinaire, son cas a aussi semé la pagaille au conseil départemental de l'ordre des Pyrénées-Atlantiques. «Nous avons décidé d'attendre la décision de la justice avant de porter plainte pour ne pas risquer de faire peser notre décision sur son dossier», explique un de ses membres, le Dr Capdevielle.
Se jugeant désavoué, le président du conseil, le Dr Marc Renoux, a donné sa démission. Ce dernier regrette une confusion entre l'homme et l'affaire: «À Bayonne, c'est un notable, même s'il n'est pas “classique”. Il est connu pour être un bon médecin, proche des familles. Là n'est pas la question. Il reconnaît lui-même avoir enfreint la loi et pratiqué des injections léthales. Mais la sympathie et quelques arrière-pensées idéologiques ont fait peser la balance dans son sens.»
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ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
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Re: Actualités concours 2012
Comment les médecins en hôpital abordent la fin de vie
Mots clés : Euthanasie, Fin De Vie
Par Agnès Leclair
Mis à jour le 05/09/2011 à 23:44 | publié le 05/09/2011 à 23:27
De l'avis des médecins, les demandes d'euthanasie émanant des malades restent rares.
Loin de la polémique sur les agissements du Dr Bonnemaison - mis en examen pour «empoisonnement» - des praticiens hospitaliers confrontés tous les jours à la fin de vie décrivent des situations douloureuses ou apaisées, toujours variées. Une manière de prendre des distances avec le débat sur l'euthanasie relancé par l'actualité qu'ils jugent trop tranché et superficiel.
«Difficile pour un malade de se dire qu'il est arrivé “en fin de vie” et de prendre une décision. Au quotidien, les choses ne se passent pas comme ça», rappelle le Dr Gilbert Desfosses, chef de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital des Diaconesses, à Paris. «Tous les patients ne prennent pas conscience de l'évolution de la maladie. Un certain nombre d'entre eux ont des moments de confusion. La tonalité de leurs humeurs dépend aussi en grande partie de la qualité des soins et de leur entourage», décrit ce médecin qui tient à rappeler que son métier est de soigner.
Pourtant, il arrive que les médecins soient confrontés à des demandes d'euthanasie. «Des patients bien pris en charge qui demandent à en finir, c'est exceptionnel. En vingt ans, cela m'est arrivé deux ou trois fois», raconte Bernard Devalois, chef du service de l'unité de soins palliatifs de Pontoise. «Les demandes réfléchies sont assez nombreuses pour en parler, estime Édouard Ferrand, anesthésiste-réanimateur, responsable de l'unité soins de support à l'hôpital Foch de Suresnes et chercheur en éthique médicale. Elles n'émanent pas forcément de personnes isolées ou mal prises en charge mais de patients qui ont déjà fait du chemin avec la maladie et estiment qu'ils sont allés au bout.»
«Tempête émotionnelle»
«Ce sont surtout les familles qui demandent à voir la vie d'un proche abrégée, relève Bernard Devalois, également auteur de l'essai Peut-on vraiment choisir sa mort ? Les parents du patient veulent accélérer sa mort pour éviter l'agonie, qu'elles imaginent souvent à tort comme un moment de souffrance. Ils sont pris dans une tempête émotionnelle : effondrés de voir quelqu'un qu'ils aiment les quitter et désireux de le voir partir vite. À nous de les déculpabiliser et de les aider à accompagner leur proche.»
Depuis 2005, la fin de vie est réglementée par la loi Leonetti. Cette dernière interdit l'acharnement thérapeutique et permet l'utilisation en fin de vie de médicaments pouvant avoir pour effet secondaire d'entraîner la mort du patient. Mais à quel moment décide-t-on de l'arrêt des traitements et comment ? «Quand le patient en fin de vie le demande et que l'on en a sérieusement discuté avec lui, tente de résumer le Dr Sylvain Pourchet, responsable de l'unité de soins palliatifs à l'hôpital Paul-Brousse, à Villejuif (Val-de-Marne). Une tâche délicate quand on sait que le désir de vivre ou de mourir est rarement catégorique. «Notre rôle est d'étudier les différents scénarios de soins et de discuter avec le patient de la gradation et de l'utilité des traitements pour savoir jusqu'où il souhaite aller, rapporte Sylvain Pourchet. Mais, aujourd'hui encore, des patients arrivent aux urgences en fin de vie, sans que personne n'ait anticipé ce moment alors qu'il était prévisible. Si on saute cette étape de discussion, on aboutit à des situations de panique, à des drames. La famille est traumatisée et les soignants ont l'impression de mal faire leur travail.»
La décision doit également être prise dans un cadre collégial avec toute l'équipe médicale, dit aussi la loi Leonetti. Cette phase de réflexion viendrait trop tard, selon Édouard Ferrand. «Les médecins ont l'initiative de cette discussion alors que les infirmières sont en première ligne pour voir les situations limites. Du coup, la réflexion palliative arrive parfois quand on est déjà dans de l'acharnement thérapeutique», regrette l'anesthésiste-réanimateur. «Beaucoup d'agonies ne sont pas encore prises en charge correctement en France, reconnaît le Dr Bernard Devalois. Il faut poser le problème de la toute-puissance médicale. Certains médecins ont du mal à accepter de voir leur patient mourir. Confrontés à leur impuissance, ils peuvent choisir de faire disparaître rapidement le patient pour éliminer le sentiment de frustration. D'autres, à l'inverse, pratiqueront l'acharnement thérapeutique.»
Au-delà de la maladie et du soin, «il ne faut pas oublier la prise en charge psychologique et sociale des malades », plaide Sylvain Pourchet. Récemment, ce dernier a ainsi dû réfléchir à une solution d'accueil pour le fils d'une mère célibataire atteinte d'un cancer et décédée dans son service. «Nous avons trouvé une prise en charge et préservé leur relation jusqu'au dernier jour : c'est bien là le plus important» , conclut-il.
Source : figaro.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Mots clés : Euthanasie, Fin De Vie
Par Agnès Leclair
Mis à jour le 05/09/2011 à 23:44 | publié le 05/09/2011 à 23:27
De l'avis des médecins, les demandes d'euthanasie émanant des malades restent rares.
Loin de la polémique sur les agissements du Dr Bonnemaison - mis en examen pour «empoisonnement» - des praticiens hospitaliers confrontés tous les jours à la fin de vie décrivent des situations douloureuses ou apaisées, toujours variées. Une manière de prendre des distances avec le débat sur l'euthanasie relancé par l'actualité qu'ils jugent trop tranché et superficiel.
«Difficile pour un malade de se dire qu'il est arrivé “en fin de vie” et de prendre une décision. Au quotidien, les choses ne se passent pas comme ça», rappelle le Dr Gilbert Desfosses, chef de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital des Diaconesses, à Paris. «Tous les patients ne prennent pas conscience de l'évolution de la maladie. Un certain nombre d'entre eux ont des moments de confusion. La tonalité de leurs humeurs dépend aussi en grande partie de la qualité des soins et de leur entourage», décrit ce médecin qui tient à rappeler que son métier est de soigner.
Pourtant, il arrive que les médecins soient confrontés à des demandes d'euthanasie. «Des patients bien pris en charge qui demandent à en finir, c'est exceptionnel. En vingt ans, cela m'est arrivé deux ou trois fois», raconte Bernard Devalois, chef du service de l'unité de soins palliatifs de Pontoise. «Les demandes réfléchies sont assez nombreuses pour en parler, estime Édouard Ferrand, anesthésiste-réanimateur, responsable de l'unité soins de support à l'hôpital Foch de Suresnes et chercheur en éthique médicale. Elles n'émanent pas forcément de personnes isolées ou mal prises en charge mais de patients qui ont déjà fait du chemin avec la maladie et estiment qu'ils sont allés au bout.»
«Tempête émotionnelle»
«Ce sont surtout les familles qui demandent à voir la vie d'un proche abrégée, relève Bernard Devalois, également auteur de l'essai Peut-on vraiment choisir sa mort ? Les parents du patient veulent accélérer sa mort pour éviter l'agonie, qu'elles imaginent souvent à tort comme un moment de souffrance. Ils sont pris dans une tempête émotionnelle : effondrés de voir quelqu'un qu'ils aiment les quitter et désireux de le voir partir vite. À nous de les déculpabiliser et de les aider à accompagner leur proche.»
Depuis 2005, la fin de vie est réglementée par la loi Leonetti. Cette dernière interdit l'acharnement thérapeutique et permet l'utilisation en fin de vie de médicaments pouvant avoir pour effet secondaire d'entraîner la mort du patient. Mais à quel moment décide-t-on de l'arrêt des traitements et comment ? «Quand le patient en fin de vie le demande et que l'on en a sérieusement discuté avec lui, tente de résumer le Dr Sylvain Pourchet, responsable de l'unité de soins palliatifs à l'hôpital Paul-Brousse, à Villejuif (Val-de-Marne). Une tâche délicate quand on sait que le désir de vivre ou de mourir est rarement catégorique. «Notre rôle est d'étudier les différents scénarios de soins et de discuter avec le patient de la gradation et de l'utilité des traitements pour savoir jusqu'où il souhaite aller, rapporte Sylvain Pourchet. Mais, aujourd'hui encore, des patients arrivent aux urgences en fin de vie, sans que personne n'ait anticipé ce moment alors qu'il était prévisible. Si on saute cette étape de discussion, on aboutit à des situations de panique, à des drames. La famille est traumatisée et les soignants ont l'impression de mal faire leur travail.»
La décision doit également être prise dans un cadre collégial avec toute l'équipe médicale, dit aussi la loi Leonetti. Cette phase de réflexion viendrait trop tard, selon Édouard Ferrand. «Les médecins ont l'initiative de cette discussion alors que les infirmières sont en première ligne pour voir les situations limites. Du coup, la réflexion palliative arrive parfois quand on est déjà dans de l'acharnement thérapeutique», regrette l'anesthésiste-réanimateur. «Beaucoup d'agonies ne sont pas encore prises en charge correctement en France, reconnaît le Dr Bernard Devalois. Il faut poser le problème de la toute-puissance médicale. Certains médecins ont du mal à accepter de voir leur patient mourir. Confrontés à leur impuissance, ils peuvent choisir de faire disparaître rapidement le patient pour éliminer le sentiment de frustration. D'autres, à l'inverse, pratiqueront l'acharnement thérapeutique.»
Au-delà de la maladie et du soin, «il ne faut pas oublier la prise en charge psychologique et sociale des malades », plaide Sylvain Pourchet. Récemment, ce dernier a ainsi dû réfléchir à une solution d'accueil pour le fils d'une mère célibataire atteinte d'un cancer et décédée dans son service. «Nous avons trouvé une prise en charge et préservé leur relation jusqu'au dernier jour : c'est bien là le plus important» , conclut-il.
Source : figaro.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
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Re: Actualités concours 2012
Le Dr Bonnemaison laissé en liberté sous contrôle judiciaire
L'urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison, soupçonné d'avoir abrégé la vie d'au moins sept patients âgés, a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire, mardi 13 septembre, par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau.
Le contrôle judiciaire prévoit l'interdiction d'exercer la médecine, de prendre contact avec des membres de son ancien service et de résider dans les Pyrénées-Atlantiques.
La décision prononcée mardi, après une audience tenue le mardi précédent, fait suite à l'appel interjeté par le parquet de Bayonne après le maintien en liberté du médecin, mis en examen pour "empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables".
Une cinquantaine de sympathisants étaient venus le soutenir pour entendre cet arrêt. Le Dr Bonnemaison, recroquevillé sur sa chaise et étreignant la main de sa femme en attendant la cour, visiblement très ému, a seulement demandé à ce groupe de cesser d'applaudir lorsque le président de la chambre de l'instruction, Michel Treilles, a lu la décision.
EN LIEN AVEC LES FAMILLES
Mardi dernier, le Dr Bonnemaison avait laissé entendre qu'il avait agi en lien avec les familles, dont aucune n'a porté plainte contre lui. "Dans le cadre de la fin de vie, on vit des choses fortes avec les familles. Souvent, ça se fait dans un regard, une poignée de mains", avait-il expliqué.
Son cas a semé le trouble parmi ses pairs. L'ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a refusé de porter plainte contre lui, contre l'avis de son président, qui a démissionné.
Le bureau du conseil national de l'ordre des médecins a indiqué qu'il porterait plainte contre l'urgentiste, estimant que celui-ci n'avait pas respecté les dispositions de la loi Leonetti sur la fin de vie et le code de déontologie médicale. La plainte devrait être formellement entérinée mercredi au cours d'une réunion du conseil national.
LEMONDE.FRÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison, soupçonné d'avoir abrégé la vie d'au moins sept patients âgés, a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire, mardi 13 septembre, par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau.
Le contrôle judiciaire prévoit l'interdiction d'exercer la médecine, de prendre contact avec des membres de son ancien service et de résider dans les Pyrénées-Atlantiques.
La décision prononcée mardi, après une audience tenue le mardi précédent, fait suite à l'appel interjeté par le parquet de Bayonne après le maintien en liberté du médecin, mis en examen pour "empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables".
Une cinquantaine de sympathisants étaient venus le soutenir pour entendre cet arrêt. Le Dr Bonnemaison, recroquevillé sur sa chaise et étreignant la main de sa femme en attendant la cour, visiblement très ému, a seulement demandé à ce groupe de cesser d'applaudir lorsque le président de la chambre de l'instruction, Michel Treilles, a lu la décision.
EN LIEN AVEC LES FAMILLES
Mardi dernier, le Dr Bonnemaison avait laissé entendre qu'il avait agi en lien avec les familles, dont aucune n'a porté plainte contre lui. "Dans le cadre de la fin de vie, on vit des choses fortes avec les familles. Souvent, ça se fait dans un regard, une poignée de mains", avait-il expliqué.
Son cas a semé le trouble parmi ses pairs. L'ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a refusé de porter plainte contre lui, contre l'avis de son président, qui a démissionné.
Le bureau du conseil national de l'ordre des médecins a indiqué qu'il porterait plainte contre l'urgentiste, estimant que celui-ci n'avait pas respecté les dispositions de la loi Leonetti sur la fin de vie et le code de déontologie médicale. La plainte devrait être formellement entérinée mercredi au cours d'une réunion du conseil national.
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INFIRMIERE D.E
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Re: Actualités concours 2012
A la Une > Société
Deux femmes, dont une transsexuelle, se marient à Montreuil
LEMONDE.FR | 13.09.11 | 11h55
Deux femmes se sont mariées, samedi 10 septembre à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, profitant du fait que l'une d'elles, transsexuelle, est considérée comme un homme par l'état civil.
"Ce mariage est avant tout un mariage d'amour, a affirmé Sophie Lichten, 42 ans, qui a épousé samedi Sarah, 46 ans. C'est aussi un mariage militant, car les gays et les lesbiennes sont victimes de discrimination et ne peuvent se marier. On a cette chance parce que j'ai toujours des papiers masculins", a ajouté Sophie Lichten, qui est également vice-présidente du Comité Idaho (International Day Against Homophobia and Transphobia).
"SOUTIEN COMPLET"
"Changer les papiers d'une personne trans, cela coûte 3 000 euros. Cette démarche nécessite ensuite une attente judiciaire de deux ans et une demande médicale de stérilisation, ce qui est contraire aux droits de l'homme", a-t-elle affirmé. La mairie de Montreuil a précisé que Dominique Voynet (Europe Ecologie-Les Verts), maire de la ville, alors en déplacement, n'avait pas pu rédiger l'acte de mariage, mais qu'elle avait rencontré les deux femmes et qu'elle "les soutient complètement".
En juin, deux lesbiennes, une femme et une personne transgenre considérée par l'état civil comme un homme, s'étaient mariées à Nancy. En 2004, l'élu écologiste Noël Mamère avait marié à Bègles, en Gironde, pour la première fois en France, deux homosexuels. Ce mariage avait été annulé en appel puis en cassation.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Deux femmes, dont une transsexuelle, se marient à Montreuil
LEMONDE.FR | 13.09.11 | 11h55
Deux femmes se sont mariées, samedi 10 septembre à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, profitant du fait que l'une d'elles, transsexuelle, est considérée comme un homme par l'état civil.
"Ce mariage est avant tout un mariage d'amour, a affirmé Sophie Lichten, 42 ans, qui a épousé samedi Sarah, 46 ans. C'est aussi un mariage militant, car les gays et les lesbiennes sont victimes de discrimination et ne peuvent se marier. On a cette chance parce que j'ai toujours des papiers masculins", a ajouté Sophie Lichten, qui est également vice-présidente du Comité Idaho (International Day Against Homophobia and Transphobia).
"SOUTIEN COMPLET"
"Changer les papiers d'une personne trans, cela coûte 3 000 euros. Cette démarche nécessite ensuite une attente judiciaire de deux ans et une demande médicale de stérilisation, ce qui est contraire aux droits de l'homme", a-t-elle affirmé. La mairie de Montreuil a précisé que Dominique Voynet (Europe Ecologie-Les Verts), maire de la ville, alors en déplacement, n'avait pas pu rédiger l'acte de mariage, mais qu'elle avait rencontré les deux femmes et qu'elle "les soutient complètement".
En juin, deux lesbiennes, une femme et une personne transgenre considérée par l'état civil comme un homme, s'étaient mariées à Nancy. En 2004, l'élu écologiste Noël Mamère avait marié à Bègles, en Gironde, pour la première fois en France, deux homosexuels. Ce mariage avait été annulé en appel puis en cassation.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IDE promo 2012-2015 IFSI Pitié-Salpêtrière
Licence Sciences du Vivant.
Réanimation Polyvalente Chirurgicale.
Licence Sciences du Vivant.
Réanimation Polyvalente Chirurgicale.
Re: Actualités concours 2012
Paludisme : 1 million de vie sauvées en 10 ans
13-09-11 à 12:57 Réagir
Le rapport publié par le Partenariat « Roll Back Malaria » (RBM) constate qu’au cours des dix dernières années, le monde a fait considérablement reculer le paludisme, ce qui permet d’envisager avec un optimisme accru la fin prochaine de la maladie.
Un Anopheles albimanus se nourrissant de sang sur un bras humain (CC - Centers for Disease Control and Prevention's PHIL #7861)
RéagirDes progrès encourageants
« Les résultats de la décennie qui s'achève dépassent tout ce que l'on aurait pu prévoir et montrent que la lutte contre le paludisme fonctionne bien. Une grande partie de ce qui a été accompli l’a été sur ces cinq dernières années, ce qui indique que notre capacité à faire face à la maladie est de plus en plus efficace » a déclaré le Dr Robert Newman, Directeur du programme mondial de lutte contre le paludisme de l’OMS, à l’occasion de la publication du rapport de RBM.
Si les nouvelles sont donc plutôt encourageantes sur le front de la lutte contre la maladie et ses vecteurs, les moustiques du genre anophèle, le paludisme reste une maladie meurtrière. La moitié de la population mondiale environ est menacée par le paludisme, une maladie qu’il est possible de prévenir et de traiter mais qui a pourtant tué près de 800 000 personnes en 2009, en particulier des jeunes enfants et des femmes enceintes. Plus de 90 % des décès dus au paludisme se produisent en Afrique.
La moustiquaire au cœur de la prévention
Afin de continuer à limiter la propagation de la maladie et limiter le nombre de nouvelles contaminations, les mesures de prévention sont indispensables. Plusieurs millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été distribuées dans les zones à risques. Aujourd’hui l’OMS estime que 42% des familles africaines possèdent au moins une moustiquaire et la proportion des enfants de moins de cinq ans dormant sous une moustiquaire a atteint 35%.
Outre la prophylaxie, les médecins ont également revu leurs habitudes et ont accès à de nouveaux produits. Aujourd’hui, le recours à des tests diagnostiques pour tous les cas suspects avant l’administration d’antipaludéens est conseillé afin d’éviter l’apparition de résistance aux rares médicaments encore efficaces. De nouvelles molécules, et peut-être un vaccin, sont attendus dans les prochaines années.
Tout comme les financements
Mais comme le souligne le rapport RBM, ces progrès, pour qu’ils perdurent, nécessitent un maintien des moyens opérationnels et donc de l’argent frais. Pour consolider les progrès réalisés et continuer à avancer, un financement durable, voire plus important, va être nécessaire. Si le paludisme perdait son statut de priorité sanitaire mondiale, la situation présente pourrait régresser rapidement écrivent les auteurs du rapport.
Avec les moyens nécessaires, les nouveaux objectifs du Plan Mondial de Lutte contre le Paludisme (GMAP) visent à réduire à près de zéro le nombre de décès d’ici à 2015 en élargissant l’accès aux diagnostics et aux traitements (et prévoient par ailleurs l’éradication de la maladie dans 8 à 10 pays supplémentaires.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
13/09/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
13-09-11 à 12:57 Réagir
Le rapport publié par le Partenariat « Roll Back Malaria » (RBM) constate qu’au cours des dix dernières années, le monde a fait considérablement reculer le paludisme, ce qui permet d’envisager avec un optimisme accru la fin prochaine de la maladie.
Un Anopheles albimanus se nourrissant de sang sur un bras humain (CC - Centers for Disease Control and Prevention's PHIL #7861)
RéagirDes progrès encourageants
« Les résultats de la décennie qui s'achève dépassent tout ce que l'on aurait pu prévoir et montrent que la lutte contre le paludisme fonctionne bien. Une grande partie de ce qui a été accompli l’a été sur ces cinq dernières années, ce qui indique que notre capacité à faire face à la maladie est de plus en plus efficace » a déclaré le Dr Robert Newman, Directeur du programme mondial de lutte contre le paludisme de l’OMS, à l’occasion de la publication du rapport de RBM.
Si les nouvelles sont donc plutôt encourageantes sur le front de la lutte contre la maladie et ses vecteurs, les moustiques du genre anophèle, le paludisme reste une maladie meurtrière. La moitié de la population mondiale environ est menacée par le paludisme, une maladie qu’il est possible de prévenir et de traiter mais qui a pourtant tué près de 800 000 personnes en 2009, en particulier des jeunes enfants et des femmes enceintes. Plus de 90 % des décès dus au paludisme se produisent en Afrique.
La moustiquaire au cœur de la prévention
Afin de continuer à limiter la propagation de la maladie et limiter le nombre de nouvelles contaminations, les mesures de prévention sont indispensables. Plusieurs millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été distribuées dans les zones à risques. Aujourd’hui l’OMS estime que 42% des familles africaines possèdent au moins une moustiquaire et la proportion des enfants de moins de cinq ans dormant sous une moustiquaire a atteint 35%.
Outre la prophylaxie, les médecins ont également revu leurs habitudes et ont accès à de nouveaux produits. Aujourd’hui, le recours à des tests diagnostiques pour tous les cas suspects avant l’administration d’antipaludéens est conseillé afin d’éviter l’apparition de résistance aux rares médicaments encore efficaces. De nouvelles molécules, et peut-être un vaccin, sont attendus dans les prochaines années.
Tout comme les financements
Mais comme le souligne le rapport RBM, ces progrès, pour qu’ils perdurent, nécessitent un maintien des moyens opérationnels et donc de l’argent frais. Pour consolider les progrès réalisés et continuer à avancer, un financement durable, voire plus important, va être nécessaire. Si le paludisme perdait son statut de priorité sanitaire mondiale, la situation présente pourrait régresser rapidement écrivent les auteurs du rapport.
Avec les moyens nécessaires, les nouveaux objectifs du Plan Mondial de Lutte contre le Paludisme (GMAP) visent à réduire à près de zéro le nombre de décès d’ici à 2015 en élargissant l’accès aux diagnostics et aux traitements (et prévoient par ailleurs l’éradication de la maladie dans 8 à 10 pays supplémentaires.
J.I.
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13/09/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
Explosion dans un centre de traitements de déchets nucléaires: pas de fuites (ASN)
12-09-11 à 16:49 3 réactions
Une personne a été tuée dans l'explosion d'un four servant à détruire des déchets peu radioactifs, près du site de la centrale de Marcoule (Gard). Aucune fuite radioactive ne s'est produite, affirme l'ASN.
RéagirUne explosion s’est produite ce lundi 12 septembre vers 11h45 dans un centre de traitements de déchets radioactifs, près de la centrale nucléaire de Marcoule, dans le Gard. L’incident est « terminé », affirme l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans son second communiqué diffusé peu avant 16h00.
C’est un four servant à fondre des déchets métalliques (outils, pompes, vannes..) faiblement ou très faiblement radioactifs, qui a explosé, précise l’ASN). Une personne a été tuée, quatre autres blessées dont une grièvement brûlée. L’incendie a été maîtrisé vers 13heures. Les blessés n’ont pas été contaminés et aucune fuite ne s’est produite à l’extérieur du bâtiment, toujours selon l’ASN. «Cet accident ne comporte pas d’enjeu radiologique ni d’action de protection des populations » conclut l’autorité
«A 14h15 heure locale, aucune contamination n'a été détectée» relève la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), qui dispose de balises de détection de la radioactivité non loin de Marcoule.
L’explosion s’est produite sur une installation (la Centraco) exploitée par la société Socodei, filiale d’EDF pour le traitement des déchets peu radioactifs. Des inspections devront déterminer les causes de l’accident.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
12/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
12-09-11 à 16:49 3 réactions
Une personne a été tuée dans l'explosion d'un four servant à détruire des déchets peu radioactifs, près du site de la centrale de Marcoule (Gard). Aucune fuite radioactive ne s'est produite, affirme l'ASN.
RéagirUne explosion s’est produite ce lundi 12 septembre vers 11h45 dans un centre de traitements de déchets radioactifs, près de la centrale nucléaire de Marcoule, dans le Gard. L’incident est « terminé », affirme l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans son second communiqué diffusé peu avant 16h00.
C’est un four servant à fondre des déchets métalliques (outils, pompes, vannes..) faiblement ou très faiblement radioactifs, qui a explosé, précise l’ASN). Une personne a été tuée, quatre autres blessées dont une grièvement brûlée. L’incendie a été maîtrisé vers 13heures. Les blessés n’ont pas été contaminés et aucune fuite ne s’est produite à l’extérieur du bâtiment, toujours selon l’ASN. «Cet accident ne comporte pas d’enjeu radiologique ni d’action de protection des populations » conclut l’autorité
«A 14h15 heure locale, aucune contamination n'a été détectée» relève la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), qui dispose de balises de détection de la radioactivité non loin de Marcoule.
L’explosion s’est produite sur une installation (la Centraco) exploitée par la société Socodei, filiale d’EDF pour le traitement des déchets peu radioactifs. Des inspections devront déterminer les causes de l’accident.
C.D.
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12/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
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S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
Dessins animées : les images trop rapides néfastes pour la concentration
12-09-11 à 12:45 Réagir
Bob l’éponge absorberait-il toutes les capacités de concentration des jeunes enfants?...
Bob l'éponge, dessin animé créé par Stephen Hillenburg aux Etats-Unis en 2004. (Lilo/Sipa)
RéagirAprès avoir testé sur des petits de 4 ans l’effet de différents dessins animés, des chercheurs concluent que les animations au rythme rapide perturbent les capacités d’apprentissage des enfants.
Angeline Lillard et Jennifer Peterson, de l’université de Virginie (États-Unis), ont comparé les aptitudes d’un groupe de 16 enfants de 4 ans immédiatement après avoir regardé 9 minutes d’un dessin animé ou après 9 minutes de dessin. Deux types de films ont été testés : Bob l’éponge, très rythmé et très fantaisiste, et Caillou, beaucoup plus lent et décrivant la vie réelle d’un petit enfant de 3-4 ans.
Les capacités d’attention et de concentration des enfants étaient similaires après avoir vu Caillou (image ci-contre) ou après avoir dessiné, rapportent les deux psychologues dans la revue Pediatrics. En revanche, elles étaient altérées après 9 minutes passées devant Bob l’éponge.
Le fait que dans ces films d’animation l’attention passe rapidement d’un personnage à un autre, d’une situation à une autre, et que les histoires soient très irréelles, pourrait perturber la capacité de concentration de l’enfant, suggère Angeline Lillard sur le site de son université. Cette étude testait les effets immédiats de ces images mais le fait de regarder la télévision à 4 ans a vraisemblablement un impact plus profond sur le comportement et l’apprentissage, précisent les auteurs.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
12/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
12-09-11 à 12:45 Réagir
Bob l’éponge absorberait-il toutes les capacités de concentration des jeunes enfants?...
Bob l'éponge, dessin animé créé par Stephen Hillenburg aux Etats-Unis en 2004. (Lilo/Sipa)
RéagirAprès avoir testé sur des petits de 4 ans l’effet de différents dessins animés, des chercheurs concluent que les animations au rythme rapide perturbent les capacités d’apprentissage des enfants.
Angeline Lillard et Jennifer Peterson, de l’université de Virginie (États-Unis), ont comparé les aptitudes d’un groupe de 16 enfants de 4 ans immédiatement après avoir regardé 9 minutes d’un dessin animé ou après 9 minutes de dessin. Deux types de films ont été testés : Bob l’éponge, très rythmé et très fantaisiste, et Caillou, beaucoup plus lent et décrivant la vie réelle d’un petit enfant de 3-4 ans.
Les capacités d’attention et de concentration des enfants étaient similaires après avoir vu Caillou (image ci-contre) ou après avoir dessiné, rapportent les deux psychologues dans la revue Pediatrics. En revanche, elles étaient altérées après 9 minutes passées devant Bob l’éponge.
Le fait que dans ces films d’animation l’attention passe rapidement d’un personnage à un autre, d’une situation à une autre, et que les histoires soient très irréelles, pourrait perturber la capacité de concentration de l’enfant, suggère Angeline Lillard sur le site de son université. Cette étude testait les effets immédiats de ces images mais le fait de regarder la télévision à 4 ans a vraisemblablement un impact plus profond sur le comportement et l’apprentissage, précisent les auteurs.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
12/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
mdr cet article me fait penser au film Total recall!!!Memo a écrit :SANTÉ - Des chercheurs ont présenté leur capteur qui, collé à la peau, mesure les paramètres vitaux des patients...
—© 2011 AFP
Source 20minutes
Et je me dit que le métier de laborantine est vraiment ammené à disparaitre!!!! Et que je fait bien de passer le concours d'infirmière!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
ho!! c'est space!!Memo a écrit :Ces femmes qui mangent leur placenta
Certaines mères récupèrent leur placenta après la naissance pour le consommer. Les bénéfices de cette pratique propre aux mammifères pour la santé sont contestés.
Le figaro
Perso je ferais pas lolÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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