Actualités 2012

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kysa
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Re: Actualités 2012

Message par kysa »

Les Mexicains sont à cours de nourriture...

D'une voix à peine audible, un jeune indien demande: «Vous avez de la nourriture? J'ai faim»: plus de 220.000 Raramuris, une ethnie du nord du Mexique, sont menacés de famine en raison du manque d'eau, après les gels de l'hiver suivi d'une sécheresse record cet été. Faible et épuisé, Eusevino Pausen se présente aux portes d'une fondation de la Sierra Tarahumara, dans l'Etat de Chihuahua, une chaîne montagneuse émaillée de petits villages distants de plusieurs heures de trajet. Pour venir de El Tejaban, son village, jusqu'à Creel, un des bourgs les plus importants de la Sierra, Eusevino raconte qu'il a marché huit heures. «Il n'y a pas de nourriture, il n'y a pas de travail», relate-t-il, situation récurrente mais généralement ignorée dans cette zone isolée de 65.000 km².

Ni suicide ni cas de malnutrition sévère signalé

Cependant, à l'approche des élections présidentielles de juillet, la dure réalité de cette communauté focalise aujourd'hui l'attention du pays après que mi-janvier eurent couru des rumeurs - démenties depuis - de suicides par grèves de la faim d'une cinquantaine de Raramuris. Ces bruits ont prospéré sur fond de sécheresse, que le président Felipe Calderon a estimé être la pire depuis des décennies, cumulée au déficit hydrique de l'hiver en raison du gel, privant les torrents d'alimentation en eau et les habitants de leurs maigres cultures de subsistance. Octavio Hijar, l'un des responsables de la fondation, explique à l'AFP qu'on n'a pour l'heure signalé ni suicide ni cas de malnutrition sévère mais qu'on constate effectivement «une pénurie alimentaire, à cause de l'absence de neige puis de pluie» et avertit que «de mars à juin, ça va s'aggraver».

Outre le climat, la zone pâtit également de la présence du crime organisé, qui contrôle la région et notamment la ville la plus peuplée de l'Etat, Ciudad Juarez, frontalière avec les Etats-Unis, et la plus meurtrière du pays, avec 1.206 homicides de janvier à septembre, selon des chiffres officiels. En conséquence, les touristes qui venaient admirer les colossales formations rocheuses de la Sierra, ses lacs, ses cascades et ses canyons cuivrés ont déserté la région et sa violence, provoquant une hémorragie des offres d'emploi.

«Nous n'avons pas de nourriture. Ni maïs, ni haricot.»

Les Raramuris, terme qui signifie «pieds légers» et reflète la nécessité de marcher sur de longs trajets, s'étaient installés dans cette région difficile d'accès afin de fuir les conquistadors espagnols. «Nous n'avons pas de nourriture. Ni maïs, ni haricot et nous n'en avons quasiment pas eu de l'année», affirme Julia Placido, une Indienne de moins de 20 ans, son fils dans les bras, attendant au côté de centaines de personnes de recevoir une aide alimentaire, dans le village de Samachique.

La scène se répète dans de nombreuses communautés, ont pu constater des journalistes de l'AFP. De longues files d'hommes et de femmes de tous âges, enveloppés de couvertures multicolores pour se protéger du froid et charriant comme ils le peuvent les paquets qu'ils viennent de recevoir. Certaines mères ouvrent sur le champ les boîtes de lait, afin de nourrir leurs enfants. «Nous ne sommes jamais parvenus à susciter un tel degré d'attention», raconte la missionnaire Sandra Luz Cerda, native de Ciudad Juarez et qui depuis quatre ans gère un centre d'accueil à Guacayo. Mais elle affirme que les problèmes de décès dus à la faim ne sont pas nouveau et estime que «l'idéal serait que (les Raramuris) deviennent autosuffisants». Selon Cesar Duarte, gouverneur de l'Etat venu présider une distribution d'aide alimentaire, si l'absence de pluie «n'a pas permis de générer la vie» malgré tout, «(...) en 2011, seulement 28 personnes sont mortes de dénutrition», contre 47 en 2010.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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kysa
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Message par kysa »

Une technique pourrait permettre aux rizières inondées d'eau de mer au Japon de retrouver rapidement des rendements importants...

Ni OGM, ni processus classique de sélection par croisements successifs: des chercheurs ont dévoilé dimanche une technique révolutionnaire pour produire en un temps record des semences à fort rendement ou résistantes au changement climatique. Les premiers bénéficiaires de cette technique baptisée «MutMat» pourraient être les agriculteurs des côtes japonaises frappées par le tsunami en mars dernier, qui auront besoin d'un riz résistant au sel pour leurs rizières inondées par la mer.

Aucune modification génétique de type OGM

Cette nouvelle technique, publiée dimanche dans la revue Nature Biotechnology, dope artificiellement les mutations dans une plante souche pour faciliter la détection des variantes génétiques qui lui confèrent ses qualités spécifiques. Une fois identifiés, les gènes associés à ces qualités (vitesse de croissance, rendement, résistance à la sécheresse, aux maladies, etc.) peuvent alors être réintroduits dans la plante souche «par un croisement classique. Cette approche n'utilise absolument aucune modification génétique de type OGM», explique Sophien Kamoun, du Laboratoire Sainsbury de Norwich (Royaume-Uni).

Actuellement, développer une nouvelle variété de plante aux caractéristiques spécifiques, un «cultivar» dans le jargon botanique, est un processus ardu qui peut prendre de cinq à dix ans. Les agronomes doivent d'abord identifier la caractéristique voulue, puis la développer patiemment au fil des générations pour que ce caractère finisse par s'implanter chez tous les descendants de cette souche, en éliminant parallèlement d'éventuels traits indésirables. La technique «MutMat» permettrait de réduire ce délai à un an environ, estiment ses développeurs. «Cela permet de trouver plus vite l'aiguille dans la botte de foin», résume le Pr Kamoun dans un entretien téléphonique avec l'AFP.

Un mutant au rendement particulièrement élevé

Pour mettre au point leur technique, les chercheurs britanniques et japonais ont procédé à une expérimentation sur un cultivar de riz «sauvage» appelé Hitomebore, originaire du nord du Japon. Ils ont commencé par «doper» la capacité de cette souche à muter en l'exposant à un composé chimique, qui a produit quelque 1.500 variantes génétiques du même riz, chacune dotée de particularités distinctes. Toutes ces variantes d'Hitomebore ont ensuite été cultivées et parmi les 10.000 plants obtenus, les scientifiques dirigés par Ryohei Terauchi, du Centre de recherches sur les biotechnologies d'Iwate, ont sélectionné un «mutant» qui présentait un rendement particulièrement élevé.

La prochaine étape a consisté à croiser ce mutant avec la souche de riz originelle et à cultiver à son tour cette variante en rizière. Il ne restait alors plus qu'aux chercheurs à comparer deux génomes, celui du rejeton hybride et celui de l'Hitomebore «sauvage» d'origine, pour trouver facilement les modifications génétiques responsables du rendement élevé du mutant. Dans le cadre de l'expérience sur ce riz, l'équipe du Dr Terauchi s'est attachée à pister les marqueurs dits du «semi-nanisme», qui produit des plants à la tige courte et robuste, donc résistante, mais à l'épi bien chargé en grains.

Un riz adapté aux 20.000 hectares de rizières inondées

Forts de cette première réussite avec le «MutMat», les chercheurs ont depuis lors produit différents plants d'Hitomebore «mutant» capables de résister à une eau très saline. «Une fois que les gènes qui contribuent à cette résistance au sel auront été identifiés, ils pourrait être utilisés pour développer des cultivars de riz adaptés aux quelque 20.000 hectares de rizières qui ont été inondées par le tsunami le long de la côte septentrionale du Japon», indique l'étude.

Selon le Pr Kamoun, cette technique est particulièrement prometteuse car elle permettrait d'améliorer encore des souches qui se sont déjà adaptées naturellement au fil du temps à des conditions locales particulières. D'autres cultures ayant un génome relativement petit et simple feraient d'excellents candidats pour le MutMat, mais le blé et le maïs poseraient davantage de difficultés, souligne-t-il.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Norasynorie »

Coucou tout le monde,

Voilà, en ce moment plus que d'habitude je m'interesse à l'actualité du coté sanitaire & sociale. Et je voulais vous proposer , pourquoi faire des résumés d'actualités du jours dans ce domaine ou d'autres. C'est plus pratique, c'est ce que j'ai remarqué en lisant plusieurs actualités que vous aviez mises sur le forum, car c'est tellement long, qu'au final, on ne sait plus ce qui est vraiment essentiel dedans ( je sais pas si vous m'avez compris, c'est un peu farfelu ) . Enfin , bon bonne journée à tous :)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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J'crois bien que c'est reparti pour une nouvelle année sabatique non désirée ...
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Re: Actualités 2012

Message par constance36 »

Le fondateur de PIP se dédouane devant le juge
Par Marie-Amélie Lombard - le 27/01/2012

L'ex-fabricant de prothèses a été mis en examen pour «blessures involontaires».
Moins de deux heures: l'audition de Jean-Claude Mas par la juge d'instruction de Marseille a été rapide jeudi soir. Peu avant minuit, le fondateur de PIP (Poly Implant Prothèse) a été mis en examen pour «blessures involontaires» (lire ci-dessous) et placé sous un contrôle judiciaire strict prévoyant notamment la remise de son passeport. Dans un délai d'un an, il devra s'acquitter d'une caution de 100.000 euros avec obligation d'en verser le quart avant le 26 février. Un placement en détention provisoire n'était pas possible compte tenu de la peine encourue. En raison des craintes de fuite à l'étranger exprimées par les victimes, une surveillance discrète semble avoir été exercée ces derniers mois sur le domicile varois du suspect. «Mon client est soulagé d'avoir pu s'expliquer», a, de son côté, commenté son avocat, Me Yves Haddad.
Selon plusieurs échos de cette audition, l'ancien patron de PIP a maintenu sa ligne de défense. Il a ainsi affirmé que ses prothèses mammaires, bien que fabriquées à partir de silicone industrielle non conforme, étaient de bonne qualité, qu'elles n'avaient pas de conséquences néfastes sur la santé des patientes. Selon lui, tous les implants sont susceptibles de se rompre. Les chirurgiens plasticiens ont cependant noté un taux de rupture supérieur à la moyenne pour les prothèses PIP.
Perquisitions fructueuses
Par ailleurs, Jean-Claude Mas s'est affranchi de toute responsabilité à partir de 2005, date à laquelle l'ex-directeur financier, Claude Couty, a été nommé président du directoire de la société. «On m'a limogé», a-t-il même prétendu, évoquant un «putsch» contre lui: «M. Couty a fait venir un spécialiste américain de nationalité belge qui a fait un audit de la société et qui m'a massacré.» L'enquête tend, elle, à montrer que jusqu'à la liquidation judiciaire de PIP, en mars 2010, son fondateur restait largement aux commandes de l'entreprise et continuait de «décider de tout»,selon les témoignages d'anciens salariés. «Je n'ai jamais perçu plus de 20.000 euros par mois», a encore indiqué l'ancien chef d'entreprise. De son côté, Claude Couty, également mis en examen pour«blessures involontaires», a expliqué qu'il s'occupait essentiellement des aspects financiers de PIP.
Les perquisitions opérées aux domiciles des deux anciens dirigeants auraient été fructueuses. De nombreux documents ont été saisis dont certains pourraient d'ailleurs alimenter leur défense. Parmi les obligations imposées à Jean-Claude Mas figure l'interdiction d'exercer une profession en lien avec les dispositifs médicaux, catégorie à laquelle appartiennent les prothèses mammaires… Trois autres anciens cadres de PIP devraient également avoir à répondre bientôt aux questions de la juge d'instruction.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

L'assurance maladie propose de sanctionner les dépassements excessifs

L'assurance maladie a proposé, vendredi 27 janvier, un dispositif visant à sanctionner les dépassements d'honoraires excessifs des médecins et une revalorisation de certains tarifs.
La séance de négociations sur le secteur optionnel entre médecins, responsables de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) et complémentaires santé, n'a toutefois pas été conclusive, les mutuelles étant toujours réticentes à s'engager sur le secteur optionnel.


Situé entre les secteurs 1, celui des médecins pratiquant les tarifs Sécu, et 2, celui des honoraires libres, le secteur optionnel est destiné aux médecins de secteur 2 exerçant comme chirurgiens, anesthésistes ou gynécologues-obstétriciens. Ils s'engageraient à plafonner leurs dépassements et à réaliser un minimum de 30 % d'actes sans dépassement.

"DÉPASSEMENTS EXCESSIFS"

Pour répondre à certaines exigences des mutuelles, la CNAM a donc proposé la mise en place d'un nouveau dispositif "pour sanctionner les dépassements excessifs". Les sanctions pourraient aller jusqu'au "déconventionnement partiel ou définitif" en cas de non-respect du "tact et de la mesure", tel que prévu par le code de déontologie.

La Caisse a d'ailleurs annoncé qu'elle avait lancé l'instruction de deux cent cinquante dossiers de médecins "susceptibles d'être déférés devant le conseil de l'Ordre" pour des pratiques tarifaires abusives. Ces derniers, dont la moitié sont des spécialistes, devraient recevoir début février une lettre leur demandant de se justifier avant un éventuel signalement au Conseil de l'Ordre des médecins.

La procédure concerne également vingt-huit médecins hospitaliers pratiquant une activité libérale à l'hôpital, principalement à Paris, Lyon et Marseille. La CNAM a par ailleurs proposé de revaloriser les tarifs des soins de chirurgie et d'obstétrique de 4 % par an sur trois ans "pour les praticiens (en secteur 1 ou en secteur optionnel) qui limitent strictement leurs dépassements d'honoraires".

Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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La bouche, avant-poste de la santé ?

Par Pauline Léna - le 19/01/2012
Les maladies des dents augmentent le risque de maladies cardio-vasculaires, d'affections pulmonaires ou de diabète.
«Une étude a montré récemment que les maladies parodontales, en favorisant les maladies cardio-vasculaires, pourraient être à l'origine de 14 000 décès en France chaque année», indique le Pr Henri Tenenbaum, responsable du département de parodontologie de la faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg. La visite annuelle chez le dentiste permet donc de protéger ses dents mais pourrait également protéger le corps tout entier en diminuant le risque de maladies cardio-vasculaires, d'affections pulmonaires ou encore de diabète.
En 1998, une équipe américaine dirigée par Marc Herzberg avait démontré pour la première fois qu'une bactérie présente dans la plaque dentaire avait la capacité de migrer jusque dans les artères et d'y favoriser la formation de caillots. Depuis, de nombreuses études ont établi un lien entre diverses maladies systémiques et une mauvaise hygiène bucco-dentaire. Le risque d'infarctus est doublé chez les personnes atteintes de parodontites, qui ont un risque accru de 30 % pour l'ensemble des maladies cardio-vasculaires.
InteractionsGingivites et parodontites favorisent également les affections pulmonaires, retardent le temps de conception chez la femme et augmentent le risque d'accouchement prématuré. La relation est à double sens pour le diabète: si ce dernier favorise l'apparition de gingivites, les diabétologues savent depuis longtemps que la glycémie des diabétiques est plus facile à équilibrer s'ils n'ont pas de maladie parodontale.
«Les bactéries de la plaque dentaire peuvent jouer un rôle pour certaines de ces affections, mais la composante inflammatoire est sans doute également au cœur de ces interactions», souligne le Dr Pierre Barthet, responsable du service d'odontologie complexe de la faculté de chirurgie dentaire de Toulouse, qui rappelle qu'un lien a également été identifié avec la polyarthrite rhumatoïde, caractérisée par une réaction inflammatoire excessive. La présence continuelle de bactéries dans la bouche réactive en permanence la réponse inflammatoire qui conduit à la libération de substances actives comme les cytokines, capables de modifier profondément le comportement de nombreuses cellules. Ces molécules peuvent être transportées par le sang dans l'ensemble de l'organisme et déclencher des réactions de type inflammatoire dans des organes distants, même lorsque aucune inflammation n'y est véritablement présente.
TabacPar ailleurs, certaines de ces maladies sont favorisées par les mêmes facteurs de risque: tabac, stress ou encore obésité. «Le tabac favorise la maladie parodontale et réduit significativement l'efficacité des traitements», précise le Pr Tenenbaum. Certains traitements chirurgicaux des parodontites ne peuvent pas être utilisés chez des patients fumeurs, car leur efficacité serait remise en question par le tabac.
Les conséquences sur la santé globale des maladies parodontales posent désormais la question d'une meilleure prise en charge de ces affections, dont aucun traitement spécifique n'est actuellement remboursé par la Sécurité sociale, avec un objectif de prévention et de santé publique.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Que peut-on attendre de la psychologie positive ?

Par Pascale Senk - le 20/01/2012
Cette approche nouvelle que l'on qualifie de «science du bonheur» a tout pour séduire, mais il faut se méfier des raccourcis.
Une vague rose se répand depuis trois ans environ dans le petit monde des professionnels du psychisme, des éditeurs de livres de psychologie et dans de nombreux médias, titillés par une approche nouvelle et dynamisante pour notre pays souvent qualifié de «dépressif»: la psychologie positive (dite «PP»). En produisant sur France 2, depuis novembre dernier, «Leurs secrets du bonheur», une émission de prime time construite sur les découvertes les plus significatives de la PP, le journaliste Frédéric Lopez a d'une certaine manière fait tapis rouge auprès du grand public à celle qu'on appelle la «science du bonheur».
Autant dire que la psychologie positive (née officiellement aux États-Unis en 1998, quand le psychologue Martin E. P. Seligman, créateur du Positive Healing Center, était président de l'American Psychological Association) a désormais le vent en poupe dans la Vieille Europe. Car elle a tout pour plaire à nos esprits fatigués.
D'abord, sa légitimité scientifique: s'appuyant sur des études académiques sérieuses, la PP s'est attachée à vérifier avec rigueur les hypothèses souvent nées en pleines années 1970 dans le milieu du développement personnel et jusque là qualifiées de farfelues. Elle a ainsi pu prouver qu'en effet cultiver un esprit positif menait à plus de longévité.
Autre point fort: enfin la psychologie s'attachait à décrypter «ce qui va bien»! Finies les analyses fouillées de nos pathologies. Grâce à la PP, nous pouvons enfin comprendre ce qui nous satisfait dans la vie, ce que nous pouvons faire pour améliorer nos relations ou réussir professionnellement.
Autant dire qu'elle s'adresse à tous ceux qui vont «plutôt bien», mais souhaitent augmenter encore plus leur qualité de vie en comprenant surtout de quoi celle-ci est faite. Ils sont, bien évidemment, très nombreux. De plus, la psychologie positive s'intéresse aussi au bon fonctionnement des groupes et institutions, et cette dimension «citoyenne» va bien à notre époque revenue du tout «individuel».
Tout allait donc bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce que commencent à se faire entendre des voix plus inquiètes, et - donnée importante - issues elles-mêmes du mouvement de la PP. Ces psys «positifs» appellent en fait à une certaine vigilance et à garder l'esprit critique pour que leur nouvelle science ne soit pas «abîmée dans l'œuf».
«De la science à l'idéologie»Premier point: le risque d'amalgame avec la «pensée positive». Yves-Alexandre Thalmann, psychologue qui a aussi une formation de physicien et vient de publier La Psychologie positive: pour aller bien (Éd. Odile Jacob), constate une tendance croissante à se servir de certains résultats sérieux pour donner du crédit à des hypothèses certes proches de ce qui a été validé, mais à ce jour nullement prouvées: «Ainsi, dans des ouvrages de vulgarisation, des auteurs peuvent mentionner certaines conclusions de la PP, comme l'augmentation du bien-être grâce à la culture des sentiments positifs, avant d'évoquer, deux pages plus loin, la suprématie de l'esprit sur la matière, par exemple avec l'exercice de la marche sur le feu. Ne mélangeons pas ce qui est scientifique et ce qui ne l'est nullement!»
Deuxième conséquence: pour Yves-Alexandre Thalmann, «on est tranquillement en train de passer de la science, par définition critique et analytique, à l'idéologie et aux dogmes: il faut être positif, il faut sourire, etc.». «De nombreux adeptes de la PP fuient toute discussion sur la validité des études, regrette-t-il également. Il ne suffit pas de clamer “c'est scientifiquement prouvé” pour qu'une affirmation devienne une vérité indiscutable! On aurait en cette matière besoin de plus d'esprit critique: comment peut-on mesurer de manière objective le bonheur, alors que celui-ci est essentiellement un sentiment subjectif? Les mesures elles-mêmes ne tiennent pas toujours leurs promesses!»
Pas de plus sans les moinsAutre couac: la tentation chez certains adeptes de la PP de faire l'impasse sur les sentiments négatifs que chacun doit digérer avant d'atteindre la plénitude. Thomas d'Ansembourg, psychothérapeute et auteur de Être heureux, ce n'est pas nécessairement confortable (Éd. de L'Homme), le regrette: «“Se mettre en expansion”, “cultiver ses talents” comme nous y invite cette approche, c'est bien, mais ce n'est ni suffisant ni magique. Il faut d'abord aller décoincer ce qui fait mal car si nous ne nous occupons pas d'émotions telles que la colère, la peur, etc., ce sont elles qui s'occupent de nous!»
Une manière de rappeler que le progrès psychique s'atteint souvent à travers une double démarche que le psychothérapeute résume en une image biblique: «Savoir quitter l'enfer pour s'ouvrir au paradis». Pas de «plus», donc, si l'on ne s'est pas plié d'abord à l'exercice difficile qui consiste à se débarrasser des «moins».
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Re: Actualités 2012

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Cancer du sein : réduire la récidive par l'exercice

Par Martine Perez - le 26/01/2012
L'Institut Curie propose aux femmes traitées la pratique d'une activité physique qui diminue de 20 % à 50 % le risque de récidive.
On sait avec de plus en plus de précision que l'exercice physique régulier au moins trois ou quatre fois par semaine pendant au moins trente minutes réduit le risque de cancer du sein, du côlon... Il a été également démontré par une enquête publiée en 2005 dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), que les femmes ayant eu un cancer du sein qui pratiquaient une activité physique régulière avaient un risque réduit de récidive (de 20 % pour plus de trois heures d'exercice par semaine) à 50 % (plus de neuf heures par semaine).
Malgré ces données très importantes, et mis à part quelques exhortations médiatiques à faire du sport, aucune action concrète utilisant l'exercice physique comme arme contre le cancer du sein n'avait été lancée jusqu'à présent.
Le mode de vie, un levier majeurL'Institut Curie à Paris, centre anticancer réputé, vient de s'emparer de ce sujet et depuis quelques jours, en partenariat avec l'association Siel Bleu, propose aux femmes ayant été soignées pour un cancer du sein un programme d'activités physiques adaptées, dans le cadre de leur plan personnalisé de surveillance. Le mode de vie, en particulier l'alimentation et l'exercice physique, reste un levier majeur pour améliorer la santé des populations, encore trop peu utilisé par les médecins hospitaliers ou libéraux.
Systématiquement, à l'Institut Curie, lors de la consultation d'entrée en surveillance, un bilan physique individuel avec des professionnels de Siel Bleu est proposé aux femmes. Ensuite, des cours collectifs ou individuels leur permettent de découvrir les activités les mieux adaptées, l'objectif étant de les inciter à les poursuivre ultérieurement.
Un nombre croissant d'études confirment non seulement que l'activité physique est bénéfique pour limiter le risque de cancer, pour lutter contre la fatigue, pour atténuer les séquelles comme le lymphœdème, principale complication de la chirurgie des cancers du sein, pour lutter contre l'ostéoporose, la prise de poids ou le risque de dépression.
La meilleure façon de bougerDe surcroît, donc, une diminution notable du taux de rechute est observée chez les patientes atteintes de cancer du sein qui pratiquent une activité physique - au moins trente minutes de marche soutenue par jour, six jours par semaine, accompagné d'une alimentation saine, variée, riche en fibre avec au moins cinq fruits et légumes par jour.
«Les patientes ayant terminé leur traitement ont souvent besoin d'être aidées dans le retour à une vie normale. C'est aussi notre rôle en tant que médecins de rappeler aux patientes les règles d'une bonne hygiène de vie et si nécessaire de lesa ider à les mettre en pratique pour éviter le risque de rechute», souligne le Dr Laure Copel, médecin cancérologue spécialiste des soins de support à l'Institut Curie (Paris), à l'origine de cette initiative pilote.
«En fonction des capacités et des souhaits de chacune, nos professionnels font des préconisations concrètes quant à la meilleure façon de bouger davantage, sans forcément faire du sport»,précise Jean-Michel Ricard, directeur et cofondateur de Siel Bleu. L'objectif est de créer la motivation et la prise de conscience, tout en donnant à la patiente les clés de la réussite.»
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Re: Actualités 2012

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Éviter les hamburgers avant une opération

Par Cyrille Vanlerberghe - le 27/01/2012
Contrairement aux idées reçues, un régime pauvre en protéines avant une opération chirurgicale pourrait éviter des complications graves comme des infarctus ou des accidents vasculaires cérébraux.
«Pas de hamburger avant l'opération.» Cette petite phrase pourrait bien faire partie des conseils des chirurgiens avant une opération, si l'on en croit une étude menée sur des souris par des chercheurs de l'école de santé publique de l'université de Harvard aux États-Unis.
De nombreuses recherches sur des modèles animaux ont prouvé qu'un régime hypocalorique pouvait avoir des effets bénéfiques pour la santé, et pouvait même allonger l'espérance de vie, mais personne ne se doutait que cela pourrait aider l'organisme à affronter le stress et les traumatismes d'une opération chirurgicale. Cela va même à l'encontre des conseils habituels avant une intervention, qui poussent à avoir une alimentation équilibrée, et même riche en protéines pour aider le corps à mieux récupérer.
Les chercheurs ont mené leurs études sur deux groupes de souris, dont l'un a reçu une alimentation normale alors que l'autre a été privé de protéines pendant deux semaines. Après avoir soumis les cobayes à un stress opératoire qui pouvait potentiellement endommager le foie et les reins, les souris qui avaient été privées de protéines ont toutes survécu, alors que 40 % de celles qui avaient mangé normalement ont eu des complications mortelles.
Les auteurs de l'étude parue le 25 janvier 2012 dans la revue Science Translational Medicine ne sont pas sûrs des mécanismes biologiques précis qui sont impliqués, mais ils constatent que la privation de protéine a protégé les souris contre les risques d'ischémie (une insuffisance de l'irrigation sanguine dans un organe). Un effet loin d'être négligeable pour éviter éventuelles complications, notamment en chirurgie cardio-vasculaire.
Après avoir mesuré un effet aussi remarquable de ce genre de diète pauvre en protéine sur les souris, les scientifiques de Harvard vont maintenant tester leur hypothèse chez l'homme.
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Re: Actualités 2012

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L'autisme bientôt décelé chez les bébés ?

Une étude publiée ce vendredi dans la revue médicale américaine Current Biology révèle que des signes d'autisme ont pu être détectés chez des bébés entre 6 et 10 mois, en mesurant leur activité cérébrale. Une découverte qui pourrait faciliter la prise en charge de la maladie.

Alors que le traitement de l'autisme est âprement critiqué en France, le dépistage, lui, vient de connaître une avancée notable.

En effet, une étude publiée ce vendredi dans la revue américaine spécialisée Current Biology révèle que des signes d'autisme ont pu être détectés chez des bébés entre 6 et 10 mois, en mesurant leur activité cérébrale. L'autisme est généralement diagnostiqué autour de l'âge de deux ans, mais un dépistage précoce aiderait à la prise en charge de la maladie, qui affecte environ 1% de la population et se traduit par des difficultés à communiquer avec le monde extérieur. L'étude s'est focalisée sur 104 bébés de 6 à 10 mois, dont la moitié présentaient un risque plus important de souffrir d'autisme parce qu'un ou plusieurs des frères ou sœurs aînés étaient déjà atteints du syndrome.

Des études complémentaires nécessaires
Sachant que les enfants autistes évitent souvent de regarder les gens dans les yeux, les chercheurs ont mesuré avec des capteurs l'activité cérébrale des bébés dans deux cas : lorsqu'on leur présentait des visages les regardant directement ou, au contraire, des visages évitant de les regarder. Résultat : les scientifiques ont noté une différence significative des ondes cérébrales chez les bébés à faible risque d'autisme, ou qui n'ont pas ensuite développé la maladie, en fonction de l'image présentée. En revanche, la réponse cérébrale des bébés qui ont ensuite été diagnostiqués comme autistes s'est révélée beaucoup plus neutre.

Le professeur Mark Johnson du Birkbeck College de l'Université de Londres, co-auteur de l'étude, souligne toutefois que le test n'a pas fonctionné « à 100% », certains enfants montrant des signes d'autisme alors qu'ils n'ont pas développé la maladie par la suite. Le chercheur en conclut donc que « des études complémentaires sont nécessaires pour déterminer si des mesures de l'activité cérébrale comme celles utilisées dans l'étude peuvent jouer un rôle dans l'identification des enfants autistes à un stade précoce ».

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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Alerte au suicide chez les plus jeunes

Une dizaine de passages à l’acte d’adolescents, dès 12 ans, a eu lieu depuis le début de l’année. Les associations veulent alerter les candidats à la présidentielle.

Pauline, Damien, Oscar… Les prénoms s’enchaînent et finissent par composer une liste insoutenable : celles des adolescents qui se sont donné la mort depuis le début de l’année. Une dizaine de suicides violents, soudains, sidérants, chez des « presque enfants », à l’image du collégien de 12 ans qui s’est jeté sous un train mercredi soir en gare d’Aix-en-Provence. Malheureuse loi des séries ou effrayante épidémie? Les spécialistes sont perplexes eux aussi.

En préambule à la Journée nationale de prévention du suicide, le 7 février, l’association Phare Enfants-Parents* va donc demander aux candidats à la présidentielle de s’engager. Dans une lettre ouverte qui leur sera adressée la semaine prochaine, elle leur rappellera notamment que le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes en France juste après les accidents de la route… alors que le budget de la sécurité routière est trente fois supérieur à celui consacré à la prévention du suicide.

La corde ou l’arme à feu comme moyens, le dépit amoureux ou le harcèlement comme causes : les adolescents semblent désormais calquer leur désespoir sur celui des adultes, jusqu’à choisir massivement, comme eux, ce mois de janvier froid et sombre qui succède aux fêtes de famille tendues ou solitaires.

« Les suicides des jeunes n’augmentent pas et seraient même plutôt en baisse » avance Thérèse Hannier, présidente de l’Union nationale pour la prévention du suicide. « On reste autour d’une trentaine par an pour les moins de 15 ans, contre 600 environ pour les 15-24 ans. Mais les chiffres les plus récents datent de 2009 et c’est vrai qu’on constate tous un net rajeunissement du mal-être… et ça, c’est très préoccupant. » Sur la ligne d’écoute de l’association Phare Enfants-Parents, dont elle est à l’origine, il n’est plus rare qu’une maman affolée appelle parce que sa fille de 8 ans lui dit « qu’elle veut mourir ». Ou un papa désemparé dont le fils de 10 ans et demi a tous les symptômes d’une grave dépression. Les clignotants s’allument de plus en plus tôt, au travers de conduites à risques qui sont très évocatrices lorsqu’elles se répètent : scarification, jeu d’étranglement, alcoolisation massive… « Il ne faut pas créer une psychose et dire aux parents : attention, en ce moment tous les enfants sont suicidaires! » insiste cette grande militante de la prévention du suicide. « Mais ces SOS précoces ne doivent pas être pris à la légère. Ils sont là pour nous interpeller et c’est aux adultes de réagir. Pourquoi nos enfants sont-ils imprégnés d’une telle violence? On est dans une société morbide, même les clips de prévention du suicide sont sanguinolents! Il y a un énorme ménage à faire dans la formation et l’information. »

* Phare enfants-parents : 0.810.810.987.


Les signes qui doivent inquiéter
Certains comportements peuvent permettre de détecter un mal-être chez certains enfants et adolescents.

Il y a toujours des signes… C’est à la fois terrible et rassurant : pour le psychiatre Xavier Pommereau, qui reçoit de nombreux gamins en détresse à la maison des adolescents de Bordeaux, un enfant ou un adolescent à risque suicidaire envoie toujours des signaux préalables… « Même si l’entourage n’est pas forcément le mieux placé pour les percevoir, les parents sont souvent effarés de n’avoir rien vu », reconnaît-il. Il n’empêche : proches, profs, copains peuvent repérer que ça ne va pas. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à sonder les tiers. D’où l’intérêt d’être tous sensibilisés au risque.

Ce qui alerte : la répétition. Il faut distinguer l’ado gothique qui va se saouler une fois dans l’été, mais reste globalement joyeux et entouré d’amis… et celui qui broie du noir à longueur de journée, vide régulièrement une bouteille de vodka seul dans sa chambre puis se met en danger en montant sur le toit, celui qui finit systématiquement les soirées ivre mort… « Toutes les conduites de ruptures répétées sont alarmantes, assure le psy. Surtout si elles s’additionnent au propre comme au figuré : la gamine qui part sans dire où elle va, se scarifie, se coupe du monde, a des accidents fréquemment, se déchire le samedi soir. »

Les raisons sont toujours profondes. On ne se suicide pas pour un chagrin d’amour, une brimade ou une mauvaise note en maths… « A 13 ans une histoire d’amour dure trois semaines et la rupture fait partie du quotidien », rappelle le psy. Heureusement, rares sont les ados amoureux éconduits qui se suicident… Mais pour certains, qui vont très mal par ailleurs, c’est un facteur déclenchant. « Derrière tous les suicides, il y a une cause profonde, traumatique, quelque chose qui attaque l’identité : orientation sexuelle mal assumée, violences sexuelles subies dans l’enfance, flou identitaire lié à une adoption ou à un secret de famille, handicap ou complexe physique. »

Le suicide n’est pas contagieux. Pour Xavier Pommereau, ce n’est pas le fait d’en entendre parler autour d’eux ou dans les médias qui donne des idées de suicide aux jeunes, même aux très jeunes. Ils sont éventuellement influencés par la noirceur du monde dans lequel ils vivent, par des héros négatifs, mais ce n’est pas parce qu’un gamin s’est suicidé la veille à l’autre bout de la France qu’un autre va oser passer à l’acte lui aussi. « En revanche, ce qu’on surveille de près, conclut-il, ce sont les rendez-vous macabres. Des rencontres fortuites, souvent sur Internet, entre des jeunes qui vont mal et qui se donnent mutuellement le courage de passer à l’acte. »

Le parisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

La guerre de chiffres entre hôpitaux et cliniques décryptée
De Hervé LIONNET (AFP) – Il y a 16 heures

L'hôpital public et les cliniques privées se livrent depuis quelques jours à une guerre des mots et de chiffres, un peu déroutante pour les patients.

Q: Comment s'explique l'âpre rivalité entre public et privé dans le système hospitalier français ?

R: La France dispose d'un secteur hospitalier public puissant et d'un des plus grands secteurs privés lucratifs du monde occidental, avec 20% des lits, contre 15% aux Etats-Unis où l'on dénombre beaucoup d'hôpitaux à but non lucratif.

Chacun des deux secteurs en France a une légitimité historique. L'hôpital public a été dynamisé par la loi Debré de 1958 qui a créé les centres hospitaliers universitaires (CHU) et une médecine strictement hospitalière, dissociant ainsi l'exercice public de l'exercice privé.

D'hospices pour indigents avant la seconde guerre mondiale, les hôpitaux sont devenus des centres d'excellence au niveau des soins et de la recherche, pour les plus grands d'entre eux.

Parallèlement après la guerre il y a eu un boom des cliniques: 60 ouvertures par an entre 1946 et 1962. Depuis beaucoup ont fermé leurs portes.

Après la guerre, les syndicats ont demandé que leurs membres puissent avoir accès aux cliniques grâce à l'assurance maladie. "Curieusement, historiquement les cliniques ont été défendues par l'assurance maladie et les hôpitaux publics par la classe politique, de droite ou de gauche, puisque le maire était président du Conseil d'administration", explique l'expert du monde de la santé Jean de Kervasdoué.

Q: Quel est le rapport de forces actuel ?

R: Le secteur public compte 983 établissements, dont 31 de grande taille (Centres hospitaliers universitaires (CHU) et régionaux (CHR)), 511 de taille moyenne (CH) et 334 établissements locaux de petite taille, selon la DREES (chiffres de 2010). 107 établissements, dont 90 pour la psychiatrie sont comptabilisés à part.

La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP, secteur lucratif)) revendique 587 cliniques pour la médecine, la chirurgie et l'obstétrique et 1.100 établissements au total.

Chaque secteur a ses points forts: la médecine et l'obstétrique pour les hôpitaux, la chirurgie (sauf les greffes réservées aux CHU) pour les cliniques.

Q: Que se reprochent les deux secteurs ?

R: Le public accuse le privé de vouloir une part des crédits d'Etat pour des missions de service public (les MIGAC) alors que, selon la Fédération hospitalière de France (FHF), le privé se limite aux actes les plus rentables.

Le privé, en retour, accuse l'hôpital public de gabegie et de coûter cher à l'assurance maladie, alors qu'on peut, à son exemple, soigner pour moins cher. Ainsi une prothèse de hanche coûte à la Sécu 6.457 euros à l'hôpital, et 5.492 euros en clinique, l'ablation d'un sein pour tumeur maligne 4.807 euros contre 2.587.

C'est pourquoi la FHP réclame d'aller plus vite vers la convergence tarifaire déjà entamée.

Q: Que valent ces comparaisons ?

R: Le public fait valoir qu'il est parfois plus cher à cause de ses contraintes de service public qui prend tout le monde en charge. Pour la campagne tarifaire 2012 la FHF a demandé que soient pris en compte les actes du privé qui sont plus chers que ceux du public et en a recensé 239.

Q: Qui a raison, qui a tort ?

R: "Je crois que dans le combat de chiffres, tous les deux ont raison", estime M. de Kervasdoué. "Selon les hôpitaux les chirurgiens des cliniques ont le bistouri facile, ce qui est vraisemblable, tandis que les cliniques disent que les hôpitaux sont inefficaces, ce qui est en partie vrai, des tas de chiffres le montrent".

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Message par mouchou64 »

Les médecins s'invitent sur Internet

Le Conseil de l'ordre veut faciliter l'activité des médecins sur la Toile.
Et si les médecins envahissaient Internet? C'est l'une des idées lancées jeudi par le Conseil national de l'ordre des médecins à travers un livre blanc. Pour le vice-président de l'Ordre, le Dr Jacques Lucas, chargé des TIC (technologies de l'information et de la communication) en santé, l'objectif est clair: «Nous voulons engager les praticiens à produire de l'information vulgarisée en ligne pour les lecteurs.»
Pourquoi eux? «Parce que les patients ont confiance dans les médecins et, singulièrement, dans le leur. Il faut qu'ils puissent avoir confiance aussi dans ce qu'ils lisent sur Internet», explique le Dr Lucas. Reste aux médecins à se dégager du temps pour cette activité de «journaliste bénévole». Pas évident!
Veiller à l'anonymisationCertains médecins écrivent déjà sur des sites santé comme celui du Figaro (www.sante.lefigaro.fr) mais les plus nombreux se contentent de blogs, souvent sous pseudonyme, pour raconter ou défendre leur métier. Un phénomène que l'Ordre voit d'un bon œil: «Les blogs constituent fréquemment -c'est aussi la vocation d'un journal de bord- une forme d'exutoire face au stress du métier et aux risques de burn-out», peut-on lire dans le livre blanc.
De plus, un pseudonyme permet de s'exprimer plus librement et d'éviter, au passage, les jalousies ou le soupçon de vouloir «racoler» la clientèle, une pratique strictement interdite par le code de déontologie. Enfin, il diminue le risque de violer le secret médical, même par accident. Dans tous les cas, le médecin doit veiller à l'anonymisation parfaite des cas qu'il décrit.
Création d'une base de donnéesInnovant, l'Ordre des médecins a même imaginé une solution ingénieuse pour rassurer les internautes. C'est ainsi qu'à la fin du mois prochain il mettra en place sur son site une base de données pouvant garantir que derrière un pseudonyme se trouve bien un médecin.
La démarche d'inscription sur cette base sera évidemment volontaire, mais l'idée est intéressante, car elle permettrait à l'internaute qui le souhaite de vérifier qu'un blogueur se disant médecin est bien inscrit régulièrement au tableau de l'Ordre et ne fait pas l'objet d'une interdiction d'exercer. «Il faut responsabiliser l'internaute, précise le Dr Lucas, ce sera à lui de vérifier.» Enfin, l'Ordre invite les médecins à se faire prescripteurs de sites Web: «Le mieux placé pour recommander un site médical à un patient, remarque le Dr Lucas, c'est finalement le médecin lui-même.»
le figaro santéÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par mouchou64 »

Avec l’iPad sur les genoux, gare aux torticolis !

Attention à ne pas se tordre le cou quand on lit sur tablette ! Une étude américaine vient de montrer que l’engouement pour les iPad et autres supports numériques pourrait engendrer une recrudescence de torticolis et autres douleurs des épaules en raison de mauvaises postures.

4 positions au banc d’essai
Les auteurs de l’étude ont comparé quatre configurations de lecture : lecture sur les genoux sans support, avec support, ou encore sur une table avec un support légèrement penché (15-45 degrés selon la marque) ou relevé au maximum (63-73 degrés), avec deux tablettes différentes : l’iPad et le Motorola Xoom.
Ils ont mesuré les flexions de la tête et du cou pendant l’utilisation (naviguer sur internet, jouer, écrire un mail ou regarder une vidéo).
D’après cette étude, la position la meilleure pour le cou serait la tablette posée sur une table, avec un support relevé au maximum. Et celle à éviter : la tablette sur les genoux, surtout lorsque l’on regarde un film. Tout dépend bien évidemment de l’utilisation : si on tape sur l’écran, tablette relevée, bonjour le déhanché !

Miser sur les accessoires
L’étude ne suggère pas de revenir au bon vieil ordinateur mais rappelle qu’il existe des étuis permettant d’ajuster l’angle de vision en fonction du confort de lecture. Ces produits ne sont donc pas des accessoires réservés aux geeks mais de vrais coups de pouce pour préserver notre colonne vertébrale.

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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Des chirurgiens des beaux quartiers s'engagent pour redonner le sourire aux plus démunis
De Hervé LIONNET (AFP) – Il y a 1 jour

PARIS — Bernard Koch, 62 ans, en grande précarité n'a pas gagné au Loto, mais la chance lui a quand même souri : il va recevoir gratuitement pendant un an des soins de haut niveau pour refaire sa dentition très abîmée.

Ce célibataire de l'est parisien a été le premier patient choisi par une association de chirurgiens, officiellement lancée mercredi, qui s'est assignée pour but de permettre à des personnes en grande souffrance sociale, personnelle, professionnelle, d'obtenir des soins coûteux et non remboursés par la Sécurité sociale.

M. Koch a bénéficié d'un concours de circonstances. "Je frappais à toutes les portes pour trouver un emploi", raconte-t-il quand il a appris par un éditeur, Jean Attias (Auteurs du Monde) que ce dernier aidait à la naissance de l'association "Médicalement autre" qui recherchait une première personne pour lancer son activité de solidarité.

Depuis qu'il a appris sa sélection, ce chômeur en fin de droits a retrouvé un peu le moral. "Ca m'encourage, même si j'ai encore beaucoup de problèmes, ça me donne une nouvelle pêche", dit-il.

En plus de ses fins de mois difficiles, ce travailleur en milieu associatif, souvent amené à prendre la parole, subit le handicap de devoir recoller son dentier toutes les deux heures pour ne pas le perdre. Au préjudice professionnel s'ajoutent les déconvenues personnelles de cet homme toujours en quête de l'âme soeur.

Les soins qu'il va recevoir vont durer au moins un an, avec notamment de la chirurgie osseuse. Coût probable d'un tel "relooking": autour de 10.000 euros.

C'est le chirurgien-dentiste Franck Amoyel, spécialiste en implantologie et en dentisterie neuro-musculaire, fondateur et président de l'association qui va le prendre en main.

Le Dr Amoyel a fédéré tout un groupe de chirurgiens de haut niveau, formés en partie, pour certains d'entre eux, aux Etats-Unis, qui ont choisi de ne pas se contenter de leur clientèle huppée.

Ils ont accepté de prendre chacun au moins deux patients démunis, particulièrement handicapés par leur apparence pour des soins longs et lourds et faciliter ainsi leur insertion professionnelle.

Les premières équipes vont commencer leur travail à Paris et à Bordeaux. Puis le réseau va s'étendre à d'autres chirurgiens, espèrent-ils, l'objectif étant de traiter une centaine de cas par an sur la plus grande partie du territoire.

"J'ai toujours voulu faire quelque chose d'humanitaire", raconte le Dr Amoyel. Et il s'est rendu compte que ses confrères et amis en avaient envie aussi.

Diplômé en chirurgie dentaire en 1995, il a passé cinq ans à se former aux nouvelles technologies. Puis il s'est installé et a lourdement investi pour se doter du matériel sophistiqué désormais indispensable pour rester au plus haut niveau.

Mais avant de disposer de son cabinet dans le 16e arrondissement de Paris, il a exercé près de la gare Saint-Lazare où il a eu une clientèle variée, dont certains patients défavorisés.

C'est là qu'il a connu Mustapha Sayah, 38 ans aujourd'hui, originaire de Montereau (Seine-et-Marne), dernier d'une fratrie de 11 enfants qui souffrait de carences ayant dévasté sa dentition.

Un rapport de confiance s'est établi. Le jeune adulte a fait des efforts financiers, le praticien a modéré ses tarifs et étalé les paiements. "Nous sommes devenus amis, il m'a inspiré pour créer l'association", explique le Dr Amoyel.

Depuis M. Sayah arbore fièrement un beau sourire. Il s'est lancé dans le spectacle.

De belles histoires, l'association veut en créer d'autres..Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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