Actualités 2012
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- constance36
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Re: Actualités 2012
La Sécu veut sanctionner les médecins trop gourmands
Afin de limiter les consultations à des prix prohibitifs, l'Assurance maladie a proposé un dispositif destiné à sanctionner les médecins qui pratiquent des dépassements d'honoraire excessifs. Ils pourraient faire l'objet d'un signalement au Conseil de l'ordre.
L'Assurance maladie veut limiter les honoraires excessifs SIPA/B.R. PRODUCTIONS/SIPA
Alors qu'un tiers des Français renoncerait aux soins médicaux faute de moyens, l'Assurance maladie veut taper sur les doigt des médecins qui vont payer trop cher la consultation. Pour en finir avec ces abus, l'organisme public a proposé de sanctionner les médecins trop gourmands grâce à un nouveau dispositif pointant les dépassements d'honoraire excessifs.
La proposition a été formulée vendredi 27 janvier lors d'une séance qui a réuni les médecins, les responsables de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) et les complémentaires santé. La réunion n'a toutefois pas été conclusive, car les mutuelles se sont montrées réticentes sur certains points.
Plafonner les dépassements d'honoraires des spécialistes
Principal point d'achoppement, les tarifs des spécialistes (notamment les chirurgiens, anesthésites ou gynécologues-obstétriciens) pratiquant des honoraires libres. Ces médecins appartiennent au secteur optionnel, situé entre les secteurs 1 (médecins pratiquant les tarifs Sécu) et 2 (honoraires libres). Ils s'engageraient à plafonner leurs dépassements et à réaliser un minimum de 30% d'actes sans dépassements.
Un déconventionnement partiel ou définitif
La Cnam a donc proposé de mettre en place un nouveau dispositif « pour sanctionner les dépassements excessifs », a indiqué à l'AFP une responsable de l'organisme. Les sanctions pourraient aller jusqu'au « déconventionnement partiel ou définitif » en cas de non-respect du « tact et de la mesure », exigés par le code de déontologie.
Signalement au Conseil de l'Ordre
Afin de sanctionner les tarifs abusifs, la Caisse a annoncé avoir lancé l'instruction de 250 dossiers de médecins « susceptibles d'être déférés devant le conseil de l'Ordre .» La moitié des médecins visés par la procédure sont des spécialistes et 28 sont des médecins hospitaliers pratiquant une activité libérale à l'hôpital, principalement à Paris, Lyon et Marseille.
Ils devraient tous recevoir début février une lettre leur demandant de se justifier avant un éventuel signalement au Conseil de l'Ordre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Afin de limiter les consultations à des prix prohibitifs, l'Assurance maladie a proposé un dispositif destiné à sanctionner les médecins qui pratiquent des dépassements d'honoraire excessifs. Ils pourraient faire l'objet d'un signalement au Conseil de l'ordre.
L'Assurance maladie veut limiter les honoraires excessifs SIPA/B.R. PRODUCTIONS/SIPA
Alors qu'un tiers des Français renoncerait aux soins médicaux faute de moyens, l'Assurance maladie veut taper sur les doigt des médecins qui vont payer trop cher la consultation. Pour en finir avec ces abus, l'organisme public a proposé de sanctionner les médecins trop gourmands grâce à un nouveau dispositif pointant les dépassements d'honoraire excessifs.
La proposition a été formulée vendredi 27 janvier lors d'une séance qui a réuni les médecins, les responsables de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) et les complémentaires santé. La réunion n'a toutefois pas été conclusive, car les mutuelles se sont montrées réticentes sur certains points.
Plafonner les dépassements d'honoraires des spécialistes
Principal point d'achoppement, les tarifs des spécialistes (notamment les chirurgiens, anesthésites ou gynécologues-obstétriciens) pratiquant des honoraires libres. Ces médecins appartiennent au secteur optionnel, situé entre les secteurs 1 (médecins pratiquant les tarifs Sécu) et 2 (honoraires libres). Ils s'engageraient à plafonner leurs dépassements et à réaliser un minimum de 30% d'actes sans dépassements.
Un déconventionnement partiel ou définitif
La Cnam a donc proposé de mettre en place un nouveau dispositif « pour sanctionner les dépassements excessifs », a indiqué à l'AFP une responsable de l'organisme. Les sanctions pourraient aller jusqu'au « déconventionnement partiel ou définitif » en cas de non-respect du « tact et de la mesure », exigés par le code de déontologie.
Signalement au Conseil de l'Ordre
Afin de sanctionner les tarifs abusifs, la Caisse a annoncé avoir lancé l'instruction de 250 dossiers de médecins « susceptibles d'être déférés devant le conseil de l'Ordre .» La moitié des médecins visés par la procédure sont des spécialistes et 28 sont des médecins hospitaliers pratiquant une activité libérale à l'hôpital, principalement à Paris, Lyon et Marseille.
Ils devraient tous recevoir début février une lettre leur demandant de se justifier avant un éventuel signalement au Conseil de l'Ordre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Infirmière depuis le 17/07/2015
En réanimation neurologique
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- constance36
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Re: Actualités 2012
Paris : Plan grand froid pour les sans abri
Les températures sont négatives la nuit à Paris. La mairie de la capital et la préfecture d'Ile-de-France s'activent donc pour ouvrir des places destinées à accueillir les personnes sans abri.
Dès mardi, 1.114 personnes pourront être abritées à Paris SIPA
Pour faire face à la vague de froid qui s'est abattue sur la France ce week-end, une centaine de places supplémentaires pour les personnes sans abri ont été ouvertes à Paris. Le préfet de la Région Ile-de-France a par ailleurs décidé d'ouvrir 71 places de plus. Le nombre de lits disponibles pour la capitale s'élève désormais à 1.114, contre 905 l'an passé.
Dès cette nuit de lundi, les maraudes sont renforcées « par l'appui de 6 équipes supplémentaires ». Depuis samedi, elles sillonnent les bois de Vincennes et de Boulogne, ainsi que les quais de Seine, proposant un toit aux personnes sans abri.
26.000 personnes hébergées à Paris
En complément de l'action de l'Etat « dont c'est la responsabilité », la mairie a annoncé l'ouverture, mardi soir, de deux nouveaux lieux d'accueil dans les mairies des IVe et XIe arrondissements. Ils pourront accueillir jusqu'à 175 personnes, et 35 pour les mineurs étrangers isolés.
À Paris, chaque nuit, l'Etat héberge 26.000 personnes dont 17.000 à l'hôtel, un chiffre en constante augmentation. Selon la préfecture de la Région Ile-de-France, « l'Etat renforce encore son dispositif et y consacre 5 millions d'euros supplémentaires pour financer des nuitées hôtelières ainsi que le fonctionnement des centres d'hébergements d'urgences ».
Pour venir en aide à un sans domicile, vous pouvez joindre le Samu social en composant le 115.
Actu France-SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les températures sont négatives la nuit à Paris. La mairie de la capital et la préfecture d'Ile-de-France s'activent donc pour ouvrir des places destinées à accueillir les personnes sans abri.
Dès mardi, 1.114 personnes pourront être abritées à Paris SIPA
Pour faire face à la vague de froid qui s'est abattue sur la France ce week-end, une centaine de places supplémentaires pour les personnes sans abri ont été ouvertes à Paris. Le préfet de la Région Ile-de-France a par ailleurs décidé d'ouvrir 71 places de plus. Le nombre de lits disponibles pour la capitale s'élève désormais à 1.114, contre 905 l'an passé.
Dès cette nuit de lundi, les maraudes sont renforcées « par l'appui de 6 équipes supplémentaires ». Depuis samedi, elles sillonnent les bois de Vincennes et de Boulogne, ainsi que les quais de Seine, proposant un toit aux personnes sans abri.
26.000 personnes hébergées à Paris
En complément de l'action de l'Etat « dont c'est la responsabilité », la mairie a annoncé l'ouverture, mardi soir, de deux nouveaux lieux d'accueil dans les mairies des IVe et XIe arrondissements. Ils pourront accueillir jusqu'à 175 personnes, et 35 pour les mineurs étrangers isolés.
À Paris, chaque nuit, l'Etat héberge 26.000 personnes dont 17.000 à l'hôtel, un chiffre en constante augmentation. Selon la préfecture de la Région Ile-de-France, « l'Etat renforce encore son dispositif et y consacre 5 millions d'euros supplémentaires pour financer des nuitées hôtelières ainsi que le fonctionnement des centres d'hébergements d'urgences ».
Pour venir en aide à un sans domicile, vous pouvez joindre le Samu social en composant le 115.
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En réanimation neurologique
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Re: Actualités 2012
Par grand froid, attention aux chauffages défectueux
Alors que la neige tombe sur une grande partie du pays, les autorités sanitaires mettent en garde contre les intoxications au monoxyde de carbone, qui provoquent 100 morts par an.

Le froid est de retour, avec un pic prévu pour vendredi. Vous vous voyez déjà au coin de feu, réchauffé par les flammes rougeoyantes du bois qui se consume dans l’âtre… En revanche, vous n’imaginez pas un instant que votre petit plaisir puisse virer au cauchemar, avec hospitalisation d’urgence. Et pourtant, selon l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (Inpes)*, qui a publié hier une alerte, les périodes de « chauffe » sont sujettes à de graves intoxications au monoxyde de carbone. Gaz asphyxiant produit par un appareil défectueux fonctionnant au bois, à l’essence, au fioul ou au gaz, le monoxyde de carbone (appelé aussi CO) a été à l’origine la semaine dernière du décès d’une famille de trois personnes en Saône-et-Loire. « Depuis le 1er septembre 2011, 1798 personnes ont été intoxiquées au monoxyde de carbone », décrypte Agnès Verrier, épidémiologiste de l’Institut national de veille sanitaire (InVS). Chaque année, le monoxyde de carbone (CO) est responsable de 100 morts.
Des vertiges sont des signes qui doivent alerter
Les causes de ces empoisonnements? Les émanations de chaudières à gaz défectueuses , les chauffages d’appoint qui sont utilisés beaucoup trop longtemps et sans aérations, les cheminées non ramonées, mais aussi les groupes électrogènes à l’intérieur de la maison.
« Il s’agit pour la plupart de cas de familles dont la maison est en cours de construction et qui placent leur groupe électrogène dans la cave ou le garage, persuadées qu’ainsi elles seront protégées des émanations de CO. Or, il n’en est rien », souligne Agnès Verrier.
Des nausées et des vertiges collectifs sont des signes qui doivent vous alerter. « Le monoxyde de carbone est en effet un gaz indétectable, invisible, inodore et non irritant », souligne Christine Gestin, médecin à l’Inpes, qui conseille par mesure de sécurité d’aérer son logement au moins dix minutes par jour, même par temps de grand froid et de ne jamais obstruer les entrées et sorties d’aération. Dans les cas les plus graves, les pompiers qui sont appelés sur place peuvent oxygéner les victimes afin d’accélérer l’évacuation du monoxyde de carbone. Enfin, mieux vaut éviter les barbecues et autres braseros à l’intérieur de la maison. Le 31 décembre, 29 personnes ont ainsi passé le Nouvel An aux urgences en raison d’une intoxication au CO.
* Pour en savoir plus, brochure à télécharger sur www.inpes.sante.fr.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Alors que la neige tombe sur une grande partie du pays, les autorités sanitaires mettent en garde contre les intoxications au monoxyde de carbone, qui provoquent 100 morts par an.
Le froid est de retour, avec un pic prévu pour vendredi. Vous vous voyez déjà au coin de feu, réchauffé par les flammes rougeoyantes du bois qui se consume dans l’âtre… En revanche, vous n’imaginez pas un instant que votre petit plaisir puisse virer au cauchemar, avec hospitalisation d’urgence. Et pourtant, selon l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (Inpes)*, qui a publié hier une alerte, les périodes de « chauffe » sont sujettes à de graves intoxications au monoxyde de carbone. Gaz asphyxiant produit par un appareil défectueux fonctionnant au bois, à l’essence, au fioul ou au gaz, le monoxyde de carbone (appelé aussi CO) a été à l’origine la semaine dernière du décès d’une famille de trois personnes en Saône-et-Loire. « Depuis le 1er septembre 2011, 1798 personnes ont été intoxiquées au monoxyde de carbone », décrypte Agnès Verrier, épidémiologiste de l’Institut national de veille sanitaire (InVS). Chaque année, le monoxyde de carbone (CO) est responsable de 100 morts.
Des vertiges sont des signes qui doivent alerter
Les causes de ces empoisonnements? Les émanations de chaudières à gaz défectueuses , les chauffages d’appoint qui sont utilisés beaucoup trop longtemps et sans aérations, les cheminées non ramonées, mais aussi les groupes électrogènes à l’intérieur de la maison.
« Il s’agit pour la plupart de cas de familles dont la maison est en cours de construction et qui placent leur groupe électrogène dans la cave ou le garage, persuadées qu’ainsi elles seront protégées des émanations de CO. Or, il n’en est rien », souligne Agnès Verrier.
Des nausées et des vertiges collectifs sont des signes qui doivent vous alerter. « Le monoxyde de carbone est en effet un gaz indétectable, invisible, inodore et non irritant », souligne Christine Gestin, médecin à l’Inpes, qui conseille par mesure de sécurité d’aérer son logement au moins dix minutes par jour, même par temps de grand froid et de ne jamais obstruer les entrées et sorties d’aération. Dans les cas les plus graves, les pompiers qui sont appelés sur place peuvent oxygéner les victimes afin d’accélérer l’évacuation du monoxyde de carbone. Enfin, mieux vaut éviter les barbecues et autres braseros à l’intérieur de la maison. Le 31 décembre, 29 personnes ont ainsi passé le Nouvel An aux urgences en raison d’une intoxication au CO.
* Pour en savoir plus, brochure à télécharger sur www.inpes.sante.fr.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Les obstacles à franchir pour doper l'emploi en l'alternance
Le président de la République a annoncé un renforcement des sanctions contre les entreprises qui ne respectent pas le quota de jeunes en alternance. Mais la France rencontre des blocages que l'Allemagne, citée en exemple, ne connaît pas.
L'alternance est l'un des grands chantiers du quinquennat de Nicolas Sarkozy. L'interview télévisée du chef de l'État vient encore de le rappeler. Alors que le doublement du nombre de jeunes en alternance était un des objectifs fixés dès 2010 par le président, les mesures annoncées dimanche visent à renforcer les obligations faites aux entreprises.
«La moitié des entreprises de plus de 250 salariés ont moins de 1% de jeunes en alternance dans leurs effectifs, alors que la loi leur fait obligation d'en avoir 4 %, a déploré Nicolas Sarkozy. On a décidé de prendre le taureau par les cornes et, dès le mois de février, nous voterons un texte qui demandera, entre 2012 et 2015, aux entreprises de plus de 250 salariés d'avoir au moins 5 % des jeunes en alternance et en apprentissage dans leurs effectifs» d'ici à 2015. «Les sanctions pour ceux qui ne respecteront pas cela seront doublées», a-t-il ajouté.
425.000 apprentis en France contre 1,6 million en Allemagne
Le modèle allemand en matière d'apprentissage est, depuis longtemps déjà, vanté pour sa capacité d'insertion professionnelle des jeunes. L'Allemagne compte 1,6 million d'apprentis, contre 425.000 environ en France, auxquels il faut ajouter les contrats de professionnalisation. Mais la principale différence touche à l'organisation même de ces formations. En Allemagne, les entreprises sont directement responsables de la formation à travers un partenariat strict, les Länder étant chargés de la formation générale.
La forme du capitalisme allemand, plus largement fondée sur des entrepreneurs propriétaires et responsables sur leurs deniers propres, et tournée vers la cogestion, implique une attention plus grande à la formation des futurs salariés, qui est considérée comme un investissement.
Encore faut-il relativiser la réussite de ce modèle. Si 95% des apprentis sont embauchés à l'issue de leur formation, une étude de 2002 montrait qu'après 5 ans, ils ne sont plus 50 % encore en poste dans l'entreprise formatrice.
En France, l'apprentissage, et plus généralement l'alternance (qui regroupe tout type d'acquisition de compétence professionnelle, par une formation initiale ou continue) sont les mal aimés du système éducatif. Peu de parents rêvent d'un univers en bleu de travail dès 14 ans pour leurs enfants. Les choses changent lentement. Mais combien de ministres l'Education ont en vain essayé de valoriser l'apprentissage, d'expliquer qu'avec une formation technique solide, on pouvait décrocher un emploi plus aisément qu'avec une licence de sociologie.
En France, un blocage d'ordre culturel
Parents réticents, professeurs sceptiques et ne connaissant pas franchement le sujet… L'orientation vers l'alternence se fait donc le plus souvent par défaut, compliquant d'autant les rapports entre le jeune et l'entreprise.
«Le blocage idéologique de nombreux professeurs fait que le système éducatif a raté le virage de l'implantation de l'apprentissage dans le secteur public, explique un inspecteur de l'Education nationale chargé de la formation professionnelle. Le concept des lycées des métiers, créé par Jean-Luc Mélenchon, n'a pas été vraiment développé. La capacité d'accueil est insuffisante.»
Le blocage, en France, est essentiellement d'ordre culturel. Mais une plus grande souplesse dans les dispositifs aiderait les entreprises, notamment les plus petites, à compenser le manque à gagner qu'implique la mobilisation d'un formateur. Des mesures incitatives qui seraient sans doute plus efficaces que les sanctions.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le président de la République a annoncé un renforcement des sanctions contre les entreprises qui ne respectent pas le quota de jeunes en alternance. Mais la France rencontre des blocages que l'Allemagne, citée en exemple, ne connaît pas.
L'alternance est l'un des grands chantiers du quinquennat de Nicolas Sarkozy. L'interview télévisée du chef de l'État vient encore de le rappeler. Alors que le doublement du nombre de jeunes en alternance était un des objectifs fixés dès 2010 par le président, les mesures annoncées dimanche visent à renforcer les obligations faites aux entreprises.
«La moitié des entreprises de plus de 250 salariés ont moins de 1% de jeunes en alternance dans leurs effectifs, alors que la loi leur fait obligation d'en avoir 4 %, a déploré Nicolas Sarkozy. On a décidé de prendre le taureau par les cornes et, dès le mois de février, nous voterons un texte qui demandera, entre 2012 et 2015, aux entreprises de plus de 250 salariés d'avoir au moins 5 % des jeunes en alternance et en apprentissage dans leurs effectifs» d'ici à 2015. «Les sanctions pour ceux qui ne respecteront pas cela seront doublées», a-t-il ajouté.
425.000 apprentis en France contre 1,6 million en Allemagne
Le modèle allemand en matière d'apprentissage est, depuis longtemps déjà, vanté pour sa capacité d'insertion professionnelle des jeunes. L'Allemagne compte 1,6 million d'apprentis, contre 425.000 environ en France, auxquels il faut ajouter les contrats de professionnalisation. Mais la principale différence touche à l'organisation même de ces formations. En Allemagne, les entreprises sont directement responsables de la formation à travers un partenariat strict, les Länder étant chargés de la formation générale.
La forme du capitalisme allemand, plus largement fondée sur des entrepreneurs propriétaires et responsables sur leurs deniers propres, et tournée vers la cogestion, implique une attention plus grande à la formation des futurs salariés, qui est considérée comme un investissement.
Encore faut-il relativiser la réussite de ce modèle. Si 95% des apprentis sont embauchés à l'issue de leur formation, une étude de 2002 montrait qu'après 5 ans, ils ne sont plus 50 % encore en poste dans l'entreprise formatrice.
En France, l'apprentissage, et plus généralement l'alternance (qui regroupe tout type d'acquisition de compétence professionnelle, par une formation initiale ou continue) sont les mal aimés du système éducatif. Peu de parents rêvent d'un univers en bleu de travail dès 14 ans pour leurs enfants. Les choses changent lentement. Mais combien de ministres l'Education ont en vain essayé de valoriser l'apprentissage, d'expliquer qu'avec une formation technique solide, on pouvait décrocher un emploi plus aisément qu'avec une licence de sociologie.
En France, un blocage d'ordre culturel
Parents réticents, professeurs sceptiques et ne connaissant pas franchement le sujet… L'orientation vers l'alternence se fait donc le plus souvent par défaut, compliquant d'autant les rapports entre le jeune et l'entreprise.
«Le blocage idéologique de nombreux professeurs fait que le système éducatif a raté le virage de l'implantation de l'apprentissage dans le secteur public, explique un inspecteur de l'Education nationale chargé de la formation professionnelle. Le concept des lycées des métiers, créé par Jean-Luc Mélenchon, n'a pas été vraiment développé. La capacité d'accueil est insuffisante.»
Le blocage, en France, est essentiellement d'ordre culturel. Mais une plus grande souplesse dans les dispositifs aiderait les entreprises, notamment les plus petites, à compenser le manque à gagner qu'implique la mobilisation d'un formateur. Des mesures incitatives qui seraient sans doute plus efficaces que les sanctions.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
L'Etat condamné pour les conditions de détention à la Santé
Quatre détenus par cellule de 12 m2, WC dans un coin de la pièce sans séparation : les conditions de détention à la maison d'arrêt parisienne de la Santé viennent d'être sanctionnées par la justice, qui a octroyé des dommages et intérêts à trois détenus.
Dans les trois dossiers, portés par Me Etienne Noël, administrateur de l'Observatoire international des prisons (OIP), la cour administrative d'appel de Paris a condamné l'Etat à verser à chacun des détenus une provision de 1 500 euros pour le préjudice subi. En première instance, le tribunal administratif les avait déboutés.
"Après Douai, Marseille, Lyon, Bordeaux… il se crée bel et bien une jurisprudence au niveau des cours d'appel", s'est félicité Me Noël, habitué des combats pour une amélioration des conditions de détention dans les prisons françaises. C'est la première fois qu'il obtient des condamnations de l'Etat concernant la prison parisienne.
"ATTEINTE À LA DIGNITÉ HUMAINE"
"Eu égard à l'exiguïté et à la suroccupation des cellules, le détenu ne peut être regardé comme ayant bénéficié d'un espace minimal lui permettant de se mouvoir normalement", a constaté la cour dans ses arrêts rendus le 12 janvier. De plus, "le cloisonnement incomplet des toilettes dans ces cellules ne garantit pas un minimum d'intimité" et "ces lieux d'aisance situés au sein de la pièce servant à la prise des repas sont démunis d'un système d'aération spécifique".
Pour la cour administrative d'appel, ces conditions de détention portent "atteinte à la dignité humaine". Elles ne respectent ni la Convention européenne des droits de l'homme, ni la loi pénitentiaire ou le Code de procédure pénale.
Pour sa défense, le ministère de la justice avait rappelé que la maison d'arrêt de la Santé devait être "complètement reconstruite" et faisait l'objet de "lourds travaux d'entretien". Peut-être, a commenté l'avocat, mais "pour ce qui est du passé et du présent, il y a une atteinte à la dignité des personnes".
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Quatre détenus par cellule de 12 m2, WC dans un coin de la pièce sans séparation : les conditions de détention à la maison d'arrêt parisienne de la Santé viennent d'être sanctionnées par la justice, qui a octroyé des dommages et intérêts à trois détenus.
Dans les trois dossiers, portés par Me Etienne Noël, administrateur de l'Observatoire international des prisons (OIP), la cour administrative d'appel de Paris a condamné l'Etat à verser à chacun des détenus une provision de 1 500 euros pour le préjudice subi. En première instance, le tribunal administratif les avait déboutés.
"Après Douai, Marseille, Lyon, Bordeaux… il se crée bel et bien une jurisprudence au niveau des cours d'appel", s'est félicité Me Noël, habitué des combats pour une amélioration des conditions de détention dans les prisons françaises. C'est la première fois qu'il obtient des condamnations de l'Etat concernant la prison parisienne.
"ATTEINTE À LA DIGNITÉ HUMAINE"
"Eu égard à l'exiguïté et à la suroccupation des cellules, le détenu ne peut être regardé comme ayant bénéficié d'un espace minimal lui permettant de se mouvoir normalement", a constaté la cour dans ses arrêts rendus le 12 janvier. De plus, "le cloisonnement incomplet des toilettes dans ces cellules ne garantit pas un minimum d'intimité" et "ces lieux d'aisance situés au sein de la pièce servant à la prise des repas sont démunis d'un système d'aération spécifique".
Pour la cour administrative d'appel, ces conditions de détention portent "atteinte à la dignité humaine". Elles ne respectent ni la Convention européenne des droits de l'homme, ni la loi pénitentiaire ou le Code de procédure pénale.
Pour sa défense, le ministère de la justice avait rappelé que la maison d'arrêt de la Santé devait être "complètement reconstruite" et faisait l'objet de "lourds travaux d'entretien". Peut-être, a commenté l'avocat, mais "pour ce qui est du passé et du présent, il y a une atteinte à la dignité des personnes".
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
DÉRAPAGE – « Elle » France au cœur d’une polémique après un article publié sur le « style black »
La polémique enfle dans la presse, notamment anglo-saxonne, après la mise en ligne d'un post de blog intitulé "Black Fashion Power", sur le site du magazine Elle France.
La journaliste y proposait une analyse du style vestimentaire des femmes noires. On pouvait y lire, entre autres, que le look est devenu "une arme politique" pour la "communauté afro". "Comment ne pas y voir un effet du couple Obama ? Dans cette Amérique dirigée pour la première fois par un président noir, le chic est devenu une option plausible pour une communauté jusque-là arrimée à ses codes streetwear." Et de poursuivre par "en 2012, la "black-geoisie" a intégré tous les codes blancs (...) avec une référence ethnique."
La première dame américaine aurait, selon l'article, remis le chic au goût du jour dans le style des femmes noires.
Un billet que certains médias n’hésitent pas à qualifier de "raciste", dont le site américain Newser. Le New York Magazine dénonce, quant à lui, des "généralisations douteuses" et des "stéréotypes dépassés" sur le "style black".
En France aussi, la colère gronde. Dans son édito sur France Inter, jeudi matin, Audrey Pulvar s'est montrée très virulente à l'égard du papier. Dans son billet, intitulé "Y a bon Obamania", elle dénonce la "stupidité" de l'article. La chanteuse Inna Modja et l'ancienne Miss France Sonia Rolland ont également réagi sur Twitter et Facebook, s'élevant contre une maladresse de la part de l'auteure de l'article et une accumulation de clichés et de propos offensants. Même indignation, vendredi matin, pour Rokhaya Diallo, dans La Matinale de Canal +.
Outre-Manche, on préfère ironiser. Comme sur The Daily Mail : "Elle France fait sans doute autorité dans le monde de la mode, mais le magazine sur papier glacé n'est pas une référence en termes de relations ethniques." Ou sur un blog du Guardian : "Paris nous livre un scoop sur la mode : en 2012, les personnes noires ont enfin commencé à bien s'habiller."
Elle.fr a retiré l'article. Capture d'écran du site.
Le magazine a retiré l'article de son site Internet. La directrice de la rédaction a présenté ses excuses : "Si cet article a pu choquer ou blesser certaines personnes, nous en sommes profondément désolés, car ce n'était nullement notre intention, au contraire. Nous regrettons vivement ce malentendu. Le débat a néanmoins été lancé et il va nous permettre d'enrichir notre travail journalistique."
La journaliste mise en cause a également tenu à clarifier les choses : "Depuis la parution de mon papier (...), les commentaires sont nombreux. Souvent virulents, voire violents et insultants. J’en suis extrêmement peinée, car ils relèvent pour moi du contre-sens. Ils témoignent en tout cas d’un profond malentendu dont je suis tout à fait désolée. (...) L’article se voulait positif : il s’agissait de mettre en avant ces nouvelles figures qui affolent et fascinent l’industrie de la mode et de l’entertainment, du show-business."
LeMonde.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La polémique enfle dans la presse, notamment anglo-saxonne, après la mise en ligne d'un post de blog intitulé "Black Fashion Power", sur le site du magazine Elle France.
La journaliste y proposait une analyse du style vestimentaire des femmes noires. On pouvait y lire, entre autres, que le look est devenu "une arme politique" pour la "communauté afro". "Comment ne pas y voir un effet du couple Obama ? Dans cette Amérique dirigée pour la première fois par un président noir, le chic est devenu une option plausible pour une communauté jusque-là arrimée à ses codes streetwear." Et de poursuivre par "en 2012, la "black-geoisie" a intégré tous les codes blancs (...) avec une référence ethnique."
La première dame américaine aurait, selon l'article, remis le chic au goût du jour dans le style des femmes noires.
Un billet que certains médias n’hésitent pas à qualifier de "raciste", dont le site américain Newser. Le New York Magazine dénonce, quant à lui, des "généralisations douteuses" et des "stéréotypes dépassés" sur le "style black".
En France aussi, la colère gronde. Dans son édito sur France Inter, jeudi matin, Audrey Pulvar s'est montrée très virulente à l'égard du papier. Dans son billet, intitulé "Y a bon Obamania", elle dénonce la "stupidité" de l'article. La chanteuse Inna Modja et l'ancienne Miss France Sonia Rolland ont également réagi sur Twitter et Facebook, s'élevant contre une maladresse de la part de l'auteure de l'article et une accumulation de clichés et de propos offensants. Même indignation, vendredi matin, pour Rokhaya Diallo, dans La Matinale de Canal +.
Outre-Manche, on préfère ironiser. Comme sur The Daily Mail : "Elle France fait sans doute autorité dans le monde de la mode, mais le magazine sur papier glacé n'est pas une référence en termes de relations ethniques." Ou sur un blog du Guardian : "Paris nous livre un scoop sur la mode : en 2012, les personnes noires ont enfin commencé à bien s'habiller."
Elle.fr a retiré l'article. Capture d'écran du site.
Le magazine a retiré l'article de son site Internet. La directrice de la rédaction a présenté ses excuses : "Si cet article a pu choquer ou blesser certaines personnes, nous en sommes profondément désolés, car ce n'était nullement notre intention, au contraire. Nous regrettons vivement ce malentendu. Le débat a néanmoins été lancé et il va nous permettre d'enrichir notre travail journalistique."
La journaliste mise en cause a également tenu à clarifier les choses : "Depuis la parution de mon papier (...), les commentaires sont nombreux. Souvent virulents, voire violents et insultants. J’en suis extrêmement peinée, car ils relèvent pour moi du contre-sens. Ils témoignent en tout cas d’un profond malentendu dont je suis tout à fait désolée. (...) L’article se voulait positif : il s’agissait de mettre en avant ces nouvelles figures qui affolent et fascinent l’industrie de la mode et de l’entertainment, du show-business."
LeMonde.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
Autre article du Monde sur la polémique qu'à engendré l'article "black fashion power" dans le magazine ELLE.
A quand une femme noire en couverture de "Elle" ?
LEMONDE.FR | 31.01.12
C'est le magazine Elle qui nous l'apprend : en matière de mode, en 2012, "la ‘black-geoisie' a intégré tous les codes blancs..". D'ailleurs, "le chic est devenu une option plausible pour une communauté jusque là arrimée à ses codes streetwear." Eh oui, tandis que durant des décennies les Noirs se sont habillés comme des "cailleras" à capuche, ils ont enfin compris, grâce à l'enseignement des Blancs, qu'il convenait de faire plus attention à leur apparence. Voilà la teneur d'un article paru le 13 janvier dans l'hebdomadaire préféré des ménagères de la "white-geoisie" (puisqu'apparemment il faut désormais distinguer les bourgeois eux aussi racialement), intitulé "Black fashion power", tentant d'analyser les raisons du succès sur les red carpets de personnalités afro-américaines.
Et c'est simple : si les Noirs sont enfin chics, c'est parce qu'ils ont désormais une icône digne de ce nom, Michelle Obama, qui donne le ton en "revisitant en mode jazzy le vestiaire de Jacky O." Oui, car toute première dame qu'elle soit, Michelle Obama elle-même n'a pu s'inspirer que d'un modèle blanc ; et comme elle a le rythme dans la peau, elle y ajoute une touche jazz, normal.
Mais attention, les Noires n'ont pas intégré ces codes "de manière littérale. C'est toujours classique avec un twist, bourgeois avec une référence ethnique (un boubou en wax, un collier coquillage, une créole de rappeur…) qui rappelle les racines." N'avez-vous pas remarqué l'os que Halle Berry arbore fièrement dans son nez ? Ne voyez-vous pas à quel point Rama Yade aime rappeler ses exotiques "origines" en se drapant dans un pagne léopard avant de prononcer ses discours ?
Il serait temps que les rédactrices de Elle s'aventurent hors de leurs bureaux vitrés du quartier d'affaires de Levallois-Perret afin de se mêler à la population, ce qui leur permettrait de voir à quoi ressemblent les Noirs et comment ils s'habillent en vrai. Il serait également temps de se rendre compte que des femmes noires, il y en a aussi en France, qu'elles ne vivent pas toutes aux Etats-Unis et ne sont pas toutes stars de la chanson, du cinéma ou du sport. Pourquoi ramener toute femme noire élégante à Michelle Obama, et pourquoi toujours comparer à Barak Obama Omar Sy dans le film Intouchables - et avec lui beaucoup de Noirs élégants en France -, dès lors qu'il passe du jean-basket au costume noir-chemise blanche ? A défaut de fréquenter des Noirs, la consultation de la presse de ces dernières années suffit pourtant à constater qu'il y a même eu des femmes noires au gouvernement, à l'Assemblée Nationale, à la présentation de journaux télévisés et au cinéma !
Enfin, un peu de recherche et de bon sens nous aurait épargné l'affirmation selon laquelle "pour la communauté afro, le vêtement est devenu une arme politique", dépréciant par là la véritable et douloureuse histoire des combats des minorités noires en faisant de la moindre starlette bien habillée la porte-parole de cette lutte. Quant aux Noirs qui ne font pas de politique, on se demande s'ils se promènent nus…
Tout cela aurait pu n'être qu'une banale affaire d'inculture et d'ignorance vite oubliée, si le magazine avait daigné répondre aux nombreuses protestations de lectrices et lecteurs choqués par l'article. Car c'est sa publication sur le site web du magazine qui déclenche une vague d'indignation sur les réseaux sociaux, les blogs mode1 (grâce auxquels l'affaire traverse l'Atlantique) et même sur Elle.fr, où en quelques jours plus de mille commentaires réclamant des explications ou des excuses sont postés. Réponse de la rédaction : aucune. Jusqu'à ce que le 24 janvier, Valérie Toranian, directrice de la rédaction, se fende d'un petit commentaire dont il ressort en substance que les "indignés" n'ont rien compris à l'article. Nouvelle vague de protestations, aboutissant finalement à la suppression pure et simple de l'article. Mais le mal est fait. Jeudi matin, sur France Inter, Audrey Pulvar dénonce le papier dans un édito intitulé "Y a bon Obamania", avant d'être invitée vendredi soir dans le Grand Journal de Canal+ pour débattre face à Valérie Toranian. Si la directrice de la rédaction y exprime des regrets, elle maintient sa position et persiste en affirmant avoir voulu être "bienveillante" avec les Noirs. En d'autres mots, si les propos sont offensants, les intentions étaient bonnes, alors pourquoi se plaindre ? Les Noirs, hommes ou femmes, n'ont pas besoin de bienveillance, mais d'égalité. Or cette affaire est un révélateur : l'article est le symptôme médiatique d'une exclusion à la fois culturelle et sociale.
Puisque le débat a été lancé, poursuivons-le. Nous aimerions ici suggérer aux salariés de Elle d'essayer d'ouvrir leurs horizons. Puisque la tendance est à la "black fashion", pourquoi ne pas y adhérer en recrutant par exemple plus de rédactrices noires ? Et pourquoi pas, soyons fous, choisir une femme noire pour poser sur la couverture du magazine? Juste une fois, pour voir ? Deux millions de femmes noires en France, qui dépensent sept fois plus d'argent dans les cosmétiques que leurs congénères blanches, et dont le pouvoir d'achat grandissant constitue un marché en expansion pour les produits de beauté et de mode, est-ce si négligeable? Car ce "racisme structurel" de notre société, dont parle si bien Valérie Toranian sur les plateaux de télévision, est aussi alimenté par l'absence des femmes noires à la Une des titres de presse féminine : en près de 70 ans d'existence, Elle n'a daigné accorder sa couverture qu'à une poignée de femmes noires. Pourquoi la bienveillance du magazine envers les "black-geoises" se limiterait-elle à un dossier spécial chaque année bissextile ? Quand celles-ci auront-elles droit de cité dans les pages du magazine sans se voir affublées de qualificatifs grotesques ? C'est sur ce sujet que nous aurions aimé l'entendre l'autre soir et que nous l'attendons désormais.
Premiers signataires : Sonia Rolland (comédienne), Rokhaya Diallo (éditorialiste et militante), Fred Royer (créateur de la cérémonie des Gérard), Audrey Pulvar (journaliste), Léonora Miano (écrivaine), China Moses (chanteuse et présentatrice TV), Mokobé (rappeur), Jalil Lespert (comédien et réalisateur), Aïssa Maïga (comédienne), Kareen Guiock (journaliste), Eric Fassin (sociologue, ENS), Disiz (chanteur), Marc Cheb Sun (fondateur de Respect Mag), Anastasie Tudieshe (journaliste), Noémie Lenoir (mannequin), Clémentine Autain (directrice de la revue Regards), Olivier Laouchez (président de Trace TV), Jean-Benoît Gillig (producteur), DJ Pone (compositeur), Pap Ndiaye (historien, EHESS).
Ainsi que : Serge Toubiana, Charles Tesson (délégué général de la semaine de la critique du Festival de Cannes), Doryla Calmec (comédienne), Julius E. Coles (directeur du Morehouse College à Atlanta), Hélène Geran (comédienne), Josiane Cueff (CMAC Martinique), Vincent Malausa (les Cahiers du cinéma), Mylène Marie-Rose (chroniqueuse cinéma), Thomas Le moine (réalisateur), Osange Silou Kieffer, b(FEMI Guadeloupe), Marie-Christine Duval (agence Comecla).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A quand une femme noire en couverture de "Elle" ?
LEMONDE.FR | 31.01.12
C'est le magazine Elle qui nous l'apprend : en matière de mode, en 2012, "la ‘black-geoisie' a intégré tous les codes blancs..". D'ailleurs, "le chic est devenu une option plausible pour une communauté jusque là arrimée à ses codes streetwear." Eh oui, tandis que durant des décennies les Noirs se sont habillés comme des "cailleras" à capuche, ils ont enfin compris, grâce à l'enseignement des Blancs, qu'il convenait de faire plus attention à leur apparence. Voilà la teneur d'un article paru le 13 janvier dans l'hebdomadaire préféré des ménagères de la "white-geoisie" (puisqu'apparemment il faut désormais distinguer les bourgeois eux aussi racialement), intitulé "Black fashion power", tentant d'analyser les raisons du succès sur les red carpets de personnalités afro-américaines.
Et c'est simple : si les Noirs sont enfin chics, c'est parce qu'ils ont désormais une icône digne de ce nom, Michelle Obama, qui donne le ton en "revisitant en mode jazzy le vestiaire de Jacky O." Oui, car toute première dame qu'elle soit, Michelle Obama elle-même n'a pu s'inspirer que d'un modèle blanc ; et comme elle a le rythme dans la peau, elle y ajoute une touche jazz, normal.
Mais attention, les Noires n'ont pas intégré ces codes "de manière littérale. C'est toujours classique avec un twist, bourgeois avec une référence ethnique (un boubou en wax, un collier coquillage, une créole de rappeur…) qui rappelle les racines." N'avez-vous pas remarqué l'os que Halle Berry arbore fièrement dans son nez ? Ne voyez-vous pas à quel point Rama Yade aime rappeler ses exotiques "origines" en se drapant dans un pagne léopard avant de prononcer ses discours ?
Il serait temps que les rédactrices de Elle s'aventurent hors de leurs bureaux vitrés du quartier d'affaires de Levallois-Perret afin de se mêler à la population, ce qui leur permettrait de voir à quoi ressemblent les Noirs et comment ils s'habillent en vrai. Il serait également temps de se rendre compte que des femmes noires, il y en a aussi en France, qu'elles ne vivent pas toutes aux Etats-Unis et ne sont pas toutes stars de la chanson, du cinéma ou du sport. Pourquoi ramener toute femme noire élégante à Michelle Obama, et pourquoi toujours comparer à Barak Obama Omar Sy dans le film Intouchables - et avec lui beaucoup de Noirs élégants en France -, dès lors qu'il passe du jean-basket au costume noir-chemise blanche ? A défaut de fréquenter des Noirs, la consultation de la presse de ces dernières années suffit pourtant à constater qu'il y a même eu des femmes noires au gouvernement, à l'Assemblée Nationale, à la présentation de journaux télévisés et au cinéma !
Enfin, un peu de recherche et de bon sens nous aurait épargné l'affirmation selon laquelle "pour la communauté afro, le vêtement est devenu une arme politique", dépréciant par là la véritable et douloureuse histoire des combats des minorités noires en faisant de la moindre starlette bien habillée la porte-parole de cette lutte. Quant aux Noirs qui ne font pas de politique, on se demande s'ils se promènent nus…
Tout cela aurait pu n'être qu'une banale affaire d'inculture et d'ignorance vite oubliée, si le magazine avait daigné répondre aux nombreuses protestations de lectrices et lecteurs choqués par l'article. Car c'est sa publication sur le site web du magazine qui déclenche une vague d'indignation sur les réseaux sociaux, les blogs mode1 (grâce auxquels l'affaire traverse l'Atlantique) et même sur Elle.fr, où en quelques jours plus de mille commentaires réclamant des explications ou des excuses sont postés. Réponse de la rédaction : aucune. Jusqu'à ce que le 24 janvier, Valérie Toranian, directrice de la rédaction, se fende d'un petit commentaire dont il ressort en substance que les "indignés" n'ont rien compris à l'article. Nouvelle vague de protestations, aboutissant finalement à la suppression pure et simple de l'article. Mais le mal est fait. Jeudi matin, sur France Inter, Audrey Pulvar dénonce le papier dans un édito intitulé "Y a bon Obamania", avant d'être invitée vendredi soir dans le Grand Journal de Canal+ pour débattre face à Valérie Toranian. Si la directrice de la rédaction y exprime des regrets, elle maintient sa position et persiste en affirmant avoir voulu être "bienveillante" avec les Noirs. En d'autres mots, si les propos sont offensants, les intentions étaient bonnes, alors pourquoi se plaindre ? Les Noirs, hommes ou femmes, n'ont pas besoin de bienveillance, mais d'égalité. Or cette affaire est un révélateur : l'article est le symptôme médiatique d'une exclusion à la fois culturelle et sociale.
Puisque le débat a été lancé, poursuivons-le. Nous aimerions ici suggérer aux salariés de Elle d'essayer d'ouvrir leurs horizons. Puisque la tendance est à la "black fashion", pourquoi ne pas y adhérer en recrutant par exemple plus de rédactrices noires ? Et pourquoi pas, soyons fous, choisir une femme noire pour poser sur la couverture du magazine? Juste une fois, pour voir ? Deux millions de femmes noires en France, qui dépensent sept fois plus d'argent dans les cosmétiques que leurs congénères blanches, et dont le pouvoir d'achat grandissant constitue un marché en expansion pour les produits de beauté et de mode, est-ce si négligeable? Car ce "racisme structurel" de notre société, dont parle si bien Valérie Toranian sur les plateaux de télévision, est aussi alimenté par l'absence des femmes noires à la Une des titres de presse féminine : en près de 70 ans d'existence, Elle n'a daigné accorder sa couverture qu'à une poignée de femmes noires. Pourquoi la bienveillance du magazine envers les "black-geoises" se limiterait-elle à un dossier spécial chaque année bissextile ? Quand celles-ci auront-elles droit de cité dans les pages du magazine sans se voir affublées de qualificatifs grotesques ? C'est sur ce sujet que nous aurions aimé l'entendre l'autre soir et que nous l'attendons désormais.
Premiers signataires : Sonia Rolland (comédienne), Rokhaya Diallo (éditorialiste et militante), Fred Royer (créateur de la cérémonie des Gérard), Audrey Pulvar (journaliste), Léonora Miano (écrivaine), China Moses (chanteuse et présentatrice TV), Mokobé (rappeur), Jalil Lespert (comédien et réalisateur), Aïssa Maïga (comédienne), Kareen Guiock (journaliste), Eric Fassin (sociologue, ENS), Disiz (chanteur), Marc Cheb Sun (fondateur de Respect Mag), Anastasie Tudieshe (journaliste), Noémie Lenoir (mannequin), Clémentine Autain (directrice de la revue Regards), Olivier Laouchez (président de Trace TV), Jean-Benoît Gillig (producteur), DJ Pone (compositeur), Pap Ndiaye (historien, EHESS).
Ainsi que : Serge Toubiana, Charles Tesson (délégué général de la semaine de la critique du Festival de Cannes), Doryla Calmec (comédienne), Julius E. Coles (directeur du Morehouse College à Atlanta), Hélène Geran (comédienne), Josiane Cueff (CMAC Martinique), Vincent Malausa (les Cahiers du cinéma), Mylène Marie-Rose (chroniqueuse cinéma), Thomas Le moine (réalisateur), Osange Silou Kieffer, b(FEMI Guadeloupe), Marie-Christine Duval (agence Comecla).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
EPIDEMIE - L'an dernier, la rougeole a touché 15.000 personnes en France. Six en sont décédées...
On ne parlait plus d'elle, mais en 2011, elle a fait un retour en force. L'an dernier, la rougeole a atteint 15.000 personnes en France, dont 16 ont présenté une complication neurologique, 650 une pneumopathie et 6 sont décédées. «En décembre 2011, 125 cas de rougeole ont été déclarés et on s'attend à peu près au même nombre en janvier 2012, ce qui signifie que l'épidémie continue», prévient Denise Antona, médecin épidémiologiste à l'Institut de veille sanitaire (INVS).
Une maladie qui préoccupe d'autant plus les médecins qu'elle se transmet très facilement. «Le patient est contagieux cinq jours avant l'éruption cutanée et cinq jours après. Et il peut contaminer de 15 à 20 personnes», explique Christine Jestin, responsable du pôle maladies infectieuses à l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES).
Les 15-30 ans à risque
Les raisons de cette recrudescence? «C'est la conséquence d'un niveau insuffisant de couverture vaccinale», soutient Christine Jestin. Car même si la vaccination contre la rougeole est recommandée depuis 1983, une partie des enfants nés depuis cette date n'ont pas été vaccinés. «On peut estimer que 10 à 15% des membres de chaque classe d'âge ne sont pas protégés. De plus, la couverture vaccinale dans certaines régions comme le Sud-Est est encore très insuffisante», estime Denise Antona, de l'INVS.
Certains enfants n'ont pas été protégés car leurs parents se méfiaient du vaccin. «Par ailleurs, certains n'ont reçu qu'une dose de vaccin, alors que deux sont nécessaires pour être protégés», explique Christine Jestin. Conséquence: la population des 15-30 ans est aujourd'hui la plus à risque. «Des campagnes d'information à partir de 2010 ont tenté de capter cette classe d'âge. Mais il faut continuer», indique Denise Antona.
Reste que beaucoup d'adultes ont perdu leur carnet de vaccination et ignorent s'ils sont protégés ou pas. D'où leur réticence à se faire piquer. «Pourtant, il n'y a pas de risque à recevoir une dose de vaccin complémentaire, même en cas de vaccination antérieure», rassure Denise Antona.
Delphine BancaudÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
On ne parlait plus d'elle, mais en 2011, elle a fait un retour en force. L'an dernier, la rougeole a atteint 15.000 personnes en France, dont 16 ont présenté une complication neurologique, 650 une pneumopathie et 6 sont décédées. «En décembre 2011, 125 cas de rougeole ont été déclarés et on s'attend à peu près au même nombre en janvier 2012, ce qui signifie que l'épidémie continue», prévient Denise Antona, médecin épidémiologiste à l'Institut de veille sanitaire (INVS).
Une maladie qui préoccupe d'autant plus les médecins qu'elle se transmet très facilement. «Le patient est contagieux cinq jours avant l'éruption cutanée et cinq jours après. Et il peut contaminer de 15 à 20 personnes», explique Christine Jestin, responsable du pôle maladies infectieuses à l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES).
Les 15-30 ans à risque
Les raisons de cette recrudescence? «C'est la conséquence d'un niveau insuffisant de couverture vaccinale», soutient Christine Jestin. Car même si la vaccination contre la rougeole est recommandée depuis 1983, une partie des enfants nés depuis cette date n'ont pas été vaccinés. «On peut estimer que 10 à 15% des membres de chaque classe d'âge ne sont pas protégés. De plus, la couverture vaccinale dans certaines régions comme le Sud-Est est encore très insuffisante», estime Denise Antona, de l'INVS.
Certains enfants n'ont pas été protégés car leurs parents se méfiaient du vaccin. «Par ailleurs, certains n'ont reçu qu'une dose de vaccin, alors que deux sont nécessaires pour être protégés», explique Christine Jestin. Conséquence: la population des 15-30 ans est aujourd'hui la plus à risque. «Des campagnes d'information à partir de 2010 ont tenté de capter cette classe d'âge. Mais il faut continuer», indique Denise Antona.
Reste que beaucoup d'adultes ont perdu leur carnet de vaccination et ignorent s'ils sont protégés ou pas. D'où leur réticence à se faire piquer. «Pourtant, il n'y a pas de risque à recevoir une dose de vaccin complémentaire, même en cas de vaccination antérieure», rassure Denise Antona.
Delphine BancaudÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
merci pour l'info!!!mouchou64 a écrit :La semaine dernière dans le magazine de la santé il y a eu un IN VIVO spécial burn out des patients,je vous mets le lien si ça vous intéresse:
http://www.pluzz.fr/in-vivo-l-integrale ... 13h30.html

ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
bonsoir a tous, je suis désolée depuis un petit moment je ne poste plus sur les forums mais j'ai beaucoup de travail mais cela ne m’empêche pas de vous lire tous les jours mais pour les info !!!!
je vous promet je viens vite!!!! peut être meme des demain si possible!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je vous promet je viens vite!!!! peut être meme des demain si possible!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Maladie d’Alzheimer : les bienfaits d’une plante traditionnelle indienne
lors que la communauté scientifique s’agite autour de l’annonce faite par Etienne-Emile Beaulieu, la semaine dernière, concernant la protéine « anti-tau », des chercheurs indiens ont découvert que le ginseng indien, plante utilisée dans la médecine traditionnelle ayurvédique, pourrait jouer un rôle capital dans une stratégie thérapeutique pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. En effet, d’après les travaux publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, des extraits de cette plante empêcheraient, chez les rats, la formation des plaques amyloïdes dans le cerveau.
Maladie neurodégénérative incurable qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, telle que la mémoire, la maladie d’Alzheimer toucherait actuellement près de 860 000 personnes en France, et chaque année, 250 000 nouveaux cas seraient recensés. Pathologie spécifique du cerveau, elle est le résultat d’un double processus qui se caractérise par deux types de lésions participant à une lésion plus globale du cerveau : d’une part, l’accumulation en plaques de peptides anormaux bétâ-amyloïdes, et d’autre part, l' augmentation de la capacité de phosphorylation de la protéine tau. Les deux mécanismes étant très étroitement imbriqués, il est d’autant plus difficile de mettre en place des thérapeutiques agissant sur les deux fronts. D’ailleurs, actuellement, il n’existe que des traitements permettant de ralentir la progression de la maladie et ainsi, d’améliorer la qualité de vie des patients et des aidants.
En étudiant le parcours dans l’organisme des peptides bétâ-amyloïdes, et notamment la façon dont ils traversent la barrière hémato-encéphalique, Vijayalakshmi Ravindranath et ses collègues du centre indien de recherche national sur le cerveau, ont découvert qu’il était possible d’empêcher l’entrée des peptides dans le cerveau en bloquant les récepteurs qui permettent son passage.
Les travaux, menés sur des souris génétiquement modifiées pour mimer la maladie d’Alzheimer, ont montré qu’il était possible de « séquestrer » les peptides dans le plasma sanguin en utilisant des extraits de Withania somnifera, le ginseng indien.
D’autres études sont en cours pour confirmer ces premiers résultats encourageants. Toutefois, grâce à leurs travaux, les chercheurs indiens ouvrent la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques dans le but d’enrayer la maladie d’Alzheimer…
Article écrit le 2012-01-31 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
lors que la communauté scientifique s’agite autour de l’annonce faite par Etienne-Emile Beaulieu, la semaine dernière, concernant la protéine « anti-tau », des chercheurs indiens ont découvert que le ginseng indien, plante utilisée dans la médecine traditionnelle ayurvédique, pourrait jouer un rôle capital dans une stratégie thérapeutique pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. En effet, d’après les travaux publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, des extraits de cette plante empêcheraient, chez les rats, la formation des plaques amyloïdes dans le cerveau.
Maladie neurodégénérative incurable qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, telle que la mémoire, la maladie d’Alzheimer toucherait actuellement près de 860 000 personnes en France, et chaque année, 250 000 nouveaux cas seraient recensés. Pathologie spécifique du cerveau, elle est le résultat d’un double processus qui se caractérise par deux types de lésions participant à une lésion plus globale du cerveau : d’une part, l’accumulation en plaques de peptides anormaux bétâ-amyloïdes, et d’autre part, l' augmentation de la capacité de phosphorylation de la protéine tau. Les deux mécanismes étant très étroitement imbriqués, il est d’autant plus difficile de mettre en place des thérapeutiques agissant sur les deux fronts. D’ailleurs, actuellement, il n’existe que des traitements permettant de ralentir la progression de la maladie et ainsi, d’améliorer la qualité de vie des patients et des aidants.
En étudiant le parcours dans l’organisme des peptides bétâ-amyloïdes, et notamment la façon dont ils traversent la barrière hémato-encéphalique, Vijayalakshmi Ravindranath et ses collègues du centre indien de recherche national sur le cerveau, ont découvert qu’il était possible d’empêcher l’entrée des peptides dans le cerveau en bloquant les récepteurs qui permettent son passage.
Les travaux, menés sur des souris génétiquement modifiées pour mimer la maladie d’Alzheimer, ont montré qu’il était possible de « séquestrer » les peptides dans le plasma sanguin en utilisant des extraits de Withania somnifera, le ginseng indien.
D’autres études sont en cours pour confirmer ces premiers résultats encourageants. Toutefois, grâce à leurs travaux, les chercheurs indiens ouvrent la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques dans le but d’enrayer la maladie d’Alzheimer…
Article écrit le 2012-01-31 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Cri d'alarme pour 3,6 millions de personnes mal logées
Par Gabriel Petitpont
Mis à jour le 01/02/2012 à 07:51 | publié le 31/01/2012 à 07:37
Selon la Fondation Abbé Pierre, 3,6 millions de personnes sont non ou mal logées en France, près de 10 millions de personnes sont par ailleurs touchées par la crise du logement.
Près de 10 millions de personnes seraient touchées par la crise du logement, d'après la Fondation Abbé Pierre, qui présente ce mercredi son rapport annuel.
Le constat de la Fondation Abbé Pierre en matière de mal-logement est accablant, comme en témoignent les chiffres qu'elle avance: 3,6 millions de personnes non ou mal logées, près de 10 millions de personnes touchées par la crise du logement, un ménage sur cinq reconnaissant avoir du mal à payer son loyer ou à assurer le remboursement de son emprunt immobilier.
Créée il y a 20 ans, la Fondation pointe aujourd'hui «une situation souvent dramatique» dont les «conséquences sur le quotidien peuvent conduire à d'importants sacrifices, qu'il s'agisse de la restriction des dépenses d'alimentation et de santé, de la dégradation des conditions de vie, de l'allongement des trajets du domicile au travail, etc.».
Interpeller les candidats à la présidentielle
C'est dans ce contexte critique que la Fondation présentera ce mercredi matin, au Parc des expositions de la porte de Versailles, son 17e rapport annuel sur l'état du mal-logement en France. Et, la situation est toujours plus préoccupante.
C'est la raison pour laquelle la Fondation devrait inviter les principaux candidats à l'élection présidentielle pour leur demander de «s'engager solennellement» en faveur d'un «Contrat social pour une nouvelle politique du logement».
Ce contrat, qui a été élaboré avec les principaux acteurs du logement s'appuiera sur quatre axes majeurs: produire suffisament de logements accessibles partout où les besoins existent, réguler les marchés et maîtriser le coût du logement. Mais aussi lutter pour que le pays fasse preuve de plus de solidarité et que soit construite à l'avenir une ville équitable et durable.
Une initiative dont la Fondation voudrait qu'elle «aboutisse à un véritable changement de cap au plus haut niveau de l'Etat».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Gabriel Petitpont
Mis à jour le 01/02/2012 à 07:51 | publié le 31/01/2012 à 07:37
Selon la Fondation Abbé Pierre, 3,6 millions de personnes sont non ou mal logées en France, près de 10 millions de personnes sont par ailleurs touchées par la crise du logement.
Près de 10 millions de personnes seraient touchées par la crise du logement, d'après la Fondation Abbé Pierre, qui présente ce mercredi son rapport annuel.
Le constat de la Fondation Abbé Pierre en matière de mal-logement est accablant, comme en témoignent les chiffres qu'elle avance: 3,6 millions de personnes non ou mal logées, près de 10 millions de personnes touchées par la crise du logement, un ménage sur cinq reconnaissant avoir du mal à payer son loyer ou à assurer le remboursement de son emprunt immobilier.
Créée il y a 20 ans, la Fondation pointe aujourd'hui «une situation souvent dramatique» dont les «conséquences sur le quotidien peuvent conduire à d'importants sacrifices, qu'il s'agisse de la restriction des dépenses d'alimentation et de santé, de la dégradation des conditions de vie, de l'allongement des trajets du domicile au travail, etc.».
Interpeller les candidats à la présidentielle
C'est dans ce contexte critique que la Fondation présentera ce mercredi matin, au Parc des expositions de la porte de Versailles, son 17e rapport annuel sur l'état du mal-logement en France. Et, la situation est toujours plus préoccupante.
C'est la raison pour laquelle la Fondation devrait inviter les principaux candidats à l'élection présidentielle pour leur demander de «s'engager solennellement» en faveur d'un «Contrat social pour une nouvelle politique du logement».
Ce contrat, qui a été élaboré avec les principaux acteurs du logement s'appuiera sur quatre axes majeurs: produire suffisament de logements accessibles partout où les besoins existent, réguler les marchés et maîtriser le coût du logement. Mais aussi lutter pour que le pays fasse preuve de plus de solidarité et que soit construite à l'avenir une ville équitable et durable.
Une initiative dont la Fondation voudrait qu'elle «aboutisse à un véritable changement de cap au plus haut niveau de l'Etat».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Le dépistage du cancer colorectal se modernise
Par damien Mascret - le 31/01/2012
Des tests immunologiques plus performants vont remplacer progressivement le fameux test Hémoccult.
Le célèbre test de dépistage du cancer colorectal, Hémoccult, a-t-il vécu? Sans doute, car de nouveaux tests immunologiques vont progressivement le remplacer. Il est vrai que l'Hémoccult n'a jamais enthousiasmé les médecins. D'une part, sa sensibilité est très moyenne: il ne détecte que la moitié des cancers présents, ce qui oblige à le refaire tous les deux ans quand il est négatif.
D'autre part, il comporte un risque important de faux positifs (faux malades) puisque sur dix personnes répondant positivement, une seule est réellement atteinte d'un cancer. Malgré tout, l'Hémoccult reste précieux. Comme le souligne le Dr Jérôme Viguier, responsable du dépistage à l'Institut du cancer (Inca), «ceux qui le font correctement réduisent d'un tiers leur risque de mourir d'un cancer colorectal». Lequel est le troisième cancer le plus fréquent en France avec 40.000 nouveaux cas par an: une personne sur vingt en développe un au cours de sa vie.
D'où l'intérêt du dépistage qui permet d'agir le plus tôt possible. En tout cas bien avant que des symptômes apparaissent. De fait, lorsque le cancer est détecté à son début, plus de 90 % des malades traités sont encore en vie cinq ans après le diagnostic. Or le cancer colorectal partage, avec celui du poumon, le triste privilège d'être l'un des plus redoutables en termes de mortalité avec 17.000 décès par an.
Le test immunologique sur prélèvement unique
Aux États-Unis, le dépistage repose déjà sur les tests immunologiques, plus performants. En France, ces nouveaux tests ont fait l'objet d'une évaluation par la Haute Autorité de santé (HAS) en décembre 2008.
Contrairement à l'Hémoccult qui détecte du sang dans les selles quelle que soit son origine, notamment le sang animal provenant de l'alimentation, les tests immunologiques ont l'immense avantage de ne détecter que le sang humain (nos éditions du 12 juillet 2011). Mais ils ont un gros inconvénient: leur sensibilité est telle qu'ils entraînent encore plus de faux positifs que l'Hémoccult! Du coup, les experts de la HAS estiment qu'il faudra pratiquer deux à quatre fois plus de coloscopies lorsque ces tests seront utilisés de manière systématique.
D'un point de vue pratique, il faudra toujours manipuler ses excréments mais un à deux prélèvements sur une ou deux selles seront suffisants là ou l'Hémoccult imposait six prélèvements sur trois selles consécutives (un cancer de l'intestin saigne deux ou trois fois par semaine). Plusieurs pays européens comme la Belgique, l'Autriche, les Pays-Bas sont déjà passés au test immunologique sur prélèvement unique.
En France, le schéma du dépistage précoce du cancer colorectal repose encore sur l'Hémoccult sauf pour les personnes à risque accru de cancer, auquel cas une procédure différente est nécessaire. Dix-sept millions de personnes âgées de 50 à 74 ans sont donc invitées tous les deux ans à consulter leur médecin pour se voir prescrire et expliquer le test. Si le résultat est positif (présence de sang), le médecin prescrit une coloscopie. Cet examen, plutôt désagréable puisqu'il implique d'ingérer trois litres d'une préparation fort peu ragoûtante, consiste à visualiser l'intérieur de l'intestin au moyen d'un tube optique souple introduit par l'anus. Les événements indésirables sévères surviennent dans un cas sur 2.000 (hémorragie, perforation) «mais ce sont généralement des complications gérables», tempère le Dr Viguier.
Des coloscopies inutiles
La coloscopie permet surtout d'agir précocement puisque le gastro-entérologue peut ôter les petites lésions suspectes qui risquent de dégénérer. «C'est important, précise le Dr Viguier, car on détecte des formes débutantes. En outre, même si le cancer est plus avancé, dans deux cas sur trois il est encore limité à la paroi de l'intestin ce qui veut dire que le traitement sera moins coûteux mais surtout moins lourd (geste chirurgical moins important) et moins pénible pour le patient.»
Si l'intérêt des tests immunologiques est évident, leur forte sensibilité a des conséquences non négligeables sur l'organisation du dépistage du fait de l'accroissement des faux positifs (stress et angoisse inutiles pour les «faux malades») et du nombre de coloscopies inutiles. Mais il n'y a pas que ça: les études montrent, par exemple, une diminution de l'efficacité du test en été à cause de la chaleur.
La détermination de la fréquence idéale des contrôles est un autre casse-tête pour les experts. Le test immunologique étant plus sensible, ne pourrait-on pas les espacer dans le temps? Il faudra répondre vite car, il y a deux mois à peine, l'Inca recommandait la généralisation progressive de ces nouveaux tests sur l'ensemble du territoire. Et si un test de dépistage par prise de sang est mis au point? Il faudra tout recommencer.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par damien Mascret - le 31/01/2012
Des tests immunologiques plus performants vont remplacer progressivement le fameux test Hémoccult.
Le célèbre test de dépistage du cancer colorectal, Hémoccult, a-t-il vécu? Sans doute, car de nouveaux tests immunologiques vont progressivement le remplacer. Il est vrai que l'Hémoccult n'a jamais enthousiasmé les médecins. D'une part, sa sensibilité est très moyenne: il ne détecte que la moitié des cancers présents, ce qui oblige à le refaire tous les deux ans quand il est négatif.
D'autre part, il comporte un risque important de faux positifs (faux malades) puisque sur dix personnes répondant positivement, une seule est réellement atteinte d'un cancer. Malgré tout, l'Hémoccult reste précieux. Comme le souligne le Dr Jérôme Viguier, responsable du dépistage à l'Institut du cancer (Inca), «ceux qui le font correctement réduisent d'un tiers leur risque de mourir d'un cancer colorectal». Lequel est le troisième cancer le plus fréquent en France avec 40.000 nouveaux cas par an: une personne sur vingt en développe un au cours de sa vie.
D'où l'intérêt du dépistage qui permet d'agir le plus tôt possible. En tout cas bien avant que des symptômes apparaissent. De fait, lorsque le cancer est détecté à son début, plus de 90 % des malades traités sont encore en vie cinq ans après le diagnostic. Or le cancer colorectal partage, avec celui du poumon, le triste privilège d'être l'un des plus redoutables en termes de mortalité avec 17.000 décès par an.
Le test immunologique sur prélèvement unique
Aux États-Unis, le dépistage repose déjà sur les tests immunologiques, plus performants. En France, ces nouveaux tests ont fait l'objet d'une évaluation par la Haute Autorité de santé (HAS) en décembre 2008.
Contrairement à l'Hémoccult qui détecte du sang dans les selles quelle que soit son origine, notamment le sang animal provenant de l'alimentation, les tests immunologiques ont l'immense avantage de ne détecter que le sang humain (nos éditions du 12 juillet 2011). Mais ils ont un gros inconvénient: leur sensibilité est telle qu'ils entraînent encore plus de faux positifs que l'Hémoccult! Du coup, les experts de la HAS estiment qu'il faudra pratiquer deux à quatre fois plus de coloscopies lorsque ces tests seront utilisés de manière systématique.
D'un point de vue pratique, il faudra toujours manipuler ses excréments mais un à deux prélèvements sur une ou deux selles seront suffisants là ou l'Hémoccult imposait six prélèvements sur trois selles consécutives (un cancer de l'intestin saigne deux ou trois fois par semaine). Plusieurs pays européens comme la Belgique, l'Autriche, les Pays-Bas sont déjà passés au test immunologique sur prélèvement unique.
En France, le schéma du dépistage précoce du cancer colorectal repose encore sur l'Hémoccult sauf pour les personnes à risque accru de cancer, auquel cas une procédure différente est nécessaire. Dix-sept millions de personnes âgées de 50 à 74 ans sont donc invitées tous les deux ans à consulter leur médecin pour se voir prescrire et expliquer le test. Si le résultat est positif (présence de sang), le médecin prescrit une coloscopie. Cet examen, plutôt désagréable puisqu'il implique d'ingérer trois litres d'une préparation fort peu ragoûtante, consiste à visualiser l'intérieur de l'intestin au moyen d'un tube optique souple introduit par l'anus. Les événements indésirables sévères surviennent dans un cas sur 2.000 (hémorragie, perforation) «mais ce sont généralement des complications gérables», tempère le Dr Viguier.
Des coloscopies inutiles
La coloscopie permet surtout d'agir précocement puisque le gastro-entérologue peut ôter les petites lésions suspectes qui risquent de dégénérer. «C'est important, précise le Dr Viguier, car on détecte des formes débutantes. En outre, même si le cancer est plus avancé, dans deux cas sur trois il est encore limité à la paroi de l'intestin ce qui veut dire que le traitement sera moins coûteux mais surtout moins lourd (geste chirurgical moins important) et moins pénible pour le patient.»
Si l'intérêt des tests immunologiques est évident, leur forte sensibilité a des conséquences non négligeables sur l'organisation du dépistage du fait de l'accroissement des faux positifs (stress et angoisse inutiles pour les «faux malades») et du nombre de coloscopies inutiles. Mais il n'y a pas que ça: les études montrent, par exemple, une diminution de l'efficacité du test en été à cause de la chaleur.
La détermination de la fréquence idéale des contrôles est un autre casse-tête pour les experts. Le test immunologique étant plus sensible, ne pourrait-on pas les espacer dans le temps? Il faudra répondre vite car, il y a deux mois à peine, l'Inca recommandait la généralisation progressive de ces nouveaux tests sur l'ensemble du territoire. Et si un test de dépistage par prise de sang est mis au point? Il faudra tout recommencer.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Des dentistes low-cost tentent leur chance en France
Par Isabelle de Foucaud
Mis à jour le 31/01/2012 à 18:54 | publié le 31/01/2012 à 18:49
Un cabinet de dentistes a ouvert ses portes lundi à Paris, dans le quartier de Saint-Lazare, avec l'ambition affichée de «diviser par deux» le budget dentaire des Parisiens.
De Lyon à Marseille, en passant par Paris, des cabinets dentaires proposent des prothèses à des prix défiant toute concurrence. Les dentistes «traditionnels» sont sceptiques.
Après les compagnies aériennes, les opticiens et les coiffeurs, un nouveau secteur fait le pari du «low-cost»: celui des soins dentaires. Un cabinet de dentistes a ouvert ses portes lundi à Paris, dans le quartier de Saint-Lazare, avec l'ambition affichée de «diviser par deux» le budget dentaire des Parisiens. La pose d'une couronne en céramique est proposée au tarif de 390 euros, tandis qu'un forfait à 970 euros inclut la mise en place d'un implant et celle d'une couronne. «Pour une dent sur implant, le tarif moyen varie entre 2000 et 2500 euros chez les dentistes libéraux», souligne Dominique Goedert, adjoint à la direction d'Efficience, le groupe à l'initiative de ce concept déjà décliné à Lyon, Vaulx-en-Velin, Marseille et dans le 16e arrondissement de Paris.
Au lendemain de son ouverture, la nouvelle adresse parisienne fait déjà le plein, selon sa responsable, Barbara Domont. «Nous avons reçu de nombreux appels de prise de rendez-vous», assure-t-elle, alors que des ouvriers s'affairent encore aux finitions et que des cartons envahissent toujours le couloir. Dans la salle d'attente cossue de ce bel immeuble haussmanien, deux patients attendent. Une troisième personne sort tout juste de rendez-vous. «Je me suis précipitée dès que j'ai entendu parler de ce cabinet», raconte-t-elle. Suite à un diagnostic complet, elle va se faire poser des implants. Séduite au départ par les prix affichés, cette dame juge que «ce centre a l'air sérieux».
Approche «rationnalisée» des soins
Pour proposer ces tarifs alléchants, le cabinet dentaire est soumis à une organisation bien rodée, davantage inspirée de la gestion d'un service hospitalier que de celle d'un cabinet libéral. «Notre façon d'aborder les actes est totalement rationnalisée. Nos dentistes traitent plusieurs dents ou réalisent plusieurs étapes de la pose d'une prothèse dans une même séance, au lieu de multiplier les rendez-vous avec un patient», précise Dominique Goedert. Exemptés en outre des tâches administratives, qui sont confiées à des secrétaires, les dentistes peuvent «se concentrer uniquement sur les soins». L'astuce de ce modèle à bas prix réside donc dans «un gain significatif de productivité». Le tout, «sans rogner la qualité», assure le responsable. Les prothèses sont fabriquées en série à Bordeaux par des instruments en 3D. Une partie de la production est délocalisée à l'étranger, admet-il toutefois, sans préciser davantage.
Selon une étude de la société CMV Médiforce publiée en novembre, les chirurgiens-dentistes constatent que 63% de leurs patients repoussent leurs soins pour des raisons économiques. Et 27% tentent de négocier les prix des actes médicaux. Ce contexte n'a pas échappé à Pascal Steichen, un homme d'affaires qui, après avoir conseillé des cabinets dentaires pendant plusieurs années et s'être converti en éditeur de presse spécialisée, a finalement créé Efficience. L'entreprise ambitionne aujourd'hui d'ouvrir une dizaine de cabinets low-cost par an.
Les soins de base «laissés de côté»
Un objectif qui laisse les professionnels libéraux sceptiques. «Pour être rentables, ces centres vont devoir produire beaucoup, ce qui pose aussi le problème de l'origine de ces prothèses», souligne un dentiste interrogé par la radio RMC. «Si elles sont produites en Chine ou au Maroc, la traçabilité de ces prothèses est un élément déterminant.» De son côté, Philippe Denoyelle, président de l'Union des jeunes chirurgiens dentistes, critique la «course à la rentabilité» qui, selon lui, se cache derrière ce concept. «En se positionnant principalement sur l'implantologie, ces cabinets laissent de côté les actes de base, comme le détartrage ou le soin des caries, qui sont moins rémunérateurs mais qui représentent la majorité des besoins des Français.» Lui aussi s'inquiète de la provenance des prothèses. «Qui contrôle la qualité? On ne sait pas aujourd'hui ce qui est fait, comment, et avec quels matériaux», note-t-il. Une question d'autant plus cruciale que le scandale des prothèses mammaires PIP est loin d'être retombé.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Isabelle de Foucaud
Mis à jour le 31/01/2012 à 18:54 | publié le 31/01/2012 à 18:49
Un cabinet de dentistes a ouvert ses portes lundi à Paris, dans le quartier de Saint-Lazare, avec l'ambition affichée de «diviser par deux» le budget dentaire des Parisiens.
De Lyon à Marseille, en passant par Paris, des cabinets dentaires proposent des prothèses à des prix défiant toute concurrence. Les dentistes «traditionnels» sont sceptiques.
Après les compagnies aériennes, les opticiens et les coiffeurs, un nouveau secteur fait le pari du «low-cost»: celui des soins dentaires. Un cabinet de dentistes a ouvert ses portes lundi à Paris, dans le quartier de Saint-Lazare, avec l'ambition affichée de «diviser par deux» le budget dentaire des Parisiens. La pose d'une couronne en céramique est proposée au tarif de 390 euros, tandis qu'un forfait à 970 euros inclut la mise en place d'un implant et celle d'une couronne. «Pour une dent sur implant, le tarif moyen varie entre 2000 et 2500 euros chez les dentistes libéraux», souligne Dominique Goedert, adjoint à la direction d'Efficience, le groupe à l'initiative de ce concept déjà décliné à Lyon, Vaulx-en-Velin, Marseille et dans le 16e arrondissement de Paris.
Au lendemain de son ouverture, la nouvelle adresse parisienne fait déjà le plein, selon sa responsable, Barbara Domont. «Nous avons reçu de nombreux appels de prise de rendez-vous», assure-t-elle, alors que des ouvriers s'affairent encore aux finitions et que des cartons envahissent toujours le couloir. Dans la salle d'attente cossue de ce bel immeuble haussmanien, deux patients attendent. Une troisième personne sort tout juste de rendez-vous. «Je me suis précipitée dès que j'ai entendu parler de ce cabinet», raconte-t-elle. Suite à un diagnostic complet, elle va se faire poser des implants. Séduite au départ par les prix affichés, cette dame juge que «ce centre a l'air sérieux».
Approche «rationnalisée» des soins
Pour proposer ces tarifs alléchants, le cabinet dentaire est soumis à une organisation bien rodée, davantage inspirée de la gestion d'un service hospitalier que de celle d'un cabinet libéral. «Notre façon d'aborder les actes est totalement rationnalisée. Nos dentistes traitent plusieurs dents ou réalisent plusieurs étapes de la pose d'une prothèse dans une même séance, au lieu de multiplier les rendez-vous avec un patient», précise Dominique Goedert. Exemptés en outre des tâches administratives, qui sont confiées à des secrétaires, les dentistes peuvent «se concentrer uniquement sur les soins». L'astuce de ce modèle à bas prix réside donc dans «un gain significatif de productivité». Le tout, «sans rogner la qualité», assure le responsable. Les prothèses sont fabriquées en série à Bordeaux par des instruments en 3D. Une partie de la production est délocalisée à l'étranger, admet-il toutefois, sans préciser davantage.
Selon une étude de la société CMV Médiforce publiée en novembre, les chirurgiens-dentistes constatent que 63% de leurs patients repoussent leurs soins pour des raisons économiques. Et 27% tentent de négocier les prix des actes médicaux. Ce contexte n'a pas échappé à Pascal Steichen, un homme d'affaires qui, après avoir conseillé des cabinets dentaires pendant plusieurs années et s'être converti en éditeur de presse spécialisée, a finalement créé Efficience. L'entreprise ambitionne aujourd'hui d'ouvrir une dizaine de cabinets low-cost par an.
Les soins de base «laissés de côté»
Un objectif qui laisse les professionnels libéraux sceptiques. «Pour être rentables, ces centres vont devoir produire beaucoup, ce qui pose aussi le problème de l'origine de ces prothèses», souligne un dentiste interrogé par la radio RMC. «Si elles sont produites en Chine ou au Maroc, la traçabilité de ces prothèses est un élément déterminant.» De son côté, Philippe Denoyelle, président de l'Union des jeunes chirurgiens dentistes, critique la «course à la rentabilité» qui, selon lui, se cache derrière ce concept. «En se positionnant principalement sur l'implantologie, ces cabinets laissent de côté les actes de base, comme le détartrage ou le soin des caries, qui sont moins rémunérateurs mais qui représentent la majorité des besoins des Français.» Lui aussi s'inquiète de la provenance des prothèses. «Qui contrôle la qualité? On ne sait pas aujourd'hui ce qui est fait, comment, et avec quels matériaux», note-t-il. Une question d'autant plus cruciale que le scandale des prothèses mammaires PIP est loin d'être retombé.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Un rapport très attendu sur l'affaire PIP
Par Europe1.fr avec AFP
Les dysfonctionnements seront listés dans ce rapport
Le ministre de la Santé avait demandé une enquête après le scandale des prothèses mammaires PIP.
C'est la première synthèse scientifique qui concerne les prothèses mammaires. Le ministre de la Santé Xavier Bertrand devrait recevoir mercredi un rapport de la Direction générale de la santé (DGS) et de l'agence des produits de santé, l’Afssaps, chargées d’enquêter sur "tous les dysfonctionnements" liés aux prothèses utilisant un gel de silicone frelaté. Le ministre avait demandé ce rapport début janvier après une réunion du comité de suivi de la "crise PIP".
Inspections de l’Afssaps
Le document sera remis par le directeur général de la santé Jean-Yves Grall et le directeur général de l'Afssaps Dominique Maraninchi. Il fera notamment le point sur les inspections conduites par l'Afssaps chez l'ensemble des fabricants et des distributeurs de prothèses mammaires, depuis la découverte en mars 2010 de la fraude de l'entreprise Poly Implant Prothèse (PIP) sur la qualité du gel de silicone remplissant les prothèses. On devrait également connaître avec ce rapport le nombre de prothèses PIP enlevées et le nombre de ruptures constatés.
Réglementation européenne
Le scandale des prothèses PIP a conduit le gouvernement à se prononcer pour la révision de la réglementation européenne sur les "dispositifs médicaux", une vaste classification européenne dont font partie les implants ainsi que, par exemple, les pansements ou les béquilles. A la différence des médicaments, les "dispositifs médicaux" ne sont pas soumis à une autorisation préalable de mise sur le marché.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Europe1.fr avec AFP
Les dysfonctionnements seront listés dans ce rapport
Le ministre de la Santé avait demandé une enquête après le scandale des prothèses mammaires PIP.
C'est la première synthèse scientifique qui concerne les prothèses mammaires. Le ministre de la Santé Xavier Bertrand devrait recevoir mercredi un rapport de la Direction générale de la santé (DGS) et de l'agence des produits de santé, l’Afssaps, chargées d’enquêter sur "tous les dysfonctionnements" liés aux prothèses utilisant un gel de silicone frelaté. Le ministre avait demandé ce rapport début janvier après une réunion du comité de suivi de la "crise PIP".
Inspections de l’Afssaps
Le document sera remis par le directeur général de la santé Jean-Yves Grall et le directeur général de l'Afssaps Dominique Maraninchi. Il fera notamment le point sur les inspections conduites par l'Afssaps chez l'ensemble des fabricants et des distributeurs de prothèses mammaires, depuis la découverte en mars 2010 de la fraude de l'entreprise Poly Implant Prothèse (PIP) sur la qualité du gel de silicone remplissant les prothèses. On devrait également connaître avec ce rapport le nombre de prothèses PIP enlevées et le nombre de ruptures constatés.
Réglementation européenne
Le scandale des prothèses PIP a conduit le gouvernement à se prononcer pour la révision de la réglementation européenne sur les "dispositifs médicaux", une vaste classification européenne dont font partie les implants ainsi que, par exemple, les pansements ou les béquilles. A la différence des médicaments, les "dispositifs médicaux" ne sont pas soumis à une autorisation préalable de mise sur le marché.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!