Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
Dix pour cent des couples souffrent d'infertilité
Par Patrick Rambaud - le 20/02/2012
Après deux ans d'essai, 10% des couples n'arrivent pas à avoir d'enfant.
Près d'un quart des couples ne parvient pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception et plus de 10% n'y parviennent toujours pas deux ans après. C'est ce que révèle une étude de l'Inserm parue dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 21 février, consacré à l'environnement et l'infertilité.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi deux populations de femmes. Les unes, 14.187 Françaises ayant accouché dans l'ensemble des maternités publiques ou privées (enquête périnatalité), les autres, 867 femmes de 18 à 44 ans ayant des rapports sexuels réguliers sans contraception et recrutées de façon aléatoire (Observatoire épidémiologique de la fertilité en France, réalisé 2007-2008), régulièrement interrogées sur le délai écoulé sans grossesse depuis l'arrêt de la contraception.
Un phénomène en progressionAinsi, il apparaît que 26% des femmes ayant accouché sont tombées enceintes dès le premier mois, soit environ un quart, mais 32% des grossesses sont survenues plus de 6 mois après. Parmi elles, 18% ont attendu un an et 8% ont patienté deux ans. Les chiffres de l'Observatoire sont un peu plus pessimistes mais probablement plus proches de la réalité puisqu'ils permettent d'inclure les couples non recrutés en maternité qui n'auront jamais d'enfant et abandonnent leur projet parental. Ainsi, 46% des couples n'ont pas obtenu de grossesse 6 mois après l'arrêt de la contraception, 24% après un an et 11% après deux ans.
Au final, un couple sur quatre à un couple sur six doit donc patienter au moins un an pour avoir un enfant. L'infertilité est-elle en progression? Difficile de le dire, par manque de données antérieures. Cependant, plusieurs études suggèrent une augmentation des problèmes de fertilité dans le monde et en France au cours des dernières années. Cela peut-il être lié à la baisse du nombre de spermatozoïdes évoquée par certaines études?
Facteurs environnementauxEn France, la qualité du sperme des donneurs baisse dans certaines régions comme Paris. Et diminue également chez les partenaires de couples faisant appel à l'assistance médicale à la procréation sur la période 1989-1994, particulièrement chez les hommes nés après 1950. Il faut cependant rester prudents sur l'interprétation de ces données, selon le Dr Joëlle Belaïsch-Allart, chef du service de fertilité au centre hospitalier des Quatre Villes (Sèvres, 92): «Les normes de qualité du sperme ont changé depuis 2010, explique-t-elle.
Face à l'augmentation importante du nombre de spermogrammes considérés comme anormaux, l'Organisation mondiale de la santé a fixé de nouvelles normes à partir d'échantillons d'hommes fertiles. Aujourd'hui un spermogramme présentant 15% de spermatozoïdes typiques est normal alors qu'il y a quelques années, il en fallait 60%!».
Malgré tout, des facteurs comportementaux et environnementaux sont de plus en plus suspectés d'affecter la fertilité. «Chez les femmes, l'âge plus avancé, le surpoids ou encore le tabagisme pendant la grossesse ou non sont des facteurs de risque bien démontrés», tranche Joëlle Bellaïsch-Allart. Et des soupçons pèsent sur certains métaux lourds comme le plomb, des polluants organiques persistants, des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol pendant la vie intra-utérine ou après la naissance, des composés perfluorés ou encore la pollution atmosphérique (fumée de diesel, etc.).
Un problème de santé publique et de sociétéÀ ce titre, instaurer un suivi de la fertilité des couples dans le temps pourrait servir de fonction sentinelle, témoin de l'impact sanitaire des modifications de l'environnement ou des comportements. Pour les auteurs de l'étude, il serait pertinent pour la santé publique en tant qu'indicateur de santé mais également pour prévoir l'évolution de la demande en terme de procréation médicalement assistée».
L'Observatoire épidémiologique de la fertilité montre par exemple que près de 10% des femmes consultent pour infertilité après un an de tentatives infructueuses. «Ce travail pourrait être le point de départ d'un tel suivi», estime Rémy Slama. Selon lui, un système de surveillance de la fertilité pourrait reposer sur des études de population comme celles-ci, en complément du suivi de facteurs biologiques de reproduction féminin et masculin (taux d'hormones, qualité du sperme, etc.) afin de tenir compte de l'ensemble de la population en âge de procréer et pas seulement des couples désirant un enfant.
Désormais c'est aux pouvoirs publics de décider si le fait que près d'un quart des couples n'ait pas d'enfant au bout d'un an est un problème de santé et de société et si ce suivi est nécessaire.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Patrick Rambaud - le 20/02/2012
Après deux ans d'essai, 10% des couples n'arrivent pas à avoir d'enfant.
Près d'un quart des couples ne parvient pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception et plus de 10% n'y parviennent toujours pas deux ans après. C'est ce que révèle une étude de l'Inserm parue dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 21 février, consacré à l'environnement et l'infertilité.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi deux populations de femmes. Les unes, 14.187 Françaises ayant accouché dans l'ensemble des maternités publiques ou privées (enquête périnatalité), les autres, 867 femmes de 18 à 44 ans ayant des rapports sexuels réguliers sans contraception et recrutées de façon aléatoire (Observatoire épidémiologique de la fertilité en France, réalisé 2007-2008), régulièrement interrogées sur le délai écoulé sans grossesse depuis l'arrêt de la contraception.
Un phénomène en progressionAinsi, il apparaît que 26% des femmes ayant accouché sont tombées enceintes dès le premier mois, soit environ un quart, mais 32% des grossesses sont survenues plus de 6 mois après. Parmi elles, 18% ont attendu un an et 8% ont patienté deux ans. Les chiffres de l'Observatoire sont un peu plus pessimistes mais probablement plus proches de la réalité puisqu'ils permettent d'inclure les couples non recrutés en maternité qui n'auront jamais d'enfant et abandonnent leur projet parental. Ainsi, 46% des couples n'ont pas obtenu de grossesse 6 mois après l'arrêt de la contraception, 24% après un an et 11% après deux ans.
Au final, un couple sur quatre à un couple sur six doit donc patienter au moins un an pour avoir un enfant. L'infertilité est-elle en progression? Difficile de le dire, par manque de données antérieures. Cependant, plusieurs études suggèrent une augmentation des problèmes de fertilité dans le monde et en France au cours des dernières années. Cela peut-il être lié à la baisse du nombre de spermatozoïdes évoquée par certaines études?
Facteurs environnementauxEn France, la qualité du sperme des donneurs baisse dans certaines régions comme Paris. Et diminue également chez les partenaires de couples faisant appel à l'assistance médicale à la procréation sur la période 1989-1994, particulièrement chez les hommes nés après 1950. Il faut cependant rester prudents sur l'interprétation de ces données, selon le Dr Joëlle Belaïsch-Allart, chef du service de fertilité au centre hospitalier des Quatre Villes (Sèvres, 92): «Les normes de qualité du sperme ont changé depuis 2010, explique-t-elle.
Face à l'augmentation importante du nombre de spermogrammes considérés comme anormaux, l'Organisation mondiale de la santé a fixé de nouvelles normes à partir d'échantillons d'hommes fertiles. Aujourd'hui un spermogramme présentant 15% de spermatozoïdes typiques est normal alors qu'il y a quelques années, il en fallait 60%!».
Malgré tout, des facteurs comportementaux et environnementaux sont de plus en plus suspectés d'affecter la fertilité. «Chez les femmes, l'âge plus avancé, le surpoids ou encore le tabagisme pendant la grossesse ou non sont des facteurs de risque bien démontrés», tranche Joëlle Bellaïsch-Allart. Et des soupçons pèsent sur certains métaux lourds comme le plomb, des polluants organiques persistants, des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol pendant la vie intra-utérine ou après la naissance, des composés perfluorés ou encore la pollution atmosphérique (fumée de diesel, etc.).
Un problème de santé publique et de sociétéÀ ce titre, instaurer un suivi de la fertilité des couples dans le temps pourrait servir de fonction sentinelle, témoin de l'impact sanitaire des modifications de l'environnement ou des comportements. Pour les auteurs de l'étude, il serait pertinent pour la santé publique en tant qu'indicateur de santé mais également pour prévoir l'évolution de la demande en terme de procréation médicalement assistée».
L'Observatoire épidémiologique de la fertilité montre par exemple que près de 10% des femmes consultent pour infertilité après un an de tentatives infructueuses. «Ce travail pourrait être le point de départ d'un tel suivi», estime Rémy Slama. Selon lui, un système de surveillance de la fertilité pourrait reposer sur des études de population comme celles-ci, en complément du suivi de facteurs biologiques de reproduction féminin et masculin (taux d'hormones, qualité du sperme, etc.) afin de tenir compte de l'ensemble de la population en âge de procréer et pas seulement des couples désirant un enfant.
Désormais c'est aux pouvoirs publics de décider si le fait que près d'un quart des couples n'ait pas d'enfant au bout d'un an est un problème de santé et de société et si ce suivi est nécessaire.
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Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
UE/OGM: Paris veut suspendre le MON810
Le gouvernement français a demandé une nouvelle fois à l'Europe de suspendre l'autorisation de mise en culture du maïs OGM MON810, de la firme agrochimique Monsanto, en s'appuyant sur de nouvelles études scientifiques, a annoncé le ministère de l'environnement. Un premier moratoire sur les cultures OGM, lancé par la France en février 2008, avait été invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg et le Conseil d'Etat. La ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée récemment à redemander l'interdiction de ce type de maïs avant fin février.
Le gouvernement avait annoncé le 28 novembre son opposition à la mise en culture du maïs MON810, et la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée récemment à en redemander l'interdiction avant fin février. Cette demande, indique le ministère dans un communiqué, "s'appuie sur les dernières études scientifiques", et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), publié le 8 décembre 2011, qui "montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement".
«On peut prendre une clause de sauvegarde»
L'avis de l'AESA porte sur le maïs OGM Bt11, mais "on argumente que nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810", a souligné la ministre à l'AFP. "Si l'Union européenne n'agit pas, on peut prendre une clause de sauvegarde", comme l'ont déjà fait six autres pays européens, a-t-elle indiqué.
"Quand le Président de la république m'a demandé d'assurer le poste de porte-parole de sa campagne, j'ai demandé quelques jours pour mener à bien cette décision-là avant de partir, une décision majeure", a dit encore la ministre.
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Le gouvernement français a demandé une nouvelle fois à l'Europe de suspendre l'autorisation de mise en culture du maïs OGM MON810, de la firme agrochimique Monsanto, en s'appuyant sur de nouvelles études scientifiques, a annoncé le ministère de l'environnement. Un premier moratoire sur les cultures OGM, lancé par la France en février 2008, avait été invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg et le Conseil d'Etat. La ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée récemment à redemander l'interdiction de ce type de maïs avant fin février.
Le gouvernement avait annoncé le 28 novembre son opposition à la mise en culture du maïs MON810, et la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée récemment à en redemander l'interdiction avant fin février. Cette demande, indique le ministère dans un communiqué, "s'appuie sur les dernières études scientifiques", et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), publié le 8 décembre 2011, qui "montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement".
«On peut prendre une clause de sauvegarde»
L'avis de l'AESA porte sur le maïs OGM Bt11, mais "on argumente que nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810", a souligné la ministre à l'AFP. "Si l'Union européenne n'agit pas, on peut prendre une clause de sauvegarde", comme l'ont déjà fait six autres pays européens, a-t-elle indiqué.
"Quand le Président de la république m'a demandé d'assurer le poste de porte-parole de sa campagne, j'ai demandé quelques jours pour mener à bien cette décision-là avant de partir, une décision majeure", a dit encore la ministre.
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Dernière modification par Memo le 21 févr. 2012 09:16, modifié 1 fois.
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Re: Actualités 2012
La France toujours opposée aux OGM
Le gouvernement a transmis à Bruxelles une nouvelle demande l'interdiction du maïs MON810.
Sans surprise, le gouvernement a demandé, lundi soir, à la Commission européenne de suspendre une seconde fois l'autorisation de cultiver du maïs génétiquement modifié MON810, de la firme Monsanto. Prise dans la foulée du Grenelle de l'environnement, en février 2008, l'interdiction de ce maïs génétiquement résistant à des insectes parasites, produit par la firme Monsanto, a été cassée cet automne par deux décisions de justice, émanant de la cour de justice de Luxembourg et du Conseil d'État.
La ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était aussitôt engagée, notamment auprès des militants anti-OGM, à redemander l'interdiction du MON810 avant la fin de ce mois-ci. Autrement dit, «avant la période des semailles (qui débute vers la mi-mars, NDLR), mais pas trop tôt avant, pour que la Commission européenne n'ait pas le temps de la remettre en cause», comme cela s'était produit avec le précédent moratoire, déclarait-elle fin janvier.
«Promesse tenue»
«Nous venons de recevoir la requête du gouvernement français. Elle demande de suspendre d'urgence les autorisations de semis du maïs génétiquement modifié MON810 dans toute l'UE, et fonde sa requête sur de nouvelles études scientifiques», a confirmé dans la soirée, Frédéric Vincent, le porte-parole du commissaire en charge de la Santé, John Dalli. «Nous allons étudier les données scientifiques mises en avant et nous fournirons notre réponse dans les délais prévus», a-t-il ajouté.
N. Kosciusko-Morizet
✔@nk_m Notification à Bruxelles de notre demande d'interdiction du Mais OGM Monsanto 810 aujourd'hui même. Promesse tenue. ../...
20 Févr 12 RépondreRetweeterFavori
La ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé la requête française via un communiqué de son ministère et un message sur son compte twitter. «Notification à Bruxelles de notre demande d'interdiction du maïs génétiquement modifié Monsanto 810 aujourd'hui même. Promesse tenue. Je tenais beaucoup à le faire avant de présenter ma démission. Elle interviendra cette semaine, pour éviter tout mélange des genres», a-t-elle écrit.
La requête française n'est pas une nouvelle clause de sauvegarde, mais une demande d'interdiction pure et simple de la culture du MON810. Elle «s'appuie sur les dernières études scientifiques», et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa), publié le 8 décembre 2011, qui «montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement», précise le communiqué du ministère.
Risque d'apparition de résistance à la toxine
L'avis de l'Aesa porte sur le maïs GM Bt11, mais «nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810», a souligné la ministre auprès de l'AFP. En particulier, les risques que fait porter ce type de maïs à l'environnement, et notamment à la faune «avec l'apparition de résistances à la toxine». En outre, a-t-elle indiqué, l'Aesa recommande la mise en place de zones-refuge pour les insectes, des mesures qui n'existent pas pour le MON810. La ministre avait cité également en novembre quatre études qui faisaient valoir notamment que la protéine insecticide Bt comprise dans le maïs Monsanto 810 touchait d'autres types d'insectes que les ravageurs du maïs ciblés.
L'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) a annoncé qu'elle attaquera en référé l'arrêté d'interdiction qui, selon nos informations, doit être publié début mars. Avec, semble-t-il, de bonnes chances d'obtenir gain de cause. Les études scientifiques sur lesquelles se base le gouvernement et que le Figaro a consultées, n'apportent pas la preuve que la culture du Mon810 «présente un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement». Elles ne démontrent pas non plus«l'urgence» d'une mesure d'interdiction, comme l'exige la réglementation européenne.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le gouvernement a transmis à Bruxelles une nouvelle demande l'interdiction du maïs MON810.
Sans surprise, le gouvernement a demandé, lundi soir, à la Commission européenne de suspendre une seconde fois l'autorisation de cultiver du maïs génétiquement modifié MON810, de la firme Monsanto. Prise dans la foulée du Grenelle de l'environnement, en février 2008, l'interdiction de ce maïs génétiquement résistant à des insectes parasites, produit par la firme Monsanto, a été cassée cet automne par deux décisions de justice, émanant de la cour de justice de Luxembourg et du Conseil d'État.
La ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était aussitôt engagée, notamment auprès des militants anti-OGM, à redemander l'interdiction du MON810 avant la fin de ce mois-ci. Autrement dit, «avant la période des semailles (qui débute vers la mi-mars, NDLR), mais pas trop tôt avant, pour que la Commission européenne n'ait pas le temps de la remettre en cause», comme cela s'était produit avec le précédent moratoire, déclarait-elle fin janvier.
«Promesse tenue»
«Nous venons de recevoir la requête du gouvernement français. Elle demande de suspendre d'urgence les autorisations de semis du maïs génétiquement modifié MON810 dans toute l'UE, et fonde sa requête sur de nouvelles études scientifiques», a confirmé dans la soirée, Frédéric Vincent, le porte-parole du commissaire en charge de la Santé, John Dalli. «Nous allons étudier les données scientifiques mises en avant et nous fournirons notre réponse dans les délais prévus», a-t-il ajouté.
N. Kosciusko-Morizet
✔@nk_m Notification à Bruxelles de notre demande d'interdiction du Mais OGM Monsanto 810 aujourd'hui même. Promesse tenue. ../...
20 Févr 12 RépondreRetweeterFavori
La ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé la requête française via un communiqué de son ministère et un message sur son compte twitter. «Notification à Bruxelles de notre demande d'interdiction du maïs génétiquement modifié Monsanto 810 aujourd'hui même. Promesse tenue. Je tenais beaucoup à le faire avant de présenter ma démission. Elle interviendra cette semaine, pour éviter tout mélange des genres», a-t-elle écrit.
La requête française n'est pas une nouvelle clause de sauvegarde, mais une demande d'interdiction pure et simple de la culture du MON810. Elle «s'appuie sur les dernières études scientifiques», et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa), publié le 8 décembre 2011, qui «montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement», précise le communiqué du ministère.
Risque d'apparition de résistance à la toxine
L'avis de l'Aesa porte sur le maïs GM Bt11, mais «nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810», a souligné la ministre auprès de l'AFP. En particulier, les risques que fait porter ce type de maïs à l'environnement, et notamment à la faune «avec l'apparition de résistances à la toxine». En outre, a-t-elle indiqué, l'Aesa recommande la mise en place de zones-refuge pour les insectes, des mesures qui n'existent pas pour le MON810. La ministre avait cité également en novembre quatre études qui faisaient valoir notamment que la protéine insecticide Bt comprise dans le maïs Monsanto 810 touchait d'autres types d'insectes que les ravageurs du maïs ciblés.
L'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) a annoncé qu'elle attaquera en référé l'arrêté d'interdiction qui, selon nos informations, doit être publié début mars. Avec, semble-t-il, de bonnes chances d'obtenir gain de cause. Les études scientifiques sur lesquelles se base le gouvernement et que le Figaro a consultées, n'apportent pas la preuve que la culture du Mon810 «présente un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement». Elles ne démontrent pas non plus«l'urgence» d'une mesure d'interdiction, comme l'exige la réglementation européenne.
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Re: Actualités 2012
Bientôt des patchs contre les allergies alimentaires
La dernière fois qu’Aurélie, 26 ans, a atterri en urgence à l’hôpital à cause de son allergie alimentaire, c’était parce qu’un copain lui avait fait la bise après avoir mangé des cacahuètes. Elle n’en avait même pas ingurgité elle-même! En France, près de 4% des adultes et 8% des enfants souffrent d’une intolérance sévère à un produit alimentaire (œuf, fraise, lait, amande, cacahuète, crustacés, etc. ) et sont condamnés à surveiller leur assiette à vie.
A ce jour, en dehors de l’éviction des aliments incriminés, il n’existe pour eux aucun traitement. La désensibilisation en injection, comprimés ou gouttes faisant passer l’allergène dans le sang afin de créer une tolérance progressive comporte trop de risques pour être utilisée en routine. Toutefois, d’ici quelques années, grâce aux recherches de DBV Technologies, peut-être qu’Aurélie pourra enfin goûter à la saveur des fruits à coque sans risquer l’œdème de Quincke. Cette société est en effet la première qui est en train de mettre au point des patchs qui pourraient représenter une véritable révolution pour les allergiques.
Bien tolérés par les patients
En effet, depuis 2010, ce laboratoire français, dont le siège est à Bagneux (Hauts-de-Seine), mène plusieurs essais internationaux (dont l’un en France dans 7 centres de l’AP-HP) contre le traitement de l’allergie à l’arachide chez l’adulte et l’enfant. Nommé Viaskin Peanut, le produit désensibilisant testé se présente sous la forme d’un patch, procédé totalement innovant. Contrairement à ce qui se fait actuellement, Viaskin Peanut permet de faire passer l’allergène dans le corps sans qu’il pénètre dans la circulation sanguine, ce qui minimise les risques de choc anaphylactique (la conséquence la plus grave d’une intolérance).
« Contrairement aux autres patchs médicaux, le nôtre n’est pas transcutané mais épicutané », résume Pierre-Henri Benhamou, pédiatre et fondateur de DBV Technologies. L’allergène, disposé au centre du patch sous la forme d’une petite molécule capable de rester à la surface de la peau, est en fait capté par des cellules spéciales de l’épiderme, appelées Langerhans, qui le présentent aux cellules du système immunitaire au niveau des ganglions lymphatiques. Le patch est changé tous les jours sur une durée qui reste à déterminer mais qui devrait être assez longue (deux à trois ans).
Les résultats de l’essai clinique mené en France sont attendus pour le début de l’année 2013. Testé chez une centaine de patients aux Etats-Unis, et d’après les premiers résultats en matière de sécurité, Viaskin Peanut s’avère très bien toléré. La firme DBV Technologies, qui bénéficie d’une procédure accélérée (« fast track ») pour le développement de ce médicament aux Etats-Unis, vise une demande d’autorisation de mise sur le marché en 2016.
Par ailleurs des essais pour tester Viaskin Milk (patch contre l’allergie au lait) et Viaskin HDM (contre les acariens) devraient être lancés en 2013. Aurélie espère bien que ces patchs verront le jour. Tout comme DBV Technologies, qui estime le marché potentiel de ces trois produits à 5 milliards de dollars…
Le parisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La dernière fois qu’Aurélie, 26 ans, a atterri en urgence à l’hôpital à cause de son allergie alimentaire, c’était parce qu’un copain lui avait fait la bise après avoir mangé des cacahuètes. Elle n’en avait même pas ingurgité elle-même! En France, près de 4% des adultes et 8% des enfants souffrent d’une intolérance sévère à un produit alimentaire (œuf, fraise, lait, amande, cacahuète, crustacés, etc. ) et sont condamnés à surveiller leur assiette à vie.
A ce jour, en dehors de l’éviction des aliments incriminés, il n’existe pour eux aucun traitement. La désensibilisation en injection, comprimés ou gouttes faisant passer l’allergène dans le sang afin de créer une tolérance progressive comporte trop de risques pour être utilisée en routine. Toutefois, d’ici quelques années, grâce aux recherches de DBV Technologies, peut-être qu’Aurélie pourra enfin goûter à la saveur des fruits à coque sans risquer l’œdème de Quincke. Cette société est en effet la première qui est en train de mettre au point des patchs qui pourraient représenter une véritable révolution pour les allergiques.
Bien tolérés par les patients
En effet, depuis 2010, ce laboratoire français, dont le siège est à Bagneux (Hauts-de-Seine), mène plusieurs essais internationaux (dont l’un en France dans 7 centres de l’AP-HP) contre le traitement de l’allergie à l’arachide chez l’adulte et l’enfant. Nommé Viaskin Peanut, le produit désensibilisant testé se présente sous la forme d’un patch, procédé totalement innovant. Contrairement à ce qui se fait actuellement, Viaskin Peanut permet de faire passer l’allergène dans le corps sans qu’il pénètre dans la circulation sanguine, ce qui minimise les risques de choc anaphylactique (la conséquence la plus grave d’une intolérance).
« Contrairement aux autres patchs médicaux, le nôtre n’est pas transcutané mais épicutané », résume Pierre-Henri Benhamou, pédiatre et fondateur de DBV Technologies. L’allergène, disposé au centre du patch sous la forme d’une petite molécule capable de rester à la surface de la peau, est en fait capté par des cellules spéciales de l’épiderme, appelées Langerhans, qui le présentent aux cellules du système immunitaire au niveau des ganglions lymphatiques. Le patch est changé tous les jours sur une durée qui reste à déterminer mais qui devrait être assez longue (deux à trois ans).
Les résultats de l’essai clinique mené en France sont attendus pour le début de l’année 2013. Testé chez une centaine de patients aux Etats-Unis, et d’après les premiers résultats en matière de sécurité, Viaskin Peanut s’avère très bien toléré. La firme DBV Technologies, qui bénéficie d’une procédure accélérée (« fast track ») pour le développement de ce médicament aux Etats-Unis, vise une demande d’autorisation de mise sur le marché en 2016.
Par ailleurs des essais pour tester Viaskin Milk (patch contre l’allergie au lait) et Viaskin HDM (contre les acariens) devraient être lancés en 2013. Aurélie espère bien que ces patchs verront le jour. Tout comme DBV Technologies, qui estime le marché potentiel de ces trois produits à 5 milliards de dollars…
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Re: Actualités 2012
Attention à la fraude du «chèque de l'amitié» !
Encaisser un chèque pour un ami qui a un besoin urgent de liquidités et lui donner en échange la somme en liquide. Cela arrive très souvent lors des transactions commerciales ou parfois pour dépanner un ami. Mais attention, nous dit l'Association française des usagers des banques (Afub). Vous pourriez être victime d'une nouvelle forme de fraude qui se développe, dite «fraude au chèque de l'amitié».
Selon le secrétaire général de l'association Serge Maître, ce mécanisme de fraude est apparu il y environ un an et demi. «Le stratagème est simple: il consiste pour le fraudeur à dire qu'il a un chèque qu'il ne souhaite pas déposer sur son compte, par exemple parce qu'il a besoin de l'argent immédiatement et que la somme mettrait trop de temps à être créditée sur son livret A», explique M. Maître.
Le fraudeur «demande à un ami de prendre le chèque pour le déposer sur son compte» et de lui rendre une somme équivalente en espèces ou par virement une fois le chèque crédité sur le compte, ce qui se produit «3 ou 4 jours après le dépôt.» « Sauf qu'une semaine plus tard, la banque appelle celui qui a déposé le chèque pour dire qu'il s'agit d'un chèque volé ou en bois » et le compte de ce dernier est débité. Ce type de fraude, qui touchait au début principalement des étudiants pour des sommes allant de 500 à 1000 euros, s'est depuis étendu, selon M. Maître.
Trois fois plus de plaintes
L'Afub constate «un systématisme depuis quelques mois, avec des montants préoccupants», parfois supérieurs à 5000 euros par fraude. Dans ces cas, il s'agit plutôt de personnes flouées au cours de relations commerciales. En six mois, l'association a reçu 150 plaintes liées à ce type d'escroquerie, soit trois fois plus qu'au cours des six mois précédents. Selon ses estimations, 4000 personnes en auraient été victimes.
L'Afub conseille donc d'être prudent. «La confiance, ça se mérite, il ne faut pas l'accorder trop légèrement», rappelle Serge Maître, et «ce n'est pas parce que l'argent apparaît sur son compte que l'on en a la disponibilité car une banque se reconnaît au moins trente jours pour annuler une écriture». «Dans certains cas, les victimes peuvent se retourner contre la banque si cette dernière omet de préciser que le compte est crédité sous réserve d'encaissement», précise-t-il.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Encaisser un chèque pour un ami qui a un besoin urgent de liquidités et lui donner en échange la somme en liquide. Cela arrive très souvent lors des transactions commerciales ou parfois pour dépanner un ami. Mais attention, nous dit l'Association française des usagers des banques (Afub). Vous pourriez être victime d'une nouvelle forme de fraude qui se développe, dite «fraude au chèque de l'amitié».
Selon le secrétaire général de l'association Serge Maître, ce mécanisme de fraude est apparu il y environ un an et demi. «Le stratagème est simple: il consiste pour le fraudeur à dire qu'il a un chèque qu'il ne souhaite pas déposer sur son compte, par exemple parce qu'il a besoin de l'argent immédiatement et que la somme mettrait trop de temps à être créditée sur son livret A», explique M. Maître.
Le fraudeur «demande à un ami de prendre le chèque pour le déposer sur son compte» et de lui rendre une somme équivalente en espèces ou par virement une fois le chèque crédité sur le compte, ce qui se produit «3 ou 4 jours après le dépôt.» « Sauf qu'une semaine plus tard, la banque appelle celui qui a déposé le chèque pour dire qu'il s'agit d'un chèque volé ou en bois » et le compte de ce dernier est débité. Ce type de fraude, qui touchait au début principalement des étudiants pour des sommes allant de 500 à 1000 euros, s'est depuis étendu, selon M. Maître.
Trois fois plus de plaintes
L'Afub constate «un systématisme depuis quelques mois, avec des montants préoccupants», parfois supérieurs à 5000 euros par fraude. Dans ces cas, il s'agit plutôt de personnes flouées au cours de relations commerciales. En six mois, l'association a reçu 150 plaintes liées à ce type d'escroquerie, soit trois fois plus qu'au cours des six mois précédents. Selon ses estimations, 4000 personnes en auraient été victimes.
L'Afub conseille donc d'être prudent. «La confiance, ça se mérite, il ne faut pas l'accorder trop légèrement», rappelle Serge Maître, et «ce n'est pas parce que l'argent apparaît sur son compte que l'on en a la disponibilité car une banque se reconnaît au moins trente jours pour annuler une écriture». «Dans certains cas, les victimes peuvent se retourner contre la banque si cette dernière omet de préciser que le compte est crédité sous réserve d'encaissement», précise-t-il.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
- constance36
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- Messages : 255
- Inscription : 09 janv. 2012 10:34
Re: Actualités 2012
Documentaire sur les bébés éprouvettes ce soir sur France 2 à 20h35
Synopsis : Au sommaire : *Un bébé nommé désir* Un documentaire français d'Adrien Soland et Laurence Beauvillard. Trente ans après la naissance d'Amandine, le premier bébé éprouvette français, on estime qu'un enfant par classe de maternelle est né grâce à la science. Aujourd'hui, 70 000 fécondations in vitro sont réalisées chaque année en France et 20 000 enfants voient le jour grâce à une technique médicale. Il est possible à des couples stériles de devenir parents, des hommes et des femmes seules ou des couples homosexuels peuvent espérer un enfant. La loi est devenue le «garde-fou» de cette science de la procréation. Etat des lieux. *Mère à tout prix, le combat continue* Un débat animé par Benoît Duquesne. Le journaliste, avec la participation de Florence Pernel et la collaboration de René Frydman, répond aux questions suscitées par le documentaire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Synopsis : Au sommaire : *Un bébé nommé désir* Un documentaire français d'Adrien Soland et Laurence Beauvillard. Trente ans après la naissance d'Amandine, le premier bébé éprouvette français, on estime qu'un enfant par classe de maternelle est né grâce à la science. Aujourd'hui, 70 000 fécondations in vitro sont réalisées chaque année en France et 20 000 enfants voient le jour grâce à une technique médicale. Il est possible à des couples stériles de devenir parents, des hommes et des femmes seules ou des couples homosexuels peuvent espérer un enfant. La loi est devenue le «garde-fou» de cette science de la procréation. Etat des lieux. *Mère à tout prix, le combat continue* Un débat animé par Benoît Duquesne. Le journaliste, avec la participation de Florence Pernel et la collaboration de René Frydman, répond aux questions suscitées par le documentaire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Infirmière depuis le 17/07/2015
En réanimation neurologique
En réanimation neurologique
Re: Actualités 2012
Le télétravail, un ami qui veut du bien aux entreprises?
Créé le 20/02/2012 à 12h23 -- Mis à jour le 20/02/2012 à 12h31
TRAVAIL – La France ne cache pas son retard en termes de mise en place du télétravail au sein de leurs organismes. Un manque que les salariés français aimeraient combler, ou tout au moins essayer. Mais le télétravail est-il une valeur sûre en termes de productivité?...
Un sondage réalisé en février par Maximiles pour Citrix Online (sur 1.169 salariés d’entreprises hexagonales), relayé par le Figaro de ce lundi, décrypte l’impact du télétravail au sein des entreprises françaises. L’insertion de ce mode de travail au sein des sociétés se fait au pas alors que les salariés semblent approuver ce fonctionnement qui améliorerait la productivité de l’activité des entreprises. Alors, le télétravail, bonne idée pour les deux parties?
L’absence de télétravail, un problème culturel français
56,2% des salariés interrogés disent qu’ils n’ont pas la possibilité de s’en remettre au télétravail quand le besoin se présente (congé forcé, conjoint dans l’obligation de déménager). Pourtant, 87% d’entre eux estiment que ce mode permettrait d’être «autant voire plus productif» et 72% considèrent que le télétravail au sein d’une entreprise serait un argument dans leur recherche d’un nouveau travail.
Les entreprises ne boudent pas pour autant totalement le télétravail même si ce dernier ne reste que partiel dans la grande majorité des cas. En effet, 55,1% des salariés ayant accès au télétravail confirme qu’ils ont droit à cette possibilité depuis plus de deux ans. Toutefois, 63,7% d’entre eux rappellent que le télétravail ne doit pas excéder une semaine par mois. Pour garder le lien – et un œil – avec les salariés selon Véronique Perozzo, responsable de la commission télétravail de l'Observatoire de la parentalité en entreprise (OPE), interrogée par le quotidien.
Ces réticences sont avant tout d’ordre culturel, en France où les questions de temps de travail et de présentiel sont assez sensibles. Le Figaro rapporte que des groupes comme Renault, avec 920 salariés, et L’Oréal avec l’ensemble de ses employés, ont en fait l’expérience. Sans heurts pour le moment mais aussi sans résultats de performances affichés. L’objectif est également de respecter la parité homme-femme et cadre-non-cadre dans la répartition des jours de télétravail qui doit être un droit accessible à tous les travailleurs d’une entreprise.
Le télétravail reste aujourd’hui difficilement chiffrable en France. La dernière enquête relevant 7% de télétravailleurs date de 2002. Un gouffre temporel au regard des évolutions informatiques de la dernière décennie.
>> Bénéficiez-vous du télétravail dans votre entreprise et dans quelles proportions? Le télétravail est-il égalitairement réparti ? Jugez-vous ce mode de travail favorable à une meilleure productivité de votre activité et de votre entreprise? Pensez-vous que votre entreprise devrait généraliser le télétravail?
B. de V.
Travailler en pyjama chez vous sans avoir votre manager à vos côtés sera bientôt une pratique inscrite dans le Code du Travail. Objectif: combler le vide juridique entourant le télétravail, qui conduit justement à une errance et à un prétexte pour l’éviter dans les pratiques des entreprises, et ultimement à une absence générale de ce mode de travail craint par les employeurs. L’article 40 bis, reflet de la proposition de loi Warsmann sur la simplification du droit, adopté en octobre dernier et qui comprend l’introduction d’une définition juridique du télétravail, sera en théorie soumis au Sénat avant la fin du mandat de Nicolas Sarkozy.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 20/02/2012 à 12h23 -- Mis à jour le 20/02/2012 à 12h31
TRAVAIL – La France ne cache pas son retard en termes de mise en place du télétravail au sein de leurs organismes. Un manque que les salariés français aimeraient combler, ou tout au moins essayer. Mais le télétravail est-il une valeur sûre en termes de productivité?...
Un sondage réalisé en février par Maximiles pour Citrix Online (sur 1.169 salariés d’entreprises hexagonales), relayé par le Figaro de ce lundi, décrypte l’impact du télétravail au sein des entreprises françaises. L’insertion de ce mode de travail au sein des sociétés se fait au pas alors que les salariés semblent approuver ce fonctionnement qui améliorerait la productivité de l’activité des entreprises. Alors, le télétravail, bonne idée pour les deux parties?
L’absence de télétravail, un problème culturel français
56,2% des salariés interrogés disent qu’ils n’ont pas la possibilité de s’en remettre au télétravail quand le besoin se présente (congé forcé, conjoint dans l’obligation de déménager). Pourtant, 87% d’entre eux estiment que ce mode permettrait d’être «autant voire plus productif» et 72% considèrent que le télétravail au sein d’une entreprise serait un argument dans leur recherche d’un nouveau travail.
Les entreprises ne boudent pas pour autant totalement le télétravail même si ce dernier ne reste que partiel dans la grande majorité des cas. En effet, 55,1% des salariés ayant accès au télétravail confirme qu’ils ont droit à cette possibilité depuis plus de deux ans. Toutefois, 63,7% d’entre eux rappellent que le télétravail ne doit pas excéder une semaine par mois. Pour garder le lien – et un œil – avec les salariés selon Véronique Perozzo, responsable de la commission télétravail de l'Observatoire de la parentalité en entreprise (OPE), interrogée par le quotidien.
Ces réticences sont avant tout d’ordre culturel, en France où les questions de temps de travail et de présentiel sont assez sensibles. Le Figaro rapporte que des groupes comme Renault, avec 920 salariés, et L’Oréal avec l’ensemble de ses employés, ont en fait l’expérience. Sans heurts pour le moment mais aussi sans résultats de performances affichés. L’objectif est également de respecter la parité homme-femme et cadre-non-cadre dans la répartition des jours de télétravail qui doit être un droit accessible à tous les travailleurs d’une entreprise.
Le télétravail reste aujourd’hui difficilement chiffrable en France. La dernière enquête relevant 7% de télétravailleurs date de 2002. Un gouffre temporel au regard des évolutions informatiques de la dernière décennie.
>> Bénéficiez-vous du télétravail dans votre entreprise et dans quelles proportions? Le télétravail est-il égalitairement réparti ? Jugez-vous ce mode de travail favorable à une meilleure productivité de votre activité et de votre entreprise? Pensez-vous que votre entreprise devrait généraliser le télétravail?
B. de V.
Travailler en pyjama chez vous sans avoir votre manager à vos côtés sera bientôt une pratique inscrite dans le Code du Travail. Objectif: combler le vide juridique entourant le télétravail, qui conduit justement à une errance et à un prétexte pour l’éviter dans les pratiques des entreprises, et ultimement à une absence générale de ce mode de travail craint par les employeurs. L’article 40 bis, reflet de la proposition de loi Warsmann sur la simplification du droit, adopté en octobre dernier et qui comprend l’introduction d’une définition juridique du télétravail, sera en théorie soumis au Sénat avant la fin du mandat de Nicolas Sarkozy.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
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Re: Actualités 2012
Les joueurs de rugby de plus en plus lourds et grands
Créé le 21/02/2012 à 10h55 -- Mis à jour le 21/02/2012 à 12h18
SCIENCE - C'est une étude scientifique qui le dit...
A l'image du 2e ligne du XV de France Pascal Papé -115 kg, 1,96 m-, les joueurs de rugby deviennent de plus en plus lourds et grands, des critères physiques, qui, avec le vécu collectif, sont déterminants pour arracher la victoire, montre une étude française. L'équipe du Pr Jean-François Toussaint (Institut de Recherche bioMédicale et d'Epidémiologie du Sport, Irmes, Paris) a analysé les caractéristiques physiques de tous les joueurs retenus pour participer aux matches de Coupe du monde, depuis la première en 1987, en Nouvelle-Zélande et en Australie, jusqu'à l'édition 2007 en France. Soit 2.692 joueurs, 1.457 avants (numéros 1 à
et 1.235 arrières (9 à 15).
L'étude, publiée mardi en ligne par la revue spécialisée British Journal of Sports Medicine, montre que le poids des joueurs a augmenté progressivement en 20 ans de plus de 6,6 kilos (6,63 kg pour les avants et 6,68 kg pour les arrières). La taille des avants s'est accrue de 0,61 cm et celle des arrières de 1,09 cm. Elle montre également, pour toutes les Coupes du monde, que les avants des équipes parvenues en finale, demi-finales et quarts de finale étaient «significativement plus lourds» que les avants des autres équipes.
En moyenne, les joueurs des équipes les plus performantes pesaient quelque 2 kg de plus que ceux des équipes moins efficaces. De même, les arrières des meilleures équipes avaient environ 2 cm supplémentaires. L'augmentation de la masse des joueurs a accompagné la professionnalisation du rugby, avec notamment des séances de musculation plus intenses et un suivi nutritionnel, notent les chercheurs.
Davantage de confrontations physiques
«Les joueurs deviennent de plus en plus lourds et de plus en plus grands. Malgré les aspects complexes de la performance, des critères simples comme le poids et la taille restent déterminants et discriminants sur la performance en Coupe du monde», analyse Adrien Sedeaud, chercheur à l'Irmes. «Mais ce ne sont que deux déterminants parmi tant d'autres, à eux seul ils ne peuvent faire gagner un match», ajoute-t-il.
Les chercheurs se sont également intéressés à l'«expérience collective» -l'habitude de jouer ensemble- des joueurs engagés dans les matches de Coupe du monde. Ils ont montré que les équipes gagnantes avaient une plus grande expérience collective - estimée à partir du pourcentage de joueurs ayant déjà joué précédemment en Coupe du monde. Ce pourcentage atteignait près de 40% pour les équipes victorieuses, contre à peine 32% pour les autres.
Pour Adrien Sedeaud, l'habitude de jouer ensemble est «essentielle, notamment pour le paquet d'avant. Le partage de l'effort est crucial dans toutes les actions: le déblayage dans le ruck, la synchronisation durant les touches ou encore le placement et les orientations collectives pendant les mauls et mêlées». «Il faut déblayer sur les zones de plaquage le plus rapidement et proprement possible, et le fait de faire ça avec des partenaires qu'on côtoie depuis longtemps, permet de créer des automatismes», indique-t-il.
Le chercheur souligne que le nombre de plaquages, de rucks, de confrontations physiques, a notablement augmenté dans le rugby moderne (passant de 62,4 rucks par match durant le tournoi des Six Nations en 1988 à 134,4 en 2002). «C'est pour ça aussi qu'on va chercher les joueurs les plus lourds et les plus forts», explique-t-il. «Les règles peuvent changer le jeu et donc changer les corps, mais les corps aussi inversement peuvent avoir une influence sur le jeu», conclut-il.
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 21/02/2012 à 10h55 -- Mis à jour le 21/02/2012 à 12h18
SCIENCE - C'est une étude scientifique qui le dit...
A l'image du 2e ligne du XV de France Pascal Papé -115 kg, 1,96 m-, les joueurs de rugby deviennent de plus en plus lourds et grands, des critères physiques, qui, avec le vécu collectif, sont déterminants pour arracher la victoire, montre une étude française. L'équipe du Pr Jean-François Toussaint (Institut de Recherche bioMédicale et d'Epidémiologie du Sport, Irmes, Paris) a analysé les caractéristiques physiques de tous les joueurs retenus pour participer aux matches de Coupe du monde, depuis la première en 1987, en Nouvelle-Zélande et en Australie, jusqu'à l'édition 2007 en France. Soit 2.692 joueurs, 1.457 avants (numéros 1 à

L'étude, publiée mardi en ligne par la revue spécialisée British Journal of Sports Medicine, montre que le poids des joueurs a augmenté progressivement en 20 ans de plus de 6,6 kilos (6,63 kg pour les avants et 6,68 kg pour les arrières). La taille des avants s'est accrue de 0,61 cm et celle des arrières de 1,09 cm. Elle montre également, pour toutes les Coupes du monde, que les avants des équipes parvenues en finale, demi-finales et quarts de finale étaient «significativement plus lourds» que les avants des autres équipes.
En moyenne, les joueurs des équipes les plus performantes pesaient quelque 2 kg de plus que ceux des équipes moins efficaces. De même, les arrières des meilleures équipes avaient environ 2 cm supplémentaires. L'augmentation de la masse des joueurs a accompagné la professionnalisation du rugby, avec notamment des séances de musculation plus intenses et un suivi nutritionnel, notent les chercheurs.
Davantage de confrontations physiques
«Les joueurs deviennent de plus en plus lourds et de plus en plus grands. Malgré les aspects complexes de la performance, des critères simples comme le poids et la taille restent déterminants et discriminants sur la performance en Coupe du monde», analyse Adrien Sedeaud, chercheur à l'Irmes. «Mais ce ne sont que deux déterminants parmi tant d'autres, à eux seul ils ne peuvent faire gagner un match», ajoute-t-il.
Les chercheurs se sont également intéressés à l'«expérience collective» -l'habitude de jouer ensemble- des joueurs engagés dans les matches de Coupe du monde. Ils ont montré que les équipes gagnantes avaient une plus grande expérience collective - estimée à partir du pourcentage de joueurs ayant déjà joué précédemment en Coupe du monde. Ce pourcentage atteignait près de 40% pour les équipes victorieuses, contre à peine 32% pour les autres.
Pour Adrien Sedeaud, l'habitude de jouer ensemble est «essentielle, notamment pour le paquet d'avant. Le partage de l'effort est crucial dans toutes les actions: le déblayage dans le ruck, la synchronisation durant les touches ou encore le placement et les orientations collectives pendant les mauls et mêlées». «Il faut déblayer sur les zones de plaquage le plus rapidement et proprement possible, et le fait de faire ça avec des partenaires qu'on côtoie depuis longtemps, permet de créer des automatismes», indique-t-il.
Le chercheur souligne que le nombre de plaquages, de rucks, de confrontations physiques, a notablement augmenté dans le rugby moderne (passant de 62,4 rucks par match durant le tournoi des Six Nations en 1988 à 134,4 en 2002). «C'est pour ça aussi qu'on va chercher les joueurs les plus lourds et les plus forts», explique-t-il. «Les règles peuvent changer le jeu et donc changer les corps, mais les corps aussi inversement peuvent avoir une influence sur le jeu», conclut-il.
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
OGM: Paris demande à l'Europe de suspendre l'autorisation du maïs MON810
Créé le 20/02/2012 à 18h31 -- Mis à jour le 21/02/2012 à 09h22
VIDEO - Les maïs OGM, dont la toxicité semble se confirmer dans les laboratoires, pourraient être interdits en France...
La Commission européenne a reçu lundi une demande du gouvernement français de suspendre d'urgence la culture du maïs OGM MON810 sur le territoire de l'UE et va étudier les arguments avancés, a annoncé un de ses porte-parole. «Nous venons de recevoir la requête du gouvernement français. Elle demande de suspendre d'urgence les autorisations de semis du maïs OGM MON810 dans toute l'UE, et fonde sa requête sur de nouvelles études scientifiques», a expliqué Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire en charge de la Santé et des Consommateurs John Dalli. «Nous allons étudier les données scientifiques mises en avant et nous fournirons notre réponse dans les délais prévus», a-t-il ajouté.
Demande d’interdiction «générale»
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé la requête française via un communiqué de son ministère et un message sur son compte twitter. «Notification à Bruxelles de notre demande d'interdiction du Mais OGM Monsanto 810 aujourd'hui même. Promesse tenue. Je tenais beaucoup à le faire avant de présenter ma démission. Elle interviendra cette semaine, pour éviter tout mélange des genres», a-t-elle écrit. La requête française n'est pas une nouvelle clause de sauvegarde, mais une demande d'interdiction générale de la culture du MON 810.
La France avait adopté une clause de sauvegarde pour interdire la culture de ce maïs sur son territoire en février 2008, mais la mesure a été invalidée par la Cour européenne de justice de Luxembourg et le Conseil d'Etat. Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée en novembre à demander l'interdiction pure et simple de culture de ce type de maïs avant fin février.
Les études scientifiques pointent les dangers des OGM
La demande française «s'appuie sur les dernières études scientifiques», et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), publié le 8 décembre 2011, qui «montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement». L'avis de l'AESA porte sur le maïs OGM Bt11, mais «on argumente que nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810», a souligné la ministre auprès de l'AFP à Paris. Parmi ces problèmes «transposables», elle a relevé les risques que fait porter ce type de maïs à l'environnement, et notamment à la faune «avec l'apparition de résistances à la toxine». En outre, a-t-elle indiqué, l'AESA recommande la mise en place de zones-refuge pour les insectes, des mesures qui n'existent pas pour le Monsanto 810.
La ministre avait cité également en novembre deux études qui faisaient valoir notamment que la toxine BT comprise dans le maïs Monsanto 810 touchait d'autres types d'insectes que les ravageurs du maïs ciblés. Selon les scientifiques, face au danger d'apparitions de phénomènes de résistance, les producteurs d'OGM multiplient les protéines insecticides dans leurs produits. «Si l'Union européenne n'agit pas, on peut prendre une clause de sauvegarde», comme l'ont déjà fait six autres pays européens, l'Allemagne, la Hongrie, la Bulgarie, l'Autriche, la Grèce, le Luxembourg, a-t-elle indiqué. Le maïs MON 810 est cultivé dans l'UE depuis 14 ans, essentiellement en Espagne. La multinationale a demandé le renouvellement de cette autorisation, mais sa requête n'a pas encore été soumise aux Etats. Le processus d'autorisation des OGM est actuellement dans l'impasse, car aucune majorité n'est jamais trouvée entre les 27 Etats.
TerreTV a interviewé Robin Mesnage, biologiste à l’Université de Caen, sur la toxicité des OGM:
Vidéo manquante
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 20/02/2012 à 18h31 -- Mis à jour le 21/02/2012 à 09h22
VIDEO - Les maïs OGM, dont la toxicité semble se confirmer dans les laboratoires, pourraient être interdits en France...
La Commission européenne a reçu lundi une demande du gouvernement français de suspendre d'urgence la culture du maïs OGM MON810 sur le territoire de l'UE et va étudier les arguments avancés, a annoncé un de ses porte-parole. «Nous venons de recevoir la requête du gouvernement français. Elle demande de suspendre d'urgence les autorisations de semis du maïs OGM MON810 dans toute l'UE, et fonde sa requête sur de nouvelles études scientifiques», a expliqué Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire en charge de la Santé et des Consommateurs John Dalli. «Nous allons étudier les données scientifiques mises en avant et nous fournirons notre réponse dans les délais prévus», a-t-il ajouté.
Demande d’interdiction «générale»
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé la requête française via un communiqué de son ministère et un message sur son compte twitter. «Notification à Bruxelles de notre demande d'interdiction du Mais OGM Monsanto 810 aujourd'hui même. Promesse tenue. Je tenais beaucoup à le faire avant de présenter ma démission. Elle interviendra cette semaine, pour éviter tout mélange des genres», a-t-elle écrit. La requête française n'est pas une nouvelle clause de sauvegarde, mais une demande d'interdiction générale de la culture du MON 810.
La France avait adopté une clause de sauvegarde pour interdire la culture de ce maïs sur son territoire en février 2008, mais la mesure a été invalidée par la Cour européenne de justice de Luxembourg et le Conseil d'Etat. Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée en novembre à demander l'interdiction pure et simple de culture de ce type de maïs avant fin février.
Les études scientifiques pointent les dangers des OGM
La demande française «s'appuie sur les dernières études scientifiques», et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), publié le 8 décembre 2011, qui «montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement». L'avis de l'AESA porte sur le maïs OGM Bt11, mais «on argumente que nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810», a souligné la ministre auprès de l'AFP à Paris. Parmi ces problèmes «transposables», elle a relevé les risques que fait porter ce type de maïs à l'environnement, et notamment à la faune «avec l'apparition de résistances à la toxine». En outre, a-t-elle indiqué, l'AESA recommande la mise en place de zones-refuge pour les insectes, des mesures qui n'existent pas pour le Monsanto 810.
La ministre avait cité également en novembre deux études qui faisaient valoir notamment que la toxine BT comprise dans le maïs Monsanto 810 touchait d'autres types d'insectes que les ravageurs du maïs ciblés. Selon les scientifiques, face au danger d'apparitions de phénomènes de résistance, les producteurs d'OGM multiplient les protéines insecticides dans leurs produits. «Si l'Union européenne n'agit pas, on peut prendre une clause de sauvegarde», comme l'ont déjà fait six autres pays européens, l'Allemagne, la Hongrie, la Bulgarie, l'Autriche, la Grèce, le Luxembourg, a-t-elle indiqué. Le maïs MON 810 est cultivé dans l'UE depuis 14 ans, essentiellement en Espagne. La multinationale a demandé le renouvellement de cette autorisation, mais sa requête n'a pas encore été soumise aux Etats. Le processus d'autorisation des OGM est actuellement dans l'impasse, car aucune majorité n'est jamais trouvée entre les 27 Etats.
TerreTV a interviewé Robin Mesnage, biologiste à l’Université de Caen, sur la toxicité des OGM:
Vidéo manquante
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Fécondation in vitro: «Il y a une chape de plomb en France»
Créé le 21/02/2012 à 05h04 -- Mis à jour le 21/02/2012 à 11h03
René Frydman, gynécologue-obstétricien, figure de la fécondation in vitro,
INTERVIEW - René Frydman, figure de la procréation médicalement assistée, a répondu aux questions de «20 Minutes»...
Il y a trente ans, naissait Amandine, premier «bébé éprouvette» grâce à une fécondation in vitro (FIV) réalisée par René Frydman. Il a depuis contribué à de nombreuses autres avancées, mais déplore les blocages français.
>> Difficultés à procréer, stérilité, procréation médicalement assistée, vous souhaitez témoigner? Ecrivez-nous à reporter-mobile@20minutes.fr
Où en est la procréation médicalement assistée en France?
On ne pourrait pas refaire ce qu'on a fait il y a trente ans, à cause du mille-feuille administratif qui entoure ces questions. En France, la recherche sur l'embryon est interdite. Mais autorisée dans certains cas! Cette confusion nuit à l'innovation, ne donne pas des ailes. Alors, bien sûr on a progressé, mais il y a une chape de plomb que n'ont pas nos collègues anglo-saxons.
Question d'idéologie?
Il y a deux lignes de pensée. L'une refuse de dissocier sexualité et procréation, et donc refuse avortement, FIV, recherche sur l'embryon. L'autre donne aux hommes et aux femmes la liberté de maîtriser leur reproduction et de mener des recherches tout en les encadrant.
Cette ligne partage aussi les partis politiques?
C'est trans-courants. Il y a des rétrogrades chez Hollande et des plus ouverts ailleurs. Mais en période électorale, il y a un raidissement. La chasse aux voix fait que le candidat qui vient de se déclarer n'ira pas heurter de plein fouet des mouvements intégristes.
Quelles mesures prônez-vous? La rémunération des donneuses d'ovocytes?
Allons d'abord au bout de notre logique de gratuité. En informant les femmes qu'elles peuvent donner leurs ovocytes, donc en autorisant des campagnes dans chaque hôpital. Ces problèmes concernent 15% des personnes en âge de procréer. C'est de la santé publique, il faut plus informer.
D'autres mesures?
Un bilan de fertilité pour les femmes entre 33 et 35 ans. J'en vois tant entre 40 et 45 ans qui disent «ah, si j'avais su». Cela accélérerait aussi la marche vers la conservation des ovocytes, dont on ne fera pas l'économie. Pourquoi une femme de 33 ans qui n'a pas rencontré son prince charmant, mais veut un jour être mère, ne pourrait-elle conserver ses ovules?
Propos recueillis par Alice coffinÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 21/02/2012 à 05h04 -- Mis à jour le 21/02/2012 à 11h03
René Frydman, gynécologue-obstétricien, figure de la fécondation in vitro,
INTERVIEW - René Frydman, figure de la procréation médicalement assistée, a répondu aux questions de «20 Minutes»...
Il y a trente ans, naissait Amandine, premier «bébé éprouvette» grâce à une fécondation in vitro (FIV) réalisée par René Frydman. Il a depuis contribué à de nombreuses autres avancées, mais déplore les blocages français.
>> Difficultés à procréer, stérilité, procréation médicalement assistée, vous souhaitez témoigner? Ecrivez-nous à reporter-mobile@20minutes.fr
Où en est la procréation médicalement assistée en France?
On ne pourrait pas refaire ce qu'on a fait il y a trente ans, à cause du mille-feuille administratif qui entoure ces questions. En France, la recherche sur l'embryon est interdite. Mais autorisée dans certains cas! Cette confusion nuit à l'innovation, ne donne pas des ailes. Alors, bien sûr on a progressé, mais il y a une chape de plomb que n'ont pas nos collègues anglo-saxons.
Question d'idéologie?
Il y a deux lignes de pensée. L'une refuse de dissocier sexualité et procréation, et donc refuse avortement, FIV, recherche sur l'embryon. L'autre donne aux hommes et aux femmes la liberté de maîtriser leur reproduction et de mener des recherches tout en les encadrant.
Cette ligne partage aussi les partis politiques?
C'est trans-courants. Il y a des rétrogrades chez Hollande et des plus ouverts ailleurs. Mais en période électorale, il y a un raidissement. La chasse aux voix fait que le candidat qui vient de se déclarer n'ira pas heurter de plein fouet des mouvements intégristes.
Quelles mesures prônez-vous? La rémunération des donneuses d'ovocytes?
Allons d'abord au bout de notre logique de gratuité. En informant les femmes qu'elles peuvent donner leurs ovocytes, donc en autorisant des campagnes dans chaque hôpital. Ces problèmes concernent 15% des personnes en âge de procréer. C'est de la santé publique, il faut plus informer.
D'autres mesures?
Un bilan de fertilité pour les femmes entre 33 et 35 ans. J'en vois tant entre 40 et 45 ans qui disent «ah, si j'avais su». Cela accélérerait aussi la marche vers la conservation des ovocytes, dont on ne fera pas l'économie. Pourquoi une femme de 33 ans qui n'a pas rencontré son prince charmant, mais veut un jour être mère, ne pourrait-elle conserver ses ovules?
Propos recueillis par Alice coffinÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Coût du travail: La France et l'Allemagne au coude-à-coude
Créé le 22/02/2012 à 10h26 -- Mis à jour le 22/02/2012 à 14h43
Dans l’industrie automobile, le coût du travail en Allemagne est supérieur de 29% à celui observé en France.
STATISTIQUES - L'étude «Emplois et salaires» publiée mercredi par l’Insee bat en brèche certains a priori...
Une étude qui risque de faire beaucoup de bruit pendant la campagne électorale. Selon un document de l’Insee révélé ce mercredi, contrairement aux idées véhiculées par plusieurs politiques, le coût du travail en France ne serait que très légèrement supérieur à celui de l’Allemagne.
«La France et l’Allemagne se situent dans les pays ayant un coût du travail élevé. Dans l’industrie manufacturière, il est de 33 euros dans les deux pays. Et dans certains secteurs, comme l’industrie automobile, le coût du travail est même supérieur de 29% à celui observé en France», explique Laurence Rioux, chef de la division salaires à l’Insee.
En revanche, dans les services marchands, l’Allemagne garde l’avantage avec un coût horaire de 26,81 euros contre 32,08 euros en France. Si l’on s’intéresse aux évolutions entre 1996 et 2008, on constate que c’est Allemagne que le coût du travail a évolué le moins vite (+1,9% par an) «en raison de la politique de modération salariale pratiquée sur cette période», précise Laurence Rioux. Quant à la France, entre 1996 et 2008, le coût du travail a progressé de 3,4%, « ce qui correspond à la moyenne européenne », commente Laurence Rioux.
Des pays productifs
Autre idée qui bat en brèche certains a priori : selon l’Insee, les pays ayant un coût du travail élevé sont aussi ceux qui ont la productivité la plus forte. «Sur ce point, la France et l’Allemagne se rejoignent aussi», indique Laurence Rioux.
Par ailleurs, à moyen terme le niveau de cotisations sociales patronales n’aurait pas d’effet sur le coût horaire. «Seul le niveau total de taxes influe au final sur le coût du travail», précise Laurence Rioux. Des conclusions qui semblent démontrer que le déficit de compétitivité de la France par rapport à l’Allemagne, serait davantage dû à un problème d’innovation et de qualité de son offre, comme l’indiquait le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy, en janvier.
Delphine BancaudÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 22/02/2012 à 10h26 -- Mis à jour le 22/02/2012 à 14h43
Dans l’industrie automobile, le coût du travail en Allemagne est supérieur de 29% à celui observé en France.
STATISTIQUES - L'étude «Emplois et salaires» publiée mercredi par l’Insee bat en brèche certains a priori...
Une étude qui risque de faire beaucoup de bruit pendant la campagne électorale. Selon un document de l’Insee révélé ce mercredi, contrairement aux idées véhiculées par plusieurs politiques, le coût du travail en France ne serait que très légèrement supérieur à celui de l’Allemagne.
«La France et l’Allemagne se situent dans les pays ayant un coût du travail élevé. Dans l’industrie manufacturière, il est de 33 euros dans les deux pays. Et dans certains secteurs, comme l’industrie automobile, le coût du travail est même supérieur de 29% à celui observé en France», explique Laurence Rioux, chef de la division salaires à l’Insee.
En revanche, dans les services marchands, l’Allemagne garde l’avantage avec un coût horaire de 26,81 euros contre 32,08 euros en France. Si l’on s’intéresse aux évolutions entre 1996 et 2008, on constate que c’est Allemagne que le coût du travail a évolué le moins vite (+1,9% par an) «en raison de la politique de modération salariale pratiquée sur cette période», précise Laurence Rioux. Quant à la France, entre 1996 et 2008, le coût du travail a progressé de 3,4%, « ce qui correspond à la moyenne européenne », commente Laurence Rioux.
Des pays productifs
Autre idée qui bat en brèche certains a priori : selon l’Insee, les pays ayant un coût du travail élevé sont aussi ceux qui ont la productivité la plus forte. «Sur ce point, la France et l’Allemagne se rejoignent aussi», indique Laurence Rioux.
Par ailleurs, à moyen terme le niveau de cotisations sociales patronales n’aurait pas d’effet sur le coût horaire. «Seul le niveau total de taxes influe au final sur le coût du travail», précise Laurence Rioux. Des conclusions qui semblent démontrer que le déficit de compétitivité de la France par rapport à l’Allemagne, serait davantage dû à un problème d’innovation et de qualité de son offre, comme l’indiquait le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy, en janvier.
Delphine BancaudÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Hôpitaux publics : une enquête dénonce l'ampleur des dépassements d'honoraires
Dans son numéro de mars, à paraître jeudi 23 janvier, le magazine 60 Millions de consommateurs dénonce "l'ampleur" du secteur libéral et des dépassements d'honoraires au sein des hôpitaux publics. L'enquête menée par le mensuel, avec le soutien logistique de Santéclair, filiale commune à plusieurs complémentaires santé, a duré plus de un an et demi.
"Autorisés à exercer une activité libérale au sein même d'un hôpital public, certains chirurgiens en profitent pour pratiquer des tarifs indécents", écrit 60 Millions de consommateurs. Ainsi, sur un total de près de 45 000 praticiens du public, 4 524 exercent une activité privée au sein de l'hôpital. Parmi ces derniers, 1 824 relèvent du secteur 2 et fixent librement leurs honoraires pour certains patients qui veulent être soignés par eux, selon des chiffres de 2010.
RÉDUCTION DU DÉLAI DE PRISE EN CHARGE PAYÉE AU PRIX FORT
Un patient qui souhaite être traité par un médecin de renom ou qui ne souhaite pas attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d'être pris en charge peut demander à être reçu en privé par certains praticiens qui officient au sein d'un hôpital public.
Parmi les exemples cités par le magazine, celui de certains spécialistes de l'hôpital Cochin, à Paris, qui facturent jusqu'à 4 250 euros la pose d'une prothèse de hanche, alors que le tarif conventionné se limite à 459,80 euros. Pour une opération simple, celle de la cataracte, dont le tarif conventionné (remboursé par l'assurance-maladie) est de 271,70 euros, un patient pourra avoir à débourser jusqu'à 1 490 euros s'il choisit un "ponte" de l'Hôtel-Dieu à Paris, ajoute le mensuel.
Sur une quarantaine d'actes médicaux, la moyenne des dépassements oscille entre 68 et 408 % du tarif de la Sécurité sociale, mais "il n'est pas rare que les montants facturés atteignent des taux supérieurs à 1 000 %", écrit 60 Millions de consommateurs. Le mensuel affirme par ailleurs s'être heurté à de nombreuses difficultés pour obtenir ces chiffres, tant auprès des agences régionales de santé, des hôpitaux que de l'assurance-maladie.
Fin janvier, la Caisse nationale d'assurance-maladie a annoncé qu'elle avait lancé l'instruction de deux cent cinquante dossiers de médecins "susceptibles d'être déférés devant le Conseil de l'ordre" pour des pratiques tarifaires abusives.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans son numéro de mars, à paraître jeudi 23 janvier, le magazine 60 Millions de consommateurs dénonce "l'ampleur" du secteur libéral et des dépassements d'honoraires au sein des hôpitaux publics. L'enquête menée par le mensuel, avec le soutien logistique de Santéclair, filiale commune à plusieurs complémentaires santé, a duré plus de un an et demi.
"Autorisés à exercer une activité libérale au sein même d'un hôpital public, certains chirurgiens en profitent pour pratiquer des tarifs indécents", écrit 60 Millions de consommateurs. Ainsi, sur un total de près de 45 000 praticiens du public, 4 524 exercent une activité privée au sein de l'hôpital. Parmi ces derniers, 1 824 relèvent du secteur 2 et fixent librement leurs honoraires pour certains patients qui veulent être soignés par eux, selon des chiffres de 2010.
RÉDUCTION DU DÉLAI DE PRISE EN CHARGE PAYÉE AU PRIX FORT
Un patient qui souhaite être traité par un médecin de renom ou qui ne souhaite pas attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d'être pris en charge peut demander à être reçu en privé par certains praticiens qui officient au sein d'un hôpital public.
Parmi les exemples cités par le magazine, celui de certains spécialistes de l'hôpital Cochin, à Paris, qui facturent jusqu'à 4 250 euros la pose d'une prothèse de hanche, alors que le tarif conventionné se limite à 459,80 euros. Pour une opération simple, celle de la cataracte, dont le tarif conventionné (remboursé par l'assurance-maladie) est de 271,70 euros, un patient pourra avoir à débourser jusqu'à 1 490 euros s'il choisit un "ponte" de l'Hôtel-Dieu à Paris, ajoute le mensuel.
Sur une quarantaine d'actes médicaux, la moyenne des dépassements oscille entre 68 et 408 % du tarif de la Sécurité sociale, mais "il n'est pas rare que les montants facturés atteignent des taux supérieurs à 1 000 %", écrit 60 Millions de consommateurs. Le mensuel affirme par ailleurs s'être heurté à de nombreuses difficultés pour obtenir ces chiffres, tant auprès des agences régionales de santé, des hôpitaux que de l'assurance-maladie.
Fin janvier, la Caisse nationale d'assurance-maladie a annoncé qu'elle avait lancé l'instruction de deux cent cinquante dossiers de médecins "susceptibles d'être déférés devant le Conseil de l'ordre" pour des pratiques tarifaires abusives.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Au centre de santé, on soigne selon les besoins, pas les moyens
8 heures du matin. Ils sont une dizaine déjà à patienter devant le vieux centre défraîchi une demie-heure avant le lever de la grille. Sur la façade, un grand panneau annonce la couleur : "Non aux baisses de remboursement de la sécurité sociale. La santé n'est pas une marchandise". Bienvenue au centre municipal de santé Salvador Allende de La Courneuve installé au milieu de la cité des 4000 voilà 38 ans cette semaine*.
Portée par les mairies communistes successives, l'existence de ce centre municipal au sein d'un quartier populaire répond à un principe simple : réunir dans un même lieu un ensemble de professionnels de santé pour permettre une offre de soins diversifiée, de qualité, mais toujours à un prix accessible à tous, même aux plus démunis. Ici les médecins sont salariés par la ville : ils ne sont pas payés à l'acte, mais au nombre d'heures travaillées.
"J'ai commencé là presque à l'ouverture en 1974, raconte de sa voix grave le sémillant Jacques Murcia, 61 ans, masseur kinésithérapeute. Travailler dans un centre de santé était mon idéal, mon côté soixante-huitard attardé sans doute ! J'aime l'idée qu'on ne peut pas faire commerce de la santé. Elle est à la fois un devoir et un droit : le citoyen doit se maintenir en bonne santé pour être utile à la société, mais la société doit le soigner quand il en a besoin, et ça quels que soient ses moyens."
"Chez les médecins 'privés', vous devez avancer tous les frais"
8h30, c'est l'ouverture : les patients s'engouffrent, montent à l'étage, reçoivent un ticket numéroté avant de prendre place dans leur ordre d'arrivée. La même scène se répète tous les matins et tous les après-midi à 13h30, à l'ouverture des consultations sans rendez-vous assurées par les médecins généralistes parallèlement à leurs consultations habituelles.
"Il y a beaucoup de délai pour les rendez-vous fixes, explique Patricia, 51 ans. Quand on se sent mal, c'est quand même mieux de pouvoir venir tout de suite, même si vous devez patienter deux heures." Cette mère célibataire, secrétaire à temps partiel, ne gagne que 1 200 euros par mois pour élever ses deux enfants, déjà étudiants. Elle sait qu'en venant ici, elle paiera une somme modique : conventionné avec l'assurance maladie, le centre de santé applique le tiers payant ; seul le ticket modérateur – la somme qui n'est pas remboursée par la Sécurité sociale– reste à la charge des patients.
"Chez les médecins 'privés' dit elle, vous devez avancer tous les frais : 23 euros sur mon budget, ce n'est pas rien. Et je ne parle pas des spécialistes. C'est 25 euros minimum mais beaucoup demandent plus !" Au centre de santé, Patricia consulte aussi un ophtalmologiste, un kinésithérapeute et un phlébologue. Aucun n'observe de dépassements d'honoraires, pratique courante dans les cabinets libéraux.
Tahar, 33 ans, en sait quelque chose. Il patiente dans la seconde salle d'attente du premier étage, côté "kinésithérapie". Dans ses bras, son bébé de 11 mois qui souffre de bronchiolite : "Notre pédiatre, à Saint-Ouen, nous fait payer 40 euros la consultation." Or il n'y a qu'un seul salaire à la maison. En entendant la somme, Monique, la secrétaire médicale, lève les yeux au ciel. "Et une fois, je n'avais pas la carte vitale, j'ai dû payer 62 euros !", ajoute-t-il.
Mais pourquoi diable aller chez un médecin dans cette autre ville de la Seine-Saint-Denis, pas même limitrophe ? "Parce que nous n'en avons pas trouvé plus près !", explique-t-il dépité. L'unique pédiatre de La Courneuve exerçait en effet au centre de santé : elle a pris sa retraite à la fin de l'année dernière et n'est pas encore remplacée.
Un seul cabinet d'ophtalmologiste en ville
A quelques kilomètres de Paris seulement, La Courneuve, comme l'ensemble de la Seine-Saint-Denis doit en effet faire face depuis plusieurs années à un phénomène de désertification médicale. Seuls 20 généralistes et 9 spécialistes (6 dentistes, un cardiologue, un ophtalmologiste et un gynécologue)** ont installé leur cabinet dans la ville de 37.000 habitants. A titre de comparaison, cela fait un ratio de 5,3 médecins généralistes libéraux et 2,4 médecins spécialistes libéraux (0,8 sans les dentistes) pour 10 000 habitants à La Courneuve contre 20,3 généralistes et 68,5 spécialistes pour 10 000 habitants dans le VIe arrondissement de la capitale.
Le dernier radiologue libéral de la ville a pris sa retraite fin septembre, sans trouver de successeur. Heureusement, au centre de santé, la ville vient de s'engager à renouveler l'ensemble du matériel de radiologie. "C'est un véritable investissement : il faudra des années pour l'amortir, indique Marie-Hélène Serres, la responsable administrative. Mais le premier objectif est d'abord de permettre à ceux que l'on accueille d'être bien soignés. On s'engage dans une logique pérenne, humaine." De nombreux spécialistes consultent ainsi plusieurs heures par semaines au sein du centre de santé : gynécologues, ORL, dermatologue, rhumatologue, cardiologue, ophtalmo, phlébologue, allergologue, gastro-entérologue, échographiste, kinés, dentistes, sans compter les infirmiers, les psychologues, la PMI et l'antenne du planning familial.
Mais le lieu n'échappe pas, lui non plus, à la tendance générale qui fait que de moins en moins de médecins exercent dans les quartiers populaires comme dans les zones rurales, leur préférant les centres des grandes villes. Ainsi, il a fallu de longs mois de recherches pour trouver le nouveau pédiatre qui arrivera en mars. Quant au poste de directeur, il est vacant depuis un an faute de médecin candidat... "On ne trouve pas, constate Mme Serres. Personne ne postule... Mais on ne désespère pas !" Il y a aussi des heures à pourvoir pour un gynécologue, et un kinésithérapeute pour répondre à une demande de plus en en plus forte.
"Si nous ne les accueillons pas, ils ne sont pas soignés !"
"Non seulement il y a moins de cabinets libéraux, mais beaucoup des spécialistes installés dans notre département refusent par exemple de soigner les étrangers qui bénéficient de l'Aide médicale d'Etat, explique Jacques Murcia. Aucun kiné ne les accepte à Saint-Denis, aucun au Bourget, aucun à Drancy et un seul à Dugny. Et ils sont à peine plus nombreux à accepter les personnes bénéficiant de la CMU (couverture maladie universelle auquel ont droit un tiers des Courneuviens). Du coup, nous sommes obligés de les prendre en priorité, car si nous ne les accueillons pas, ils ne sont pas soignés !" Au centre de santé, on trouve de tout : des étudiants et des salariés, qui profitent de soins de qualité à proximité de chez eux, comme des habitants aux situations plus précaires – petites retraites, bénéficiaires du RSA, étrangers sans papiers. Ce sont eux qui vont et viennent dans les couloirs vivants de cet établissement de deux étages.
Ça s'agite à l'accueil kinésithérapie. Un vieux monsieur supplie pour obtenir un rendez-vous pour la rééducation de son épaule. Il a apporté toute une série de papiers dont son compte-rendu post-opératoire dans un sac en plastique bleu: "Même la nuit je viens, si vous me donnez un rendez-vous !" promet-il, charmeur. A 81 ans, il ne touche que 510 euros de retraite et n'a pas de mutuelle. Le kiné finit par céder : "Bon, venez mercredi à 9 heures... J'espère juste que j'aurai moins de bronchiolites." Monique sourit : "Il vous a donné une place ? Vous êtes redoutable !" Elle connaît bien le vieil homme avec qui elle échange quelques mots d'arabe, elle qui est née en Algérie. Utile pour accueillir les patients venus du monde entier qui arrivent ici.
Dans le couloir, Anna, 76 ans, repart à pas lents, aidée de sa canne. Elle conte une vie difficile, celle d'une femme de ménage abandonnée avec ses six enfants par un mari violent. Aujourd'hui elle vit avec à peine 600 euros de retraite par mois. "Je suis venue pour mon arthrose de la hanche. Mais j'ai déjà eu deux infarctus..."
Florence, 48 ans, a souffert du dos pendant près de 20 ans sans pouvoir se soigner. Elle considérait cette dépense superflue pour ses petits revenus. Il y a trois ans, un grave accident de moto lui casse la jambe en mille morceaux. C'est à cette occasion qu'elle découvre le centre de santé et ses consultations au tarif conventionnel. Au RSA, bénéficiaire de la CMU, elle n'a ici rien à débourser. "C'est comme ça que je me suis décidée à faire soigner mon dos. Si ce centre n'existait pas, je ne pourrais pas, je ne finis déjà pas les mois... indique-t-elle. Je sais que l'existence même de ces centres va complètement à l'encontre de la politique actuelle : on dérembourse de plus en plus de médicaments, les hôpitaux veulent devenir rentables, mais ils sont vachement utiles." Elle ne tarit pas d'éloges sur les médecins qui la soignent, si attentifs, si accueillants, et l'atmosphère chaleureuse qui règne à l'accueil : "Les kinés ici pourraient sans problème ouvrir un spa en montagne et ils seraient beaucoup plus riches ! Mais je pense qu'ils savent ce qu'ils gagnent humainement en travaillant là."
Comme leurs homologues du premier étage, les tout jeunes dentistes qui passent plusieurs heures par semaines au second n'ont en effet pas l'air malheureux. "J'ai exercé dans un centre comme celui-ci lorsque j'étais encore à la fac. Ça m'a tout de suite plu, explique Jérémy Reiss, 25 ans, chirurgien dentiste référent. Quand vous êtes en libéral, vous avez ce stress de devoir faire tourner le cabinet : on sait bien que poser une prothèse peut rapporter bien plus que d'essayer de conserver une dent. Ici, mon objectif n'est pas de faire du chiffre, c'est de soigner mon patient le mieux possible. C'est le cœur de mon métier, j'aurai tout le temps plus tard de gagner de l'argent."
A.L
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
8 heures du matin. Ils sont une dizaine déjà à patienter devant le vieux centre défraîchi une demie-heure avant le lever de la grille. Sur la façade, un grand panneau annonce la couleur : "Non aux baisses de remboursement de la sécurité sociale. La santé n'est pas une marchandise". Bienvenue au centre municipal de santé Salvador Allende de La Courneuve installé au milieu de la cité des 4000 voilà 38 ans cette semaine*.
Portée par les mairies communistes successives, l'existence de ce centre municipal au sein d'un quartier populaire répond à un principe simple : réunir dans un même lieu un ensemble de professionnels de santé pour permettre une offre de soins diversifiée, de qualité, mais toujours à un prix accessible à tous, même aux plus démunis. Ici les médecins sont salariés par la ville : ils ne sont pas payés à l'acte, mais au nombre d'heures travaillées.
"J'ai commencé là presque à l'ouverture en 1974, raconte de sa voix grave le sémillant Jacques Murcia, 61 ans, masseur kinésithérapeute. Travailler dans un centre de santé était mon idéal, mon côté soixante-huitard attardé sans doute ! J'aime l'idée qu'on ne peut pas faire commerce de la santé. Elle est à la fois un devoir et un droit : le citoyen doit se maintenir en bonne santé pour être utile à la société, mais la société doit le soigner quand il en a besoin, et ça quels que soient ses moyens."
"Chez les médecins 'privés', vous devez avancer tous les frais"
8h30, c'est l'ouverture : les patients s'engouffrent, montent à l'étage, reçoivent un ticket numéroté avant de prendre place dans leur ordre d'arrivée. La même scène se répète tous les matins et tous les après-midi à 13h30, à l'ouverture des consultations sans rendez-vous assurées par les médecins généralistes parallèlement à leurs consultations habituelles.
"Il y a beaucoup de délai pour les rendez-vous fixes, explique Patricia, 51 ans. Quand on se sent mal, c'est quand même mieux de pouvoir venir tout de suite, même si vous devez patienter deux heures." Cette mère célibataire, secrétaire à temps partiel, ne gagne que 1 200 euros par mois pour élever ses deux enfants, déjà étudiants. Elle sait qu'en venant ici, elle paiera une somme modique : conventionné avec l'assurance maladie, le centre de santé applique le tiers payant ; seul le ticket modérateur – la somme qui n'est pas remboursée par la Sécurité sociale– reste à la charge des patients.
"Chez les médecins 'privés' dit elle, vous devez avancer tous les frais : 23 euros sur mon budget, ce n'est pas rien. Et je ne parle pas des spécialistes. C'est 25 euros minimum mais beaucoup demandent plus !" Au centre de santé, Patricia consulte aussi un ophtalmologiste, un kinésithérapeute et un phlébologue. Aucun n'observe de dépassements d'honoraires, pratique courante dans les cabinets libéraux.
Tahar, 33 ans, en sait quelque chose. Il patiente dans la seconde salle d'attente du premier étage, côté "kinésithérapie". Dans ses bras, son bébé de 11 mois qui souffre de bronchiolite : "Notre pédiatre, à Saint-Ouen, nous fait payer 40 euros la consultation." Or il n'y a qu'un seul salaire à la maison. En entendant la somme, Monique, la secrétaire médicale, lève les yeux au ciel. "Et une fois, je n'avais pas la carte vitale, j'ai dû payer 62 euros !", ajoute-t-il.
Mais pourquoi diable aller chez un médecin dans cette autre ville de la Seine-Saint-Denis, pas même limitrophe ? "Parce que nous n'en avons pas trouvé plus près !", explique-t-il dépité. L'unique pédiatre de La Courneuve exerçait en effet au centre de santé : elle a pris sa retraite à la fin de l'année dernière et n'est pas encore remplacée.
Un seul cabinet d'ophtalmologiste en ville
A quelques kilomètres de Paris seulement, La Courneuve, comme l'ensemble de la Seine-Saint-Denis doit en effet faire face depuis plusieurs années à un phénomène de désertification médicale. Seuls 20 généralistes et 9 spécialistes (6 dentistes, un cardiologue, un ophtalmologiste et un gynécologue)** ont installé leur cabinet dans la ville de 37.000 habitants. A titre de comparaison, cela fait un ratio de 5,3 médecins généralistes libéraux et 2,4 médecins spécialistes libéraux (0,8 sans les dentistes) pour 10 000 habitants à La Courneuve contre 20,3 généralistes et 68,5 spécialistes pour 10 000 habitants dans le VIe arrondissement de la capitale.
Le dernier radiologue libéral de la ville a pris sa retraite fin septembre, sans trouver de successeur. Heureusement, au centre de santé, la ville vient de s'engager à renouveler l'ensemble du matériel de radiologie. "C'est un véritable investissement : il faudra des années pour l'amortir, indique Marie-Hélène Serres, la responsable administrative. Mais le premier objectif est d'abord de permettre à ceux que l'on accueille d'être bien soignés. On s'engage dans une logique pérenne, humaine." De nombreux spécialistes consultent ainsi plusieurs heures par semaines au sein du centre de santé : gynécologues, ORL, dermatologue, rhumatologue, cardiologue, ophtalmo, phlébologue, allergologue, gastro-entérologue, échographiste, kinés, dentistes, sans compter les infirmiers, les psychologues, la PMI et l'antenne du planning familial.
Mais le lieu n'échappe pas, lui non plus, à la tendance générale qui fait que de moins en moins de médecins exercent dans les quartiers populaires comme dans les zones rurales, leur préférant les centres des grandes villes. Ainsi, il a fallu de longs mois de recherches pour trouver le nouveau pédiatre qui arrivera en mars. Quant au poste de directeur, il est vacant depuis un an faute de médecin candidat... "On ne trouve pas, constate Mme Serres. Personne ne postule... Mais on ne désespère pas !" Il y a aussi des heures à pourvoir pour un gynécologue, et un kinésithérapeute pour répondre à une demande de plus en en plus forte.
"Si nous ne les accueillons pas, ils ne sont pas soignés !"
"Non seulement il y a moins de cabinets libéraux, mais beaucoup des spécialistes installés dans notre département refusent par exemple de soigner les étrangers qui bénéficient de l'Aide médicale d'Etat, explique Jacques Murcia. Aucun kiné ne les accepte à Saint-Denis, aucun au Bourget, aucun à Drancy et un seul à Dugny. Et ils sont à peine plus nombreux à accepter les personnes bénéficiant de la CMU (couverture maladie universelle auquel ont droit un tiers des Courneuviens). Du coup, nous sommes obligés de les prendre en priorité, car si nous ne les accueillons pas, ils ne sont pas soignés !" Au centre de santé, on trouve de tout : des étudiants et des salariés, qui profitent de soins de qualité à proximité de chez eux, comme des habitants aux situations plus précaires – petites retraites, bénéficiaires du RSA, étrangers sans papiers. Ce sont eux qui vont et viennent dans les couloirs vivants de cet établissement de deux étages.
Ça s'agite à l'accueil kinésithérapie. Un vieux monsieur supplie pour obtenir un rendez-vous pour la rééducation de son épaule. Il a apporté toute une série de papiers dont son compte-rendu post-opératoire dans un sac en plastique bleu: "Même la nuit je viens, si vous me donnez un rendez-vous !" promet-il, charmeur. A 81 ans, il ne touche que 510 euros de retraite et n'a pas de mutuelle. Le kiné finit par céder : "Bon, venez mercredi à 9 heures... J'espère juste que j'aurai moins de bronchiolites." Monique sourit : "Il vous a donné une place ? Vous êtes redoutable !" Elle connaît bien le vieil homme avec qui elle échange quelques mots d'arabe, elle qui est née en Algérie. Utile pour accueillir les patients venus du monde entier qui arrivent ici.
Dans le couloir, Anna, 76 ans, repart à pas lents, aidée de sa canne. Elle conte une vie difficile, celle d'une femme de ménage abandonnée avec ses six enfants par un mari violent. Aujourd'hui elle vit avec à peine 600 euros de retraite par mois. "Je suis venue pour mon arthrose de la hanche. Mais j'ai déjà eu deux infarctus..."
Florence, 48 ans, a souffert du dos pendant près de 20 ans sans pouvoir se soigner. Elle considérait cette dépense superflue pour ses petits revenus. Il y a trois ans, un grave accident de moto lui casse la jambe en mille morceaux. C'est à cette occasion qu'elle découvre le centre de santé et ses consultations au tarif conventionnel. Au RSA, bénéficiaire de la CMU, elle n'a ici rien à débourser. "C'est comme ça que je me suis décidée à faire soigner mon dos. Si ce centre n'existait pas, je ne pourrais pas, je ne finis déjà pas les mois... indique-t-elle. Je sais que l'existence même de ces centres va complètement à l'encontre de la politique actuelle : on dérembourse de plus en plus de médicaments, les hôpitaux veulent devenir rentables, mais ils sont vachement utiles." Elle ne tarit pas d'éloges sur les médecins qui la soignent, si attentifs, si accueillants, et l'atmosphère chaleureuse qui règne à l'accueil : "Les kinés ici pourraient sans problème ouvrir un spa en montagne et ils seraient beaucoup plus riches ! Mais je pense qu'ils savent ce qu'ils gagnent humainement en travaillant là."
Comme leurs homologues du premier étage, les tout jeunes dentistes qui passent plusieurs heures par semaines au second n'ont en effet pas l'air malheureux. "J'ai exercé dans un centre comme celui-ci lorsque j'étais encore à la fac. Ça m'a tout de suite plu, explique Jérémy Reiss, 25 ans, chirurgien dentiste référent. Quand vous êtes en libéral, vous avez ce stress de devoir faire tourner le cabinet : on sait bien que poser une prothèse peut rapporter bien plus que d'essayer de conserver une dent. Ici, mon objectif n'est pas de faire du chiffre, c'est de soigner mon patient le mieux possible. C'est le cœur de mon métier, j'aurai tout le temps plus tard de gagner de l'argent."
A.L
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
"Mademoiselle" disparaît des formulaires administratifs
Les "mademoiselle" ont vécu. Ce terme, de même que le "nom de jeune fille" ou le "nom d'épouse", va disparaître des formulaires administratifs, selon une nouvelle circulaire des services du premier ministre publiée mardi 21 février. Rappelant que "par le passé, plusieurs circulaires ont appelé les administrations à éviter l'emploi de toute précision ou appellation de cette nature", le document souligne que "ces préconisations méritent aujourd'hui d'être réaffirmées et prolongées pour tenir compte des évolutions de la législation".
Matignon invite donc les ministres concernés et les préfets à "donner instruction" aux administrations "d'éliminer autant que possible de leurs formulaires et correspondances les termes 'mademoiselle, nom de jeune fille, nom patronymique, nom d'épouse et nom d'époux'". Ils seront remplacés par "madame", "pris comme l'équivalent de 'monsieur' pour les hommes, qui ne préjuge pas du statut marital de ces derniers", par "nom de famille" (dans le Code civil depuis une loi de 2002) et par "nom d'usage" car les termes "nom d'époux" et "nom d'épouse" ne permettent pas "de tenir compte de manière adéquate de la situation des personnes veuves ou divorcées ayant conservé (...) le nom de leur conjoint".
PAS DE JUSTIFICATION POUR L'ÉTAT CIVIL
Le texte rappelle en outre que "madame" et "mademoiselle" ne constituent pas "un élément de l'état civil des intéressées" et que l'alternative n'est commandée "par aucune disposition législative ou réglementaire". Les formulaires déjà imprimés pourront toutefois être utilisés "jusqu'à épuisement des stocks", est-il encore précisé.
Les organisations Osez le féminisme ! et les Chiennes de garde avaient lancé en septembre une campagne pour la suppression "de la case 'mademoiselle'" dans les documents administratifs, estimant qu'il s'agissait d'une discrimination à l'encontre des femmes, ainsi contraintes de faire état de leur situation matrimoniale.
En novembre, la ministre des solidarités Roselyne Bachelot, en charge du droit des femmes, avait indiqué avoir demandé au premier ministre François Fillon la disparition du terme "mademoiselle". Mardi, elle s'est félicitée de la circulaire, y voyant la fin d'une "forme de discrimination entre les femmes et les hommes". Dans un communiqué, la ministre précise qu'un dispositif de communication sera mis en place par la Caisse nationale des allocations familiales, afin d'éviter le risque de confusion des usagers entre les termes "nom de famille" et "nom d'usage".
Dans un communiqué publié mardi, les associations Osez le féminisme ! et les Chiennes de Garde ont également salué cette circulaire, tout en exigeant des "résultats concrets". Elles invitent aussi "les entreprises et les organismes privés à suivre le mouvement en supprimant également ces termes de tous leurs formulaires".
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Matignon invite donc les ministres concernés et les préfets à "donner instruction" aux administrations "d'éliminer autant que possible de leurs formulaires et correspondances les termes 'mademoiselle, nom de jeune fille, nom patronymique, nom d'épouse et nom d'époux'". Ils seront remplacés par "madame", "pris comme l'équivalent de 'monsieur' pour les hommes, qui ne préjuge pas du statut marital de ces derniers", par "nom de famille" (dans le Code civil depuis une loi de 2002) et par "nom d'usage" car les termes "nom d'époux" et "nom d'épouse" ne permettent pas "de tenir compte de manière adéquate de la situation des personnes veuves ou divorcées ayant conservé (...) le nom de leur conjoint".
PAS DE JUSTIFICATION POUR L'ÉTAT CIVIL
Le texte rappelle en outre que "madame" et "mademoiselle" ne constituent pas "un élément de l'état civil des intéressées" et que l'alternative n'est commandée "par aucune disposition législative ou réglementaire". Les formulaires déjà imprimés pourront toutefois être utilisés "jusqu'à épuisement des stocks", est-il encore précisé.
Les organisations Osez le féminisme ! et les Chiennes de garde avaient lancé en septembre une campagne pour la suppression "de la case 'mademoiselle'" dans les documents administratifs, estimant qu'il s'agissait d'une discrimination à l'encontre des femmes, ainsi contraintes de faire état de leur situation matrimoniale.
En novembre, la ministre des solidarités Roselyne Bachelot, en charge du droit des femmes, avait indiqué avoir demandé au premier ministre François Fillon la disparition du terme "mademoiselle". Mardi, elle s'est félicitée de la circulaire, y voyant la fin d'une "forme de discrimination entre les femmes et les hommes". Dans un communiqué, la ministre précise qu'un dispositif de communication sera mis en place par la Caisse nationale des allocations familiales, afin d'éviter le risque de confusion des usagers entre les termes "nom de famille" et "nom d'usage".
Dans un communiqué publié mardi, les associations Osez le féminisme ! et les Chiennes de Garde ont également salué cette circulaire, tout en exigeant des "résultats concrets". Elles invitent aussi "les entreprises et les organismes privés à suivre le mouvement en supprimant également ces termes de tous leurs formulaires".
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Re: Actualités 2012
L'image des enfants dans les médias bientôt encadrée
Combattre "l'hypersexualisation" des petites filles dans les médias, telle est l'une des ambitions d'une charte officielle sur l'utilisation de l'image des enfants dans les médias, présentée mardi 21 février par le minsitère des solidarités et de la cohésion sociale.
La ministre Roselyne Bachelot avait lancé fin novembre un groupe de travail, présidé par Jacques Hintz, le président d'Unicef France, sur cette question. Le texte rappelle l'ensemble des droits de l'enfant et définit les engagements des médias en matière de protection. Il spécifie également les actions à mettre en œuvre pour son application.
Les signataires s'engagent par exemple à "ne pas diffuser, y compris dans les espaces publicitaires, d'images hypersexualisées d'enfants, filles comme garçons, notamment dans une mise en scène érotisée, ou portant des vêtements, accessoires ou maquillage à forte connotation érotique".
AUTRE MISSION
La charte a pour vocation à être "signée par des responsables des médias de la presse écrite et de la presse audiovisuelle", précise le communiqué. Francine Mariani-Ducray, membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et Marielle Quemener, responsable des affaires juridiques et sociales du Syndicat de la presse magazine (SPM), l'ont d'ores et déjà signée.
Le ministère a également confié à la sénatrice UMP Chantal Jouanno, ancienne ministre des sports, une mission voisine "sur les dispositifs d'observation et de régulation des médias concernant le phénomène de l'hypersexualisation des enfants", par exemple dans les publicités les mettant en scène dans des tenues ou des comportements d'adulte. Ce rapport devrait être remis le 5 mars.
La présentation de cette charte intervient au lendemain de la décision du tribunal correctionnel d'Auch de débouter une organisatrice de concours de beauté pour pré-adolescentes qui demandait un dédommagement après l'annulation en 2011 d'un défilé au théâtre municipal de la cité gasconne.
La question de l'hyperféminisation des petites filles a été posée de manière vive après la publication en décembre 2010 dans la version française de Vogue de photos de petites filles dans des tenues sexy et des postures lascives. Ces photos ont fait scandale et poussé 200 pédiatres à faire circuler une pétition contre l'érotisation de l'image des enfants dans la publicité. Par ailleurs, de plus en plus de marque de lingerie offrent désormais des soutiens-gorges rembourés pour des fillettes à peine âgées de 9 ans.
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Combattre "l'hypersexualisation" des petites filles dans les médias, telle est l'une des ambitions d'une charte officielle sur l'utilisation de l'image des enfants dans les médias, présentée mardi 21 février par le minsitère des solidarités et de la cohésion sociale.
La ministre Roselyne Bachelot avait lancé fin novembre un groupe de travail, présidé par Jacques Hintz, le président d'Unicef France, sur cette question. Le texte rappelle l'ensemble des droits de l'enfant et définit les engagements des médias en matière de protection. Il spécifie également les actions à mettre en œuvre pour son application.
Les signataires s'engagent par exemple à "ne pas diffuser, y compris dans les espaces publicitaires, d'images hypersexualisées d'enfants, filles comme garçons, notamment dans une mise en scène érotisée, ou portant des vêtements, accessoires ou maquillage à forte connotation érotique".
AUTRE MISSION
La charte a pour vocation à être "signée par des responsables des médias de la presse écrite et de la presse audiovisuelle", précise le communiqué. Francine Mariani-Ducray, membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et Marielle Quemener, responsable des affaires juridiques et sociales du Syndicat de la presse magazine (SPM), l'ont d'ores et déjà signée.
Le ministère a également confié à la sénatrice UMP Chantal Jouanno, ancienne ministre des sports, une mission voisine "sur les dispositifs d'observation et de régulation des médias concernant le phénomène de l'hypersexualisation des enfants", par exemple dans les publicités les mettant en scène dans des tenues ou des comportements d'adulte. Ce rapport devrait être remis le 5 mars.
La présentation de cette charte intervient au lendemain de la décision du tribunal correctionnel d'Auch de débouter une organisatrice de concours de beauté pour pré-adolescentes qui demandait un dédommagement après l'annulation en 2011 d'un défilé au théâtre municipal de la cité gasconne.
La question de l'hyperféminisation des petites filles a été posée de manière vive après la publication en décembre 2010 dans la version française de Vogue de photos de petites filles dans des tenues sexy et des postures lascives. Ces photos ont fait scandale et poussé 200 pédiatres à faire circuler une pétition contre l'érotisation de l'image des enfants dans la publicité. Par ailleurs, de plus en plus de marque de lingerie offrent désormais des soutiens-gorges rembourés pour des fillettes à peine âgées de 9 ans.
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